Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
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STATUT : It's you, it's always been you - Alba ♡
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Heaven's door | Amber Ven 31 Mai 2013 - 20:28
❥Heaven's door
You mean that much to me And it's hard to show Gets hectic inside of me When you go Can I confess these things To you Well I don't know Embedded in my chest And it Hurts to hold I couldn't spill my heart My eyes gleam looking in from the dark I walk out in stormy weather Hold my words, keep us together Steady walking but bound to trip Should release but just tighten my grip Night time Sympathize I've been working on White lies So I'll tell the truth
Le temps était à l’orage en ce jour à Bowen, pourtant Donovan avait décidé de chausser ses basquets pour un footing en guise d’exutoire. Il était revenu depuis quatre mois dans sa ville natale et alors qu’il avait espéré retrouver sa vie comme il l’avait laissé, ses plans ne se déroulaient pas à la perfection. Il voulait récupérer Victoria et sur ce point, il était comblé, la belle demoiselle avait résisté peu de temps à ses avances avant de retourner dans ses bras et ne les quittait plus, mais c’était sans compter sur la pression permanente de leurs parents respectifs sur la question du mariage et du bébé, Donovan avait du mal à supporter cette situation mais il savait qu’aussi longtemps qu’il resterait à Bowen, il les aurait sur les dos alors autant faire avec. Il avait retrouvé avec une démotivation totale son ancien poste de chef de banque, il allait tous les jours au travail à reculons et se maudissait donc chaque jour ne de pas avoir assez de cran pour mettre un terme à cette mascarade, il n’a aucunement l’étoffe d’un PDG, il avait horreur de la paperasse, de l’autorité dont il devait faire preuve, des responsabilités, il ne s’épanouissait pas dans ce travail et savait pertinemment qu’un jour il lui faudrait démissionner et se lancer dans un projet qui lui tient vraiment à cœur avant de peter un plomb. Et pour finir, il a été rejoint quelques semaines plus tôt par Amber, son ex de Bangkok, apportant avec lui la bouleversante nouvelle que non, il n’était pas stérile pour preuve, il avait réussi à lui faire deux enfants pour le prix d’une nuit sans protection, oh joie ! surtout quand on sait qu’elle avait décidé de ne pas interrompre sa grossesse, de devenir mère, elle le lui avait quasiment imposé. Bien entendu il n’avait pas encore eu le courage d’en parler à Victoria, il avait trop peur de sa réaction, qu’elle le quitte c'était logique, mais aussi qu’elle lui en veuille d’avoir réussi à faire un enfant à une autre alors qu’il n’a pas été foutu de lui en faire un à elle. Le jeune homme était donc plus que perdu et ce footing matinal lui faisait le plus grand bien, sentir la brise matinale lui fouetter le visage, pouvant méditer sur le fait que la vie continuait et qu’elle ne l’attendrait pas pour avancer même si lui avait l’impression de stagner dans une position inconfortable. Chaque foulée sur l’asphalte lui donnait l’impression d’être vivant, conscient de son propre corps, conscient qu’il en était maitre, il voulait se donner l’impression qu’il avait encore le contrôle de sa propre vie même si elle semblait lui échapper.
Perdu dans ses pensées il n’avait pas remarqué les quelques personnes qui le saluaient sur son passage, le jeune homme était une figure de Bowen et il était connu et reconnu, il ne remarqua pas non plus qu’il venait d’entrer dans un des quartiers huppés du centre-ville, pas le siens, lui vivait un peu en dehors de la ville, dans un secteur plus calme. Pourtant il connaissait bien cette rue, elle était voisine de celle dans laquelle il avait grandi, ce n’était pas un hasard si ses pas l’avaient amené sans qu’il s’en rende compte vraiment là où la maison de son enfance, celle que ses parents habitaient toujours, se trouvait. Il eut besoin d’un moment pour reprendre son souffle et se mit à marcher pour récupérer un peu lorsqu’il remarqua une chevelure blonde que le vent rendait aérienne. Il stoppa sa marche lorsqu’il reconnut Amber. Elle se trouvait sur le perron d’une maison qui portait encore la pancarte « vendue », s’activant à astiquer ses vitres semblerait-il. Elle ne faisait absolument pas attention à ce qui se passait dans les parages et n’avait donc pas remarqué celui qui l’observait de loin, hésitant à venir la saluer ou partir, comme si de rien n’était, comme s’il n’était jamais venu dans le quartier. Mais il sembla à Don que cette deuxième option était bien puérile et immature pour un homme de son âge. Le fait est qu’il ne s’attendait pas du tout à tomber sur la demeure d’Amber, en vérité il ne savait pas qu’elle avait enfin trouvé une maison, leur dernière entrevue remontant de ce rendez-vous en terrasse de café lorsqu’il avait appris officiellement qu’il allait être père de ses jumeaux et que, la conversation s’étant terminé un peu froidement, sur une Amber quittant la table énervée par le manque d’implication de son amant dans sa vie et celle de ses futurs bébés. C’est vrai que Donovan lâchait peu de lest, ayant du mal à se projeter dans l’avenir entant que père et à se positionner dans la vie de son ex, ils n’étaient plus ensemble pourtant ils s’étaient quitté en bon terme et les souvenirs qu’il avait d’elle étaient plus qu’agréable, ils allaient devoir partager la vie l’un de l’autre à cause de ces enfants, mais lui ne voulait pas s’impliquer outre mesure, n’ayant pas assez de sentiments envers elle. C’était légèrement trop compliqué pour un seul homme. Pourtant il s’en voulait d’avoir refusé de l’accompagner dans sa recherche de maison, après tout qu’est-ce que ça lui aurait couté de venir visiter quelques demeures avec elle.
Mais il semblait qu’elle s’en soit plutôt bien sorti, il connaissait bien cette maison, l’un de ses camarades d’école y avait vécu quelques années et il se souvenait de parties de cache-cache mémorables pour l’époque. A ce souvenir il en eu le sourire aux lèvres et cette bouffée d’enfance lui donna le courage qu’il lui manquait pour venir aborder la jolie blonde.
Grimpant les marches du perron il surprit Amber qui se retourna vivement.
«Salut, je ne voulais pas te faire peur.» Déjà quelques gouttes de pluie commençait à tomber, l’orage se rapprochait.
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"Is that alright ?"
Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.
Dernière édition par Donovan C. Emery le Lun 3 Juin 2013 - 21:25, édité 2 fois
Invité
Sujet: Re: Heaven's door | Amber Ven 31 Mai 2013 - 22:40
Donovan & Amber
Heaven's doors
Trouver une maison n’avait pas été chose facile. A chaque fois que j’en visitais une, quelque chose n’allait pas. Déjà, trouver des propriétaires qui acceptaient de la céder immédiatement - ou presque - n’était pas simple. Ils voulaient tous avoir le temps de déménager, ce qui était bien normal. Mais moi, je n’avais pas le temps d’attendre, et c’était là tout le problème. Si, il y a quelques semaines encore, on voyait à peine mon «état», je peux vous dire que les choses ont bien changé. On m’avait prévenue, ça va pousser d’un coup, et je peux vous dire que ça a bien poussé ! A un peu plus de quatre mois de grossesse, j’avais l’apparence d’une femme qui en était à son septième mois. Forcément, y’en a deux qui poussent là-dedans, c’est pas rien !
Il a fallu pas moins de dix-sept visites pour trouver mon bonheur. Le hasard a voulu que ça soit dans la rue où vivaient les parents de Don. Je ne leur avait rien confié sur ma grossesse, ni sur qui était le père de mon, enfin MES enfants. Je n’avais fait que les croiser quand je suis arrivée pour leur demander où vivait leur fils, j’estimais que ce n’était pas à moi de leur annoncer la nouvelle. Je préférais me concentrer sur ma nouvelle acquisition et l’arranger de façon à ce qu’elle ressemble à un foyer pour l’arrivée de mes bébés. Le gros oeuvre me plaisait, pas de mur à abattre pour agrandir des pièces, c’était une option qui n’était évidemment pas négociable. De nombreuses baies vitrées faisaient de l’endroit un puits de lumière absolument magnifique, effet accentué par les murs peints dans des tons très clairs et très frais, modernes, et un carrelage également très lumineux. Parfait pour moi, c’est exactement ce que je cherchais. J’aime la clarté, la lumière, un espace épuré mais pas pour autant dépourvu d’âme. Pour ça il fallait le mobilier concordant à l’espace, alors dès les papiers signés, j’ai fait la tournée des marchands de meubles pour trouver mon bonheur. J’ai également demandé à mes parents de m’envoyer quelques tableaux que j’avais réalisés et qui étaient dans mon atelier à Brisbane. Quoi de mieux pour que ça soit vraiment ma maison ? Tout le mobilier avait été livré il y a trois jours. Les ouvriers ont tout placé comme je leur demandais, et depuis, je m’occupe du reste. J’ai commencé par nettoyer toute la maison, pièce par pièce. Puis j’ai installé mes tableaux, rangé la vaisselle dans les meubles de la cuisine, contacté un jardinier pour faire tondre ma pelouse et effectuer quelques plantations que j’affectionnais particulièrement. Pour la chambre des bébés, je préférais attendre. Il était évident que la déco, la peinture des murs, allait dépendre de leur sexe. J’étais d’ailleurs impatiente de savoir et de pouvoir commencer à acheter des choses !
Don ? Et bien je ne l’ai pas revu depuis ce jour où nous avons reçu les résultats du test de paternité qui lui confirmaient qu’il allait bien devenir père dans quelques mois. Ca ne s’était pas particulièrement mal passé, mais ça ne s’était pas particulièrement bien passé non plus. J’étais partie plutôt énervée parce que d’un côté il affirmait vouloir s’impliquer dans ma grossesse et que de l’autre il refusait de tout simplement m’accompagner pour visiter des maisons, histoire de me donner son avis et peut être de me faire voir des défauts que je n’aurais pas vus. Un soutien quoi, parce que mine de rien ma vie était également révolutionnée par cet événement, que je quittais l’endroit où j’avais toujours vécu, où j’avais ma famille, mes amis, toutes mes connaissances, pour un endroit situé à un millier de kilomètres des miens où j’avais tout à reconstruire. C’était pas simple, même si je le faisais sans le moindre regret. Je crois trop aux valeurs familiales pour priver mes enfants de leur père. Alors je me montrais peut être un peu trop idéaliste avec ça, mais au moins dans le futur je n’aurai pas à regarder en arrière en ayant honte de mes actes, je n’aurai pas à baisser les yeux quand mes enfants seront en âge de me poser des questions. Je ne sais pas du tout où il en est par rapport à tout ça. Il avait demandé du temps, je lui avais laissé le prendre, parce que moi je ne pouvais pas me payer ce luxe. J’avais bien trop de choses à organiser, et j’ai bien fait de ne pas prendre mon temps, parce que déjà là je me sentais bien plus vite fatiguée que de coutume, il me fallait deux fois plus de temps pour faire les choses, je devait prendre des pauses régulières. Ca n’irait pas en s’arrangeant vu la vitesse à laquelle mon ventre poussait. Je ne pouvais qu’espérer pour lui qu’il finisse par réaliser l’importance de cet événement et qu’il ne le voie pas comme quelque chose de négatif, parce que ça ne l’était pas du tout. C’était un miracle en soi vu qu’on lui avait assuré qu’il ne pourrait jamais être père, et je pense que les choses n’arrivent jamais par hasard.
Aujourd’hui, la journée avait été lumineuse. Un beau soleil avait éclairé les rues de Bowen toute la journée et m’avait donné envie de m’occuper de mes fenêtres. C’était quelque chose que je n’avais pas encore fait à fond, et c’était dommage, les baies vitrées participant grandement au charme de la bâtisse qui était dorénavant la mienne. Je me suis donc munie de tout l’attirail nécessaire et de mon courage pour affronter ce travail, commençant par les fenêtres à l’étage. J’ai ensuite attaqué le rez-de-chaussée, et alors que j’attaquais la dernière baie, je remarquais que le temps commençait à virer. Une couleur particulière qui ne trompait pas : bientôt il y aurait un orage. J’ai donc accéléré l’allure, briquant avec entrain pour finir avant que les éclairs ne déchirent le ciel. Mais alors que je me concentrais sur mon ouvrage, des pas me firent sursauter. Je me retournais vivement pour tomber nez à nez avec Donovan.
Oh c’est toi !
Je posais ma main sur mon coeur, comme pour le calmer, et poussais un soupire de soulagement. Je n’étais pas particulièrement craintive, mais l’orage imminent me rendait nerveuse.
Salut.
Et maintenant ? Pas le temps de me poser la question. Un grondement sourd et visiblement très proche retentit, me faisant sursauter pour de bon. J’avais horreur des orages depuis qu’un éclair était tombé sur un arbre proche de ma chambre quand j’étais petite fille en plein milieu de la nuit.
Euh... Entre, vaut mieux pas rester dehors.
made by pandora.
Dernière édition par Amber J. Wellington le Sam 6 Juil 2013 - 0:25, édité 2 fois
Léo Emerson
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Re: Heaven's door | Amber Lun 24 Juin 2013 - 20:58
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Depuis qu’il était revenu, Donovan n’avait foulé qu’une seule fois le bitume de cette rue qui fut la sienne, le jour où il a appris son retour à ses parents, les retrouvailles ne s’étant pas déroulées au mieux, le jeune homme avait donc limité ses visites familiales au strict minimum. Il trouvait dommage de ne plus revoir sa mère, cette femme douce et aimante qui ne l’avait pas jugé ni brimé, elle l’avait simplement pris dans ses bras, bien qu’elle fasse deux têtes de moins que lui, et bercé comme s’il avait encore cinq ans, preuve qu’une mère, bien qu’elle ait pu être déçue, inquiète, furieuse, ou tout autre émotion négative contre son fils, restait toujours une maman et pouvait tout pardonner. Il n’en était pas de même pour monsieur Emery, cet homme n’avait, de toute évidence, jamais été fait pour être père, du plus loin qu’il se rappelait, Donovan ne l’avait jamais vu montrer la moindre marque d’affection envers lui. Selon lui, même si ses spéculations n’avaient jamais été vérifiés, son père avait dû céder au caprice de sa femme, avoir un enfant, mais n’en avait probablement lui-même jamais désiré, c’est d’ailleurs surement pour cette raison qu’il était leur unique descendance et de ce fait, il ne s’était pas senti concerné par son éducation, même s’il n’était pas le dernier pour critiquer ses actes et sa façon d’être. Ou bien peut-être qu’il avait désiré ce fils mais que Don ne s’était tout simplement pas montré à la hauteur des attentes de cet homme bien plus exigent avec les autres qu’avec lui-même. Dans tous les cas, l’entente entre les deux hommes n’avait jamais été au beau fixe et on pouvait dire que rien ne s’était arrangé lorsque le fils avait choisi de s’exiler à Bangkok en quittant ce job qu’il lui avait servi sur un plateau d’argent et sa fiancée, la seule qu’il trouvait digne d’intégrer le clan Emery, autant vous dire, un désastre total pour le père.
Toujours est-il que Donovan ne retournait donc pas souvent dans le quartier de son enfance, il en avait gardé quelques amis mais qui avaient eux-mêmes quitté le domicile familial depuis longtemps, autant vous dire qu’entre ça et la brouille avec ses parents, il n’en était pas attristé le moins du monde. Voilà pourquoi ça lui semblait étrange que ses pas l’aient mené ici, comme instinctivement, et encore plus de découvrir que Amber s’y était installé. Pourtant cela ne lui semblait pas plus étrange que ça, le quartier était un des plus huppés de la ville, tout en gardant un côté très conservateur qui plaisait aux familles anciennement implantés à Bowen. On ne parlait pas là des nouveaux riches ni des bobos branchés, mais bien de ces familles qui ont construit la ville, en ont fait les valeurs et la réputation et bien que la jeune femme ne fasse pas parti de celles-ci, Donovan croyait se rappeler qu’à Brisbane la famille Wellington se classait dans cette catégorie alors elle ne dénoterait pas absolument pas dans ce paysage de fils à papa hypocrite et colporteur. Ce mode auquel le jeune homme avait toujours voulu échapper au plus vite.
En observant Amber briquer ses vitres avec détermination, Donovan eu presque mal au cœur, on voyait qu’elle peinait un peu, surtout lorsqu’elle avait besoin de se baisser. On comprenait pourquoi en remarquant le ventre bien arrondit de la jolie blonde, elle semblait être en fin de grossesse alors que, si Don comptait bien, elle n’avait pas dépassé le quatrième mois, probablement à cause des jumeaux qui grandissaient en elle. Il réalisa d’autant plus que d’être seule dans cette ville, à s’installer, devait être extrêmement difficile pour la jeune femme et il admirait son courage. Il se dit qu’elle aurait pu l’appeler pour le déménagement, il serait venu l’aider, mais en repensant à leur dernière entrevue et son refus de lui donner ne serait-ce qu’un avis quant à son futur achat de maison, le jeune homme comprenait qu’Amber n’avait pas osé lui demander ou tout simplement pas voulu de son aide pour aménager et c’était bien normal.
Lorsqu’il vint pour la saluer, il sembla à Donovan qu’il avait surpris la jeune blonde et en effet, elle posa sa main sur son cœur, comme si elle avait peur qu’il explose, il ne se souvenait pas que son ex fut si sensible, peut-être un autre changement dû à sa grossesse, ou bien une autre preuve qu’il ne la connaissait pas si bien qu’il l’eu pensé. Elle le salua et lui proposa d’entrer. « Pas la meilleure journée pour nettoyer l’extérieur on dirait… »
Il ne se fit pas prier pour entrer et suivit Amber dans cette maison qu’il connaissait bien, attrapant avec lui le saut d’eau qu’elle avait sorti pour faire ses vitres, il le posa dans l’entrée, au moins une chose qu’elle n’aurait pas à soulever, c’était mieux que rien. Ce qui choqua le jeune homme en entrant dans cette demeure qu’il avait pourtant bien connue, c’est que tout avait changé. Les décorations, les murs, le sol, il avait en mémoire un intérieur beaucoup plus sombre. Mais ses souvenirs dataient de l’enfance, d’il y a une petite vingtaine d’année, normal que la maison ai changé depuis, cela n’empêcha pas qu’il en fut surpris. « Tu as fait un très bon choix Amber, cette maison est très chouette, elle a une âme. » Dit-il en souriant.
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Sujet: Re: Heaven's door | Amber Lun 24 Juin 2013 - 22:57
Donovan & Amber
Heaven's doors
Je savais bien qu’on allait se recroiser un jour, après tout c’est pour ça que j’étais ici. Mais la dernière fois qu’on s’est vus, les choses ne s’étaient pas bien passées du tout et j’étais partie plutôt... Frustrée on va dire. La situation n’était pas simple, ni pour lui ni pour moi, et j’avais à ce moment là eu un peu l’impression que sous prétexte qu’il avait besoin de temps pour encaisser le choc, je ne pouvais compter que sur moi-même. J’avais beau sembler forte comme ça, j’avais malgré tout mes limites, et j’étais également embarquée dans une histoire qui était loin d’être simple. Alors qu’est-ce que j’allais lui dire ? Et puis l’appeler pourquoi ? Si un simple avis était trop pour lui, s’impliquer plus encore était tout simplement inenvisageable. Lui, ce qui l’intéresse, c’est Victoria, rien de plus. Il est ébloui par cette nana et est incapable de penser à autre chose. Je peux pas luter contre ça, pas dans ce genre de circonstances. Si j’étais simplement dans un plan drague, un mec qui me plaît et que j’ai envie de séduire, là ça serait autre chose. Mais ici, ce n’est pas le cas. Je suis enceinte, c’est le père de mon enfant pour qui j’éprouve encore des sentiments, c’est pas un putain de jeu immature où on se fout des conséquences.
J’me sens coincée comme jamais. J’ai toujours obtenu ce que je voulais dans la vie, et j’avais une existence insouciante, je n’avais pas à penser à des choses désagréables ou compliquées. J’avais une armada de gens à mon service, la protection de ma famille, le seul but que j’avais était d’être heureuse, de m’amuser, de profiter de la vie. Les choses ont changé, et je sais très bien que c’est moi qui l’ai voulu. J’aurais pu décider d’avorter, reprendre ma vie comme si rien ne s’était passé. Mes parents n’auraient rien su, Don non plus. Mais c’était sans compter sans ma ténacité et ma force de caractère. Est-ce que je regrettais aujourd’hui ? Non, absolument pas. Si c’était à refaire, je referais la même chose. La seule différence avec la dernière fois où j’ai vu Don, c’est que je suis décidée à accorder un an de ma vie à Bowen, une fois que les enfants seront nés. Quand les bébés seront là, leur père aura un an pour avoir envie de faire partie de leur vie. Passé ce délai, je saurai que ça ne sert à rien de s’accrocher à quelque chose de vain, et je rentrerai à Brisbane. Qu’est-ce que je peux faire d’autre après tout ? Alors je ne l’ai pas appelé... Comme je lui avais dit, j’avais décidé de lui envoyer un SMS quand j’aurai la date de la prochaine échographie, ce qui ne saurait tarder d’ailleurs.
Je ne m’attendais donc pas à le trouver là, sur mon perron, alors que je m’appliquais à nettoyer mes baies vitrées. Ma première maison à moi... C’est officiel je suis adulte. Enfin... En temps normal, parce que là avec le tonnerre qui gronde, je ressens mes peurs d’enfance comme si elles allaient m’avaler toute entière. Je ne supporte pas l’orage, j’en ai une peur bleue, alors avant même de demander à Don ce qu’il fait là, je le fais rentrer dans la maison, parce qu’il est hors de question que je reste dehors pendant que des éclairs zèbrent le ciel. Est-ce que c’est une bonne idée ? Je n’en sais encore rien. Je ne sais toujours pas quoi lui dire, c’est con non ? Et puis... Je n’ai aucune idée de ce que lui va vouloir me dire. Qu’il a changé d’avis et veut vraiment s’impliquer ? Qu’il a parlé à Victoria et qu’elle ne veut pas entendre parler de ces enfants, que donc lui non plus puisque rien ne compte plus qu’elle à ses yeux ? Qu’il n’accepte de s’impliquer que financièrement ? Je ne sais pas du tout à quoi m’attendre en ce moment, et j’ai horreur de ça. Trop de suspense tue le suspense vous ne pensez pas ?
Et bien... C’est ce que j’ai trouvé de mieux en peu de temps. Tu connais la maison ?
Il en avait l’air en tout cas. Mais je suis bête... Bien sûr ses parents habitent presque en face, alors forcément qu’il la connaît. Bien qu’il aurait pu ne jamais y mettre les pieds, on n’entre pas dans toutes les maisons du voisinage.
Tu veux quelque chose à boire ? Désolée j’ai pas de bière, je ne pensais pas que tu viendrais... J’ai des jus de fruit, de l’eau minérale, du lait et du café.
Essayer d’agir le plus naturellement du monde, je pense que c’est la meilleure façon de faire. J’attends de voir ce qui va se passer, de toute façon, lui comme moi, on marche sur des oeufs dans cette affaire. Faut dire qu’on a pas fait dans le plus simple non plus. Je me sers un jus de pamplemousse, lui donne ce qu’il a demandé, puis je vais m’installer dans le canapé dans une invitation muette à me rejoindre et à s’installer où il veut. Me poser un peu ne me fera pas de tort, mais je suis contente du travail que j’ai accompli aujourd’hui. Parfois j’ai l’impression de me traîner dès que je sors du lit et ça me ressemble tellement peu ! Normalement je suis une véritable boule d’énergie, Don le sait très bien, il a pu me voir dans toute ma splendeur à Bangkok, une véritable tornade blonde ! Même si la maternité m’apaise, elle est toujours là cette tornade, malgré tout.
Quoi de neuf depuis la dernière fois ?
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Dernière édition par Amber J. Wellington le Mer 26 Juin 2013 - 21:15, édité 1 fois
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Sujet: Re: Heaven's door | Amber Mer 26 Juin 2013 - 20:36
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You mean that much to me And it's hard to show Gets hectic inside of me When you go Can I confess these things To you Well I don't know Embedded in my chest And it Hurts to hold I couldn't spill my heart My eyes gleam looking in from the dark I walk out in stormy weather Hold my words, keep us together Steady walking but bound to trip Should release but just tighten my grip Night time Sympathize I've been working on White lies So I'll tell the truth
Il n’était pas très présentable dans sa tenue de sport, tout transpirant mais il faut dire que Donovan ne s’attendait pas à tomber sur Amber et encore moins à se retrouver chez elle à tailler une bavette Il retira néanmoins son t-shirt trempé avant d’entrer et demanda à emprunter la salle d’eau pour se rafraîchir, alors qu’elle avait à peine accepté, il se dirigea tout naturellement vers la pièce, il avait une assez bonne mémoire et la disposition de la maison n’avait pas changé en 15 ans. Lorsqu’il revint il se sentait déjà mieux, il était resté torse nu, sans grande pudicité, dévoilant une musculature plutôt avantageuse que la jeune femme avait bien connu, ignorant l'idée que ça puisse la gêner et ne s’en accommodant absolument pas. Amber lui demanda s’il connaissait la maison. « Oui, j’ai grandis dans le quartier, mes parents habitent la rue derrière et l’un de mes camarade de classe vivait dans cette maison, on passait par le petit chemin juste à gauche en sortant pour aller d’une maison à l’autre, de bons souvenir d’enfance ! » Il se remémorait cette période avec un petit sourire en coins, mais ignorait qu’Amber savait déjà qu’il était du quartier et encore moins qu’elle avait rencontré ses parents.
Alors qu’elle lui proposait quelque chose à boire, il accepta un jus de pamplemousse, comme elle, avec joie, un peu de vitamines après l’exercice n’était pas de refus. Puis il la suivit dans le salon la regardant s’assoir avec soulagement, il était net que ses travaux de la journée l’avaient épuisée. Il eut envie de lui dire de faire attention à elle, de se ménager, qu’elle portait des jumeaux que ce n'était pas rien, que le médecin lui même lui avait dit de se ménager, mais se dit que c’était peut-être inapproprié de la part d’un homme qui, soit disant, ne veut pas s’impliquer dans sa vie. De toute façon c’est Amber qui prit la parole en lui demandant de façon très détaché ce qu’il y avait de nouveau dans sa vie… belle question !
Que te répondre ma belle ? Que je mène une vie dans laquelle tu n’as aucune place, que tout commence à s’imbriquer enfin comme je l’ai souhaité, que je profite de chaque moment avec celle que j’aime avec délectation et que jamais je n’aurais pensé, en revenant ici, retrouver une telle complicité et harmonie avec Victoria, que nous préparons notre mariage, doucement sans pression, que maintenant que je suis au courant de ma non stérilité je lui fais l’amour avec plus d’ardeur dans l’espoir qu’un petit être vienne la combler de bonheur et compléter notre parfait tableau ? Que dans tout ce schéma je ne sais absolument pas où te situer, ou placer les futurs enfants et que, très honnêtement, je n’y ai pas vraiment songé. Que quand je pense à l’idée de tout révéler à Victoria ça me donne des sueurs froide te que ça me réveil la nuit, mais que l’idée de lui cacher une histoire pareil me rend d’autant plus malade… Et puis que, tout de même, quand je pense à toi, quand je songe que je vais être père dans quelques mois, une bouffée de je ne sais quoi, un espoir, une joie inconnue, un sentiment inexplicable me donne le sourire autant qu’il me donne des crampes dans le ventre.
Bien entendu il ne pouvait pas lui dire tout ça, alors lâchement, il prit son temps, but une gorgée de jus et comme tous les hommes, se contenta de rester vague, parce que c’était le mieux pour elle et pour lui. « Rien de spécial, le train-train... et toi, comment ça va ? »
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"Is that alright ?"
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Sujet: Re: Heaven's door | Amber Mer 26 Juin 2013 - 21:51
Donovan & Amber
Heaven's doors
Ainsi donc il connaissait bien la maison. Ironique n’est-ce pas ? De toutes les maisons en vente à Bowen, celle qui me convenait le mieux était aussi une maison qui était inscrite dans l’histoire de son enfance. Décidément, je suis championne pour mettre les pieds dans le plat jusqu’au moindre détail ! Remarquez lui aussi... Le voilà à présent torse nu dans mon canapé, sans aucune compassion pour mes hormones... Déjà en temps normal son corps avait tendance à les faire frétiller plus que de raison mais alors maintenant qu’elles sont shootées au «baby twins», c’est encore pire ! Il n’a jamais entendu dire que les femmes enceintes avaient une libido explosive ? Et c’est justement à cette période de ma vie que je suis au régime sec. Putain... Je vais devenir cinglée. En même temps, je ne suis pas super attirante en ce moment avec mon ventre bien rond... Et après il va me falloir quelques semaines pour retrouver une ligne qui donne envie... Sans compter que je vais allaiter et... Et merde... Le couvent n’est pas loin, au secours !
Faut que je pense à autre chose bordel, que je le regarde dans les yeux. Ca me rappelle une pub tiens, qui avait d’ailleurs provoqué des tas d’accidents de voiture. Bon ben... Je vais me planter, c’est certain. Pour faire diversion, me voilà qui lui demande ce qu’il y a de neuf pour lui depuis notre dernière rencontre. Bon, j’espère que ça va l’amener à me dire ce qu’il compte faire pour cette grossesse, à quel point il compte s’investir, ce genre de chose quand même assez importante à savoir pour la mère de ses enfants à mon sens. Je hausse un sourcil pendant qu’il semble réfléchir à sa réponse... Quoi, me dites pas qu’il n’a pas réfléchi à la question quand même ! Apparemment pas. Et en plus, sa réponse se tient à une banalité assez affligeante : le train-train...
Quoi ? Le train-train ? Il a appris qu’il allait être le père de jumeaux alors qu’il se pensait stérile, et depuis cette révélation, sa vie se résume à «train-train» ? Seigneur, c’est pas possible... Là à ce niveau là vous voyez, je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer. OK, donc officiellement je considère toujours qu’il n’en a rien à foutre de ces petits et que je ne dois pas m’attendre à quoique ce soit de sa part. Bah au moins comme ça j’arrête de me faire des illusions et je sais à quoi m’en tenir. C’est dingue quand même... A Bangkok c’était l’osmose totale, la complicité inébranlable, et maintenant à chaque fois qu’on se voit, il réussit à me mettre sur les nerfs. Quelqu’un peut m’expliquer ce qui se passe ? Un énorme coup de tonnerre me fait sursauter. J’ai déjà dit que j’avais horreur des orages ? Merde celui-ci est en plus parti pour être le plus violent de la décennie. J’exagère pas ! Ils en ont parlé à la télé. Orage + chaleur + Don, c’est carrément le trio gagnant, le cocktail explosif par excellence. Je bois une gorgée de jus de pamplemousse alors qu’il me retourne ma question et pose ensuite ma joue contre le verre pour profiter du froid.
J’ai connu des jours meilleurs.
Je soupire. Pas la peine de lui raconter ma vie, hein ? De lui parler de ces bébés qui poussent sur ma vessie, de mes seins qui commencent à gonfler comme des baudruches, de mon dos qui me fait souffrir, de cette maison que je dois aménager pour l’arrivée des petits, de toutes mes frustrations qui semblent avoir décidé de ne pas me lâcher. Non, encore une fois je ne regrette pas ma décision, mais bon dieu faire deux bébés toute seule, c’est carrément merdique.
Don je... Ca fait des mois que j’ai plus baisé et toi... Merde on dirait que t’as été photoshopé, tu peux avoir pitié de mes hormones s’il te plaît ?
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Dernière édition par Amber J. Wellington le Jeu 27 Juin 2013 - 18:26, édité 1 fois
Léo Emerson
MESSAGE : 10383 ICI DEPUIS : 19/03/2013 COMPTES : Marcus & Charlize & Sara & Ash CRÉDITS : @twinny
STATUT : It's you, it's always been you - Alba ♡
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Re: Heaven's door | Amber Mer 26 Juin 2013 - 23:00
❥Heaven's door
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Bon, on en était encore là, à se raconter des banalités affligeantes en tournant autour du pot pour ne pas à parler des choses qui fâchent. Quoi de plus normal ! Pourtant pour ces deux-là ça n’avait rien de normal, souvenons-nous de leur complicité, de ces moments passés ensemble à refaire le monde, de ces nuits blanches à faire l’amour et à parler de tout, de rien, mais surtout pas de banalités. Donovan pouvait regretter cette période, il le ferait d’ailleurs s’il n’était pas omnibulé par son bonheur retrouvé. Mais la vérité c’est que si Victoria n’existait pas, Amber aurait la part belle, elle aurait toutes ses chances pour figurer comme petite amie officielle dans la vie de monsieur Emery ici présent. Cependant la vie en décidait autrement, on ne choisit pas d’aimer quelqu’un, surtout, dans le cas du jeune homme, une femme comme Vicky qu’il considérait comme son âme sœur. Quand on a la chance de tomber dessus, et croyez moi que ce n’est pas donné à tout le monde, il est tellement difficile de se rendre compte de la réalité, de se dire que d’autres attendent une attention de vous et il ne réalisait absolument pas à quel point il faisait souffrir Amber en se montrant si absorbé par cette autre blonde dans sa vie. Elle avait le droit de lui en vouloir, mille fois, de ne pas s’impliquer assez, de ne pas se sentir concerner, de ne pas avoir d’attention pour elle et surtout pour les futurs bébés, mais dans le fond il n’y pouvait rien, il avait d’autres priorités et, en homme passionné qu’il était, il avait comme des œillères, impossible de voir autre chose. Qui plus est, il fallait être honnête, bien qu’il eut été réellement soulagé d’apprendre qu’il pouvait enfanter, l’idée même de la paternité lui faisait une peur bleue, surtout qu’il n’y avait absolument pas été préparé et puis le fait que ça vienne perturber ses plans, qu’il risque clairement de perdre Victoria en lui apprenant qu’il avait fait des enfants ailleurs, pour un homme qui tente par tous les moyens de reconstruire sa vie avec celle qu’il aime, c’était un énorme pavé jeté dans la marre !
Lorsqu’un éclat de tonnerre retenti Donovan remarqua qu’Amber avait sursauté et qu’elle tentait de garder son calme coute que coute, c’était donc ça, elle avait peur de l’orage. Elle était mal tombée à Bowen, le temps se montrait généralement clément, mais quand les éléments avaient décidé de se rebiffer, ils ne le faisaient pas qu’à moitié et la région était réputée pour ses orages quasi apocalyptiques. Elle s’y ferait vite. Le jeune homme ne savait pas trop quoi faire, peut-être la prendre dans ses bras pour la rassurer, comme une enfant, mais alors qu’elle n’avait fait que l’observer, elle lui signifia, sorti de nulle part, qu’elle avait besoin de sexe et qu’il lui donnait clairement envie avec son corps d’apollon, n’ayons pas peur des mots ! Photoshopé ! C’est vrai qu’il était plutôt fier de ce qu’il avait réussi à faire de son corps, mais il ne se montrait absolument pas de sorte à lui donner envie ou à la frustrer, c’est simplement qu’il avait gardé cette habitude, à Bangkok, dans cette chaleur moite qui les entourait, il ne portait que rarement de t-shirt dans lorsqu’ils n’étaient que tous les deux, il se sentait à l’aise et, avouons-le, dans le contexte de séduction permanente dans lequel ils se trouvaient, la quasi absence de vêtement n’était jamais un problème. Mais aujourd’hui il n’avait nullement le désire de la séduire, simplement, il venait de faire du sport, ne voulait pas lui imposer la désagréable odeur d’un haut plein de sueur et il n’avait absolument pas réfléchit au fait que ça puisse la gêner. Il se sentit bête, avant de sourire de toutes ses dents.
« Si ce n’est que ça, je veux bien me rendre utile ma belle … soulager tes hormones me semble parfaitement faisable ! On peut… baiser dans ton lit si tu te sens plus à l’aise ! » Il s’était voulu drôle, avait pris la réflexion d’Amber comme si c’était une invitation, bien qu’elle ne l’ai certainement pas dit dans ce but, peut-être prendrait elle mal sa réponse, mais il se souvenait qu’à l’époque elle avait de l’humour et rebondissait toujours à ses blagues douteuses, surtout aux moments de ses cycles ou, bien entendu, elle repoussait ses avances mais lui essayait toujours de la tenter, jouant avec sa frustration. Mais on était plus dans le même contexte et finalement, Donovan redoutait une réflexion de sa part.
Spoiler:
J'étais morte de rire en lisant ton post !! Ca promet d'être fun...
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Sujet: Re: Heaven's door | Amber Jeu 27 Juin 2013 - 18:28
Spoiler:
He he ! Elle a son petit caractère mais elle est marrante XD
Donovan & Amber
Heaven's doors
P**@# de b@*## de m***# !!! Le ciel va nous tomber sur la tête. Y’a de l’électricité dans l’air, dans tous les sens du terme, et en dix minutes de temps on est passés d’un ciel bleu azur à un ciel aussi noir que la nuit. J’ai allumé une des lampes pour qu’elle diffuse une douce lumière dans la pièce, et le jeu d’ombres que ça provoque est assez suggestif. Le genre de truc qui vous fait autant baver qu’un bébé qui fait ses dents, sauf que vous, vous n’avez pas de doudou pour mordre dedans ! Franchement il exagère... Je connais son corps par coeur, OK, mais j’y ai plus droit, alors me le balancer comme ça en pleine figure me donne l’impression d’être l’âne qui n’attrapera jamais sa carotte. Et j’ai faaaaiiiiim !
Elle est loin l’époque où on se regardait d’une façon bien particulière, en se défiant, et qui signifiait à l’autre qu’on avait envie d’un corps à corps à l’horizontale (ou même à la verticale, on n’était pas difficiles tous les deux). On s’éclipsait alors, où qu’on soit, et on trouvait toujours un endroit tranquille pour assouvir nos pulsions. C’était le bon temps, on ne pensait pas à faire ceinture à ce moment là, surtout moi ! Merde j’ai besoin d’un seau de glaçons là... Je suis à 30 de tension et la machine commence à cracher de la fumée, s’il ne se rhabille pas immédiatement, il va se retrouver avec une hystérique blonde et enceinte sur les genoux et je ne réponds plus de rien !
Je lui laisse une chance en lui demandant gentiment et de façon imagée de remettre son t-shirt. Euh... Qu’est-ce qu’il me fait là ? Il a l’oeil qui frise, celui qu’il a quand il fait son gros malin. Habituellement, quand je vois cet air là, je sais que je vais me marrer, sauf que là, ce qu’il me sort n’est franchement pas drôle. Mais alors pas drôle du tout. Ca a même un petit côté sadique, du genre «Oh t’as une plaie béante ? Bouge pas chou, je vais te mettre du sel dessus POUR QUE CA FASSE ENCORE PLUS MAAAAAL» !!!!! Connard... Enfoiré ! Respire Amber, ça va passer, zen attitude, pense au petit poisson qui nage paisiblement dans la lagune... On expire... Voilà, maintenant on peut faire le regard qui tue, la voix ne va pas crisser, elle sera juste remplie de beaucoup, beaucoup, beaucoup d’amertume.
Quand t’es parti ça faisait un moment que je ne «baisais» plus avec toi, et ça ne me tente pas de recommencer.
Il comprendra ce qu’il voudra, hein ? La plupart des femmes connaissent la différence entre «baiser» et «faire l’amour», tant pis si ce n’est pas son cas. Putain il m’a foutu un coup là avec ses conneries. Faut que je lui remette moi-même son t-shirt ou quoi ?
Oh merde...
Et voilà, fallait que ça arrive, l’électricité nous a lâchés... Oh ben tant qu’on y est, pourquoi pas, hein ? Ca met de l’ambiance ! Sauf que moi, l’ambiance film d’horreur avec l’orage en trame de fond, c’est pas du tout mon truc. On n’y voit plus rien, tout le quartier semble touché, peut-être même la ville entière, et il faut attendre un éclair, qui surgit en même temps que le tonnerre, signe que l’orage est juste au-dessus de nous, pour voir quelque chose l’espace d’une seconde. Pourquoi on se tape pas un ouragan, hein ? Un brave petit ouragan, sans éclairs, sans tonnerre. C’est pas le fait d’être plongée dans le noir qui me rend dingue, c’est d’être plongée dans le noir en plein orage !
Des bougies... J’en ai dans la cuisine !
Ouaich... Maintenant faut y aller. Mais je suis trop motivée à ne pas rester dans le noir pour hésiter. Je quitte donc le canapé pour tenter de rejoindre la cuisine, avançant telle une aveugle, les mains en avant, en glissant les pieds sur le sol. Je ne suis pas encore assez habituée à cette maison pour ne pas me prendre un mur, alors au premier virage... BANG ! Ca... C’était mon front...
Ouch !
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Dernière édition par Amber J. Wellington le Ven 28 Juin 2013 - 23:52, édité 1 fois
Léo Emerson
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Sujet: Re: Heaven's door | Amber Ven 28 Juin 2013 - 21:15
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Baiser… un terme bien barbare et pour le moins vulgaire, même pour Donovan qui était un homme, il faisait lui aussi très clairement la différence entre ça et faire l’amour, parce que notre garçon était quelqu’un de sensible, pour qui chaque mot avait un sens, une signification bien précise, il tenait surement cela de son amie Lily, qui lui avait appris le sens du verbe. En vérité, s’il avait employé ce mot, c’était simplement en réponse à une Amber pour qui le terme semblait approprié à ce moment précis. Pourtant il avait « baisé » peu de filles dans sa vie, il les respectait trop, il avait eu quelques aventures d’un soir, mais il les avait traité chacune avec tendresse, du moins aussi loin qu’il s’en souvienne. Si on voulait être honnête, sa relation avec Amber avait pourtant bien commencé par des parties de baise bien poussées, des corps à corps assez violents, portés par les substances que Donovan ingurgitait à Bangkok quasi continuellement et par le manque qu’il avait de Victoria, les circonstance de leur rencontre n’ayant pas aidé non plus. Pourtant petit à petit Donovan s’était attardé plus longtemps dans le lit de la demoiselle, discutant avec elle, apprenant à la connaitre, commençant à éprouver une tendresse nouvelle pour cette fille et au fur et à mesure leurs étreintes se firent de plus en plus douces, sensuelles, ils jouaient à s’attirer l’un l’autre. Donovan voyait bien qu’au fil du temps Amber commençait à avoir des sentiments pour lui mais il tentait de faire comme s’il n’avait pas remarqué, se disant que ça compliquerait trop leur relation s’ils commençaient à écouter leurs cœurs, surtout que de son côté à lui, bien qu’encore fou amoureux de Vicky, il avait lui commencé à ressentir plus que de la tendresse pour cette jolie blonde, mais ça, il n’avait jamais voulu l’admettre. Alors quand aujourd’hui, il avait devant lui une Amber qui lui lançait avec amertume que même avant qu’il parte ça faisait longtemps qu’elle ne « baisait » plus avec lui, il se sentit con, ne savait quoi répondre à cette attaque peu camouflée. Il savait qu’il avait été un salaud sur toute la ligne et qu’il continuait encore aujourd’hui. Mais il voulait se persuader que ce n’était pas de sa faute si cette fille s’était trop attachée à lui…
Il ne savait pas trop quoi lui répondre et comme pour l’aider, un coup de tonnerre retenti et coupa l’électricité. Décidément, elle allait être servit si elle avait réellement peur. Et bien entendu Amber commença à paniquer. Voulant aller chercher des bougies, dans la précipitation, elle se cogna contre un mur, assez violement parce qu’on entendit un bruit sourd qui fit se lever Donovan d’un bon, elle est enceinte, les bébés ! Il se précipita à sa rescousse, évitant les pièges, il se rappelait avec une mémoire quasi intacte de la maison, remerciant les innombrables parties de cache-cache durant lesquelles ils fermaient les volets pour se faire encore plus peur… « Amber tu n’as rien ? » Il la retrouva assise parterre, le choc avait dû être plutôt fort. Il voulut lui porter secours, s’assoir à ses côtés, mais se souvenant qu’elle était effrayée, il s’engouffra alos dans la cuisine. Il chercha à tâtons, trouva une bougie sur le plan de travail et un torchon qu’il imbiba d’eau fraîche avant de revenir auprès de la jeune femme. Il s’agenouilla à ses côtés, fouilla dans sa poche pour y trouver son briquet et alluma la bougie, lui posa le linge mouillé sur le front, se penchant sur elle, découvrant toute la sensualité de son torse nu à la lueur de la bougie qui jouait à dessiner des ombres sur son corps. Mais pour le coup, il n’avait pas conscience que ce spectacle pouvait émoustiller et faire bouillir encore plus la jeune femme, il était bien trop préoccupé par son état. « Ça va aller ma belle, faut pas me faire peur comme ça. »
Finalement il s’inquiétait pour Amber, mais ça n’avait rien de surprenant quand on savait que Donovan était une personne très attentionnée envers les gens qu’il aimait. Il s’enquérait de ses amis, de sa famille, ou de toute personne qu’il appréciait un minimum. Derrière ses aires de misanthrope égoïste et sans cœur on pouvait trouver un bisounours plein de de douceur, mais peu de gens avaient conscience de cet aspect de sa personnalité. Qui plus est la jeune blonde avait compté dans sa vie et le fait qu’elle portait ses enfants à lui avait dû faire son chemin dans l’esprit du jeune homme, bien plus qu’il ne voulait l’admettre.
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Sujet: Re: Heaven's door | Amber Ven 28 Juin 2013 - 23:53
Donovan & Amber
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Je vais avoir la bosse du siècle sur le front, vu la façon dont je me suis cognée, ça fait pas un pli. Ca aurait pu être un bon moyen d’oublier tiens, un bon coup sur la tronche et je ne sais plus comment je m’appelle, j’oublie que cet Adonis qui est dans mon salon m’a larguée comme une merde, que je suis toujours amoureuse de lui, et que comme je suis enceinte, je ne peux pas fuir à des milliers de kilomètres pour éviter de le voir et de sentir mon coeur se briser en deux à chaque fois. Putain je le savais que ça craignais, l’amour... Je m’étais pourtant jurée de ne pas me laisser aller comme une collégienne, alors qu’est-ce qui s’est passé pour que j’en arrive là, quelqu’un peut me le dire ? Je n’ai qu’à m’en prendre à moi-même, tomber amoureuse d’un gars qui vous appelle comme son ex pendant des semaines, ça sent pas bon, dès le départ. Mais au départ, le truc, c’est que pour moi ce n’était qu’un amusement. Bien joué Amber, voilà où ça mène ! Comme quoi même moi je ne suis pas à l’abris de ce genre de chose, on ne choisit pas de tomber amoureux, ni de qui d’ailleurs, et tout le problème est là.
Putain je me sens conne... Mais vraiment. Et je m’en veux aussi de prendre les choses tellement à coeur. Je devrais zapper, travailler à aller de l’avant et cesser de me mettre en colère si facilement parce que je sens qu’il ne comprend pas le mal qu’il me fait. Je sais que ce n’est pas volontaire, c’est pas son genre de faire mal consciemment, c’est plus de la maladresse qu’autre chose... Mais j’aimerais quand même bien savoir ce qu’il compte faire, où il se situe exactement au niveau de ces bébés, parce qu’ils ne vont pas tarder à arriver, les mois passent vite, et que je ne sais toujours pas s’il a l’intention de s’impliquer ou pas, et à quel point. Ca me fout sur les nerfs, j’arrête pas d’y penser, et c’est chiant. C’est chiant parce qu’en ce moment, j’ai d’autres chats à fouetter. C’est écrit partout dans les livres sur les grossesses, que la mère doit avoir l’esprit en paix, qu’elle doit se sentir bien, parce que son état psychologique joue sur ses futurs enfants. Je vais mettre au monde des névrosés à ce niveau là, c’est certain ! Je passe ma main sur mon front et décide de me laisser aller contre le mur. Me voilà assise par terre, pas vraiment parce que je ne tiens pas debout, mais parce que j’ai besoin d’une pause. Pourquoi on ne peut pas faire comme dans certains films fantastiques et figer le temps ? Ca me ferait des vacances tiens, ça serait pas mal ça.
Non, ça va, je survivrai...
On dit que plaie d’amour n’est pas mortelle... Se prendre un mur quand on est à pieds non plus. Même si là en ce moment je me sens complètement con. Ca doit être beau à voir tiens, j’aurais pas pu faire mieux pour être ridicule ! Je soupirais et fermais les yeux, essayant d’oublier un instant l’orage qui faisait rage dehors. Je sentais du froid sur mon front et ça faisait du bien. Don était revenu et pour l’instant j’avais toujours les yeux fermés, souriant à ce qu’il me disait.
Je me suis juste pris le mur, ça fait plus mal à ma fierté que... Oh !
J’avais écarquillé les yeux de surprise, parce que je n’étais pas encore vraiment habituée à la sensation. Ca faisait quoi... Deux semaines que je les avais sentis bouger pour la première fois. Et au début ça me faisait l’effet d’un petit poisson qui se baladait dans mon ventre. Maintenant je les sentais plus, et j’attrapais la main de Don pour la poser sur mon ventre pour que lui aussi, il puisse les sentir. Ca avait été instinctif, je n’avais pas vraiment réfléchi à s’il désirait toucher ou pas, c’est juste que c’est un moment fabuleux je trouve, et je ne veux pas le priver de l’occasion. Je ris légèrement à sentir de nouveaux mouvements dans mon ventre et pour la première fois depuis que j’étais assise là et que Don m’avait rejointe, je levais les yeux vers lui.
Bon sang ce qu’il est beau... La lumière de la bougie éclaire son corps parfait et donne un aspect sensuel à souhait à la scène. C’est ce que j’ai aimé en premier chez lui... Son visage, son sourire, son corps. Puis j’ai découvert l’homme qui se cachait en dessous de cette perfection et je n’en ai été que plus conquise encore, je suis tombée amoureuse parce que l’esprit me plaisait autant que le corps. Je ne pense pas qu’on ait souvent cette chance de rencontrer quelqu’un avec qui on a autant d’affinités. J’aime tout chez lui, même si je ne devrais pas. Mais c’est difficile de contenir ses sentiments, bien trop pour moi en tout cas. Lentement je m’approche, plonge mon regard dans le sien, et mes lèvres se posent sur les siennes. L’espace d’un baiser, je me retrouve à Bangkok, sous le porche de mon immeuble où je l’embrassais à perdre haleine avant d’aller à mes cours. L’espace d’un baiser je retrouvais la sensation divine de nos langues qui dansaient l’une contre l’autre dans une sensualité à se damner. L’espace d’un baiser je rêvais que tout était encore possible. Mais ce n’était pas le cas, alors péniblement, je détachais nos lèvres, encore un peu tremblante sous le coup de l’émotion.
Je suis désolée... Excuse-moi...
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MESSAGE : 10383 ICI DEPUIS : 19/03/2013 COMPTES : Marcus & Charlize & Sara & Ash CRÉDITS : @twinny
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Re: Heaven's door | Amber Ven 5 Juil 2013 - 22:04
❥Heaven's door
You mean that much to me And it's hard to show Gets hectic inside of me When you go Can I confess these things To you Well I don't know Embedded in my chest And it Hurts to hold I couldn't spill my heart My eyes gleam looking in from the dark I walk out in stormy weather Hold my words, keep us together Steady walking but bound to trip Should release but just tighten my grip Night time Sympathize I've been working on White lies So I'll tell the truth
Se retrouver dans la maison de son ex, enceinte, à bavarder autour d’un verre n’était déjà pas vraiment commun, devoir la rassurer parce qu’elle a peur de l’orage rajoutait une couche, mais le plus surprenant était de devoir la secourir, dans le noir complet alors qu’elle venait de s’assommer contre un mur. Donovan avait l’impression de nager en plein rêve ou bien d’être le héros d’un mauvais vaudeville. Pourtant il était bien là, penché sur une Amber toute chamboulée, qui se sentait plus bête qu’autre chose, il y avait de quoi rire, pourtant le jeune homme ne pensait pas à l’aspect comique de la chose, notre homme était d’un naturel chevaleresque à se préoccuper plus des autre que de sa petite personne, même si la jeune blonde pensait tout le contraire de lui. Il est vrai qu’envers elle il n’avait pas été un modèle d’altruisme, préférant se satisfaire de sa petite vie posée plutôt que de s’attarder sur ses histoires de femme enceinte et les soucis que cela pouvait engendrer.
« Tu t’es juste pris le mur, peut-être, mais ça au moins fait trembler tout le quartier, tu vas avoir une bosse de la taille de ton… » ventre. Il s’était voulu drôle mais Blondie n’aurait pas le loisir d’entendre la fin de sa blague, déjà elle émettait un « oh » surpris et prenait la main de Don par réflexe pour la poser sur son ventre. Le contacte de sa main sur le ventre chaud et arrondis lui donna des frissons, il avait été pris au dépourvu et ne sut trop comment réagir ni pour quelle raison elle avait fait ça. Il fut surpris par la texture de sa peau, il avait toujours pensé qu’un ventre de femme enceinte était tendu à l’extrême avec une surface presque dure, comme on s’imagine un ballon de baudruche très gonflé et pourtant il n’en était rien, sans bien entendu être flasque, on pouvait sentir chaque courbe, harmonieusement. C’est au moment où il se faisait la réflexion qu’il sentit quelque chose cogner contre sa main, il en eut des fourmis dans les doigts et, bouche bée, ne savait quoi dire à Amber. Il venait de sentir l’un de ses enfants bouger. Il prenait pleinement conscience que des petits êtres grandissaient en elle et qu’ils étaient belle et bien vivant. Plus que n’importe quelle discussion qu’ils avaient pu avoir ensemble, cette prise de conscience lui fit l’effet d’un électrochoc en pleine face. Il se mit à sourire, sans s’en rendre compte, ému et, enfin, fier.
Il ne remarquait pas qu’Amber l’observait depuis quelques secondes, qu’elle scrutait chaque partit de son corps et de son visage avec admiration et désir, lorsqu’il le réalisa, ses yeux plongèrent dans les siens, bien trop bleus, si intenses à la lueur de cette seule bougie, bien trop beaux. C’est une des premières choses qui avaient vraiment fait craquer Donovan chez Amber, ces yeux d’un bleu limpide, tellement différents de ceux de Victoria. D’ailleurs à Bangkok il s’interdisait de les admirer trop longtemps comme pour s’interdire de désirer une autre que sa fiancée, de craquer pour une qualité bien propre à Amber, que Victoria ne procédait pas. Pourtant, en la quittant, encore quelques semaines après qu’il soit rentré à Bowen, ces yeux trop expressifs avaient hanté les rêves du jeune homme durant plusieurs nuits, comme pour lui faire payer de l’avoir quitter sans un mot, ou bien comme un message du cœur, essayant de lui faire comprendre qu’elle avait été bien plus qu’un substitut et qu’il ne l’oublierait pas si facilement, mais il avait balayé ces rêves au réveil, trop occupé à vouloir récupérer son autre blonde… Ce soir pourtant il n’arrivait pas à se détacher de ses yeux, il s’y baigna avec délectation et un ange passa… l’espace de quelques secondes seulement avant qu’Amber ne vienne déposer un premier baiser sur la bouche d’un Donovan encore tout retourné, puis son baiser se fit plus insistant et elle finit par l’embrasser avec fougue. Ne nous voilons pas la face, le jeune homme ne la repoussa pas, même une fois l’effet de surprise passé. Il profita au contraire de chaque seconde que dura ce contacte. Sans pour autant lui rendre son baiser, il se laissait faire, comme un automate, son cerveau et sa conscience avaient cessé de fonctionner pour ne laisser place qu’à une formidable sensation de bien-être. Un étrange flash-back prenant forme dans son esprit, la chaleur de leurs nuits thaïlandaises, la fièvre de leurs étreintes, l’urgence de se sentir l’un contre l’autre, le désir sans cesse attisé. Ses grands cheveux blonds qui venaient lui chatouiller du bout du nez jusqu’au torse, ses mains à elle qui agrippaient ses cheveux qu’il portait bien plus long et ses mains à lui toujours désireuses de sentir sa peau nue et satinée sous les paumes, ses doigts attirant la nuque délicate d’Amber pour l’attirer toujours plus vers lui.
Leur baiser ne dura que quelques secondes mais lorsque la jolie blonde se détacha de lui, il lui avait semblé que le temps s’était allongé, pourtant quelque chose se brisa en lui. De façon brutale, le manque soudain de ses lèvres et l’envie de l’attirer de nouveau à lui. Puis de façon plus sournoise, mais dévastatrice, le cerveau qui se remet en marche et la conscience qui clignote en lui comme une sirène d’alarme en rouge cramoisi, il venait de tromper sa femme, il avait été surpris par Amber, s'était laissé embrasser sans la repousser, avait aimé ça à s’en damner et maintenant il la désirait comme s’il n’avait jamais quitté Bangkok, alors bien entendu, il se haït dans la seconde d’être si con, d’être si faible, de n’être qu’un homme. Il s’éloigna d’elle avec précipitation, se plaquant contre le mur d’en face, dans ce petit couloir, la fixant avec une sorte d’effroi, pleinement conscience qu’il était mal barré. « J… j’peux pas faire ça Amber… tu le sais. »
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"Is that alright ?"
Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.
Invité
Sujet: Re: Heaven's door | Amber Sam 6 Juil 2013 - 0:26
Donovan & Amber
Heaven's doors
Je ne sais pas du tout comment cette histoire va finir... C’était pas bon de venir ici avec des sentiments, j’aurais dû les enterrer avant de faire la route jusqu’à Bowen, faire en sorte d’oublier totalement cette histoire qui avait commencé de façon si sordide. Mais j’aimais bien jouer à l’époque, c’était juste un des mecs les plus canons que j’ai jamais eu l’occasion de rencontrer et je ne pensais franchement pas que ça aurait de telles conséquences. Je pensais pas qu’en plus d’être canon il était... Lui. Don était tout ce que j’avais toujours recherché sans même le savoir, je me sentais tellement bien avec lui que j’avais l’impression qu’on se connaissait depuis mille ans. J’étais en confiance, j’étais bien, le jeu s’est transformé en une véritable histoire sans même que je ne m’en rende compte. En tout cas... Pas à quel point elle était importante, pas à quel point elle comptait.
Je me suis fourrée dans de beaux draps, c’est certain. Je ne peux m’en prendre qu’à moi et je ne sais pas comment m’en sortir. Parce que j’ai beau faire et dire, ça ne se commande pas ce genre de truc. Ca s’insinue en vous sournoisement et soit c’est nourri avec de l’amour et ça crée quelque chose de magnifique, soit c’est nourri par la frustration et ça vous bouffe de l’intérieur sans que vous puissiez faire quoique ce soit pour y échapper. J’ai vingt trois ans et je sais que je suis passée à côté de ma belle histoire. Finalement y’en avait une pour moi, mais je n’ai pas pu tirer mon épingle du jeu. Je suis celle qui fini sur le côté, celle dont on ne veut pas, celle à qui on en veut. Mais en vouloir de quoi ? Comme si je ne m’en voulais pas assez à moi-même ! Qu’on me la donne, cette fameuse potion magique qui permet d’arrêter d’aimer si elle existe ! J’en prendrai double dose quitte à assécher mon coeur pour toujours et ne plus jamais avoir à endurer cette connerie !
Je soupire quand il me dit qu’il croit qu’il ne voudrait pas que je parte. Forcément, je porte ses enfants, la perspective de savoir qu’ils existent sans pouvoir les voir ne doit pas être facile. C’est bien pour ça que je suis là d’ailleurs, pour ne pas lui faire endurer ça, et pour que mes enfants ne soient pas non plus privés de leur père. Je privilégie leur relation à eux à mon bien être, parce que soyons clairs, Bowen n’est pas la ville de mes rêves. Pas dans ces conditions là. Je suis susceptible de croiser Don et sa chérie n’importe quand, n’importe où, ici je ne connais personne, tout est nouveau, je me sens paumée comme jamais. J’ai envie de rentrer à Brisbane. Là, appuyée sur ce réfrigérateur, j’en ai vraiment envie, parce que je sais qu’à chaque fois que je vais le voir, ça va me blesser à l’intérieur, parce que je sais que j’aurai encore cette envie de l’embrasser, que je vais passer mon temps à être frustrée et que ça va faire de moi une femme toujours de mauvaise humeur, moi qui suis la gaieté incarnée en temps normal.
Me voilà avec le moral au trente sixième dessous, à avouer des sentiments que j’arrive à peine à accepter moi-même, à me confier sur mes pires faiblesses, moi qui déteste tant les dévoiler. L’ambiance est devenue tellement particulière dans cette cuisine... J’entends ses pas qui s’approchent, et puis j’entends sa voix, une voix chargée d’émotion, de colère, des mots qui sont aussi incisifs qu’un scalpel et qui font mal... Tellement mal ! Je secoue la tête avec vigueur, jette plus loin le paquet que je tiens contre mon front comme s’il m’agaçait. Je ne veux pas qu’il dise ça... Il ne peux pas, c’est pas vrai, il ne peut pas parler pour moi bon sang ! Qu’est-ce qu’il en sait de ce que c’était hein ?
C’était pas un rêve pour moi. Je l’ai vécu. Peut être pas au début... Mais je l’ai vécu, et je le vis encore, tous les jours, avec le manque. Je voudrais bien que ça ait été un rêve.
Je n’ai pas parlé bien fort, et je ne sais pas s’il a entendu ce que je lui ai dit. Sa voix a couvert la fin de ma phrase, une voix pleine de reproches qui m’assénait ses vérités sans la moindre pitié. Et il se rapprochait de plus en plus, il se tenait à présent face à moi avec toute sa colère que je ne pouvais que subir dans des larmes silencieuses.
Arrête ça Don.
Il hurlait presque, et moi c’est à peine si les mots ont pu sortir de ma bouche. Il finissait par parler d’un mariage que j’aurais gâché... Mais je n’eus pas le temps de m’interroger pour comprendre ce qu’il voulait dire que sa bouche se plaqua sur la mienne. Un baiser à la hauteur de la rage qui l’animait, de la peine qui était la mienne.
Don... Ne fais pas ça.
Ce fut ma dernière et vaine tentative pour l’arrêter. J’avais envie, moi, et de toute évidence lui aussi mais il risquait fort de le regretter par la suite. Un sursaut d’honnêteté m’a fait réaliser ça et j’ai essayé de le prévenir. Mais le sursaut était bien trop petit pour qu’il ait des conséquences réelles. Alors je lui rendais son baiser de plus belle, caressais son dos du bout de mes doigts comme j’aimais tant le faire, me hissais pour enrouler mes jambes autour de son bassin et d’un geste rapide, me débarrassais de mon débardeur pour que nos torses soient peau contre peau. C’était tellement bon... Ca m’avait tellement manqué. Il était le seul à qui je pouvais m’offrir comme ça et j’avais tellement envie de lui que mon corps en tremblait. Je sentais son érection naître entre mes cuisses et bougeais un peu mon bassin pour l’entretenir, la faire grandir jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus et me prenne enfin...
made by pandora.
Dernière édition par Amber J. Wellington le Mar 9 Juil 2013 - 0:57, édité 2 fois
Léo Emerson
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
You mean that much to me And it's hard to show Gets hectic inside of me When you go Can I confess these things To you Well I don't know Embedded in my chest And it Hurts to hold I couldn't spill my heart My eyes gleam looking in from the dark I walk out in stormy weather Hold my words, keep us together Steady walking but bound to trip Should release but just tighten my grip Night time Sympathize I've been working on White lies So I'll tell the truth
Heureusement qu’ils étaient quasiment dans le noir parce qu’Amber ne voyait pas les yeux d’un Donovan suppliant, oscillant entre la honte et le désire brulant. C’était tout de même terrible de devoir batailler avec soi-même pour ne pas craquer. Il se détestait d’être aussi faible, pourquoi ne pouvait-il pas se contenter de ne désirer qu’une seule femme… ce n’est pas comme si Victoria ne lui suffisait pas, elle était parfaite en tout point et le rendait toujours aussi fou lorsqu’elle se la jouait séductrice, même quand elle ne jouait pas d’ailleurs, non, là n’était pas le problème. Il prenait racine beaucoup plus loin, quelques mois en arrière, dans ce pays où il avait fui pour tenter de se rendre la vie plus simple, où il avait voulu tout oublier, s’oublier lui-même et où finalement une jolie blonde lui avait redonné le sourire. Ça lui avait semblé anodin comme petit jeu, je te séduis, tu me séduis, on s’attire, je joue à t’appeler avec le prénom d’une autre, tu ne dis rien, tu te laisses faire… mais finalement l’air de rien ça complique bien les choses. Et plus ça dure plus c’est difficile de se détacher d’elle et plus on se prend à apprécier les moments de tendresse, on oublie jamais celle pour qui on brûle, celle par laquelle on a eu tant de peine, mais les douleurs s’apaisent et on se sent bien. Mais notre homme aurait dû savoir que ça ne durerait pas. Parce qu’il était torturé de nature, parce qu’il était fou amoureux de sa Victoria et que plus le temps passait plus les deux forces s’opposaient, d’une part le manque d’Elle, de son sourire, de sa joie de vivre, de sa beauté, de ses repères, de celle qui connaissait tout de lui et qui aimait autant ses forces que ses faiblesses, de celle pour laquelle il ferait tout, se marier, un enfant, décrocher la lune… et d’une autre part le cœur qui s’emballe pour une fille encore inconnue 6 mois plus tôt, une fille qui ne sait rien de son passé et qui l’aime tel qu’elle le voit, sans se poser plus de questions et sans lui en poser non plus, une fille qui le fait rire, qui lui fait perdre la tête, qui offre un deuxième départ à cet homme qui a mûri bien trop vite sans profiter de sa jeunesse, une fille avec laquelle il ne s’imagine pas un instant passer sa vie mais qui lui manque dès qu’elle s’éloigne un peu trop, Amber avait été sa drogue la plus dure à Bangkok, il en avait décroché brutalement, un jour alors qu’il était tombé sur un article parlant de Vicky, le destin, une coïncidence, personne ne le saura, mais il s’était cru fort, il avait pensé qu’Amber n’était qu’une passade et qu’il l’oublierait bien vite et en effet il l’avait oublié, ça avait même plutôt bien fonctionné jusqu’à aujourd’hui, jusqu’à ce que ce soir elle replonge ses yeux trop bleus dans les siens, jusqu’à ce qu’elle l’embrasse pour lui rappeler qu’il avait tant aimé ça.
C’était terrible de la regarder souffrir, on pouvait voir à quel point elle s’en voulait de s’être montré si faible, combien elle lui en voulait à lui de sembler si indifférent et sans cœur, si elle savait. Si elle savait qu’au fond il voulait la prendre dans ses bras, qu’il l’embrasserait bien et que s’il y n’avait pas ces fichu gamins qui poussaient il lui ferait bien l’amour sur place. Mais il était un tout autre homme que celui qu’elle avait connu, elle l’avait rencontré lors d’une parenthèse enchantée et depuis sa vie avait repris son cour, elle avait même grandement avancé et il n’avait plus le droit de se montrer égoïste. Tout comme elle se sentait responsable de leurs futurs enfants, lui se sentait responsable de Victoria, c’était aussi simple que ça, qu’elle le comprenne ou non. Il voulait faire quelque chose mais restait là, les bras ballant, à la regarder s’énerver parce qu’elle lui avait déjà dit qu’elle était désolée et qu’apparemment elle pensait qu’il lui en voulait. Mais il ne lui en voulait pas pour ça, ça arrive à tout le monde d’avoir ce genre de faiblesse, lui-même n’avait rien fait pour la repousser et c’est bien pour ça qu’il se haïssait lui et pas elle.
Il la regardait se lever péniblement, se diriger dans la cuisine à l’aveugle, il n’avait pas la force de la suivre, pas encore. Mais alors qu’elle commençait à lui dire qu’elle n’arrivait pas à le détester il finit par se lever, il la retrouva collé contre le frigo, dans la pénombre. « Je crois que je ne voudrais pas que tu parte… » Un premier aveu qui voulait tout dire, un premier pas pour s’avouer à lui-même qu’il aurait bien du mal à vivre loin d’elle malgré tout. Malgré qu’il lui en veuille d’être venu foutre la merde dans sa vie, foutre son couple en l’air, foutre ses plans à l’eau avec cette histoire de bébés, malgré tout ça il ne voulait plus qu’elle s’éloigne de lui.
« Bangkok c’était un rêve, une superbe utopie… » Alors qu’il commençait à parler, les souvenirs affluaient de plus belle, il avait de plus en plus de mal à contenir son envie de la prendre dans ses bras et sans trop s’en rendre compte il s’approchait lentement d’elle. « Mais c’était pas la réalité, on le savait tous les deux, j’avais ma vie ici, j’ai ma vie ici … et toi tu t’en fous, tu envoies tout valser… » Il parlait vite, avec rage, toute colère et désir contenu sortaient de sa bouche sans qu’il puisse arrêter. « … Tu m’impose ces gamins, tu m’impose ton visage, tu me hante la nuit… même mes pas me ramène vers toi… tu fous en l’air mon mariage… ». Cette dernière phrase s’était abîmée sur les lèvres d’une Amber bien trop près de lui alors, il s’était plaqué contre elle et l’embrassait maintenant avec force, toute sa colère, tout le dégout de lui-même transparaissaient dans ce baiser et même s’il se détestait d’autant plus, s’il ne savait pas si l’embrasser le faisait souffrir ou si ça le libérait, il en avait besoin, il avait besoin de sa drogue.
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Sujet: Re: Heaven's door | Amber Mar 9 Juil 2013 - 0:57
Donovan & Amber
Heaven's doors
Je ne sais pas du tout comment cette histoire va finir... C’était pas bon de venir ici avec des sentiments, j’aurais dû les enterrer avant de faire la route jusqu’à Bowen, faire en sorte d’oublier totalement cette histoire qui avait commencé de façon si sordide. Mais j’aimais bien jouer à l’époque, c’était juste un des mecs les plus canons que j’ai jamais eu l’occasion de rencontrer et je ne pensais franchement pas que ça aurait de telles conséquences. Je pensais pas qu’en plus d’être canon il était... Lui. Don était tout ce que j’avais toujours recherché sans même le savoir, je me sentais tellement bien avec lui que j’avais l’impression qu’on se connaissait depuis mille ans. J’étais en confiance, j’étais bien, le jeu s’est transformé en une véritable histoire sans même que je ne m’en rende compte. En tout cas... Pas à quel point elle était importante, pas à quel point elle comptait.
Je me suis fourrée dans de beaux draps, c’est certain. Je ne peux m’en prendre qu’à moi et je ne sais pas comment m’en sortir. Parce que j’ai beau faire et dire, ça ne se commande pas ce genre de truc. Ca s’insinue en vous sournoisement et soit c’est nourri avec de l’amour et ça crée quelque chose de magnifique, soit c’est nourri par la frustration et ça vous bouffe de l’intérieur sans que vous puissiez faire quoique ce soit pour y échapper. J’ai vingt trois ans et je sais que je suis passée à côté de ma belle histoire. Finalement y’en avait une pour moi, mais je n’ai pas pu tirer mon épingle du jeu. Je suis celle qui fini sur le côté, celle dont on ne veut pas, celle à qui on en veut. Mais en vouloir de quoi ? Comme si je ne m’en voulais pas assez à moi-même ! Qu’on me la donne, cette fameuse potion magique qui permet d’arrêter d’aimer si elle existe ! J’en prendrai double dose quitte à assécher mon coeur pour toujours et ne plus jamais avoir à endurer cette connerie !
Je soupire quand il me dit qu’il croit qu’il ne voudrait pas que je parte. Forcément, je porte ses enfants, la perspective de savoir qu’ils existent sans pouvoir les voir ne doit pas être facile. C’est bien pour ça que je suis là d’ailleurs, pour ne pas lui faire endurer ça, et pour que mes enfants ne soient pas non plus privés de leur père. Je privilégie leur relation à eux à mon bien être, parce que soyons clairs, Bowen n’est pas la ville de mes rêves. Pas dans ces conditions là. Je suis susceptible de croiser Don et sa chérie n’importe quand, n’importe où, ici je ne connais personne, tout est nouveau, je me sens paumée comme jamais. J’ai envie de rentrer à Brisbane. Là, appuyée sur ce réfrigérateur, j’en ai vraiment envie, parce que je sais qu’à chaque fois que je vais le voir, ça va me blesser à l’intérieur, parce que je sais que j’aurai encore cette envie de l’embrasser, que je vais passer mon temps à être frustrée et que ça va faire de moi une femme toujours de mauvaise humeur, moi qui suis la gaieté incarnée en temps normal.
Me voilà avec le moral au trente sixième dessous, à avouer des sentiments que j’arrive à peine à accepter moi-même, à me confier sur mes pires faiblesses, moi qui déteste tant les dévoiler. L’ambiance est devenue tellement particulière dans cette cuisine... J’entends ses pas qui s’approchent, et puis j’entends sa voix, une voix chargée d’émotion, de colère, des mots qui sont aussi incisifs qu’un scalpel et qui font mal... Tellement mal ! Je secoue la tête avec vigueur, jette plus loin le paquet que je tiens contre mon front comme s’il m’agaçait. Je ne veux pas qu’il dise ça... Il ne peux pas, c’est pas vrai, il ne peut pas parler pour moi bon sang ! Qu’est-ce qu’il en sait de ce que c’était hein ?
C’était pas un rêve pour moi. Je l’ai vécu. Peut être pas au début... Mais je l’ai vécu, et je le vis encore, tous les jours, avec le manque. Je voudrais bien que ça ait été un rêve.
Je n’ai pas parlé bien fort, et je ne sais pas s’il a entendu ce que je lui ai dit. Sa voix a couvert la fin de ma phrase, une voix pleine de reproches qui m’assénait ses vérités sans la moindre pitié. Et il se rapprochait de plus en plus, il se tenait à présent face à moi avec toute sa colère que je ne pouvais que subir dans des larmes silencieuses.
Arrête ça Don.
Il hurlait presque, et moi c’est à peine si les mots ont pu sortir de ma bouche. Il finissait par parler d’un mariage que j’aurais gâché... Mais je n’eus pas le temps de m’interroger pour comprendre ce qu’il voulait dire que sa bouche se plaqua sur la mienne. Un baiser à la hauteur de la rage qui l’animait, de la peine qui était la mienne.
Don... Ne fais pas ça.
Ce fut ma dernière et vaine tentative pour l’arrêter. J’avais envie, moi, et de toute évidence lui aussi mais il risquait fort de le regretter par la suite. Un sursaut d’honnêteté m’a fait réaliser ça et j’ai essayé de le prévenir. Mais le sursaut était bien trop petit pour qu’il ait des conséquences réelles. Alors je lui rendais son baiser de plus belle, caressais son dos du bout de mes doigts comme j’aimais tant le faire, me hissais pour enrouler mes jambes autour de son bassin et d’un geste rapide, me débarrassais de mon débardeur pour que nos torses soient peau contre peau. C’était tellement bon... Ca m’avait tellement manqué. Il était le seul à qui je pouvais m’offrir comme ça et j’avais tellement envie de lui que mon corps en tremblait. Je sentais son érection naître entre mes cuisses et bougeais un peu mon bassin pour l’entretenir, la faire grandir jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus et me prenne enfin...
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Dernière édition par Amber J. Wellington le Jeu 11 Juil 2013 - 0:18, édité 1 fois
Léo Emerson
MESSAGE : 10383 ICI DEPUIS : 19/03/2013 COMPTES : Marcus & Charlize & Sara & Ash CRÉDITS : @twinny
STATUT : It's you, it's always been you - Alba ♡
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Re: Heaven's door | Amber Mer 10 Juil 2013 - 23:21
❥Heaven's door
You mean that much to me And it's hard to show Gets hectic inside of me When you go Can I confess these things To you Well I don't know Embedded in my chest And it Hurts to hold I couldn't spill my heart My eyes gleam looking in from the dark I walk out in stormy weather Hold my words, keep us together Steady walking but bound to trip Should release but just tighten my grip Night time Sympathize I've been working on White lies So I'll tell the truth
Il l’embrassait avec une force et une envie rare, il brulait de désire et de colère mélangé ce qui donnait un cocktail détonnant. Cette fois ci il avait pleinement conscience de son acte, conscience de gâcher tout ce qu’il était en train de construire dans sa vie à cause de cette fille qui lui faisait tourner la tête, mais il ne pouvait plus détacher ses lèvres de la jolie blonde et, la pénombre aidant, il tentait d’oublier qu’il était un monstre, se persuadant qu’il se réveillerait bientôt de ce rêve complètement barré, heureux de l’avoir vécu mais surtout soulagé que ce ne soit que fictif. Pourtant il sentait bien leurs deux corps brûler l’un pour l’autre, c’était indéniable, on ne pouvait pas s’imaginer pareil attirance, il fallait le vivre. Amber avait essayé de le retenir, elle l’avait presque repoussé, mais bien trop timidement pour que le jeune homme n’y prête attention et c’est elle qui maintenant retirait son t-shirt et se collait contre lui, maîtrisant parfaitement l’art de le rendre fou et d’attiser son envie d’elle. Elle avait été experte en cette discipline autrefois et Donovan remarquait qu’elle n’avait pas perdu la main ce qui l’excitait encore plus. Ses mains se perdaient dans sa longue chevelure et glissaient dans son dos déjà moite. Il allait retirer sa petite culotte quand il effleura le bas de son ventre et qu’un coup le stop net dans son geste. Il eut un sursaut et se dégagea de leur étreinte les yeux hagards.
« Qu’est-ce qu’on fout, merde mais Amber t’es enceinte ! » Ses yeux passaient de ce ventre rond dont on devinait l’ombre et qui prenait maintenant toute la place dans son esprit, au visage d’une Amber déconfite, laissée en plan et ne sachant que faire assise presque nue sur son meuble de cuisine. Tout désire s’était tu d’un coup, la réalité ayant repris le dessus au-delà de ce qu’il aurait pu croire en pensant à ces enfants qui vivaient en elle. Il ne savait comment interpréter cette émotion, une sorte de dégoût en pensant à ce qu’ils allaient faire, comme un viol ou une sorte d’inceste, c’était surement bête, mais l’espace de quelques minutes, alors qu’ils n’avaient été éclairés que d’une faible bougie, il avait occulté totalement le faite qu’elle était enceinte et maintenant qu’il en reprenait conscience il ne pouvait concevoir de faire l’amour avec elle. « Faut qu’on arrête de faire n’importe quoi, tu me rends fou et j’en perds tout sens des réalités… » Une fois n’est pas coutume, il se sentait con, ne savait trop quoi dire, il voudrait s’enfuir mais se sentait coupable de laisser Amber en plan comme ça. Il avait l’impression d’être dans la peau d’une allumeuse, ces filles qui font naître le désire chez les hommes, qui les rendent fous et qui s’en vont au moment où ils n’en peuvent plus et pensent qu’ils touchent au but. Il soufflait le chaud et le froid et il avait bien conscience que ça blessait d’autant plus la belle blonde.
Il alla s’appuyer contre le frigo à son tour, dépité. « Ecoute Amber j’peux plus te le cacher et je suis moi-même obligé de l’admettre, il y a ce truc entre nous, cette attirance qui me fait perdre la tête, appelle ça de l’amour si tu veux, j’en sais foutrement rien. Et même si je voudrais passer du temps avec toi, te faire l’amour comme à Bangkok, j’peux pas. Tu portes nos enfants et puis même si ça te fait du mal, même si je te rabats les oreilles avec ça, j’aime Victoria, ça a toujours été elle et je ne peux pas me permettre de la perdre une fois encore. C’est ma femme tu comprends, celle à qui j’ai tout promis, celle à qui je veux faire des enfants. Je vais être là pour les nôtres, mais ne me demande pas plus, il faudra déjà que je bataille sans cesse pour arrêter d’avoir envie de toi… » Dans le noir il baissa la tête, il lui faisait du mal, il s’en faisait à lui aussi mais pouvait-il se plaindre d’avoir à choisir entre deux femmes sublimes qui ne veulent que lui ? « Je suis un salaud avec toi, un monstre je le sais, mais ne m’oblige pas à en être un pour elle aussi. » Égoïstement il était soulagé qu'elle soit enceinte sinon il l'aurait prise dans cette cuisine, il lui aurait fait l'amour avec fougue toute barrière serait tombée, il n'y aurait plus eu de limite. Il se sentait déjà assez mal d'avoir embrassé et désiré une autre mais il n'était pas encore tombé dans le rôle de l'homme qui trompe celle qu'il aime, il se rattachait à ça pour ses rassurer, minimiser les dégâts et se dire qu'il avait encore un semblant de dignité.
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"Is that alright ?"
Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.