| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
|
| head high up in the clouds (aleksandra) | |
| | Auteur | Message |
---|
Kirra Prakash MESSAGE : 637 ICI DEPUIS : 26/02/2024 COMPTES : manny, perry, vega, alfie CRÉDITS : éli ♡ (a), astra (s)
STATUT : célibataire | Sujet: head high up in the clouds (aleksandra) Dim 23 Juin 2024 - 9:56 | |
| tw : tca
Si pendant bien longtemps Kirra est resté seule face à ses troubles alimentaires, mettant du temps à les identifier, à en prendre conscience et aller vers le chemin de la guérison, aujourd’hui elle en parle avec d’autres personnes sur un forum en ligne. Peut-être que si elle s’y était inscrite plus tôt, elle n’aurait pas eu besoin de quitter Bowen pour entamer sa guérison, pour réussir à faire baisser son anxiété face aux réseaux sociaux. Tous les commentaires chaque jour sous ses publications instagram la détruisaient petit à petit, lui faisaient se sentir au plus mal, comme si elle ne pourrait jamais faire d’efforts suffisant pour plaire à tous. Elle savait bien que c’était impossible mais elle ne pouvait s’empêcher de ne voir que les quelques commentaires négatifs présents dans le lot, ou même les positifs qui la félicitaient sur sa silhouette filiforme, de ne manger que des trucs ultra healthy dont elle ne finissait même pas l’assiette de peur que ça la fasse grossir et que plus de commentaires négatifs viennent lui dire qu’elle a quelques kilos en trop malgré son ventre ultra plat. Cette période c’est du passé à présent, mais elle n’en est pas totalement remise, elle doit encore travailler dessus, un tca ça ne se guérit pas en un claquement de doigt, et ça ne se guérit jamais totalement non plus, il faut rester vigilant pour ne pas retomber dedans sans y faire attention. Avec les mois, elle réintègre des aliments à ses repas, s’autorise à en manger certains qu’elle avait banni. Sa dernière petite victoire ? Avoir réussi à boire un smoothies malgré la quantité de sucre présente dans les fruits, alors qu’elle adore ça, mais savoir le nombre de carrés de sucre que ça représentait l’empêchait d’avaler rien qu’une gorgée. Lorsqu’elle en préparait pour mettre en photo instagram, elle le laissait à boire pour quelqu’un d’autre ou même parfois le jetait dans l’évier en se sentant coupable. En allant sur un forum et en en discutant avec d’autres, elle a vu qu’elle n’était pas la seule dans ce cas, ni la seule influenceuse, que d’autres, sans révéler leur identité, vivaient à peu près la même chose qu’elle. Kirra s’est rapproché de quelques personnes et notamment une autre jeune femme, vivant elle aussi à Bowen. Leurs problématiques ne sont pas les mêmes mais se rejoignent tout de même sur certains points. Après un moment à discuter ensemble via le forum puis par messages, elles ont décidé de se rencontrer pour de vrai en allant courir ensemble, une passion pour toutes les deux. Après avoir enfilé sa tenue de sport et pris une bouteille d’eau, Kirra se rend au lieu de rendez-vous, près de la plage, départ de leur petite escapade où elles ont prévu de longer la côte autour de Bowen. « Salut ! T’es bien Aleksandra ? » demande-t-elle à la jeune femme en vêtements de sport qui arrive en même temps qu’elle au point de rendez-vous. Elle l’a reconnu des photos qu’elle a pu voir mais elle préfère être sûre. « J’suis super contente de te rencontrer enfin. » __________________________run away girl. one day, you're on top of the mountain so high that you'll never come down then the wind at your back carries ember and ash then it burns your whole house to the ground. |
| | |
Aleksandra Martillo MESSAGE : 630 ICI DEPUIS : 01/06/2024 COMPTES : Liam. CRÉDITS : Vesna.
STATUT : Célibataire. | Sujet: Re: head high up in the clouds (aleksandra) Mar 25 Juin 2024 - 21:09 | |
| tw : tca
Je suis perdue. J'ai conscience que quelque chose ne va pas chez moi et cela me fait peur. J'ai un problème avec la nourriture et je ne sais pas comment le gérer. Quand j'ai une baisse de moral, je n'arrive pas à m'empêcher de manger l'intégralité des gâteaux qui se trouvent dans ma maison. Cela peut aussi se produire lorsque j'éprouve de l'ennui ou de la colère. Toutes les émotions fortes me guident et me disent de manger. Cela devient mon moment de réconfort. Comme si, dévorer représente la seule chose qui me permet de me détendre. Est-ce que je prends du plaisir à engloutir tout ça ? Non, même pas. Je ne prends pas le temps d'apprécier le goût des aliments. Ce ne sont que des bouchées qui s'enchaînent encore et encore. Tout ce qui compte dans ces moments, c'est juste de me remplir le ventre. Comme si j'essayai de combler un vide. Un vide dont je n'ai pas conscience dans ma vie qui plus est. Je peux être souriante, rire avec ma famille et l'heure d'après me morfondre sur mon canapé avec un pot de glace. Ça n'a pas de sens. Peut-être que je réfléchis trop et que je ne relativise pas assez. Le pire, c'est qu'une fois la crise passée, je culpabilise. Au point de me faire vomir quand j'ai le sentiment d'être allé trop loin. Je suis capable de partir courir dix kilomètres au beau milieu de la nuit, car je repense au nombre de calories que j'ai ingurgitées sans trouver le sommeil. Je ne veux pas voir mon corps grossir et c'est aussi une source d'angoisse. Je compense en mangeant moins, voire pas du tout, par la suite et là, c'est le serpent qui se mord la queue. C'est une boucle qui n'en finit pas de me torturer. Je n'arrive pas à parler de ça à mes proches. J'ai trop honte de moi. Je n'ai pas de problème particulier dans mon quotidien. Je n'ai pas vécu le même genre de drame que ma sœur Charlize. Vraiment, je n'ai pas de raison de me plaindre. Pourtant, je ne vais pas entièrement bien. Alors comment leur expliquer ? Ils ne comprendraient pas. Je suis Aleksy, la tête en l'air dont les maladresses font rire tout le monde. Pas cette fille qui traîne ses troubles du comportement alimentaire depuis l'adolescence. Alors plutôt que d'en parler, j'ai décidé de l'écrire. En me baladant sur un forum qui parle du sujet sur Internet, j'ai commencé à m'exprimer. Cela fait plusieurs semaines que j'échange avec d'autres femmes sur leur alimentation et leur rapport à celle-ci. Je trouve que cela m'aide. Je me sens moins seule. J'entrevois des solutions et des alternatives à ma boucle infernale. Ce n'est qu'un début, mais comme on dit : un petit pas pour l'homme... Tout ça, tout ça. J'ai donc fait la connaissance de Kirra via cette plateforme. Elle vit aussi à Bowen et nous nous entendons plutôt bien toutes les deux. Elle n'a pas la même problématique que moi, mais nous discutons bien quand même. Ayant eu plusieurs conversations par messages, nous avons décidé de nous retrouver pour de vrai à l'occasion d'un footing au bord de la plage. C'est pourquoi, je chausse mes chaussures de course et attrape une gourde remplie d'eau avant de quitter ma maison. Je ne porte qu'un short et un t-shirt malgré les températures qui descendent petit à petit. Je sais que l'exercice va me garder au chaud. J'arrive doucement au lieu de rendez-vous. Je repère finalement une jeune femme qui correspond à sa description et je lui fais un petit signe de la main. Je m'avance vers elle en souriant. "Bonjour ! Oui, c'est bien moi. Tu peux m'appeler Aleksy, si tu veux." Je dois avouer que je suis un peu stressée. C'est la première fois que je rencontre une personne de cette façon. Qui plus est, nous partageons un sujet qui n'est pas simple. J'ai l'impression qu'elle connaît un bout de moi que personne d'autre n'envisage. Du moins, à ma connaissance et cela me met mal à l'aise. Je sais que n'ai pas de raison de m'inquiéter. Kirra semble très gentille au travers de nos messages, mais je garde tout de même une certaine appréhension. Anxieuse ? Moi ? Pas du tout. "Moi aussi, je suis contente de te voir Kirra." J'ai beau tergiverser, je suis heureuse de la rencontrer et d'échanger de vive voix. "Tu vas bien ?" Je lui demande. Est-ce que c'est vraiment une bonne question à poser ? Je n'arrive jamais à déterminer si les gens répondent franchement ou s'ils disent juste oui par convention. Je me tourne ensuite vers le chemin. "On y va ?" Je lui demande pour entamer notre course. Je pense que nous sommes toutes les deux capables de discuter en courant. Nous n'avons pas à nous presser, au contraire, nous pouvons profiter de l'air de la baie. __________________________ You can dance, you can jive, Having the time of your life.
|
| | |
Kirra Prakash MESSAGE : 637 ICI DEPUIS : 26/02/2024 COMPTES : manny, perry, vega, alfie CRÉDITS : éli ♡ (a), astra (s)
STATUT : célibataire | Sujet: Re: head high up in the clouds (aleksandra) Sam 29 Juin 2024 - 10:56 | |
| Rencontrer une nouvelle personne, dans un contexte si particulier, c’est toujours quelque chose pour Kirra. Elle essaie de se la jouer cool, de se répéter en boucle de ne pas s’en faire, l’anxiété vient toujours toquer à la porte pour la faire perdre pied. Ses troubles alimentaires ne viennent pas de nul part, elle sait que son anxiété chronique est un facteur qui n’a clairement pas aidé. Elle trouvait ça plus simple de tout contrôler pour éviter que quoi que ce soit d’inattendu arrive plutôt que d’accepter de ne pas être parfaite, de ne pas avoir un ventre plat impossible à avoir alors qu’elle a toujours été du genre assez fine. Elle a accepté depuis longtemps que l’anxiété ferait toujours partie d’elle et qu’elle doit composer avec, que le yoga, la méditation, le sport, ça aide même si ce n’est pas toujours miraculeux, mais les tca, ça elle sait à présent qu’elle peut s’en sortir mais qu’elle devra aussi toujours un peu composer avec, qu’à présent y replonger est plus simple, qu’il faut rester vigilante. Échanger sur le sujet avec d’autres personnes concernées lui a fait beaucoup de bien. La jeune femme en a aussi discuté avec certains de ses proches, ceux qui ont bien compris qu’un truc clochait et que le côté sain qu’elle vendait sur les réseaux sociaux et dans ses livres n’était pas la réalité. Sans eux elle ne sait pas où elle serait aujourd’hui, si elle continuerait à être dans le déni de son problème, que la situation serait encore pire. Mais avoir des gens à qui parler ne fait pas tout, ils essaient de comprendre mais sans l’avoir vécu, il est toujours difficile de se mettre à la place de quelqu’un. C’est une des raisons pour lesquelles elle a voulu faire un peu plus la connaissance d’une des personnes rencontrées sur le forum, parce qu’avec elle, elle a l’impression d’avoir quelqu’un qui peut la comprendre, qui connaît cette détresse de ne plus avoir un rapport normal à l’alimentation, que ça ne se résout pas comme ça, qu’il faut y aller petit à petit. En plus de ça Aleksy aime le sport, une des passions ultimes de Kirra, la course à pied encore plus même si bien sûr le yoga occupe une place très importante, tout comme le surf ou la gymnastique. Et l’avantage d’une rencontre en mode course, c’est que son stress et son anxiété va pouvoir être canalisé par le sport au lieu qu’elle doive ravaler sa panique et ses idées anxieuses. Lorsque la jeune femme arrive, Kirra lui sourit mais s’en veut immédiatement de pas l’avoir appelée Aleksy alors qu’elles ont déjà eu l’occasion de s’appeler par leurs prénoms sur le forum de discussion. Les débuts d’une rencontre c’est toujours un peu bancal, à ne pas trop savoir quoi se dire, comment lancer les choses, heureusement il y a la course à pied qui peut servir de point de départ. « Oui, il fait beau aujourd’hui, ça fait toujours plaisir. Et toi ? » lui demande-t-elle en sachant que ce n’est pas avec cette question qu’elle ira lui raconter s’il y a des choses qui ne vont pas dans sa vie et c’est normal. « Oui, on va au rythme que tu veux, je m’adapte. » Enfin dans la limite du possible, Kirra a un bon niveau mais si Aleksy est du genre à finir des marathons en première position, elle ne pourra pas faire le poids, surtout si elles veulent continuer à parler et donc courir à un rythme d’endurance qui ne fait pas trop monter le cardio. « T’as l’habitude d’aller courir avec des gens ? » Elles ont déjà un peu parlé de course à pied sur le forum mais il reste encore beaucoup de choses à explorer pour elles sur cette thématique. __________________________run away girl. one day, you're on top of the mountain so high that you'll never come down then the wind at your back carries ember and ash then it burns your whole house to the ground. |
| | |
Aleksandra Martillo MESSAGE : 630 ICI DEPUIS : 01/06/2024 COMPTES : Liam. CRÉDITS : Vesna.
STATUT : Célibataire. | Sujet: Re: head high up in the clouds (aleksandra) Mar 2 Juil 2024 - 20:46 | |
| tw : tca, anxiété
J'aime dire que je suis une personne sociable. Je suis avenante et j'ai la discussion facile avec la plupart de mes proches. Je suis la reine des jeux de mots et des blagues un peu douteuses. Cela quand je suis à l'aise. En revanche, j'ai du mal à faire de nouvelle rencontre. Il y a comme un blocage où je panique dès que je ne trouve pas mes mots. Ils peuvent rester bloqués dans ma gorge sans parvenir à sortir. Ce n'est pas que je suis timide, car je n'ai pas de mal à parler de moi ou à raconter des anecdotes. C'est plutôt que j'ai besoin d'un temps, plus ou moins long en fonction de la personne en face, pour m'adapter. Pour trouver ma place dans le dialogue en quelque sorte. Par exemple, demander mon chemin à un inconnu me demande un effort. C'est tout bête. Mais je me défile parfois. Ce n'est que lors de voyage à l'étranger, quand je n'ai pas vraiment eu le choix, que j'ai fini par me lancer. C'est pourquoi, la situation d'aujourd'hui me fait sortir de ma zone de confort. J'adore discuter par message avec Kirra, mais la voir en vrai... Je n'en connais pas la raison, mais j'angoisse. Pas au point de me rendre malade, certes. Mais un stress est présent. Je me persuade en me disant que la jeune femme est géniale et que je n'ai pas de soucis à me faire. Au pire, je pars en courant, comme c'est le fond de notre activité. Je peux toujours prendre la fuite en partant dans le sens inverse. Ou pas, je suis trop polie pour ce genre de comportement. Bref, j'arrive vers l'Australienne en souriant pour la saluer. Elle a l'air vraiment gentille. "Oui, heureusement qu'il n'y a pas de pluie. Je vais bien, merci." J'essaye d'être la plus naturelle possible, mais je reste un peu coincée. Je repense à notre point commun et je me demande quelle vision elle a de ma petite personne. Est-ce qu'elle me voit comme un problème de comportement alimentaire ambulant ? Non, quand même pas. Ce n'est pas la première chose à laquelle je pense quand je la regarde. Donc la réciproque doit être vraie aussi. J'essaye de moins me prendre la tête en proposant de commencer à courir. Le chemin est juste derrière nous, il n'y a plus qu'à se lancer. "On y va tranquillement ? Comme ça, on peut discuter en même temps ?" Je pratique régulièrement la course à pied. Bien sûr, je n'ai pas le niveau d'un marathonien. Mais... Je peux courir sur de longues distances sans trop me fatiguer. Je connais mon rythme et sais reconnaître quand mon corps commence à fatiguer. Mes jambes ont l'habitude des rues de Bowen et mes chaussures sont souvent usées. Je commence donc à avancer sur notre itinéraire. Nous avons bien discuté et je sais que Kirra est une bonne adepte de ce sport, donc je ne me fais pas de soucis sur sa capacité à courir à mes côtés. J'avance avec une foulée moyenne, ni trop vite, ni trop lentement. Si je ralentis trop l'allure, mes pas s'enchaînent moins bien et cela me met en difficulté. Autant marcher à ce compte-là. Mais ce n'est pas le but ici. "Non... Pas vraiment. Je cours souvent seule, dans ma bulle. Cela me permet de me détendre et de faire le point dans ma petite tête." Autant dire que cela calme mon anxiété. "Mais je suis contente de le faire avec toi, on va pouvoir apprendre à se connaître !" Je suis honnête, je suis contente de l'avoir à mes côtés. "Et toi ? Tu es plus du genre solitaire ou accompagné ?" Je parle toujours de course bien évidemment. En avançant, je me détends peu à peu. Et je suis curieuse d'en apprendre plus sur la jeune femme. "D'ailleurs, tu préfères courir le matin, le soir ou au beau milieu de la journée ?" Je décide de me confier un petit peu. Après tout, elle sait déjà beaucoup de choses sur moi et je suis confiante pour parler de sujets peu faciles avec elle par message. Alors autant continuer. "J'ai tendance à courir la nuit, quand ça ne va pas trop et je n'arrive pas à dormir... Tu sais après une crise par exemple." __________________________ You can dance, you can jive, Having the time of your life.
Dernière édition par Aleksandra Martillo le Sam 6 Juil 2024 - 12:59, édité 1 fois |
| | |
Kirra Prakash MESSAGE : 637 ICI DEPUIS : 26/02/2024 COMPTES : manny, perry, vega, alfie CRÉDITS : éli ♡ (a), astra (s)
STATUT : célibataire | Sujet: Re: head high up in the clouds (aleksandra) Sam 6 Juil 2024 - 10:57 | |
| tw : tca, anxiété, anxiolytiques
Avec son travail, Kirra a l’habitude d’aller vers les autres, se montrer sympathique et avenante fait partie intégrante de son métier. Le yoga ce n’est pas juste arriver, faire des enchaînements de position et voilà. La plupart des gens viennent aussi pour un moment de relaxation, de bien-être, prendre soin de soi, couper un peu dans un quotidien qui peut être anxiogène. Alors leur professeur est là pour les guider, pour les mettre en confiance et leur faire passer un bon moment. Kirra a toujours eu un bon contact avec les gens, en faisant preuve de beaucoup d’empathie et de bienveillance mais ce n’est pas pour autant qu’elle n’est pas anxieuse elle-même. C’est son anxiété maladive qui lui a pourri la vie durant sa jeunesse qui l’a fait se diriger vers la voie du bien-être, à s’intéresser au yoga, sur les conseils de son médecin qui voulait commencer par des méthodes plus douces que de lui donner des médicaments qui l’assomment, ce n’était pas la solution. Parfois ça l’est, il y a des moments où elle sait que toutes ses méthodes douces ne suffiront pas et qu’il faut qu’elle prenne un ou deux cachets pour aller un peu mieux mais elle s’efforce de ne pas faire ça sur une base régulière, l’idée d’être dépendante la rend également très anxieuse alors après ça devient une boucle sans fin. Rencontrer de nouvelles personnes en dehors du cadre de ses cours, la stresse forcément un peu, surtout avant, sur le moment ça va mieux mais elle ne peut s’empêcher de faire tourner mille discussions et situations dans sa tête avant. C’est pour ça qu’une rencontre en mode course à pied est parfaite, elle va pouvoir se détendre tout en en apprenant un peu plus sur Aleksy, même si elles ont déjà pu pas mal échanger par messages avant. Le plus dur c’est toujours de lancer la discussion même si on connaît déjà en partie la personne mais la course est un bon point de départ. « Parfait ! » dit-elle alors qu’elles conviennent de courir à un rythme pas trop demandant pour elle pour pouvoir discuter. De toute façon, pour augmenter ses capacités d’endurance, il n’y a rien de mieux que de courir à un rythme où la discussion est encore possible. Parfois pour être sûre qu’elle court au bon rythme, Kirra se met à parler toute seule pour voir si elle serait capable de maintenir une conversation et donc qu’elle court dans la bonne tranche de cardio. Elle n’a pas de super montre de course comme pas mal de gens avec qui elle fait de la course ou qu’elle croise en compétition parce qu’elle sait qu’elle serait obsédée par ça et ce n’est pas une bonne chose. Les deux jeunes femmes se mettent en route tranquillement, trouvant leur rythme. Kirra en profite pour questionner sa nouvelle amie sur ses habitudes de course. Elle se reconnaît pas mal dans sa réponse, même si elle apprécie également courir avec des gens. Le sport ça lui permet de se vider la tête, de s’ancrer dans le présent, c’est pour ça qu’elle ne met jamais de musique lors de ses sorties. « Je suis un peu comme toi en vrai, courir ça permet vraiment d’évacuer tout le stress et de prendre un moment pour faire le vide. Mais j’aime bien aussi en profiter pour pouvoir discuter avec des gens, ça fait deux en un. » répond-elle en souriant. En plus pour elle, donner des rendez-vous sportifs à ses amis lui évite de les voir dans un café ou tout autre endroit qui lui procure encore du stress lorsqu’elle voit tous les gâteaux et boissons ultra-caloriques proposés. Aleksy lui explique ensuite qu’elle préfère courir la nuit notamment lors d’une insomnie ou d’une crise de boulimie. Là-dessus Kirra ne peut que la comprendre même si elle a réussi à surmonter l’étape de faire du sport au moindre aliment ingéré pour être sûre de ne pas grossir. « Oui, ça m’est aussi arrivée de faire ça, même à n’importe quel moment de la journée en vrai. Mais la nuit j’essaie de faire plutôt du yoga quand j’y arrive. Sinon j’ai plutôt tendance à aller courir le matin avant de commencer ma journée mais si je pars pour des séances longues je fais ça sur mes jours de repos. » Le problème avec le fait d’être accro au sport et d’en faire tout le temps, c’est que les gens ne voient pas ça comme un problème, après tout c’est bon pour la santé le sport alors il n’y a rien de mal à en faire beaucoup. Cette dernière année Kirra a pu se rendre compte que les excès dans le fait de vouloir vivre une vie la plus saine possible, ça existe. « Ça t’arrive souvent ? » __________________________run away girl. one day, you're on top of the mountain so high that you'll never come down then the wind at your back carries ember and ash then it burns your whole house to the ground. |
| | |
Aleksandra Martillo MESSAGE : 630 ICI DEPUIS : 01/06/2024 COMPTES : Liam. CRÉDITS : Vesna.
STATUT : Célibataire. | Sujet: Re: head high up in the clouds (aleksandra) Sam 6 Juil 2024 - 22:29 | |
| tw : tca, anxiété
Courir me permet en général de me détendre. C'est un peu mon moyen anti-stresse. Foulée après foulée mes préoccupations disparaissent. Intégrer quelqu'un à cette activité me semble à la fois naturel et perturbant. D'un côté, cela focalise mes pensées et j'angoisse moins à l'idée de faire la conversation avec une personne que je ne connais pas tellement. D'un autre, c'est ma petite bulle personnelle qui s'étend pour intégrer une entité de plus. C'est ma zone de confort qui en prend un coup et mes petites habitudes qui sont doucement ébranlées. Je suis cependant contente de tenter l'expérience avec Kirra. Elle est toute douce et gentille avec moi. Bien que je ne sois pas à cent pour cent à l'aise, notre rencontre se passe bien. Une fois les salutations passées, nous nous avançons vers le début du chemin au bord de la plage. Le rythme est présent, mais trop pour que nous puissions discuter sans être à bout de souffle. J'explique à la jeune femme que j'ai l'habitude de courir seule. C'est vraiment rare que j'aie de la compagnie. Je souris à sa réponse. C'est agréable de parler avec elle, nous nous comprenons facilement. Pour le coup, nous partageons le même point de vue. Elle aussi évacue sa tension en utilisant l'activité physique. "Ce qui est bon pour le corps, est aussi bon pour l'esprit. À ce qu'on raconte." Cela résume bien notre rapport à la course à pied. "Tu as raison..." J'aime sa conclusion : faire du deux en un. C'est vraiment ce que j'essaye de faire à l'instant. Et cela me semble efficace. Depuis que nous avons commencé, je réfléchis moins. Je me laisse plus aller à la conversation et je me prends moins la tête quant à notre moment. J'ai tendance à imaginer les pires scénarios qui n'arrivent finalement jamais. Encore une fois, j'ai paniqué pour rien. Je ne sais pas pourquoi mon cerveau m'inflige ça. Je n'ai pas besoin de connaître le détail des dix façons dont la situation peut mal tourner. Cela ne m'apporte rien de positif et pourtant... Ça mouline quand même là-dedans. Je hoche la tête en écoutant la professeure de bien-être. Encore une fois, nous sommes semblables en certains points. "Je suis d'accord avec toi. Le footing est une excellente façon d'attaquer sa journée de manière agréable. Il faudrait que j'essaye de faire ça." Je n'ai jamais trop pensé à faire du yoga. Cela me semble être une activité trop calme. J'ai besoin de me dépenser et d'évacuer. Je suis incapable de rester en place à me concentrer sur la respiration. J'ai peut-être une image de cette activité totalement stéréotypée et qu'en réalité les séances ne passent pas réellement comme je les visualise. "C'est vrai que tu fais un grand nombre de sports différent... Ce n'est pas trop compliqué pour toi d'enchaîner les cours de yoga ?" En tant qu'enseignante, elle doit faire plusieurs cours la journée. Est-ce que la discipline ne perd pas un peu de son attrait dans ce cas ? Je suis curieuse d'en apprendre plus sur sa vie. J'expire un bon coup avant de me confier à Kirra. Je lui explique que je prends souvent mes baskets au milieu de la nuit. La plupart du temps, quand je n'arrive pas à dormir. Mais aussi lors de mes phases de culpabilité. Je sais que je sur-réagis lorsque j'ai l'impression d'avoir trop mangé en me vengeant sur le sport. Ce n'est pas un comportement sain. Mais j'ai peur de grossir et je ne peux pas m'en empêcher. Pas encore du moins. Sa question suivante me déstabilise quelque peu. Est-ce que ça m'arrive souvent de sortir au beau milieu de la nuit ? "Je... Heu..." J'hésite, un petit peu mal à l'aise. Je me reprends en me rassurant : si quelqu'un peut comprendre ce que je vis, c'est bien Kirra. "Tout dépend de ce que tu entends par souvent, mais oui. Je dois le faire plusieurs fois par semaine. Deux ou peut-être trois fois, cela peut varier en fonction de la période, de la façon dont se déroulent mes journées. Je compense mes excès de nourriture comme je peux... Je pense que mes crises sont moins fréquentes depuis que j'en parle sur le forum. J'arrive à les comprendre un peu mieux, je suppose. " __________________________ You can dance, you can jive, Having the time of your life.
|
| | |
Kirra Prakash MESSAGE : 637 ICI DEPUIS : 26/02/2024 COMPTES : manny, perry, vega, alfie CRÉDITS : éli ♡ (a), astra (s)
STATUT : célibataire | Sujet: Re: head high up in the clouds (aleksandra) Lun 8 Juil 2024 - 22:39 | |
| tw : tca, anxiété
Clairement pour Kirra, faire du sport lui fait aussi beaucoup de bien dans la tête. Elle sait que beaucoup de gens n’aiment pas forcément faire du sport, y vont à reculons et le font davantage par obligation que par plaisir, mais pour la jeune femme, c’est plutôt l’absence de sport qui est dur pour elle à gérer, elle a besoin au minimum d’aller marcher, de bouger un peu, elle ne peut pas rester une journée entière assise sans aller se dépenser à un moment. Elle se dit que les personnes qui n’aiment pas le sport, n’ont pas trouvé celui qui leur convient et qu’elles ne le font pas toujours pour les bonnes raisons, elle même a eu des périodes, pas si lointaines, où le sport était en partie là pour dépenser les calories ingurgitées, le plaisir n’était plus tant présent. « Oui, en tout cas c’est vrai pour moi, le sport m’aide à aller bien dans ma tête. » lui confie-t-elle tandis que les deux jeunes femmes commencent à courir en adaptant leur rythme pour qu’elles se sentent toutes les confortables et qu’elles puissent poursuivre leur discussion. L’avantage de faire ça en courant est que si personne ne parle, ce n’est pas gênant, seulement un moment de calme où chacun rentre dans sa tête, alors que faire ça autour d’un verre serait bien plus étrange et beaucoup plus angoissant pour Kirra. Avec le temps, elle a appris à gérer l’anxiété et à éviter certaines situations qui ont tendance à la décupler. Elle lui explique également que pour elle, aller courir c’est souvent le matin pour entamer la journée du bon pied, dépenser de l’énergie mais aussi bien se réveiller et être en forme pour attaquer sa journée. Suivant les jours, elle change, parfois allant faire du surf, du vélo, de l’escalade. Parfois elle y va aussi sur sa pause du midi, quand elle voit quelqu’un ou qu’elle a besoin de bouger, de se vider la tête parce que quelque chose la tracasse et qu’elle n’a pas envie de méditer. « Après chacun a ses habitudes, faut faire ce qui te convient le mieux. » dit-elle en faisant ressortir la professeur en elle. Chaque pratique de bien-être, le sport en faisant partie pour Kirra, doit convenir à la personne qui le fait, être un plaisir, une chose positive, qui donne envie, pas une corvée, pas quelque chose de compliqué et surtout ne pas calquer sur quelqu’un d’autre sa propre routine, les effets risquent d’être plus négatifs que bénéfiques. Aleksy en profite pour la questionner sur ses cours de yoga et le fait d’en enchaîner plusieurs sur la journée. « Je fais rarement des journées complètes de yoga et encore plus rarement le même type de cours, il y a plein de yoga différents, pour un public différent aussi, donc c’est plus simple à gérer et puis, je ne fais pas forcément toutes les séances à 100 %, je vais aider des élèves, je leur parle, ça aide à se reposer aussi. » Mais forcément c’est un métier qui est assez demandant physiquement et qui peut être compliqué à faire lorsqu’on a un soucis de santé, comme Kirra peut en avoir à cause de l’endométriose. Heureusement, ses collègues, élèves et son employeur, sont compréhensifs et acceptent que parfois elle soit moins active dans ses cours ou même ne puisse pas en assurer certains si la douleur est trop présente. Le sujet de la course et du sport aide Aleksy à se confier sur sa pratique nocturne qui n’est pas saine puisque c’est pour elle un moyen de contrebalancer ce qu’elle considère comme des excès. Voyant qu’elle semble avoir du mal à se lancer, Kirra se tourne un instant pour l’encourager avec un sourire bienveillant, elle est là pour l’écouter. « C’est une première étape, se rendre compte des choses, en parler, ça aide vraiment à avancer. Tu peux être fière de toi. » la félicite-t-elle, elle aussi étant passée par là il y a plusieurs mois. « C’est vraiment difficile d’accepter que ce n’est pas sain, en tout cas ça l’a été pour moi...je le cachais mais je voulais pas accepter que quelque chose n’allait pas. On en parle pas assez. » La prévention s’axe beaucoup autour du surpoids mais très peu sur les troubles alimentaires qui peuvent être une cause du surpoids mais aussi des problèmes de nutrition. Après tout Kirra est sportive, elle mange équilibrée, en quoi ça aurait pu être un problème ? « Maintenant il faut y aller petit à petit, t’écouter et ne pas hésiter à me parler...ou à d’autres personnes du forum. » __________________________run away girl. one day, you're on top of the mountain so high that you'll never come down then the wind at your back carries ember and ash then it burns your whole house to the ground. |
| | |
Aleksandra Martillo MESSAGE : 630 ICI DEPUIS : 01/06/2024 COMPTES : Liam. CRÉDITS : Vesna.
STATUT : Célibataire. | Sujet: Re: head high up in the clouds (aleksandra) Lun 19 Aoû 2024 - 14:40 | |
| tw : tca, anxiété
Je prends note des conseils de la jeune femme. J’essayerai de prendre mes baskets le matin, pour bien commencer la journée. De plus, je peux peut-être emmener mon petit chien avec moi, ce serait sa première sortie matinale à elle aussi. Maya est encore jeune, mais je pense qu’en ralentissant un peu mon rythme : elle est capable de me suivre. Je sors de ce qui me trotte dans la tête pour me reconcentrer sur la conversation avec Kirra. J’essaye d’en apprendre plus sur elle et sur sa vie. Même si nous avons déjà discuté en ligne auparavant, je ne le connais pas encore très bien. Je n’imagine pas son quotidien, en étant professeur de yoga. Je suppose qu’elle fait beaucoup d'activités physiques tout au long de sa journée de travail, mais je préfère lui demander des détails. J’acquiesce d’un mouvement à ses explications. « Ah oui, je vois. Effectivement, c'est agréable qu'il y ait de la diversité. Je ne savais pas… » Je ne pensais pas qu’il y avait plusieurs types de yogas différents. Pour moi, cette discipline se résume à faire des postures étranges et à tourner ou à tordre le corps dans tous les sens. C’est cliché, je sais. Mais je n’y connais pas grand-chose. Il est temps de remédier à mon manque de culture. « C’est quoi les principales différences entre les types de cours que tu proposes ? » Demandais-je, curieuse. Je pourrais m’y mettre… Si une séance en particulier attire mon attention, je suis partante pour tenter l’expérience. Je n’ai jamais essayé le yoga. Cela me permettra peut-être de me détendre et de faire baisser mon niveau de stress. C’est un fléau que je n’arrive pas à virer de ma vie depuis plusieurs années. De nature anxieuse, je suis souvent tendue pour un oui ou pour un non. Nous enchaînons pour parler un peu plus de moi. J’ai du mal à extérioriser mes démons intérieurs, mais la brunette me rassure. Je sais que je peux lui raconter ma vie sans qu’elle ne fasse preuve de jugement. Après tout, elle est déjà passée par une situation similaire. J’ai conscience de mes mauvaises habitudes de vie, mais en parler me fait du bien. Cela me permet d’extérioriser des pensées qui tournent parfois en boucle dans ma tête. Partir courir au beau milieu de la nuit, ce n’est pas une bonne idée. Bowen est une ville sûre, où les agressions arrivent rarement. Mais être une femme seule et se promener avant le lever du soleil, ce n’est pas recommandé. Sans parler de ça, je fais souvent du sport pour les mauvaises raisons. Pas toujours par plaisir, mais plutôt pour influer sur le résultat lorsque je monte sur la balance. J’ai peur de prendre du poids quand je craque et me jette sur la nourriture. « Merci… De m’écouter et d’être là. » C’est vrai, en parler est une première étape. C’est plus facile à faire sur un forum, où personne ne me connaît et où je peux être anonyme si j’en ai envie. Non pas que ça me dérange de donner mon prénom ou quoi que ce soit, mais je me sens moins jugée. De plus, dans cette sphère, les personnes sont toutes bienveillantes. Kirra en est l’exemple parfait, elle est gentille avec moi et m’aider sans me brusquer. « J’ai conscience que ce ne sont pas des bonnes habitudes. Je veux changer, mais ce n’est pas facile… J’ai l’impression que toute ma vie doit repartir de zéro et j’ai du mal à mettre en place des petites étapes pour avancer. » Comme si la marche à franchir était trop grande pour moi. Je ne me sens pas en capacité de passer une trop grande étape. « Je crois que… J’ai besoin de creuser encore sur la source de mon problème, ce n’est pas qu’une histoire d’alimentation. Mais plutôt de confiance en moi… » Je ne sais pas trop. J’essaye de décomposer ce que je ressens lors d’une crise pour en trouver la provenance. Bref. « J’ai encore un long chemin à faire et une introspection à continuer. Mais ça avance… Petit à petit. » Je lance, plus très alaise. Nous entamons une petite montée pour nous élever au-dessus de la plage. J’arrête de parler, me concentrant sur mes foulées et l’effort dans mes jambes. Une fois arrivée en haut, j’ai beaucoup plus chaud que lorsque nous avons entamé notre course. Je décide de m’arrêter un instant pour contempler la vue. La mer est calme aujourd’hui et le bruit de l’eau est agréable. « C’est super beau, tu ne trouves pas ? » Je me tourne vers Kirra pour lui sourire.
HRP : Désolée pour le retard
__________________________ You can dance, you can jive, Having the time of your life.
|
| | |
Kirra Prakash MESSAGE : 637 ICI DEPUIS : 26/02/2024 COMPTES : manny, perry, vega, alfie CRÉDITS : éli ♡ (a), astra (s)
STATUT : célibataire | Sujet: Re: head high up in the clouds (aleksandra) Jeu 29 Aoû 2024 - 15:29 | |
| tw : tca, anxiété
Beaucoup de gens s’imaginent que les professeurs de yoga ou de sports font autant d’efforts que leurs élèves durant les séances et qu’ils enchaînent les cours pendant une journée, faisant ainsi plusieurs heures de sport dans la journée. En réalité, il est rare pour Kirra d’avoir plus de cinq cours dans la journée et durant ceux-ci, elle ne fait pas tous les exercices complètement sinon elle aurait sûrement du mal à finir sa journée. En plus de ça, la plupart des cours qu’elle donne sont d’un niveau plus simple que ce qu’elle peut faire, ce qui aide aussi. Il n’y a que quelques cours, plus pointus et difficiles, où elle peut parfois atteindre ses limites, même si elle essaie toujours de s’améliorer dans son domaine. Aleksy ne semble pas trop s’y connaître en yoga mais le sujet semble l’intéresser et la professeur de yoga peut se montrer très bavarde lorsqu’il s’agit de son domaine. « Je donne des cours dans trois types de yoga différents, le hatha, c’est le yoga traditionnel, c’est assez lent, il y a de la méditation et un côté spirituel assez important, le vinyasa, c’est en général le yoga qu’on voit un peu partout, si tu en as déjà fait, il y a des chances que ce soit du vinyasa et le dernier c’est le nidra, qui est vraiment de la méditation et de la relaxation pure. Et ensuite je construis aussi des cours pour les femmes enceintes ou pour les jeunes parents avec leur bébé, il y a aussi différents niveaux de difficultés pour que tout le monde puisse venir. Si jamais ça te tente, n’hésite pas à venir essayer une séance. » Elle espère ne pas trop l’avoir perdue avec ses explications mais ce sujet passionne Kirra, depuis qu’elle est tombée dedans il y a de nombreuses années, elle ne peut plus s’en passer. Comme le sujet est très vaste, avec des nouveautés régulièrement, elle ne manque pas de choses à apprendre. Tandis qu’elles continuent de courir, c’est au tour d’Aleksy de se confier et de détailler un peu plus les troubles qui l’habitent. Kirra l’encourage en lui souriant, sachant que ce n’est pas facile de laisser ce genre de choses sortir. Généralement cacher les choses dans un coin de sa tête semble être plus simple mais ça ne rend que la guérison plus longue et difficile. Elle comprend ce que peut ressentir la jeune femme, l’impression d’avoir une montagne devant soi et pas suffisamment de courage pour la gravir, l’impression que jamais il n’y aura de fin, qu’elle ne pourra jamais vraiment s’en sortir. Mais elle n’a pas seulement envie de régler ce problème, elle veut en comprendre l’origine, le déclencheur pour pouvoir guérir sur la durée. « Oui il y a toujours une raison là-dessous, plus ou moins simple à identifier. Souvent c’est une histoire d’image de soi, de confiance en soi comme tu dis. Prend ton temps pour comprendre tout ça, pour avancer par petits pas, c’est le meilleur moyen de ne pas se décourager je pense. » la rassure-t-elle avant qu’elles ne se mettent à monter vers un chemin qui offre une vue sur l’océan et les alentours. Une fois arrivées, elle s’arrêtent pour voir le paysage. « Oui, on a un beau cadre. Ça me donne envie d’aller surfer en voyant ça. » dit-elle en regardant les vagues s’échouer contre les rochers en contre bas. Elle ira sûrement se mettre à l’eau un peu plus tard. __________________________run away girl. one day, you're on top of the mountain so high that you'll never come down then the wind at your back carries ember and ash then it burns your whole house to the ground. |
| | |
Aleksandra Martillo MESSAGE : 630 ICI DEPUIS : 01/06/2024 COMPTES : Liam. CRÉDITS : Vesna.
STATUT : Célibataire. | Sujet: Re: head high up in the clouds (aleksandra) Mer 4 Sep 2024 - 17:44 | |
| tw : tca, anxiété
J’écoute la jeune femme m’en apprendre plus sur le yoga. Et je suis surprise par la variété que ce sport propose. En fait, il y a plein de sous-catégories cachées. La palette est large et pleine de nuance. Elle ne minimise pas les choses en disant que sa journée est différente d’heure en heure. Quand on ajoute à ça la diversité dans le style des élèves, ça ne doit pas être de tout repos. Là où j’imaginai ce sport beaucoup plus calme, presque ennuyant. J’en découvre des facettes qui m’attirent. J’aime beaucoup monter en connaissance sur des sujets comme celui-ci. Je souris à Kirra. Ce sujet à l’air de la passionner, cela se voit sur son visage. « C’est génial qu’il y ait des cours de différents niveaux et adaptés à tout le monde ! Même pour les femmes enceintes… Je ne pensais pas. J’étais inscrite dans une salle de sport l’année dernière et j’ai essayé un cours juste appelé : yoga. Cela ne m’a pas vraiment plus, mais je suppose que je n’étais pas au bon endroit. » Je réfléchis aux types qu’elle a énoncés. Je n’ai pas trop envie de retenter le vinyasa… Peut-être le nidra ? Le côté méditatif de la discipline peut me faire du bien. Je ne dis pas non à un peu de relaxation. Au contraire, j’en prendrais bien un grand bol : mon corps et mon esprit en ont besoin. « Oui, je pense que je te contacterai pour essayer. Je suis curieuse de voir à quoi ressemble l’un de tes cours. » Il est important de soutenir ses proches dans toutes leurs activités. Je prends bien le temps de goûter les expériences douteuses en pâtisserie de Charlize, alors aller à un cours qui peut augmenter mon bien-être, je ne vais pas m’en priver. Cela me permettra peut-être de me rapprocher davantage de Kirra. « Et c’est quel type, ton préféré ? » Je demande, toujours aussi curieuse. J’aime bien discuter avec la jeune femme. En plus de la course, cela m’apaise. Elle est posée et cela me calme naturellement. Nous ne nous prenons pas la tête et je me sens à l’aise. Ce qui est important, car j’aborde ensuite un sujet qui n’est pas facile pour moi. J’explique ma relation actuelle avec mon corps et mon alimentation. Je sais au fond que le sujet est plus vaste que mon obsession de la balance. J’essaye de décortiquer les couches de ce mal-être, mais ce n’est pas facile. La tâche me semble parfois trop grande, insurmontable. J’essaye d’extérioriser ça. J’écoute la réponse de la coureuse à mes côtés en hochant doucement la tête. En effet, je dois avoir un problème avec l’image que j’ai de moi-même. Parfois un peu trop comme ceci ou pas assez comme cela. Je me mets souvent la pression alors que factuellement le seul être qui me voit tous les jours : c’est mon chiot. Mon entourage ne me juge pas non plus, mais je ne sais pas pourquoi : je m’inflige ça à moi-même. « Comme tu dis, je vais prendre mon temps et avancer doucement. C’est juste que c’est frustrant… J’aimerais que le problème parte en un claquement de doigts. » Malheureusement, la magie ça n’existe pas dans notre petite ville de Bowen. Enfin, sauf lorsque je contemple le paysage. L’océan et les alentours sont magnifiques, je ne peux m’empêcher de faire un commentaire. Je souris au commentaire de Kirra. Surfer… « Voilà, encore un sport de plus à ton actif. Tu ne t’arrêtes jamais ! » Ce qu’elle peut faire des choses variées, c’est impressionnant. Je profite de notre petite pause pour boire quelques gorgées d’eau à ma gourde. Puis nous reprenons notre rythme sur le chemin. « On parle beaucoup de mes problèmes… Mais.. Et toi ? Comment tu te sens ? » J’espère ne pas être trop intrusive, mais il me semble important aussi d’aborder ses tracas. Même si elle a déjà bien évolué par rapport à ça.
__________________________ You can dance, you can jive, Having the time of your life.
|
| | |
Kirra Prakash MESSAGE : 637 ICI DEPUIS : 26/02/2024 COMPTES : manny, perry, vega, alfie CRÉDITS : éli ♡ (a), astra (s)
STATUT : célibataire | Sujet: Re: head high up in the clouds (aleksandra) Dim 20 Oct 2024 - 17:30 | |
| Depuis toujours Kirra est passionnée par le sport. L’école ça n’a jamais été torp son truc, elle était plutôt moyenne, elle arrivait à suivre correctement mais elle n’excellait dans aucune matière en dehors du sport où elle finissait très souvent première. Ses parents ne lui ont jamais mis la pression pour qu’elle fasse de grandes études, pourvu qu’elle trouve quelque chose qui lui plaise et qui puisse lui apporter une certaine stabilité financière. Le yoga est un peu arrivé par hasard suite à des conseils pour gérer son anxiété et ça lui a énormément plu, plus elle s’y est intéressée, plus elle a trouvé ça intéressant et riche. Elle aurait sûrement fait quelque chose en rapport avec le sport si elle n’avait pas choisi d’être professeur de yoga, c’est certain. Elle évoque avec Aleksy ses cours et les différents courants du yoga qui peuvent apporter une expérience très différente. En général quand des personnes lui disent qu’elles ont testé le yoga, Kirra cherche à savoir de quel genre il s’agit car cela peut complètement changer l’expérience d’une personne. Elle pensait avoir été un peu barbante en donnant trop de détails mais cela semble intéresser son amie qui découvre que cette pratique a de nombreuses nuances et qu’au sein d’un même courant il peut y avoir des cours adaptés. « Souvent dans les endroits non spécialisés ils ne donnent pas trop de détails et du coup les gens essaient, ça ne leur plaît pas alors ils pensent que le yoga ce n’est pas fait pour eux alors que c’est très varié. Souvent aussi les cours ne sont pas adaptés à tout le monde et je trouve ça dommage parce que le but premier du yoga c’est de se sentir bien avec soi-même, pas de culpabiliser parce que les mouvements sont trop durs. » Elle a mis du temps à s’en rendre compte, elle ayant une excellente forme physique et ne se rendant pas forcément compte des obstacles pour certaines personnes étant moins habitués ou souffrant de certaines douleurs par exemple. « Ça me ferait vraiment plaisir que tu viennes à un de mes cours. Et si ça ne te plaît vraiment pas finalement, c’est pas grave. » la rassura-t-elle, car malgré la grande variété des pratiques, parfois ça ne le fait juste pas et ce n’est pas grave, ça ne sert à rien de se forcer. Aleksy lui demanda ensuite son type de yoga préféré, une question complexe qui pourrait ressembler à demander son film préféré à un cinéphile. « Je pourrais pas juste en donner un, ça dépend vraiment de ce que je veux, de comment je me sens. Je pourrais pas non plus choisir un sport. » Il y en a qu’elle pratique plus mais ça serait trop frustrant pour elle de se restreindre à une seule activité. La conversation autour du bien-être permis à Aleksy de se confier davantage sur ses problèmes de tca et chercher quelques conseils auprès de Kirra qui la rassura sur le temps que ça demande et l’importance de rester bienveillant avec soi-même. Celle-ci lui sourit, ayant aussi ressenti cette envie, comme tout le monde, que le problème s’en aille du jour au lendemain. « Ça serait bien plus simple mais malheureusement ça ne fonctionne pas comme ça. » Elle s’arrêtèrent un instant ensuite pour admirer la vue, ce qui donna à la jeune femme l’envie d’aller surfer, un autre de ses sports favoris. « Non, j’aime un peu trop le sport. » confirma-t-elle en riant. Elle n’a d’ailleurs pas toujours eu un rapport sain à celui-ci, en faisant trop et ne sachant pas s’arrêter. Aujourd’hui elle arrive mieux à le gérer. Elles repartirent ensuite pour continuer leur course, Aleksy s’intéressant au bien être de son amie qui a connu des problèmes similaires. « Ça va mieux, je vois vraiment la différence par rapport à il y a un an par exemple. Je dois toujours faire attention, surtout que ça fait encore peu de temps et que j’ai toujours des choses sur lesquelles travailler, mais je me sens beaucoup mieux. Quand tu arriveras au même point, tu verras que les efforts en valaient la peine et que même si ce n’était pas simple, réussir à sortir du cercle vicieux c’était la meilleure chose qui pouvait m’arriver. » __________________________run away girl. one day, you're on top of the mountain so high that you'll never come down then the wind at your back carries ember and ash then it burns your whole house to the ground. |
| | |
Aleksandra Martillo MESSAGE : 630 ICI DEPUIS : 01/06/2024 COMPTES : Liam. CRÉDITS : Vesna.
STATUT : Célibataire. | Sujet: Re: head high up in the clouds (aleksandra) Lun 21 Oct 2024 - 14:15 | |
| Les explications de Kirra sont claires. Je ne me suis pas rendu au bon endroit pour expérimenter le yoga, cela devient évident. Cette discipline est tellement vaste et je suis complétement passée à côté. Ne saisissant pas tous les détails de cette pratique, je suis contente qu’elle éclaire ma lanterne. C’est agréable d’échanger avec elle, sans prise de tête. Notre discussion est naturelle et j’apprécie d’autant plus sa compagnie. « Oui, c’est tout à fait ça. Je pense que l’établissement veut proposer trop de sport varié et au final, ils perdent de vue le fond de chaque séance. » Les salles de musculation sont devenues des endroits à tout faire maintenant : avec des cours collectifs et une collection de machines impressionnante. Il y en a même qui proposent des espaces de coworking et de quoi manger. Tout le nécessaire est présent pour attirer les gens et qu’ils passent le plus de temps possible à l’intérieur. Le lieu de travail de la jeune femme me semble plus attrayant, plus humain. Je propose de prendre contact avec elle prochainement pour assister à l’un de ses cours. J’ai vraiment envie de me jeter à l’eau. Je ne dis pas les choses pour lui faire plaisir, mais cela semble la ravir. « On verra bien, si ça me plaît tant mieux, sinon tant pis ! Je préfère tenter l’expérience et ne pas rester sur un mauvais avis. » Je suis presque pressée d’y être. À force d’en parler, l’envie de découvrir ce qu’elle propose est forte. Nous continuons de courir tout en discutant et je lui demande quelle est sa discipline favorite. Cela m’intrigue. Je vois sur le visage de Kirra que la question est complexe. Il est difficile de choisir dans un domaine qu’on apprécie autant. Je hoche la tête, comprenant sa réponse. « Je vois. Cela dépend de ton humeur et de ce qui te plaît à l’instant. » Son point de vue est cohérent, il ne faut pas se cantonner à un sport et plutôt se laisser guider par ses envies, sans se mettre de barrière. C’est une liberté que je respecte tout à fait et que je jalouse un petit peu. Je crois que je suis bloquée dans mes habitudes et ces dernières ne sont pas vraiment bonnes à suivre. Comme je l’explique, je fais parfois (souvent) de l’exercice pour les mauvaises raisons. Je sais que j’ai des problèmes à régler et ce n’est pas facile. Le processus prend du temps. Là où j’aimerais que les choses bougent vite, être mieux du jour au lendemain. « Je dois être patiente et franchement, ce n’est pas mon fort. » Mais je prends sur moi et essaye de faire confiance, de me convaincre de faire un pas après l’autre sans brûler les étapes. Pour l’heure, nous prenons quelques minutes pour observer la vue. Je suis en quelque sorte éblouie par Kirra. Cette femme est capable de pratiquer tellement de sports différents. Je sais qu’elle aime ça, mais quand même ! « Tu m’épates vraiment ! » Ce n’est pas humain de se diversifier autant. Je n’en serais vraiment pas capable alors je la félicite en souriant. Nous reprenons notre course et je prends de ses nouvelles. Nous parlons beaucoup trop de mes problèmes et je préfère changer de sujet. « C’est très bien, je suis super contente pour toi. Si tu te sens mieux c’est le principal. Bien sûr, il a toujours du mieux à faire, mais je suis sûr que tu vas y arriver. » Je suis sincèrement heureuse que moi amie se sente mieux. Et puis elle me donne de l’espoir pour continuer dans cette voie. « Merci, tu me motives à continuer mes efforts. »
__________________________ You can dance, you can jive, Having the time of your life.
|
| | |
Kirra Prakash MESSAGE : 637 ICI DEPUIS : 26/02/2024 COMPTES : manny, perry, vega, alfie CRÉDITS : éli ♡ (a), astra (s)
STATUT : célibataire | Sujet: Re: head high up in the clouds (aleksandra) Dim 3 Nov 2024 - 14:47 | |
| Elle ne sait pas si c’est son côté un peu trop amoureuse du sport et du yoga mais Kirra trouve ça dommage que les salles de sport assez généralistes, le soient trop justement. Elle trouve ça bien de pouvoir avoir accès à une variété de cours pour un prix raisonnable mais elle a parfois l’impression que les choses sont faites à moitié. Le yoga space n’est pas l’endroit le plus économique mais au moins les cours proposés ont un cadre clair et précis, pas comme des intitulés type yoga, musculation, cardio. Pour elle qui a étudié le sport et en a fait son métier, ça serait comme proposer à l’université un cours qui s’appelle simplement histoire ou maths, sans donner davantage de détails, c’est beaucoup trop vague et ne donne pas une bonne idée de ce qu’est réellement le sport en question. Ça revient à avoir quelqu’un qui se trouve avec un cours d’histoire qui ne parle que de l’antiquité et qui pense ensuite que l’histoire c’est uniquement l’antiquité, ça n’a pas de sens. « Oui je pense aussi mais ça convient à la plupart des gens aussi. » Si elle cherche des choses plus pointues et à développer à fond ses pratiques, Kirra sait que le sport n’est pas un élément central dans la vie de plein de gens. Elle l’accepte même si à travers ses fréquentations elle a tendance à avoir plutôt des amis sportifs. En tout cas elle semble avoir convaincu Aleksy de venir tester un de ses cours pour avoir une meilleure idée de ce qu’est le yoga ou au moins un type de yoga. « Oui tu as raison, au pire ça sera juste une heure pas très confortable. » répond-elle en souriant même si elle fait toujours de son mieux pour que ses élèves passent un bon moment, peu importe ce qui les amène et leurs a priori. Il y en a bien qu’elle ne voit qu’un cours ou que quelques uns avant de ne plus les revoir mais ce n’est pas très grave du moment que ce n’est pas elle qui a fait quelque chose de mal. Elle se dit que le yoga pourrait aider son amie à guérir d’autres choses, à pouvoir se détendre, se relaxer et peut-être éviter d’aller courir au milieu de la nuit pour ne plus se sentir coupable d’avoir trop mangé ou juste mangé. « Le yoga et la méditation ça apprend à être patient mais ça se cultive. Certaines personnes sont plus patientes que d’autres c’est sûr mais tu vas y arriver. » l’encourage-t-elle avant de parler un peu plus d’elle, de son amour pour le sport en général et de sa guérison ces derniers mois. « J’apprends à y aller petit à petit. J’ai aussi sorti quelques personnes de ma vie qui me faisaient plus de mal que de bien...et puis j’ai complètement arrêté mon compte instagram, c’était le plus important. » C’est à cause d’instagram, de sa vie d’influenceuse lifestyle healthy que les choses ont commencé et empiré. Pendant plusieurs mois elle n’est pas retourné sur l’application avant de finalement recréer un compte, privé cette fois, juste pour échanger sur sa vie avec ses proches. Elle ne suit plus d’influenceuses fitness au corps parfait, plus de comptes qui proposent des recettes healthy. Seulement des personnes qu’elle côtoie vraiment et quelques célébrités qu’elle apprécie. « Ça peut paraître stupide à dire et...un peu vieux jeu mais je pensais pas que les réseaux sociaux ça pouvait faire autant de mal. » __________________________run away girl. one day, you're on top of the mountain so high that you'll never come down then the wind at your back carries ember and ash then it burns your whole house to the ground. |
| | | Contenu sponsorisé | Sujet: Re: head high up in the clouds (aleksandra) | |
| |
| | | | head high up in the clouds (aleksandra) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|