Travailler ensemble est toujours un plaisir (Adelita & Sam)

Travailler ensemble est toujours un plaisir ♗ mi-septembre 2024

{outfit} ♗ Les semaines passaient et l’échéance pour la nouvelle exposition arrivait. La renaissance italienne. Botticelli, Donatello, Raphaël, Michel-Ange et Léonard de Vinci. Autant d’artistes qui étaient de véritables icônes. Surement l’une de ses périodes préférées, que ce soit pour les œuvres qu’elle avait laissées au monde, ou pour le côté historique et culturel qui avait marqué le monde. Le fait de mettre ce moment de l’histoire si grandiose en avant le rendait fébrile et impatient. Il voulait que tout soit absolument parfait. Et pour être sûr que ça le soit, Sam avait envoyé son meilleur élément dans ce pays où tout avait commencé. Bien qu’il ne le reconnaitrait jamais devant elle, sa responsable des acquisitions était la personne dans ce musée à qui il faisait le plus confiance. Sa conscience professionnelle et son amour de l’art et de l’histoire étaient équivalents au sien. Mais pour rien au monde, il ne lui avouerait une telle chose. Il y a de cela des années, Sam avait pris une décision. Une décision qu’il regrettait parfois, souvent même. Parce que cela l’éloignait chaque jour davantage de sa Venus. Mais il ne pouvait pas se permettre de ressentir quoi que ce soit pour elle. Elle était son employée, nettement plus jeune que lui, mais surtout, il s’était promis de ne plus jamais laisser son cœur s’attacher et il comptait bien tenir cette promesse. Quoi qu’il lui en coute, et même si la brune le détestait. D’ailleurs, en parlant de cette déesse latine, elle allait le rejoindre sous peu dans son bureau. L’envoyée en Italie n’était pas juste un caprice pour l’éloignée, enfin pas seulement du moins. Il voulait qu’elle s’immerge dans cet univers, mais surtout, qu’elle supervise directement sur place les nouvelles acquisitions que vous aviez validées pour l’explosion. S’il n’était pas aussi trouillard, il l’aurait sans doute accompagné. Mais en plus de se savoir incapable de résister à la brune, la période du voyage tombait assez mal. Debout, devant ta table de travail, les mains posées à plat sur le plateau, il observe les plans de l’exposition. L’entendant avant de la voir. Luttant contre l’envie de poser ses azurs sur elle. "C’est gentil de m’honorer de ta présence. Je croyais presque que tu avais oublié qu’on devait travailler sur l’expo." Etre exécrable avec elle, c’était son mantra pour être sûre qu’elle ne s’intéresserait jamais à lui. Sa main se tend vers elle alors qu’il lève enfin les yeux sur son employée. "Tu as apporté le dossier ?" Ses prunelles fixées sur le visage d’Adelita, pour ne pas s’égarer à la contempler. Bien que ses traits fins et ses opales subjuguent déjà le directeur du musée. Mais depuis les années, il avait appris à se façonner un masque de nonchalance constante. Cachant soigneusement ses sentiments et ses émotions derrière. 

Travailler ensemble est toujours un plaisir ♗ mi-septembre 2024

{outfit} ♗ Adelita revenait tout juste de voyage, un voyage professionnel, mais en même temps des vacances pour elle, loin de son boss. Elle a passé 3 semaines en Europe. Les deux premières en Italie, Rome, Venise, Florence, elle a rencontrer des responsables de musée, des visites, et surtout finalisé les acquisitions qu'ils avaient fait pour la prochaine exposition. La dernière, sur les aborigènes Australiens, avait fait un carton. La dernière semaine, elle avait été à Londres et ensuite Paris (mais après la fin des JO, sinon c'était le bordel). Elle avait prévu un petit plus que son patron ignorait. Elle avait négocier et obtenue le prêt d'un tableau de la renaissance Anglaise fait par Hans Holbein et surtout la pièce maitresse, en allant au Louvre, une copie identique, en prêt, de la Joconde. Mais elle gardait cela pour elle pour l'instant, elle voulait être certaine que tout serait parfait. Elle était rentrer depuis une semaine à Bowen et avait passer tout son temps à bosser sur l'exposition et surtout avait éviter de voir son boss.

Aujourd'hui, après s'être préparée de bonne heure, elle était arrivée en avance dans son bureau et espérait avoir le mail du Louvre qu'elle attendait. Elle avait obtenue le prêt de la copie de la Joconde. Et cela fit sa journée. Elle était en train de l'intégrer au dossier de l'exposition quand elle a reçu la demande de son boss pour une réunion. Et rien que de voir cela, la fit grimacer. Elle savait déjà quoi s'attendre et probablement déjà des réflexions, mais surtout elle n'arrivait pas à contrôler ce qu'elle ressent quand elle est face à lui et même si c'est un connard fini, elle craque toujours pour lui. Elle avait rassemblé tout ce qu'il faut, pris son courage à deux mains et direction de bureau du patron.

Ses talons claque sur le sol, sa robe bouge au rythme de ses pas et ses cheveux sont remonter en une queue de cheval haute qui dégage son cou et son visage. Elle entre dans le bureau après avoir frapper à la porte déjà ouverte. Elle est prête à parler quand il se lance avant et bien sur c'est jamais très agréable. Elle se demande vraiment ce qu'elle a pu lui faire pour qu'il soit un tel con. Elle est à l'heure à la petite réunion qu'il lui a imposé, et elle est prête. Elle serre les dents, elle a tellement envie de lui envoyer une réflexion, mais elle n'oublie pas qu'il est son boss, et qu'elle adore son boulot, donc elle se retient.

Je n'ai rien oublié ! Et je suis parfaitement à l'heure pour le rendez-vous !

Elle lui fait un sourire très sur d'elle, même si il ne la regarde pas. Elle a surtout envie de lui faire un doigt d'honneur. Elle regarde sa main se tendre vers elle, sans même un regard avant. Elle retient un soupir et lui donne tout le dossier alors qu'elle plonge son regard dans le sien, une sorte de joute entre eux. Elle n'a pas envie de baisser les yeux devant lui. Elle attend qu'il bouge et prenne le dossier. D'ailleurs d'un mouvement des yeux, elle le lui fait comprendre et elle attend qu'il lui lance encore une ou plusieurs réflexions. Il va aussi découvrir les petits plus qu'elle a apporté au dossier.

Travailler ensemble est toujours un plaisir ♗ mi-septembre 2024

 

Travailler ensemble est toujours un plaisir ♗ mi-septembre 2024

[justify]{outfit} ♗ Adelita redoutait à chaque fois qu'elle devait travailler avec Sam, ou plutôt Monsieur Wellington. Elle avait à la fois son coeur qui bat, sa peau qui frissonne, mais elle savait aussi qu'elle allait être rabaissé, avoir des réflexions, bref, rien d'agréable. C'est un peu comme si votre corps voulait un truc mais que votre tête ne le veut pas. Donc en gros, son corps aime être avec son patron, mais son cœur et sa tête l'évite et l'appréhende. Bref, quand vous voulez éviter quelqu'un, mais que vous êtes obliger de travailler avec, c'est très compliquer, voilà pourquoi ces trois semaines en Europe ont été un vrai répit pour Adélita. Mais maintenant faut reprendre le boulot et bien sur, faire le travail qu'elle adore, même avec son connard de patron. Et plus elle l'évitait et plus elle avait l'impression qu'il s'amusait à la torturer encore plus.

Elle n'avait donc pas eu le choix, et s'était montrer à l'heure dite pour l'entretient sur la prochaine exposition. Elle faisait assez attention pour être toujours parfaitement à l'heure. Sinon, il s'amusait à lui rappeler qu'elle était en retard, ou bien qu'elle fait du zèle, bref, toujours un moyen de lui faire une réflexion, donc elle respectait l'heure parfaitement et même comme ça, il arrive encore à l'emmerder.

Et elle n'échappe pas à cela, alors qu'elle entre dans le bureau, mais cette fois-ci, elle lui répond. Et il répond, elle serre les dents et les poings, comme pour se retenir de l'envoyer bouler très loin, et surtout de lui dire ses quatre vérités, mais elle n'oublie pas qu'il est son boss, et que si elle veut garder son boulot, qu'elle adore, elle ne doit pas aller à la confrontation. Mais elle n'est pas certaine qu'elle va pouvoir encore supporter cela longtemps, après 5 ans, cela devient dur de prendre sur soit. Elle le fixe du regard, elle ne se laisse pas faire. Elle attend qu'il la regarde pour lui donner le dossier. Elle ne quitte pas son regard, cherchant à prendre le dessus sur lui, même si elle pourrait se perdre dans ses yeux bleus, elle remarque chaque marque de son visage, sa barbe de quelques jours, les petites rides qui apparaissent. Elle le sent prendre le dossier qu'elle lui a tendu et le contact se rompt. Elle ne le quitte pas pour autant un seul instant. Et elle attend debout, elle ne veut pas s'asseoir, enfin, pas avant qu'il l'ai autorisé. Elle sait comment éviter des remarques désagréables inutiles.

Quand il lui propose de se servir un verre. Elle plisse les yeux et le regarde encore plus intensément, même si il est concentré sur le dossier. Elle ne sait pas si elle a vraiment le droit d'aller se servir. Mais elle ne l'imagine pas aussi sadique pour lui proposer de quoi boire, et pour ensuite le lui reprocher. Elle connait assez bien son bureau pour savoir ce qu'il a à proposer. Elle se dirige vers la cafetière, passant prêt de lui, juste derrière lui, le frôlant au passage et se sert une tasse. Elle se mord la lèvre inférieur avant de tourner la tête vers lui, elle l'observe et étouffe un petit soupir.

Je vous sert une tasse de café ?

Après 5 ans, on pourrait se dire qu'ils se tutoient, et c'était le cas au début, mais après le changement de comportement de son connard de patron, elle a repris le vouvoiement, ce qui n'est pas son cas de son côté. Cela lui permet de garder ses distances avec lui, et aussi de protéger son cœur. Elle attend sa réponse, alors qu'il est en train de feuilleté le dossier. Et même quand elle fait encore plus que son travail, il trouve quelque chose à redire. Elle secoue la tête dans son dos. Elle a réussit à avoir ces prêt, grâce à l'exposition qu'il avait mis en place, il y a quelques temps sur les aborigènes Australien. Les musées sont intéressés par le prêt de certaines pièces appartenant au musée de Bowen. Elle le regarde faire, et lève les yeux au ciel. Elle apporte quand même une tasse café pour Sam, et la pose à bonne distance, pour pas qu'elle se renverse, sinon, c'est sur que là, elle va en prendre plein la tête.

Oui, mais je pensais que ces deux ajouts seraient des pièces parfaites pour l'exposition. Donc même si nous devons tout revoir, l'exposition sera encore mieux.

Elle s'approche et se place de l'autre côté du bureau pour regarder par dessus son boss. Elle regarde le plan qu'il avait préparer et elle prend son temps avant de poser son doigt sur l'emplacement central de l'exposition.

La Joconde devrait trôner ici. C'est la pièce maitresse de l'exposition, elle sera centrale. Ou alors on garde la surprise et on la met à la fin de l'exposition, comme un petit cadeau pour le public.

Son doigt se déplace sur un espace libre à la sortie de la dernière salle. Elle ne préfère pas être catégorique, avec son patron, c'est le risque qu'il fasse tout le contraire, juste pour la contredire. Elle a pris l'habitude de faire plusieurs propositions pour éviter ce genre de chose. Elle relève son regard sur Sam, elle en profite pour le détailler du regard alors qu'il bosse dur. Elle le déteste peut-être mais elle doit avouer qu'elle a toujours trouver qu'il était excellent dans son travail et que ses idées sont toujours parfaites. En bref, il travaille bien ensemble, si seulement il pouvait être moins con.
 

Travailler ensemble est toujours un plaisir ♗ mi-septembre 2024

 

Travailler ensemble est toujours un plaisir ♗ mi-septembre 2024

{outfit} ♗ Adelita s'en voulait d'être aussi affectée par la présence de monsieur Wellington à ses côtés. On ne peut pas dire qu'il se comporte bien avec elle. Pourtant au début, elle avait pensé, commencé à ressentir quelque chose et puis après, il avait changé, d'un coup. Elle n'avait pas tout compris sur le moment. Elle s'était même demandé si elle avait fait quelque chose de mal, mais elle en était venu à la conclusion que ce n'était pas elle le problème mais lui et qu'il était en fait un parfait connard. Pourtant son corps réagissait toujours en sa présence et parfois c'était même douloureux. Elle se souvenait une fois où elle l'avait surpris dans son bureau avec une blonde. Elle s'était à la fois sentie gênée, blessée et aussi en colère contre Sam. Mais elle s'était retenue et avait rapidement disparue, d'ailleurs elle avait éviter Sam pendant plusieurs jours et avait semblant de ne rien avoir vu, même si il savait clairement qu'elle l'avait surpris. Et son corps la trahissait, même après 5 longues années à subir les remarques de Sam. Probablement pour garder son cœur intacte qu'elle s'amusait à le surnommer par tous les noms, et son préféré était son connard de patron, histoire de ne jamais oublier qui il est vraiment. Elle s'était même inscrit sur le site de rencontre de la ville. Pour l'instant, elle n'avait rien de sérieux, simplement de nouvelles rencontres agréables, rien de plus.

Mais même si elle cherche à éviter Sam, il reste son patron, et parfois, elle ne peut pas l'éviter du tout. Aujourd'hui est un de ses jours. Il l'attaque à peine, elle est arrivée dans le bureau et pourtant, il n'a rien à lui reprocher mais il ne peut pas s'en empêcher. Elle se retient, mais elle sait qu'un jour, elle lui dira ce qu'elle pense de lui, et peut-être qu'elle posera sa démission, elle se contentera de son poste de professeur à l'université, en le faisant à temps plein. C'est une option qu'elle garde en tête. Elle prend vraiment sur elle et le laisse faire avec le dossier, allant se servir un café. Elle lui sert le café après sa réponse. Elle n'attend même pas un merci, elle n'en a jamais eu de sa part et maintenant, elle ne les attend plus. Que voulez vous, l'éducation et la politesse, cela s'apprend dès la naissance et c'est pas à bientôt 40 ans, qu'il va l'apprendre. Elle pose la tasse dans un coin sans danger, faudrait pas qu'il lui reproche d'avoir renverser le café sur les papiers.

Adelita se défend de ses choix et de ses trouvailles. Et elle reste sur le cul quand il avoue que ces deux pièces sont magnifiques. Elle n'a pas l'habitude de l'entendre dire ce genre de chose. Enfin, même si il n'a pas vraiment complimenté ou approuvé ce qu'elle venait de dire, il venait de façon détourner d'approuver ce qu'elle avait ajouter. Il n'avait pas du s'en rendre compte, et elle était tellement sans voix qu'elle n'avait rien à ajouter ou répondre.

Adelita se penche sur le bureau et regarde les plans de l'immense salle qui sert aux expositions temporaire. Les cloisons sont totalement amovible, et cet espace peut soit être une succession de petites salles ou bien un grand volume ouvert ou un mixe des deux. C'est tellement pratique et cela permet de proposé des expériences parfaites aux visiteurs. Elle lui fait des propositions sur le placement des nouveaux ajouts et lève son regard sur lui, alors que ses yeux croisent les siens. Elle l'écoute et elle doit le reconnaitre, il a toujours des réflexions utiles et justes, et elle l'a toujours reconnu, c'est aussi pourquoi, ils font un binôme qui marche autant. Et c'est aussi une des raisons qui fait que même en 5 ans, elle n'a pas eu envie de quitter son travail qu'elle adore. Elle le regarde, le détail, alors qu'il travaille sérieusement et qu'elle admire son regard. Elle repose après quelques secondes ses yeux sur le plan devant eux. Elle réfléchit un temps, écoutant ses observations. Et alors qu'elle allait faire une remarque, elle le voit se redresser et retirer sa veste, dévoilant sa chemise bleu ciel et surtout son corps, sa stature, sa musculature. Il remonte ses manches et elle regarde ses avant bras, les tatouages qui les ornent et dont son regard n'arrive pas à se détacher. Elle ne peut s'empêcher de le regarder et de détailler chacun de ses gestes avant de se reprendre et de secouer la tête pour revenir à la tache qu'elle doit mener. Elle n'a pas le temps de lui exprimer ses pensées qu'il la regarde et sort en trombe du bureau. Elle ne bouge pas, ne sachant pas si elle doit le suivre ou attendre. Mais la réflexion ne tarde pas à arriver. C'était énorme de passer autant de temps ensemble sans une réflexion. Elle pousse un soupir et le suit, ses talons claquant sur le sol. Elle sait très bien où ils vont, et elle le suit jusqu'à la salle d'exposition. Elle regarde autour d'elle et se tourne vers Sam. Elle prend la parole pour lui exposer ce qu'elle avait penser quelques minutes avant.

Si on fait un parcours, nous pourrions mettre le Holbein au milieu du chemin, histoire de garder les visiteurs attentifs jusqu'au bout. Mais je suis certaine que la surprise de la Joconde à la fin de l'exposition, sera rapidement ébruité. Mais au moins, pour arriver jusque là, ils auront du passer partout.

Elle le regarde, attendant son avis. Il va probablement trouver quelque chose à redire, mais elle en a l'habitude, ou bien il a une autre idée.
 

Travailler ensemble est toujours un plaisir ♗ mi-septembre 2024

 

Travailler ensemble est toujours un plaisir ♗ mi-septembre 2024

[justify]{outfit} ♗ Adelita avait commencer à apprendre à savoir comment éviter les réflexions de la part de son connard de boss. Et voilà pourquoi elle avait caché les deux acquisitions en plus qu'elle avait réussit à avoir. Si elle lui avait dit ses plans, et qu'elle n'avait pas réussit à les avoir, il en aurait bien profité. Mais même si elle l'évitait, si elle ne pouvait empêcher son cœur de réagir à sa présence. Si sa famille savait ce qu'elle vivait, elle lui dirait de partir, de démissionner, de changer de travail et même de ville probablement, ou carrément de rentrer à Porto-Rico. Elle est étonnée par le fait qu'il ne râle pas, et plus encore qu'il ne lui fait aucune réflexions. Il aurait pu lui dire qu'elle ne fait trop, ou qu'elle essaye de l'impressionner. Mais elle fait seulement son travail. Elle l'a suivit vers l'espace des expositions temporaires, un immense espace vide, avec des cloisons amovibles. Elle a soupirer après sa pique et même si elle cherchait à le cacher quand elle remarque qu'il l'a entendu et qu'elle prend en plus une réflexion. Elle lui tire la langue dans le dos et serre ses poings pour se retenir de l'envoyer balader et tout claquer en l'abandonnant ici. Elle lui répond, avec un sourire très ironique sur la bouche au cas où il se retourne vers elle.

Mais qui vous à dit que vous m'ennuyez, monsieur ...

Si il savait, il ne l'ennuie pas du tout, il l'énerve ! Elle arrive après lui dans l'espace vide. Elle lui fait la proposition qu'elle a en tête. Elle ne remarque pas son regard qu'il pose sur elle. Elle se tourne vers lui quand il prend la parole et fait ses propositions. Elle suit du regard ce qu'il propose, le suivant lui aussi, marchant derrière lui. Elle l'écoute, imaginant ce qu'il propose. Ses yeux suivent le mouvement de ses doigts sur sa barbe. Elle se reprend rapidement avant qu'il ne remarque qu'elle ne le fixe de trop. Elle ne dit rien attendant, qu'il finisse d'exposer son idée. Elle le suit toujours. Elle a bien compris que si elle ne le fait pas, il va bien en profiter. Elle le regarde faire alors qu'il empile tout un tas de chose pour créer une sorte de mini escalier, ou d'estrade qui monte à 2m environ de haut ou moins, elle lève la tête et se demande vraiment ce qu'il va faire avec cela, mais quand il lui demande de monter dessus, son souffle s'arrête. Elle a le cœur qui bat plus vite. Elle a un vertige assez important. Si vous lui demander de choisir entre plonger dans une cuve pleine d'insecte ou de monter sur un escabeau, elle ne pourra pas choisir. Ses deux phobies sont à égalité pour elle. Et pour elle, c'est une torture ce qu'il lui demande. Elle ne remarque même pas qu'il est parti, elle est rester figer devant la montée. Elle a les genoux qui tremblent un peu. Et elle ne remarque même pas son retour. C'est comme si, le monde était figer sur ce monticule instable. Elle sursaute quand elle l'entend parler et demander si elle compte l'aider ou pas. Elle le regarde avec une peur panique dans son regard. Elle le regarde alors qu'il s'approche et lui tend la main. Ses yeux se posent sur cette main et remonte sur son regard. Alors elle est tellement terrifiée qu'elle ne remarque même pas qu'il a un geste galant envers elle. Elle prend une légère inspiration, elle sait que si elle montre sa peur, sa faiblesse, il va probablement se moquer d'elle, et en rajouter encore plus après, et pendant longtemps même. Alors elle prend son courage à deux mains et repose son regard sur l'estrade improvisée. Elle pose sa main qui tremble dans la sienne. Elle laisse ses talons tomber sur le sol, dans un bruit sourd, autant éviter de rajouter des risques en plus. Elle pose son pied sur la première marche mais sa robe la gène, elle est obliger de la remonter sur ses cuisses. Sa jambe tremble et elle pose son regard sur son pied, elle est hésitante. Et elle prend une inspiration et se hisse, sur la première marche sans lacher sa main, et monte ensuite sur la deuxième. Elle reste accroupie alors que ses jambes tremblent de plus en plus. Elle essaye de se mettre debout, fermant les yeux pour ne pas regarder vers le bas. Elle ne lâche pas sa main une minute alors qu'elle tremble vraiment. Et alors qu'elle se redresse, le podium improvisé tremble de plus en plus en réponse à ses jambes qui tremblent. Elle est prête à tomber à tout moment, alors qu'elle sert les dents et ne se laisse pas aller à ouvrir un seul instant les yeux.
 

Travailler ensemble est toujours un plaisir ♗ mi-septembre 2024

 

Travailler ensemble est toujours un plaisir ♗ mi-septembre 2024

{outfit} ♗ Adelita commençait vraiment à en avoir marre du traitement que monsieur Wellington lui fait subir. Elle n'a quasiment aucun répits, enfin si quand il est en vacances ou quand elle l'est. Et encore, elle a l'impression parfois qu'il prend les vacances en même temps qu'elle pour limiter le temps où il ne peut pas l'emmerder. Elle aime aussi partir en voyage d'affaire, enfin si c'est sans lui, elle se sent plus libre. Et en même temps, son corps à cette réaction qu'elle n'arrive pas à contrôler quand il est prêt d'elle, et c'est frustrant de ne pas arriver à se contrôler.

Mais il n'y a pas que Sam qui fait qu'elle ne contrôle rien. Adelita a deux peurs, la première les insectes, et oui, elle n'a probablement pas choisit le meilleur pays pour vivre quand on voit la taille des bêtes qui vivent en Australie, la deuxième, c'est le vide. Elle est paralysé par la peur du vide, et prise pas un vertige impressionnant. Bon, elle le combat de temps en temps quand chez elle, elle doit attraper quelques choses en hauteur, mais si elle peut l'éviter, elle le fait. Mais elle est devant cette estrade de fortune et elle n'a pas l'impression d'avoir le choix. Si elle refuse, elle le connait assez bien pour avoir le droit à tout un tas de réflexion et si elle monte ... elle en frissonne rien que d'y penser. Mais elle se décide à grimper, tenant la main de Sam, comme si c'était une bouée au milieu de l'océan. Sa main tremble dans la sienne. Elle se concentre pour monter mais une fois là-haut, elle est figé. Elle ne lâche pas une seconde la main de Sam, la serrant plus fortement même.

Les yeux fermés, le corps totalement raide, elle est figée dans sa peur. Elle a même du mal à l'entendre quand il grogne et lui ordonne de descendre. Elle est incapable de bouger. Son corps tremble de peur. Elle sent ses bras autour d'elle, mais elle ne peut pas bouger ou le repousser alors qu'il la tire contre lui. Elle se retrouve contre lui, quand elle sent le froid du sol sous ses pieds, elle a l'impression que son cœur rate un battement de soulagement, mais il lui en faut plus pour se reprendre totalement. Son corps tremble encore contre celui de Sam. Elle garde les yeux fermé, elle ne se résout pas à regarder, de peur qu'elle soit toujours sur le haut de cette estrade, ou pire. Elle entend sa voix. Son cœur bat plus vite quand elle l'entend. Sa voix est douce et confiante, elle est rassurante même. Elle prend le temps avant d'ouvrir ses yeux. Elle tombe sur le cou de Sam, se retrouvant beaucoup plus petite que lui sans ses chaussures, avant de les remonter doucement le long de son visage jusqu'à son regard bleu. Ils sont proche mais pour l'instant, Adelita ne le remarque pas vraiment, elle est plongé dans ses yeux. Elle reprend sa respiration, comme si il arrivait à calmer son corps facilement.

Cela prendre quelques longues secondes, avant qu'elle se rende compte qu'ils sont proches, bien trop proche et qu'elle se souvienne de ce qu'il va faire maintenant qu'il connait une de ses peurs. Elle pose ses mains sur son torse et le repousse. Elle fait un ou deux pas en arrière, trébuchant même sur ses chaussures restées au sol. Elle tremble toujours un peu, mais elle a repris le contrôle sur son corps. Elle baisse le regard, elle ne réfléchis pas encore à son comportement troublant, elle n'a pas encore le temps de se mettre à y penser, mais cela viendra. Pour l'instant, elle ne pense qu'à une chose, partir d'ici et surtout loin de lui, et probablement de ses moqueries, de ses réflexions. Elle lâche sa robe et se penche pour ramasser ses chaussure. Elle les garde dans les mains. Elle est beaucoup plus petite maintenant devant lui. Elle lève le regard sur lui. Son cœur reprend des battements plus calme. Elle se redresse et le fixe, en sachant pas trop quoi dire, mais elle se sent obliger de s'excuser.

Je ... je suis désolé.

Elle baisse le regard, remettant rapidement sa robe en place. Elle attend encore une pique, une réflexion de sa part. Il pourrait lui en envoyer tout un tas après ce qu'il vient de se passer.
 

Travailler ensemble est toujours un plaisir ❃ mi-septembre 2024

 

Travailler ensemble est toujours un plaisir ❃ mi-septembre 2024

[justify]{outfit} ❃ Adelita avait du mal à reprendre sa contenance et surtout à revenir sur terre en quelque sorte. Reprendre le contrôle de son corps. Elle se demande encore pourquoi elle est monté sur cette putain d'estrade improvisée. Mais elle sait bien pourquoi, elle ne veut pas le contrarier, lui montrer des faiblesses et les avouées. Elle le connait maintenant et son boss est un con, il s'amuserait probablement de cela. Ce qu'il va probablement faire maintenant. Mais si elle avait refuser, il lui en aurait probablement fait baver. Mais maintenant qu'elle est là dans ses bras, elle se demande encore pourquoi il n'a pas commencer à l'attaquer. Pourquoi, il a l'air aussi torturé. Elle a du mal à comprendre tout ce qu'il se passe.

Elle s'est radoucie dans ses bras, rassurer, elle ne devrait probablement réagir comme cela, mais son corps réagit comme il en a envie et avec Sam, elle ne contrôle rien du tout. Elle prend le temps de reprendre la possession de son corps avant de se rendre compte qu'elle est dans ses bras et qu'il la tient fermement contre lui. C'est sur que si quelqu'un rentrait dans la pièce maintenant, il se poserait des questions, surtout quand on sait comment ils sont tous les deux habituellement. Elle a fixé son regard dans le sien, et elle sent ses mains sur ses hanches qui la tiennent fermement. Elle entend sa question, mais c'est comme si ses mains sur elle avait court-circuité ses neurone et encore plus quand elle vient se poser sur sa joue, glissant une mèche de cheveux derrière son oreille. Son cœur se remet à battre plus vite, mais pas de peur, sa peau frissonne comme si elle avait froid, mais ce n'est pas le froid. Elle ne le quitte pas des yeux, enfin, seulement un instant pour que son regard se pose sur ses lèvres avant de remonter sur ses yeux. Ce qu'elle a envie de l'embrasser, là maintenant.

Adelita reprend ses esprits et se rappelle surtout de qui est Sam, son patron, mais surtout son connard de patron. Elle pose ses mains sur son torse pour le repousser. Elle recule et s'éloigne de la chaleur de son corps imposant. L'air frais venant lui faire reprendre toujours un peu plus ses esprits. Elle a ramassé ses chaussures qu'elle tient au bout de sa main, après avoir remis sa robe en place. Elle reprend sa contenance devant lui. Elle s'excuse, ressentant le besoin de le faire, pourquoi, aller savoir. Et apparemment, même lui ne le comprend pas puisqu'il lui pose la question. Peut-être qu'elle s'excuse de s'être sentit si vulnérable et de l'avoir forcer à venir la sauver alors qu'il n'en avait probablement pas du tout envie. Enfin, c'est ce qu'elle se demande, même si elle sait après avoir vu ses réactions, que ce n'est pas du tout le cas. Elle ne sait pas quoi répondre, à sa question, et reste silencieuse.

Elle le regard commencer à défaire son estrade improvisée alors que le revoilà. Le connard de patron, qu'elle n'arrive plus à apprécier, si tentait qu'elle l'est un jour apprécier. Enfin, c'est faux, bien sur qu'elle l'a apprécié au début en tout cas. Elle sert les dents et alors qu'elle se retient de l'envoyer balader, il en remet un couche. Elle l'observe alors qu'elle reconnait la colère, et qu'elle associe cette colère au fait qu'il est été obliger de la sauver enfin du moins de l'aider. Elle prend une grande inspiration, et elle laisse retomber ses chaussures sur le sol dans un bruit sourd et s'avance vers lui pour se poser devant lui et le fixer du regard.

Ah bon ? Tu ose demander pourquoi ? Parce que si j'avais refusé tu ne m'aurais pas envoyer une de tes réflexions de merde ? Non bien sur, tu aurais accepter sans rien dire ! Ou plutôt tu aurais trouver un moyen de m'y forcer de toute façon.

Elle prend une grande inspiration et secoue sa tête. Bon, elle va probablement avoir des problèmes, alors le tutoiement, c'était histoire d'y aller à fond, et puis c'est un peu comme si, elle avait explosé de colère, elle aussi. Et il osait lui demander pourquoi elle n'avait pas oser refuser de monter sur l'estrade, pourquoi elle n'a rien dit sur son vertige.

Tu sais quoi, j'en ai marre d'accepter tout et n'importe quoi, de fermer ma gueule alors que tu t'amuse à te faire plaisir à me torturer, à me dénigrer. Tu sais quoi, fait ce que tu veux avec cette exposition.
 

Travailler ensemble est toujours un plaisir ❃ mi-septembre 2024

 

Travailler ensemble est toujours un plaisir ❃ mi-septembre 2024

{outfit} ❃ Après ce moment auquel elle va surement repenser pendant des jours et des jours, il a fallut qu'il gâche tout avec ses petites réflexions. C'est comme si c'était plus fort que lui, qu'il ne pouvait pas s'empêcher de l'emmerder et d'être un con en même temps. Il a cette attitude nonchalante qui l'énerve au plus haut point, et bien sur, elle ne résiste plus et laisse exploser sa colère qu'elle retenait depuis 5 ans, au moins. Elle le fixe de son regard et même si elle est plus petite que lui, surtout sans talon, elle ne se dérobe pas face à son regard. Elle a le regard encore plus noir, et son accent est renforcer par sa colère. Elle en roule plus les R, la portoricaine est de sortie.
Mais rapidement il reprend le dessus. Il inverse leur position et elle se retrouve coller au cube, et lui il la domine de sa présence, de sa prestance, de sa hauteur. Adelita se retrouve coincé, piégé entre lui et l'estrade improvisé, obligé de le subir et elle se demande ce qu'il va encore pouvoir lui faire. Et cela ne tarde pas à venir et elle détourne le regard pour ne pas avoir à lui répondre surtout sur sa putain de question, mais franchement si il n'avait pas été là, elle ne serait jamais monter sur l'estrade. Elle a bien envie de lui balancer dans les dents qu'elle le prend pour le connard qu'il est depuis 5 ans, celui qui la maltraite depuis quasiment son arrivé à Bowen et dans ce musée. Et ce qu'il dit, l’énerve encore plus, en fait. Elle serre les dents pour ne pas lui répondre et risquer de perdre son job qu'elle adore. Elle lui balance ce qu'elle a sur le cœur, et elle le voit reculer d'un pas, comme si elle venait de le frapper. Et elle se questionne la dessus, se demandant, si elle n'a pas été trop loin dans ses paroles, même si elle a probablement dit la vérité. Peut-être qu'il va prendre conscience, enfin elle a un peu d'espoir. Elle ne quitte pas son regard et lui non plus. Elle lève les yeux au ciel alors qu'il lui dit de rentrer chez elle et de se calmer, comme si cela allait changer quelque chose. Elle le fixe, elle se demande même un instant si il va pas, le lendemain, lui reprocher d'être parti avant son heure. Elle le regarde ramasser ses talons, et elle fixe sa main qui lui tend ses chaussures. Elle relève son regard sur lui, écoute ses paroles, et sans se retenir elle répond.

Oh mais je sais très bien à qui je parle !

A mon connard de Patron !!! Voilà ce qu'elle cri dans sa tête. Mais après un instant de réflexion, elle récupère ses chaussures dans ses mains et le voit partir comme si de rien n'était. Elle sert les poings, les dents, cherchant à contrôler sa colère, mais surtout elle se repasse dans sa tête tout ce qu'il s'est passé, avant de se rappeler le moment dans ses bras, ses réactions et aussi ses mots, surtout les derniers. Elle se rend compte qu'il a dit qu'il la trouve irrésistible et elle repose son regard sur son dos alors qu'il part dans son bureau. Elle cri vers lui.

Je vais continuer à travailler dans mon bureau, je ne voudrais pas que mon patron trouve de nouveau prétexte à venir me faire encore des reproches. Mais je ne te dérangerais pas, rassure toi !

Elle attend qu'il s'éloigne vraiment, histoire de ne pas le rattraper, de ne pas avoir à le croiser, avant elle aussi de prendre le couloir et de se diriger vers son petit bureau. Elle a besoin de souffler et de se calmer c'est sur, mais en même temps, cela fait du bien d'enfin sortir ce qu'elle ressent, enfin pas tout ce qu'elle ressent quand même. Et puis elle en a encore sur le coeur, mais elle ne veut pas se faire virer pour l'instant, elle adore trop son boulot.