| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| quand ça fait des blagues, on remonte jamais le niveau - aleksandra | |
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Orso Luciano MESSAGE : 1389 ICI DEPUIS : 29/03/2023 COMPTES : elijah - maddie - ramsay - poppy - joan CRÉDITS : @ineffablepremades
STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso) | Sujet: quand ça fait des blagues, on remonte jamais le niveau - aleksandra Ven 28 Juin 2024 - 21:42 | |
| 11h. Et voilà, mes p'tites courses étaient toutes rangées dans mes tote bags, j'étais prêt à rentrer au loft, pour rejoindre Arielle et Detlev. Aujourd'hui, on avait décidé d'se faire une journée spéciale coloc. Histoire de fédérer un peu. On en avait besoin après toutes les frasques de l'hiver dernier. Ca avait laissé quelques séquelles et j'crois que Detlev et moi, on voulait surtout se faire pardonner un peu auprès d'Arielle, d'avoir été de grands cons irresponsables. Alors on s'était promis un brunch ensemble et on irait p'tete faire un tour à la plage, pour se faire un beach-volley, ou un truc dans le genre. On allait pas faire des folies hein, juste passer du temps ensemble, et s'montrer qu'on tenait les uns aux autres. Ca faisait du bien aussi parfois, de reconnecter ensemble. Du coup, globalement, grâce à ce p'tit programme, j'me sentais de bonne humeur. C'était plutôt régulier en ce moment, surtout depuis que ça roulait plutôt pas mal avec Sierra. On s'voyait souvent aussi, ça contribuait forcément à mon mindset positif. Ce soir, on devait se retrouver d'ailleurs, c'était sûrement ça aussi qui m'faisait me sentir léger. Une fois mes articles rangés, je saluais la caissière avec un beau sourire dont j'avais le secret et j'me retrouvais sur le parking, cherchant au fond de ma poche les clefs de ma voiture. C'était un peu galère, avec mes sacs, mon tickets de caisse et mon porte-feuille qui débordait de mes doigts. Mais je m'en sortais, finalement, et je m'approchais de ma voiture, tout en regardant l'écran de mon téléphone. J'étais multitâche, que voulez vous. Mécaniquement, j'ouvrais le coffre de ma voiture, toujours les yeux rivés sur mon écran. Ouais, c'était pas beau ça, d'avoir le nez dans les réseaux sociaux, à longueur de temps. Cette mauvaise habitude me chopait une fois l'hiver arrivé, que j'bossais plus pour la saison et que j'me retrouvais avec une dose de temps libre que je peinais à gérer. J'posais mes sacs et je refermais le coffre. A ce moment là, trois prospectus publicitaires tombèrent sur mes baskets. Wo, ils y avaient pas été de mains mortes les distributeurs. J'relève le nez et je constate que le pare-brise arrière de ma voiture en est recouvert. J'fronce des sourcils et je recule de trois pas. Bordel, ma voiture en est remplie! C'est une mauvaise blague ou quoi? J'commence à râler, tout en retirant les pubs, une à une. "Cazzo!" que j'jurais dans ma langue maternelle, avant de reprendre, toujours en marmonnant dans ma barbe. "C'est quoi ce délire là?" J'relevais le visage, à la recherche d'un éventuel coupable. A ce stade, j'voyais pas.
@Aleksandra Martillo __________________________☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.
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Aleksandra Martillo MESSAGE : 629 ICI DEPUIS : 01/06/2024 COMPTES : Liam. CRÉDITS : .cranberry
STATUT : Célibataire. | Sujet: Re: quand ça fait des blagues, on remonte jamais le niveau - aleksandra Dim 30 Juin 2024 - 17:09 | |
| Il est temps. Temps d'aller faire les courses. Aujourd'hui, je suis en repos et pour une fois, je ne peux pas rester enfermée chez moi pour lire. Je dois aller arpenter les rayons pour trouver tous les aliments, produits ou choses inscrites sur ma liste. La bouteille de shampoing est sur la fin de vie. Le frigo est vide, et même Maya, mon petit cœur de chien, va finir par manquer de croquettes. Ces dernières ne se commandent pas encore sur UberEat malheureusement. Quoi, que ? Je pourrais peut-être me faire livrer... Non ! Aleksy bouge tes fesses ! Clairement, la motivation n'est pas là. S'il ne s'agissait que de moi, je repousserais la tâche encore quelques jours. Je n'aime pas du tout aller faire les courses, car il y a toujours beaucoup de monde et beaucoup de bruit. En plus, les gens ne sont pas aimables, à se disputer les rouleaux de papier toilette ou les paquets de pâtes. Je pourrais survivre de plat à emporter pour m'éviter ce calvaire, même si cela veut dire prendre quelques kilos de trop. Mais je ne peux pas me permettre de manquer à mon rôle de dog mum exemplaire. Vautrée sur mon canapé, je me décide à éteindre la télé pour filer sous la douche. J'enfile ensuite un jean et un t-shirt large noir. Le but étant d'être un maximum à l'aise. Je fais un dernier câlin à mon cocker qui dort sagement dans son panier avant se sortir de la maison pour prendre la voiture. Direction le supermarché, musique à fond pour me motiver. Youpi ! Je débarque sur le parking et bien évidemment, je ne trouve pas de place pour me garer. Je fais deux fois le tour à deux kilomètres à l'heure avant de pouvoir stationner. Je sors de mon véhicule, prête à affronter la jungle. Sauf que mon regard s'attarde sur une silhouette que je connais bien. Je fronce les sourcils, encore plus agacée. Orso part vers l'entrée de magasin. Si j'entre aussi, je vais forcément le croiser. Or, je n'ai pas la moindre envie de lui parler ou quoi que ce soit d'autre d'ailleurs. Nous ne sommes pas en très bons termes depuis quelques années. Il faut dire qu'il s'est bien foutu de moi le bougre. J'hésite à partir boire un café le temps qu'il parte, mais me vient une idée lorsque je marche sur un prospectus. J'affiche un large sourire : ça va être génial. Je parcours la zone de stationnement pour ramasser le plus de papier publicitaire possible, remplissant même mon sac de course. Les gens devraient me remercier de débarrasser leur pare-brise ainsi. Puis, je reviens vers la voiture du traître. C'est comme ça que je l'appelle dans ma tête. Je commence par le coffre que je tapisse de feuilles en veillant à ne laisser aucun espace. Je continue sur les vitres arrières, puis avance vers le devant du véhicule. Les passants me regardent comme si j'étais folle. Et je le suis sûrement : de rage en tout cas. Des adolescents m'aident même à terminer. Ils pensent que c'est une blague et trouvent ça très drôle. Je ne partage pas cet avis, mais je les remercie de leur aide. Je pars ensuite me cacher derrière une file de chariots pour attendre le retour d'Orso. Il ne met d'ailleurs pas très longtemps à arriver. J'explose de rire en voyant sa tête lorsqu'il réalise qu'il est submergé de publicité pour détachant. Ça vaut le coup de venir faire les courses finalement. Sa réaction a refait ma journée. J'observe ma victime jurer en jubilant dans mon coin. Je me redresse au bout d'un moment et commence à me diriger vers le supermarché. C'est bien mignon tout ça, mais je dois acheter du savon. J'hésite... Et si j'en rajoute une couche ? En passant près de l'italien, je fanfaronne. "C'est un message du destin, une tâche tenace comme toi doit avoir besoin d'une nouvelle lessive." Ce n'est pas ma meilleure punchline, m'enfin. __________________________ You can dance, you can jive, Having the time of your life.
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Orso Luciano MESSAGE : 1389 ICI DEPUIS : 29/03/2023 COMPTES : elijah - maddie - ramsay - poppy - joan CRÉDITS : @ineffablepremades
STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso) | Sujet: Re: quand ça fait des blagues, on remonte jamais le niveau - aleksandra Mar 2 Juil 2024 - 19:26 | |
| Autant j'étais de parfaite humeur en entrant dans le magasin, autant en ressortant, je sentais comme une p'tite pointe d'agacement naître en dedans, en constatant que ma voiture était couverte de prospectus qui faisait la promotion d'une lessive. Franchement, qui avait autant de temps à perdre pour faire ce genre de blague? Moi, ça me faisait pas tellement rire en vérité, et j'commençais à retirer les pubs, une à une, en jurant en italien et en grommelant bien comme il fallait. Voilà, ma bonne humeur venait de se volatiliser. J'regardais un peu autour de moi, pour voir si quelqu'un était en train de ricaner derrière une voiture. J'm'attendais à tomber sur une bande d'adolescents qui tuaient le temps en faisant ce genre d'immaturité mais force est de constater que j'voyais personne. Ca pouvait pas être un distributeur, il n'avait aucun intérêt à couvrir une voiture entière de ses pubs. Parce que clairement, j'allais pas l'acheter cette lessive de malheur. Alors que j'étais rendu à la moitié de la voiture et que je continuais d'arracher frénétiquement les papiers, j'relevais les yeux vers une voix qui s'élevait derrière moi. Mon regard se posa sur Aleksandra. Oh. Tiens tiens. Elle semblait bien fanfaronner celle là, et sa p'tite punchline m'arracha un sourire quand même. Bah ouais, entre Aleksandra et moi, c'était.. compliqué. Tendu un peu. Par ma faute hein, j'vais pas lui jeter la pierre, mais ça commençait à remonter à pas mal de temps notre histoire qui s'était mal terminée. Moi, j'maintenais que si j'avais draguer cette nana au bar, c'était parce que j'nous considérais pas en couple, Aleksandra et moi. Même si, apparemment, on avait pas eu la même vision des choses. J'la regarde, un peu amusé quand même, même si j'ressens un peu de vexation, au regard de la situation. "Oh wo! Mais quelle violence gratuite Alek'!" que j'réponds, faussement outré, faisant comme si tout ce qu'elle disait n'avait aucun fondement. J'pense qu'on allait se prendre un peu la tête sur le parking, et j'voulais clairement pas lui laisser le monopole de la méchanceté. Alors j'la regardais, en plissant un peu les yeux. "J'suis à deux doigts d'penser que c'est toi qu'à fait ça, ça t'ressemble bien, le genre de blague d'ado à deux balles." Ouais, je l'accusais peut-être à tord, j'en étais bien conscient, mais c'était quand même un sacré hasard, non, qu'elle soit là, exactement au bon moment et au bon endroit. "Si tu passes par le magasin, hésite pas à acheter une belle dose de rédemption, ça risque pas de t'étouffer." Bah ouais, elle pouvait quand même passer l'éponge sur cette histoire non? Ca commençait à dater. J'la regarde, lui adressant un sourire un peu narquois, c'est elle qui avait lancé les hostilités et j'étais bien trop fier pour ne pas plonger les deux pieds dedans, comme un grand gamin que j'étais.
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Aleksandra Martillo MESSAGE : 629 ICI DEPUIS : 01/06/2024 COMPTES : Liam. CRÉDITS : .cranberry
STATUT : Célibataire. | Sujet: Re: quand ça fait des blagues, on remonte jamais le niveau - aleksandra Sam 6 Juil 2024 - 21:27 | |
| Je suis assez fière de mon œuvre. La voiture d'Orso est magnifiquement décorée d'affiches publicitaires. Cela la rend plus belle que jamais, avec une touche de fun et un style bien à elle. Je suis sûr que le propriétaire est ravi de la nouvelle décoration. Ou pas. J'adore observer sa réaction. Il commence à jurer et à s'énerver. C'est mignon, tant de haine pour de simples bouts de papier. De mon côté, ma journée est égayée. Le fait de devoir faire les courses m'a déprimée et pourtant, je vais beaucoup mieux tout à coup. Je rigole dans mon coin, fière de ma bêtise. On ne peut pas vraiment dire qu'il s'agisse d'une blague. On fait des blagues à des amis, des gens avec qui on s'entend bien. Pour le coup, ce n'est pas le cas de ma relation avec l'italien. Je le déteste depuis bien trop longtemps pour être vraiment énervée contre lui. Mais j'adore lui faire ce genre de crasse. Pourrir sa vie, je trouve ça satisfaisant. Je ne lui cours pas non plus après pour l'embêter. Seulement, quand une occasion comme celle-ci se présente, je ne pas m'en empêcher. Et dire qu'il m'a attiré, voir même un peu plus quelques années auparavant. C'est fou comme l'amour peut basculer vers la haine. Le temps d'un verre au bar, par exemple. Toujours souriante, je m'avance pour aller en direction du supermarché. J'ai une liste longue comme mon bras et les courses ne vont pas se faire toutes seules. En passant près d'Orso, je ne peux me retenir. Je fais un commentaire sur sa situation. J'essaye de garder un air innocent, il ne peut pas savoir que les prospectus viennent de moi. Sa réponse outrée ne me surprend pas. Je sais que je ne devrais pas mettre de l'huile sur le feu pour ne pas me faire griller. C'est juste trop tentant. Je me penche en avant pour faire une espèce de révérence. "Oh, mais de rien Orso, ça me fait plaisir." Je suis condescendante à souhait. En général, je ne fais pas dans la violence gratuite, mais pour lui, je ferai toujours une exception. Il continue de me prendre la tête. Moi ? Est-ce que tu peux accomplir une chose aussi incroyable ? Mais pas du tout voyons. Bien sûr, je mens : "Je ne sais pas qui a bien pu te faire ça, mais je salue le geste. Je trouve ça original et en plus, ça a l'air efficace pour te faire chier." Est-ce que je suis vraiment capable de cacher ma culpabilité ? Je n'en sais rien et je m'en moque. Il peut bien penser ce qu'il veut. Je le regarde en plissant les yeux, perdant un petit peu de mon sourire lorsqu'il évoque la rédemption. "Tu es loin de mériter mon pardon. Je te rappelle que tu t'es bien foutu de moi. C'était il y a longtemps, et alors ? Ça n'excuse rien. Tu t'attendais à quoi, sérieux ?" Il a dragué une autre femme alors que nous étions en couple et je l'ai pris en flag. Depuis, je me sens trahie. Je le regarde dans les yeux avant de descendre vers ses courses. "Tu es toujours le même. Le respect, tu ne l'as pas trouvé dans les rayons visiblement." Mon sens de la repartie s'est perdu en route là. __________________________ You can dance, you can jive, Having the time of your life.
Dernière édition par Aleksandra Martillo le Mer 7 Aoû 2024 - 10:37, édité 1 fois |
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Orso Luciano MESSAGE : 1389 ICI DEPUIS : 29/03/2023 COMPTES : elijah - maddie - ramsay - poppy - joan CRÉDITS : @ineffablepremades
STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso) | Sujet: Re: quand ça fait des blagues, on remonte jamais le niveau - aleksandra Mer 10 Juil 2024 - 23:26 | |
| Quand j'avais aperçu Aleksandra sur le parking, quand elle était passée à ma hauteur, avec sa p'tite remarque et son air satisfait, aussitôt, j'me disais que ça ne pouvait être qu'elle qui avait fait le coup. Faut dire qu'entre nous, c'était un peu compliqué, depuis notre histoire commune. J'avais - même si c'était pas mon avis - un peu merdé, en draguant ouvertement une nana à un bar alors qu'elle n'était pas loin. J'le savais pas moi qu'elle était là! Et puis je m'étais défendu en lui expliquant que non, on était pas un couple. Même si on agissait de la sorte. On avait pas eu la même grille de lecture et forcément, elle en gardait une part d'elle un peu blessée. C'que je pouvais comprendre mais bordel, ça faisait p'tete deux ans maintenant! Visiblement; Aleksandra avait encore pas mal de rancoeur et ne perdait jamais une occasion d'me pourrir la vie. J'trouvais pas ça bien rigolo moi, honnêtement, parce que forcément, ça m'humiliait un peu et j'aimais pas ça, j'me sentais vexé. Il m'en fallait peu pour me sentir vexé, j'en conviens, mais quand même, là, j'trouvais pas ça fun. Et forcément, à peine la conversation entamée qu'on entrait dans une joute verbale, un truc que ni elle ni moi ne semblaient avoir envie d'arrêter. Et comme j'étais un peu têtu, j'allais certainement pas lui donner la satisfaction de me faire. "J'te crois pas une seconde, t'as clairement la tête de la coupable parfaite!" que j'lui réponds en plissant les yeux. Ouais, ça lui ressemblait bien ça et comme par hasard, elle était pile dans le coin au moment du crime. (du délit, ok, mais quand même.) J'lui parlais alors de pardon et de rédemption mais elle semblait pas du tout encline, remettant sur le tapis cette histoire commune qu'on avait connu ensemble. "Come oooon Alek' Ca fait mille ans cette histoire. Va falloir t'en remettre hein! T'es encore éprise de moi au point d'me pourrir la vie?!" que j'lui demandais faussement outré, sachant parfaitement que non, elle était pas éprise de moi. J'disais juste ça pour l'agacer. Parce que autant elle, savait parfaitement comment me faire chier, autant, moi aussi je ne manquais pas de ressources. On en était rendu là, elle et moi. On est planté là, l'un en face de l'autre et je hausse les épaules à sa réflexion sur le respect. "On était pas en COU-PLE , j'te rappelle! J't'ai toujours bien respecté." C'était de la mauvaise foi bien évidemment, mais c'était hors de question que j'me taise. J'finissais de ramasser les derniers papiers qui recouvrait ma voiture et j'lui tendais. "Tiens, pour pouvoir essuyer tes larmes quand tu penses encore à moi." Qu'est ce que je peux être con parfois, mais en vérité, ça m'amuse pas mal tout ça. J'sais pas combien de temps ça va encore durer tout ça, notre conversation et pis plus largement notre haine mutuelle. Cela dit, moi j'la déteste pas Aleksandra, c'est elle qui se complait dans ce truc. Et j'y suis pour rien.. presque rien.
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Aleksandra Martillo MESSAGE : 629 ICI DEPUIS : 01/06/2024 COMPTES : Liam. CRÉDITS : .cranberry
STATUT : Célibataire. | Sujet: Re: quand ça fait des blagues, on remonte jamais le niveau - aleksandra Mer 7 Aoû 2024 - 11:47 | |
| Je suis choquée. Le commentaire d’Orso est tellement idiot que j’en reste sans voix pendant quelques secondes. Comme s’il avait appuyé sur un bouton pour pousser ma colère au maximum. Nos joutes verbales sont monnaie courante lorsque l’on se croise, mais franchement, là, il va trop loin. Comment pourrais-je être encore amoureuse de lui ? Encore faut-il que je l’aie vraiment été un jour. Il y avait des sentiments certes, sinon je ne prendrais pas aussi mal sa trahison. Mais de là à dire que j’étais éprise… Un petit peu. Je suis certaine que lui aussi l’était, un minimum. Est-ce que je le suis encore ? Carrément pas. J’ai basculé dans la haine le jour où je l’ai pris en flagrant délit de tromperie. De plus, notre histoire remonte à si longtemps… Plusieurs années. J’ai pu passer à autre chose depuis et trouver d’autres hommes pour me divertir dans mon quotidien. Rien de sérieux ,pour le moment, et cela me convient. Il n’empêche que j’adore emmerder l’italien qui me fait face. « Oula ! Fais attention, tes chevilles vont exploser. Il n’y a qu’avec un ego disproportionné comme le tien qu’on peut imaginer un truc pareil. » Je m’approche de lui pour qu’il voie bien mon visage et les sentiments qu’il m’inspire. De la colère et du dégoût ou quelque chose dans le genre. « Je ne suis pas éprise de toi, bien au contraire. Je te déteste ! » Je ressemble sûrement à une enfant en plein caprice lorsque je clame cette phrase. Mais je m’en fous, car c’est la vérité. Qu’il le comprenne ou non, sa petite personne ne m’importe plus. Sauf quand il s’agit de lui pourrir la vie. Oui, j’ai masqué sa voiture sous une couche de publicité et j’en suis un peu fière. Je recule légèrement tout en continuant de le fixer. Plantés au milieu du parking, nous sommes l’attraction des passants. Les habitants de Bowen peuvent désormais rentrer chez eux et raconter à qui veut bien l’entendre qu’ils ont croisé deux fous en allant faire les courses. C’est vrai que nous sommes un tantinet ridicules à nous hurler dessus. Ce n’est malheureusement que le début. Orso continue en m’expliquant que nous n’étions pas vraiment ensemble à l’époque. Il se fiche encore de moi ? « Tu passais la moitié des soirs de la semaine chez moi, tu avais même laissé une brosse à dents ! J’ai rencontré ta sœur ! Si ce n’est pas être en couple pour toi... Ou du moins le début de quelque chose. Je ne sais pas ce qu’il te faut. » J’ai d’ailleurs brûler cette fameuse brosse à dents la semaine de notre séparation, cela m’a beaucoup détendue sur le coup. Il faut savoir extérioriser ses sentiments de façon innovante de temps en temps. Je pousse un énorme soupir en mettant à la poubelle les derniers prospectus qu’il me tend. Il abuse, encore. « Tu ne mérites les larmes de personne mon vieux et encore moins les miennes… » Est-ce que j’ai pleuré à l’époque ? De quoi remplir quelques mouchoirs, en effet. Mais comme Orso ne cesse de le répéter : c’est de l’histoire ancienne. « Je souhaite bien du courage à la nana avec qui tu finiras ta pauvre vie, elle va en baver avec un boulet pareil. » S’il est vraiment en couple un jour, je plains vraiment cette femme. Je me demande si cet homme est capable d’être mature et d’apprécier une vraie relation. M’enfin bref. Ce n’est pas mon problème. __________________________ You can dance, you can jive, Having the time of your life.
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Orso Luciano MESSAGE : 1389 ICI DEPUIS : 29/03/2023 COMPTES : elijah - maddie - ramsay - poppy - joan CRÉDITS : @ineffablepremades
STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso) | Sujet: Re: quand ça fait des blagues, on remonte jamais le niveau - aleksandra Sam 7 Sep 2024 - 2:06 | |
| Les relations amoureuses, ça avait toujours été bancal chez moi. Surtout depuis ma séparation avec Gisèlle, ma belle italienne qui m'avait brisé le coeur. Alors depuis que j'étais à Bowen, c'était un peu cata. J'avais bien rencontré Aleksandra, il y a quelques années, avec qui on avait vécu des beaux trucs, il y avait eu aussi Summer, avec qui ça n'avait duré que le temps de le dire, mais dans les deux cas, le constat restait le même. J'savais pas être en couple, j'savais pas comment me comporter, j'savais pas être juste dédié à une personne, j'savais pas m'engager, j'savais juste pas. Et Alek, elle en avait fait les frais. C'est vrai que d'un point de vue extérieur, bien évidemment qu'on était un couple. On passait notre temps ensemble, elle avait même rencontré Aura et Fede à une soirée, et on dormait chez l'un et chez l'autre très régulièrement. Juste, j'avais pas assimilé les choses. Et ça c'était mal terminé. Du coup, à chaque fois qu'on se croisait maintenant, c'était un peu la guerre. J'en jouais, parce que je minimisais ce que j'avais pu faire, et j'la mettais à défaut comme si elle avait pas tourné la page. J'voyais bien que j'avais touché un point sensible et que ça la faisait réagir. C'était parfait pour mes petites affaires. Je l'écoutais, toujours cet espèce de sourire satisfait accroché à mes lèvres. "J'en crois pas un mot, Alek." que j'dis pour continuer sur la même lignée. "Si tu m'détestes, pourquoi tu restes là, accroché à mes bask' ?" Et puis, parce qu'on a commencé, on est pas prêt de s'arrêter dans cette joute verbale. On est littéralement en train de laver notre linge sale en public - sans mauvais jeu de mot, rapport aux pubs de lessive qui couvrait ma voiture juste auparavant. J'lui rappelle alors qu'on était pas un couple. Et elle me ressortait le classique "j'ai rencontré ta soeur et t'avais ta brosse à dent dans ma salle de bain." Je roule des yeux, comme si j'étais parfaitement saoulé d'entendre ça. "Hé, on vit pas dans un conte de fée hein, redescends Cendrillon, on couchait juste ensemble, j'appelle pas ça être en couple." Ouais, j'y allais un peu fort, parce que réduire notre histoire à simplement que du sexe, c'était petit, et très loin de la vérité. J'pouvais pas m'empêcher d'agir comme un con. Elle me poussait à le faire. Et j'me complaisais dans ce rôle là, du connard. J'lui tends, en provoque, un papier et j'lui suggère de sécher ses larmes avec. Bien évidemment, cette histoire elle date de plusieurs années, j'ose espérer pour elle qu'elle n'en pleure plus. "J'suis pas si terrible que tu l'prétends hein. T'as juste pas sût dealer avec moi, voilà tout." Et bah ouais, remettre la faute sur elle, c'était une parfaite technique pour la faire sortir encore un peu plus de ses gonds. J'étais presque satisfait de me prendre la tête avec elle. C'est con hein? Mais ça m'permettait d'me sentir vivant. Comme si je n'existais que pour être considérer comme un connard. J'me perdais dans ce rôle et plus je m'y enfonçais et moins il serait facile d'en sortir. Alek sortit les grands mots, me traitant de boulet. J'la regardais outrée. "Ah? Moi j'crois plutôt que si j'avais bien voulu de toi encore, tu s'rais toujours avec moi. Et t'en s'rais bien ravie." Supposer des trucs et parler à sa place ? J'adorais ça. Je soupirais finalement, "Bon, t'as fini ton cirque ou t'as encore des reproches à m'faire?" que j'lui demandais toujours sur un ton de provocation. Ouais, j'crois que j'm'en lasserais pas de m'embrouiller avec Alek, mais j'avais quand même des choses à faire, moi.
@Aleksandra Martillo __________________________☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.
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Aleksandra Martillo MESSAGE : 629 ICI DEPUIS : 01/06/2024 COMPTES : Liam. CRÉDITS : .cranberry
STATUT : Célibataire. | Sujet: Re: quand ça fait des blagues, on remonte jamais le niveau - aleksandra Mar 10 Sep 2024 - 16:14 | |
| Je le déteste. Je n’ai même pas les mots pour exprimer la colère que j’éprouve pour ce mec. Il affiche un air suffisant quand il insinue que j’ai toujours des sentiments pour lui… Waw, mais quel malade. Comment il peut arriver à une conclusion pareille ? Je vois rouge. « T’as vraiment un problème… Tu crois que j’en ai quelque chose à foutre de ta sale tronche, mais tu te trompes. » Il peut imaginer ce qu’il veut finalement, je me fiche de son avis. Je ne peux qu’essayer de contredire ses propos et je ne sais pas quoi faire d’autres, car cela n’a pas l’air de rentrer dans son petit crâne. Il y a mieux comme sens de la repartie… Seulement, ses pics me rendent folle et je n’ai qu’une envie : le baffer. Cela pourrait me faire du bien d’extérioriser ce qu’il m’inspire. Seulement, j’essaye de rester un minimum civilisée. Si je perds mes moyens au milieu de ce parking, il gagne. C’est hors de question, je ne peux pas lui laisser cette satisfaction. J’essaye ensuite de lui expliquer que nous étions en couple. Il n’y a pas de débat à avoir là-dessus. Je lui donne même des exemples pour lui faire comprendre. Je ne sais pas ce qui lui faut de plus. Toute personne normalement constituée aurait compris que nous agissions comme tel. Pas Orso, il lui manque vraiment une case. Je le savais déjà, mais plus la discussion avance et plus j’en suis convaincue. Je suis prise d’un fou rire à sa remarque suivante. On couchait « juste » ensemble d’après lui. « Si ce n’était que pour du sexe, je ne serais pas resté avec toi aussi longtemps. Avec le peu de plaisir que tu m’as donné ! » Je lance une petite attaque sous la ceinture. Je mens peut-être un petit peu, nous étions sur la même longueur d’onde au lit. C’était même plutôt agréable en fait, mais il est hors de question que je l’admette. Je suis beaucoup trop sur les nerfs pour raisonner correctement. Embourbée dans notre dispute, je ne pense à rien d’autre. « T’es un grand malade… » Notre séparation est totalement de mon fait. Car à l’époque, j’ai pété un câble en le découvrant avec une autre pendant qu’il essayait de se trouver des excuses bidons. Les mêmes qu’il me sort encore aujourd’hui d’ailleurs. Est-ce que nous serions encore ensemble si je lui avais pardonné cette incartade ? Peut-être, mais ce n’est pas quelque chose d’envisageable. Avec des ‘si’ on refait le monde, comme on dit. Je décide de m’approcher d’Orso d’un pas décidé, plaçant mon visage à quelques centimètres du sien. « Tu projettes tes propres envies. Je suis sûre que tu rêves encore de mon corps et que je te manque… » Dis-je en le regardant dans les yeux. J’essaye de le provoquer en utilisant notre proximité physique. Je suis un peu folle sur les bords. J’ai conscience que je vais trop loin dans la provocation, mais je continue de m’enfoncer. Pour l’emmerder, je dépose un rapide bisou sur sa joue. À quoi je m'amuse, sérieusement ? Je n’ai jamais été une allumeuse, pourtant, c’est l’impression que je dois donner. Surtout qu'il me dégoûte... Il faut croire que j'ai disjoncté. « Ouais, j’ai fini… Tu veux pas déménager ? J’en ai marre de te croiser… » Bowen est une grande ville, mais pas assez visiblement. Je recule et commence à m’en aller vers l’entrée du supermarché. J’ai perdu mon objectif de vue. J’ai encore des courses à faire après tout. Lui tournant le dos, je lui fais un beau doigt d’honneur en lui tendant mon majeur. C’est un peu ma façon de lui dire au revoir.
@Orso Luciano __________________________ You can dance, you can jive, Having the time of your life.
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Orso Luciano MESSAGE : 1389 ICI DEPUIS : 29/03/2023 COMPTES : elijah - maddie - ramsay - poppy - joan CRÉDITS : @ineffablepremades
STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso) | Sujet: Re: quand ça fait des blagues, on remonte jamais le niveau - aleksandra Mar 8 Oct 2024 - 15:42 | |
| Plus j'insinue qu'Alek en pince encore pour moi et plus je la vois fulminer. Et comme j'suis con, ça m'amuse. Parce que tout ça, pour moi, ça a toujours été qu'un jeu. Blesser en amour, c'était pas ma marque de fabrique, mais presque. Bien évidemment que j'étais pas ravi d'avoir heurté les sentiments d'Alek, bien sûr que dans le fond ça me plaisait pas d'être vu comme un connard, mais en fait, c'était la seule manière pour moi d'avoir la paix. Etre détesté, être celui qu'on a envie de baffer, ça c'est parfait. Et j'crois que j'arrivais parfaitement à prendre ce chemin avec Alek. J'vois que la jeune femme ça la pique dans son égo que j'puisse insinuer qu'elle m'aime encore, c'est de l'affront, j'le sais et plus elle réplique et plus j'y vais à fond. "Comme tu veux." que j'dis avec un p'tit sourire narquois, comme si j'croyais pas une seule seconde à ce qu'elle me disait. La provocation, j'avais plus que ça et pis, qu'on remette les choses en ordre, c'était elle qu'avait commencé avec son histoire de publicité sur ma voiture. Même si elle m'avait affirmé que c'était pas elle, j'y croyais pas. J'peux pas m'empêcher de revenir sur notre relation, et lui dire que non, on était pas un couple. J'frappe une nouvelle fois, en lui disant qu'on couchait juste ensemble. J'le sais que c'est faux. Mais j'm'en fou. J'ai trop de fierté qui est engagé là. Et Alek, elle le sait que mon égo est facilement piquable, que j'me vexe pour un rien. Et elle frappe elle aussi. Clairement, on s'envoie des punchlines, ça cogne l'âme. Elle suppose que j'étais pas un bon coup. J'la regarde, de haut en bas, pour la jauger. Bien sûr que mon égo est piqué. Bien sûr que j'suis vexé. Mais j'vais certainement pas lui montrer. Ca lui ferait trop plaisir. "Ah parce que tu crois que t'es le coup du siècle toi? C'était boring as fuck avec toi." que j'dis en réplique. Oui, on a actuellement treize ans et demi et on en est au fameux stade du c'est celui qui le dit qui l'est. C'est pitoyable, mais j'vois pas comment j'pourrais arrêter. On s'donne en spectacle devant la superette, et elle m'a gâché mon mood pour le reste de la journée. Pis là, elle s'approche, plantant son regard dans le mien. Mais à quoi elle joue? Comme j'suis pas bien malin j'interprète ça comme : bien évidemment qu'elle en pince encore pour toi mon grand. J'la quitte pas du regard, mon p'tit charme italien a toujours marché sur elle. Et je l'écoute qui tente de m'allumer. On est vraiment complètement timbré, elle comme moi. Elle dépose un baiser au coin de ma joue et j'la défis du regard. Elle s'éloigne à nouveau, et sans attendre, j'attrape son poignet, comme pour la retenir. Plantant à nouveau mon regard dans le sien. "Joue pas avec ça, Martillo, tu pourrais finir par t'brûler." que j'lui dis à mon tour tout proche d'elle, mon souffle glissant entre son oreille et son cou. Puis j'la relâche. Si on devait voter pour le plus flingué de nous deux, on s'rait probablement à égalité. Et puis, comme plus clore cette magnifique entrevue, Aleksandra me propose de déménager et s'éloigne en m'adressant un très beau doigt d'honneur. J'la salue de la main, avec un sourire bien provocateur, "C'est toujours un plaisir d'te croiser, bien cordialement!" Puis aussitôt j'serre les dents et j'termine rapidement de ramasser les prospectus qui sont encore sur ma voiture. J'remontais finalement au volant et je quittais le parking, la mâchoire serrée. Elle était détestable. Et en prime, elle m'avait piqué l'égo. Fallait que j'me venge. J'savais pas encore comment, mais j'en avais pas fini avec Aleksandra. J'en étais certain.
rp clos ? @Aleksandra Martillo __________________________☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.
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