I don't know where you are, but I can feel your heartbeat | | Charlize

Charlize dans un bar un samedi soir, on aurait tout vu ! Mais voilà, ce n’était pas n’importe quel bar, mais celui d’un ami qui fêtait l’anniversaire de l’ouverture de son commerce et qui avait tenu à ce que la pâtissière soit présente. La jeune femme se souvenait des premiers pas timides de son ami dans le monde du commerce, ça remontait donc à quelques années, elle avait fait la fête pour l’ouverture, en bonne et due forme. Ça restait un bon souvenir, d’une période où elle était heureuse, où elle savait encore s’amuser, où tout allait bien, tout était possible. Le bar allait très bien, les affaires fonctionnaient, la foule qui s’était pressée pour l’événement le prouvait aisément. Et la brune, qui ne savait plus s’amuser, s’était finalement prise au jeu, elle avait retrouvé des amis qu’elle n’avait pas vus depuis longtemps, elle avait pris un verre, puis deux, puis à force, elle avait arrêté de compter. Elle dansait, elle riait, elle était volubile et donnait vraiment l’impression de passer une bonne soirée. Tout ça pour mieux cacher que rien n’allait depuis quelques semaines. Elle avait quitté le magasin d’Andrew le cœur en miettes. C’était stupide parce qu’elle l’avait cherché, cette rupture. Mais au fond, elle ne voulait pas s’éloigner de lui, elle aurait aimé qu’il la retienne, qu’il fasse battre son cœur un peu plus vite, qu’il lui donne envie de se battre. Elle s’en était rendu compte trop tard et le mal était déjà fait. Le musicien avait pensé qu’elle venait pour une rupture officielle et elle avait eu lieu. Mais pouvait-on réellement parler de rupture pour une relation qu’on n’arrivait même pas à définir ? Une histoire qui n’en était pas une mais dans laquelle il y avait malgré tout de l’amour. Ou au moins une flamme, pas incandescente, une toute petite flamme fragile, mais qui était tout de même là, qui aurait mérité d’être protégée du vent, de grandir, de brûler. Et ils avaient soufflé dessus. Charlize avait cru que ça la soulagerait, ou que ça ne lui ferait rien. Pourtant, depuis ce jour-là, elle n’était pas bien, elle avait mal de se dire que tout était fini avant même que ça commence véritablement. La preuve, personne ce soir ne lui avait demandé comment elle allait du point de vue sentimental. Parce que pour tout le monde, elle était veuve, incapable d’aimer à nouveau. Alors ç’avait été facile de prétendre, de faire comme si tout allait bien. Tandis qu'au fond rien n’allait. Dans la foule, elle n’avait pas remarqué le beau brun qui se laissait séduire par une autre, à mille lieues d’imaginer le croiser ici, elle ne l’avait même pas cherché. Et quand elle tomba nez à nez avec lui, elle fut bien incapable de masquer sa stupeur. Drew ? Qu’est-ce que tu fais là ? C’était un peu abrupt comme question. Elle se radoucit alors qu’il posait son regard sur elle. Oui, ça va. Je suis avec des amis. Elle allait lui retourner la question quand elle remarqua les deux verres dans ses mains et une trace de rouge à lèvre sur sa bouche. Visiblement, il passait une bonne soirée. Elle jeta un regard par-dessus l’épaule du musicien. On t’attend, je crois. Bonne soirée. Elle avait remarqué la fille sur le bord de la piste de danse, pas besoin qu’il se lance dans de grandes explications. Lize cherchait déjà à s’échapper.

Si Andrew avait visiblement réussi à passer à autre chose, à quelqu'un d'autre, plus exactement, ce n'était pas le cas de Charlize. Elle passait certes une bonne soirée, elle était heureuse d'avoir une nuit pour elle, sans penser à sa fille, sans avoir à s'inquiéter de recevoir un appel qui lui annoncerait qu'il fallait aller ramasser un musicien ivre mort dans un bar. Elle ne travaillait pas le lendemain non plus, donc elle était totalement libre et elle devait avouer qu'elle réussissait à lâcher prise et à s'amuser. Le petit coup dans le nez qu'elle avait le prouvait totalement. Mais elle n'en était pas au point de se laisser séduire par un homme. Peut-être n'était-elle pas assez alcoolisées pour ça. Quoi qu'elle doutait que l'alcool aiderait vraiment, en vérité elle n'en avait qu'un dans la peau et ce n'était pas si simple de l'oublier. Et ça n'allait pas s'arranger puisque ledit crush était là ce soir, là face à elle. Oui, je suis bête. Et oui ma grande, Drew avait le droit de sortir lui aussi. Lize eut soudain envie de lui demander s'il jouait ce soir, de faire la conversation, de l'acaparer, de le charmer pourquoi pas. Mais elle fut rapidement freinée dans son élan quand elle réalisa qu'il n'était pas seul et qu'une autre lui avait déjà mis le grappin dessus. La pâtissière en fut piquée. Il était passé à autre chose, il n'avait pas fait plus de sentiments que ça. À ce stade elle ne savait pas si elle était jalouse de cette blonde, déçue qu'il ne se soit pas battu pour eux et qu'il ait trouvé si facilement à la remplacer, alors qu'elle galérait avec ses propres émotions le concernant. Ou juste triste, tout simplement, de voir que sa chance était passée. Dans tous les cas elle avala ses larmes ou ses griffes, elle ne devait rien montrer. Elle décida de continuer comme si Drew n'était pas là et de toute évidence, il en faisait autant, puis qu'il était déjà reparti sur la piste avec cette fille toute en jambes et sourire ravageur. Elle rejoignit ses amis, attrapa un verre qui traînait et le but d'une traite, elle réprima un haut le cœur en réalisant que c'était de la vodka pure. Mais en redemanda un verre d'office, sous le regard médusé de ses copines qui ne la reconnaissaient pas. Il fallait anesthésier la peine. Mais le mal était déjà fait et à partir du moment où leurs regards s'était croisés, Charlize n'aurait de cesse de chercher Andrew, même inconsciemment. Ainsi elle le vit s'échapper à l'extérieur, sa nouvelle conquête sous le bras, ça semblait si simple pour lui, si naturel. Lui qui avait pourtant fait comprendre à la brune qu'il était mauvais en séduction, qu'il n'était pas intéressé, visiblement il avait des talents cachés. Ou bien il avait caché son jeu, finalement elle ne savait pas, Charlize. Elle tenta de tenir une conversation avec une de ses vieilles amies, ça parlait des enfants, de l'école, du temps qui passait trop vite. Ça l'ennuyait, pour être honnête, elle n'avait pas la tête à ça, alors que Drew était parti on ne sait où avec cette fille. Son amie la quitta deux minutes pour aller aux toilettes, Lize en profita pour aller prendre l'air, elle espérait trouver quelqu'un, n'importe qui à qui demander une cigarette. Elle quitta le bar en trombe et failli bousculer la fameuse blonde. Elle resta à la toiser deux secondes sans que l'autre ne comprenne et passe son chemin. Et puis elle trouva Andrew sur le côté, adossé au mur. Elle est jolie. Osa-t-elle articuler. Au moins, il ne l'avait pas encore ramenée chez lui. Tu m'offrirais une cigarette ?

L’esprit de la brune était déjà passablement embrumé, assez pour qu’elle s’imagine des choses, pour qu’il ne tourne pas très rond. Elle agissait de façon très désordonnée, elle était persuadée que Drew ne l’avait pas attendu pour passer une agréable soirée, que tout était foutu. Elle qui s’était amusée au départ, elle commençait à avoir l’alcool triste et mélancolique, elle ne s’amusait plus du tout. Elle avait besoin d’air et ne s’attendait pas à tomber sur lui. Et même quand elle tenta un rapprochement, sa réponse laconique lui donna plutôt l’impression que le musicien n’avait pas envie de l’avoir auprès de lui, qu’elle l’ennuyait. Qu’elle lui cassait son coup même. Il fallait avouer qu’il n’était pas très expressif, mais ça, elle devrait y être habituée, Charlize. Et puis mine de rien, il ne se fit pas prier pour lui tendre son paquet de cigarettes, preuve qu’il ne rejetait pas totalement sa présence, finalement. La pâtissière esquissa un sourire quand il s’approcha pour lui tendre le briquet au bout duquel dansait une petite flamme. Je fume en cachette, oui. Mais seulement avec toi. Avec Percy aussi, mais ça n’avait pas le même goût. Et pus à ce moment précis, elle était bien loin de penser pas à son meilleur ami alors qu’elle était pendue aux lèvres du beau brun. Elle tira doucement sur la cigarette et laissa s’échapper des volutes de fumer. Un nouveau sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu'il la questionnait. Je m’ennuie avec eux. C’est de toi dont je m’ennuie par contre. Elle lui lança un regard plein de malice et d’envie aussi. Elle n’était pas dans son état normal, Charlize, c’était le genre de choses qu’elle n’aurait jamais dite en temps normal et elle ne s’en rendait pas compte. Pourtant, c'était l'exacte vérité, il lui manquait, beaucoup trop. Elle le fixa quelques secondes avant de reporter son regard sur le réverbère en face d’eux qui éclairait faiblement la nuit. Ta copine doit t’attendre, elle va finir par se poser des questions. Peut-être que Lize était un peu jalouse. Ok, elle l’était carrément. Mais peut-être aussi que ça lui plaisait de piquer Andrew pour voir sa réaction.

Est ce que c'était vraiment Andrew qui poussait Charlize au vice, ou bien l'avait elle toujours eu dans la peau ? Le vice, pas cet homme, quoi que… elle avait toujours plus ou moins fumé, elle avait commencé à l'adolescence et sans être une grande fumeuse, la jeune femme aimait se griller quelques cigarettes en soirée, ou de temps en temps. Elle avait arrêté quand elle avait décidé de faire un bébé et comme Romy avait mis du temps à arriver, alors elle avait perdu cette habitude. Mais on ne se séparait jamais totalement de la cigarette et dès qu'elle avait une contrariété, Lize était prise de l'envie d'en allumer une. Ce soir elle était donc contrariée, oui. Et si la situation, ou bien son état d'ébriété, semblait amuser le commerçant, elle était de plus en plus tendue. Tu ne me pousses à rien du tout, rassure-toi. En vérité si, il la poussait à le chercher, à revenir vers lui, il était tel un aimant pour la pâtissière. Si Lize avait eu conscience de ce qu'elle confia par la suite au musicien, elle aurait eu peur de sa réaction, peur qu'il trouve que ce soit trop, qu'il prenne la fuite ou la rembarre. Cependant il se contenta d'un large sourire qui détendait tout son visage. Elle ne l'avait probablement jamais vu aussi à l'aise. Avait-il bu lui aussi ? Était-ce l'ambiance de la soirée, ou son corps à corps avec cette blonde, qui le rendait si léger ? Charlize n'arrivait pas à se dire que ça pourrait être elle, tout simplement, la raison de sa bonne humeur. Pourquoi donc, alors qu'il n'y avait plus rien entre eux ? Elle s'inquiétait faussement pour cette fille aux jolies jambes, espérant faire réagir le brun. Seulement sa réponse la piqua, elle, plus qu'elle ne l'aurait imaginé. Hmm. Se contenta-t-elle d'ajouter, avant d'esquisser un sourire. Oui, ça va, merci. C'était une réponse facile, même quand non, rien n'allait. Charlize avait appris à se protéger avec le temps, à ne rien montrer. Et même si elle savait qu'elle pouvait tout dire à Andrew, que, de toutes les personnes qu'elle connaissait, il était le plus à même de comprendre, elle n'y arrivait pas totalement ce soir. Probablement parce qu'il était en grande partie la raison pour laquelle ça n'allait pas. Elle resta silencieuse un instant, perdue dans ses pensées, elle regardait les volutes de fumée danser devant elle. Avant de reporter son regard sur le brun, sans non plus oser le regarder dans les yeux. Moi aussi j'étais juste une nana comme ça? Sa voix était plus voilée que ce qu'elle aurait voulu.

C'était un sacré bazar dans la tête de Charlize, depuis la première fois où elle avait croisé le regard de Drew, il ne la laissait jamais indifférente. Que c'eût été en négatif au départ, ou quand ses sentiments envers lui avaient commencé à changer, ou encore quand elle avait compris qu'elle était amoureuse. Mais ce n'était pas le genre d'amour facile, puisqu'ils avaient tous les deux leurs démons. Du moins c'était ce qu'elle s'était dit, mais leur avait-elle au moins laissé une chance ? Quelque part c'était simple de tomber dans un amour impossible, comme ça elle pouvait facilement baisser les bras et ne pas prendre de risques. Cependant malgré la rupture, elle n'était pas soulagée, elle avait toujours son musicien dans la peau et ce soir elle se prenait ses sentiments de plein fouet. Elle était triste et grisée par le fait de le voir ici. Elle voulait le fuir et il l'attirait en même temps. Elle était jalouse de cette autre et avait aussi envie qu'il ne regarde qu'elle. Pourtant il ne regardait pas qu'elle, non, il dansait, il charmait, il souriait, il s'amusait et ne donnait même pas l'impression de se forcer. Ça semblait simple pour Drew, naturel. Du moins de la façon dont Lize le voyait. Alors elle craquait, le masque se fissura et elle montra ses failles. Finissant par se dire qu'elle n'avait été qu'une fille parmi les autres. Elle fut surprise de cette main qui se posa sur son bras et releva un regard brillant d'alcool et de tendresse mal cachée sur le brun. Je pense… Je n'en sais rien. Elle doutait, évidemment. On était bien loin de la pâtissière fière et sûre d'elle, de la femme forte et sans peurs. En amour, elle était fragile et effrayée. Il lui avoua finalement que ce n'était qu'une soirée et que c'était elle qu'il voulait. Ah bon ? La brune était réellement surprise de cet aveux, elle s'était rapprochée presque imperceptiblement, sans jamais lâcher son regard dans lequel elle se noyait. Mais je croyais… tu ne m'as pas retenue la dernière fois. Elle avait cru qu'il ne voulait pas d'elle, du moins pas se battre pour eux.

La pâtissière tira sur sa cigarette avec nervosité, cette conversation la mettait mal à l'aise. Elle comprenait bien qu'Andrew ait pensé qu'elle était venue pour rompre, quand elle s'était déplacée à la boutique, elle-même ne savait pas ce qu'elle voulait à ce moment-là, si elle voulait qu'ils avancent ou qu'ils arrêtent tout. Ses sentiments étaient tout emmêlés, il fallait bien l'avouer. Ce soir c'était pourtant lui qu'elle voulait, avec ses failles et toute sa complexité. Même si elle n'était pas elle-même, alors c'était peut-être l'attirance physique qui parlait, parce qu'il l'était, attirant, Drew. D'autant plus qu'elle le croyait inaccessible. C'est pas de toi que j'ai peur. Je te l'ai dit. Elle ne lui faisait pas de reproche. Mais elle ne savait pas non plus où elle en était ni comment lui faire comprendre qu'elle avait envoyé les mauvais signaux. Sa question la piqua assez vivement bien qu'elle ne se veuille pas agressive. Parce que tu n'as pas donné l'impression d'avoir envie que ça continue. Parce qu'à ce moment là on ne s'était pas parlé depuis des semaines et que je ne savais même pas si ça avait signifié quelque chose, tout ce qu'il s'était passé. En d'autres termes, parce qu'il ne s'était pas assez battu pour le lui prouver. Elle pouvait être une femme moderne, Lize, elle avait sa fierté, elle voulait qu'on se batte pour elle. Et pourtant il s'était battu, Drew, il s'était fait hospitaliser pour elle en partie, mais ça elle l'ignorait encore. Ça restait un vrai frein à l'évolution de leur relation l'absence de communication. Peut-être parce qu'ils étaient paumés tous les deux. C'aurait pu tourner en dispute, heureusement l'arrivée inopinée de la blonde et son nouveau cavalier les laissa songeur un instant. Charlize se demanda si le brun lui en voulait d'avoir cassé son plan. Mais il anticipa sa réaction et la belle se dérida, esquissant un sourire. On va prendre un verre ? Proposa-t-elle en écrasant sa cigarette. C'était peut-être bien la meilleure manière de hisser le drapeau blanc, en s'amusant ensemble sans penser à la suite.

La tension était palpable à présent. Et pas le genre de tension agréable empreinte de séduction, non. Il s'agissait plutôt de reproches qui grondaient en eux, d'une incompréhensible qu'ils réalisaient ce soir trop tard. Visiblement ils étaient passé à côté de leur histoire, où de ce qu'elle aurait pu être. Charlize comprenait qu'elle voulait cet homme, aussi complexe qu'il soit, aussi difficile ce soit d'avancer en fermant les yeux sur son passé. Elle était tombée amoureuse de Drew et le perdre lui a avait fait du mal. Il avait raison, si la brune avait peur des névroses du musicien, ça revenait à dire qu'elle avait peur de lui, parce qu'elles faisaient partie de lui. Elle esquissa une moue agacée avant de reprendre, rien n'allait plus, ils allaient finir par se disputer dans cette rue au milieu des fumeurs alors qu'au fond, tous les deux voulaient autre chose. Drôle d'ironie de se dire que c'était la même blonde qui désamorça la bombe avant qu'elle n'explose. Alors qu'elle s'éloignait avec son nouveau crush, Drew et Lize retournaient à l'intérieur et le brun eut ce réflexe d'attraper la pâtissière par la main. Ce geste lui donna des frissons, c'était comme la première soirée au bar de la plage, cette nuit où elle l'avait vu sur scène et où son cœur s'était clairement emballé. Cette nuit où tout avait basculé entre eux. Elle réalisait à quel point c'était bon et combien elle ne voulait plus qu'il ne la lâche. Je vais prendre un Gin tonic s'il te plaît. Et même quand leurs mains se séparèrent, ce furent leurs regards qui s'accrochèrent. Rivés l'un à l'autre, c'était toute une conversation silencieuse, tout un monde qui s'ouvrait. Dans leurs regards c'était fort et doux, c'était bien plus tendre que les mots. Ainsi ils arrivaient à se parler et Charlize sourit à Andrew. Elle aurait voulu qu'ils restent comme ça, toujours et en même temps elle avait envie de s'excuser et aussi de l'embrasser. C'était le bazar dans sa tête, mais plus le même qu'avant, puisqu'à présent elle savait qu'elle le voulait, même avec ses failles. Seulement elle ignorait comment s'y prendre pour le lui dire. Ils trinquèrent une fois leurs verres arrivés et la proposition de Drew la fit sourie de plus belle. Oui dansons. Elle but une bonne gorgée de son poison. C'était peut-être ça, la solution, la meilleure façon de lui dire tout ce qu'elle n'arrivait pas à exprimer danser, se prendre la main, s'amuser le temps d'une soirée en oubliant le reste. Elle avala une autre gorgée. Tu sais danser alors ?! Elle n'avait pas osé le regarder plus tôt quand il était avec cette autre de peur que ça lui fasse de la peine. Mais il allait le lui montrer. Dernière gorgée, cette boisson se buvait diablement vite. Elle posa son verre sur une table à côté et attrapa la main du musicien. Une fois sur la piste elle se laissa rapidement entraîner par le rythme, ondulant sur les notes, fermant les yeux parfois, puis les rouvrant pour fixer Andrew. Elle n'avait pas dansé depuis une éternité, pourtant elle adorait ça.