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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 « CARY » hymn for the missing.

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MessageSujet: « CARY » hymn for the missing.   « CARY » hymn for the missing. EmptyDim 25 Aoû 2013 - 0:29


milah & cary

kiss me hard before you go summertime sadness.

Parfaite. Elle était tout simplement parfaite. Parfaite dans ce rôle créé sur mesure pour elle. Brune au visage poupin qui avançait dans cette allée, vêtue d'une robe blanche qui dessinait ses courbes. L'homme la suivait du regard, laissant son inférieure rouler entre ses dents de convoitise à la vue de la superbe créature qui s'avançait vers lui. Elle vint se poser sur ses genoux, croisant ses jambes de façon lente et sensuelle, entourant le cou de l'homme de ses bras tout en venant planter ses dents dans cette parcelle rosée qui avait le goût de l'alcool et du tabac. « Tu es ravissante ainsi... » soufflait-il, laissant ses doigts se balader sur ses jambes nues, glissant ceux-ci sous le voile nacré pour pouvoir remonter le long de sa cuisse. Un rire, cristallin, qui sortit de ses lèvres pulpeuses avant que ses lèvres ne viennent s'emparer des siennes avec férocité. Une scène qui faisait partie du quotidien, draps retrouvés, plaisir simulé et lorsque le loup était endormi, elle s'habillait de ce peignoir en éponge, se dirigeant vers le rebord de la fenêtre, allumant une cigarette qu'elle laissait couler entre ses lèvres, observant la nuit, si paisible, si meurtrière. Elle n'avait appris les plans de son amant, même avec l'usage de cette torture où se mêlait séduction et plaisir. Demain serait un autre jour, une autre danse, un autre espoir d'obtenir des informations qui sonnerait le glas d'une liberté tant convoitée, tant rêvée. Le mégot vint s'écraser contre le rebord de la fenêtre alors qu'elle posait sa tête contre la vitre glacée et embuée. Elle y repensait, sans le vouloir...Elle repensait à cette famille qui se trouvait quelque part, famille l'ayant abandonnée dans un orphelinat pour une raison qu'elle ne s'expliquait. Famille adoptive, parents qui lui étaient devenus propres, envolés dans un ciel orageux où la foudre les avaient frappés, brûlés. Ses doigts glissaient sur ses paupières closes alors que les souvenirs de cette tragédie lui revenait en mémoire. Le crépitement des flammes, cris résonnant en écho et cette odeur...Elle plissait du nez, détournant brutalement son esprit de ces pensées sanguinaires avant de laisser glisser ses pieds au sol, se dirigeant vers ce lit où elle reprit sa place, dans les bras d'un homme qui ne lui faisait rien ressentir, à par du mépris. Mais il détenait cette clé qu'elle ne savait voler, clé d'une liberté bien trop belle, bien trop précieuse pour qu'elle ne puisse ne serait-ce qu'envisager faire le moindre faux pas. Ce n'était qu'une poignée de nuits, nuits qui l'éloignaient d'une prison, d'une cage d'acier dans laquelle elle ne voulait être enfermée, jamais.

Le jour s'était levé, ciel voilé cachant un soleil qui n'éclairait de ses rayons chatoyants la pâle citée. Elle s'était éveillée, dans son propre lit, lit d'un amant qu'elle avait fini par quitter, retournant à cet appartement peu meublé dans lequel elle logeait. Les draps avaient effleurés sa peau, cocon nacré qu'elle ne voulait quitter alors que son visage s'enfonçait dans son oreiller, boudant un faible rayon qui transparaissait, voulant l'obliger à se lever et à affronter la réalité. Il n'y avait plus de Milah ni de Jules sur cet échiquier. Il n'y avait que cette jeune femme qui jonglait entre deux identités dont l'une était la véritable, l'autre l'adoptée. Cette enquête, cette infiltration, tout ça commençait à l'emmerder royalement. Elle s'était extraite de son repère, s'habillant de façon plus décontractée pour rejoindre ce monde qui ignorait son rôle, pour rejoindre des flics auxquels elle devait faire un compte rendu détaillé sur ses activités. Un interrogatoire qui durait une bonne partie de la journée, leurs regards étaient inquisiteurs, reproches sur une mission qu'elle effectuait trop lentement, menaces sur une prison qu'ils mettaient sur la table pour la faire réagir. Elle restait stoïque, étrangement calme durant tout l'entretien, petit sourire habillant ses fines lèvres avant qu'elle ne finisse par quitter la salle d'interrogatoire, agitant sa main en signe d'au-revoir dans une attitude parfaitement hypocrite et ironique.  Elle en avait assez de ses conneries, de servir d'amante à un homme qui n'arrivait à la faire grimper aux rideaux et qui n'arrivait à se confier sur des plans dont elle avait besoin, qui lui étaient vitaux. Ses talons claquaient contre l’asphalte alors qu'elle se dirigeait vers l'un des bars du centre ville. Se noyer, se noyer dans un liquide ambré, coloré que ses lèvres viendraient cueillir, que sa gorge viendrait réclamer. Elle ne voulait le voir ce soir, servir encore de passe-temps, d'un plaisir qu'elle n'arrivait à partager. La porte s'ouvrait sur sa fine silhouette, volants de cette robe qui volaient sous une fine brise avant qu'elle ne se dirige vers le comptoir, d'un pas félin, discret. Elle s'installait sur l'un des tabourets, tapotant des doigts pour attirer l'attention d'un barman qui vint glisser son regard sur son décolleté. Elle levait les yeux au ciel, poussant un profond soupir d'exaspération. « Désolée chéri, tu n'es pas mon type, alors sers-moi et va fantasmer ailleurs. » lâchait-elle sur un ton hivernal avant de prendre sa commande face à l'air dépité de l'homme. Un verre qu'elle entourait de ses doigts, le liquide tant fantasmé venant s'épanouir dans son gosier. Elle finit par se lever, verre à la main, sac glissé sur son épaule, se dirigeant d'un pas rapide vers l'une des tables du fond. Une silhouette qui s'installait dans son champ de vision, silhouette qu'elle ne put évitée et qu'elle bousculait brutalement, verre se renversant malencontreusement sur les habits de l'inconnu ainsi que quelques gouttes qui vinrent tâcher le jupon violet de sa robe. Elle poussait un juron, serrant des dents, face à une journée désastreuse qui n'en finissait plus. « Mais merde, vous pourriez regarder où vous allez non ! » s'écriait-elle en jetant un regard dédaigneux à l'homme avant  que ses sourcils ne se froncèrent...Deux perles océaniques où brillait une étrange lueur...Un visage qui lui semblait familier...Un visage croisé dans une rue bondée, un visage qu'elle aurait du oublier dans une foule de passants...Mais ce visage l'avait fascinée...Par sa détresse et sa tristesse. Et le trouble vint marquer son regard, qu'elle ne se mouvait, restant devant lui, intriguée et perplexe.
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MessageSujet: Re: « CARY » hymn for the missing.   « CARY » hymn for the missing. EmptyJeu 29 Aoû 2013 - 16:12





hymn for the missing.
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Je suis tombé amoureux, trop tard pour te le déclamer. Tu as disparut, et j'ai tenté de fuir ton souvenir, sans comprendre que ce ne serait facile. Mais le destin n'en avait finit, cherchant à me briser, à me broyer, en agitant sous mon nez ton image, ton regard, sans qu'ils ne soient tiens. Tu n'es plus et pourtant … sous mes doigts tu prends vie. Mais si tu n'étais celle à laquelle j'avais été destiné ? Si ton rôle avait été de me guider vers celle qui devait véritablement me ravir ?


Froidement, j'avisais la chambre d'hôtel dans lequel gisait l'unique carton que j'avais songé à emporter. Je m'en approchais, lasse, affreusement fatigué d'un voyage, d'une insomnie qui ne me quittait depuis que j'avais osé franchir les limites de mon pays sans me retourner. Je m'étais détaché d'un passé qui, pourtant, n'osait me relâcher. J'inspirai profondément, avant de tomber à genoux, en observant les quelques objets entassés pèle mêle. Alors, il y eut cette fine chaîne, celui retrouvé dans son appartement, accompagné d'un dessin, un visage qu'elle avait esquissé rapidement dans ce café où je l'avais retrouvé un matin. Je me laissais choir, tout en pressant un bijou dans une paume meurtrit. Des semaines s'étaient écoulées depuis qu'elle s'était éteinte dans mes bras, et pourtant, je ne parvenais à m'en remettre, hanté par son souvenir et son visage, même dans un pays où elle n'était sensé me suivre. Une inspiration profonde, un oxygène goûté, tandis que je fermais de nouveau les paupières, sans toutefois réussir à la fuir. Mais je n'étais certain d'en avoir envie. La culpabilité me broyait, à l'idée de ne pas avoir pu la protéger correctement, de ne pas avoir su l'arracher à son univers. D'un geste, je nouais la chaîne autour de ma nuque, avant de poser ma tête contre le matelas de ce lit qui me retenait. Mes paupières s'alourdirent, sur un monde à l'obscurité grandissante, tandis que des voix lointaines résonnaient dans mon esprit embrumé. Des hurlements, puis ce chuchotement qui n'avait jamais quitté ma mémoire, ces quelques lettres entrelacées prononcées avant qu'elle ne succombe. Je levais légèrement le bras, glissant une main dans mes cheveux avant de presser mon front contre mon genoux. J'avais la sensation, parfois, de la voir dans la foule, comme en cette matinée grisâtre où elle m'était apparue, l'espace de quelques instants, avant qu'elle ne s'évanouisse. Une brume. Je l'avais laissé s'échapper, je l'avais laissé partir, simplement parce que j'avais été trop con pour assumer les quelques sentiments qu'elle me faisait éprouver, sentiments que je ne pourrais plus lui prouver. J'avais fuit l'attachement, mais la douleur n'était moindre. D'un geste, je glissais la chaîne autour de ma nuque, la laissant reposer sur mon torse avant de me redresser, observant plaque et arme. Plus que quelques heures avant que je ne puisse me noyer de nouveau dans le boulot et l'oublier. Quelques heures … Attrapant ma veste, en une impulsion, je sortis de la chambre, avant de me laisser guider jusqu'à l'extérieur puis dans les rues. Je ne connaissais. Je ne possédais aucune réminiscence de ce territoire arpenté. La fatigue voilà mon regard quelques secondes, avant que je ne voie la façade d'un bar devant lequel je m'arrêtais. Je levais légèrement le bras, y écrasa ma paume, puis pénétrais les lieux. L'atmosphère était étouffante, joyeuse, bruyante, contrastant férocement avec mon humeur. Cependant, je m'y glissai, cherchant le bar des yeux, non sans observer les visages autour de moi. Cette scène m'en rappelait d'autre … moins joyeuses, plus vives, plus … érotiques également. Je m'immobilisai quelques secondes, en proie à un tourment familier, quand une masse me percuta violemment. Je grimaçais faiblement lorsque le liquide imbiba mes vêtements, quand il imprégna le tissu pour rejoindre ma peau et l'humidifier. Mais contre toute attente, celle qui m'avait percuté, car son cri fut de toute évidence féminin, estimait être la victime quand elle veut de tremper mon haut. « Vous n'êtes pas chiée. » implosai-je aussitôt, d'humeur massacrante, « vous ... » Je me figeais aussitôt, lorsque mes prunelles myosotis rencontrèrent le minois de cette jeune fille, de cette brune que seul ses talons haut grandissaient. Mon souffle cessa d'être et mes iris s'agrandirent, pupilles dilatées, tandis que je mirais les siens, aussi turquoises que dans mon souvenir. Ses lèvres charnues .. la blancheur de sa peau ainsi que son air mutin, trahit par son nez. Les mots avaient décédé sur ma langue, tandis que je ne cessais de la contempler, sans pouvoir y croire. Elle ne pouvait être devant moi puisqu'elle était … « Iris ? » Avais-je l'amère sensation que prononcer ces quelques lettres suffiraient à lui donner une réalité ? Suffiraient à prouver la vie quand il n'y avait que la mort ? Mais elle ne disparaissait, comme ce matin dans la rue, demeurant, à me regarder fixement, sans dire mot. Sans plus m'incriminer. Alors, dans un élan de courage, je levais la main, afin d'effleurer sa peau soyeuse et chaude. Elle devint réalité sous mes doigts, sa chevelure se mêlant à ce toucher hésitant, alors que je savourais de nouveau la texture satinée de son épiderme. Ce fut une digue qui se rompit dans mon être, un bouclier qui s'effondra, effrité. Mes deux mains vinrent rejoindre ses joues, que je pressais légèrement tandis que le bleu de mes yeux se teintait d'une émotion grandissante. « Tu es vivante. » lâchai-je sans y croire, d'une voix aggravée par cette méfiance qui ne cessait de me transporter, pourtant atténuée par un espoir qui noyait probablement mes prunelles. Et je ne pus résister. Je me penchais soudainement, écrasant ma bouche contre la sienne, tel un homme désespéré qui vivait dans l'ombre depuis des semaines. J'avais changé, brutalement, soudainement, me repliant, vivant sa mort comme une énième atrocité d'un destin haït. Mes doigts glissèrent dans sa chevelure, ma langue s'insinua entre ses lèvres chaudes. Je sentais son cœur battre tandis que je l'embrassais à pleine bouche, tandis que je goûtais cette langue que la mort avait dérobé. Elle m'avait dérobé son regard … Elle était morte dans mes bras. Elle avait disparut dans un souffle et la flamme s'était éteinte. Au fond de mon être, je savais que sa présence était impossible. Je savais délirer. Peut-être même étais-je prisonnier d'un de ces nombreux cauchemars qui me rendaient insomniaques. Elle n'avait aucune réalité. Et pourtant je l'embrassais, la serrant dans mes bras comme un noyé pressait une bouée lancée dans une mer, au large, quand la mort se profile ainsi que les désillusions.

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MessageSujet: Re: « CARY » hymn for the missing.   « CARY » hymn for the missing. EmptyLun 9 Sep 2013 - 19:53


milah & cary

forgive the urgency but hurry up and wait my heart has started to separate.

Elle ne comprenait son attitude, celle de rester devant un homme qui ne signifiait rien à ses yeux, un homme dont le visage n'était singulier, tout à fait banal, visage que sa mémoire n'aurait du gravé dans son esprit tourmenté. Et pourtant, elle s'était attardée, sur cette détresse grandissante, un regard qui cherchait une silhouette dans une foule bruyante, la sienne. Pourtant, elle était certaine de n'avoir jamais croisée cet homme auparavant car elle n'aurait pu oublié des yeux aussi envoûtants où se fracassaient mille et une émotion, telles des vagues contre les rochers grisâtres d'une plage abandonnée. Elle détaillait un peu plus ses traits, allant de cette barbe de plusieurs jours jusqu'aux cernes sombres sous ses perles bleutées. Il semblait renfermé, d'humeur massacrante vu le ton qu'il employait après qu'elle l'ai bousculée et qu'elle se soit énervée contre cet inconnu dont le nom lui était dérobé, avant qu'elle ne se fige devant cette vision entraperçue qui était plus fascinante qu'elle ne voulait se l'avouer. Il dégageait quelque chose, quelque chose qui l'empêchait de tout simplement le contourner et de s'en aller, retrouver un lit qui serait le remède idéale à cette journée infernale. Les mots se turent dans la bouche de l'homme, prunelles brillant d'une lueur qui la fit froncer des sourcils...Il semblait stupéfait, choqué, ne cessant de glisser son regard chaud sur son visage, un regard qui la mit mal à l'aise, une situation qui lui échappait. Un prénom fut lâché par cette bouche sanguine, un prénom qu'elle n'avait jamais entendue auparavant, prénom qui était pourtant lié à son être sans qu'elle n'en aie conscience. La surprise s'installait sur ses traits, son mal-être augmentant face à une identité qui n'était sienne. Il levait alors sa main, venant effleurer sa joue satinée et pâle, un toucher éphémère qui la fit frissonner alors qu'elle ne comprenait son geste ni même sa réaction face à une parfaite inconnue...qui ne semblait l'être à ses yeux. Et elle la vit...Cette lueur...C'était celle d'un espoir retrouvé, balayant cette détresse et cette tristesse de ce visage fatigué. Ses paumes vinrent encadrer son visage poupin, l'intriguant de plus en plus, mots sortant d'entre ses lèvres. Vivante... « Je pense que vous... » Mais elle n'eut le temps de finir sa phrase, de mettre en avant une erreur grandissante, femme qu'il semblait connaître et qu'elle n'était. Ses lèvres vinrent trouver les siennes avec brutalité, ballet passionné, la figeant un peu plus alors que sa langue chaude vint se mêler à la sienne, l'emprisonnant, jouant avec cette dernière, ses doigts venant trouver sa chevelure chocolatée tandis qu'il la pressait contre son corps, ne cessant de l'embrasser avec plus d'avidité. Et si le baiser était loin d'être désagréable, elle n'aimait cette soudaine attitude, celle d'un baiser volé qui n'était consentant. Ses doigts vinrent trouver son torse, paumes se pressant contre celui-ci pour essayer de repousser cette forme sombre, mais il ne fit que resserrer son étreinte, l'embrassant avec plus de passion, comme si il allait la dévorer. Et un dessein plus sombre vint se dessiner dans son esprit, certainement par une relation qui ne jouait en sa faveur, aveuglant son jugement sur une gente masculine qu'elle décrivait comme animal et sans coeur. Et elle fût brûlante, cinglante, cette main qui vint trouver sa joue, claquant contre cette dernière, déposant une marque rougeoyante. Elle ignorait les tourments et démons intérieurs de l'homme qui lui faisait face, mais elle n'appréciait d'être considérée comme une proie facile, biche qui semblait être une proie de choix pour ce chasseur qui tendait son fusil vers l'abdomen, persuadé d'atteindre sa cible sans prendre en compte que l'animal pouvait être tout aussi rusé que lui. Ses traits exprimaient une certaine véhémence, un regard sombre, tempête qui se dessinait dans les vagues saphirs de son regard. « Vous me touchez ne serait-ce encore qu'une seule fois et ce n'est pas votre joue que je viserais. » menaçait-elle, sachant qu'elle n'était qu'un poids plume face à un homme à la carrure plus imposante que la sienne. Cependant, elle continuait, langue claquant férocement contre son palais. « Si vous voulez satisfaire vos envies, au lieu de sauter sur la première femme que vous croisez, il y a un club de strip-tease à quelques rues d'ici. » clamait-elle froidement, ignorant l'impact que pourraient avoir ces quelques mots lâchés par cette bouche, mots qui déclamaient une vérité passée et sanglante, celle d'un couple qui n'avait été, d'un amour déclamé alors que la mort avait frappée avec brutalité, séparant deux êtres qui n'étaient destinés à s'unir et qui pourtant s'étaient fasciné, attiré et aimé avant qu'une issue tragique ne vienne balayer un avenir qui aurait pu se peindre autrement qu'en cette couleur rouge et noire. Et elle le vit, ce visage devenir plus pâle, prunelles se glaçant sur un monologue qui ne s'était étendu que durant quelques secondes, mais assez pour peindre une douleur qu'elle ne comprenait sur le visage d'un homme qui avait possédé ce fruit mûr qu'était ses lèvres, pour une raison inconnue...Et puis elle se rappelait d'un prénom murmuré, d'une vie retrouvée, d'un espoir qui avait illuminé un océan tourmenté. L'incompréhension et la culpabilité se mêlaient soudainement, combattaient sur ce visage poupin alors que d'un regard, elle vit plusieurs personnes les observer, se délectant d'une dispute qui pouvait aisément passer pour celle d'un couple, sans le vouvoiement. Elle les fusillait du regard, serrant légèrement des dents, les personnes aux alentours finirent par se détourner, reprenant leurs activités d'antan. Et elle posait son regard sur lui, visage radoucit, colère dépassée, calfeutrée, car il semblait être dans un piteux état, comme si le ciel lui était tombé sur la tête. « Je...Je pense que vous vous êtes trompé de personne... » murmurait-elle d'un ton qui se voulait plus doux. Et elle ne savait que faire ou même que dire, complètement perdue face à une situation des plus délicates.
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MessageSujet: Re: « CARY » hymn for the missing.   « CARY » hymn for the missing. EmptyLun 23 Sep 2013 - 16:05





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Je suis tombé amoureux, trop tard pour te le déclamer. Tu as disparut, et j'ai tenté de fuir ton souvenir, sans comprendre que ce ne serait facile. Mais le destin n'en avait finit, cherchant à me briser, à me broyer, en agitant sous mon nez ton image, ton regard, sans qu'ils ne soient tiens. Tu n'es plus et pourtant … sous mes doigts tu prends vie. Mais si tu n'étais celle à laquelle j'avais été destiné ? Si ton rôle avait été de me guider vers celle qui devait véritablement me ravir ?


Je n'osais y croire … et si mon instinct me soufflait qu'il ne s'agissait que d'apparence, je ne pouvais m'empêcher d'entretenir un espoir fou à son égard. Mais ce dernier fut piétiné par un baiser. Ce n'était sa bouche que je possédais, ce n'était sa manière de mêler sa langue à la mienne, ce n'était sa saveur ni même son haleine qui se déposait sur ma langue. Mais cette certitude, cette prise noirâtre de conscience ne me détacha de lèvres que j'explorais avec une avidité tourmentée, animalité déversée alors que le désir consumait mon âme et mon esprit. Il naquit, puissant, brutal, tailladant mes veines et écorchant une raison qui se disloquait dans mon cerveau anéantit. Je la sentis brusquement. Et si ma tête ne voyagea, la soudaine brûlure disséminée par sa main claquée suffit à me faire lâcher prise, à me faire quitter son visage, cette langue dont le goût n'avait quitté la mienne. Mes prunelles s'assombrirent alors que la raison renaissait, tandis que mes prunelles ne quittaient un visage qui ressemblait au sien. C'était elle … sans l'être. Mais avais-je des hallucinations ou bien s'agissait-il … La menace jaillit aussitôt de ses lèvres, dessinant un caractère fort et ombrageux. Je ne réagis. Je la mirais, tel un noyé perdu en pleine mer, et qui ne parvenait à croire qu'une île s'esquissait. Mais elle n'était qu'un mirage, un physique qui ressemblait de manière troublante, comme s'il s'agissait d'une jumelle dont Iris n'avait connu l'existence. Iris … Sa seule évocation suffit à voiler mon visage, d'une ombre lourde qui s'abattit sur mes épaules soudainement. J'étais fracassé, asphyxié par une mort dont je ne parvenais à me relever et dont je me sentais responsable. Mais ce fut pire lorsqu'elle dénonça un club de strip-tease, me reliant sans le vouloir à une femme morte et perdue. Je me raidis aussitôt, mes traits se durcissant et mes prunelles s'imbibant d'un chagrin qui luttait contre cette obscurité dont je me nourrissais depuis des jours. Et ce fut presque de la haine qui para mes iris défoncées par une tristesse qu'elle avait réussit à intensifier en évoquant des souvenirs que je ne cessais de fuir. La haine, le chagrin, le doute, les tourments. Je pâlis, et mon paysage devint brusquement trouble. Il s'était … voilé. Son visage lui même était déformé par un esprit qui combattait de nouveau une faiblesse exécrait. Alors, elle murmura cette vérité sanglante sur une identité confondue. Elle n'était pas elle. La regardant une dernière fois, je me détournais sans mot dire, m'éloignant d'un pas incertain vers la porte, afin de me repaître d'un air qui n'existait dans cette taverne qui ressemblait davantage à une lourde fournaise. Il faisait chaud et j'étouffais. La main griffue du destin pressait sadiquement un cœur en lambeaux, tandis que je me réfugiais une nouvelle fois dans le déni, fuyant une nouvelle réalité pour échapper à une souffrance qui me tuait à petit feu. « Alors, le petit moineau s'est fait jeté ? Et quoi, tu es tellement bourré que tu ne fais pas la différence entre une jolie femme et une pute ? » Des paroles qui suffirent à m'arracher du bourbier dans lequel je m'étais enfoncé, tandis que mes instincts de flics reprenaient ses droits sur mon être endoloris. La colère inonda mes prunelles tandis que mon paysage devenait de nouveau net, ainsi que le visage de cet homme inconscient. « Et toi ? Tu fais la différence entre un abrutis et un gros lard? » Je levais un sourcil, le couvrant d'un regard cynique avant d'ajouter. « Quoique … Impossible puisque tu es toi même un odieux mélange des deux. » L'insulte le fit pâlir tandis que je le fixais, un léger sourire moqueur aux lèvres. Il beugla de rage, et se jeta sur moi, pas assez vivement pour que je ne puisse l'éviter. Il me suffit d'un léger pas sur le côté, tandis que je croisais les bras sur mon torse. « Voilà l'abrutis et ... » Mon pied s'écrasa alors sur son volumineux postérieur, l'envoyant paître à quelques mètres plus loin. « Et voilà le gros lard. » achevai-je en l'observant dédaigneux, avant de me tourner vers la porte. Mais les acolytes de mon semblant d'adversaire m'attendaient, m'observant doté d'un air qui ne me trompait. Ne l'avais-je observé des dizaines de fois, durant mes enquêtes et ces bagarres qui n'avaient cessé de se profiler ? Jusqu'à la dernière … Jusqu'à ce que mon inconscience et cette folie si souvent reprochées ne me l'arrachent. Et ce fut la haine qui déferla sur mon visage, telle une vengeance dessinée pour des voyous aussi cons qu'avaient pu être les autres. Mes doigts s'accrochèrent au dossier d'une chaise, que je soulevais brusquement pour l'écraser dans la tête du premier. J'avais toujours été doté de cette folle impulsivité, qui avait fait de moi l'un des meilleurs flics de Nouvelle Zélande, comme un des plus dangereux sur le terrain. Je m'étais toujours moqué de ma vie, n'ayant jamais été terrifié ou apeuré. Mais depuis sa mort .. je m'en contre foutais encore davantage. Le bois explosa autour de moi, mais je ne fus assez rapide pour relâcher mon arme de fortune et éviter le poing de son acolyte. Il s'enfonça dans mon œil, douleur disséminée, arcade sourcilière explosée. Le sang aveugla ma prunelle droite, tandis que j'envoyais mon pied dans la partie la plus sensible de son être.Puis, j'évitais la charge du troisième, avant d'enrouler mon bras autour de sa nuque et de lui fracasser le ventre de mon genoux. Puis, d'un geste vif, je récupérais l'arme que je plaquais à sa tempe, en jetant un regard acéré à ses amis. « Rien ne me ferait plus plaisir que de lui exploser sa petite gueule. Donc je vous suggère de vous barrer avant que je ne vous coffre pour agression d'un flic. » La dureté et la menace s'étaient mêlées à mon ton rauque, alors qu'ils se détournaient, méfiant. Je relâchais l'abrutis que je tenais contre mon bras, puis rangeais mon arme à l'intérieur de ma veste. Chacun dans le bar me regardait, méfiant, ou bien fasciné par ces bagarres qui faisaient la joie des plus lâches. « Quoi ? Une simple bagarre vous fait jouir ? » fis-je d'une voix forte et cynique, amenant chacun à se détourner pour reprendre des conversations insipides. Alors, je m'autorisais à poser le doigt sur mon œil douloureux, probablement déjà violet. Et lorsque je la retirais, elle était couverte du sang qui suintait d'une peau déchirée par un simple coup. « Et le flic ! » Je me détournais, pouvoir l'énorme con dont je m'étais débarrassé en premier lieu. Mais il n'était seul. Il tenait contre lui une jeune femme … Iris … Mes prunelles s'écarquillèrent et les souvenirs affluèrent, d'une scène encore fraîche du sang coulé et perdue d'une femme aimée. « Elle te plaît cette nana n'est-ce pas ? Alors, je ne vais pas hésiter à en faire mon quatre heures simplement pour t'apprendre qu'on ne m'humilie pas de cette façon. » La terreur m'inonda, tandis que je revivais, seconde par seconde, la scène qui nous avait séparé. J'étais responsable. De sa présence. De sa mort. Encore une fois j'étais responsable. Les yeux fous, je la fixais, tandis que les larmes embrumaient mes prunelles. Mais ce furent lorsque ses lèvres se rapprochèrent de sa joue que je vis rouge. Je sortis mon arme avec vivacité, avant de loger une balle dans son épaule, sans hésitation. Il la relâcha en beuglant de douleurs et je me jetais sur lui, le conduisant à fracasser une table de sa masse. Alors je me lâchais. Des semaines de souffrances, de haine, de remords. Les coups de poings pleuvaient sur sa face. Et je mélangeais deux scènes, deux épisodes, incapable de distinguer la réalité dans cette douleur libérée. « Tu l'as tuée salopard ! Tu l'as tuée ! » Ses lèvres explosaient, ainsi que ses yeux ,le sang anéantissant son faciès. « Lieutenant ! » Des hurlements qui n'arrêtèrent une fureur qui le noyait, ces coups qui ne cessaient de le frapper. « Vous allez le tuer ! » Je fus arraché par deux hommes, conduit aussitôt plus loin, tandis que je le fixais avec une rage meurtrière qui cessa d'être lorsque je la vis. Vivante. En pleine santé. Elle était rayonnante. Elle était présente. Elle n'était morte parce que je n'avais su la protéger. Ma cicatrice s'éveilla, brûlant mon torse, tandis que je revoyais ses yeux, que j'entendais de nouveau ces mots, seule déclaration déclamée avant qu'elle ne s'en aille. « Vous êtes fou ! Qu'est-ce qui vous a pris ! » Je me dégageais brusquement, avant de faire face à mon chef. « Si vous faisiez votre boulot, cette merde n'écumerait pas les bars ! » Il pâlit, atteint dans son orgueil. « Je ne prendrais compte de ces mots, sachant que vous portez encore le deuil. Mais n'allez pas trop Mcquillan ou je vous reprends votre insigne, drame ou pas ! » Il me laissa, et je demeurais, immobile. Et je croisais de nouveau son regard … et le fuis. Je poussais la porte menant aux toilettes, poussant une porte avant de faire face au miroir et à mon visage tuméfié.

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MessageSujet: Re: « CARY » hymn for the missing.   « CARY » hymn for the missing. EmptyJeu 26 Sep 2013 - 0:12


milah & cary

breath and life.


La douleur...Elle transparaissait dans ses prunelles océaniques. Ses dents maltraitaient sa lèvre inférieure, en proie à de la culpabilité qui avait naquit de ce regard horrifié, triste. Elle ignorait pourquoi il était ainsi, ignorait quelle blessure entravait cet organe dans sa poitrine. Elle restait muette, observant l'inconnu se détourner d'elle, le visage défait. Elle suivit sa silhouette du regard pendant quelques instants avant de se détourner, rejoignant une foule qui accueillait son être disloqué. Elle tapait sur le comptoir du bar, commandant la même boisson que récemment, son regard bleuté troublé. Cet inconnu...Il ne cessait de la fasciner malgré elle, comme cette première fois qu'elle avait croisé son regard empli de désespoir...Même regard qu'il avait abordé après qu'elle est déversée sa colère après un baiser sauvage et fruité...Un baiser dont le goût flottait encore sur ses lèvres. Il l'avait prise pour une autre femme, une femme qui semblait être le déclencheur de cette douleur qu'elle avait lu dans son regard. Elle soupirait, glissant une main dans ses boucles châtaignes avant de relever la tête face à une agitation qui attirait les regards. Elle reconnut son étranger face à un homme au poids assez imposant. Elle glissait les doigts sur son verre à la couleur ambré, se joignant à la foule qui se mouvait autour des autres. Ses doigts enserraient le verre face à une insulte lancée. Une moquerie, un cynisme qu'elle n'aurait cru voir dans la bouche de l'homme qu'elle mirait, se moquant éperdument de cette masse humaine, sauf qu'il n'était pas seul, entourée d'hommes dont les visages lui était tout aussi inconnu que celui qui l'avait embrassée quelques secondes auparavant. Et la scène qui se déroulait par la suite lui fit écarquiller ses prunelles turquoises par la vivacité et la rage qui émanait de l'homme dont le visage n'était plus marqué par cette tristesse et cette douleur grandissante. Certains se reculaient, préférant ne pas participer à cette bagarre tandis que d'autres scandaient des encouragements envers l'homme ou ses agresseurs. Elle restait en retrait, trempant ses lèvres dans l'alcool, fascinée par la rage qui animait cet homme qui ressemblait à un lion sorti de sa cage. Un coup, une douleur qui vint se peindre sur son visage. Elle se mordit légèrement la lèvre avant qu'une menace ne fuse de cette bouche assassine, qu'une arme ne fut sortie de sa ceinture pour venir s'écraser sur la tempe de son agresseur. Elle préférait se détourner de cette bagarre qui n'aurait du l'intéresser. Après tout, elle n'en avait rien à faire, il n'était qu'un mâle parmi tant d'autres qui sûrement avait eu le coeur brisé par une demoiselle, cherchant du réconfort dans les bars, sautant la première femme dans son sillage. Elle soupirait longuement, ramenant sa chevelure bouclée en arrière avant que sa main ne soit arrêtée par une plus épaisse. Elle levait lentement les yeux, croisant le regard sombre de l'homme imposant qui avait déclenché la fureur de l'autre. Elle effectuait un mouvement, son poignet retenu par cette main imposante. « Ôte tes grosses pattes de mon bras. » claquait-elle en se débattant face à l'homme au sourire carnassier. « Oh que non, tu restes avec moi poupée. » Le surnom la fit grimacer, elle serrait son verre dans son autre main et l'envoyait au visage du type qui la relâchait en grognant. Mais elle n'eut le temps de s'échapper de son emprise qu'il l'attrapait, la maintenant contre lui avec un sourire triomphant qui déformait son visage affublé d'un double menton. « Lâche moi espèce de porc ! » s'écriait-elle en se débattant avec rage, donnant des coups de pieds dans ses tibias. Il interpellait le flic, homme qu'elle ne regardait, bien trop occupée à essayer de se détacher de cette brute épaisse. Sa menace ne l'effrayait, tout simplement parce que si il s'avisait de la toucher, elle serait se défendre, ayant été habituée à ce genre de scènes plus d'une fois. Il approchait son énorme visage vers le sien, elle détournait le visage, présentant sa joue au lieu de ses lèvres, se débattant toujours vivement tandis qu'il resserrait son étreinte. Et elle poussait un cri lorsqu'elle vit cette balle se loger dans l'épaule de son agresseur. Il la relâchait, elle tombait au sol, choquée, s'éloignant tandis que son sauveur vint à se jeter sur l'homme, se défoulant sur lui, le frappant encore et encore. L'horreur se peignait sur ses traits tandis qu'une femme l'aidait à se relever, lui posant une question sur son état, mais elle n'écoutait, son regard posé sur les deux hommes avant qu'un autre ne vint intervenir, les séparant. Il était comme fou, les turquoises brillant d'une lueur animale alors qu'il posait ces dernières sur son visage. Elle n'osait se mouver ni même détourner le regard, choquée par cette animalité qui s'était déclenchée aussi soudainement...Alors que quelques minutes plus tôt, c'était la faiblesse qui animait ses traits, une faiblesse balayée dans son regard sombre qui s'attardait dans le sien avant qu'il ne se détourne, disparaissant derrière une porte. C'était le chaos dans ce bar alors que son regard se posait sur l'homme allongé, au visage contusionné qui était tombé dans l'inconscience. Des menaces lancées envers cet homme ombré qui avait presque tué celui à terre. Un frisson parcourut son échine alors qu'elle glissait ses doigts sur son épaule dénudée, observant ces tâchées écarlates sur son épiderme du à une blessure par balle, sang d'un type qui avait souillé sa robe violette. Elle soupirait avant de poser son regard sur la porte qui restait close, mitigée avant de se diriger vers le bar où le barman traînait, visiblement dépassé par la situation. « Tu as un pack de glace ? » lançait-elle envers l'homme qui tournait ses prunelles surprise vers elle, décontenancé. « Un pack de glace ? Non ? » L'homme haussait faiblement les épaules et elle levait les yeux au ciel avant de contourner le bar pour se rendre à l'arrière de celui-ci, prenant un sac où elle mit plusieurs glaçons, le refermant soigneusement pour ensuite s’éclipser dans ce couloir menant vers les toilettes. Elle délaissait celles des femmes pour entrer chez les hommes où elle trouva son mystérieux inconnu, mirant son reflet à l'oeil sanguinolent dans le miroir tacheté. Elle se dirigeait vers lui, posant son sac sur le rebord de l'évier. « Tiens. » soufflait-elle légèrement, l'obligeant à se tourner vers elle, lui tendant le pack de glace avant de glisser ses mains derrière son dos, reculant de quelques pas. « C'était une sacrée bagarre...Il ne t'a pas raté. » murmurait-elle en penchant sa tête sur le côté, son regard s'attardant sur cette blessure avant qu'elle ne plongeait dans les prunelles sombres. « Merci... » soufflait-elle après quelques minutes d'un silence pesant, ne sachant trop quoi dire, à vrai dire, son attitude si prévenante l'étonnait, elle qui se foutait généralement du reste du monde. Mais peut-être était-ce la curiosité asservie d'une étrange fascination qui la poussait vers lui.
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MessageSujet: Re: « CARY » hymn for the missing.   « CARY » hymn for the missing. EmptyMer 9 Oct 2013 - 19:41





hymn for the missing.
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Je suis tombé amoureux, trop tard pour te le déclamer. Tu as disparut, et j'ai tenté de fuir ton souvenir, sans comprendre que ce ne serait facile. Mais le destin n'en avait finit, cherchant à me briser, à me broyer, en agitant sous mon nez ton image, ton regard, sans qu'ils ne soient tiens. Tu n'es plus et pourtant … sous mes doigts tu prends vie. Mais si tu n'étais celle à laquelle j'avais été destiné ? Si ton rôle avait été de me guider vers celle qui devait véritablement me ravir ?


Il était sombre, incarnation de mon âme, main qui s'était refermée sur l'amande qui le dessinait, cet œil tuméfié. Un soupir faible m'échappa, alors que j'effleurai ma peau touchée par l'ombre de mes doigts. Je n'avais su retenir la rage, je n'avais su juguler mes émotions, sentiments qui ne cessaient de m'échapper depuis son décès inattendu. « T'es vraiment une emmerdeuse Iris. » Les mots m'avaient échappé en une colère qui n'était avortée, vis à vis d'une femme qui m'avait rendu fou et qui continuait par delà la mort … simplement parce qu'elle m'avait drogué pour mieux me priver de sa présence par la suite. J'inspirai profondément, les muscles contractés, posées sur le rebord glacial d'un lavabo qui se dessinait sous mes prunelles absentes. Je ne parvenais à me défaire de cette culpabilité qui m'étouffait … non, ce n'était ce que je ressentais, du moins principalement. Elle me manquait, tout simplement. Sa hargne, sa combativité. En disparaissant, elle m'avait privé des miennes. Mes dents vinrent effleurer mes lèvres, tandis que je fermais les yeux, recouvrant de mes paupières une réalité que je ne pouvais fuir. J'aurais pu tué cet homme et lui arracher le cœur des doigts … simplement parce que la scène semblait destinée à me rappeler l'autre et la mort que je n'avais su empêcher de venir. Elle était tombée, tel un voile mortuaire, emportant ce que je n'avais su sauvé. Avant même que je ne puisse lui avouer à quel point j'avais tenu elle, laissant à notre histoire un goût brutal et sanglant d'inachevé. Mais je ne pouvais me noyer à ce point, perdant pied dans un monde que je rejetais mais qui allait finir par me détruire si je me laissais faire. Si je me laissais abattre. Je relevais légèrement la tête afin de mirer mon œil. Mais un bruit me poussa à me tendre, alors que mon souffle ralentissait. Une porte entrouverte, le bruit de talons qui frappaient le sol à ma rencontre. Je m'étais contracté, prêt à caresser l'arme dans son fourreau, mais la féminité sensuelle qui se dégageait de l'étrangère retint mon geste. Puis, ce fut une voix, que je reconnus sans peine tant elle ressemblait à la sienne … sans être. Je lui coulais un regard sombre, qui s'illumina malgré moi lorsqu'il croisa le sien … durant une demi seconde avant que je ne me ferme de nouveau. « Ce n'était pas utile, » commençai-je ombrageux, « mais merci. » Mes doigts effleurèrent les siens, lorsqu'ils se refermèrent sur le pack, et je tressaillis violemment en souvenir d'un baiser raté, donné à un fantôme alors qu'elle était de chaire et de sang. Ce fut à peine si je lui arrachais, en réponse à cet embrasement inattendu, si je me détournais avant de plaquer avec une brutalité mal contrôlée le sac à mon œil tuméfié, tant et si bien qu'un grognement de douleur m'échappa lorsqu'il embrassa ma peau blessée. Il se ferma de lui même, me privant d'une vue qui ne pouvait que poignarder davantage une âme noircie par la peine. Et, même sans la mirer, j'étais intimement conscient de sa présence à mes côtés, de sa respiration, de son simple regard. Ses mots me poussèrent de nouveau à me tourner vers elle, et je haussais simplement les épaules, tandis qu'un faible sourire se déposait sur mes lèvres. « Je ne l'ai pas raté non plus. » Et je retins les insultes qui me montèrent aux lèvres à l'égard de ce porc, tout en évitant soigneusement de m'attarder sur son visage. Elle me la rappelait douloureusement … et l'espoir ne cessait de flamboyer dans un esprit écarlate conscient qu'il ne s'agissait que d'un double … d'une jumelle. Merci … Cinq lettres qui suffirent à m'atteindre et à me désarmer, simplement parce qu'Iris n'avait eu l'occasion de les prononcer. Le sac m'échappa, tombant lourdement dans le lavabo alors que mes prunelles se posaient enfin sur son visage. Elle ne m'avait quitté des siennes, colorées de cet azur liquide qui m'avait tant fasciné autrefois … Et, inconsciemment, je tendis la main, effleurant son nez mutin de l'index, glissant sur chacun de ses traits afin d'en tester la réalité. Je dessinais ses joues, ses lèvres sur lesquelles mon pouce s'attarda, une esquisse humide qui fit naître le désir dans mes reins. Alors, et aussitôt, je retirais brusquement ma main, laissant l'obscurité me dévorait de nouveau et la noirceur imbibait chacun de mes traits. « Ne me remercie pas … car si je t'ai aidé, il n'en a pas été de même avec ta sœur. » lâchai-je telle une bombe, poussée par l'urgence d'un cœur battant, par ce manque de diplomatie qui, désormais, imbibait mon cerveau déchiré. « Tu as été adoptée n'est-ce pas ? » Je ne savais pourquoi je lui confiais le destin tragique d'une femme qu'elle n'avait connue, une certitude qui pulsait dans mon être simplement parce qu'elle n'avait réagit au prénom déclamé lorsque je les avais … confondus. J'aurais pu la tenir à l'écart, la protéger davantage d'une vérité qui ne pourrait que la blesser en comprenant qu'elle avait une famille, que je lui offrais pour aussitôt la lui reprendre. Mais, et étrangement, j'en avais besoin, simplement parce qu'elle se dessinait comme la seule personne avec laquelle je pouvais partager un tant soi peu le fardeau qui m'épuisait et me fatiguait. J'avais besoin de me décharger de la peine et de la souffrance. Mais … la regarder en m'aidait en aucune manière. Et, si je l'avais évité jusqu'à présent, désormais, je ne parvenais plus à détacher mes prunelles aux couleurs du néant de son minois nacré. Elle me fascinait, comme sa sœur naguère, en raison d'une ressemblance qui me donnait la douloureuse impression qu'elle n'était partie et qu'elle existait toujours, d'une certaine manière. Ainsi, l'intensité de ce bleu noirâtre qui enrobait mes pupilles n'étaient innocente, n'était simple ni même indifférente. Je la caressais de mes yeux comme l'on effleure une ombre et un fantôme, un rêve et un fantasme. « C'est fou de voir à quel point tu lui ressembles ... » lâchai-je brusquement, les pupilles dilatées. J'éprouvais l'envie de la serrer, de l'embrasser, de la tenir dans mes bras à l'étouffer. Mais elle n'était elle. Elle n'était qu'une étrangère … ce qui inexplicablement me blessait.

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MessageSujet: Re: « CARY » hymn for the missing.   « CARY » hymn for the missing. EmptyLun 14 Oct 2013 - 1:47


milah & cary

leaving earth.

Cet homme...Il semblait la connaître mieux qu'elle ne se connaissait en réalité. Depuis qu'il avait foulé de ses pieds son territoire, posant ses lèvres sur les siennes, lui donnant un baiser qui ne lui devait être destiné...Il l'avait prise pour une autre, une femme décédée qui devait lui ressembler assez fort pour qu'il puisse porter une telle confusion. Et ce prénom...Celui d'une fleur qu'elle n'avait jamais pu miré si ce n'est dans des livres qu'elle n'avait fait que feuilleter étant enfant. Se souvenir de cette période lointaine serrait légèrement cet organe qui battait avec force dans sa poitrine. Une vie qui lui avait été arrachée par des flammes meurtrières dont l'odeur calciné embaumait encore ses narines, la faisant légèrement grimacer avant que la neutralité ne se peignait sur ce visage angélique aux amandes d'un bleu profond. Il était sombre, rejetant l'utilité de ce sac de glace qu'elle avait 'emprunté' à un barman peu concerné. Ses doigts effleuraient les siens, en un toucher éphémère qui semblait avoir plus d'incidence sur lui que sur elle. Elle s'était reculée, joignant ses mains dans son dos, restant à une distance raisonnable de son être tout en ne pouvant s'empêcher de le mirer. Il représentait une fascination qu'elle n'arrivait à définir par une attitude qui avait attisée une curiosité malsaine. Cependant, elle était méfiante, par ce statut de policier clairement énoncé...La police...Censée réconforter, rassurée, rendre justice, l'ayant embarquée dans des manigances où elle s'évertuait à vendre ses charmes à un homme à la tête d'un gang dangereux. Depuis, cette juridiction lui était détestable et elle regrettait amèrement d'avoir succomber aux plaisirs charnels dans les bras d'un homme qui se révélait être un tueur sanguinaire. Elle soupirait légèrement, un grognement de douleur venant rompre cette tension, ce silence lourd, douleur qui devait sans doute provenir de son œil tuméfié, mêlant le violet et l'ébène. Quelques mots s'étaient épanouis, envolés de ses lèvres sur une bagarre qui avait causé pas mal de dégâts, autant dans ce bar que sur cet étrange individu dont l'identité lui était calfeutré, bien que seul son nom de famille lui revenait en mémoire, jeté par un autre homme à son égard. Elle ne le quittait des yeux, diverses émotions se dessinant dans les turquoises alors qu'il s'était tourné vers elle, un léger sourire venant s’épanouir sur ses lèvres charnues, même sourire qui vint se dessiner sur ses propres lèvres incarnates face à une réponse qui l'amusait légèrement sur l'instant. Et puis il y eut ce remerciement, cinq lettres entrelacées qui s'évanouissaient dans l'air. Le sac de glace vint à s'échapper de cette main, s'écrasant dans l'évier avant qu'il ne se tournait vers elle, la mirant d'un regard qui la saisissait, la fascinait. Elle écartait doucement les lèvres alors que cette main se tendait, celle appartenant à un étranger qui faisait naître en elle un trouble inexplicable. Son nez fut effleuré par son index, le contour de son visage redessiné par cet artiste aux yeux noyés d'une obscurité douloureuse. Son pouce vint s'attarder sur la douceur de ses lèvres, pulpe sanguine qui tressaillait sous cette caresse éphémère. Il retirait ensuite sa main, cette inférieure cajolée ramenée entre ses ivoires alors qu'elle ne déviait son regard, ancrant ses yeux de chats dans les siens. Un sourcil vint s'arquer au dessus d'une des turquoises alors qu'il rejetait ce remerciement parlant d'une...Soeur ? La surprise vint s'écouler dans ses prunelles face à un lien familiaux mis sur la table...Une soeur...Elle l'observait comme si il avait été frappé par une soudaine folie. Elle était décontenancée, dépassée par cette révélation...Qui expliquait à présent son attitude envers elle. Et puis il y eut cette question, sur une adoption. Elle se rappelait nettement de ce jour où ses parents adoptifs étaient venus la chercher dans cet orphelinat dont elle ne se souvenait que très vaguement. C'était son premier jour de liberté, oiseau s'évadant de cette cage métallique pour rejoindre le ciel. Elle s'assombrissait à cette évocation qui avait était un bonheur à présent effacé, la solitude l'ayant rattrapée, néant qui s'ouvrait sous ses pieds. Une ressemblance...Elle tiquait, plongeant ses prunelles durcies dans les siennes. « Je n'ai pas de soeur. » clamait-elle avec froideur, coupant court à cette discussion qui l'emmenait sur un terrain épineux, douloureux. « Et je ne vois pas en quoi cela te regarde. » continuait-elle sur ce même ton, glace imbibant ses prunelles azurées avant qu'elle n'attrapait son sac, se reculant de quelques pas, elle ne le mirait plus, détournant son visage, sortant des toilettes des hommes pour rejoindre la chaleur ambiante d'un bar où cette bagarre ne semblait jamais avoir eu lieu. Elle ne s'attardait en ces lieux, préférant fuir, sortant du bâtiment, ses talons claquant sur le trottoir avant que l'obscurité ne l'enveloppe et qu'elle ne fut plus qu'un point lointain dans cet horizon nocturne.

Les jours s'étaient écoulés, éparpillés depuis cette rencontre qui lui avait laissé un goût amère sur cette langue qui claquait contre son palais. Elle était allongée sur son lit, mirant le plafond dans ce petit appartement de fortune. Elle repensait malgré elle à cette soirée, à ces mots glissés sur l'existence d'une famille biologique qu'elle n'avait jamais réellement chercher à connaître. Ses parents adoptifs avaient suffi, jusqu'à ce que la faucheuse ne vienne les prendre, les emmener loin de sa silhouette disloquée. Elle fermait les yeux, les images revenant, plus fortes, plus intenses, la nausée la prenant à la gorge alors que les hurlements résonnaient en écho dans ses souvenirs qui martyrisaient ce coeur esseulé. Souvenirs tâchés, étouffés alors que des coups résonnaient au loin...Proches, très proches. Elle sursautait, revenant à la réalité, coulant un regard vers la porte de la chambre ouverte tandis que les coups se faisaient entendre plus distinctement. Elle se redressait, déroulant son corps frêle avant de sortir de sa chambre, se dirigeant vers la porte d'entrée. Elle l'ouvrit, ses entrailles se contractant, un sourire joué se glissant sur ses lèvres. « Bonjour Milah. » Sa voix glissait, rauque avant que ce petit ami affligé ne viennent glissé ses mains sur ses hanches, l'enserrant, la ramenant contre lui pour pourfendre ses lèvres de sa langue joueuse. Comédienne qui jouait cette scène imposée. La porte claquait derrière leurs silhouettes enflammées alors qu'il glissait ses mains sur son postérieur, le prenant à pleine main, retenant sa lèvre inférieure entre ses dents avant de la libérer. « Je n'attendais pas ta visite. » soufflait t'-elle chaudement, usant de ses charmes, poupée aux yeux intenses qui glissait ses doigts sur son corps vêtu. « Peut-être parce que je ne t'ai pas vue traîner près de mon domicile ces jours-ci. » glissait-il lentement en glissant son index sur cette joue pâle. Il était vrai qu'elle n'était guère beaucoup sortie ces derniers jours, préférant la solitude à la compagnie d'un homme qu'elle se forçait à charmer pour obtenir vainement des informations sur des meurtres qu'elle n'arrivait à lui faire avouer. Elle penchait la tête sur le côté, joueuse, séductrice, sourire taquin se dessinant sur les framboises. « Je ne me sentais pas très bien. Intoxication alimentaire. » déclarait-elle d'un ton qui se voulait neutre, mais le regard de son compagnon s'était légèrement assombri alors qu'il fouillait dans ses prunelles à la recherche d'un quelconque mensonge. « Tu... » Mais il n'eut le temps de finir sa phrase que la porte s'ouvrit subitement avec fracas, dévoilant la silhouette d'un homme qu'elle ne connaissait. « Lloyd ! » s'écriait-il d'une voix puissante, sortant de sous sa veste...Un flingue. L'homme parlait à nouveau, délivrant un message qu'elle ne comprit avant de pointer son arme sur lui. Elle se sentit attrapée, tirée avant que la douleur ne venait l'étreindre dans un cri déchirant le silence. Elle tremblait, les jambes chancelantes, glissant ses mains sur son abdomen...Il coulait, cet écarlate qui tâchait ses mains alors que la douleur était insupportable. Sa vision était floue alors qu'elle vit sa silhouette s'éloigner vers la porte. « Lloyd... » soufflait-elle, tremblante, mais il ne lui jetait un regard, s’enfuyant, la laissant seule, alors que le sang coulait, abondamment. Elle se sentait défaillir, le regard trouble. Elle s'appuyait contre un meuble, essayant de rejoindre un téléphone qui se trouvait non loin de là, mais elle ne tenait plus, trébuchant, tombant sur le sol, la douleur étant lancinante. Les larmes...Elles roulaient sur ses joues, causées par la souffrance alors qu'elle tentait de se relever, en vain. Elle eut juste assez de force pour se mettre en position assisse, le dos contre un meuble. Ses turquoises glissaient, mirant cette blessure qui tâchait son haut nacré, le sang présent sur les paumes de ses mains qu'elle pressait contre son abdomen. Elle avait froid...Terriblement froid. La mort l'entraînait dans cette danse, se jouant d'elle alors qu'elle luttait pour garder les yeux ouverts, ne voulant céder, ne voulant sentir la mort l'emporter.
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