Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: and from now on, we're bound (aaron) Ven 28 Juin 2024 - 14:02
Ça lui faisait encore bizarre, à Nova, d’être de retour à Bowen, de fréquenter des lieux qu’elle fréquentait autrefois avec sa bande d’amies ou sa copine. Il n’y avait plus grand monde de ce temps-là, maintenant. Elle se sentait encore plus seule, maintenant. C’est con, parce qu’elle était partie en voyage pendant plusieurs mois pour se retrouver, à la suite de sa rupture. Pour se prouver qu’elle n’avait besoin de personne, qu’elle était capable de vivre par elle-même. La vérité était que Nova avait besoin d’un réseau, besoin de gens à appeler à n’importe quelle heure de la journée ou de la nuit, pour parler, pour se plaindre ou pour pleurer. Elle avait encore Juliann, Emilia et quelques autres personnes, mais elle avait quand même l’impression que tout était à reconstruire. Et que tout lui rappelait ses proches d’avant. Ces personnes-là étaient parties aux études ailleurs qu’à Bowen, ou au contraire avaient terminé leurs études ici et s’étaient trouvé des emplois à l’étranger ou dans d’autres villes de la région. C’était juste l’ordre normal des choses. Ce n’était pas facile à accepter pour autant. Par exemple, aujourd’hui, c’était l’anniversaire de Mads. Nova lui avait téléphoné et elles s’étaient parlé un peu. Cependant, les deux filles avaient pour habitude de s’acheter une caisse de douze bières variées (alors que clairement, Nova préférait laaaargement le vin rouge, mais elle le faisait pour Mads) et de venir les boire sur la plage, toute la soirée (et parfois toute la nuit) en déconnant, en se baignant, en riant. En souvenir de tout ça, Nova avait décidé de passer dans un marché pour s’acheter les douze bières, un paquet varié avec des blondes, des blanches et des rousses. Elle se rendit à Horseshoe Bay et s’installa dans le sable. Il devait être environ vingt heures. Elle sortit une bouteille de la caisse et essaya de l’ouvrir. Bordel, non mais c’est pas vrai. Elle pensait pouvoir les décapsuler à la main mais non, ça lui arrachait presque la peau des doigts, cette cochonnerie. Elle regarda autour d’elle et son regard tomba sur un homme, plus âgé qu’elle, qui faisait elle sait pas trop quoi mais en tout cas il était seul. « Excusez-moi, bonjour ! J’prends une très grosse chance, mais … vous auriez pas ça, un décapsuleur ? » Elle ignorait qu’elle était en train de tomber sur EXACTEMENT la bonne personne en ville.
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Sujet: Re: and from now on, we're bound (aaron) Mar 13 Aoû 2024 - 20:20
And from now on, we're bound Bah pas moi.
Chuis pas forcément un fana de la plage. Aussi ironique que ça puisse paraître, je n'étais pas venue emménager à Bowen pour sa proximité avec celle-ci. Mais plus pour son éloignement avec Judith et d'autre personnes dont je ne préfère pas penser ou citer. Mais voilà, avoir vu Tiff' sortir de l'eau avec son surf et savoir que la plage est quelque chose qui lui plaît... Ça m'a donné comme une sorte d'envie de revoir les lieux. Si elle aime ce genre d'endroit, c'est qu'il doit forcément y avoir quelque chose de cool là-dedans. Et avec un peu de chance ça pourrait aider à ne pas trop penser au départ de Cosima... J'ai beau faire le compréhensif, me dire que je n'ai pas d'autres choix que d'être patient. Le simple fait de savoir qu'elle n'accepte pas ma relation avec Tiffany me mine le moral. Parce que je sais que dans le fond, c'est complètement de ma faute. Je lui ai inculqué ma méfiance envers les femmes et donc les relations amoureuses.
Bref, j'enfourne ma moto et je me dirige vers la plage histoire d'y voir l'ambiance en général. Découvrir ce que Tiff' aime pour voir si ça pourrait être quelque chose qui pourrait me plaire aussi. Une fois arrivé, je regarde donc la plage, assis contre la moto et je m'ouvre une bière que je m'étais emmenée, par réflexe, et aussi parce que bah... J'aime ça, tout connement.
Bénis, sois celui qui a inventé la bière.
Et la moto.
Alors que j'étais en train de me dire que c'était pas trop mal ce bruit des vagues, ce calme, avec ma petite bière calé contre ma moto. Une voix féminine me sort complètement de ma rêverie. Ouais, bon ok, elle m'a fait complètement sursauté. En même temps, qui s'attend à se faire faire dans la soirée, sur un lieu qu'on a estimé de calme et vide de personne. Un peu hébéter donc je la regarde, une nana, ouais, évidemment. Bien que j'ai quand même pas mal changer sur ma vision des femmes en général, un petit doute, une méfiance fait quand même chemin dans mon crâne. Ben, ouais, on change, mais pas du jour au lendemain, puis on ne sait jamais...
Et je suis un homme pris maintenant !
Qui l'aurait cru... Enfin bref... Elle me demande ce que jamais je n'aurais pensé qu'une nana me demanderait un jour : un décapsuleur. Avec ma bière quasiment finie en main, je pouvais difficilement lui dire non ! Je fouille alors dans les poches intérieures de mon cuir. Bien que j'aurais pu dire quelques mots, je ne voyais franchement pas quoi sur le coup. Bien que dans le fond, je trouve ça chelou d'avoir une bière en mains, sans penser de prendre quoi que ce soit pour l'ouvrir.
On verra bien écouter, j'ne pense pas ça soit une genre de tueuse en série qui tue avec un décapsuleur... Ça serait le comble !
Ouais, bon, tu sais quoi ? Je vais lui ouvrir moi la bière ! Alors que j'ai sorti de décapsuleur de ma veste au lieu de lui tendre, je tends mon autre main vide et l'invite à me confier sa bière pour que je lui ouvre. Mais en cas, j'exprime ces quelques mots.
« Ouais, j'ai ça, file moi la bouteille, je te l'ouvre... »
Ouais, ça aura au moins le mérite d'être clair. Et pas si désagréable que ça. Enfin, je crois. Mais elle ne tentera pas de me tuer avec le décapsuleur ou de me le voler. On va quand même essayer de partir du principe qu'elle veut juste purement et simplement boire sa bière comme toute personne normale.
Sujet: Re: and from now on, we're bound (aaron) Dim 25 Aoû 2024 - 19:52
Nova, elle se retint de rire, quand l’homme appuyé sur sa moto manqua de faire une crise cardiaque alors qu’elle l’interpellait. Elle se pinça les lèvres, avant d’enchaîner avec sa question, une fois son sérieux repris. C’est que cet homme, il n’avait pas trop la tête à avoir peur de qui que ce soit ou de quoi que ce soit. Au contraire, il pouvait même être celui à faire un petit peu peur aux autres, avec son look et sa moto. En temps normal, sûrement que Nova aurait été un peu plus sur ses gardes, d’ailleurs. Ce soir, cependant, l’appel des bières en célébration à Mads, était plus fort que tout le reste. La rousse attendit donc la réponse face au fameux décapsuleur, se disant que puisqu’il avait une bière bien entamée en main, les chances étaient plutôt élevées. Le monsieur fouilla dans la poche de sa veste de cuir et en ressortit l’objet tant convoité par Nova. Au lieu de le lui tendre, il tendit sa main vide, l’invitant de ses doigts à lui donner sa bouteille. La thanatologue arqua un sourcil, avant de remettre la bouteille entre ses mains. « Merci. J’aurais pu le faire moi-même, vous savez. » Elle n’était pas si nulle que ça non plus, même si ouais, le fait de ne pas avoir pensé à un décapsuleur, ce n’était pas bien brillant. Elle demeura tout de même polie, parce que bon, il venait quand même de sauver sa soirée, en lui ouvrant sa bouteille. La tradition avec Mads, c’était de boire la caisse devant le soleil couchant et pour toutes les heures suivantes, sur la plage. Pas de repartir bredouille à la maison, une caisse pleine sous le bras. L’homme lui redonna sa bouteille. « Merci encore ! Ça me sauve pas mal … » Elle leva la bouteille entre eux deux, manière de le remercier en trinquant, et prit une gorgée de sa bière. « Bon, ben ... bonne soirée ! » Elle tourna les talons et s’en alla, avant de s’arrêter. Elle pivota de nouveau vers l’homme. « J’suis installée là-bas et j’ai une caisse de douze à m’enfiler ce soir. Clairement je n’y arriverai pas toute seule. Alors … si jamais vous en voulez, vous savez où me trouver ! » Elle échangea un dernier sourire avec lui, avant de réellement aller retrouver sa place dans le sable, à côté de la caisse de douze.
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Sujet: Re: and from now on, we're bound (aaron) Mar 24 Sep 2024 - 19:24
And from now on, we're bound Bah pas moi.
Ouais, bon, j'ai beau m'être un peu améliorer sur ce qui est de la méfiance envers les femmes, on ne pouvait pas dire pour autant que j'étais complètement guérie. J'ai compris des choses, j'ai compris que toutes les femmes ne sont pas forcément les mêmes. Mais je ne confirais pas pour autant mon précieux décapsuleur à une inconnue ! Il est précieux ce petit, il a toute une histoire que je ne préfère pas énumérer de nouveau dans ma tête. Trop long à me raconter, puis je connais déjà le contexte donc pas besoin de me le remémorer. Je tiens à ce décapsuleur, je ne veux pas le prêter à n'importe qui, encore moins a une femme que je ne connais pas. J'ai bien vu à sa tronche que le fait que je l'ouvre moi-même gêne, et en vrai, je n'aurais pas été confiant moi non plus qu'un inconnu ouvre ma bière. Mais bon... J'm'en fiche un peu beaucoup de ce qu'elle peut penser, elle a récupéré sa bière ouverte, c'est l’essentiel pour elle non ? Mais voilà, c'était sans doute plus fort dort qu'elle, elle me fait la réflexion qu'elle aurait pu l'ouvrir elle-même. J'hausse les épaules et réponds machinalement.
« J'préférai garder mon décapsuleur avec moi. »
Voilà, c'était plutôt clair, pas de malentendu rien, quitte à ce qu'elle me prenne pour un con ou un parano. Sauf qu'à la place, j'ai quand même eu des remerciements. Elle a retenu l'essentiel, peu importe comment, sa bouteille et ouverte et elle peut profiter de sa bière. Je lève ma bière entamée comme pour trinquer et me contente d'un.
« De rien. »
Et alors que je venais tout juste de terminer ma bière après que cette courte interaction allait prendre fin, elle retourne encore vers moi. À ce moment-là, j'avoue que mes vieux travers revenait au galop. Je me suis de suite imaginé qu'elle allait me faire la morale, ou se venger du fait que je voulais à tout prix ouvrir moi la bouteille. Du coup, y'a des chances que j'ai faites une tête un peu bizarre quand elle me proposait juste de boire d'autre bière parce qu'elle en avait trop.
Je ne savais absolument pas comment prendre la chose... De la drague ? Non, trop jeune et on ne peut pas dire que je suis le genre de beau gosse à attiré toutes les meufs. Déjà que le simple fait que Tiffany a des sentiments pour moi relève du miracle... Et puis, pourquoi avoir autant de bière pour elle seule ? Surtout si elle sait qu'elle sera incapable de les finir à elle toute seule... Interrogatif, je regarde autour de moi pensant à la possibilité qu'elle me propose par défaut, car je suis la seule personne sur place. C'est le plus probable car je suis bel et bien la seule personne en plus sur cette plage à cette heure. Un choix par défaut, ce n'est pas plus mal.
Mais du coup, je fais quoi avec ce qu'elle vient de me dire ? Je la connais à peine et ça reste une femme, toute jeune... Et surtout assez bizarre pour se dire qu'elle peut s'enfiler un pack de douze à elle toute seule... Bon, bien sûr, il doit bien y avoir une explication hein, genre un désistement ou un truc dans le genre. SAUF QUE ! Peu importe le pourquoi du comment... Il y a possibilité que de la bière soit gâchée... Et accro comme je suis à cette boisson... Y n'a pas trop moyen que je laisse faire ça.
C'est pour cette simple et unique raison que je m'approche de nouveau de cette nana. Après avoir jeté à la poubelle pas loin ma bouteille vide. Une fois arrivé à sa hauteur, j'alterne mon regard sur elle et sa caisse de douze en bière. Très vite, je me rends compte d'une évidence. Sans moi, elle ne pourra en fait même pas ouvrir toutes ces bouteilles...
Vraiment chelou comme femme. Je me racle la gorge un peu gênée malgré tout.
« Et... Comment ça se fait que tu sois avec un pack de douze alors que tu as l'air seule pour la soirée ? Sans décapsuleur en plus... Un désistement de dernière minute ? »
Chuis pas du tout du genre curieux, mais ça reste intriguant et je me voyais mal venir l'air de rien pour l'aider à ne pas gâcher ses bières... Fallait quand même faire un minimum la conversation, savoir si oui ou non, on va finir par boire sans se regarder simplement pour l'honneur de ne gaspiller aucune sainte bière. En plus, vu qu'elle m'a proposé malgré notre interaction, c'est qu'elle doit tellement être désespérée d'avoir autant de bière pour elle seule...
Puis la bière quoi.
Faut pas déconner non plus.
Je crois que c'est une des seules façons avec quoi on pourrait m'acheter maintenant que j'y pense. Enfin, je crois. Je n'espère pas. Mais bon là, t'es en train de parler à une femme inconnue POUR de la bière donc ça se tiens.
Tiffany ne me croira pas si je lui raconte...
Je lui raconterai tiens, ça lui fera peut être rire à tous les coups ! L'Aaron tellement accro à la bière qu'il n'a pas hésité à parler avec une inconnue à la simple idée qu'une bière puisse être jeté.
Sujet: Re: and from now on, we're bound (aaron) Jeu 3 Oct 2024 - 18:39
Au moins, Nova pouvait garder les yeux rivés sur sa bouteille, alors il n’y avait aucun risque qu’il y glisse quoi que ce soit de louche. Eh oui, c’est triste mais dans le monde dans lequel on vit, une femme doit toujours rester vigilante. C’aurait pu être louche que le monsieur insiste comme ça pour ouvrir lui-même sa bouteille. C’aurait aussi pu juste être un geste gentil, pour l’aider. On ne pouvait jamais connaître les intentions d’une autre personne. Pour le coup, il semblait plutôt juste être bien trop attaché à son décapsuleur. En reprenant sa bouteille, Nova demanda : « Une valeur sentimentale ? » Parce que bon à la limite un décapsuleur ça peut s’acheter pour trois dollars à n’importe quel magasin de coin de rue. Même si elle était partie avec, est-ce que ça aurait été la fin du monde ? Après tout, ça aurait pu lui servir, étant donné que sa première bouteille était certes ouverte, mais il y en aurait onze autres à décapsuler plus tard. Pas qu’elle comptait boire toute la caisse, non, mais elle ne pensait pas s’arrêter à une seule non plus. Polie et reconnaissante d’avoir quand même sa première consommation prête à être dégustée, Nova remercia le motard. Puis, elle lui souhaita une bonne soirée et s’en retourna en direction de son petit spot moyennement douillet plus loin dans le sable. Quelques pas plus loin, elle se retourna et lui lança la proposition de la rejoindre pour l’aider à passer à travers sa caisse de douze, si jamais. Elle ne pourrait pas la terminer seule, autant parce qu’elle se vomirait dessus avant, autant parce qu’elle n’aurait pas plus de décapsuleur que maintenant. C’était win-win, il avait de la bière gratos, elle avait un décapsuleur à portée de la main. Sans attendre de réponse, la rousse était allée se rasseoir et avait commencé à boire sa bière, après avoir trinqué dans le vide avec Mads, dans ses pensées, peu importe où elle se trouvait ce soir. C’est un râclement de gorge, quelques minutes plus tard, qui sortit Nova de ses pensées. Elle releva la tête vers le monsieur du décapsuleur, qui avait visiblement repensé à son invitation. Honnêtement, elle pensait qu’il était déjà parti, après l’avoir trouvée bien weird cette fille. Mais non. Il était là. « Pas si dernière minute que ça. » Admit-elle, avec un sourire qui s’apparentait davantage à une moue déçue. Elle haussa les épaules. « C’est l’anniversaire d’une de mes meilleures amies. Elle a quitté Bowen il y a quelques années. C’était notre tradition de venir ici avec notre caisse de douze et de passer la nuit à boire ensemble. J’ai toujours eu du mal à laisser aller les traditions, même quand, clairement … les faire vivre seule, ça fait un peu désespérée. » Expliqua-t-elle avec un sourire gêné. Voyant que le monsieur n’avait plus de bière, elle attrapa une bouteille de la caisse, et la lui tendit. « Tu t’asseois ? » Ils allaient quand même partager des bières ensemble, c’est bon, elle n’avait plus besoin de dire vous.