Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
❝Mademoiselle Lawson, suite aux actes de violence que vous avez posé cet après-midi, nous n'avons pas d'autres choix que de vous suspendre pour une semaine. Profitez de ce moment pour réfléchir, car la violence n'est jamais une option dans le cadre de notre établissement. Vous pouvez retourner à la maison.❞ D'un simple geste de la main, le directeur t'indique le chemin vers la sortie. Tu te lèves de ton siège, soupires lourdement et n'hésites pas à claquer la porte du bureau derrière toi. Tu n'accordes aucune attention à la secrétaire ni aux élèves qui attendent leur tour dans la pièce. Tu n'as qu'une envie : quitter les lieux le plus rapidement possible, car tu sais qu'un message sur la boite vocale de la maison attendra patiemment que ta mère l'écoute à son retour du travail. Tu te rends à ton casier en coup de vent, puis ramasses ton sac-à-dos et ta planche à roulettes. Tu rejoins rapidement le trottoir où tu roules à la vitesse grand V. Dans ta tête, tes pensées intrusives se bousculent autant que tu le fais avec les passants sur la route. Tu es presque certaine que ta mère ne sera pas enchantée de tes mauvais comportements.
Arrivée au coin de la rue, tu remarques qu'il y a un véhicule de stationner dans l'entrée, mais pas n'importe lequel : celui de ta mère. Bien essayer, te dis-tu en faisant irruption à pas de loup à l'intérieur de votre domicile. Tu tends l'oreille et n'entend aucun bruit. ❝Maman, je suis rentrée!❞ Tu retires tes chaussures, fait quelques pas et dépose ton sac sur le canapé. ❝Les garçons ne rentreront pas tout de suite, ils ont des activités extrascolaires.❞ Pas de réponse. C'est ton jour de chance! Tu adosses ton skateboard près du mur près du meuble où est déposé le combiné. Un coup d'œil à gauche, puis à droite, avant de prendre le téléphone entre tes mains. Aucun message vocal. L'a-t-elle écouté avant ton arrivée? Tu serres les dents et te rends à la cuisine, là où ta mère t'attendait de pied ferme il faut croire. ❝Ah, tiens. Salut!❞ Tu lui souris à pleine dents et, malgré ton malaise, espères que l'ouragan Maman ne t'endommagera pas trop au passage.
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{outfit} ❧ Tu aimes ta fille. C'est la prunelle de tes yeux. Mais à cet instant précis, tu as envie de l'étriper. La conversation que tu viens d'avoir avec son directeur a le don de te rendre dingue. À peine deux mois que vous êtes revenus à Bowen. Deux mois que Cameron et Carter ont pris le chemin du lycée dans lequel tu as toi-même été. Le proviseur était toujours le même, et il était intransigeant. Tu en savais quelque chose. Et même si tu avais déjà subi ses foudres, jamais tu n’avais réussi à te faire renvoyer durant une semaine entière. Tu venais juste de rentrer quand ton téléphone avait sonné, coupant cours à tout ce que tu t’apprêtais à faire. Une fois raccroché, tu te sers un café. Réfléchissant à la manière dont tu allais t’occuper de son cas sans la tuer.
La porte de la maison s’ouvre discrètement avant de se refermer dans un silence calculé. Tes enfants ont l’habitude d’être de véritables tornades, ce côté si doux, surtout venant de ta fille, prouvait à quel point elle savait qu’elle avait merdé. Mais tu ne dis rien alors qu’elle t’interpelle. Comme si tu ne savais qu’elle cherchait à savoir où tu te trouves dans la maison. T’installant sur l’un des tabourets de la cuisine, tu joues avec ta tasse de café, écoutant attentivement ses faits et gestes. Le son caractéristique du téléphone qui repose à nouveau sur son socle t’arrache un sourire. Pensait-elle réellement pouvoir effacer le message sur le répondeur avant que tu ne sois au courant ? Qu’elle était adorable. Prenant un air impassible, tu baisses les yeux sur ton téléphone, attendant que ta progéniture te rejoigne dans la cuisine. Un sourire au coin des lèvres, tu fixes ton attention sur elle. "Salut ma puce. Tu rentres tôt aujourd’hui." Ton ton est calme. Tu avais hâte de voir ce qu’elle allait faire concernant son expulsion. Portant ta tasse à tes lèvres, tu bois une gorgée de ta boisson chaude. "Comment était ta journée ?" Feignant de ne pas savoir, tu attends, un calme olympien dessiné sur ton visage. Alors que tu sens couvé dans ta colère dans tes veines.
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Cameron Lawson
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Sujet: Re: in the wake of a hurricane (jude) Mar 3 Sep 2024 - 22:46
Il faut l'admettre : ton arrivée à la maison avait été beaucoup plus paisible que ton aventure à la cuisine. Ta mère n'avait pas laissé paraître qu'elle bouillait de l'intérieur, mais ton instinct ne trahissait pas; c'était décidément le calme avant la tempête. Tu avais très envie de prendre les jambes à ton cou, t'enfuir dans un autre pays avant qu'elle ne te chope. Mais tu savais pertinemment que ça ne changerait rien aux faits et que tu serais assurément privée de sortie jusqu'à la fin des temps. Et à l'inverse des contes de fées, tu ne vivrais pas heureuse. Tu décides de jouer son jeu. De toute évidence, tu ne perds rien et tu peux gagner. Tu replaces nerveusement une mèche de tes cheveux derrière ton oreille, n'oubliant pas de lui sourire à pleine dents ― quoique tu les serres tellement que tu dois avoir une drôle d'allure. ❝Oui, je n'avais pas cours cet après-midi.❞ Aussitôt que tu prononces ces mots, aussitôt que tu as envie de te donner une claque dans le front. Tes yeux s'aimantent à ton horaire affiché noir sur blanc sur le réfrigérateur de la cuisine devant lequel ta mère est assise. Tu te damnes instantanément; tu ne peux que te gourer dans tes propres mensonges. ❝C'était bien.❞ Pendant quelques secondes, tu restes planté là, au bout milieu de la pièce. Tu joues nerveusement avec l'ourlet de ton t-shirt et n'oses pas ajouter autre chose. Il faut l'avouer, Jude est très forte pour garder son calme face à toi. Par contre, ses yeux ne mentent pas : tu la vois bouillir de l'intérieur. Elle est arquée comme un chat, prête à ce que tu fasses un faux pas. ❝En fait, j'aurais besoin que tu signes mon cartable pour un devoir d'histoire.❞ Tu te dis que la meilleure solution pour éviter les bourrasques et te mettre à l'abri, c'est de mêler les cartes et feinter une diversion. Tu contournes l'ilot de cuisine, prends un verre et te serres un jus d'orange. Le silence est si lourd que tu n'arrives plus à te contenir. Tu te pinces l'arête du nez avant de lancer : ❝Tu as eu l'appel du proviseur, c'est ça?❞ Ce n'est plus la peine de jouer. Qu'on t'enfile les menottes et que ça saute! ❝Je te jure que cet idiot l'a cherché, maman!❞ Ah et, pourquoi ne pas user d'une dernière tactique avant d'être arrêtée? Gronder pour être une menteuse ou pour avoir brisé le nez d'un mec du lycée, c'est un peu la même chose. Non?
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{outfit} ❧ Que ta fille se fasse renvoyer était une chose. Mais qu'elle le soit pour violence, ça, tu ne pouvais pas laisser passer. Savoir qu'elle était apte à se défendre te rendait fière, mais tu refusais catégoriquement qu'elle soit à l'initiative d'une bagarre. D'après ce que le proviseur savait et t'avait dit, c'était elle qui avait donné le premier coup. Alors tu prends ton mal en patience, tentant de prendre un air calme alors que ta fille te rejoint dans la cuisine. Tu veux lui laisser une chance de s'expliquer, de te donner les raisons de son geste. Lui tendant même une perche en lui demandant pourquoi elle était déjà à la maison. Tout dans son attitude, ses gestes, traduit sa nervosité. Tu te figes alors qu'elle te ment en te regardant dans les yeux. Tu avais horreur du mensonge, même des petits. Et tu étais souvent nettement plus sévère quand tes enfants te mentaient que lorsqu'ils faisaient une bêtise. Le regard de Cameron dévit vers le frigo, tu n’as pas besoin de tourner la tête pour savoir ce qu’elle regarde. Son emploi du temps. Il était affiché sur le réfégirateur, mais tu n’avais pas besoin de le regarder pour le connaitre par cœur. Tu ne dis rien, serrant les mâchoires pour ne pas t’énerver directement. Ton regard ne quitte pas ta fille, qui est de plus en plus nerveuse. Portant la tasse à tes lèvres, tu l’écoutes alors qu’elle te parle d’un devoir d’histoire. Hochant doucement la tête, tu reprends de la voix la plus calme possible. "Un devoir d’histoire ? Pourquoi est-ce que je dois le signer ?" Tu dégustes ton café alors qu’elle se sert un verre de jus de fruit. Un silence règne dans la cuisine alors que tu suis des yeux chacun de ses mouvements. Tu sais parfaitement qu’elle peut le sentir, ton regard sur elle. Et c’est le but. D’ailleurs, il ne lui faut pas longtemps pour craquer. Avant qu’elle ne se tourne vers toi, tu reconnais sa mimique. Ses doigts se pinçant l’arrête du nez. Un sourire se glisse sur tes lèvres alors qu’elle reprend la parole. Sourire que tu dissimules derrière ta tasse avant de prendre un air faussement étonné. "Non tu crois ?!" Ta fille se retourne vers toi et commence à paniquer dans ses propos. Reposant ta tasse un peu trop brusquement, la faisant claquer sur le plan de travail. "Il l’avait cherché ?! Tu lui as cassé le nez, Cameron !" Tu n’as pas crié, cela fait longtemps que tu hurles plus sur tes enfants quand ils font une bêtise. Tu sais parfaitement que cela ne sert à rien. Par contre, garder un ton neutre mais un ton glacial leur fait bien plus peur. Tu lui montres du menton le tabouret et attends qu’elle s’installe en face de toi. "Le proviseur a dit que tu avais donné le premier coup. Je te laisse une chance de t’expliquer, mais je te préviens, interdiction de me mentir à nouveau !" Ton regard empli de colère et dur se fixe sur ta fille. Tu étais prête à accepter beaucoup de choses, mais la violence était proscrite.
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Sujet: Re: in the wake of a hurricane (jude) Jeu 12 Sep 2024 - 17:14
Tu étais gênée ― honteuse d'avoir utiliser ton expérience en boxe, plutôt qu'avoir fait preuve de pacifisme auprès du garçon qui avait intimidé ton frère. Mais, pour toi, c'était plus qu'une évidence que tu devais protéger ton jumeau de tous les enquiquineurs du lycée. Et, tu l'avoues, être une fille ne te freinait pas de prendre soin de lui. Tu ne voulais pas qu'il se cache la tête dans le sable. Ça ne faisait pas de sens pour toi qu'il évite le problème et préfère ne pas répondre aux remarques négatives d'autrui. Par contre, ça ne changeait rien aux faits : on t'avait renvoyé pendant une semaine, mis deux heures de colle à ton retour des vacances et appelé ta mère pour qu'elle soit au courant de l'histoire. Au fond, c'était plutôt toi qui aurait dû se mettre la tête dans le sable. ❝Euh― j'ai eu une mauvaise note à l'examen.❞ Ça non plus, ce n'était pas vrai. Tu étais excellente à l'école. Tu n'avais jamais besoin d'écouter ou étudier, car tu réussissais tout ce que tu entreprenais sans le moindre effort. Contrairement à ton père, qui n'avait pas le temps d'être attentif à ces détails, ta mère avait l'habitude de jeter un coup d'œil à tous les papiers que tu lui faisais signer. Même si tu tentais désespérément de ne pas te faire prendre, tu n'arrêtais pas de te mettre les pieds dans les plats il faut croire. C'est l'une des raisons pour lesquelles la nervosité avait pris le dessus. Tu as fini par déballer ton sac, car Jude avait une tête plus forte que la tienne. À l'instant où celle-ci a déposé brusquement sa tasse sur le comptoir de la cuisine, tu as sursauté. Tu savais pertinemment que, peu importe ce que tu dirais, tu serais quand même grondé. ❝Je suis désolée, c'est la faute de mon entraineur!❞ Bien sûr, comme si c'était lui qui t'avait mentionné qu'il était nécessaire de se défendre de la sorte contre les idiots du lycée. Sans broncher, tu t'es installé sur la tabouret près de ta mère. Tu as pris ton doux visage entre tes mains et as soupiré lourdement. ❝Avec du recul, j'ai honte du geste que j'ai posé. Tu m'as toujours dit que la violence n'était pas une solution à un problème. Je l'avoue, je m'en rends compte un peu trop tard.❞ Tu étais honnête et n'avais plus envie de lui mentir pour fuir. De toute façon, on t'avait déjà mis au pied du mur. Et, même si Carter t'avait fait promettre de ne rien raconter à votre mère, il était beaucoup trop tard pour reculer. Tu devais aller jusqu'au bout des choses. Tu préféras cesser de fixer le comptoir, afin d'avoir une conversation "d'adultes" avec Jude. Tu fis pivoter tout ton corps en sa direction, dans le but de la regarder dans les yeux. ❝Carter est victime d'harcèlement scolaire depuis notre arrivée au lycée de Bowen. Il m'en a glissé un mot, mais m'a fait jurer de ne pas en parler avec papa et toi, car il préfère régler la situation seul.❞ Un court silence s'installa, avant que tu reprennes ton récit. ❝Aussi, il ne voulait pas que je m'en mêle. Il sait à quel point je suis capable de me mettre dans un sacré pétrin. Sauf que, ce matin, un garçon l'a insulté et l'a humilié devant tout le monde. J'étais si en colère que j'ai réagi impulsivement et lui ait donné un coup de poing.❞ Sous tes allures de fouteuse de trouble se trouvait une jeune adolescente blessée, incapable de vivre avec le fait qu'on puisse faire du mal de façon psychologique à quelqu'un qu'elle aime. ❝Je suis désolée, maman. J'aurais préféré que ça se déroule autrement.❞
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{outfit} ❧ Tu avais toujours laissé une liberté de mouvement à tes enfants. Et tu étais prête à accepter beaucoup de choses. Mais la violence était totalement proscrite. Bien que Cameron faisait de la boxe depuis toujours, elle ne s’était jamais servie de ce dont elle était capable pour déclencher une bagarre. Et bien que ta fille soit du genre à défendre la veuve et l’orphelin, tu ne l’imaginais pas capable d’avoir recours à la violence pour cela. Et c’était surtout cette partie qui te rendait furieuse. Bien plus que le fait qu’elle ait été expulsée finalement. Et le fait qu’elle soit en train de te mentir droit dans les yeux n’arrange rien à ses affaires et à ta colère. Bien au contraire. La déviation sur le sujet de son devoir d’histoire te laissait perplexe. Et la vie de tes enfants, qu’elle soit scolaire ou privée, t’intéressait au plus haut point. Et le fait qu’elle ait pu avoir une mauvaise note te surprenait énormément. Cami avait toujours eu la chance d’avoir des facilités à l’école. Et bien que ça te rendait parfois folle, elle arrivait toujours à s’en sortir, même quand elle n’avait pas révisé. Fronçant les sourcils avant d’hocher la tête. "Ok, tu me montreras ton devoir et je t’aiderai dans tes révisions pour le prochain." Une mauvaise note, ça pouvait arriver. Mais tu ne comptais pas la laisser se débrouiller seule. Et finalement, ce petit jeu entre vous cessa quand ta progéniture déballa tout dans la panique. Tu aurais pu continuer à lui renvoyer la balle encore un moment. Il n’y avait aucune chance que tu craques avant elle. Et les mots qu’elle t’inflige te font voir rouge. La tasse qui claque sur la table, n’était pas volontaire, le bruit te surprend tout autant que ta fille. Tu n’étais pas du genre à casser des choses sous le coup de la colère ou à être complètement hystérique. Bien au contraire. Et plus tu étais calme après leurs bétises, plus ta colère était présente. Et ça, tes enfants l’avaient parfaitement intégré depuis les années. Un regard noir se pose sur ta fille alors qu’elle blâme son entraineur. "La faute de ton entraineur ? C’est une bonne chose qu’on ait déménagé dans ce cas. Et puis, pour éviter tout nouvel incident, il vaut peut-être mieux que tu ne reprennes pas la boxe. Je ne voudrais pas que ton nouvel entraineur ait une mauvaise influence." Tes prunelles fixées dans les siennes, tu la défies d’ajouter une autre connerie à sa tirade. Tu ne lui enleverai jamais la boxe, tu savais parfaitement à quel point cette discipline était une passion, une vocation pour elle. Et tu ne pouvais pas retirer ce genre de chose à ta gamine. Mais laisser planer le doute ne lui ferait pas de mal. Et peut-être qu’elle en serait privée quelque temps. Ça la fera réfléchir. Installée à tes côtés, elle fixe le comptoir, son visage posé dans ses mains avec un air boudeur. Et comme si une porte venait de s’ouvrir, ta fille redevient la gosse -à peu près- responsable que tu connais. Tu ne dis rien, l’observant en silence. Silence qui la priait de continuer. Tu le sens, quand elle se tourne vers toi et pose son regard dans le tien, que tu ne vas pas aimer ce qui va suivre. Et ses paroles sont comme un coup, des coups. Savoir que ton fils est victime de harcèlement fait vaciller doucement la colère qui t’habite. Tu as honte de ne rien avoir remarqué. Tu t’en veux de ne pas avoir pu et su protéger ton enfant. Tu hoches la tête, assimilant les paroles de ta fille. Et tu comprends son geste, toi-même, tu serais prête à te battre pour ceux que tu aimes. Tu ne peux pas reprocher à ta fille un trait de caractère qu’elle tient de toi, une valeur que tu lui as toi-même inculquée. Ses excuses sont sincères, tu le sens dans le ton de sa voix. Non pas qu’elle s’en voulait d’avoir défendu son frère, mais de la manière dont elle avait agit. "Je comprends ta réaction, mais comme tu l’as dit, la violence ne résout rien. Mais je suis heureuse de voir que tu en as conscience." Ta main caressant sa joue alors que tu lui souris. "Je suppose que si le proviseur dit que tu as porté le premier coup, c’est que tu ne lui as pas raconté tout ce qu’il s’est passé ?" Tu le supposais pour la simple raison que le proviseur ne t’a pas touché un mot au sujet du harcèlement dont ton fils fait les frais. Et tu allais bien sûr tout faire pour remédier au problème très vite.
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Sujet: Re: in the wake of a hurricane (jude) Mar 24 Sep 2024 - 23:40
À l'évocation de ta mauvaise note dans le cadre d'un faux devoir d'histoire, ta mère avait semblé être perplexe. Sans hésiter une seule seconde, elle t'avait proposé de te donner un coup de main. Trop attentionnée et, surtout, prête à tout pour s'assurer de la réussite de ses enfants. Mais aider avec tes révisions?! Tu n'en avais aucunement de besoin. Tu te maudis aussitôt, c'était pire qu'être punie pour une sottise! Tu n'avais jamais eu besoin de l'aide de qui que ce soit pour réussir à l'école. Tu excellais sans le moindre effort. Un mensonge te menait encore à un autre, donc tu n'avais pas le choix de jouer le jeu. Pourquoi, à la base, tu n'avais pas été sincère et avait dit qu'elle devait signer ton agenda parce que tu avais brisé le nez de quelqu'un, hein?! ❝Mh, tu es certaine? Je peux demander à papa, sinon!❞ Tu n'avais pas envie de traîner avec ton père, non plus, pour discuter d'histoire. Ça ne t'intéressait pas plus qu'il faut de passer du temps avec lui, à moins que cela ne soit que pour faire bonne figure. Cette haine ne provenait pas de ta mère, mais plutôt de toi; ça te brisait à l'intérieur de savoir que l'un des seuls hommes de ta vie avait osé faire du mal à l'une des personnes les plus importantes pour toi, ta mère. Puis, ce fut la réponse de la brune qui réussit à te faire sortir de tes gonds. ❝AH NON, PAS ÇA! S'il-te-plaît maman! J'ai dis une bêtise sous la rage, je ne le pensais pas vraiment!❞ Tu avais envie de te mettre à genoux, de la supplier de toutes tes forces pour qu'elle ne t'enlève pas ce qui te faisait le plus briller. Te couper de boxe, c'était pire que de te priver de sortir avec tes copines. C'était littéralement t'empêcher de rayonner comme tu le faisais si bien! Tu lui fis aussitôt les yeux doux, espérant de tout ton être qu'elle change d'idée rapidement. Première fois à se foutre dans le trouble? Pas vraiment, tu avais dû faire face à l'un de tes parents plus d'une fois pour une bêtise complètement idiote. Première fois à rompre une promesse que tu as prise avec ton jumeau? Absolument et ça te brisait le cœur. Non seulement il finirait par l'apprendre mais en plus, ta mère vous réunira probablement tous les deux pour discuter de votre mésaventure. Et, ça serait de mentir de dire que tu attendais impatiemment ce moment! ❝C'était idiot de ma part. J'aurais dû en discuter avec toi. Mais tu sais ce que c'est, de promettre quelque chose à quelqu'un, je veux dire!❞ Cette caressa apaisa quelque chose en toi, comme une petite flamme qui arrêta de te brûler de l'intérieur. Même s'il y avait encore une véritable tempête dans ta tête, l'incendie était éteint au moins. ❝J'ai tenté de le faire. C'est la vieille moche de psychoéducatrice en mauvais comportements scolaire qui a coupé mon récit. Elle lui a dit que, de toute façon, je suis si désagréable en classe que ça devait être un mensonge de ma part.❞ Ce n'était pas le premier ennui que tu t'étais attiré en classe. Par contre, c'était la première fois que tu faisais face à une situation d'une telle "importance". ❝J'aimerais être plus polie vis-à-vis elle et ne pas la traiter de vipère, mais elle me fâche tellement.❞ C'est vrai : ça te faisait tellement ch*er qu'on refuse d'écouter une gamine turbulente comme toi, que tu avais envie de lui donner une claque en pleine figure.
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{outfit} ❧ Tu creusais comme tu savais si bien le faire, laissant les mensonges de ta fille couler sur toi. Cherchant davantage pour voir comment elle va s’en sortir. Mais pourtant, son histoire de mauvaise note t’intrigue et t’inquiète quelque peu. Alors, même si la colère coule dans tes veines à cet instant, tu proposes de l’aider. Ce n’était pas parce qu’elle avait fait une bêtise, qu’elle s’était fait expulser que Cameron ne méritait pas ton aide. Tu vois bien que ta proposition la dérange. Et sa contre-proposition te fait grimacer. Pas très heureuse qu’elle préférait l’aide de son père. Mais malgré ton ressentiment envers lui, il restait son père et tu ne voulais pas être responsable de la fin de leur relation. Tes enfants étaient suffisamment grands pour comprendre et tu ne leur avais pas caché la vérité. Mais tu leur avais dit et répété que cela ne remettait pas en cause l’amour que pouvait leur porter Liam. Ça, tu en étais convaincue, totalement persuadée. Tu hoches doucement la tête en signe de capitulation, du moins sur ce sujet-ci. "Très bien, vois avec ton père." Mais visiblement, ta fille n’avait pas fini ses bétises et continuait à lancer des absurdités supplémentaires. Comme accuser son entraineur d’être responsable de son comportement. Ça ne risquait pas de t’arrêter et tu savais parfaitement comment lui faire cracher le morceau. Et ta menace de lui retirer la boxe marcha encore plus rapidement que tu ne l’aurais cru. Tu t’attendais presque à ce qu’elle se jette à tes pieds, vu le ton suppliant de sa voix. Si Cameron réfléchissait deux secondes, elle saurait que ce n’était même pas envisageable, mais elle était bien trop empêtrée dans ses mensonges pour s’en rendre compte. "On verra ce que je décide quand tu arrêteras de me mentir droit dans les yeux. J’ai HORREUR de ça et tu le sais très bien." Levant un sourcil pour ponctuer ta phrase. Toi aussi, tu avais raconté des bobards à tes parents pour ne pas te faire prendre, pour sortir en douce mais jamais tu n’aurais osé leur mentir en les regardant dans les yeux. Surtout s’il t’avait pris sur le fait. Et finalement, la vérité glisse de ses lèvres. Finissant de t’achever. Pourtant, tu ne laisses rien paraître, ta fille n’avait pas à supporter tes états d’âmes sur le fait de ne pas avoir su protéger Carter. Tu serres les lèvres alors qu’elle te parle de confiance. Et cela à le ton de t’agacer légèrement. Hochant finalement la tête pour confirmer ses mots. "Que vous soyez là l’un pour l’autre, c’est parfait et je ne pourrais pas rêver mieux. Mais ce n’est pas un sujet annondin, et même si ton frère risque de t’en vouloir, tu as bien fait de m’en parler." Ta main glisse sur sa joue et tu sens instantanément ta fille se calmer. La tempête fait toujours rage dans ses yeux, mais quelque chose s’est appaisé en elle. Et en toi. Alors, plus calmement, tu reprends, cherche à savoir, à connaitre le fin mot de l’histoire. Et ta fille ne se fait pas prier pour te raconter, pour enfin se confier à toi. Mais tu ne peux t’empêcher de râler lorsqu’elle parle de l’éducatrice en des termes peu reluisants, pourtant, tu n’en perds pas une miette. "Très bien, j’irai parler à cette femme et au proviseur. Faire en sorte que toute cette histoire soit tirée au clair." Tu baisses les yeux sur ta tasse, joues avec entre tes mains. Avant de relever le menton vers ta fille. "Tu sais depuis combien de temps.." Tu t’interromps en pleine phrase. "Laisse tomber, j’en parlerai directement avec ton frère." Tu ne pouvais pas lui demander de rompre davantage sa promesse.
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