| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| PANDO&GABRIEL ✝ le passé finit toujours par ressurgir. (acte I: retrouvailles). | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: PANDO&GABRIEL ✝ le passé finit toujours par ressurgir. (acte I: retrouvailles). Sam 10 Aoû 2013, 12:29 | |
| « Your past is always your past. Even if you forget it, it remembers you. » Tu marchais sans réelle conviction, ta cigarette au bec. Tu t'ennuyais cruellement chez toi, t'avais l'impression de devenir dingue à rester enfermé ici. Alors sur un coup de tête, tu t'étais levé de ton lit, tu t'étais douché et tu avais filé dans les rues de Bowen. Il était dix heures et personne ne semblait trainer par ici. Tu respirais l'air frais et te rendis dans un bar. Habituellement, tu ne fréquentais pas ce genre de lieux. Tu étais plus fourré dans les parcs mais jamais par ici. Tu te commandais un déjeuner et lisais le journal. T'essayais de te faire une nouvelle vie avec de nouveaux amis mais il était dur d'oublier son passé. Il revenait toujours à toi, tu pensais aux cadavres, à tes défunts acolytes mais surtout à elle. Pourquoi elle ne t'avait pas tué comme elle l'avait fait avec Florent et François ? Tu te massais les paupières, fatigué de devoir penser à ça. Tu finis par t'enfoncer dans ta chaise, checka ta boite mail sur ton téléphone et tu finis par pousser ton assiette dans laquelle tu avais juste mangé un léger morceaux de pain. Tu marchais les mains dans les poches, les écouteurs aux oreilles dans la rue. Tu ne prêtais plus attention autour de toi, les gens, le brouhaha. Il était onze heures. Tu avais envie de rejoindre ton chez toi, dessiner un modèle d'avion, de terminer tes études et t'envoler au loin. A force de trop rêver,tu finis par heurter de plein fouet une jeune femme. Comment t'avais su sans même redresser la tête ? Le parfum. Purement féminmm. Tu levais le visage à peine et ne reconnut même pas que c'était elle. « Désolé, je crois que je regardais pas vraiment devant moi.» Tu rias légèrement et ramassais son agenda et lui tendis. Quand tu vis son visage, ton sourire disparut pour laisser place à un regard vide, absent. Comme si tu venais de croiser un fantôme. Tu tentais de t'exprimer mais balbutia. Et merde. Pensais-tu. Ton cache cache était terminé à présent.
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| | | Invité | Sujet: Re: PANDO&GABRIEL ✝ le passé finit toujours par ressurgir. (acte I: retrouvailles). Sam 10 Aoû 2013, 12:50 | |
| “ gabriel+pandore ” « these things you can't forget. » Ça avait été tout un travail. Un travail sur soi, sur les autres, sur la vie en elle-même. Se reconstruire. On change de ville, de pays, de continent, de langue. Elle n'avait pas cru ça possible, à l'époque. Mais Paris la hantait, la ville lui était devenue étrangère, après l'avoir poignardée dans le dos. Elle n'avait été qu'une étudiante qui s'était crue au-dessus des règles, mais elle s'était trompée. Ici, elle était redevenue une inconnue, soumise aux fils du destin, comme un pantin. Ça avait été dur, oui, mais parfois elle se complaisait à se dire qu'elle avait réussi. À reconstruire sa vie, loin des souvenirs. Mais il y avait toujours sa peur phobique des orages, qui lui rappelaient les détonations des coups de feu qu'elle n'avait pas réussi à effacer de sa mémoire. Il y avait toujours ce masque qu'elle portait pour ne pas se laisser dévaster. Toujours cet éclat douloureux, qui fusait parfois dans ses yeux bleus comme une comète, avant de s'éteindre, camouflé par tout ce qu'elle surjouait. Pandore passe une main dans ses cheveux, se disant seulement qu'elle a peut-être réussi. Et ça lui suffit. Jusqu'à-ce qu'elle fonce en plein dans quelqu'un. Elle se prépare à être désagréable. C'est comme ça qu'elle marche. Elle préfère être vue comme une garce que comme un être faible. « Désolé, je crois que je regardais pas vraiment devant moi. » Elle se prépare à lui dire qu'elle n'en a rien à faire, qu'il pourrait faire attention, qu'il... qu'il ne lui est pas inconnu. Son regard croise le sien et elle fait un pas en arrière. Je le dévisage. Je sens qu'il a aussi peur que moi, je peux presque entendre sa respiration affolée. Il me ressemble. Enfin, je crois. Je sens qu'il n'a jamais voulu être là non plus. Que nous sommes tous les deux dans cette arène sans avoir réellement pris conscience des règles avant. Et que ces mêmes règles viennent de nous poignarder tous les deux. Je ne sais pas pourquoi, je n'arrive pas à lui en vouloir. Il a peur. Encore plus que moi, car les rôles se sont inversés et que c'est moi qui tiens les rênes. Je ferme les yeux, ma main tremble, je lâche la crosse. J'entends un bruit de fuite. Le souffle soudain court, son visage déformé par la peur, elle recule encore un peu. « Que.. Comment.. » Il est sûrement revenu pour la tuer, n'est-ce pas ? Elle a été le seul témoin. À eux deux, ils ont formé la liste des seuls survivants d'une terrible catastrophe. Sauf qu'ils n'ont pas eu le même rôle à tenir dans l'histoire. Elle la victime, lui le tueur, bien qu'elle sait que lui n'a pas touché à ses parents. Seulement, vous savez, Pandore déteste avoir le rôle de la victime. Pour controverser sa peur et prendre le dessus, elle fait un pas en avant, le fusillant du regard. « Qu'est-ce que vous me voulez ?! » Le vouvoiement ? Alors qu'ils ont partagé le moment le plus intime et le plus douloureux qu'elle n'ait jamais vécu ? Elle sert les dents. Elle sait que sa voix a tremblé, mais elle ne doit pas lui montrer comme elle crève de peur. C'est comme un jeu, comme une chasse. La biche ne montre pas au chasseur qu'elle a les jambes qui tremblent. |
| | | Invité | Sujet: Re: PANDO&GABRIEL ✝ le passé finit toujours par ressurgir. (acte I: retrouvailles). Sam 10 Aoû 2013, 13:12 | |
| « Your past is always your past. Even if you forget it, it remembers you. » Tu ne t'étais pas préparé à la rencontrer aujourd'hui. Longtemps, tu avais imaginé vos retrouvailles, tu te serais excusé, ne la laissant pas te couper et tu serais parti, le cœur vide, léger. Pourtant, elle était en face de toi, tu perdais le contrôle de ton corps, de ton esprit. Tu te sentais défaillir. Frances, ressaisis-toi. Aurait dit le bon vieux François. T'aurais bien voulu t'enfuir, courir comme tu savas bien le faire. Mais tu finirais par la voir, il allait falloir que t'affrontes la vérité une bonne fois pour toute. La vérité c'était que tu n'étais qu'un petit merdeux de quatorze ans, qui avait besoin de couvrir ses dépenses et d'aider papa et maman financièrement et n'avait trouvé rien de mieux que de rejoindre une troupe de cambrioleurs. Que t'avais toujours été effrayé de faire ça, que souvent tu refusais de te plier à leurs règles mais que leurs menaces étaient bien trop importantes pour que tu les ignores. Parce que tu t'en foutais qu'un mec crève, du moment que ta petite vie à toi roulait comme sur des roulettes. N'était-ce pas comme ça que le monde fonctionnait ? Chacun vit pour soi mais ne se préoccupe jamais des autres ? Chacun pour sa gueule, c'était pas ça la devise de notre société actuelle ? Si. Tu avais été égoïste, en voulant t'assurer que ta vie continuerait à bien se dérouler, tu avais causé la mort des parents de la jeune femme. Tu t'en voulais tous les jours mais tu avais du accepter de vivre avec des remords. Parfois, tu pétais des câbles, tu renversais tout à ta portée puis après tu te calmais en te disant que tu n'avais pas eu le choix. Tu tentais vainement de te trouver des excuses, mais elles étaient toutes minables. T'étais fautif, point. Tu la regardais, la dévisageais, l'observant sous tous ces angles. Longtemps, tu l'avais espionné mais jamais d'aussi près. Tu la regardais calmement, tentant de reprendre le contrôle sur la situation. « Je sais.» Qu'est-ce que tu savais au juste ? Qu'elle voudrait probablement te tuer, t'infliger la même chose que ces parents ou peut-être qu'elle voudrait des explications. Tu étais prêt à le lui donner mais peut-être pas en pleine rue, non, t'avais pas trop envie que tout le monde apprenne que t'étais un ancien bandit, qui luttait contre les démons de son passé. Elle te vouvoyait, te donnant cette sensation de peur. Peur partagée ma grande pensais-tu. Mais tu n'osais pas trop te montrer aussi cassant, aussi brusque dans tes paroles. Tu mettais tes mains en l'air pour prouver que tu n'avais pas l'intention de terminer le boulot de tes anciens acolytes détestés. « Rien du tout, je t'assure. Je ne te ferai rien.» Vous vous tournez autour, comme dans ces films ridicules quand le héros se retrouve le flingue braqué sur lui. Sauf que toi t'étais pas vraiment un héros, t'étais plutôt le méchant. « Je suis désolé crois-moi. Je voulais pas que tout ça arrive, je voulais pas que tes parents soient tués. Je voulais pas qu'il vous fasse du mal.» Tu tentais de la calmer, tu tentais aussi de sauver ta peau. Qui sait de quoi elle était capable, après tout c'était elle maintenant qui détenait les rênes.
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| | | Invité | Sujet: Re: PANDO&GABRIEL ✝ le passé finit toujours par ressurgir. (acte I: retrouvailles). Dim 11 Aoû 2013, 12:41 | |
| C'est comme d'avoir échoué. De s'être escrimé pendant plus de trois ans à tout rayer, tout oublier, tout reconstruire, pour voir tous ces efforts-là balayés comme de la poussière. Comme ça, d'un claquement de doigt. De deux regards qui se croisent. Pandore sent la tension monter dans son corps, et elle sait que c'est mauvais signe. Que fait-il ici ? Elle ferme les yeux. La carte postale. Elle avait, au fond, toujours su que c'était lui, mais là ça devient bougrement logique. Il l'a attirée ici, et elle, elle a mordu à l'hameçon comme une carpe. Elle respire plus fort. « Je sais. » Quoi donc ? Non il ne sait pas, il ne sait rien de la peur qui déchire ses entrailles à cet instant-là. « Rien du tout, je t'assure. Je ne te ferai rien. » Elle déglutit. Est-ce qu'elle doit réellement le croire ? La dernière fois qu'elle a cru aveuglément une "promesse" de ces bandits, tout a tourné au carnage. Cette fois, elle préfère bien garder sa méfiance à fleur de peau, pour ne plus se laisser avoir. « Je suis désolé crois-moi. Je voulais pas que tout ça arrive, je voulais pas que tes parents soient tués. Je voulais pas qu'il vous fasse du mal. » Démunie, elle s'arrête un instant. Ses paroles brûlent de sincérité et pendant un instant, la française en reste attendrie, le couvant d'un regard presque tendre. Elle veut le croire, elle veut se rassurer, se dire qu'il dit vrai... Et puis la colère prend le dessus et elle serre les dents, faisant soudainement deux pas pour le pousser en arrière – même si niveau forces, elle n'en aura jamais autant que lui sûrement. « Je m'en fiche de ce que tu voulais ou pas ! En attendant, ils se sont faits descendre comme du bétail ! » siffle-t-elle au milieu de la rue en le dévisageant, sans se soucier des passants qui s'étonnent un peu de ses paroles. Une larme roule soudainement sur sa joue et elle l'essuie, très très vite. Frustrée de se montrer ainsi faible et à découvert, elle respire fort, comme pour tenter de se reprendre. « J-Je.. je pensais pas te revoir un jour. » annonce-t-elle, sincère, sans trop savoir s'il s'agit là d'une confidence ou d'une accusation. |
| | | Invité | Sujet: Re: PANDO&GABRIEL ✝ le passé finit toujours par ressurgir. (acte I: retrouvailles). Mar 13 Aoû 2013, 02:00 | |
| « Your past is always your past. Even if you forget it, it remembers you. » Tu étais avide d'émotions. Tu te tenais en face d'elle, l'air un peu paumé, les joues rougies par le temps ensoleillé. Petit parisien, tu n'étais toujours pas encore,habitué à la chaleur habituelle de Bowen. Tu étais un nouvel arrivant mais souvent tu regrettais de t'être envolé ici, ne te sentant pas toujours chez toi. Mais où t'habitais au juste ? Tu avais erré pendant un an en Écosse puis tu avais fini par te rendre ici pour elle. Tu avais besoin de la voir, de comprendre et si possible, te pardonner. Mais ça, ce n'était pas à toi de le faire mais ça ne tenait qu'à elle. Si elle refusait ton pardon, tu vivrais avec des remords. Il n'y avait pas un jour où tu ne songeais pas à ce jour, qui a chamboulé toute ta vie. Qui a fait de toi le type qui cavalait pour ne pas se faire attraper par les flics, tu savais ce que tu risquais. Bien que tu étais la cause du décès de ces deux parents, elle t'avait laissé fuir. Tu ne comprenais pas pourquoi. A sa place, tu aurais probablement attrapé le type en question et aurait vengé tes parents, mais n'était-ce pas l'adrénaline qui nous guidait ? Peut-être que tu aurais fui ou l'aurait laissé, comme elle. Te grattant le coude, tu baissais le regard. Ne t'attendant pas à ce qu'elle te pousse subitement, tu fus pousser quelques mètres plus loin et baissa le regard. Mal. C'était le mot qui te décrivait le mieux. Pourtant, c'était pas toi la putain de victime, c'était elle. « Si t'as envie de me passer à tabac, vas-y. Je comprendrais et je le mériterais surtout.» Gabriel, tu étais probablement le type le plus lâche au monde, n'assumant rien de ce qu'il s'était passé au cours de ces dernières années. Tu n'étais pas ce type brave, qui arrivait à passer outres des corps qu'il avait laissé derrière lui. Tu te sentais coupable, tous les jours. Saviez-vous ce que c'était de vivre avec cette culpabilité ? De penser qu'on a retiré la vie d'une personne et brisé le cœur de son entourage ? Oui, tu méritais bien cette culpabilité. Mais le pire dans tout ça, c'est que ce qui te chagrinais le plus c'est la haine que pouvait avoir cette jeune femme à ton égard. Redressant ton visage, tu humectais tes lèvres et haussais les épaules à ses dires.« Je savais pas que je viendrais ici non plus. Et puis je ne savais pas que tu allais venir ici, après tout, je me disais que tu n'allais pas forcément écouter les paroles d'un type qui ..» Tu préférais pas terminer ta phrase, ça serait trop douloureux mais aussi pathétique, tu gardais ton amour propre. Tu la regardais brièvement et baissais le visage, te massant le cou. Tu ne savais pas comment lui poser cette question, tu ne voulais pas la brusquer mais pourtant il fallait que tu la lui poses. Mais peut-être pas ici, au milieu des passants. Mais tu ne voyais pas lui dire "Si tu veux, on va se boire un verre chez moi, on pourra parler tranquillement" alors que tu étais l'un des types qui a causé la mort de ses parents. « Je sais pas trop si c'est l'endroit approprié pour qu'on parle de ça, mais je voudrais savoir pourquoi tu ne m'as pas .. fin tu en avais l'occasion. Tu m'as laissé m'enfuir.» Tu fronçais les sourcils et posais un regard vers elle. Tu décelais une peur en elle mêlée à un sentiment dont tu ne pourrais dire de quoi il s'agit.
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| | | Invité | Sujet: Re: PANDO&GABRIEL ✝ le passé finit toujours par ressurgir. (acte I: retrouvailles). Mer 14 Aoû 2013, 20:23 | |
| Elle pourrait, là tout de suite, le vendre. Appeler les flics, le dénoncer, mettre fin à cette peur qui lui noue les entrailles depuis le jour où elle l'a laissé s'échapper. Mais elle n'en fait rien. Non, et elle ne le fera pas, à moins qu'il ne s'en prenne directement à elle. Mais là, au milieu d'une foule si dense, ça lui semble bien peu probable. « Si t'as envie de me passer à tabac, vas-y. Je comprendrais et je le mériterais surtout. » Elle lève les yeux au ciel et croise les bras sur sa poitrine. Comme si elle allait se mettre à le défigurer à coups de poings, sérieusement. « J'ai une tête à te passer à tabac, honnêtement ? » lâche-t-elle avec un air ironique et presque amusé. Elle se détend un peu, disons, son cerveau assimilant le fait qu'il n'est pas là pour la tuer. Ou du moins pas encore, peut-être. Toujours sur le qui-vive, elle attend. « Je savais pas que je viendrais ici non plus. Et puis je ne savais pas que tu allais venir ici, après tout, je me disais que tu n'allais pas forcément écouter les paroles d'un type qui .. » Elle attend, pour voir s'il va oser aller jusqu'au bout de sa phrase, s'il va oser le dire à voix haute, mais rien ne vient. Elle ne sait pas si cela veut dire qu'il est lâche ou bien qu'il s'en veut. Peut-être un peu des deux, peut-être que ça n'est pas du tout ça. Elle ne répond rien, parce que oui, elle a suivi les indications d'un « type qui a.. tué ses parents ». Se détendant un peu, elle laisse ses yeux l'observer. Elle retrouve le même regard qui l'a empêchée de faire feu sur lui. Il est plutôt beau garçon, quand on essaie d'oublier qu'il a participé à cet épisode tragique. « Je sais pas trop si c'est l'endroit approprié pour qu'on parle de ça, mais je voudrais savoir pourquoi tu ne m'as pas .. fin tu en avais l'occasion. Tu m'as laissé m'enfuir. » La voix du jeune homme ramène Pandore à la réalité et elle sursaute un peu. Elle baisse les yeux, soudainement un peu gênée. « Je.. » Sa gorge se noue un peu et elle soupire, se rapprochant d'un pas, sans le quitter du regard pourtant. « Viens. » Et sans un mot de plus, elle fait volte face et se fond dans le foule. Elle ne sait pas s'il va le suivre, elle ne sait même pas s'il ne vaudrait mieux pas qu'il ne le fasse pas. Elle ne veut pas lui expliquer ici, et pourtant, il a le droit de savoir, n'est-ce pas ? Sans même se retourner, elle entre dans un café tranquille, s'installant à une table libre tout au fond, avant de relever ses yeux bleus pour voir s'il est venu.. ou non. |
| | | Invité | Sujet: Re: PANDO&GABRIEL ✝ le passé finit toujours par ressurgir. (acte I: retrouvailles). Jeu 15 Aoû 2013, 00:28 | |
| « Your past is always your past. Even if you forget it, it remembers you. » Tu posais un regard vers elle, un bref sourire aux lèvres. Elle semblait s'être détendue et l'envie de te bousculer semblait lui être passée. Un souci en moins, bien que tu fus le premier à lui proposer de te "venger". Elle aurait pu vouloir évacuer sa colère et tu l'aurais compris c'est pourquoi tu lui proposais directement de te passer à tabac. Maso ? Non, tu savais que certaines personnes avaient le besoin de frapper pour se sentir mieux. Toi le premier, mais bon tu avais probablement omis un détail: c'était une fille et elle avait probablement ces principes de "filles". « Je sais pas, on ne sait jamais.» Lanças-tu en passant ta main derrière la nuque et en la regardant, avec un léger sourire. Tu n'aimais pas te sentir aussi faible face à elle mais tu n'étais pas fier de ce que tu avais fait. Tout ça pour toi avait été trop à accepter, longtemps tu avais rejeté la faute sur tes acolytes bien que tu étais autant coupable qu'eux. Tu n'aurais jamais du faire ce boulot minable, tu aurais du t'en tenir à tondre la pelouse du voisin bien que tu gagnais trop peu pour pouvoir aider financièrement tes parents tout en t'accordant certains plaisirs. Voilà où ton narcissisme et égoïsme t'ont amené. Te disais-tu souvent. Tu reprochais à ton jeune esprit d'avoir été trop obsédé par l'argent pour te rendre compte de la gravité de tes gestes. Mais aujourd'hui, tu avais la chance - ou la malchance, tout dépendait des points de vue - de renouer avec le passé et avec la seule qui saura te faire avancer. Tu avais besoin de lui parler, mais aussi de la sentir près de toi. Pourquoi ? Tu ne savais pas. Tu te sentais à la fois redevable mais aussi quelque chose que tu ne saurais expliquer, mais tu ne lui en parlerais pas, à personne d'ailleurs. Lorsqu'elle te proposa de la suivre, tu réfléchis à deux minutes. Méfiant, tu redoutais un de ses stratagèmes, mais tu baissais la garde rapidement et la suivant vers un café. Poussant la porte de l'enseigne, elle t'attendait à une table, située au fond. Trainant des pieds, tu jetais des regards autour de toi et te jetais sur la chaise s'offrant à toi. Une jeune femme vint prendre votre commande et tu étais tellement .. déboussolé qu'elle te rappela à l'ordre.« Oh excusez-moi je .. Je prendrais euh ..» Feuilletant la carte, tu haussais les sourcils en voyant que les boissons dont tu avais l'habitude de consommer n'était pas à la carte. Tu finis par décréter au hasard: « Une bière s'il vous plait.». Tu te tournais vers la jeune femme qui t'accompagnais, attendant le départ de la sympathique serveuse pour que vous puissiez parler, mais tu ne savais pas comment t'y prendre. T'étais nul coté conversation. « Je.. Fin je t'écoute vas-y.» Tu te préparais à tout et t'installais confortablement sur ta chaise. Si confortablement que accidentellement, ta jambe heurta celle de la jeune femme. Ne sachant pas trop quoi dire, bien qu'habituellement, tu n'aurais jamais été gêné pour si peur, tu te retrouvais pudique face à elle. Jamais tu ne l'avais été avec les filles, pas que t'étais habitué mais ce genre de gestes ne t'avaient jamais gênés. Ramenant tes jambes vers toi, tu t'accoudais à la table. « Excuse-moi. Je crois que ces tables ne sont pas vraiment adaptées pour des personnes dépassant les un mètre quatre-vingt.» Lanças-tu en te redressant. Vos boissons furent apportées et la jeune femme vous priait de payer maintenant. Sortant ton porte-monnaie, tu payais le tout. Autant dire que ce n'était pas dans tes habitudes de laisser les jeunes femmes payer bien que cette jeune femme qui te faisait face, n'était pas une de tes conquêtes bien qu'en temps normal, tu ne te serais pas gratté pour la "courtiser" dirait-on en terme soutenu. « Je pense que je te dois bien ça, non. Euh je ne sais pas si tu le sais mais au cas où, moi c'est Gabriel.» Tu avais réussi à glisser ton prénom le temps d'un moment où tu estimais ça approprié.
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| | | Invité | Sujet: Re: PANDO&GABRIEL ✝ le passé finit toujours par ressurgir. (acte I: retrouvailles). Lun 19 Aoû 2013, 18:17 | |
| Elle ne sait pas s'il va vraiment la suivre. Peut-être n'en a-t-il rien à faire. Peut-être ne veut-il pas savoir, en fait. Peut-être que ça serait mieux ainsi. Elle va se terrer dans ce café, s'installant à une table au fond, et quand elle relève les yeux, elle le voit s'avancer. Alors il l'a suivie. Elle ne sait pas vraiment pourquoi, mais ça lui fait plutôt plaisir. Elle le regarde s'installer en face de lui et commander une bière. « Un café pour moi, s'il vous plait. » murmure-t-elle doucement, avant de regarder la serveuse s'éloigner. Elle repose de nouveau son regard bleuté sur celui de « l'inconnu ». Elle attend, il semble vouloir parler, mais il a l'air plutôt hésitant. Son manque d'assurance face à elle lui arrache de nouveau l'ombre d'un sourire. En quelques secondes, elle en oublie qui il est. Puis ses paroles le lui rappellent. « Je.. Fin je t'écoute vas-y. » La française se mordille doucement la lèvre, fronçant les sourcils. Par où commencer ? Elle ouvre la bouche pour lui expliquer, quand elle sent le contact de sa jambe contre la sienne, puis d'un seul coup, il la retire, ne lui laissant qu'une empreinte froide en souvenir. Elle le dévisage, sans trop savoir comment réagir. « Excuse-moi. Je crois que ces tables ne sont pas vraiment adaptées pour des personnes dépassant les un mètre quatre-vingt. » Il a l'air tout aussi gêné qu'elle par ce contact physique. Après-tout, la seule fois où ils se sont touchés, c'est lorsqu'il l'a ceinturée dans le dos. Et elle se souvient, comme elle avait trouvé ce contact étonnamment.. doux ? « Non ne t'en fais pas, c'est rien. » répond-elle doucement. La serveuse revient déjà, et leur demande de régler l'addition. Pandore n'a pas le temps d'esquisser le moindre mouvement qu'il paie pour elle. Elle fronce le nez, mais esquisse un fin sourire, comme pour le remercier. « Je pense que je te dois bien ça, non. Euh je ne sais pas si tu le sais mais au cas où, moi c'est Gabriel. » Elle hoche doucement la tête. « D'accord, enchantée Gabr... Mais attends.. Vous.. vous vous surnommiez « les trois F », j'ai toujours pensé que vos trois prénoms commençaient par F. Après identification des corps, pourtant, les deux avaient des prénoms qui correspondaient. Pas toi, donc ? » demande-t-elle, curieuse. Elle tourne lentement sa cuillère dans son café, avant de soupirer, d'en prendre une gorgée et de finalement relever la tête vers lui en se mordillant la lèvre. « Je n'aime pas beaucoup parler de ça. Mais tu mérites de savoir, il me semble. Alors hmm.. Vois-tu, quand tu t'es retrouvé devant moi, dans la ligne de mire de ton arme que je tenais, je.. j'ai eu l'impression que tu étais comme moi. Qu'on se ressemblait, et j'aurais eu l'impression de me tuer moi-même si j'avais appuyé sur la gâchette. » Elle baisse les yeux. Ça ne lui suffit sûrement pas vraiment comme explication, mais c'est dur pour elle de mettre des mots là-dessus. |
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