Only you can set my heart on fire (ciàlia)

Cela tombe bien, ce n'était pas dans tes intentions d'aller au Nudie Patootie avec qui que ce soit d'autres. Il y a tant de choses que tu ne ferais qu'avec Tahlia, maintenant que tu l'as retrouvée. Tant de choses que tu aimerais découvrir. Tu chéris chaque petite partie d'elle-même qu'elle t'offre, chaque petite parcelle. « Evidemment que tu te feras avoir à nouveau. » Plaisantes-tu. Thaïs est très mignonne, c'est un fait. On lui donnerait le bon Dieu sans confession. Alors, évidemment, en tant que maman affectueuse et à l'écoute de son enfant, Tahlia voudra toujours lui apporter le meilleur. C'est ce qui fait d'elle une bonne maman, assurément.

Arrivés au bar, on vous conduit à un petit sas où vous êtes invités à vous dévêtir si vous le souhaitez. Tahlia ouvre le bal et tu n'en loupes pas une miette. En entendant sa réponse, tu souris du coin des lèvres. Non, tu ne craques pas. Pas encore, sans doute. Tu sens bien que tout ton corps la réclame mais ta tête, elle, te dicte le contraire. Tu es joueur et tu as bien trop envie que ce soit l'australienne qui craque en premier. Mais Tahlia a de la réserve et elle sait où appuyer pour te piquer. Lorsqu'elle réajuste son soutien-gorge, ton regard dévie immédiatement sur sa poitrine. Tu te mordilles la lèvre avant de finalement secouer ta tête et de lâcher un léger rire. « Mauvaise. » Ris-tu. Mais tu es aussi mauvais qu'elle, pour le coup. Tu uses de tes charmes pour la faire plier. Tu utilises le touché autant pour la titiller que par besoin. Tu as besoin de sentir sa peau. Besoin de rentrer en contact avec elle d'une façon ou d'une autre. Elle t'a tellement manqué que l'attente - bien qu'insoutenable - en devient carrément délicieuse. « Chacun son tour. Rétorques-tu en arquant un sourcil amusé. Une fois déshabillés, vous prenez la direction du bar principal. En chemin, Tahlia manque de tomber en loupant une marche. Evidemment, tu profites de la situation pour la prendre par la main et maintenir ce doux contact entre vous. Tu hoches la tête à sa réponse. A deux, c'est mieux, c'est une certitude. Aguichés au bar, vous patientez pour pouvoir commander tout en parlant de l'aspect naturiste du lieu que Tahlia connait peu. De ton côté, les choses sont un peu différentes. « C'est ça. Enfin, tout le monde n'est pas aussi bien foutu que toi. » Renchéris-tu en passant ta langue sur tes lèvres sans détacher ton regard de celui de la brune. Tu la cherches, tu joues, et tu adores ça. « A mes yeux, personne ne t'arrive à la cheville. J'aime ton corps exactement comme il est et j'aime le fait qu'il ait porté la vie. J'aime qu'il soit réactif à mon touché... » Sur ce, tu glisses une main sur sa cuisse qui réagit immédiatement à ton contact. « J'aime tout chez toi, Tahl'. » Souffles-tu, le regard brûlant de désir. Un désir que tu es forcé de renfrogner pour le moment. A force de jouer avec le feu, tu vas finir par te brûler et ce sera tant pis pour toi. Sa question te ramène un peu sur le droit chemin, enfin, pour un instant tout du moins. Tu hoches la tête tout en écoutant la suite. En effet, il y a bien quelques pièces qui se sont ajoutées par-ci par-là sur ta peau. « Il y a ces quatre cercles qui sont nouveaux. Ils n'ont que quelques mois. L'un est pour surmonter l'adversité. Le deuxième pour l'acceptation, le troisième pour la guérison et le dernier pour la vengeance. » Expliques-tu en te tournant pour que Tahlia puisse découvrir de manière plus détaillée ces quatre cercles qui se trouvent sur ton côté droit. « J'ai aussi celui-ci "Dio è la mia forza" qui veut dire "Dieu est ma force". C'est la signification du prénom de Gabriel en italien. » Celui-là se trouve sur le haut de ta cuisse.

« Certainement. » répondit-elle, l'oeil pétillant, alors que Ciàran lui confirmait qu'elle se ferait encore avoir par sa fille. C'était ça la vie d'une maman. C'était ça de vivre pour ce petit être qui bouleversait toute son existence. En parlant de bouleverser une existence, il y avait aussi cet homme, là, près d'elle, qui la poussait à aller toujours plus, à se dépasser. Et ce soir, ils laissaient de côté leurs casquettes de parents pour se retrouver eux, et rien qu'eux. Le Nudie Patootie allait être le lieu de ces retrouvailles, le lieu où leurs tentations seront plus grandes, où leur désir grimpera en flèche. Ils jouaient avec le feu, Ciàran et Tahlia. Mais cela n'était pas étonnant, ensemble, ils étaient encore plus fougueux, encore plus passionnels. Mais cette fois, ils ne voulaient pas tomber dans la facilité – et encore, la première fois, ils avaient déjà mis bien longtemps avant d'accepter pleinement leur alchimie –, c'était grisant de jouer à ce jeu. Une fois dévêtus, ils se lancèrent tour à tour dans un match provocateur, l'un et l'autre lançant les hostilités dans un geste, un regard, qui éveillaient tous les sens. Elle esquissa un sourire en coin, fière d'elle, alors qu'il disait qu'elle était mauvaise. Mais Ciàran avait du répondant et il savait exactement comment obtenir toute son attention, toutes ses pensées, comment éveiller son désir. « Si on commence comme ça, dans la première pièce, je ne donne pas cher de notre peau. » conclut-elle en riant, s'empressant de lui emboîter le pas, bien curieuse de connaître la suite des événements. Une fois accoudés au bar et en attendant le barman, la jeune femme tenta d'en savoir plus sur l'attrait de Ciàran sur le naturisme. Elle n'était pas des plus étonnés. L'italien avait un rapport à son corps qu'elle enviait totalement. Il se fichait du regard des autres. Il se sentait libre ainsi, alors il l'assumait pleinement. Ici, tout le monde était sur le même pied d'égalité. Enfin presque. Alors qu'il lui soufflait qu'elle était bien foutue, Tahlia s'amusa à poser son regard sur les personnes présentes, arrêtant son regard par-ci, par-là, parfois un peu plus longtemps (elle ne dira pas que durant ces instants-là, elle regardait juste dans une direction mais pas vraiment une personne). Puis en reposant son regard malicieux sur Ciàran, elle murmura à son tour : « J'en arrive à la même conclusion... T'es bien le plus sexy ici. » Elle plongea son regard dans le sien, haussant les épaules d'un air amusé. Mais très vite, son expression changea et se chargea d'une émotion pure quand, avec tant de sincérité, Ciàran lui confia à quel point il aimait son corps comme il était. Avec lui, à l'époque, elle apprenait déjà à aimer ce corps, elle recommençait à s'en faire un ami. Elle apprenait à se sentir belle dans le regard de Ciàran, et surtout dans le sien. Puis était arrivé ce qui était arrivé, et tout ce qu'elle avait construit s'était écroulé comme un château de cartes. Alors, tout doucement, Ciàran l'aidait à reposer peu à peu ses cartes. Ces mots, cette main sur la cuisse, sa peau qui réagit au quart de tour, la chair de poule et le frisson le long de sa colonne vertébrale, Tahlia alterna entre la main qu'il avait posé et ses yeux si sombres. « ça me fait du bien d'entendre ça... » dit-elle, d'abord. Il avait cette habilité à la rassurer. C'était aussi cette facette, Ciàran. Une facette qu'elle aimait tant. Elle posa sa main sur sa joue, les yeux ne pouvant se détacher de lui. « J'ai tellement envie de t'embrasser. » avoua-t-elle, les secondes suivantes suspendues à ses lèvres. Mais... elle ne pouvait pas. Alors, sûrement pour s'occuper l'esprit – et par intérêt aussi – elle voulut en apprendre plus sur ses nouveaux tatouages. Elle s'approcha de lui et au fur et à mesure qu'il les lui présentait, ses doigts vinrent se poser autour de ces cercles. Le premier, le deuxième, le troisième, le quatrième. « La vengeance ? » Elle redessinait chacun de ses contours, effleurait sa peau, rencontrait de nouveau ses muscles du bout des doigts. Elle observa le dernier, que sa main suivit aussi, dont la signification faisait référence à Gabriel. « C'est beau. » dit-elle, déviant sa main sur son torse. « Ils te ressemblent tous. C'est toi, tout simplement. » Leur attention fut ensuite déviée vers le barman qui arriva jusqu'à eux. Il prit leur commande – Tahlia restant sur ce mojito qu'elle n'avait pas encore pu déguster – avant d'entendre la prochaine musique qui résonnait dans le bar. Houdini de Dua Lipa. « J'adore cette chanson ! » s'exclama-t-elle, avant de chantonner : «  Tell me all the ways you need me. » Puis elle lui tendit la main et demanda : « Tu me fais danser ? »

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Pour vous qui souhaitez résister, réapprendre à vous connaitre et prendre le temps, le Nudie Patootie n'est pas forcément le meilleur endroit. C'est même l'endroit de toutes les tentations. Mais justement, si vous réussissez à ne pas craquer ici, à l'extérieur, ce sera du gâteau. Puis, qu'on se le dise, ce petit jeu entre vous est des plus agréables. La tension monte d'un cran à chaque fois et met à rude épreuve vos nerfs. Vont-ils lâcher ? Telle est la question. « Je crois en nous. » Réponds-tu lorsque Tahlia rétorque qu'elle ne donne pas cher de votre peau si vous commencez sur les chapeaux de roue. En tout cas, jusqu'ici, vous parvenez à vous maitriser sans trop de difficultés. Disons qu'avant vous aviez la barrière des vêtements. Maintenant, tu as toutes tes plus grandes tentations juste sous les yeux. Et ça, ça fait toute la différence. Une fois à l'intérieur du bar, vous vous installez sur deux tabourets pour pouvoir passer commande. Tu n'as pas besoin de regarder autour de toi pour savoir que Tahlia est la plus belle de la pièce. Et la mieux foutue, sans aucun doute. Elle a des formes exactement où il faut et en plus d'un physique des plus avantageux, elle a une personnalité de feu. C'est pile ce qu'il faut avec un homme comme toi. Tu as besoin de répondant, de challenge, et l'australienne t'en apporte sans difficultés. Avec elle, ça vient naturellement. « Je te le répèterai autant qu'il le faudra. » Pour qu'elle l'emmagasine, qu'elle l'intègre. Tu veux qu'elle se sente belle et femme fatale car c'est ce qu'elle est. Elle ne voit pas tous ces regards posés sur elle mais toi, oui. Ici, dans cet endroit, tu ne te gêneras pas pour faire savoir qu'elle est avec toi. Et si tu as besoin de jeter des regards assassins aux hommes qui la regardent un peu trop, tu le feras. Elle est à toi. « Alors fais-le. » Murmures-tu en rapprochant doucement ton visage du sien, impatient de la voir craquer. Mais, Tahlia en a bien plus sur le capot qu'on ne peut l'imaginer. Elle détourne la conversation sur tes tatouages, les nouveaux tout du moins. Tu en as fait quelques-uns depuis votre séparation, à commencer par ces quatre cercles posés sur tes côtes. Tu arques un sourcil lorsque l'ex-policière relève le mot "vengeance". « Cela t'étonne ? » Demandes-tu, l'air amusé. Tu travailles dans la mafia après tout, la vengeance est un peu le maitre mot de toutes vos actions. Chacun de tes tatouages est réfléchi et encore plus ceux qui concernent ton fils. Tu en as un autre mais celui sur le haut de ta cuisse est le tout dernier en date. Tahlia accompagne chacune de tes explications d'un geste, ce qui ne laisse pas ton corps indifférent, évidemment. Elle est forte, très forte. « Content qu'ils te plaisent. » Finis-tu par dire en posant ta main sur la sienne, posée sur ton torse. Interrompus par le barman qui vous amène vos consommations, tu commences à boire la tienne lorsqu'une chanson attire l'attention de l'australienne. Tu souris en la voyant s'ambiancer. « Si tu savais... il y en a tellement. Certaines que je ne pourrais même pas prononcer à haute voix. » Souffles-tu, le regard sombre. Puis, tu attrapes sa main, bien décidé à faire ce pour quoi vous êtes venus ici en premier lieu. Tu l'attires sur la piste de danse où d'autres personnes sont déjà rassemblées. Tu l'attrapes par la taille et viens coller ton corps au sien. Doucement, tu commences à bouger des hanches, ondulant contre les siennes. Tu la fais tourner sur elle-même une ou deux fois avant de venir te positionner derrière elle. C'est d'autant plus difficile de rester de marbre alors que ton sexe est littéralement collé à ses fesses. Mais tu tiens bon parce que tu n'as pas envie de passer pour un gros pervers qui a une érection au plein milieu de l'assemblée. Pourtant, ce n'est pas l'envie qui manque. « Tu me rends fou. » Glisses-tu à son oreille tout en continuant de danser collé-serré contre Tahlia.

Je crois en nous. « Ou plutôt je crois en notre fierté personnelle. » rectifia-t-elle avec un sourire complice. C'était plutôt sur cela que résidait leur réussite, sur la fierté de ne pas vouloir être le premier à craquer. D'autant plus que la tentation était encore plus grande, au fur et à mesure que les vêtements disparaissaient. Certes, le désir était croissant, mais il n'y avait pas que cela. En se déshabillant, en acceptant d'être nue, d'exposer son corps devant des inconnus, Tahlia témoignait de toute la confiance qu'elle portait en lui. L'audace de l'italien avait un effet bénéfique sur elle et la poussait à s'assumer. Son regard la portait, tout simplement, occultant tout le reste. Et ça, c'était fort, c'était beau pour leur relation en construction. Cela signifiait qu'elle était prête à lui donner tout d'elle, même ses parties les plus obscures, même ses peurs ancrées. Des peurs qu'il, parfois, atténuaient avec ses mots, ses gestes, ses regards. Comme à cet instant, cet instant délicieux durant lequel il réveillait toute sa féminité. Elle avait envie de l'embrasser, tellement envie. Alors quand il rapprocha son visage, lui intimant de le faire, elle combla la distance entre eux. Elle était si proche qu'elle sentait son souffle contre le sien, qu'elle voyait le nuance de couleurs dans son regard si sombre. Elle frôla ses lèvres, doucement, délicatement et... dévia sur sa joue sur laquelle elle déposa un baiser. « Non. » répondit-elle, joueuse, tentant surtout de reprendre le contrôle d'elle-même et de faire redescendre la tension qui s'emparait pleinement d'elle. Quoi de mieux que de dévier la conversation sur ses tatouages, même si, là encore, elle ne parvenait pas à se détacher de lui. Elle avait le besoin viscéral de le toucher, de suivre du doigt tous ses nouveaux dessins qu'il lui expliquait. Elle haussa les épaules, secouant négativement la tête après avoir rebondi sur celui de la vengeance : « Ce n'est pas que ça m'étonne. C'est juste que c'est quelque chose d'abstrait quand je te vois. » Surmonter l'adversité, l'acceptation, la guérison, elle avait pu le voir. La vengeance, non. Même si, parfois, elle avait frôlé de près le monde dans lequel il vivait. Elle lui adressa un doux sourire après cette présentation, heureuse d'obtenir encore un petit bout de lui. Alors que le barman amena leurs boissons, une musique que Tahlia adorait résonna dans le bar. Et alors qu'elle chantonnait une phrase bien en particulier, elle arqua un sourcil, amusée, la réponse du bel italien : « Ah oui ? » Elle lui jeta un regard charmeur avant de souffler à son oreille : « Moi je peux tout dire à haute voix quand ça te concerne. » Et elle aussi, elle en avait des choses à dire. Ciàran attrapa alors sa main et l'entraîna sur la piste de danse, sur laquelle d'autres personnes dansaient déjà. Elle ne se fit pas prier pour coller son corps au sien. Sa peau chaude contre la sienne, sa poitrine contre son torse, c'était grisant. Ils commencèrent à bouger, en rythme avec la musique. « Tu n'avais pas menti sur tes talents de danseur. » dit-elle en tournant sur elle-même, terminant dos à lui. Elle commença à onduler des hanches, pressant un peu plus le contact de ses fesses contre lui. Juste de quoi le titiller, juste pour admirer son sang-froid. « Pas encore suffisamment. » répondit-elle à ses mots. C'était injuste, dans le sens qu'elle, son désir pouvait rester inaperçu. Elle se retourna, reprenant ses ondulations contre lui, ses mains remontant le long de son torse, le regard brûlant du désir qu'elle avait pour lui. Elle voulait qu'il le voit dans son regard. Près de son oreille, elle souffla : « Match nul ? » S'ils avaient été seuls, sans doute que l'issue aurait été différente...

tw : nudité, tension sexuelle

Tu ris aux mots de Tahlia, hochant la tête par la même occasion. Elle a raison, c'est clairement votre fierté qui vous amène là où vous êtes aujourd'hui. Sans celle-ci, vous auriez déjà craqué depuis les premières minutes de vos retrouvailles. Tu l'aurais emmené chez toi pour lui faire l'amour toute la nuit. Tu aurais cherché à combler ce manque d'elle, depuis toutes ces années. Tu n'aurais pas réussi parce qu'il te faudra bien plus d'une nuit pour être rassasié de l'australienne. Il te faudra une vie entière. Tu ne te lasseras jamais de lui faire l'amour, de l'embrasser, de la faire jouir. Tu ne te souviens pas avoir déjà tant désiré quelqu'un avant elle et ce n'est pas l'attente et la tension sexuelle qui plane dans l'air qui te font dire ça. C'est simplement l'amour que tu éprouves pour elle qui te pousse à la désirer comme tu n'as jamais désiré auparavant. C'est ce qu'il fait qu'il est si difficile de résister pour l'un comme pour l'autre. Mais Tahlia n'est pas encore prête à renoncer et, même si elle vient frôler tes lèvres, elle finit par s'écarter pour déposer un bref baiser sur ta joue. Tu soupires, un sourire se dessinant au coin de tes lèvres malgré tout. Tu aimes ce côté joueur que Tahlia possède mieux que personne. Elle est la plus douée pour te challenger, pour te faire tourner la tête. Heureusement pour vous, la jeune femme dévie la conversation sur tes tatouages. Elle maintient tout de même le contact, accompagnant tes mots de gestes, découvrant petit à petit tes nouveaux tatouages. Il est vrai que tu ne lui as jamais montré cette facette de toi, ce côté vengeur qui t'a souvent habité par le passé. Peut-être qu'il est moins présent dernièrement mais il est toujours bien là. Il se marque surtout dans ton travail car dans tes relations personnelles, tu peux te montrer un tout petit peu plus compréhensif. Néanmoins, lorsque quelqu'un se paie ta tête, ce sera la seule et unique fois. Tu ne lui laisseras pas l'opportunité de recommencer. « Je préfère que ça reste abstrait pour toi. » Dis-tu en haussant les épaules. Cet aspect vengeur n'est pas le meilleur côté de toi malheureusement. Tu préfères que les choses restent simples et belles avec Tahlia. Tu préfères que tous les problèmes gravitent autour de vous sans jamais vous atteindre. C'est utopique, tu le sais, mais en ce moment, tu as envie de profiter de l'explosion et de la beauté de vos retrouvailles. Une fois vos boissons servies, celles-ci sont vite délaissées au profit d'une musique que l'australienne semble adorer. « Alors dis-les... » Toutes ces choses qu'elle peut dire à haute voix. Toi, tu serais bien plus direct dans tes mots, bien plus crus. C'est pour cette raison que tu préfères les taire pour le moment. Et, quelque part, pour éviter de te faire prendre à ton propre jeu, aussi. Tu sens bien qu'à tout moment, tu peux flancher. Sur la piste de danse, vous dansez collés-serrés, ondulant des hanches l'un comme l'autre. Son sexe ou encore ses fesses frottant contre ton sexe ont un effet totalement grisant. Et complètement déroutant. Difficile de garder ton membre au repos alors que tout ton corps rêve de lui faire l'amour comme jamais. « Et encore, je ne suis pas à mon maximum là. » Dis-tu en arquant un sourcil, l'air amusé. Tu pourrais être à ton maximum si Tahlia n'était pas nue devant toi. Et si elle n'ondulait pas des hanches tout contre toi de cette façon. Elle est diabolique et elle le sait. « Tu n'imagines pas à quel point. » Réponds-tu alors que l'australienne pense que ce n'est pas encore assez. Que tu pourrais être davantage fou (à cause) d'elle. Alors que ses mots se posent sur ton torse et qu'elle continue à danser contre toi, ses mots te font sourire. Tu poses tes mains sur ses fesses, les pressant légèrement, avant de coller ton corps contre le sien, vos bouches n'étant qu'à quelques millimètres l'une de l'autre. « Match nul. » Confirmes-tu avant de remonter tes mains sur ses hanches. « Temps mort. Ou j'vais bander devant tout le monde et être incapable de débander avant deux jours. » Ajoutes-tu en riant légèrement.

Bien sûr que leur fierté y était pour beaucoup dans cette histoire. Mais ce n'était pas que cela. Il y avait aussi l'attente délicieuse, un moyen de se charmer, de se draguer, de s'apprivoiser. Tout ce qu'ils n'avaient pas pu faire la première fois. La première fois, ils avaient lutté contre leurs sentiments, s'éloignant, retournant l'un vers l'autre, puis s'éloignant de nouveau. Là, tout était différent. Ils connaissaient et assumaient leurs sentiments. Le reste, c'était du bonus, un moyen d'alimenter ce brasier qui brûlait en eux. Il était déjà ardent. Et ce qu'ils faisaient, ce soir, ne faisait que l'augmenter davantage. Elle savait que le jour où ils se retrouveraient, pleinement, serait un jour à jamais gravé dans leurs mémoires. Ce sera l'explosion de leur amour, de leurs sentiments, de leur désir. Ce sera la douceur et la passion entremêlées. Ce sera la fin d'une terrible absence, longue de trois ans. Ce sera le début de cette longue vie à deux, parce qu'elle le sentait, du plus profond de ses tripes, que cette fois, c'était la bonne. Elle avait tant envie d'y croire. Tahlia avait eu un bon nombre d'hommes dans ses draps, bien moins dans ses bras. Mais Ciàran effaçait tout d'un revers de la main. Il était son idéal, sur tous les plans. Et pour une fois, elle envisageait les cheveux grisonnants, les rides au bord des yeux, les souvenirs d'antan à partager avec une personne à ses côtés. C'était inexplicable, ce qu'il lui faisait ressentir. Et sans doute, personne ne comprendrait l'étrange jeu auquel ils s'adonnaient, mais c'était eux, c'était tellement eux. Ils aimaient se défier, se porter l'un et l'autre, repousser leurs limites, se provoquer, se taquiner. Comme à cet instant durant lequel leurs lèvres n'étaient qu'à quelques centimètres. Elle aurait pu chavirer, Tahlia, elle n'en était qu'à un doigt, mais elle savait que ce n'était que le début de la soirée. Ils en avaient encore sous le pied. En attendant, son attention dévia vers ses nouveaux tatouages, qu'il présenta un à un. Evidemment, la vengeance l'interpella un peu plus. Elle esquissa un sourire à ses mots, hochant doucement la tête : "Je ne compte pas le rendre concret." Elle-même n'envisageait pas de se payer de sa tête. La mafia, en revanche, c'était une autre histoire. Une histoire pour laquelle elle gardait autant de distance que possible, comme Ciàran le voulait. Elle savait que c'était là, autour d'eux. Mais si elle pouvait l'entraîner dans une bulle, juste un peu, ce serait déjà une belle victoire. Alors qu'une musique entraînante résonnait dans le bar, Tahlia reprit ses provocations, en évoquant toutes ces raisons qui faisaient qu'elle avait besoin de lui. Quand il lui demanda de les citer, elle commença doucement : "Hum... ton caractère ardent, ta façon de me faire tourner en bourrique. Ton lâcher-prise et ton je-m'en-foutisme concernant le jugement et le regard des autres. Ton contrôle et ta maîtrise, parfois sur des petites choses. Ta détermination. Ton besoin d'aller jusqu'au bout des choses.  Ta façon d'être avec ton fils. La façon dont tu m'as aimé." Ses lèvres s'étirèrent en un sourire alors qu'elle ajouta : "La lueur dans tes yeux quand tu ris, quand tu t'agaces... quand tu désires. Le picotement de ta barbe quand tu m'embrasses. Partout. Ton corps d'Apollon. Tes muscles. Ta peau douce. Ton grain de beauté, là." Elle posa le bout de son doigt sur le grain de beauté, juste en haut de sa cuisse, à la lisière de l'aine. "Ton cul aussi. Tout de toi quand tu fais l'amour et que tu entraînes droit vers le septième ciel. Tout ça en... innovant." Elle se mit à rire : "Je vais arrêter là mon énumération, tu risquerais de croire que je suis accro." Fun fact : elle était déjà accro. Et il le savait pertinemment. Mais il était temps d'aller sur la piste de danse, ce pour quoi ils étaient - à l'origine - venus. Bien sûr, cela n'aida en rien à les calmer. Corps contre corps, leurs mains se redécouvrant, leurs peaux se frottant, Tahlia avait du mal à occulter le désir qui s'emparait d'elle. Et qui lui donnait envie de plus. Ils se rendaient fous, mutuellement. Chacun de leur geste cherchait à faire défaillir l'autre. Mais même s'ils étaient dans un lieu de lâcher-prise, ce n'était pas encore au stade de tomber dans la débauche. Il y avait du monde. Ils ne pouvaient donc pas franchir certaines limites. Le match nul était donc concédé. Tahlia frissonna au contact des mains de Ciàran, posées sur ses fesses. Collant son corps au sien, elle passa ses bras autour de son cou, ses doigts jouant avec les cheveux bruns du jeune homme. Ses lèvres proches des siennes, elle rit à la dernière phrase de l'italien. "Dommage..." souffla-t-elle avant de reprendre : "Tu as de la chance qu'il y ait tout ce monde, sinon j'aurai continué, je serai allée plus loin. Et peut-être que j'aurai fini par craquer, la première... J'étais à ça... "dit-elle en montrant un léger espace entre ses doigts. Elle lâcha le jeune homme et fit un pas en arrière en ajoutant, avec un haussement d'épaules : "ça restera une supposition. Tant pis." Elle recommença à danser, ses mouvements moins appuyés. "On danse sagement, alors ?" demanda-t-elle, amusée. Mais son regard, lui, ne trompait pas : il le réclamait.

tw : nudité et tension sexuelle

Pour toi qui t'es toujours décrit comme quelqu'un d'assez dur, distant et froid, avec Tahlia, tu es tout l'opposé. Elle a réussi à faire ressortir tout le bon chez toi et accepte le moins bon. Elle te connait comme personne et s'est fait une place que personne n'a jamais eue avant elle. L'australienne est cette personne que tu n'aurais jamais imaginée, que tu n'aurais jamais pensé avoir dans ta vie. Tu es si chanceux et tu le sais. Encore plus aujourd'hui après ces trois années à errer sans elle. Ces trois années qui t'ont semblé interminables sans elle mais qui étaient nécessaires pour mieux vous retrouver. Vous avez mûri, évolué, changé. Vos regards sur la vie et sur l'avenir ont changé, eux aussi. L'épreuve que vous avez dû traverser en a été à l'origine et si elle aurait pu vous séparer pour de bon, il semblerait qu'elle vous ait soudé plus que jamais. A cet instant précis, tu es incapable de décrire ce que tu ressens pour Tahlia. Incapable de mettre des mots sur ce qu'elle crée en toi, chez toi. C'est à la fois doux, apaisant, chaleureux que volcanique, envoûtant et explosif. Des sensations contradictoires qui vont pourtant si bien ensemble. Elle est la femme idéale, ta femme idéale. Avec elle, tu serais capable d'avoir envie de toutes ces choses que tu n'as jamais imaginées avoir envie : le mariage, un autre enfant, l'achat d'une maison commune, des vacances en famille. Bref, toutes ces choses qui te donnaient envie de vomir auparavant. Elle a tout remis en perspective, Tahlia, tout chamboulé. Mais pour un mieux. Ce soir, vous vous découvrez sous d'autres facettes et vous apprenez à vous (re)découvrir. A commencer par tes nouveaux tatouages que la brune analyse de fond en comble. Leur signification l'intéresse et l'interpelle, surtout cette mention de "vengeance" qu'elle ne connaît pas. Et qu'elle, tu l'espères, ne connaitra jamais. C'est une facette de toi que tu n'es pas décidé à lui montrer parce que ça ne fait pas partie des côtés que tu apprécies et qu'elle pourrait apprécier. Pourtant, ce serait utopique de penser qu'elle n'y fera jamais face d'une façon ou d'une autre. C'est utopique de croire que ton travail de mafieux ne vous explosera pas en plein visage un jour ou l'autre. Ce serait trop beau pour être vrai. Pourtant, tu as envie d'y croire, croire que tout sera beau et simple pour vous. Tu as envie de croire que cette fois-ci, c'est la bonne, que plus rien ne se mettra en travers de votre route. Et que, s'il y a des obstacles, vous serez assez forts et assez soudés pour les affronter ensemble. Seul l'avenir vous le dira, de toute façon. Alors autant se concentrer sur le présent et sur cette musique qui met tout de suite Tahlia dans un mood plus dansant et encore plus enjoué qu'elle ne l'était déjà. La brune en profite pour citer l'une des phrases de la chanson et, évidemment, tu lui en demandes plus. Tu veux connaitre toutes les façons dont elle pourrait avoir besoin de toi. Tu peux paraitre assuré, sans peur et sans doute, tu as pourtant ce besoin d'être rassuré lorsqu'il s'agit de l'australienne. Tu as besoin de savoir qu'elle t'aime, qu'elle te désire et qu'elle est prête à tout pour toi comme tu l'es pour elle. Tu n'exagères pas lorsque tu dis que tu serais prêt à tuer pour elle, c'est véridique. C'est intense mais tellement vrai. Tout comme ces mots qu'elle prononce à l'instant. Tu bois ses paroles, ton regard déviant souvent vers ses lèvres que tu rêves d'embrasser, de lécher, de mordiller. « J'espère que tu l'es... » Accro. Parce que tu l'es totalement de ton côté et quelque chose te dit que c'est la même chose pour Tahlia. Tu es persuadé que vous êtes tombés amoureux au premier regard. Rien n'était gagné, pourtant. Vous avez lutté pendant un bon moment jusqu'à ce que l'inévitable vous saisisse. Vous avez arrêté de lutter pour mieux céder à la tentation et ce fut, sans aucun doute, le meilleur choix de ta vie. Tu n'aurais jamais connu la passion et l'amour comme aujourd'hui si vous aviez continué à avoir des oeillères. Tu n'aurais jamais connu ce que c'est d'être aimé pour de vrai, peu importe tous ces mauvais côtés que tu possèdes. Elle t'accepte dans ton ensemble, Tahlia, et ça, peu de femmes seraient prêtes à le faire. « J'ajouterais simplement que, après trois ans, j'ai beaucoup, beaucoup, beaucoup, d'innovations et d'idées pour nous deux. » Réponds-tu en arquant un sourcil avant de te mordiller légèrement la lèvre et de boire un peu de ta bière. Le jour où tu pourras à nouveau la toucher et lui faire l'amour, sera un jour à marquer d'une croix au calendrier. Tu es déterminé à prendre tout ton temps ce jour-là, pour la (re)découvrir. Pour t'imprégner de son odeur, de la douceur de sa peau et de chaque parcelle de son corps. Tu veux en mémoriser tous les détails pour que ce moment soit inoubliable jusqu'à ton dernier souffle. Mais l'heure n'est pas encore venue pour cela. Là, c'est le moment de se diriger vers la piste de danse où vous devez vous contenir pour ne pas totalement lâcher prise. Sans doute que si vous aviez été seuls, les choses auraient été différentes. Il aurait été plus difficile de se contenir, de s'empêcher de s'embrasser, de se caresser. Vos regards en disent déjà longs, vous qui vous dévorez du regard. C'est pourquoi vous convenez d'une trêve afin de ne pas - encore - céder à la tentation. S'approchant de toi, vos lèvres étant toutes proches, Tahlia te nargue et joue avec ton désir. Ce qui t'attire un sourire amusé et lascif à la fois, évidemment. Elle sait comment attiser la flamme qui brûle en ton fort intérieur. Elle serait capable de te faire flancher avec de simples mots, sans même te toucher. Mais pas ce soir. Pas alors que vous êtes entourés de tout ce monde. « Menteuse. » Rétorques-tu en riant. « Tu dis ça en espérant que j'te ramène chez moi pour te baiser toute la nuit, fort, très fort. » Susurres-tu contre ses lèvres, le regard sombre. Putain ce que tu la désires, là, tout de suite. Et putain ce que c'est difficile de se retenir et de ne pas lui faire l'amour sur le comptoir du bar. Tu serais prêt à payer cher pour vider le bar et avoir l'endroit pour vous deux. Ici, tu pourrais lui faire l'amour dans toute la pièce. Tu balaies la salle du regard, imaginant tout ce qui pourrait s'y passer. Tu la prendrais sur les chaises, sur le comptoir, dans le coin là-bas, contre ce miroir, sur ces escaliers. Partout. Tout le temps. Tu ne seras jamais rassasié de Tahlia. Jamais. Elle a ce pouvoir, ce contrôle, de ton désir qui est puissant et fascinant à la fois. Jamais tu n'as désiré quelqu'un comme elle. Raison de plus pour se contenter de danser "sagement" comme elle le dit si bien. « Je crains que oui. » Dis-tu en haussant les épaules, résolu. Vous n'avez pas le choix, pour ce soir en tout cas. Quelque chose te dit qu'à l'avenir, cela deviendra de plus en plus compliqué de se retenir et que vos retrouvailles physiques vont arriver plus vite que vous ne l'imaginez. Vous avez des grands principes et envies de faire durer la tension mais cette alchimie que vous partagez ne peut rester tapie dans l'ombre bien longtemps. Ce serait trop facile sinon. Néanmoins, pour l'heure, malgré vos regards qui se cherchent, qui se chauffent, vos gestes, eux, restent bien plus sobres et chastes que tout à l'heure. Vous dansez bien moins collés-serrés mais dansez malgré tout. Vous ne vous lâchez jamais du regard, appréciant cet échange et ce moment hors du temps. C'est comme s'il n'y avait que vous à cet instant. Comme si ce bar était vide et que la piste de danse était à vous. Vous ne calculez pas les autres, vous concentrant simplement sur vous et votre relation. Et bordel ce que ça fait du bien. Du bien de la retrouver, de la voir rire et de l'entendre, surtout, ce rire que tu aimes tant. Tu as été à l'origine de beaucoup de ses maux, de beaucoup de ses tristesses mais aujourd'hui, tu es espères être à l'origine de son bonheur. Un bonheur que tu es prêt à partager avec elle et avec cette famille que vous pourrez construire si elle le veut. Avec Gabriel, avec Thaïs. Ces deux petits bouts qui s'adorent et qui ne demandent qu'à continuer à créer ce lien qui les unit déjà. C'est comme si c'était écrit, comme s'ils étaient destinés à être frère et soeur. Peut-être pas de sang mais assurément de coeur. Tu n'as besoin de rien d'autres si ce n'est d'eux. Après une bonne heure à danser, à rire et à discuter, tu décides de raccompagner Tahlia chez elle. Vous parlez de ces trois années passées l'un sans l'autre, vous parlez de votre enfance, de votre adolescence et de toutes ces choses qui vous ignoriez encore l'un sur l'autre. Il y en a encore bien d'autres à connaitre mais vous avez toute la vie pour ça, pas vrai ? Une fois arrivé chez l'australienne, vous discutez encore un petit moment sur le pas de la porte, pas décidés à vous quitter. Néanmoins, vous avez convenu qu'il était mieux que tu n'entres pas. En entrant, tu prends le risque de céder à la tentation. C'est un peu comme si tu te jetais dans la gueule du loup. Ou plutôt, de la louve. C'est encore trop tôt pour ça, vous le savez tous les deux et vous aimez bien trop cette relation actuelle telle qu'elle est. Elle vous convient comme ça alors autant la faire durer jusqu'à ce que ça ne vous convienne plus et que vous ayez besoin de plus. En tout cas, cette soirée aura été incroyable. Un moment suspendu que vous n'êtes pas prêts d'oublier. Est-ce cela le bonheur ultime ? Sans doute. Tu ne sais toujours pas ce que tu as fait pour mériter une femme comme Tahlia mais tu chéris chaque moment sans te retourner. Tant pis si tu as l'impression d'être un imposteur à côté d'une femme aussi incroyable que la brune. Tant qu'elle t'aime, c'est tout ce qui t'importe. Finalement, voyant l'heure tourner, vous êtes obligés de vous quitter. Pour aujourd'hui du moins. Vous vous promettez de vous retrouver bien vite. Maintenant que les retrouvailles ont été actées et que les mots importants ont été prononcés, vous avez tout ce qu'il vous faut pour prendre la route du bonheur, main dans la main. Même si vous savez que rien n'est jamais simple pour tous les deux, vous n'avez pas peur d'affronter ce qui vous attend tous les deux. C'est sur ces belles pensées que tu rentres chez toi et que tu t'effondres sur ton lit. La danse, la tension, l'alchimie, t'ont vidé de toute ton énergie. Tu n'as plus que ton esprit pour repenser à cette soirée et pour t'imprégner des mots de la brune qui résonnent encore dans ta tête. Tu la revois, aussi belle qu'à l'habitude, dans son plus simple appareil. Et ça, ça t'assure une belle et douce nuit. Tu n'en reviens pas d'avoir tenu bon et de ne pas avoir cédé. Tu ne sais même pas comment c'est possible, d'ailleurs, vu le désir que tu éprouves à son égard. Pourtant, tu l'as fait. Et elle aussi. C'est dire à quel point vous tenez à cette relation telle qu'elle est aujourd'hui. Tout simplement parce que vous savez que c'est une étape importante pour solidifier les fondations de cette nouvelle relation que vous construisez. Vous avez déjà été ensemble, certes, mais jamais aussi forts et en osmose qu'aujourd'hui. Il va falloir que vous méditiez sur tout ça mais vous avez le temps pour ça. Vous êtes prêts pour ça et pour créer cette vie à deux.

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