(#66) When the angels scream. ~ Esteban & Mily-Rose

C'est alors qu'elle se mit à parler à propos d'une idée farfelue que d'afficher la photo des deux amis pour le montrer avec fierté à ses invités, il ne pu s'empêcher de rire, elle savait être très moqueuse quand elle le voulait, mais il le prenait toujours bien avec elle, elle était absolument adorable et il l'aimait dans toutes ses façons d'être et d'exister. Elle était unique et le serait toujours à ses yeux, elle resterait à jamais la seule fille qui puisse tant lui faire tourner la tête même si c'était interdit entre eux. Comme c'était cruel tout bien réfléchis, n'est-ce pas ? C'est alors qu'elle lui parlait d'émeute ce qui provoquait un rire sincère de la part du jeune homme malgré l'air sérieux de son amie qui semblait plus que sérieuse. Elle l'était. Elle le trouvait donc séduisant ? Seigneur, que ce compliment caché était agréable à entendre !!! Il lui répondait à ses jolies compliments par un baiser tendre sur la joue après lui avoir répondu joueur « A condition que tu sois mon garde du corps... »Puis revenait sur le tapis la question récurrente du ménage. Il sentait les bras de la jeune femme l'enrouler et c'était plus qu'agréable. Il aimait sentir son souffle tiède contre sa peau, c'était la chose la plus agréable qu'il connaisse. Oui, le ménage... C'était un véritable fléau. C'est alors qu'elle lui parlait de femme ou homme de ménage. Il prit un air assez pensif avant de reposer son regard dans celui de la jeune femme « Une femme, ça serait plus raisonnable. Qu'est-ce que t'en pense ? Y'en a qui ont eu des problèmes avec les personnels d'entretien... » Bon aussi parce qu'en fait il préférait les femmes, il imaginait assez bien Mily en soubrette... Mieux valait éviter de trop y penser soit dit en passant. L'homme mentait à la perfection, peut-être allait-il finir par vraiment être gay ? Euh... Non. Elle était tellement belle, la jolie blonde représentait tellement de fantasme à ses yeux, il était fou d'elle, absolument fou amoureux d'elle. Eclatant de rire, il ajoutait à l'adresse de la jeune femme « Bon parles moi de ton mec idéal, histoire que l'on rêve un peu ! » S'adossant contre l'assise moelleuse du canapé, prenant la jeune femme dans ses bras sans la moindre gène, lui jetant un coup d'oeil taquin. Une fois elle l'avait bien piégé avec cette question à la noix où elle lui demandait son type d'homme. Il s'était dit qu'un jour il en ferait de même. Puis il pourrait un peu évaluer ses possibilités s'il n'était pas gay bien évidement... l'erreur du siècle... L'idée de l'année...

Le beau brun souriait à sa meilleure amie alors qu'elle venait se blottir contre lui, il adorait cela. Tout comme il avait aimé son humour à propos de la femme de ménage, que c'était frustrant tout de même. Mais il avait appris à grandir dans cette situation, alors dans le fond même s'il avait honte de son comportement ; si c'était à refaire et bien il recommencerait. Elle l'avait aidé à murir, à devenir enfin lui-même. Et même s'il devait avoir le coeur brisé, elle resterait ce grand amour qui lui avait appris que les femmes sont bien plus qu'une paire de cuisses où l'on peut allègrement s'insérer pour se faire grandement plaisir. Il lui avait fallut bien du temps, il était plus heureux et épanoui que jamais (bien que frustré sexuellement). C'est alors qu'elle lui décrivait quelque peu l'homme idée d'un point de vue moral, elle aimait les artistes assez solitaires ; c'était idiot mais il avait cette impression qu'elle parlait de lui. Il caressait doucement sa chevelure dorée alors qu'elle lui parlait des types qu'elle attirait, le photographe explosait littéralement de rire avant de reprendre d'un ton plus sérieux « Bha quoi ? Ils ne te plaisent pas les mecs bien baraqués ? Les grands blonds avec une tonne de muscles... Humm... Pas comme moi quoi. » Il éclatait de rire une fois de plus, Esteban n'était pas du genre à complexer sur son physique, il était mince, mais il avait bien du charme et son physique n'en était pas moins appétissant.

Continuant de coiffer la chevelure de son amie Esteban venait picorer son cou de doux baisers, ils avaient l'air d'un vrai petit couple ; mais ils ne l'étaient pas à son grand désespoir. « Ou alors le beau métisse avec un bronzage parfait sur tout le corps... Ceci dit, je suis sur que tu dois en attirer d'autres, peut-être que cet artiste trop solitaire et justement un peu trop solitaire et timide ? Coincé ? Peut-être qu'il te trouve trop belle pour lui... Les hommes sont tellement nonchalants... » Un dernier baiser sur sa joue avant de se mettre à tresser les cheveux de la jeune femme, un art qu'il avait appris grâce à elle évidement. Sans élastique il n'était pas certain que sa tienne, mais il était assez satisfait du résultant, chatouillant le nez de son amie avec le bout de sa tresse en lui disant tout sourire « Essuie moi cette mine boudeuse ! On a besoin de personne tu sais, on est bien tous les deux. On peut adopter un bébé kangourou et faire une garde alterné ? T'en pense quoi ? » Il avait prit un air tout à fait sérieux avant de sourire de nouveau à la jeune femme. Son imagination allait bien loin...

La petite tape derrière sa tête le fit ricaner quelque peu, elle était tellement adorable dans cette façon de faire à en venir aux mains sans pour autant lui faire du mal. Elle lui disait préférer les bruns, tiens encore un bon point n'est-ce pas ? Il souriait amusé alors qu'elle parlait de la musculation de ses amants. Elle était vraiment différente des autres, c'était bien pour cela qu'il l'aimait à ce point. Souriant à la jeune femme, il aimait prendre soin d'elle avec toute l'attention du monde. Il lui proposait alors l'idée d'adopter un animal et elle semblait réfléchir à l'idée. Un kangourou ça risquerait d'être compliqué, certes ; mais un petit chien lui ferait un peu de compagnie. Elle se faisait bien trop de mal parce qu'elle se sentait seule, Esteban espérait juste que sa meilleure amie soit de nouveau heureuse. Il se contentait de sourire, il serait près à faire n'importe quoi pour qu'elle soit vraiment dans le bonheur, vraiment n'importe quoi ? Sa dernière question eut le don de lui clouer le bec, la fixant de ses yeux azurés un air assez surpris avant de sourire faiblement. Se redressant pour se donner meilleure posture ; le bellâtre prenait doucement sa main entre les siennes pour lui répondre d'une voix de velours « Même maintenant si tu veux. Mily, je n'ai pas beaucoup d'amis et je ferais n'importe quoi pour toi. Je suis même assez touché que tu me proposes ça, mais faut pas le dire.. » Même faire semblant d'être gay n'est-ce pas ? N'était-ce pas là une vraie preuve de grand n'importe quoi ?  « J’espère juste que j’aurais le droit de l’approcher ! » Plaisantait-il bien assez sérieux dans le fond, il aurait assez de mal à se dire qu’il y avait quelque part un bout de son patrimoine génétique qui se promenait sans qu’il ne sache où, à quoi il ressemblait... Il serait sans doute magnifique, Mily l’était tellement. Souriant à la jeune femme, il caressait tendrement sa joue. Cela faisait un drôle d’effet de parler ainsi d’enfant avec sa meilleure amie, de leur enfant... Ceci dit, elle avait dit dans dix ans et ils n’étaient pas. D’ailleurs, il espérait bien qu’il serait en couple avec elle ; qu’ils seront heureux et qu’elle lui aurait pardonné ce mensonge...

Il s'approchait d'elle doucement pour venir l'enlacer avec tendresse. Il aimait cette fille et même si c'était interdit il le faisait quand même ! Il lui soufflait à l'oreille une énième bêtise dont il avait le secret « On l'appellera Jean-Eude. » Eclatant de rire, il se reculait parce qu'il savait bien qu'il se reprendrait une petite tape, il aimait bien jouer avec elle. Il aimait tout avec elle. Bien sur parfois ils se disputaient pour des bêtises, quand elle l'appelait à trois heures du matin parce qu'elle s'ennuyait ou quand il laissait un peu trop trainer ses affaires chez elle ou encore lorsqu'il oubliait complètement de venir à un rendez-vous fixé par celle-ci (ou pire, il avait bien eut le malheur d'oublier son anniversaire...).

Maintenant, il voulait dire par ce biais que ça serait quand elle le voudrait, demain ou dans dix ans... Ceci dit, il pensait bien qu'elle parlait de fécondation in vitro, il préférait s'exercer par voie naturelle, surtout avec elle. Il se contentait de sourire, elle parlait d'espoir avec un tel déni, mince il aurait tellement voulu qu'elle le regarde davantage. Mais il était gay ! Qu'est-ce qu'il y avait de si compliqué à comprendre la dedans ? Il ne pouvait pas ! Quelle idée idiote n'est-ce pas ? Bref... Etre le parrain de son propre fils, c'était assez étrange n'est-ce pas ? A vrai dire, même s'il devait le faire demain, il espérait bien que cet enfant l'appellerait à juste titre : papa. Oui, l'idée qu'il ne le fasse pas le rendait malade. Ceci dit ils n'en étaient pas là et il pensait qu'elle comprendrait, de toute façon ils plaisantaient pour l'heure. Il lui avait alors soufflé un prénom pour le jeune garçon qu'elle espérait obtenir de lui dans l'éventualité cité, il éclatait de rire face à sa réaction, il aimait jouer à ce genre de plaisanterie avec elle ; c'était toujours plaisant à ses yeux de la voir dans des réactions quelques peu excessives à son humble avis. Elle l'interrogeait sur le prénom de la jeune femme et il acquiesçait avec un grand sourire aux lèvres lorsqu'elle parlait de son avenir à lui.

Il fixait la jeune femme avec un léger sourire avant de répondre d'une voix assez évasive « Je serais un père pitoyable... Je suis bien capable d'oublier d'aller le chercher à l'école... Ou... Enfin, tout est possible avec moi... Puis... La question ne se pose pas je pense. » Eclatant de rire, il s'étirait doucement, il n'y avait qu'avec elle qu'il voudrait un enfant ; il aurait besoin de quelqu'un comme elle pour être raisonnable... Oui, il n'y avait qu'elle qui puisse lui correspondre ; mais il ne pouvait pas lui dire cela. « On mange quoi alors ce soir ? On pourrait faire une pizza maison. » Il s'imaginait déjà une belle pizza ronde en véritable oeuvre d'art, cependant elle risquait d'être plus que bancale... Voir carrément monstrueuse. Esteban n'était pas vraiment du genre à cuisiner ceci dit il faisait bien des efforts avec elle, c'était plus agréable que de retourner une boite de conserve dans une casserole. Il aimait le temps qu'il pouvait partager avec elle, où que ce soit. Il se penchait doucement vers elle pour l'embrasser sur la joue avant de lui ajouter pour la taquiner un peu plus « A moins que tu es peur pour tes hanches ! » Esteban était un mec, et comme tous les hommes il avait un humour qu'il fallait prendre avec légèreté ; il n'était en rien méchant Il aimait s'amuser et ce n'était pas là un crime.

Elle confirmait que l'hypothèse qu'il laisse son gosse à l'école pour la semaine n'était pas à exclure, il ne pu retenir un rire plus que joyeux à cette idée. Mais bon, ils n'étaient pas près d'y arriver. Il lui proposait alors de manger, dire que c'était le premier à zapper les repas juste parce qu'il préférait faire autre chose et manger passait vraiment au second plan. Esteban plaisantait à nouveau sur les hanche de la jeune femme et il éclatait de rire lorsqu'elle lui donnait une autre tape, c'était tellement innocent venant d'elle. Elle le menaçait de lui casser les dents, il savait qu'elle ne lui ferait pas le moindre mal. Sauf si éventuellement il lui avouait lui mentir depuis un an... Il l'observait s'éloigner en se dandinant, purée il la prendrait bien là sur le plan de travail ! Elle lui proposait de faire une pate maison alors il daignait enfin se relever pour venir la rejoindre, la poussant d'un coup de hanche pour piquer sa place devant les placards regardant le contenu d'un air d'inquisiteur comme s'il était un professionnel de la pizza. Tournant la tête vers la jeune femme il finissait par éclater de rire avant de lui dire comme un enfant innocent qui venait de viser la lune avant de se rendre compte qu'il ne pouvait pas l'atteindre. « Bon allé j'avoue... J'n'ai jamais fait de pizza maison. » A vrai dire il ne cuisinait pas grand chose. Voir rien du tout !

Il prit cependant un paquet de farine, du sucre, de l'huile de tournesol. Il sortait un peu tout et n'importe quoi pour le coup, il laissait la jeune femme ranger les ingrédients derrière lui jusqu'à avoir les ingrédients nécessaires pour faire une pate à pizza. Il se tournait vers Mily, c'était plus fort que lui... Il avait tellement envie de la prendre tout le temps dans ses bras, alors c'était ce qu'il faisait. La serrant tendrement contre lui, il sentait son odeur délicieuse. Ses mains sur sa taille avant de glisser sur ses hanches dont il appréciait l'épaisseur, il se décollait doucement avant de dire d'un voix qu'il s'efforçait à hausser « Oh ! Pas de familiarité avec lui cuistot mademoiselle ! » Il éclatait de rire avant de l'embrasser tendrement sur la joue à plusieurs reprises. Pourtant, il lui en ferait bien des familiarités s'il le pouvait ! C'est alors qu'ils se mirent à préparer la pate, il se montrait assez studieux malgré les apparences. « Il faudra prendre des photos. » véritable obsédé du cliché n'est-ce pas ? Il avait dit cela en envoyant de la farine en plein dans la face de sa meilleure amie, éclatant de rire avant de se cacher derrière un mug en craignant la vengeance de la jeune femme. Il avait bien de l'espoir à se cacher derrière cet objet...

Il ne cuisinait pas grand-chose et c'était un fait. Il trouvait ça ennuyant, surtout quand il était tout seul chez lui. On a rarement envie de cuisiner si ce n'est que pour lui-même. Il préférait manger un mars plutôt que de passer une heure à se préparer une ratatouille. Il riait à cette idée, c'était pathétique cette solitude n'est-ce pas ? Peu importe, c'était la vie et il ne se plaignait pas, il ne se disait pas malheureux, il vivait de ses passions et c'était le principal à ses yeux. Il s'amusait toujours avec elle, il retrouvait bien souvent son âme d'enfant. Et même s'il jouait beaucoup, il était capable de faire vraiment preuve d'écoute, de compassion de douceur. Il était tendre avec elle, il tenait beaucoup à elle. Il l'avait attaqué avec la farine comme le feraient des enfants. Bien sur elle contra attaqué et il éclatait de rire de plus belle. S'approchant d'elle il tirait brutalement sur son décolleté pour lui jeter une poignée de farine dans sa poitrine qu'il avait pu admirer au passage, il prit alors la fuite. Ils avaient l'air de deux enfants qui courent dans la cuisine en plein bataille, ils n'étaient plus des enfants ; mais ça faisait vraiment du bien de rire à ce point.

« Pouce ! Pouce ! » finissait-il essoufflé, s'essuyant alors le visage comme il le pu, il riait encore. Courir et rire, c'était là deux actions peu compatibles. « J'suis trop vieux pour ça maintenant ! » déclarait-il en se laissant tomber sur le canapé, non la pizza n'allait pas vraiment avancer s'il continuait comme ça. Sortant son téléphone de sa poche, il photographiait son amie couverte de farine avant de déclarer « T'es parfaite mon ange... Un peu pâle quand même ! Mais... Vraiment parfaite Mily Rose. » Il avait tellement envie d'elle, même couverte de farine, elle était désirable à ses yeux. Il l'aimait, Esteban sentait son petit coeur battre à tout rompre dans sa poitrine. Il l'aimait comme un fou, c'était une souffrance et un bonheur à la fois... Se redressant doucement, il lui envoyait la photo pour qu'elle puisse s'admirer, puis il lui fit signe d'approcher. Esteban avait l'air un vrai bisounours avec elle, c'était juste qu'il se sentait affreusement bien avec elle...

Elle venait s’asseoir sur lui et il avait légèrement souris, cette petite pression sur ses partie génitale n’était pas du tout désagrégeable bien que cela demandait bien des efforts de sa part pour ne pas flancher. Elle disait qu’elle n’était pas parfaite, probablement ; mais à cet instant c’était ses lèvres qui lui faisaient tout simplement envie, il voulait l’embrasser, là maintenant. Un effet de surprise absolue, quelque chose d’intense et puis on verra bien... C’était l’avenir qui lui faisait un peu peur, il l’aimait tellement qu’il était devenu impensable pour lui de la perdre pour toujours... Elle disait qu’elle avait l’impression d’avoir son âge après avoir dépeins un tableau horrible, il ne pu s’empêcher de rire. Elle venait tout contre lui, sa poitrine contre son corps, c’était une véritable torture que de résister à l’envie qu’il éprouvait pour elle. Il était bien là, il se sentait dans sa bulle avec elle... Lentement sa main venait lui caresser le dos alors qu’elle disait que peut-être valait mieux laisser de coté la pizza maison... Il se relevait légèrement pour attraper le téléphone sur le canapé en lui répondant « Tu n’as pas tout à fait tord, ceci dit... On sait maintenant que nous sommes bien trop indisciplinés pour prétendre faire de la cuisine... Bon... D’accord, c’est moi. Parce que t’étais pas si mal partie. » Il riait faiblement, cherchant dans son répertoire le numéro d’une pizzeria digne de ce nom. Il se redressait pour s’asseoir, attrapant la jeune femme par les jambes pour qu’elle suive le mouvement et reste contre lui. Cette position était horriblement subjective, passant son bras derrière son dos il venait l’embrasser sur la joue, pas très loin de ses lèvres qui le faisaient  fantasmer... Il commandait alors une maxi pizza bien qu’il savait que jamais ils n’arriveront à la finir, il préférait encore remplir le frigo de son amie plutôt que de jouer les radins, surtout qu’il était financièrement tout à fait aisé. Après avoir donné l’adresse, il raccrochait et posait le mobile sur la table basse avant de reposer son regard azuré vers elle en la recoiffant comme il le pouvait avec toute cette farine « Tu vas faire peur au livreur comme ça... Imagine qu’il soit beau, ça serait bête non ? » Taquinait-il avec son sourire charmeur.

Esteban fut prit d'un fou rire en la voyant se précipiter vers la salle de bain, seigneur dieu... Pensait-elle vraiment que le prince charmant allait sonner chez elle avec une boite de pizza dans la main et une casquette ridicule à l'effigie de la pizzeria vissé sur la tête ? Il en hurlait de rire à l'avance... C'était cruel de sa part de faire une telle chose, mais franchement ses réactions étaient à mourir de rire, il songeait bien qu'il ne s'ennuyait jamais à ses cotés et... Esteban redoutait à vrai dire la réaction de la jeune femme face à son mensonge, c'était bien pour cela qu'il persistait à mentir... Mais plus les jours passent et plus celui-ci était difficile à porter... On sonnait déjà à la porte et il se relevait à son tour, il ne prit pas la peine de se débarrasser de la farine qu'il avait sur les vêtements, il observait Mily revenir encore plus sexy qu'en pyjama. Il l'observait ouvrir la porte, prendre la pizza et retourner dans le salon d'un air boudeur... Il se pinçait les lèvres pour ne pas éclater de rire avant de se rendre à la porte d'entrée. Saluant le type franchement moche qui bavait à la vue de la jolie mannequin, il lui donnait pas même un petit pourboire avant de lui dire peu discrètement sans vraiment s'en rendre compte d'un ton assez froid : « Laisse tomber elle est trop bien pour toi avec ton putain de regard de pervers. Paie toi un porno ça ira mieux... » Il lui claquait la porte au nez, autant dire qu'il n'aimait pas qu'on regarde la femme qu'il aimait comme un morceau de viande, elle était bien plus que ça ! Ceci dit, ça faisait clairement un rival de moins... Il avait cette façon d'être assez possessif avec elle, mais c'était juste parce qu'il l'aimait... Il l'aimait vraiment.

Il retournait auprès de Mily qui avait bien sur l'oreille tendue quand elle le voulait, il ne pu s'empêcher de rire en venant ouvrir le carton en lui disant « La prochaine fois on commandera Japonais, ils sont peut-être plus beaux les petit chinois ! » Il éclatait de rire, il se moquait un peu d'elle mais ce n'était jamais bien méchant entre eux. Il l'embrassait affectueusement sur la joue avant de venir réajuster le décolleté de la jeune femme en lui disant « C'est très joli ça... Enfin, ça ne m'irait pas je suppose, mais tu es très belle dedans... Bien plus que dans ton pyjama moulant, alors mes yeux te remercient... » C'était sa façon à lui de lui dire qu'il avait remarqué ses efforts et que cela n'était pas perdu pour tout le monde. Bien sur, il était gay... Enfin pas vraiment, alors autant dire que ce n'était pas perdu du tout... Il prenait une part de pizza dans laquelle il mordait avec appétit, poussant un râle de plaisir comme s'il était en train de vivre un véritable orgasme culinaire. C'était assez exagéré car il ne s'agissait là aucunement d'un grand plat culinaire, mais quand Esteban avait faim il était accable de jouir en mangeant une chip ayant prit l'humidité... Posant son regard azuré dans celui de la jeune femme, il lui adressait un tendre sourire amoureux qu'elle qualifierait certainement d'amical, putain Mily regardes moi... Regardes comme je t'aime...