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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 ♫ J'en ai rien à foutre. Tu sais quoi ? On va quand même faire comme ça : on va cracher nos souhaits. On va donner de la voix. ♪ [Rian]

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Pétronille & Rian
♫ J'en ai rien à foutre. Tu sais quoi ? On va quand même faire comme ça : on va cracher nos souhaits. On va donner de la voix. ♪
Sur sa serviette, allongée sur le ventre, Pétro prend un bain de soleil. Contrairement aux touristes présents, la jolie brune ne se contente pas de bronzer en bikini, les bras croisés. En face d’elle se trouve son ordinateur. La jeune franco-allemande pianote sur son clavier avec ferveur. On peut croire qu’elle surfe sur le net, mais il n’en est rien : elle est occupée à terminer son dernier livre à temps. Son éditeur compte sur elle pour respecter ses délais, ce qu’elle a toujours réussi à faire jusqu’à présent. Pétrotrude, c’est sans doute l’un des rares écrivains à respecter ses délais, mais l’explication est simple : elle veut écrire, coucher ses mots sur papier, laisser libre court à son imagination tant qu’elle peut encore le faire, tant que sa tumeur la laisse tranquille et ne déglingue pas son cerveau au point de jouer sur sa vision, voire pire même....

La jeune femme s’étire en s’asseyant, sentant la migraine la guetter. Elle a pourtant anticipé son arrivée en mettant des lunettes avant d’écrire, mais ça n’a pas été suffisant. Se tournant vers Samantha, son agent qui l’a accompagné aujourd’hui, elle lui demande de garder son ordinateur, devant s’éclipser au bar. Quitte à prendre un médicament indigeste pour faire fuir la migraine, autant le faire passer avec un jus de fruit. Elle se lève et attrape son sac qu’elle enfile en bandoulière, pour se diriger vers le bar. Quelques têtes se retournent sur son passage, mais Pétro ne les remarque même pas. Ses sourcils se froncent derrière ses lunettes en avisant la foule qui se presse vers le bar. Un soupir s’échappe de ses lèvres : elle va devoir prendre son mal en patience pour être servi. Comme si elle avait envie d’attendre... Elle parvint à se hisser jusqu’au comptoir, pour passer commande. Les filles à ses côtés gloussent, comme des pintades, mais Pétro ne cherche même pas à comprendre. Elles doivent sans nul doute baver sur le barman. A la réflexion, ça ne peut pas être ça : il est beaucoup trop vieux, et loin d’être bien conservé... Qu’importe, elle a enfin son multrifruits, alors ce mystère, elle s’en moque. Elle s’apprête à quitter la foule du comptoir, lorsque les pintades gloussent à nouveau, hallucinant, je cite, de voir en chair et en os l’un des mannequins les plus réputés du moment. Pétro se fige quelques secondes, avant de secouer la tête : ça ne peut être Rian. Ils ne vont pas se voir à travers le monde entier.

La brunette fait encore quelques pas, avant de se figer à nouveau lorsque les pintades prononcent le prénom de Rian. Bon, là, ça devient un peu moins sûr que ça ne soit pas lui... La jeune femme fait demi-tour, fouillant le comptoir du regard, avisant quelques secondes plus tard la silhouette familière du mannequin. Celui-ci est entouré d’une foule d’admiratrices en extase, ce qui arrache un sourire à Pétro. Joueuse, celle-ci décide d’aller le saluer. Elle parvint à se glisser jusqu’à lui, qui lui tourne toujours le dos. A pas de loups, elle se colle contre son dos, pour souffler contre son oreille : « Moi qui croyais que tu étais mannequin, je viens de réaliser qu’en réalité, tu es un fermier : tu es entouré de pintades à longueur de journée ! » Inutile de dire que les dites-pintades n’apprécient pas l’intervention de la franco-allemande : non seulement, celle-ci tente de s’accaparer l’attention du mannequin, mais en plus, elle les a insulté. Les pauvres filles sont bien loin de se douter que jamais Pétro n’a remis leur physique en question, mais plutôt leur tendance à glousser, voire même à baver... En fait, en les voyant de plus près, elle leur trouve plutôt une tête de pintades croisés à des escargots... mouais, pas sûr que ça soit une bonne idée pour elle que de dire ça ! Allez Rian, t’es prêt pour un nouveau round ?


Dernière édition par Pétronille-G. A. Bretzel le Sam 29 Juin 2013 - 8:25, édité 1 fois
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Il est marrant d’avoir des fans, aussi folles soient-elles. C’est ma récompense d’avoir brillamment réussi ma vie. Ce jour-là je me suis rendu dans un bar, je voulais simplement me permettre une pause. Après tout, mon boulot n’est pas le plus reposant qui soit. Seulement voilà, il m’était devenu impossible d’avoir une minute à moi-même. Ce n’est pas comme si la présence de mes fans me gênait, c’est grâce à leur admiration que j’ai un job mais je veux quand même qu’on me laisse ma vie privée.
Une fois ma boisson installée sur le comptoir, je faisais de mon mieux pour ignorer les diverses paroles que j’entendais. Bon, il faut l’avouer, ça fait du bien à mon égoïsme et mon narcissisme d’entendre tant de propos admiratifs mais tout de même.

J’allumais une cigarette puis embrassais la salle du regard. Déjà mon champs de vision était bien limité aux groupies. Je soupirais désespérément avant de reporter mon attention sur mon verre. Une gorgée plus tard, je dévisageais les filles. Cherchant de visage en visage, de corps en corps, qui pourrait faire une bonne compagnonne pour la soirée. Bah quoi, si je dois me retrouver avec ces femmes, autant en profiter.
Je ne reconnus aucun visage, mais il y avait pas mal de filles qui correspondaient à mes critères recherchées chez une femme. A savoir un joli visage, une taille fine, des courbes gracieuses… je déplaçais mon regard à nouveau vers mon verre. Je me mis à retourner dans ma tête quelle fille je prendrai chez moi. Refusant en même temps de signer un autographe ou de répondre à une quelconque remarque.

Je trempais à nouveau mes lèvres dans la boisson alcoolique. La seconde après, je sentais déjà la présence d’une fille derrière moi. Mais celle-là avait effectivement osé s’accoler à moi. Je m’apprêtais à me retourner mais je fus figé par une voix si familière que je reconnus sur-le-champ. Je manquais d’étouffer et reposais élégamment mon verre sur le comptoir avant de me retourner vivement vers elle. C’était bien Pétro ! Je souris machinalement mais mon bonheur passager se dissipa devant les regards d’assassins que je voyais dans les yeux des autres filles. Il ne fallait pas être divin pour comprendre qu’elles en voulaient à Pétro et comme je savais que ça pourrait tout de suite résulter en cat-fight, je jugeais sage de les envoyer balader.

J’eus donc l’intelligence de me lever et d’adresser un nouveau sourire faussement amoureux à Pétro, puis je la prenais légèrement dans mes bras et lançais sur une voix suffisamment audible pour que toutes les fans jalouses m’entendent :

« Chérie ! Je t’attends depuis plus d’une heure ! »

Je reculais doucement d’un pas, étant persuadé que les filles s’éloigneraient devant ma petite amie. Enfin bref, je me faisais pas de soucis sur les rumeurs. Tout le monde savait que ce ne serait qu’une petite amie d’un soir. Quand je me suis débarrassée de la foule déçue, je reportais mon attention sur Pétro. J’étais vraiment content de la revoir et… nullement surpris.

« Moi, fermier ? Sérieusement, ai-je la gueule de quelqu’un qui passerait sa vie avec les animaux ? Je les aime même pas ! »

Je ris puis m’assis, faisant signe à Pétro de s’assoir en indiquant de ma main la chaise libre à mes côtés. Je me prononçais ensuite sur mes fans qui nous observaient de loin avec hystérie.

« C’est le prix qu’il faut payer pour être beau», je contemplai le visage de mon interlocutrice. Elle avait si peu changé mais elle était toujours aussi jolie.

« On dirait que tu me poursuives… qu’est-ce que tu fais là ? Boulot ? Tourisme ? »

J’avais même oublié de lui demander ce qu’elle voudrait boire. Je ne fus vraiment pas surpris de la revoir, je m’y attendais même… non, je l’espérais même si je ne savais pas pourquoi. Je préférais me dire que c’est une amie. A présent, j’oubliais mon one night stand avec une fan et n’avais en tête qu’un seul but : ne pas laisser Pétro partir. Je me départis plus de mon sourire et lançais un bref regard vers les filles, espérant qu’elles nous ficheraient la paix bientôt.

« je parie qu’elles sont en train de te décrire comme le portrait craché du diable » lançais-je taquin bien qu’il y avait une once de sérieux dans ma voix. Après tout, une fille jalouse était capable de tout et je voulais pas qu’elles touchent à Pétro.
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MessageSujet: Re: ♫ J'en ai rien à foutre. Tu sais quoi ? On va quand même faire comme ça : on va cracher nos souhaits. On va donner de la voix. ♪ [Rian]   ♫ J'en ai rien à foutre. Tu sais quoi ? On va quand même faire comme ça : on va cracher nos souhaits. On va donner de la voix. ♪ [Rian] EmptySam 29 Juin 2013 - 9:53

Rian se retourne en souriant à Pétro, sourire auquel elle lui répond, amusée de le croiser. Les autres jeunes femmes la foudroient du regard, mais elle s’en moque. Son sourire se teinte de surprise lorsqu’il se lève avant de la prendre dans ses bras, prétendant qu’elle est sa petite amie. Elle ne l’avouera pas, mais ce simple geste suffit à influencer sur la cadence de son rythme cardiaque, ce qu’elle met sur le compte du plaisir d’énerver les fans. Comprenant où il veut en venir, le sourire de la brunette se fait plus grand. « Désolée mon cœur, j’étais retenue au boulot ! », s’exclame-t-elle, désireuse d’en rajouter une couche. Bretzy, vivre dangereusement ? Complètement ! Les jeunes femmes se décident enfin à partir, ce qui amuse beaucoup Pétro, qui n’a pas perdu une miette du changement de leur faciès. Il n’en faut pas plus pour Rian afin de réagir face à la réplique précédente de Pétronille, sous-entendant qu’il ressemble plus à un fermier qu’à un mannequin.

La prétention qui suinte dans ses propos fait pousser un soupir à Pétro, qui, après avoir pris place sur la chaise à côté de lui, sort son médicament contre le mal de tête, ainsi qu’une petite bouteille d’eau (en ayant toujours une dans son sac.). Elle verse un peu d’eau dans le verre en plastique qu’on lui a donné avec sa canette de jus de fruits, pour y fait dissoudre son médicament, alors que Rian déclare qu’elle doit le suivre. « Je suis ravie de voir que la modestie ne va toujours pas t’étouffer ! Et c’est pas le visage qui ne colle pas pour que tu sois un fermier crédible », déclare-t-elle en attrapant l’une de ses mains pour la poser sur le comptoir et la retourner, pour finalement reprendre la parole, tout en désignant sa paume. « Mais plutôt ça : t’as des mains de femmes d’affaires ! Même mes mains à moi sont moins impeccables ! » Sur ce, elle montre ses mains, sur lesquels trônent quelques cals suite aux séances de tennis et d’escalades auxquels elle s’adonne régulièrement, entre autres sports qu’elle aime à faire. Et ça, c’est sans oublier de mentionner ses ongles, qu’elle ronge encore plus depuis qu’elle est au courant pour sa maladie. « Et navrée de te décevoir, vraiment, mais je suis loin de te poursuivre : je compte bien vivre quelques temps ici, en fait ! », dit-elle, estimant inutile de préciser qu’elle ne quittera pas le territoire australien vivante : ça ne le regarde pas.

« Et toi, ton excuse ? C’est pas toi qui me suis ? » La jeune femme ingurgite le liquide médicamenteux d’un seul coup. Elle n’a nullement besoin de suivre Rian, sans le vouloir, elle n’a de cesse de le croiser... Même si elle ne s’en plaint pas. Elle grimace : ce médicament est loin d’être le meilleur. Elle ouvre sa canette, et en boit une large gorgée afin de dissiper le goût, tandis que Rian remet le sujet des autres filles sur le tapis. Reposant sa canette, Pétro leur jette un regard, s’amusant à leur adresser un sourire éblouissant, pour finir par passer sa main dans les cheveux de Rian d’un geste tendre. Oui, Pétro est parfois suicidaire. « Autant leur donner de quoi me détester au mieux, tu ne crois pas ? », dit-elle, amusée, avant d’enlever sa main sur un clin d’œil qu’elle adresse à Rian. Bon, OK, il y a peut-être aussi le fait qu’elle soit curieuse de voir comment il réagirait si elles venaient à péter un câble. « J’espère ne pas avoir dérangé ta chasse de conquêtes ! Mais sois rassurée, je ne compte pas t’embêter longtemps ! ». Juste le temps de dégoûter un peu les filles qui bavent encore sur Rian, et prendre un peu des nouvelles du mannequin, qu’elle n’a jamais su dans quelle catégorie ranger : amis ? Connaissance ? Coup de cœur ? Quoi que non, la dernière possibilité, elle ne veut pas l’envisager : elle n’en pas le droit ! « Alors, comment vas-tu ? ». Autant commencer la conversation maintenant, non ?
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MessageSujet: Re: ♫ J'en ai rien à foutre. Tu sais quoi ? On va quand même faire comme ça : on va cracher nos souhaits. On va donner de la voix. ♪ [Rian]   ♫ J'en ai rien à foutre. Tu sais quoi ? On va quand même faire comme ça : on va cracher nos souhaits. On va donner de la voix. ♪ [Rian] EmptySam 29 Juin 2013 - 22:05

Je souris lorsque Pétro m’appelais « mon cœur »,  satisfait. Elle rentra dans le jeu et cela nous permettait d’avoir un moment entre nous, ou presque. Je n’accordais pas d’importance à ce qu’elle faisait avec son verre, je savais qu’elle commençait à avoir de graves ennuis de santé et ne voulais aucunement aborder un sujet qui a trait à sa maladie. A vrai dire, j’espérais lui faire oublier ce détail, même si je crois y arriver très difficilement. Je l’écoutais attentivement – chose que je fais rarement avec les filles – en la regardant curieusement. Mon regard se détacha d’ailleurs du sien lorsque je sentais sa main sur la mienne. Un frisson m’envahit. Elle m’expliqua que j’ai les mains d’une femme d’affaires et me montra sa main. Je contemplais cette dernière nonchalamment avant de regarder la jeune fille.

«  ça n’a rien à voir avec la modestie, je dis simplement la vérité : je suis beau. » répétai-je assez amusé.

Si j’étais incapable de répondre à la remarque en relation avec mes mains, c’est que j’étais un peu surpris de ma réaction. Pourquoi étais-je saisi par un étrange sentiment quand elle toucha ma main ? On dirait presque un petit puceau… j’étais pourtant habitué à ce genre de contact avec les femmes. Il y avait, certes, une explication persuasive derrière, mais la possibilité d’être pour la première fois amoureux n’effleura même pas mon cerveau confus. Et je préférai profiter du moment présent, découvrant par la suite que Pétro comptait s’installer à Bowen quelques temps.
Ben là j’étais vraiment surpris.

« J’avoue, je m’y attendais pas du tout à cette réponse. »

Je pris un air plus sérieux. Elle me demanda ensuite ce que je faisais là et je répondis très franchement.

« J’ai également l’intention de rester un moment à Bowen, métier oblige. »

Je ris lorsqu’elle grimaça, qu’est-ce que je détestais le goût des médicaments. Mais son geste m’imposa silence par la suite. Elle passa amoureusement sa main dans mes cheveux. Là aussi, je me sentis bizarre. Il n’y avait pas que Pétro à oser un tel geste, mais la confusion était là. Je m’efforçais de lui sourire, faussement indifférent.

«  Continue comme ça et tu vas te faire corriger. Pour tes infos, si elles te sautent dessus, je serais pas là pour te défendre. Fais gaffe, elles peuvent être de vraies garces ».

Je parlais par expérience, cherchant essentiellement à lui faire comprendre l’ampleur de la situation. Je montrais sans le vouloir mon côté protecteur. Par la même occasion, j’aimais bien son côté joueur. Voilà un point commun.
C’est au moment où elle parla de mes conquêtes que je me rendis compte que je n’avais pas  en tête de lui faire la cour. J’étais loin de voir en elle un objet de plaisir, j’aimais les femmes qui ont de l’esprit et préférais largement engager une conversation avec elle. D’ailleurs, j’étais un peu déçu d’entendre qu’elle ne comptait pas rester. Voyons voir si on peut pas lui faire changer d’avis.

« Non, tu déranges pas. Mes conquêtes peuvent attendre. »

J’étais honnête, elle venait de me sauver et qu’est-ce que je me fichais d’elles. Et puis, il n’y avait pas que les soirées amoureuses dans la vie.

« Bien, bien. Pour ma carrière, je suppose que tu lis la presse, donc inutile de t’en parler. Niveau vie sentimentale, bah tu me connais, j’ai pas mal de filles sur mon compteur. »

Ce n’est pas vraiment par fierté que je prononçais la dernière phrase mais plutôt parce que je suis franc. Par politesse et parce que je m’intéressais à la vie de la belle, je lui retournais sa question.

« Et toi, quoi de neuf ? Toujours célibataire désespérée ? » rigolai-je entre deux gorgées avant de demander plus sérieusement : « ça en est où ton livre, au fait ? »
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MessageSujet: Re: ♫ J'en ai rien à foutre. Tu sais quoi ? On va quand même faire comme ça : on va cracher nos souhaits. On va donner de la voix. ♪ [Rian]   ♫ J'en ai rien à foutre. Tu sais quoi ? On va quand même faire comme ça : on va cracher nos souhaits. On va donner de la voix. ♪ [Rian] EmptyDim 30 Juin 2013 - 18:22

Entendant à nouveau Rian déclarer qu’il est beau, Pétronille lui jette un regard amusé : « Donc, si je te suis, t’es trop beau pour être fermier ? » Notez qu’elle ne l’a pas détrompé : il faut être aveugle pour prétendre que Rian est laid. Nul besoin de le lui dire, il n’en a que trop conscience. « Sympa pour les fermiers ! Je suis pourtant sûre que tu serais canon en paysan ! ». Un petit rire ponctue sa phrase. Ancrant son regard dans celui de Rian, elle dit avec une moue enfantine : « Dis voir, tu te déguiseras un fermier pour moi un jour ? ». Elle arque finalement un sourcil, pour le mettre clairement au défi de le faire un jour.

La franco-allemande est fière d’elle lorsque Rian admet être surprit de savoir qu’elle a l’intention de rester à Bowen. En général, Pétro reste dans un pays entre trois et six mois, changeant souvent de ville, pour découvrir le pays. « Et ouais, je suis pleine de surprises : T’as encore beaucoup à apprendre sur moi ! ». Invitation lancée ? Pour être honnête, Pétro l’ignore, ses mots ont dépassés ses pensées. Propos stupides à son sens : ils ont passés leur temps à se croiser à travers le monde, lors de voyages, et Pétro ne voyagera plus. Les sourcils de la brunette se froncent, juste le temps pour elle de se sermonner d’avoir déclaré ça, mais aussi pour faire chasser l’émotion qui se profile en elle à la perspective que cela puisse être leur dernière entrevue. Une fois cela fait, elle tâche de continuer la conversation comme si de rien n’était. Mais c’est sans compter sur le fait que l’irlandais lui annonce qu’il va aussi rester quelques temps. Rien de tel pour que le cœur de Pétro s’emballe comme un crétin (selon elle, qui est bien décidée à jouer l’autruche.). « Sérieux ? Tu te rends compte que depuis le temps qu’on se connaît, c’est bien la première fois qu’on reste tous les deux au même endroit ? »

Pétronille se décide ensuite à chercher un peu les admiratrices de Rian, ce qui lui vaut une mise en garde de ce dernier. Pétro penche la tête sur le côté, une lueur malicieuse dans le regard, pour demander : « Arrête, je vais croire que tu t’inquiètes pour moi ! Enfin, pas assez pour prendre ma défense ! Sympa ! Mais, t’inquiète : je sais être garce aussi, et je sais bien me défendre ! », fait-elle, un brin vantarde, car il est clair qu’en cas de bagarre général, elle ne ferait pas le poids. Qu’à cela ne tienne, Pétro est la seule à ne pas avoir peur de se casser un ongle, sans oublier qu’elle est riche, donc capable de leur foutre un procès si ça lui chante ! « Mais t’es pas assez mignon pour que je me batte pour tes beaux yeux, navré mon vieux ! », lance-t-elle d’un air désinvolte, tout en jouant avec son verre en plastique. « Je pense plutôt que le conflit sera virtuel », explique-t-elle en désignant les filles d’un signe de tête. Celles-ci les prennent en photo, comptant bien découvrir l’identité de Pétro. Pour peu que parmi les admiratrices virtuelles de Rian se trouvent une lectrice de Pétro, la guerre sera lancée : ça promet d’être amusant !

Après avoir fait remarquer qu’elle n’a pas l’intention de le déranger longtemps, Pétro est surprise d’entendre Rian prétendre que ça n’est pas le cas. Pourquoi donc ne pas rester prolonger la conversation, se sentant à l’aise, comme toujours, avec lui ? Elle prend de ses nouvelles, souhaitant savoir où il en est. Un sourire amusé se dessine lorsqu’il lui répond : quel prétentieux pour croire qu’elle puisse réellement lire ce qui le concernait. Même si dès qu’elle voit un truc parlant de lui, elle le lit : c’est plus fort qu’elle. « Ah ouais, alors comme ça, monsieur est séducteur, et moi, je suis une célibataire désespérée ? », demande-t-elle, visiblement outrée, alors qu’elle est contente qu’il ait pris la peine de l’interroger sur l’avancée de son livre, et un brin agacée d’apprendre qu’il a toujours autant de succès (jalouse ? Mais non, juste agacée de le voir prétencieux !). « Mais oui, je suis toujours célibataire, et ça me va ! ». Evidemment, sa maladie est en cause ici : si elle peut éviter autant de rendre une autre personne triste à cause de sa mort, ça n’est pas un mal. Même si elle doit admettre que ça lui pèse parfois. Heureusement qu’elle a des amis en or, et qu’elle peut combler sa solitude dans les bras de rencontre de soirées. « Et mon livre sera entre les mains de mon éditeur d’ici à deux semaines normalement. » Parler de son livre rappel à sa mémoire la présence de son agent, Samantha, non loin de là. Elle attrape alors son portable pour lui dire de ne pas l’attendre, et d’amener son ordinateur qu’elle ira récupérer chez elle plus tard. « On a fait pas mal de chemin, professionnellement, tous les deux, depuis qu’on se connaît : t’es un mannequin très demandé, et j’ai déjà 3 livres à mon actif ! », dit-elle tout en rédigeant le message.
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MessageSujet: Re: ♫ J'en ai rien à foutre. Tu sais quoi ? On va quand même faire comme ça : on va cracher nos souhaits. On va donner de la voix. ♪ [Rian]   ♫ J'en ai rien à foutre. Tu sais quoi ? On va quand même faire comme ça : on va cracher nos souhaits. On va donner de la voix. ♪ [Rian] EmptyDim 30 Juin 2013 - 23:37

« Oui, c’est ce que j’insinue. » répondis-je, confirmant que je suis trop beau pour être simple fermier. Je ris ensuite, l’entendant avouer que je serai canon en paysan puis je répondis à sa voix où filtrait un  ton de défi :

« Contre un bisou, je le ferai bien. On le fera quand tu veux ! »

Je ne manquais pas de relever le défi. Je suis mannequin, je dois porter ce qui me plait et ce me dégoûte, et l’habillage du fermier faisait part de la deuxième option d’ailleurs. Mais j’étais prêt à le faire si Pétro me ferait un bisou en contrepartie. C’était assez juste à mon goût. Je trouvais tout contact avec elle agréable.
Elle précisa alors qu’elle comptait rester un moment à Bowen et je n’osais pas demander pourquoi. A vrai dire, j’appréhendais un peu sa réaction, je pensais que sa décision devait être en relation avec sa maladie mais je savais pas ce qu’elle va penser si je mets ce sujet sur le tapis. Je voulais surtout pas qu’elle se fâche contre moi. Si bien que je gardais mes interrogations pour moi, me contentant de lui sourire.

«  Je l’espère. »

En fait, j’aurais plaisir d’apprendre plus sur elle. Je ne l’avais pas avoué mais je l’admire pour son courage de vivre. Je sais pas ce que j’aurais fait si j’étais à sa place, si on me découvrait une grave maladie… bah je pourrais surement pas sourire comme elle le fait là, devant moi. J’étais loin de la juger, je savais pas comment allait son corps et la question me démangeait. Je n’osais pourtant pas encore lui parler de sa santé.

« Tu n’as donc aucun voyage en perspective ? »

Je pensais sincèrement qu’elle allait répondre par l’affirmative mais je tenais à être sûr. Voulant vérifier si c’était bien la Pétro que je crois connaître.

« Ah ouais ! La première fois… ça me donne des idées : je compte bien te proposer des sorties si t’es pas trop prise par le boulot. »

Je devins de plus en plus gentil mais j’étais quelqu’un de très franc et je disais toujours ce que j’avais sur le cœur sans me soucier de la réaction de mon vis-à-vis. J’avais un emploi du temps surchargé mais je saurais m’arranger pour mettre de la marge pour la demoiselle.

« Je suppose que ça fait de toi mon amie. »

Je lui décochais un sourire. Ça me ferait du bien de constater que Pétro allait chambouler mes petites habitudes, mes mauvaises habitudes surtout. Je passerais surement moins de temps avec les femmes et en réserverai à la jeune écrivain. Sauf si cela ne lui botterait pas, bien évidemment.
Je finis par rire un peu hystériquement lorsqu’elle affirma pouvoir devenir une garce.

« Bah ça, je te fais pas dire… » lançai-je taquin et amusé bien que j’y croyais point. « Y a assez de filles pour se battre pour mes beaux yeux ».

C’était un peu nostalgique, la plupart de mes fans qui se disaient amoureuses ne me connaissaient même pas et ça, je le savais. C’est mon physique qui les intéressait, le mannequin, Rian lui passait au second plan. Mais je suis pas sot, je sais également profiter d’elles, physiquement. Et ça me déplait pas même si j’apprécierai d’avoir des amies dont je connais pas les corps.
Je jetais un coup d’œil vers mes fans et leurs caméras suite au signe de tête de Pétro.

« Ah mince, j’entends déjà mon supérieur gronder. »

Parce que celui-ci ne serait pas content de voir que les rumeurs couraient sur mon statut social. Etre célibataire, officiellement, fait gagner de l’argent à mon agence et on m’avait vivement et répétitivement conseillé de garder mes relations amoureuses secrètes.
Je m’inquiétais moins pour Pétro, elle devrait savoir ce qu’elle fait. Et je crois bien que ces rumeurs ne lui feront pas de mal.

« C’est ça, exactement ! » confirmai-je le fait que je sois séducteur et elle célibataire désespérée, amusé, ne pensant pas un mot de ce que je dis (enfin pas en ce qui la concerne).

« Sérieusement ? Je vois pas en quoi ça plait d’être célibataire. A moins que ce soit une excuse… avoue Pétro, tu n’as pas du succès avec les hommes.»

Je ne pensais toujours pas un mot de ce que je viens de dire. Moi qui était très sélectif et qui avais un goût difficile la trouvais jolie, super jolie tant qu’on y est. Et ce même si je lui ai pas dit, du moins pas sincèrement. En plus, elle était intelligente et indépendante. Je ne savais pas imaginer pourquoi une femme pareille n’intéresserait pas les hommes. Mais je tenais à lui envoyer les pics.

« Ah ouais ? Très bien , je vais l’acquérir dès qu’il est publié. »

On ne le croirait peut-être pas mais j’étais un lecteur passionné. Et pouvoir lire la jeune fille était toujours une partie du plaisir. J’avais très hâte de voir ce qu’elle allait dire cette fois-ci.
Je la regardai ensuite prendre son portable, me demandant pas ce qu’elle pouvait être en train d’écrire ou à qui elle pouvait possiblement s’adresser. Mais elle parla de nos carrières et je souris à nouveau.

« Effectivement. Il est devenu difficile d’avoir un boulot, tu en as un bon, ne le lâche pas »

J’étais moi-même surpris de mes propos encourageants, mais j’étais sincère et je voulais vraiment que Pétro réussisse sa vie et qu’elle continue à écrire puisque ça semble lui plaire.

« D’ailleurs, j’ai pas ton numéro ».

Il est sûr que si je voulais la revoir, il me fallait au moins son numéro.
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MessageSujet: Re: ♫ J'en ai rien à foutre. Tu sais quoi ? On va quand même faire comme ça : on va cracher nos souhaits. On va donner de la voix. ♪ [Rian]   ♫ J'en ai rien à foutre. Tu sais quoi ? On va quand même faire comme ça : on va cracher nos souhaits. On va donner de la voix. ♪ [Rian] EmptyLun 1 Juil 2013 - 21:28

Entendant Rian accepter de relever le défi, fait sourire Pétro, qui n’en attendait pas moins de lui. Le prix exigé en retour lui semble plutôt juste, et loin d’être contraignant. « Ca me va ! Faudra qu’on prépare ça! Et bien entendu, tu n’auras ton prix qu’une fois déguisé : j’ai pas envie de me faire rouler! », déclare-t-elle avec le sérieux d’une femme d’affaire.

La jeune femme ne répond même pas au « Je l’espère » de Rian, après qu’elle lui ait fait remarquer qu’il avait encore des choses à découvrir sur elle. Elle n’a pas l’intention de refaire l’erreur de laisser à entendre qu’elle peut avoir de vagues projets comme apprendre à mieux connaître quelqu’un. Le temps est un cadeau qui commence à se faire rare pour elle. Au lieu de parler, elle préfère lui adresser un clin d’œil amusé : elle a beau être préparée, parler sérieusement de sa mort lui est difficile. Surtout lorsqu’elle a enfin l’occasion d’apprendre à mieux connaître Rian, perspective qui lui fait soudainement et sans raison à son sens regretter sa mort prochaine, et jalouser les autres filles du bar. Le mannequin l’interroge par la suite pour savoir si elle a d’autres voyages de prévu. La brunette attrape sa canette et en but une nouvelle gorgée, avant de répondre : « Oh si ! Mais je ne sais pas quand ni même quelle destination. A vrai dire, ce voyage en question n’est pas de celui qu’on choisit. Enfin, normalement non, du moins... », dit-elle d’un ton grinçant, avec son humour si particulier.

Le constat est ensuite lancé : Première fois que le duo se trouve à rester dans un même pays. La franco-allemande est étonnée d’entendre Rian déclarer qu’il compte l’inviter de temps à autre, si elle a du temps. « Oh, tu sais, l’avantage lorsque l’on est écrivain, c’est qu’on est maître de son emploi du temps ! ». D’autant plus dans son cas, elle écrit plus par plaisir que par nécessité. Une petite voix lui souffle que c’est une mauvaise idée de vouloir passer du temps avec lui, mais son envie de n’en faire qu’à sa tête est plus forte que sa raison. « Et oui, je pense qu’on peut dire que nous sommes donc amis. », dit-elle avec un petit sourire.

Pétro donne d’ailleurs une petite tape amicale sur le bras de Rian lorsque celui-ci semble approuver le fait qu’elle puisse se montrer garce. « Quand je dis que tu ne me connais pas, je suis une vraie peste lorsqu’il le faut ! Et si tu veux mon avis », dit-elle suite à la réplique de Rian concernant les filles prêtes à se battre pour lui, « il faudrait que ça cesse : tu vas finir par te croire le nouvel Apollon. Et pour mériter un tel titre, t’as encore du boulot ! », termine-t-elle, à nouveau d’un ton taquin, bien décidé à lui faire dégonfler les chevilles. En parlant de ces filles, le fait qu’elles soient occupées à les filmer ne semble plaire à Rian. Pétro comprend à sa remarque qu’il craint pour son image, comme beaucoup de célébrités. « Oh, si tu veux, avant de partir, je t’offre une scène de rupture. Comme ça, ton image de Don Juan est sauve ! ». Et puis, ça pourrait être drôle, non ?

Le sujet dérive sur leur situation respective. Elle se passe une main dans sa crinière brune d’un air songeur lorsqu’il prétend qu’elle n’a pas de succès auprès des hommes. « Si, je leur plais », se défend-t-elle dans un réflexe qui est plus fort qu’elle, « mais je ne cherche pas à me caser ! Et puis, Mr le malin, si ça te déplaît tant le célibat, deviens plus sérieux et trouve toi une fille ! », lui conseille-t-elle d’un ton très professoral. Etonnamment, la perspective de l’imaginer avec une fille différente chaque soir ne lui fait rien, mais l’imaginer en couple la dérange : ça doit être le jus de fruits !

« Et comme je suis gentille », s’exclame-t-elle après qu’il ait fait part de son envie de s’acheter son livre dès qu’il sortira, flattée qu’il ait dans l’intention de le lire, « je peux te le dédicacer ! Je fais ça pour mes amis ! ». Elle sourit en écrivant son message à Sam, qu’elle termine d’ailleurs en répondant à nouveau à Rian : « T’inquiète, je l’aime trop pour le lâcher ! Mais je peux en dire de même pour toi : il est rare qu’on trouve un job qui nous plaise ! ». C’est étrange, aujourd’hui, ils s’encouragent l’un l’autre comme ils ne l’ont rarement fait, mais c’est agréable. Elle envoi son message alors que Rian lui fait remarquer qu’il n’a pas son numéro. « Ah oui, il faut que tu l’aies pour que je te vois en fermier ! ». L’espace d’une seconde, elle envisage de ne pas le lui donner : pour l’instant, sans l’avoir ils ont réussi à se retrouver. Mais elle sait que ça serait trop joué avec la chance, sans compter qu’elle a l’intention de profiter de l’occasion pour apprendre à le connaître. Ouvrant à nouveau son sac, elle en sort son porte-monnaie, à la recherche de carte de visite, qu’elle a toujours sur elle. Et sur lesquelles ont trouve toutes ses coordonnées (sauf adresse postale, évidemment.). Tendant une carte à Rian, elle dit alors : « Voilà, c’est chose faite ! Maintenant, tu n’as plus de raison de te défiler, du coup : tu seras habillé en fermier un jour ! Et compte sur moi pour te prendre en photo ! », avoue-t-elle en croisant ses bras sur le comptoir.
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MessageSujet: Re: ♫ J'en ai rien à foutre. Tu sais quoi ? On va quand même faire comme ça : on va cracher nos souhaits. On va donner de la voix. ♪ [Rian]   ♫ J'en ai rien à foutre. Tu sais quoi ? On va quand même faire comme ça : on va cracher nos souhaits. On va donner de la voix. ♪ [Rian] EmptyJeu 4 Juil 2013 - 23:46

- C'est bon, je te prends au mot.

Je me départis toujours pas de mon sourire, content de voir que Pétro accepta mon choix sans négocier. C'était gagné pour nous deux en fait, elle aura sa partie du plaisir en me voyant déguisé et moi j'aurais mon petit bisou.
Mais parait-il que j'ai réussi à plomber un peu l'atmosphère en demandant si la demoiselle avait un voyage en perspective, elle répondit de sa voix humoristique mais qui ne pouvait être plus sérieuse. Elle ne savait pas quand, elle ne serait pas celle qui décide... j'ai cru comprendre sur-le-champ ce qu'elle insinua et les sous-entendus ne me plaisaient pas. Si bien que, sans réflexion ni intention, je posai bruyamment mon verre sur le comptoir, outré par ce que je viens d'entendre.
Je ne savais pas si la maladie de Pétro avait atteint un stade critique et je ne savais pas non plus ce qu'elle en pensait mais une certaine crainte m'envahit. La crainte de ne plus jamais la revoir. En résulta donc le courage d'aborder un sujet "tabou". Je me fichais de sa réaction, bien que je n'avais point envie de m'engager dans une dispute alors que je viens de la retrouver.

- Je peux pas vraiment dire que je te connais, et je me fiche totalement de ton sort mais je crois au moins que t'es une personne forte. J'espère que tu comptes pas baisser les bras aussi facilement, Pétro. Ça te ressemble pas de parler de la mort de cette façon.

Je me fichais pas de son sort, bien sûr, car si c'était le cas, je n'aurais pas été en colère maintenant. Je savais pas exactement pourquoi ses propos avaient le don de m'énerver, mais Pétro me semblait une fille pleine de vie, c'est ce que j'aimais toujours chez elle et je n'étais pas prêt à changer d'avis sur elle.

Elle me rassura ensuite, déclarant que son emploi du temps n'était pas trop chargé et qu'elle était même "maîtresse" de son temps. Très bien ! J'allais donc pouvoir passer du temps avec elle qui est devenue mon amie. C'était comme ça que je préférais définir notre relation.

Mon bras fut victime d'une tape suite à mes plaisanteries. C'était clair que je connais pas la jeune fille, du moins pas assez bien. Je me mis à rire, m'emparant à nouveau de mon verre avant de diriger mon regard vers le sien lorsqu'elle me conseilla de cesser mes aventures avec les filles en argumentant. Le nouvel Apollon hein...

- Je sais pas si tu l'as constaté mais ce n'est pas du tout moi qui leur cours après, c'est elles. Et, franchement, je préférerais discuter avec le barman ou parler à moi-même que de me retrouver entouré de fans un peu trop fans, si tu vois ce que je veux dire...

C'était totalement vrai. N'étais-je pas, à la base, venu me permettre un moment de répit avant de me remettre au travail ? Je m'en lavais des mains des folies de la plupart des fans.
Ce qui m'inquiétait également était le fait que les rumeurs allaient courir sur mon célibat et je n'avais pas envie de m'expliquer devant mes supérieurs car, même si je gère ma vie privée comme bon me semble, je le gardais toujours pour moi. Et lorsqu'il s'agit du travail, je laisserai volontiers une relation passagère tomber. Pétro comprit l'ampleur de la situation et me suggéra une scène de rupture. Je ris.

- Tiens j'y ai pas pensé ! Merci bien, ça sauvera mon image.

J'écoutai ensuite attentivement comment elle allait se défendre et me convaincre qu'elle était célibataire par choix.

- Je te crois pas là, répondis-je en riant avant d'ajouter : Moi, en couple ? Hum... disons que je vois ça un peu comme une poule regarde une bicyclette : je suis pas fait pour ça et je le comprends même pas. Et puis, personne n'a pu faire vibrer mon cœur au point de me faire au moins prendre en considération une relation sérieuse.  

C'est juste la vérité, je me voyais tellement mal me mettre dans un prison pareil, genre faut ne penser qu'à une seule femme, ne pas en regarder d'autres et lui rester fidèle sinon c'est la crise. Non merci.

Au cours de la conversation, on parla de nos carrières et Pétro s'annonça prête à me dédicacer son nouveau livre. Mon coeur s'emballa, je croyais presque pas ce que j'entendais.

- Gentille... je crois pas, mais ça fait plaisir, merci !

Je ne pouvais lui adresser une phrase à 100 % gentille sans lui décocher sarcasmes par la suite. Je crois bien que notre relation était construite de la sorte mais ça me gênait pas. D'ailleurs, je la trouvais pas mal gentille même si je venais d'annoncer le contraire.

- Je compte pas le lâcher, t'inquiète. répondis-je à ses propos encourageants en souriant, très content.

Pour une fois, je demandais le numéro d'une fille sans avoir l'intention de le supprimer un à deux jours après. C'était en fait par espoir de revoir mon amie.

- Bien, tu l'auras ton Rian en mode fermier mais n'oublie pas mon bisou !

Je pris sa carte de visite, satisfait, et plongea mon regard dans le sien.

- Tu peux prendre autant de photos que tu veux ! Mais j'aurais droit à une photo commune en prime.

Elle n'allait pas diffuser la photo sur le net, je le savais. Ce serait un truc personnel. Je la connaissais pas vraiment bien mais elle me semblait pas du genre à en profiter de ma popularité. Et puis, si elle décide de publier la photo, elle sera une parmi des milliers d'autres, voire plus.
Je fus interrompu dans mes pensées par la sonnerie de mon portable, je le sortais de ma poche, c'était mon agent. Je me cherchais une excuse à lui présenter avant d'éteindre le portable.
J'avais pas envie de laisser quiconque me déranger en ce moment et puis je savais que je n'aurais pas de boulot avant demain. Je rangeai donc l'appareil puis repris mon verre dans la main et regardai la demoiselle en ma compagnie.

- Peut-être que tu me laisserais te payer une vraie boisson ?

Je savais seulement que si on prend beaucoup de médicaments, il vaudrait mieux pas toucher à l'alcool mais je pouvais toujours exprimer ma volonté de l'inviter à un verre.
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En quelques secondes, l’ambiance change : après s’être amusé de Rian en fermier, voici que le binôme évoque la maladie de Pétro. Et que Rian balance quelques gentillesses. L’entendre lui dire qu’il se fiche de son sort blesse Pétro, lui faisant froncer les sourcils, avant qu’elle ne se force à secouer la tête, pour répondre, sur la défensive : « Tu ne me connais pas Rian. Je ne baisse pas les bras : je suis réaliste. Je me suis battu autant que possible, mais mon adversaire est plus fort que moi ! » Elle peut sans doute essayer d’autres traitements, mais si c’est pour être encore malade pendant des mois, simplement pour gagner quelques jours, ça n’en vaut pas la peine. La tumeur est trop mal placée pour que la médecine actuelle puisse entièrement la lui enlever, et, au final, tous les pronostics s’accordent sur ce point : il ne lui reste plus que quelques mois de vie « normale ». « Et si tu t’en fous, tu sais quoi ? On va parler d’autres choses, j’ai pas envie de te déranger avec mes petits problèmes de santé ! », s’écrie-t-elle en se renfonçant dans son siège. Aïe, elle n’a pu cacher son agacement, mais elle déteste qu’on pense qu’elle ait pu baisser les bras, ça lui donne l’impression qu’on se pense capable de faire mieux qu’elle dans la même situation. Et puis, l’entendre de Rian, ça lui fait mal, simplement, parce qu’elle s’est mise en tête qu’ils ont fini par nouer un semblant de relation amical et à se soucier du sort de l’autre. Idée qui lui donne envie de se frapper la tête contre un mur tant ça lui paraît ridicule en cet instant.

La jeune femme parvient à prendre sur elle pour reprendre la conversation sur un ton plus enjoué : elle ne compte pas laisser ce court instant lui gâcher sa journée. Elle arque un sourcil lorsque Rian annonce ne pas être de ceux qui court après ses fans. « Je pense que si tu évitais de coucher avec certaines, ça finirait par les décourager ! De même si tu arrêtais de te la jouer Don Juan ! », fait-elle avec un petit sourire en coin, avant de lancer l’idée d’une « rupture » pour rassurer les fans et les supérieurs du mannequin. L’idée semble plaire à Rian, ce qui fait sourire Pétro. « On fera ça alors, ça va être marrant ! Je suis douée comme actrice : les oscars sont à moi ! », dit-elle en frôlant volontairement le bras de Rian. Après tout, ils sont censés être en rendez-vous amoureux, alors autant continuer à jouer le jeu pour que la scène qui clôturerait leur entrevue soit le plus convaincant possible. Et autant en profiter un peu aussi !

Un de ses sourcils s’arque en découvrant que Rian n’aurait visiblement jamais été amoureux, au point de s’engager dans une histoire sérieuse. Elle le regarde avec étonnement, avant de dire : « Ca, ça craint ! Tu devrais essayer tu sais, c’est pas si chiant et étrange que ça n’y paraît ! Et c’est même plutôt agréable ! ». Bien entendu, elle zappe volontairement le moment rupture et cœur brisé qui termine souvent les relations sérieuses, ou du moins, les rares qu’elle ait pu connaître...

« T’as raison de ne pas croire que c’est gentil, parce que j’ai oublié de préciser que je demandais à être payé pour les dédicaces ! Ca coûte moins cher que pour mes lecteurs, bien évidemment, mais tu sais, les temps sont durs ! », plaisante-t-elle, incapable de ne pas taquiner Rian en retour. Mais au moins, elle l’encourage sincèrement à poursuivre sa carrière et accepte de lui donner son numéro (même si pour cette dernière partie, elle a une idée derrière la tête : Rian en fermier !) Elle hoche la tête à l’énoncé du deal : Rian vêtu en fermier contre un bisou. Bien entendu, elle compte prendre des photos, même si elle n’a nulle intention de les diffuser sur internet (ça attirerait encore sur elle l’attention des fans dérangées du mannequin). En fait, c’est plus pour se vanter devant Jasper : Pétro est capable de convaincre l’un des hommes les plus sexy de la planète à se la jouer fermier ! « Va pour la photo commune ! Tant que tu me demandes pas de m’habiller bizarrement pour ne pas dénaturer ton costume ! » Il vaut mieux prévenir que guérir, après tout !

Involontairement, Pétro esquisse un sourire en voyant la réaction de Rian lorsque son téléphone sonne. Son sourire se fait plus grand lorsqu’il lui propose un verre. Croisant ses jambes, elle hausse les épaules, avant de déclarer : « Pourquoi pas ? Je ne serais pas contre un cocktail sans alcool ! J’ai entendu dire qu’ils en avaient un très réputé et excellent ! ». Du moins est-ce que Cameron lui a fait savoir. Pétronille a à peine finit de dire ça qu’un duo de séduisantes jeunes femmes se mettent entre elle et Rian, se tournant vers ce dernier, prétextant vouloir un autographe et une photo, faisant de leur mieux pour attirer sur elles l’attention du mannequin. Visiblement, Pétro a réussi à les pousser à bout en jouant ainsi la petite amie de Rian. Un sourire aux lèvres, Pétro fini son jus de fruit, curieuse de voir ce que Rian va inventer pour faire partir les deux glues qui semblent décidée à rester ici.
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Je baissais les yeux, comprenant que je suis allé un peu loin. J'étais interloqué. Que pourrais-je bien répondre ? J'éprouvais le besoin de lui présenter mes excuses, sauf que j'étais trop orgueilleux pour le faire. Si bien que je me contentai bêtement d'un mutisme pesant. Je savais que trop peu pourquoi je lui avais pas dit directement que j'avais peur de la voir souffrir, de voir une autre Pétro, et que pour ça je voulais insister sur le fait qu'elle ne baisse pas les bras... dans tous les cas, j'étais bien décidé à ne plus en parler puisque ce sujet ne semble m'apporter que les ennuis, et je devais tout de même me rappeler que sa santé me regarde pas.

J'ai eu ensuite le plaisir de constater qu'elle m'en voulais pas trop et je soupirai faiblement avant de continuer notre conversation. Mes lèvres s'étirèrent en un immense sourire amusé lorsqu'elle dit que je me la jouais Don Juan.

- ça va pas décourager grand monde, chacune pense être différente et tente sa chance dans l'espoir de se retrouver avec moi plus qu'une soirée mais ça risque pas d'arriver. Et puis pourquoi m'en priver ? Elles me plaisent.

Certes, j'avais dû passer par de piètres aventures mais, en gros, ça allait. Mon but dans la vie était de vivre pleinement, de m'amuser, sans pour autant accrocher à quiconque.

- Ah oui, ça va être marrant mais je suis pas si sûr que tu sois douée en actrice ! dis-je en tapotant sa tête, taquin. Je pensais pas ce que je disais, mais ça, elle n'était pas censée le savoir.
Mon sourire s'agrandit démesurément avant de se transformer en un rire quand elle parla de relations sérieuses.

- ça reste à prouver ! D'ailleurs, les conquêtes éphémères sont aussi agréables et moins chiantes que tu ne le penses ! T'as pas envie d'essayer ?

Bizarrement, je me rendais compte que j'étais pas en train de la draguer mais de plaisanter innocemment, sans arrières pensées. Et c'est bien sur ce ton que je continuai :

- Ah bah ! Au moins tu fais un prix pour ton adorable Rian ! J'espère quand même ne pas devoir braquer une banque pour te payer...

Mes propos n'avaient toujours rien de sérieux. Du moins jusqu'à ce que la demoiselle mît en évidence un fait important.

- J'exige que tu sois aussi habillée étrangement, sinon je le fais pas !

Parce que ce n'était pas aussi facile de passer un marché, même si, à la base, je suis mannequin et ça me dérange aucunement de me déguiser. Pas le moins du monde - tant que je suis payé bien sûr. Je me montrai ensuite un minimum galant et proposai de payer un verre à la fille brune. Elle accepta mais je ne pouvais m'exécuter vu l'arrivée de deux jeunes femmes que je reconnus pas. Elles n'étaient pas longues à se présenter et me demander une photo et un autographe. Un sourire fut d'abord ma seule réponse aux nouvelles venues avant de boire ma boisson d'un seul coup. Je me tournai vers le barman souriant, demandant un nouveau verre pour moi et un cocktail pour ma "charmante copine". Je reportai ensuite mon attention vers les jeunes femmes. Je les laissais prendre une photo et la signais nonchalamment.

- Comme vous pouvez le constater, moi et ma chérie, on a des choses à se dire, je vous serais reconnaissant de nous laisser ce moment d'intimité.

Je souris, faussement sérieux. Espérant blesser leur orgueil de fans "amoureuses" en prétendant que mon attention entière était réservée à ma petite amie. Je comptais sur leur jalousie pour me débarrasser d'elles, mais visiblement ce n'était qu'à moitié efficace : elles s'installèrent non loin de nous et continuaient à foudroyer ma compagnie du regard. J'y fis pas plus attention et regardai Pétro à nouveau quand nos boissons furent installées sur le comptoir.

- T'as quelque chose de prévu pour le reste de la journée ?

J'éprouvais, de plus en plus, la nécessité de quitter les lieux. Seulement, je voulais pas ensore quitter la demoiselle et me demandai si elle était libre, peut-être qu'on pourrait aller se balader en ville une fois nos boissons terminées. Je l'espérais en tout cas.
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Et voilà, ça se passe toujours comme ça avec Pétro : on finit toujours par lui parler de sa maladie. Et la juger, bien souvent. Lorsqu’il s’agit de personnes qui la connaissent réellement, ça ne lui fait rien, mais quand il s’agit de personnes moins proches, c’est plus agaçant. Surtout lorsqu’il s’agit de Ryan, même si Pétrotrude n’en a pas vraiment conscience, et ne tente pas de comprendre le pourquoi du comment. Mais elle ne cherche pas plus à comprendre, d’autant que le mannequin ne répond pas, ayant sans doute comprit qu’il a dépassé les limites. Et ça soulage Pétro qu’il n’en parle plus : elle n’a pas envie de se disputer, pas aujourd’hui. C’est pour ça qu’elle préfère enchaîner sur un sujet moins pénible : elle ne veut pas que le silence perdure. « Elles sont donc stupides, pour croire qu’elles vont réussir à te garder à leur côté ! Ca se voit que tu préfères être célibataire. Et je souhaite bonne chance à quiconque voudra parvenir à te mettre en couple plus que quelques nuits. » Ca peut paraître méchant, mais ça n’est qu’un simple constat qu’elle a énoncé à voix douce. Elle a connu quelques hommes comme Rian, et a vu bons nombres de filles se faire briser le cœur par eux. Très peu pour Pétro. C’est sans doute pour ça qu’elle tâche de se montrer si prudente avec le séduisant mannequin : elle se doute qu’il lui plaît bien trop, et freine à fond, pour éviter de se briser les dents.

Rian remet alors ses talents d’actrice en question, ce qui motive Pétro à lui tirer la langue, comme une enfant. « Je suis très douée moi ! J’aurai pu devenir actrice d’ailleurs, mais je tenais trop à ma liberté pour ça : je veux aller où je veux, quand je veux ! Et faire ce que je veux quand je le désire ! » Petit clin d’œil amical sur le fait que Rian ne puisse pas vraiment sortir avec qui il désire, sans que la presse ne s’empare du sujet. Pétronille est parfois dans les journaux, mais on parle de ses livres, et non de son entourage. Et elle voyage quand elle le souhaite, enfin, voyageait, car elle ne projette pas de continuer son périple !

« Les conquêtes éphémères ? C’est un joli terme ! Mais je préfère les histoires un peu plus longues ! Celles où tu peux apprendre à connaître un peu mieux l’autre ! Tu sais, c’est parfois agréable de parler avec l’autre ! » Etre au contact des autres aide Pétro pour ses livres : ça lui permet de mieux connaître l’Humanité. Bien souvent, elle n’a qu’une ou deux conquêtes par séjour dans un pays. Elle préfère s’amuser, tout voir et tout faire durant le temps qui lui est imparti. Ses histoires sont donc d’une durée d’une semaine minimum, et n’ont bien entendu jamais lieu lorsqu’elle est malade : elle ne tient pas à ce qu’on sache pour sa maladie. C’est d’ailleurs souvent pour ça qu’elle rompt avec l’autre : il est d’ailleurs bien rare que la rupture ne soit pas de son fait !

La jeune femme esquisse un sourire en entendant Rian parler de braquer une banque pour payer une dédicace de Pétro. « Ca serait drôle ! J’ai bien envie de te voir en braqueur, tiens ! J’espère que t’as une bonne idée pour ne pas te faire prendre : ça n’est pas si facile que ça un casse réussi ! ». Pétro est tellement sérieuse qu’on peut croire qu’elle a déjà réfléchit sur le sujet. Et c’est le cas : l’un de ses personnages, dans son nouveau livre, braque une banque à un moment donné !

Et voilà que Pétro va visiblement se retrouvée aussi déguiser. La jeune femme secoue la tête à cette perspective : « Oulà, ça dépend en quoi ! Genre si c’est en mouton pour aller avec ton costume : c’est même pas la peine ! », dit-elle avec un sourire. Oui, elle a un sens certain de l’autodérision, mais il y a tout de même des limites ! « T’as une idée de déguisement moins ridicule que du bétail, j’espère, sinon, c’est mort ! »

Un dernier rire ponctue sa phrase. Avant que son rire ne meurt sur ses lèvres à l’interruption de deux jeunes femmes. Que Rian ne tarde pas à faire partir, non sans qu’elles ne les regardent d’un air furieux : c’est visiblement dangereux d’être en sa présence ! « J’espère pour toi qu’aucune des deux ne fait du vaudou, parce que j’ai pas envie de me retrouver avec une malédiction sur le dos ! », dit-elle avec un grand sérieux, même si son sourire montre clairement qu’elle ne croit pas en ces choses-là ! Puis Rian l’interroge sur le reste de son planning pour la journée. « Non, j’aime pas planifier mes journées ! », dit-elle alors. Pétro vit au jour le jour, même minute par minute : il est rare qu’elle organise des choses pour ses journées. Et parfois, c’est pas plus mal : si ça peut lui permettre de passer encore un peu plus de temps avec Rian, elle ne va pas s’en plaindre !

Pétro remercie le barman une fois que celui-ci leur eut servit leurs boissons. La jeune femme boit une gorgée, avant de dire : « Et toi ? Pas de séances photos de prévues ? », demande-t-elle avec un sourire, s’amusant à prétendre croire que le métier de mannequin se limite à ça. Tout comme elle fait semblant de ne pas comprendre que ça lui plaît un peu, comme situation : être là, à parler avec Rian, et à prétendre être en couple avec lui.

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Lorsqu'elle se prononça sur les filles qui tentent le coup alors qu'elles savent pertinemment que je suis plutôt quelqu'un d'indépendant (y a en fait tout un monde entre moi et les gens privilégiant des relations "sérieuses"), je haussai un sourcil, presque étonné du fait qu'elle semblait me connaître. Je décelai au passage une certaine méchanceté filtrant de ses propos mais m'en plaignais pas du tout. Après tout,je suis franc, et j'aime les gens qui me balance la vérité dans la gueule (c'est toujours mieux que de me sourire hypocritement). Après quelques instants de silence, je retrouvai mon sourire :

-C'est stupide, en effet. D'autant qu'elles me connaissent même pas... alors mettre tout en jeu pour une relation avec moi... c'est fou.

Non pas que ça me dérangeait, mais une fille qui essaye de passer du temps avec moi parce qu'elle me trouve sympa ou intelligent est vachement plus intéressante que les autres qui, à la base, ne connaissent que le beau mannequin. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je n'hésiterais pas à envoyer paître une des fans pour pouvoir passer un moment tranquille avec Pétro. Celle-ci parla de sa liberté et je ne pus m'empêcher de sourire avec amusement.

-Je te crois, je te crois ! ça te plairait donc pas d'avoir plein de fans aux trousses ? C'est agaçant à certains moments mais, crois-moi, ça peut être très marrant !

J'hochais la tête de haut en bas, affirmativement, approuvant ainsi ses dires :

- C'est vrai que ça peut être agréable, mais je t'avais déjà expliqué que je suis incapable d'aimer une personne à tel point. Trop de responsabilités !

Par "responsabilités", j'entendais bien sûr rester fidèle. J'étais plutôt du genre à collectionner les conquêtes, à m'amuser, un chaud lapin quoi. Et j'étais assez honnête pour l'admettre. Je me voyais vraiment mal me comporter en petit ami ou en mari. A vrai dire, ces deux possibilités n'avaient même pas effleuré mon esprit trop tendu vers le bonheur passager des soirées passées avec des filles. Je ris ouvertement à la remarque de la jeune fille quant au fait que j'allais braquer une banque.

- Dit comme ça, on croirait presque que tu l'as déjà essayé ! Non c'est pas facile, rassure-toi : j'ai nullement l'intention de braquer une banque. J'arrive parfaitement à vivre avec mon salaire.

J'étais bien trop modeste pour préciser que mon salaire me suffisait largement, que j'avais un compte en banque qui grossissait régulièrement et que de ce fait, je m'estimais riche. Je ne cessais de rire surtout lorsqu'elle parla de se déguiser.

- En mouton... j'y ai pas pensé mais c'est une super bonne idée !

Enfin, on verra pour le déguisement. Pour le moment, je tenais juste à rigoler. Notre moment à deux fut néanmoins interrompu et je me voyais contraint d'envoyer paître les deux filles qui s'invitaient vers nous sur un ton dépouillé de gentillesse. Je gardais cependant un sourire au coin, pour pas que l'on dise que je sois méchant.Je me moquais de l'avis des autres mais lorsqu'il s'agissait de ma carrière, je le prenais en considération, malgré moi.

- Vaudou ? Non. Si c'était le cas, je serais déjà mort !répondis-je en riant avant d'interroger la belle brune sur son planning : Pas de séance photo pour aujourd'hui mais j'ai un interview demain.... J'allais me rendre au complexe sportif mais je viens de changer mes plans !

Après avoir répondu à sa question, j'hésitais à lui proposer de passer le reste de la journée avec moi  mais je pris mon courage à deux mains et la regardai, tout sourire :

- ça te dirait d'aller quelque part ? Manger, acheter, boire, aller au zoo... c'est vraiment comme tu veux !

Pas de problème, bon courage pour ta vie irl ♥
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