#4 Never healing a boken heart with an other borken heart (Kaden)

Les derniers jours étaient plutôt compliqués pour Alba. Elle commençait à s’attacher, peut-être même un peu trop, à Freja. Mais les bonnes choses se terminaient toujours mal. Depuis, elle errait dans sa tristesse, appréhendant le moment où elle devrait tout avouer à Karl. Alors la blonde avait envoyé un message à la seule personne qui pourrait lui remonter le moral, Kaden. Il avait le don de dédramatiser les choses et le don de faire sourire la photographe. Elle aimait les moments complices qu’elle passait avec lui. Chaque semaine ils allaient boire un petit café se racontant leur dernière aventure. La veille, elle lui avait envoyé un message et ils avaient parlé discuté toute la soirée. Williams avait même réussi à faire sourire Alba. Les messages avaient été tendres et remplis de double sens, c’était ce que pensait Alba. Elle savait la blonde qu’il ne fallait pas se remettre d’un cœur brisé n’importe comment. Pourtant, elle avait eu du mal à ne pas penser à son ami toute la journée. Il avait parlé de compliment, lui avait dit qu’elle l’inspirait, qu’elle était jolie, que de jolies mots qui avait apaisé la photographe. Ce soir Alba se promettait de ne pas abuser de la boisson, deux verres maximum. Elle se promettait également de ne pas ruiner la chemise de son ami. En fait, la blonde voulait juste un peu d’affection et de réconfort. Elle se souvenait de leur première rencontre, de cet homme intrusif qui s’était mêlé à une conversation privée. Elle se souvenait de sa capacité à calmer les deux femmes lorsqu’elles avaient appris pour Liam. Il donnait des bons conseils, qu’il pourrait appliquer à lui également. Elle arrivait devant chez lui. Même si jamais elle n'était venue chez lui, elle connaissait son immeuble et son étage. La blonde n’avait pas fait de grands efforts pour ce soir, pas maquillée, elle s’était juste habillée avec un jean et une chemise large. Alors qu’elle attendant que Kaden ouvre la porte, Alba sortit une petit bouteille de vin rouge qu’elle avait acheté pour l’occasion. « Salut toi. » Disait-elle avec un large sourire avant d’embrasser sa joue. Elle n’avait plus les yeux rouges et son sourire n’était pas faux. Elle était très heureuse de passer du temps avec son ami. Elle entrait dans l’appartement. « Promis, je ne vais pas pleurer ce soir. » Affirma-t-elle en espérant tenir cette promesse.

Les deux verres à vin déposés sur la table basse du salon, t'avais aussi mis de côté deux jolies bouteilles pour la soirée qui s'annonçait. Tu ne savais pas à quel point Alba aurait besoin de parler de ce qu'il s'était passé, mais sans doute que du vin l'aiderait à avaler ce qui semblait lui rester en travers de la gorge. Il faut dire que la veille, vous aviez échangé de nombreux messages, assez pour que tu te mettes à lui glisser quelques compliments. Le genre de mots qui permettent parfois à une femme de retrouver le sourire mais aussi un semblant de confiance qui leur fait parfois défaut. Peut-être même que tu avais pris ton rôle trop à cœur, t'en avais fait sans doute trop mais Alba n'avait pas semblé être dérangée. Bien au contraire même, elle en avait presque redemandé et la conversation avait pris une tournure un peu inattendue sans que tu t'en rendes réellement compte, sûrement trop pris dans le rôle de celui qui tente de réconforter une amie qui lui demande de lui changer les idées. Et pour ça, t'avais commencé par tenir ce que tu lui avais dit: porter ta plus belle chemise ce soir. C'est en entendant frapper à la porte que tu remarquais les derniers boutons de ta chemise défaits, laissant tes doigts corriger le tir tandis que tu prenais la direction de l'entrée. En ouvrant la porte, ton regard tomba sur Alba qui se dressait devant toi, une bouteille à la main.«Bonsoir vous.» avais-tu répondu avant de te pencher vers elle lorsqu'elle avait fait un pas en avant pour déposer un baiser sur ta joue. Le sourire aux lèvres, tu la regardais, presque surpris de voir que l'absence de maquillage n'atténuait en rien la couleur de ses yeux qu'elle avait le don de mettre en valeur. L'invitant à entrer, tu refermais la porte derrière vous alors qu'elle te faisait déjà une première promesse, tes yeux la guettant à la limite du jugement. «J'y crois qu'à moitié, l'absence de maquillage laisse penser le contraire.» glisses-tu en rigolant, te disant que tu n'aurais pas à t'inquiéter des éventuelles traces de fond de teint ou encore de mascara sur ta chemise si ses yeux cherchaient à rivaliser avec les chutes du Niagara. «Je me trompe peut-être mais c'est la première fois que tu poses les pieds chez moi, non?» T'en étais presque certain, après tout peu de gens avaient passé du temps chez toi depuis ton retour à Bowen, la compagnie n'étant pas quelque chose après laquelle tu courais pour le moment, tu y étais bien plus souvent seul. «Laisse-moi te débarrasser de cette bouteille et je te fais un petit tour du propriétaire?» Au cas où qu'elle ait besoin de s'enfermer dans la salle de bain pour pleurer à l'abri de ton regard, par exemple.

Never healing a broken heart
with an other broken heart
ft. @alba jensen

Les messages échangés la veille avait semé un peu le doute dans la tête d’Alba. Elle avait trouvé Kaden beau dès le premier jour de leur rencontre, à un étage en dessous. Elle se souvenait très bien de ce moment, il portait ce tee-shirt drôle et il avait été le témoin d’un drame entre les deux amies. Puis ils s’étaient revus plusieurs fois, souvent autour de leur café hebdomadaire et parfois autour d’une bonne bière. Elle n’avait jamais vu Kaden comme autre chose qu’un ami jusqu’à hier soir. Il avait trouvé les bons mots pour lui remontrer le moral et les bons mots pour faire naître en elle un intérêt qui auparavant était caché. Pas qu’avant-hier elle ne s’intéressait pas à lui, mais elle avait juste Freja et Léo en tête. Mais elle ne voulait pas penser à ça, elle ne pouvait pas se permettre de compliquer également sa relation avec Kaden qui était si simple et si douce. Très vite elle avait fait confiance au papa, écoutant ses conseils avisés. Ils s’étaient rapidement appréciés et Alba appréciait les moments avec son ami. Il lui ouvrait la porte, vêtu d’une belle chemise comme il lui avait promis. Elle en revanche, n’avait pas fait trop d’effort. Elle n’était pas non plus débraillé mais, elle ne s’était pas maquillée. Mais ça ne la changeait pas tant que ça, la blonde n’était pas le genre de femme à forcer sur le maquillage. Après ce baiser de bonjour échangé la blonde se permit d’observer un peu son ami avec un sourire. « Tu es tout beau ce soir. » Il la fit entrer dans son appartement. C’était la première fois que l’un allait chez l’autre. Orgueilleuse et têtue, elle ne voulait pas pleurer, estimant qu’assez de larmes avaient coulé sur ses joues. Elle fit part de sa résolution à Kaden qui lui n’en croyait pas un mot. Et il avait remarqué son absence de maquillage. « Ça ne veut rien dire. J’essaye peut-être un style plus naturel. » Disait-elle en riant, sûr que Kaden n’allait pas être dupe. De toute façon, Alba n’avait pas eu envie de se maquiller et pourtant elle voulait plaire un peu à Williams. Elle déposa enfin son regard sur l’environnement découvrant un peu les lieux. « Tout à fait. J’ai eu la chance de découvrir ton balcon mais pas le reste. » Disait-elle en riant en citant un petit souvenir de leur première rencontre. Il lui prit la bouteille de la main qu’il déposa à côté des deux autres. « Tu sais, je ne suis pas mal au point de boire trois bouteille de vin. » Riait-elle ne pouvant s’empêcher de faire la remarque, surtout qu’elle lui avait promis de ne pas noyer son chagrin dans l’alcool, en tout cas pas ce soir et pas avec lui. Faisant quelques pas dans la salle de vie, elle se retourna vers Kade. « Laisses moi deviner. Hum… C’est ton salon ? » Qu’est-ce qu’elle était bête, avec ses blagues pas drôles. Alba avait quelques qualités mais l’humour n’en faisait clairement pas partit.

En y repensant, on aurait presque pu croire que cette soirée en tête-à-tête avait quelque chose de romantique. T'étais peut-être un peu trop bien habillé pour réconforter Alba et il aurait suffi d'une ou deux bougies sur la table basse puis d'une lumière tamisée pour que l'ambiance s'y prête. Pourtant dans ta tête, c'était l'équivalent de vos rendez-vous hebdomadaires à la seule différence que ce soir, il se passerait chez toi, sans l'environnement bruyant d'un café dans lequel vous étiez parfois interrompus par le serveur qui semblait en pincer pour Alba entre autre. Une Alba qui avait d'ailleurs été la première à te complimenter. «Merci, mais il me semble que c'était à moi de te faire des compliments ce soir, non?» que tu lui répondais amusé même si au fond, tu ne pouvais nier que c'était toujours plaisant d'entendre ce genre de choses. En plus venant d'Alba, c'était d'autant plus appréciable, parce que c'était une femme avec un charme certain, une femme qui avait dû en faire tourner des têtes et tu étais toujours surpris de la savoir célibataire. Est-ce que c'était par rapport à son fils qu'elle se refusait de vivre des histoires ou simplement que tout comme toi, il y avait encore des sentiments qu'elle devait mettre de côté pour s'impliquer avec quelqu'un? Elle te l'avait dit elle-même hier, elle avait mis fin à une chouette histoire et pour toi, on y mettait fin que pour des raisons bien spécifiques. Intéressé de savoir pourquoi? Pas forcément, contrairement à ton intrusion lors de votre première rencontre, t'étais du genre à laisser les gens se livrer plutôt que les pousser à le faire. «Si tu le dis…» glisses-tu sans grande conviction quand elle tente de se trouver une excuse, avant d'enchaîner derrière «… dans tous les cas, la simplicité te va un peu trop bien.» Certaines devaient l'envier, les traits de son visage étaient toujours aussi doux, sa peau n'était pas marquée et si elle avait pleuré hier, ça ne se remarquait pas à ses yeux, ni même à d'éventuels cernes qui l'auraient empêchée de dormir la nuit passée. T'espérais sincèrement que vos échanges d'hier avaient su lui faire oublier l'espace de quelques heures ce qui l'avait poussée à t'écrire, tout comme tu espérais que ce soir tu arriverais à la faire plus rire que pleurer. En tout cas, la joie qu'elle semblait si souvent trimballer avec elle était de la partie pour l'instant, assez pour plaisanter sur ce qu'elle avait pu voir de ton balcon, te faisant rire à ton tour, puis encore un peu plus en entendant sa remarque sur les bouteilles de vin qui étaient maintenant au nombre de trois sur la table basse. «Pour ma défense, il y en avait que deux avant que tu arrives.» que tu lui rétorques en levant presque les mains pour t'innocenter de ce dont elle voulait t'accuser. «Wow, tu m'avais caché que tu étais du genre perspicace.» lâches-tu moqueur mais avec un air faussement surpris qui s'efface peu à peu pour laisser place à un large sourire. Les yeux rivés sur la blonde, tu lui fais signe de te suivre d'un geste de la tête pour l'entraîner vers un couloir qui donnait sur différentes pièces. «Si tu veux, je peux te laisser me présenter les autres pièces, tu sembles tellement à l'aise.» dis-tu en lui présentant une porte devant vous, celle qui donnait sur la chambre de ta fille qui n'était encore jamais venue ici.

Never healing a broken heart
with an other broken heart
ft. alba jensen

Elle avait été si triste hier, quand elle avait appris le rôle de Freja dans la descente aux enfers de Karl. Elle s’était attachée à la brune, alors elle avait eu besoin de réconfort. Kaden était un nouveau dans son entourage, mais il avait déjà une place importante. Ils se comprenaient, parents célibataires, nostalgiques de leur belle jeunesse. Il avait réussi hier soir à lui remonter le moral et la conversation avait pris une tournure un peu particulière. Elle mentirait Alba si elle disait que jamais elle n’avait imaginé Kaden nu. Elle pensait encore à Freja, beaucoup trop, mais elle s’était couchée avec un petit sourire. Il était là devant elle, avec sa belle chemise. Elle lui fit la remarque et il commençait déjà à lui faire des références à leur conversation d’hier soir. « Pardon. » Disait-elle en souriant. « Mais je ne vais pas m’empêcher de t’en faire. » Elle était têtue la blonde et si elle voulait lui en faire, elle ne se gênerait pas. Il remarqua son absence de maquillage. Alba ne voulait pas ruiner la chemise de Kaden et elle ne voulait pas gaspiller du maquillage si les larmes revenaient. Mais pour le moment, elles étaient bien enfouies plutôt heureuse de partager ce moment complice avec son ami. Elle voulait essayer le nature disait-elle peu convaincue et peu convaincante. Et Kaden il n’était pas dupe, mais il avait les mots pour faire rougir la blonde. « Merci. » Disait-elle alors qui lui faisait le premier compliment de la soirée. Elle avait l’impression qu’il la séduisait, avec son un peu trop bien. Alors elle changeait le sujet, commentant la présence excessive des bouteilles de vin sur la table. Elle riait. Kaden avait le don de toujours retourner la situation à son avantage, comme si c’était la faute d’Alba s’il y avait trois bouteilles. « Evidemment, c’est de ma faute. » Se promenant un peu dans le salon, elle partageait avec Kaden sa perspicacité. Il se moquait mais Alba levait son petit nez très fière d’elle avec un sourire amusé. « Il y a plein de chose que tu ne sais pas sur moi Kaden. » Répondit-elle avec un air faussement mystérieux. Elle posa son sac près du canapé avant de suivre son ami dans la suite de sa demeure. Il s’arrêtait devant une porte où rien n’était affiché dessus. Elle allait découvrir les pièces mais Kaden voulait se moquer de la blonde. « Tout à fait. » Elle riait ouvrant la première porte en prenant sa voix la plus faussement professionnelle. « Alors ici nous avons … » Mais elle s’arrêta lorsqu’elle remarqua les meubles. C’était la chambre de sa fille. « C’est joliment décoré. » Disait-elle en se retournant vers son ami légèrement mal à l’aise d’être entrée dans cette chambre.

En dehors des gens qui t'avaient vu grandir à Bowen, tu n'avais fait que peu de rencontres en dehors de ton voisinage. Celle avec Alba avait été le fruit du hasard… ou d'une intrusion de ta part qui t'avait permis de faire sa connaissance lors d'une soirée où elle et Charlie avaient eu besoin de rapidement se changer les idées. Et ce soir, c'était vers toi qu'elle s'était tournée pour oublier l'amertume de ce qui se rapprochait le plus d'une rupture. C'était bête, mais c'est qu'en la voyant ce soir à ta porte que tu comprenais qu'elle se sentait suffisamment à l'aise pour t'inclure d'une certaine manière dans sa sphère privée, à s'ouvrir à toi dans le but d'aller mieux. Ça te rendait fier quelque part en toi, fier de savoir que tu pouvais apporter un peu de légèreté dans des moments pesants. «Tant que c'est sincère, je ne compte pas t'empêcher de quoi que ce soit.» que tu lui réponds alors que ton regard balaie son visage dénué de tout cosmétique. Ça te permettait d'ailleurs de voir son teint rougir plus qu'à l'accoutumée, tentant de le masquer tant bien que mal derrière un merci qui t'arrachait un sourire amusé. L'image que dégageait Alba pouvait parfois être en décalage avec ce qu'elle était réellement. Ça faisait partie de son charme, de ce naturel qu'elle dégageait par ses éclats de rires quand vous discutiez, ou de cette façon qu'elle avait de s'absenter l'espace de quelques secondes durant une conversation. C'est souvent ce qui te poussait à l'embêter, jamais méchamment, juste pour la voir te sourire pendant que son regard t'avertissait de faire attention à ce que tu disais, un peu comme cette histoire de bouteilles de vin . «C'est pas ce que j'ai dit mais oui, c'est davantage la tienne que la mienne.» te défends-tu, l'air toujours aussi innocent quand celui d'Alba se veut plus mystérieux derrière les mots qu'elle t'adresse avant d'approcher du canapé pour y déposer ses affaires. «Ah ouais? Et tu comptes m'en faire découvrir quelques unes ce soir?» que tu lui demandes naturellement sans arrières pensées, même si ton sourire naissant dans le coin de tes lèvres pouvait laisser penser le contraire. Tes yeux jonglant entre la jolie blonde et la porte devant laquelle vous vous arrêtiez, tu l'invitais à te présenter la pièce en question, la regardant baisser la poignée et pousser la porte avant de commencer à parler, puis de s'interrompre. Tes sourcils se fronçaient légèrement au-dessus de tes yeux en la voyant rester plantée sur le seuil de la porte, plutôt que d'entrer dans la chambre. «Trop bien décoré pour que tu veuilles y entrer?» que tu demandes en finissant par rigoler, avant de rajouter pour chercher à balayer ce malaise qui semblait s'être installé sans raison. «Tu sais que c'est juste la chambre de ma fille? C'est pas ma red room, j'aurais travaillé la déco différemment sinon.» Ton humour laissait à désirer lui aussi mais surtout, tu n'arrivais pas à croire que tu venais d'oser prendre en référence cette saga que ton ex-femme t'avait forcé à regarder avec elle. L'histoire d'un type plein aux as qui passe son temps à donner la fessée à une pauvre fille innocente qui semble adorer ça. Peut-être d'ailleurs que ton ex-femme avait cherché à te faire passer un message à l'époque? A défaut de ne pas la faire grimper aux rideaux assez souvent, la fessée aurait pu être une sorte de compensation.

Never healing a broken heart
with an other broken heart
ft. alba jensen

Elle aurait pu ne jamais apprécié Kaden. Leur première rencontre n’avait pas été la plus traditionnel, mais très vite elle s’était amusée d’entendre ce voisin un peu trop curieux. Puis au fil de la soirée, il avait été d’un grand soutien, dévoilant sa bienveillance et son côté taquin. Très vite, leur deux caractères avaient matché, comme s’ils se connaissaient depuis des années. Les cafés qu’ils prenaient accentuaient cette sensation et naturellement, elle s’était réfugiée dans les mots réconfortants de son ami pour apaiser un peu son chagrin. Alors oui, ses compliments étaient sincères, même si la veille cela avait au centre de la conversation. « Oui, ça l’est. » Il était beau que ce soit avec cette chemise qu’avec son tee-shirt de licorne qui vomissait. Elle rougissait facilement. Elle semblait être une femme forte mais derrière se cachait toujours la petite fille peur d’être abandonnée. Alba avait ce besoin d’aimer pour être aimée en retour. Mais très vite le côté taquin de Kaden réapparaissait, déchargeant la faute du trop grand nombre de bouteille sur Alba. Encline à répondre à ses gentilles piques, elle ne lui laissa pas le dernier. « Enfin moi j’en ai ramenée qu’une. » Riait-elle. Avec Kaden, ça avait toujours été simple. Alba se permettait d’être elle-même avec ses peurs, ses incertitudes et son humour catastrophique. Humour qui relevait avant de lancer une phrase remplie de double sens. Elle n’hallucinait pas la blonde, entre le fait de partager leur lit et cette phrase, il lui faisait passer un message qui intéressait la blonde. « Peut-être. » Répondit-elle mystérieuse. Elle avait l’impression qu’un petit jeu de séduction commençait. Si seulement elle connaissait un peu mieux Kaden, elle se serait abstenue mettant cette phrase sur seulement la gentillesse du châtain. Il la guide jusqu’à la première porte et quand elle l’ouvrit, elle ne s’attendait à pas entrer dans la chambre de la fille de Kaden. Mal à l’aise d’être entrée dans cette intimité si particulière, celle de la famille. Ils en parlaient de leur enfant, mais c’était la première fois qu’elle était confrontée à la réelle présence d’un enfant, même si elle n’était pas présente. Mais il l’apaise, lui peu gêné de lui montrer cette chambre. Et elle se retournait surprise de la phrase qui permettait de conclure ce passage un peu timide. « Tu as un Red Room toi ? » Elle le regardait souriante, prête à se moquer de lui. La visite continuait ce qui lui permettait de découvrir un peu plus le quotidien de son ami. A chaque pièce, il avait le droit à une petite remarque de la blonde particulièrement en cuisine. Elle s’était moquée de lui affirmant qu’elle était la pièce la plus inutile de son appartement. Ils retournèrent dans le salon et Kade leur servaient un verre chacun. « Merci Kade de m’avoir invité. » Alors que je ne suis pas de bonnes compagnies en ce moment. Mais elle ne finissait pas sa phrase. A la place elle trinqua avec le bel homme avec un sourire.