(#10) i'll be up up and away, lily

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Cette après-midi, il avait donné rendez-vous dans son appartement à Lily. D’ailleurs il ne pensait pas la revoir un jour et encore moins dans son appartement. Mais le destin en a voulu autrement. Ou plutôt elle. D’abord affolé de voir que n’importe qui pouvait avoir son numéro de téléphone, il avait été surpris en voyant un sms de sa part. Enfin l’image de la blonde à la soirée l’a vite fait se calmer. Il veut reprendre les choses là où ils les avaient laissé : pas très loin. Mais Milo est déterminé ! Déterminé à pêcho. Rien ne pourra jamais l’arrêter, si ce n’est peut-être Harley ? C’est vrai que vivre avec elle n’était pas très pratique et déjà que ses chances de « pêcho » étaient basses, si en plus le rendez-vous se passer dans son appartement, il était foutu. Il avait donc décidé de prendre deux flûtes de champagne, une petite couverture et de camper en plein milieu de la future cuisine de son appartement qui avait cramée suite à une pizza oubliée dans le four.. En entrant dans son appartement, il avait viré tous les employés. Enfin, le seul ouvrier présent. Oui il faisait un peu traîner les travaux pour pouvoir habiter plus longtemps chez Harley pour il ne sait quelles obscures raisons. Déjà la bouffe ? Il a pris trois kilos depuis qu’il vit chez elle. Enfin, ça allait encore, il n’y avait plus aucune cendre, l’appartement avait été nettoyé, il y avait juste beaucoup de bâches et ses futurs meubles. Ils en étaient à la peinture. Il avait posé la petite couverture, allumé une ou deux bougies, branché sa nouvelle télé, et mis une rediff’ du Survivor. Oui, Milo est plein de petites attentions comme cela. Il avait aussi préparé deux trois cocktails au shaker histoire de la soûler. « Puré Milo, si avec tout ça vous finissez pas nus sur la couverture, je comprends pas quoi » se dit-il. Il entendit le bruit de la sonnette et se leva d’un coup. Il ouvrit la porte et tomba nez à nez avec la blonde. « Bonjour Lily, propriétaire de la librairie » dit-il avec un sourire. Oui il se souvenait qu’elle y travaillait. D’ailleurs il se souvient aussi des conneries qu’il avait lâché lors de cette soirée « je lis Balzac et compagnie » pfiou.. Qu’est-ce qu’il ferait pas pour obtenir ce qu’il veut.

« Bonjour Milo, grand PDG de NTF entreprises ! »

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Grand PDG de la NFT enterprises ? décidemment elle lui plait bien. Il lui lance un petit sourire, acquiesce de la tête. Milo est le genre de gars à avoir vite les chevilles qui enflent et les remarques de Lily n’aident pas. « Grand .. grand.. je ne sais pas ! » et en plus de ça il fait le modeste. Il la regarde zieuter partout, de toute façon il l’avait prévenu, y avait eu un accident. De toute façons, si elle revenait dans quelques semaines, la cuisine aurait repris un aspect potable, voir même beaucoup mieux. En effet Milo, loin de se chouchouter ou de se payer des voyages en hélicoptère, s’est autorisé un petit plaisir en faisant appel à un designer pour rénover ..sa cuisine. Il lui montre le mur et lui dit « Tu vois sur le mur là il y aura une grande peinture d’un artiste contemporain new-yorkais représentant une pizza. C’est pour se souvenir du passé, des erreurs que l’on fait. » Milo lui disait cela, pensant lui avoir expliqué que c’était à cause d’une pizza que tout avait crâmé. Malheureusement il ne l’avait pas fait. Sa réflexion philosophique le faisait passer pour un abruti complet hors contexte mais il ne s’en doutait pas. Il s’assit par terre et attendit qu’elle fasse de même en lui tendant une coupe de Pommery. « Je la garde au frais depuis la dernière fois. » En tant que grande buveuse de champagne, il était sûr de marquer des points. « C’est bizarre qu’on ne se soit jamais rencontrés avant, je veux dire, j’adore les livres, tu tiens une librairie… » Il se servit dans sa coupe, guettant la réaction de Lily quand celle-ci fit de même. Il la trouvait mignonne à analyser le goût, la texture ou la couleur du champagne. Lui était plus du genre à tout mettre dans un shaker, faire des prières pour que rien ne tombe et que le cocktail contienne assez d’alcool pour pouvoir souler une fille.

« Je pense que ce sera remarquable, et du jamais vu aussi ! »

« C'est dommage qu'on se soit perdus la dernière fois, j'ai finie nue dans la mer à ce qui paraît. »

« Eh bien tu ne devais pas venir aux bons horaires.. »

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Déjà, elle avait compris le coup de la pizza, sa vision de sa peinture tout ça, il sourit, content que cela plaise. Après tout les goûts d’une femme seront toujours plus sûrs que les siens, non ? A part pour s’habiller, et encore, il n’a aucun goût. C’est le genre de mec qu’on voit sur la plage avec la chemise à carreaux. Enfin que pour la plage. En dehors il se démerde, se devant d’être séduisant. « C’est EXACTEMENT ce que j’ai dis au designer. Du jamais vu. Je veux que les gens quand ils rentrent dans ma cuisine ils se disent « puré j’ai envie d’une bonne pizza » tu vois ? Parce que j’ai que ça chez moi de toute façon donc bon .. » Il jeta un dernier petit coup d’œil à son mur, il était tellement pressé que les peintres viennent. Il ne tenait plus. S’il le pouvait il la ferait lui-même sa pizza.
Assis tranquillement sur la petite couverture, il boit son champagne et les paroles de Lily jusqu’à ce qu’il manque de s’étouffer. Nue ? Dans la mer ? quoi ? « Mais t’étais où pendant ce temps-là toi ? Jamais là quand il faut » pensa-t-il. Il la regarda, rigolant d’avoir limite renversé tout son verre suite à cette confession. Il la regarda, surpris. « Et j’ai raté ça ? Eh beh.. Dommage que l’anniversaire du Maire ne soit qu’une fois par an non ? » Oui, vraiment dommage. Ses sous-entendus étaient bien trop évidents et Milo se concentra pour éviter d’en refaire trop. Après tout, il allait finir par lui faire peur. Lui n’avait pas vraiment d’idées de cette soirée, à part avoir dragué et vu sa colocataire draguait la voisine alors qu’ils s’étaient promis de ne pas y toucher.. « Content de voir que certains se sont amusés à cette soirée. La plupart ont trouvé l’anniv’ du Maire à chier. » dit-il en rigolant. Ils continuèrent la conversation, tout se passait pour le mieux. A priori, dans une heure c’était bouclé selon les pronostics de Milo. « Oui ça doit sûrement être ça. » En fait, il n’y avait jamais mis un pied, sauf une fois, pour voir combien coûter le livre du « Parfait Barman pour les débutants » que ses voisins lui avaient offert et constater qu’ils étaient incroyablement radins. C’était à peine si il se souvenait de l’endroit où elle se trouvait, la librairie. M’enfin, si il y avait des personnes comme Lily qui y travaillaient, il se devrait d’y aller plus souvent à partir de maintenant. Qui sait, la librairie deviendra peut-être son terrain de chasse favoris. « Sinon tu aimes quoi d’autre dans la vie à part…tu sais.. » Il fit un petit signe de tête en direction de son étagère situé sur le mur opposé de son salon-cuisine. « ..les livres. »

Il ne se moquait pas d'elle, il était sérieux, beaucoup l'aurait pris pour un fou, elle, elle le trouvait charmant, mais elle n'avait pas encore bu. Elle était encore trop romantique à ce moment. Des pizzas ? Il n'avait que ça ? Parfait, elle adorait les pizzas. Et l'alcool. « J'adore ton idée, franchement je trouve ça génial. » Elle le pensait sincèrement, elle ne le portait pas en dérision, elle n'en était pas capable, il lui avait fallu du temps aussi pour comprendre le second degré, au point qu'on devait lui souffler afin qu'elle le remarque, ridicule n'est-ce pas ? Mais on a pas tous la chance d'être doté d'un humour. « Hum.. Il ne fallait pas disparaître. Pour l'anniversaire oui, mais la mer, elle est là tout les jours, donc un soir ça pourrait être sympa. » Une invitation ? Oui et alors, après tout si elle l'aimait bien, ce pourrait être sympa qu'il le refasse non ? Elle n'allait pas se priver d'un bon coup ? Et puis il ne serait sûrement pas du genre à refuser, laisser passer une occasion pareil, il serait fou ou malade. « La peinture, les pizzas, les smoothies, les cocktails, tellement de choses en fait que même si je tente de les citer, je vais en oublier. Et le survivor bien sûr ! » Elle avait entendu l'émission dès la porte passée, elle avait apprécié l'attention et avait jeté un coup d'oeil vers la télé où l'emission passait. C'était une redif, celle de la semaine dernière, le lendemain de l'anniversaire du maire, elle avait passé la journée allongée dans le canapé en mode zombie tellement elle s'était sentie mal, mais elle était heureuse à ce moment. « Et toi ? Raconte-moi qui est Milo, à part les pizzas, le survivor et les livres. » lâcha-t-elle en lançant un regard amusé au jeune homme. Elle avait l'impression de savoir tout ce qu'il y avait à savoir sur le jeune homme et pourtant, peut-être qu'il lui cachait des trucs, et qu'il mettait juste certaines choses en évidence, comme son attirance physique pour elle. Elle termina sa coupe, et elle en voulait une autre donc elle lui tendit avec un sourire en attendant qu'il la serve.

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Ah bah si c’est génial. Décidemment, il n’a qu’une hâte, que l’artiste vienne peindre la toile ! Oui, Milo ne fait pas les choses à moitié pour sa cuisine adorée. Il paye tout, le voyage, le logement, et autres de l’artiste qui va venir.
Oui, il avait disparu, mais c’était pour une bonne cause puisqu’il s’était rendu au bar chercher une bouteille de champagne. Est-ce qu’il pouvait prévoir que sur son chemin il croiserait du monde et qu’à son retour, sa conquête de la soirée se soit envolée ? M’enfin, ce n’est pas grave car elle semble déjà intéresser pour remettre ça. « Hmm .. Lily la propriétaire de la librairie, votre offre me tente beaucoup vous savez ? » Un bain de minuit avec elle ? pourquoi pas. Sauf si ils ont déjà conclu. Oui, vaut mieux pas qu’il essaye de trop la revoir, c’est sa philosophie. Une fois c’est bien, deux, c’est trop. Après les sentiments tout ça, pourraient y en avoir et vu comment il le vit dès qu’il tombe amoureux, il ne préfère pas. De toute façon, ce n’est pas le genre de relation qu’il cherche en attendant. Il ne s’imagine pas marié. Non, plus père célibataire d’un enfant qu’une vieille conquête lui aura refilée.. Mais peut-être regarde-t-il trop de téléfilms ? Bref, il se remet à peine de ses émotions suite au fait que sa voisine de couverture lui ai annoncé qu’elle aimait .. se baigner nue, qu’il n’en revient pas de la deuxième annonce. Elle peint. Elle aime les pizzas. Elle aime les cocktails. Elle regarde le survivor. Cette femme serait presque en train de faire revoir sa position sur le mariage à Milo. « Tu es la femme parfaite dis moi. Bouge surtout pas je reviens ! » Il part d’un coup, posant vite fait sa flute qu’il vida avant de se lever. Il partit en direction de sa chambre tout en se déshabillant en même temps. Il passe quelques instants dans sa chambre, fouillant dans ses tiroirs. « Oh bah moi pas grand-chose, le boulot m’occupe pas mal. Mais sinon j’aime bien tout et mon plat préféré est la pizza, of course. » Il revient deux minutes plus tard avec un vieux tshirt sur lui, et son bermuda. Depuis l’autre bout du salon il lui lança un vieux t-shirt à lui, mille fois trop grand sûrement. « Vas-y, le peintre arrive que dans deux semaines, et c’est con, jveux dire j’ai déjà les croquis, la peinture tout ça, t’veux pas essayer de me faire ma pizza ? » Oui, il ne pouvait plus attendre deux semaines de plus. Cette peinture c’est son rêve, l’aboutissement de sa cuisine et il y pense bien depuis plusieurs semaines maintenant. Il lui remplit sa coupe de champagne, amusé. Il se souvenait bien qu’elle avait une incroyable descente et qu’elle buvait comme un trou. Milo ramena les pots de peinture auprès d’elle, comme pour la tenter. Un peintre ne résiste pas bien longtemps à l’appel du pinceau et d’une toile blanche. « Puis tu sais, quand j’étais jeune j’ai fait deux ans de peinture. » Il avait d’ailleurs accroché une de ses « œuvres » dans l’appartement d’Harley juste pour l’embêter. D’ailleurs, à chaque anniversaire il offrait une de ses peintures, ça évite de dépenser des sous et ça l’amuse. Malheureusement, ses toiles ne sont pas du goût de tout le monde. Disons que c’est de l’art abstrait et que Milo est un artiste incompris.

Lily lui fit un grand sourire quand il parlait de sa proposition bien sûr qu'elle était alléchante, se retrouver dans la mer avec une fille nue une nuit, qui pourrait dure non ? Il faudrait être asexué et encore, même ça ne serait peut-être pas. « Est-ce l'appel de la mer ou d'un corps nu ? » Elle lâcha un petit rire, en le regardant dans les yeux, mon Dieu, à quoi je joue, pensa-t-elle. Elle pensait perdre un peu la tête, comme si son vagin prenait possession de son corps. « Non, j'en doute. » Elle la femme parfaite ? Si elle l'était pourquoi se retrouvait-elle toujours seule ? Peut-être son critère de sélection, un homme charmant, comme si les hommes étaient encore charmant de nos jours ? « Même une longue randonnée sans téléphone, à l'ancienne ? » Il avait dit tout après tout, pourquoi pas le tester ? Lily aimait aussi la nature, les ballades, les randonnées, tout ça quoi. On ne dirait pas à la première apparence, on pourrait croire que c'est le genre de fille qui prends soin d'elle, de son apparence, qui refuse de marcher dans l'herbe parce qu'elle porte des talons à 500 dollars mais ce n'était pas le cas, elle avait seulement l'apparence d'une bimbo, pour le reste, elle ne l'était pas. « Hum.. Et si je rate ? » L'idée lui plaisait beaucoup après tout elle aimait peindre et puis une pizza c'était pas comme peindre un Picasso, et de plus une pizza serait facile, d'autant plus qu'il avait tout ce qu'il fallait pour. Elle était sans gêne, pour une fois, l'alcool devait un peu parler pour elle aussi. Elle retira sa blouse pour enfiler le t-shirt qu'il venait de lui lancer. Elle se redressa afin d'aller prendre un pot de peinture et c'est à se moment qu'il lui annonce qu'il a fait deux ans de peinture, décidément, même si il ne pensait qu'à se faire Lily, ils avaient plus de points communs qu'ils ne pouvaient l’espérer. « Décidément, il y a-t-il une chose que tu n'aimes pas et que j'aime ou sommes nous si semblables ? » Elle se posait la question, bien sûr, même si niveaux goûts Milo était son elle masculin, elle ne se voyait pas avoir une relation sérieuse, Milo serait plus un coup d'un soir, comme elle comptait le faire aujourd'hui, lui même ne devait pas voir une fille deux fois. Enfin bref elle se pencha vers lui avec un grand sourire. « Tu me le montre ? J'veux dire, le croquis. » Elle lui avait soufflé dans le creux de l'oreille et bien sûr le début de sa phrase se voulait à double sens, elle était douée pour troubler les hommes, au point qu'elle n'en rencontrait jamais.

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« De la mer bien sûr » dit-il, un sourire jusqu’aux oreilles. « Pour qui tu me prends ? » Son sourire était toujours là, révélant toutes ses dents blanches comme le chat de Cheschire. Elle se dévergondait et ce n’était pas pour déplaire à Milo. Bah oui, cela lui faisait un gain de temps précieux. Au final, il revoyait clairement le temps qu’il lui faudrait avant de l’avoir. C’est un peu comme pour un téléchargement, il t’affiche une heure, et au final en vingt-minutes c’est bouclé si t’as de la chance. Bien sûr cela marche dans les deux sens et Milo n’aimerait pas se retrouver, dans deux mois, sans avoir eu l’occasion de .. d’approfondir leur relation. De toute façon, si ça ne marche pas ce mois-ci, il arrête et repartira en chasse, armé de son plus beau sourire et costard. Depuis sa chambre il continua la conversation avant de revenir. « Une rando….quoi ? » dit-il en blaguant. Oui Milo peut paraître homme sauvage qui n’a peur de rien mais ce n’est en vérité pas le cas. Il aime faire des randonnées, mais avec téléphone. S’il ne l’avait pas, cela l’angoisserait plus qu’autre chose. Y a tellement de loups dans les forêts.
Il la regardait intensément, attendant une réponse positive. Dès qu’elle eut répondu, il la coupa net. « Ce n’est pas la réponse que j’attendais ! Mais non tu vas pas rater, tout va bien se passer puis moi et mon talent naturel on est là. » De toute façon, il avait raison, elle n’a pas pu résister aux pots de peinture et à la grande toile blanche. Cela promet d’être marrant. « Bah je sais pas trop comme ça.. Je dirai qu’on est assez semblable pour le moment. Enfin, si, j’aime pas les cacahuètes et les épinards, mais à part ça tout est clear. » Non en fait il y a des tas de choses qu’il n’aime pas mais s’il a bien retenu un truc de ses années de drague, c’est qu’il ne vaut mieux pas les mentionner. Oui, ça fait trop « négatif », « mauvaises ondes » puis s’il commence à raconter qu’il n’aime pas la cellulite, les poignets d’amour, les femmes qui font au-dessus de 38, il est mal. Enfin non, Milo n’est pas comme ça. De toute façon, vu le peu de femmes qu’il arrive à avoir, il ne peut pas se permettre de faire le difficile. Si la fille en question est mannequin mais n’a pas de personnalité, c’est exit direct. Enfin c’est ce qu’il s’est toujours dit car il n’a jamais eu l’occasion de vraiment tenir une conversation de deux minutes avec une mannequin. C’est Milo, pas George Clooney. « On parle toujours du croquis hein? » dit-il en rigolant, lui tendant le dit croquis. Ensemble ils l’inspectent, Milo regardant par-dessus son épaule. De toute façon, il le connait par cœur, il pourrait le dessiner de mémoire à force de le regarder. Il dévisse les pots de peinture en attendant que l’inspiration vienne à Lily. Il espère que ce ne sera pas trop long, dans l’idéal il aimerait que la peinture soit finie d’ici une heure quitte à ce que cela retarde le but de Milo de ce petit rendez-vous. « On s’y met ? » lui dit-il, les yeux qui pétillent, excité à l’idée de ce plan peinture-baise. Enfin, peinture. Il préfère qu’elle commence, quitte à ce qu’il rajoute deux trois coups de pinceaux pour pouvoir dire que « c’est lui qui l’a fait ».

« Pardon, j'ai dû me tromper d'homme. » Milo ne voulait pas passer pour un pervers, pas de soucis, Lily n'allait pas s'arrêter là pour autant, après tout elle avait une idée en tête, et elle allait s'y tenir, si ce n'était pas aujourd'hui, il y aurait toujours la soirée au bord de la mer, vu qu'il était partant, donc elle ne perdait rien dans tous les cas. « Tu es modeste, j'adore ça. » Finalement quand elle boit elle sait être ironique et elle était la première à le découvrir, elle qui utilisait l'humour et la dérision pour la première fois de sa vie, mais elle n'allait pas en faire des caisses non plus. Et puis avouons-le, il se la "pète" un peu, bien que ça ne déplaît en rien à Lily, alors qu'elle aurait déjà vu des tas de femmes lui coller une baffe et se barrer en le traitant d'abruti, en ce qui la concernait, elle lui aurait bien sauter dessus, mais chaque chose en son temps. Certes ils se ressemblaient, mais c'était le début, dans le début tout semble toujours tout beau tout rose, comme si le plus beau jour de notre vie venait d'arriver parce qu'on a rencontré quelqu'un qui aime les mêmes choses que nous, mais ça ne veut pas dire qu'on est fait pour être ensemble, parfois une nuit c'est suffisant. Lily verra bien ce que ça peut donner avec Milo, même si elle pense que ça ne mènera à rien, faut pas être stupide, soit il a un problème, soit il a un problème, à 30 ans, être PDG et pas casé, c'est que t'as forcément un problème. Pour certains c'était un mal incurable : la laideur. Mais Milo était sexy, il était pas mal pour son âge donc ce n'était pas ça son problème. Le sien se trouve peut-être au lit, et ça elle aurait peut-être l'occasion de le découvrir. Et si ce n'est pas ça, alors il est fou. Ou difficile. « De quoi d'autre pourrais-je parler voyons. » A son tour elle jouait l'innocente, après tout elle était bonne dans ce jeu, elle l'avait pratiqué presque toute sa vie, donc elle connaissait les règles. Faire un sourire, le dire avec une voix angélique et le tour était joué. Quand il demanda s'ils se mettaient, et il venait d'ouvrir un pot de peinture. Elle remarquait tout de même que sans l'effet bon chic bon genre qu'il avait quand il a ouvert la porte, elle le trouvait toujours aussi charmant en short. Elle attrapa un pinceau, elle avait très vite pigé le croquis, une pizza, rien de plus simple, elle donna alors le premier coup de pinceau.. sur la joue de Milo avant de rire et de s'y mettre vraiment.

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Laisse-moi te dessiner dans un désert, le désert de mon coeur

©️crack in time

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Milo la regarde, un air provocateur. Il n’ose pas rajouter un « exactement ». Non, elle voit bien qui il est et qu’il ne pourrait qu’apprécier cette petite nuit en mer.
Lui modeste ? encore une fois, elle doit se tromper. Il ne répond pas, elle a cerné le personnage. En même temps vaut mieux avec Milo, savoir à qui on a affaire. Il continue de faire mumuse avec les pinceaux mais voit bien qu’elle commence à s’y mettre. Enfin, elle essaye. Milo a bien la sensation qu’il commence à lui plaire. Ce serait pas trop tôt. Enfin, vaut mieux rester sur ses gardes et ne pas établir ce genre d’observations avant d’être sûr. Après tout, c’est une libraire. Une femme qui aime les livres. Autrement dit, pas le genre de nana que Milo attire d’habitude. Non il est plus du genre à attirer les âmes charitables qui ont pitié de lui ou alors les cougars, ainsi que les nymphomanes. C’est ça. Il a une théorie d’ailleurs là-dessus. Il est persuadé que chaque homme né avec un type de femmes prédestiné pour lui. Dans ce cas, ce serait donc les femmes aux tendances affectives étranges ou bien trop fortes. Soit. C’est comme ça. Il n’y peut rien. Il lui répond sur le même ton. « Aucune idée. »
Une fois le pot de peinture ouvert, il observa deux secondes la situation. Ils étaient tous les deux, dans deux vieux t-shirt, en plein milieu de sa cuisine cramée, avec des bougies, à faire de la peinture. Rien qu’à leurs tenues Milo avait l’impression de faire une pyjama party. Alors qu’elle levait le pinceau, il était très concentré. Ses leçons de peinture sont très loin, et si toute à l’heure il pouvait réussir à copier sa technique, ce serait pas mal pour se faire bien voir. Au final, il se prend un coup de pinceau sur la joue, ne pouvant rien y faire. Il rigole et passe la main dessus pour voir si en effet, il est devenu rouge ou si elle l’a raté. Au vue de la couleur de ses doigts, elle ne l’a pas râté. « Je me vengerai, je le sais. Bon, maintenant fais-moi une pizza. » dit-il, reprenant un ton sérieux, ne regardant plus ses doigts mais la toile blanche qu’il avait sous les yeux. Il sonnait terriblement comme son père avec sa mère. « Hmm, je veux dire, s’il te plait. » dit-il en rigolant, conscient que mis à part le champagne, rien ne la retenait ici. Ca y est-elle était enfin lancée. Pendant les premières minutes il la regarda avec attention mais très vite sa patience d’un gamin de douze ans reprit le dessus et il commença à jouer avec les pots de peinture. Il avait promis une vengeance, peut-être l’aurait-elle d’ici quelques minutes. Allongé à côté de la toile pour mieux regarder, il trempa son doigt dans la peinture et commença à réaliser des dessins tribales sur le visage de la peintre qui, malgré tout, ne se laissait pas déconcentrer. « Hmm, t’as jamais songé à te faire un maquillage plus dans ce style ? » dit-il en rigolant. Il se releva, constatant que la bouteille de champagne était déjà vide. Oui, cette femme était vraiment un puit sans fond. Avant de partir, il lui déposa une dernière trace de peinture sur le nez et agita ses fesses jusqu’au nouveau frigo où étaient stockés un pack de bière et deux autres bouteilles de champagne. Les bières pour les ouvriers, les bouteilles de champagne pour Lily et lui. Il revient sur la couverture, derrière son dos et ne lui met que son bras avec une coupe de champagne devant sa vue. Il revient s’allonger. « Ça prend forme dis-moi ! »

Derrière elle Milo, qui touchait son visage et promettait une vengeance, elle souriait, elle se demandait si ça allait finir en bataille de peinture, pas que c'est déplaisant mais ils allaient en mettre partout et la peinture ce n'est pas comme de la chantilly ou de la mousse à raser, c'est plus chiant à enlever, à nettoyer et à masquer. Il lui avait demandé de s'y mettre d'un ton ferme, d'un coup elle avait eu le sentiment d'être une employé, comme si elle était venue pour peindre et la seconde d'après il ajouta son "s'il te plait" ce qui changeait tout de suite les choses.
Elle s'y était mise, enfin. Elle avait du souffler un bon coup avant de poser le pinceau sur la toile, ne voulant pas trembler, ni mal partir, c'est toujours dur de rattraper après coup, mais une fois qu'elle avait posé le premier coup, elle se sentait soulagé, et elle savait qu'elle pouvait le faire. Et chose dite, chose promise, il plongea son doigt dans un des pots avant de la passer sur son visage. Elle souriait, et tentait de faire abstraction du jeune homme, non pas sans difficulté, sa main qui caressait son visage, la faisait frissonner. Elle repoussa son pinceau pour examiner son visage. « Sans vouloir te vexer, si j'allais ainsi à la librairie j'aurais encore moins de client. Mais tu pourrais te lancer dans le maquillage pour indiens ! » Après tout il venait de lui tracer des motifs étranges qui pouvaient faire penser à la peinture indienne comme on le voit encore sur certaines affiches publicitaires ou dans de vieux films. D'ailleurs, était-ce vraiment la vérité ? Les indiens se sont vraiment maquillés ou ce n'est qu'un stéréotype qu'on se transmet depuis des années, elle songe à cette idée et se dit qu'elle se devrait d'approfondir la question, pour sa culture générale même si elle doute pouvoir le ressortir un jour. Qui pourrait lui parler d'indiens dans le futur ? Mais on ne sait jamais, elle ne pensait pas se retrouver dans un vieux t-shirt chez Milo et peindre une pizza sur une toile. Même si elle était venue pour autre chose - et ce n'est pas le champagne - elle se plaisait ici, avec un pinceau à la main. Elle aurait pu être peintre, mais elle n'a jamais montré une seules de ses toiles, elle les brûle. Toutes, sans exception, sauf celle là, si Milo la trouve réussi, auquel cas elle se fera un plaisir de la brûler. Elle se trouve médiocre en peinture et pourtant elle se débrouillait, elle n'était pas Picasso, mais elle avait un sacré coup de pinceau, et elle était plutôt dans le réalisme. Derrière elle, il regardait, puis se leva pour aller chercher de quoi boire, elle avait bu la bouteille presque à elle seule et son l'effet de l'alcool, elle se rendait compte qu'elle voyait vachement bien, heureusement que c'était du champagne et qu'elle le tenait plutôt bien. « Tu trouves ? » lança-t-elle avec peu de confiance en elle, c'était ça en fait son plus gros problème, son manque de confiance et pourtant il lui en avait fallu de la confiance pour venir ici, pour lui envoyer se texto, pour l'aborder. Mais elle voulait changer, devenir quelqu'un de plus confiant, quelqu'un de plus extravertie et elle s'était donné le défi de se lancer des défis. Comme aller dans un bar et draguer. Envoyer un texto à Milo. Se rendre chez lui, et maintenant peindre une pizza. Et ce n'était pas encore fini. Et en plus de ça, elle avait une nouvelle coupe remplie. Contrairement à d'habitude, elle en bu une toute petite gorgée, la pâte de la pizza était peinte, la sauce aussi. Ce n'était pas très long finalement, et elle avait réussi à se tracer la méthode dans sa tête, du coup elle savait comment elle devait y aller.

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Avant de partir il la regarda, lui offrant un sourire ravi, fier de son œuvre. « Dis pas de bêtises, si tu te maquilles comme ça, je vais me sentir obligé de venir tous les jours. » Lui, dans une librairie ? tous les jours ? Il en aurait vite marre. Rien que d’y penser le déprimer. Lily, aussi jolie soit-elle, ne ressemblait pas à une motivation assez importante. En revanche, Lily maquillée en indienne, cela devenait tout de suite plus..fun ? « Tu es mon œuvre, je me demande si je vais pas t’accrocher au mur de la cuisine à la place de la pizza. » Dit-il d’un air songeur avant de déposer ce fameux doigt sur son nez et de partir à la cuisine.
Milo regardait toujours avec attention la peinture, c’est comme si ça lui parlait. Et il n’est pas le genre de gars auquel les peintures « parlent ». Non quand il voit un nu, il ne voit qu’une belle femme ou un mec à poil c’est tout. Ce n’est pas le genre à voir une allusion «à la fragilité de l’Homme » ou il ne sait quel autre interprétation qu’un mec payé 3000$ est payé pour trouver. D’un air assuré, franc, presque étonné, il lui dit : « Bah oui. C’est une pizza. Ca ressemble au croquis. J’achète ! » Il lui serra la main comme pour « sceller la vente ». Non il ne comptait pas la payer. Enfin, sauf si elle venait à partir juste après. Cela ferait trop prostituée s’il lui tendait un billet, avec un air innocent, s'il y a de l'action. Puis au vue de la bouteille de Champagne qu’il leur avait sorti, la peinture était largement payée. Il attendit quelques instants encore qu’elle donne le dernier coup de pinceau et qu’elle signe puis il essaya de capter son regard. Le temps que la peinture sèche, fallait bien s’occuper. Il lui passa délicatement la main sur le visage, la peinture avait séché et elle commençait à s’effriter en quelques copeaux. Il n’attendit pas une seconde de plus, le courant avait l’air de passer, du moins il le pensait. La plupart des autres femmes ne seraient pas en train de faire un tableau de pizza en plein milieu de sa cuisine cramée. Une fois que sa main était bien « encrée » dans ses cheveux, il se décida à approcher son visage pour l’embrasser. Rien d’extravagant, rien de trop passionnelle, c’était Milo, le handicapé des femmes, pas Zorro ou il ne sait quel « don Juan ». Enfin il essaye de pas faire trop, mais il s’emballe vite, commençant à se déplacer. Très vite ses fesses se retrouvent.. sur la peinture fraîche. Il décroche ses lèvres de celle de la blonde et lui dit en rigolant. « Hum, on aurait peut-être dû mettre un panneau attention peinture fraîche non ? » Il ne prend même pas le temps de passer sa main sur son postérieur, il connait déjà le résultat et sa main est très bien là où elle est. Il doit avoir une pizza peinte sur le cul et puis voilà. « Je me sens un peu mal pour toi qui y a passé du temps… Y aura la trace de mes fesses dessus maintenant... » .

Avec sa tresse les motifs peints sur sa joue allait plutôt bien, elle aurait pu jouer l'indienne mais elle n'avait pas les cheveux bruns, ni la peau mate et elle ne s'appelait pas Pocahontas. Même si il se proposait à venir touts jours, elle n'était pas prête à changer de look mais elle retenait le fait qu'elle pourrait jouer l'indienne pour une soirée costumée, parfois il ne faut pas allez bien loin. « Mais gagner un client contre 10, ce n'est pas rentable mon cher. » Elle pensait qu'il rigolait en plus, le voir tous les jours, c'était exclu, pas parce qu'elle ne l'appréciait pas au contraire, elle pourrait trop l'apprécier, et puis il avait un grand boulot, il n'aurait sûrement pas le temps de passer la voir, c'était de la flatterie, rien de plus. « Si j'ai des livres et de quoi manger, ça me va. » Après tout si elle avait de quoi manger, de quoi lire et une télé, tout pouvait lui convenir, bien sûr être une oeuvre d'art vivante ça demande beaucoup d'effort et elle ne pourra pas tenir trois secondes, elle se demandait comment les hommes couverts de peinture métallique pouvaient faire pour rester début sur une estrade et ne pas bouger. A chaque fois elle tentait des les déconcentrer parce qu'ils la perturbaient, mais c'était toujours sans succès. Un jour peut-être elle pourra y arriver et ça encore, elle n'en ai même pas sûre. « Ce n'est pas à vendre, c'est .. un cadeau, on va dire. » Une pizza dit-il, bien sûr que c'était une pizza puisque c'est ce qu'il lui avait demandé, donc il n'y avait pas de sens profond à cette peinture, aussi évident qu'un chat est un chat. Il n'y avait aucun lyrisme, aucune torture de l'auteur derrière cette peinture, c'est pour cela qu'elle aimait le réalisme. Même si elle était persuadée quand l'affichant dans une galerie, des gens seraient capables d'y trouver, bon après elle pourrait se vendre une fortune. Mais il faut la déposer en galerie et comme dit plutôt, elle préférait la brûler. Puis Milo s'approcha et posa sa main sur sa joue, elle sentait son corps partir en cacahuète, il la rendait folle. Il devait faire cet effet à toutes les femmes pensa-t-elle, après tout, il était charmant. Et dans sa précipitation il posa ses fesses sur la toile. Lily retenait son rire, c'était pas commode comme situation, faut bien l'avouer mais elle avait envie de rire. « Moi je la trouve magnifique comme ça, tu as ajouté ta trace, c'est notre oeuvre à présent ! » répondit-elle avec un sourire, après tout il n'avait fait que regarder et maintenant, il s'était approprié l'oeuvre. Il n'y avait pas de dégâts majeurs, c'était léger après tout, enfin sur la garnison qui avait prit, ce qui représentait la pâte et la sauce avait eu le temps de sécher. Elle s'approcha de Milo pour reprendre le baiser, là où il faut stopper.

Invité

Il ne répondit plus, de toute façon il était dans la cuisine en train de chercher son champagne. Et quel champagne.
« Oh un cadeau ! j’adore les cadeaux. » lui répondit-il l’air très enjoué. Les cadeaux ils adorent ça. Il s’est d’ailleurs abonné à une de ces boîtes que l’on reçoit tous les mois et qui contiennent plein de petites choses. Il a pris une box contenant des soins pour hommes qui prennent soin de leur peau. Oui, encore son côté féminin qui ressort. C’est un de ses collègues qui lui a conseillé, il n’a pas su dire non, il devait à tout prix tester. Depuis il est accro. Il attend impatiemment sa box tous les mois.
Il regarda rapidement ses fesses puis le sourire que Lily affichait. « Et quelle trace.. » dit-il continuant de rire. Pendant quelques secondes il aima l’idée du « notre ». Lily se rapprocha de nouveau et reprit là où ils en étaient. Lui aussi d’ailleurs. Il ne sait pas pourquoi mais sa main était directement aimantée jusque dans ses cheveux. Il prolongea longuement le baiser, cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas eu ce genre de contacts avec une femme autre que sa colocataire bourrée. Ce n’était pas désagréable d’ailleurs de savoir qu’il plaisait. D’un coup il la prit par les hanches afin de poser les fesses de Lily sur la peinture. Heureusement, le t-shirt était long et son short ne serait probablement pas touché. Si c’était le cas, dommage pour Lily mais elle devrait l’enlever. « Eh voilà, nos deux paires de fesses sur un tableau…. J’adore… » dit-il en lui faisant un rapide bisou sur la joue. Décidemment il était très tactile. C’était le but de ce rendez-vous après tout. « Je vais définitivement l’accrocher. Il est parfait ce tableau. » Oui, le pire c’est qu’il le ferait vraiment. Ce genre de souvenirs est toujours marrant à garder. Puis avoir les fesses de Lily dans sa cuisine ne pourrait que le motiver à cuisiner d’avantage. D’ailleurs, peut-être n’en verrait-il pas d’avantage aujourd’hui. Son intention première n’était pas de s’arrêter en si bon chemin mais la jeune femme lui semblait tout à fait respectable à vrai dire et il ne se sentait pas d’aller plus loin avec elle. Aujourd’hui tout du moins. Il ne savait pas trop si il avait envie de plus qu’un plan cul, et le temps de se décider, mieux ne vallait pas avancer trop vite. « Ecoutes Lily, t’es couverte de peinture… ma salle de bains est juste là…. » dit-il désignant une porte avant sa chambre. Finalement Milo et les résolutions..

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