Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Elle frissonnait toujours et chaque petite parcelle de peau qu'il touchait était en émoi. Elle en aurait bien redemandé encore mais elle avait peur d'abuser un peu trop. Et puis à force elle n'apprécierait plus aussi bien. Quoique ces choses là, on les apprécie toujours... « On peut danser, mais recommencer après ? » Attendre pour laisser grandir l'envie et profiter de cette attente. C'est ce qu'elle lui proposait en quelque sorte. C'était à la fois dure et à la fois excitant. Une sorte de défi en fait. « Mais si tu veux ta chemise tout de suite, tu sais ce qu'il te reste à faire. » Et elle en avait des idées derrière la tête. Elle passa une main à travers les cheveux bruns de Sébastian et la redescendit derrière sa nuque, tout doucement.
Il plaça ses mains dans son dos, la position de la danse qu'ils entendaient en ce moment, et resta là pendant un moment, incompétent. « Je ne refuserais pas c'est certain. » Souffla-t-il, excité à l'idée que peut-être qu'elle voudrait aller plus loin après. Comme lui redonner sa chemise peut-être... Puis elle proposa à nouveau une façon de retrouver son chandail et il leva les yeux vers le ciel. « Je crois que tu y tiens beaucoup, à ma pauvre chemise. » Dit-il, commençant ainsi à danser lentement, des mouvements fluides et parfois inexactes. Il avait bien déduit, Amalya savait danser et elle était plutôt bonne, compensant le manque d'expérience de Sebastian. En somme, ils ne faisaient pas une mauvaise paire. Même que... c'était bien. C'était très bien.
Les gestes de Sébastian étaient incertains et pour le rassurer, Amalya attrapa ses mains et les places un tout petit peu plus haut. Voilà, comme ça c'était parfait. La musique du bar avait justement ralentie et elle se rapprochait plutôt d'un slow que d'une danse des plus exotique et compliquée comme tout à l'heure. Sébastian même si l'était un piètre danseur se débrouillerais facilement. « C'est vrai qu'elle me va bien. Je pourrais peut être la garder tout compte fait. » Elle se déhanchait en rythme, lentement emportant Sébastian avec lui. C'était bien, même plutôt agréable. Amalya en arriva à être si bien qu'elle posa sa tête sur l'épaule de Sébastian, bon certes elle était sur la pointe des pieds, pas forcément la meilleur chose pour danser, mais c'était agréable quand même.
Amalya l'aida, plaçant ses mains plus haut et il sourit. C'est vrai que c'était mieux. Pendant que lui faisait de son mieux et se concentrait sur les quelques mouvements faciles, il la vit s'exécuter avec facilité dans la nouvelle danse, comme si elle l'avait fait toute sa vie. « Oh, si tu veux, garde-la. » Dit-il, la tête toujours basse, regardant ses pieds. Après quelques minutes, sa confiance augmenta et il pu regarder les beaux yeux de sa compagne de danse, tandis qu'ils dansaient plutôt bien. C'était amusant, même s'ils ne rejoindraient pas de sitôt Danse ou Crève. Il se rapprocha un peu pour que cela soit plus confortable pour Amalya, elle qui avait décidé de mettre sa tête sur son épaule. Ils restèrent quelques minutes ainsi, jusqu'à ce que la vitesse de la danse augmente et qu'il soit quelque peu perdu. « C'était ... magique. Merci, Amalya. »
Finalement, Sébastian se débrouillais plutôt bien pour quelqu'un qui ne savait pas bien danser. « Je ne te le ferais pas répèter deux fois. » Un petit sourire aux lèvres, et une idée derrière la tête, elle déposa un petit baiser sur sa joue. « Et puis si jamais on se revoit, je te la ramènerais peut être. » Et bien oui, ça lui servirait d'excuse pour le revoir. La musique changeant de rythme et Sébastian un peu moins assuré sur les pas de danses, ils s'arrêtent et elle relève la tête. « Merci à toi tu sais. » Elle se détache de lui un peu à contre cœur et se dirige vers la chaise où ils avaient déposés leurs vêtements. Ils se faisaient tard et elle commençait déjà à ressentir les effets de l'abus de cocktail. Elle retire alors la chemise et attrape sa robe qu'elle enfile maintenant que ses sous vêtements n'étaient plus trop mouillés, un peu désolée de devoir partir de si tôt.
Il hoche la tête, trouvant que c'était une bien bonne idée. Après tout, si elle lui rapportait sa chemise, elle devrait alors le revoir. Mais l'anxiété, chose qu'il ne ressentait guère avec les autres filles, le rongeait. Voudrait-elle le revoir ? L'avait-il trop brusqué, trop poussé à être avec lui ? « J'attends cette chemise avec impatience alors ... » dit-il doucement, faisant un pas en arrière. « Oh. Merci, Amalya. » Il regarde poliment ailleurs tandis qu'elle enlève sa chemise, maintenant presque sèche, et enfile sa robe. Il se dirige lui-même vers ses vêtements et enfile la chemise et le pantalon, souriant en sentant l'odeur agréable de la jeune femme sur son chandail. Puis, il sort des clés et les regardent stupidement... Est-il en état de conduire ? Il hoche la tête. « Je peux te reconduire si tu veux. J'ai un modèle très fiable. Et très confortable. » Sebastian lui fait des yeux de chiots, se rapprochant d'elle lentement.
Elle sourit pour elle même le temps de finir de mettre sa robe. Elle apprécie encore plus le fait qu'il la laisse tranquillement se rhabiller sans tenter autre chose. Elle connait bien des hommes qui auraient profité de cette opportunité. Une fois qu'elle a terminé, elle le voit se diriger près d'elle et remettre ses vêtements. Donc sa chemise. « Comment ça se fait que tu remettes ta chemise si tu dois me la laisser ? » Quand elle le voit sortir ses clés de voiture, elle s'attends presque à la question qu'il allait lui poser. Mais était-ce bien raisonnable ? Parce que raisonnable, c'est tout ce qu'ils l'ont pas été cette soirée. « Je ne sais pas comment tu fais pour rester aussi sobre après tout ce qu'on a ingurgité ! Je veux rentrer entière moi.» Mais le voyant faire ses petits yeux craquants comme le chat potté, elle ne peut qu'accepter la proposition de la ramener chez elle. « Mais si tu penses pouvoir conduire, let's go ! »
Il sourit bêtement et se dit que peut-être qu'il ne va pas aussi bien qu'il l'espère. Ou peut-être qu'il est con, un des deux. Il l'enlève lentement et lui redonne. Au moins Sebastian l'aura encore porté quelques secondes de plus. Il l'aimait bien, cette chemise. « Oops désolé ... » Dit-il, ses mots traînant sur le plancher. Il regarde les clés et puis Amalya, hochant une nouvelle fois. Oui, bien sûr, c'était tout à fait raisonnable. Il n'avait bu que ... moins d'une douzaine de cocktails. « Carpe diem, Amalya ! » dit-il en riant, lui prenant la main et s'élançant dans le parking. La voilà. Missy, sa belle voiture, sa seule copine, celle qui était toujours la pour lui. C'était une Chevrolet Camaro rouge 1981, toit ouvrant et les chaises en cuirs. Il lui ouvre la portière et embarque ensuite à son tour, démarrant et filant en dehors de l'air de stationnement. Deux minutes plus tard, il se demande où il va et se met sur le côté. « En fait je sais pas où tu vis alors je fais juste aller n'importe où en ce moment. » Il la regarde en souriant, encore, bêtement.
FICHE ET CODES PAR EPISKEY.
Spoiler:
Ah f*ck the frick j'ai écris qu'il remet sa chemise alors qu'elle le gardait. :vasependre: Oops désolé. On va mettre ça sur le compte de l'abus de cocktails.
Quand il jette un regard étonné à sa chemise et que se dessine un sourire béat sur ses lèvres elle ne pu que rire. Sébastian était quand même un tantinet maladroit et rêveur. Sa citation la fait sourire et ils atteignèrent rapidement la voiture. Mais non ce n'était pas une simple voiture d'un budget étudiant comme elle s'y attendait. Mais un vrai bolide. Elle était vraiment impressionnée. Et le grand O formé par sa bouche en témoignait. « Ouah, mais elle a du te coûter un bras ! » Voyant que Sébastian lui ouvrait la portière et s'assit sur un beau siège de cuir. C'était vraiment du grand luxe. Ils ne roulèrent pas bien longtemps avant que Sébastian se range et coupe le moteur. Quand je vous disais qu'il était un peu rêveur ! « Hum est ce que je peux être sûre que je peux te donner mon adresse sans que tu ne t'avères être un dangereux voleur ? » Elle ne pu se retenir de rire bien longtemps, attrapant un bout de papier qui trainait dans son sac et griffonnant son adresse..
Il rit en voyant le visage étonnée d'Amalya. « Oh... Elle se nomme Missy. La femme de ma vie, si tu veux. » Il dit ceci en lui lançant un petit regard. Lorsqu'il se range et lui demande où elle habite, elle lui pose une bien étrange question, mais sûrement justifié. S'il y avait quelque chose que Sebastian voulait voler, ce n'était pas ses objets... « Oh. » Il répond avec un peu de retard et secoue sa tête, ses yeux concentrés en avant. Pensait-elle vraiment ça ? Finalement, elle rit et il se rassure en disant que ce n'était qu'une blague. À ce point, il avait définitivement trop bu pour être capable de comprendre ce qui se passait. Il regarde l'adresse et se met en direction. En cinq minutes, ils sont devant la place en question et il coupe ainsi le moteur, sortant pour lui ouvrir sa portière. « Nous sommes arrivés à destination... 'Fin, si c'est la bonne adresse. » Sebastian avait trop bu. Une chance que personne d'autre n'était là. « Merci... c'était une excellente soirée. » Bien meilleur utilisation de la langue, monsieur Wellington.
Quand il lui annonce que la voiture a un prénom, Amalya retient un petit rire. « Missy... » Elle se mord d'ailleurs la lèvre. Elle n'avait jamais compris comment on pouvait nommer sa voiture. Et surtout la qualifier de femme de sa vie. Alors quand on était vieux et désespéré, pourquoi pas mais Sébastian n'était ni l'un ni l'autre ! Ils finirent par rapidement arriver devant son immeuble ce que confirma Amalya. « Oui, c'est bien là. » En réalité, c'était une rue au dessus mais elle avait besoin de marcher un petit peu pour remettre ses idées au clair. Il arrête donc le moteur et vint à nouveau ouvrir la portière tout en remerciant encore Amalya. « Ca tu l'as déjà dis ! » Un sourire énorme s'était dessiné sur les lèvres d'Amalya. Elle descendit de la voiture, de Missy donc, et resta plantée devant Sébastian. Elle resta ainsi pendant quelques seconde avant de déposer un baiser sur la jour de Sébastian. « Oui, merci. » Ca se terminait aussi doucement que cette soirée avait commencé, mais c'était préférable, préférable pour ne pas déraper, parce que même si elle semble lucide, l'alcool coule toujours dans le sang d'Amalya et elle ne contrôle pas tout.