| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| Faudrait qu'on parle, un jour [PV : Marwin] | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: Faudrait qu'on parle, un jour [PV : Marwin] Sam 20 Avr 2013 - 14:26 | |
| ∞ Scène 1 - Toi, au loin, je te vois ∞ Aujourd'hui, journée de cours banale et pour une fois aucun shoot ou défilé pour m'activer vraiment. Après une rapide douche, je sèche mes cheveux, lisse ma frange et attache mes cheveux en chignon. Je mets mes lentilles turquoises, ayant envie d'étonner les gens par quelques chose de simple, sans me casser la tête. Bref, je pars pour les cours, traînant des pieds dans mes baskets. J'ai mis un short et j'aurais du mettre un jean, j'avais froid là. Les premières heures de cours passent, je parviens même à m'endormir en anglais tant le prof est assommant. Le midi arrive, je retrouve des amies et on s'installe tranquillement au self. Je les écoute parler en parcourant la salle des yeux. Nous sommes installées dans un coin de la salle, on voit donc toutes les autres tables. C'est alors que je le vois, lui et ses beaux yeux bleus profonds. Je soupire. Je quitte le self accompagnée de mes amies, me demandant pourquoi ce jeune homme m'attire tant sans que je ne puisse lui parler. Je m'assois sur un banc en écoutant ma musique, préférant rester un peu seule pour me reposer. |
| | | Invité | Sujet: Re: Faudrait qu'on parle, un jour [PV : Marwin] Mer 24 Avr 2013 - 16:34 | |
| Ça faisait longtemps que cette fille, je l'avais remarqué. Ça faisait longtemps que je me demandais si nous nous parlerions. Ça faisait longtemps que je m'amusais à deviner la couleur des lentilles qu'elle mettrait chaque jour, avant de la voir arriver le matin au début du cours. Je savais que jamais je n'aurais l'occasion de lui adresser la parole, que jamais je n'aurais le courage de lui dire que je l'observais autant, que je ne serais jamais capable de discuter avec elle. Simplement car j'étais ce garçon-là, celui qui ne parle à personne et à qui personne ne parle, avec qui personne ne se lie d'amitié parce qu'il est un peu trop froid et distant. C'est quelque chose qui me ronge tous les jours et je le vois comme un unique défaut qui, s'il disparaissait un jour, ferait de moi quelqu'un de beaucoup plus spontané et moins rabat-joie. Ce matin, je m'étais réveillé de mauvaise humeur, et la tête dans le gaz, j'étais parti en cours. Je détestais me sentir aussi mal que ça et être obligé de trouver quelque chose qui me redonnerait le sourire semblait être impossible. Avant d'entrer en classe, je passai aux toilettes pour me passer un peu d'eau sur le visage. Je ne me sentais pas bien et un mal de tête affreux commençait même à se manifester. Je détestais être malade, aussi.
Les cours commencèrent. Le prof de français et son accent italien qui faisait fondre absolument toute les filles de notre classe. La prof de maths et sa craie qui nous faisait tous grincer les dents. Le prof d'anglais qui nous donnait envie de dormir. Me sauvant d'un cours ennuyeux à mourir, la sonnerie retentit. Je rangeai mes affaires en même temps que les autres et m'apprêtai à passer dans l'encadrement de la porte lorsque qu'on m'attrapa le bras. C'était le professeur. Son autre main me tendit un cahier à la couverture mauve. « Pourrais-tu donner ça à la jeune fille qui vient de passer ? Amélie Miller. Tu vois qui c'est ? ». Bien sûr que je voyais. De toute évidence, c'était cette fille avec des lentilles différentes chaque jour qui passait. Je glissai le livre à l'intérieur de mon sac et partit manger au self, ayant pour une fois une meilleure raison que de chercher la couleur de ses yeux de trouver Amélie. J'avais beau savoir à quoi elle ressemblait, je ne lui avais jamais parlé, et ce prétexte était trop beau pour être vrai. Finalement, mon regard croisa le sien à l'intérieur du réfectoire, mais elle était en compagnie de son groupe d'amis et je n'aimais pas aller parler aux gens à ce moment-là, pendant qu'ils mangeaient.
En sortant de la cantine, je la cherchai de tous côtés. Où est-ce qu'elle était passée ? Elle n'était plus avec ses amis. Arpentant le lycée entier, je passai les couloirs, les casiers, les toilettes et la cour au peigne fin. Et puis, finalement, je l'aperçus, assise sur un banc, de la musique dans les oreilles, apparemment toute seule. Comme si grâce à lui j'allais pouvoir discuter avec elle sans trouver ça étrange, je tins son cahier d'anglais avec insistance. J'avais l'impression qu'il me glissait des mains, mais ce n'était bel et bien qu'une impression. Doucement, je m'approchai d'elle et lui tapotai l'épaule. Après tout, pour analyser quelque chose, c'est le toucher qui opère en premier.
« Hello, you lost your English book. »
Phrase pathétique, mais j'avais enfin réussi à aligner quelque chose face à elle.
Dernière édition par Marwin K. Calvini le Jeu 25 Avr 2013 - 15:35, édité 1 fois |
| | | Invité | Sujet: Re: Faudrait qu'on parle, un jour [PV : Marwin] Jeu 25 Avr 2013 - 8:24 | |
| ∞ Scène 2 - Marwin ∞ Marwin était un jeune homme discret, trop discret pour passer inaperçu à mes yeux en soit. Ses jolis yeux bleus me faisaient frissonner, raison pour laquelle je les évitais. Je voulais tant le connaître mais je n'arrivais pas à aller vers lui, ce que je trouvais pourtant facile en général. Je regardais le ciel, fixant les quelques nuages. Je sursautai doucement, surprise qu'on me touche l'épaule. Je retirai mes écouteurs et tournai la tête. Marwin. Marwin. Il était devant moi et me parlait en anglais. Mais j'étais trop étonnée pour comprendre. C'est en voyant mon cahier d'anglais dans ses mains que je compris. Je le regardai, un peu perdue. - Euh... Salut... Merci..Il m'avait prise par surprise et j'étais totalement troublée. Et ça devait se voir. On pouvait tout lire dans mes yeux, et là je devais passer pour la plus grosse cruche de l'univers. Je baissai la tête, gênée. - ça va ... Marwin ? murmurais-je doucement, toujours gênée. |
| | | Invité | Sujet: Re: Faudrait qu'on parle, un jour [PV : Marwin] Sam 27 Avr 2013 - 18:05 | |
| Je ne connaissais pas Amélie et pourtant cette phrase d'approche était sortie sans difficulté. Une phrase complètement idiote en passant, et qui aurait pu être mieux prononcée si ma voix ne s'était pas cassée au beau milieu de la phrase. C'était peut-être parce que j'étais nerveux. Peut-être aussi parce que j'avais croisé les yeux bleus de cette fille assise sur le banc. Elle était seule et son silence me mit étrangement à l'aise. J'avais toujours préféré, aussi bizarre que ça puisse l'être, les gens qui ne disaient pas grand chose à ceux qui s'éternisaient sur quelque chose d'inutile et qui se transformaient en vraies pipelettes. Ces gens-là me soûlaient très vite et j'en venais presque à m'énerver pour les faire taire. Après tout, j'aurais aimé ne pas avoir à parler pour pouvoir rester à côté d'elle pour regarder ses yeux. Ils étaient magnifiques. J'aurais bien aimé lui demander quelle était la véritable couleur de son iris mais ce courage ne me vint pas. Ou peut-être, je ne sais pas, étais-je trop occupée à la regarder. Je ne m'en rendais pas vraiment compte à vrai dire, et heureusement qu'Amélie prit la parole car je serais resté silencieux encore longtemps sans son intervention.
J'aurais bien aimé m'asseoir mais peut-être que quelque chose allait me permettre de m'enfuir et de reporter cette discussion à un autre moment. J'avais beau trouver Amélie jolie, je ne savais pas du tout quoi lui raconter. Et l'idée que c'était simplement car je lui avais parlé en anglais que ça m'avait semblé facile tout à l'heure commença à me trotter dans la tête, source d'une boule au ventre. Tant pis, je devais faire avec. C'était presque tout le temps que je sentais le trac me monter à la gorge, serrer mon estomac, me casser la voix en plein milieu d'une phrase alors que tout allait bien. C'était un cercle vicieux, un cercle qui n'en finissait jamais, parce que j'avais peur d'être angoissé et que la peur venait à cause de l'angoisse. Si tout le monde savait à quoi est-ce que je pensais avant d'ouvrir la bouche, soit il n'y aurait rien (comme tout à l'heure avec ma phrase et mon accent étranger pourri et mal formulé), soit il y aurait tellement de choses que ça irait jusqu'à en devenir philosophique. Je détestais ceux qui parlaient inutilement, mais j'avais le culot de penser inutilement presque tout le temps, et quand ce n'était pas le moment.
"ça va ... Marwin ?"
Je baissai les yeux vers elle, essayant à tout prix de replonger à l'intérieur du bleu océan et intense qu'elle possédait. Je pensais même que mes yeux n'étaient pas aussi bleus qu'elle. L'envie de lui demander d'enlever ses lentilles pour dévoiler leur vraie couleur m'effleura à nouveau, mais je me ravisai en répondant tout de suite après.
« Oui, je vais bien ! Et toi... Amélie ? »
J'essuyai d'un sourire la grimace qui faillit se plaquer sur mon visage. Je n'aimais pas discuter et même si c'était avec une fille comme Amélie, du dégoût remontait déjà. Tant pis. Il n'y avait plus qu'une chose à faire pour m'apaiser, sans ça ma curiosité ne sera pas satisfaite. Il fallait que je lui demande. Faisant mine de m'intéresser aux cailloux restés collés sous mes baskets, je relevai ensuite la tête vers elle pour la regarder dans les yeux et sourire un peu plus, comme si je venais réellement de penser à quelque chose. En vérité, cette question me trottait dans la tête depuis plus longtemps que je ne pourrais l'avouer.
« Tes yeux sont vraiment bleus ? »
Je connaissais déjà la réponse mais je voulais simplement qu'elle aille un peu plus loin et qu'elle approfondisse dans ce qu'elle me raconterait sur ses yeux et me dise de quelle couleur étaient-ils.
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| | | Invité | Sujet: Re: Faudrait qu'on parle, un jour [PV : Marwin] Jeu 9 Mai 2013 - 10:57 | |
| ∞ Scène 3 - Bleus, Verts, Turquoises, Marrons, Violets... ∞ - Oui merci...J'étais toujours gênée et je sentais son beau regard me fixer et croiser le mien dès que l'occasion se présentait. Je souris doucement, encore plus mal à l'aise. Pourquoi me faisait-il cet effet ? J'adorais être avec lui, mais en même temps je ne savais jamais quoi dire et je me sentais mal à l'idée qu'il me prenne pour une idiote. Sa question me surpris et je relevai la tête, étonnée qu'il me le demande. Je ne m'attendais pas à ce qu'il veuille savoir ce léger détail alors qu'on avait enfin commencer à parler. Je souris de nouveau, encore un peu gênée. - Ils ne sont pas bleus, ils sont turquoises aujourd'hui... Et non, je n'ai malheureusement pas la chance d'avoir un regard comme le tien, mes yeux sont marrons.Je baissai la tête, et fixais mes mains. J'avais réussi à lui dire, indirectement certes, que ses yeux étaient sublimes. Et je le pensais. Je lui jetai un regard timide. - Viens, assieds toi... Je pris mon sac et le posa par terre, libérant la place à mes côtés, ayant envie de rester avec lui un peu plus encore. |
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