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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 All this time I was finding myself and I didn't know I was lost. w/Arthur

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MessageSujet: All this time I was finding myself and I didn't know I was lost. w/Arthur   All this time I was finding myself and I didn't know I was lost. w/Arthur EmptyJeu 28 Nov 2013 - 10:13


Arthur & Sacha
It's time to begin, isn't it ?



L'écran du cinéma se fait soudain noir et les lumières de la pièce se rallument sur une Sacha sous le choc et les larmes aux yeux. Comment peuvent-ils espérer laisser leur public avec une fin pareil et attendre plus d'un an pour la suite ?! Ignobles personnes, scénaristes sadiques. Tout ses mots défilent dans son esprit tandis que la brune attache son blouson en cuir. Le film, en lui même, était vraiment impressionnant, les personnages toujours aussi attachant. Rien n'aurait pu laisser prévoir la fin. Un soupir échappe à la jeune femme et après avoir remis son écharpe et ses gants, la jeune femme sort de la salle désormais vide, essuyant les quelques larmes qui manquent de glisser de ses yeux. Ses pas sont légers et lents. Une certaine anticipation au retour à la réalité. Réalité qui lui paraît tellement... insipidide par moments. Comme une invention, un monde idéale qu'elle aurait inventée. Son propre imaginaire. Face à un écran, un livre ou tout autre forme d'imagination, son esprit se laisse emporter, aucune question ne vient la tourmenter. Par habitude de l'incongru, de l'angoisse et du rire. Ses yeux chocolats fixent l'écran quelques instants, pensive. Être un acteur doit réellement être géniale. Évoluer dans l'imagination des autres, faire croire, rêver et pleurer. Tout se joue en un simple jeu d'acteur. Un toussotement la surprend et, se retournant, Sacha rencontre le regard d'un employé du cinéma, décidé à nettoyer la salle avant d'enfin prendre son congé. Un sourire désolée aux lèvres, la jeune femme sort définitivement du cinéma, la main dans son sac à la recherche de son téléphone.

Être accro' aux nouvelles technologies ne lui a jamais vraiment réussi. La découverte des smartphones et des ordinateurs portables ont été l'un des plus grands chocs de sa vie, la jeune femme étant habituée de naviguer sur des ordinateurs âgés de plus de dix ans. Attrapant son téléphone, la jeune femme vérifie ses mails. Aucune réponse. Fronçant les sourcils, la brune se pose contre le muret du cinéma, les coudes sur les genoux et le portable dans les mains. Les regards se posent sur elle, regards qui ne la gênent nullement. Pourquoi ne lui répond t'il pas ? Depuis son dernier mail, la jeune femme attend impatiemment sa réponse, comme toujours. Parler à l'auteur, c'était comme parler à Jericho. Retrouver une part de l'homme qu'elle aime dans les mots d'un autre homme. Mais voilà qu'il ne répondait plus. Croisant les bras sur sa poitrine, vexée, la jeune femme fixe l'horizon sans vraiment le voir, le vent jouant avec sa frange. Ses sentiments pour Jericho reprennent leur place et un frisson parcourt son corps déjà gelée. Se donnant une impulsion, Sacha saute et reprend sa route, les écouteurs plantés dans ses oreilles et jouant un air joyeux. Son chemin n'est que de courte durée quand des cris - assez forts pour la faire se retourner et couvrir sa chanson - surviennent. Se retournant, la jeune femme, tout comme les 3/4 des personnes avoisinants, assistent à une scène assez... originale. Un homme en bicyclette, la laisse accrochée au guidon, se fait tirer par son propre chien, incapable de faire quoi que ce soit. Un fou rire monte en Sacha et la brune ne peut s'empêcher de rire. Ce genre de situations, on les voit très rarement. Souvent dans des comédies ou pour faire rire un public jeune. Pas dans la réalité. Secouant la tête pour sortir de sa rêverie, Sacha reprend sa route mais sa marche se bloque à nouveau, son souffle coupé.

Ce visage, ses traits fins, ses cheveux bruns et ses yeux verts. Cette élégance, cette façon de marcher. Le corps de Sacha frémit, ses joues rougissent, son sourire s'élargit et ses yeux pétillent de joie. Son regard fixe la silhouette qui ne semble pas l'avoir remarqué. Arthur Westmacott. Son idole, l'homme qui a crée Jericho. Son Jericho. Celui qu'elle a toujours voulu voir, féliciter et acclamer. Ses jambes, inconsciemment, se mettent à courir et la jeune femme se retrouve face à lui, bloquant son passage, les pieds fermement plantés sur le sol. Ses yeux trouvent enfin son regard et son cœur rate un battement, rapidement oubliée par l'admiration qui reprend sa place. Il est vraiment en face d'elle. Après toutes ses années à lire dans son lit, à la piscine ou même dans le métro. Son sourire ne quitte plus ses lèvres et la jeune femme prend enfin la parole, ses yeux plantés dans le sien. C'est bien vous ? Arthur Westmacott ? Je ne suis pas en train de rêver, encore une fois ? Ses paroles pourraient faire peur à n'importe qui mais la jeune femme n'en a que faire, son regard appréciant finalement une personne idéalisée, imaginée et rêvée. Sa main attrape la sienne et Sacha la serre du plus fort qu'elle le peut, à la manière d'un homme comme son frère a tentée de lui apprendre malgré les nombreux échecs que cela a pu occasionné. Son cœur bat la chamade et ses yeux ne peuvent quitter les siens. Son idole lui fait face. Encore plus impressionnant et plus grand que durant les interviews et, Sacha doit bien se l'avouer, bien plus charmant que ce qu'elle pensait. Mon dieu, vous ne pouvez pas savoir à quel point... Je vous admire, vraiment ! Votre façon d'écrire, Jericho est parfait.  Et vous... Je peux vous tutoyer ? Enfin, peut être pas maintenant, on vient juste de se rencontrer et vous êtes quelqu'un d'important, je suis juste une vendeuse mais voilà, je sais pas, ça ferait plus... officiel si on se tutoyait non ? Un sourire plus grand aux lèvres, la jeune femme se souvient subitement des dernières minutes avant leur rencontre. Et d'ailleurs ! Vous n'avez pas répondu à mon dernier mail ! Je l'ai envoyée ce matin pourtant... Et vous prenez toujours le temps de me répondre d'habitude... Vous savez, Jericho-fan ? C'est moi ! Ponctuant ses paroles par une petite révérence enfantine, la jeune femme n'ayant toujours pas lâché la main d'Arthur, le fixe, les émotions se bousculant dans son pauvre petit coeur, encore trop sous le choc pour reprendre un rythme normal.

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MessageSujet: Re: All this time I was finding myself and I didn't know I was lost. w/Arthur   All this time I was finding myself and I didn't know I was lost. w/Arthur EmptyVen 29 Nov 2013 - 2:36




ARTHUR & SACHA.

oh, happily ever after, wouldn’t you know, wouldn’t you know? oh, skip to the ending! who’d like to know? i’d like to know. author of the moment, can you tell me, do I end up, do I end up happy?


Assis dans un café sordide, mais tranquille, Arthur Westmacott était en pleine rédaction de son prochain roman. Une tasse de café à moitié bue posée près de son ordinateur, l’écrivain faisait face à l’écran lumineux et à ses notes gribouillées un peu n’importe comment. Il fixait les caractères noirs tapés dans le document Word, relisait ses phrases, ses doigts suspendus au-dessus du clavier. Et en toute franchise, il n’était pas satisfait de son travail, jusqu’à maintenant. Ses idées ne tenaient pas vraiment la route, elles défiaient toute réalité, toute logique. Les théories de Jericho Luxmore n’avaient aucun sens et le pire, c’était qu’il y aurait tout de même des sots pour tout gober, comme d’habitude. Parce que lorsque Jericho le disait, c’était forcément vrai et si finalement ça ne l’était pas, ce n’était pas grave ; Jericho était tellement adorable, drôle et charismatique, qu’est-ce que ça pouvait faire s’il raisonnait comme un gamin de quatre ans ? Ainsi penseraient les fans les plus fidèles d’Arthur. Ceux qui le suivaient depuis le début, ceux qui défendaient ses œuvres comme si elles étaient les leurs. Ceux qui croiraient avec crédulité qu’un vieillard, quasi invalide, pouvait réellement assassiner une jeune femme sportive et vigoureuse lors d’une projection au cinéma sans éveiller l’attention des spectateurs autour. Absolument grotesque ! Et pourtant, telle était l’intrigue de son prochain roman, roman qui allait s’inscrire dans le palmarès des ventes en librairie simplement parce qu’il s’agissait d’une aventure de Jericho Luxmore. Arthur en était certain : s’il supprimait son héros fétiche, les ventes ne seraient probablement pas aussi enthousiastes qu’à l’habitude. Sauf qu’il ne pouvait pas faire cela, son éditeur l’engueulerait, s’il ne le tuait pas séance tenante. Arthur était condamné à porter sur ses épaules le lourd fardeau de Luxmore.

Le jeune homme avala le reste de son café d’un coup. Il fusillait son écran du regard à présent, maudissait ses idées. Il n’y arriverait pas, ça ne mènerait à rien, tout ça. Il n’aimait pas son style, qu’il trouvait trop simple et pas assez poétique. Le problème, c’est que son éditeur ne voulait pas de poésie dans les romans mettant en vedette Mr. Luxmore, comme il le lui avait fait bien comprendre la dernière fois, au téléphone : Tes lecteurs sont habitués à ton style roman de gare, tu comprends, Westmacott ? Ils ne veulent pas lire de la grande littérature, ils veulent lire une histoire qui saura les distraire, leur faire oublier les problèmes quotidiens. Ils veulent que Jericho frôle la mort en voulant sauver une jeune femme innocente des griffes d’un sadique tueur en série. Ils ont besoin de Jericho pour être heureux, alors rends-les heureux et retourne écrire ton joli meurtre, je t’en prie ! Ça en était frustrant, pour Arthur. Lui qui avait suivi de grandes études en arts et lettres à l’université, le voilà contraint d’écrire de la mauvaise littérature pour le peuple ! De quoi faire rire ses anciens professeurs. Il valait tellement mieux que ça, il le savait. Fort heureusement, le petit café était quasi désert en cette fin d’après-midi et personne, sauf peut-être la serveuse à l’air blasé qui nettoyait les tables non loin, n’était là pour être témoin de ses angoisses d’écrivain. Il aurait détesté que quelqu’un se lève et s’exclame : Allez-vous bien, monsieur ? Vous semblez déprimé… Oh mais seigneur dieu, n’êtes-vous pas le célèbre Arthur Westmacott ? Oui ? Voudriez-vous me donner votre autographe ? Je vous en serais si reconnaissant ! Et ma femme aussi, d’ailleurs. Des gens comme ça, il en avait déjà croisés. Tous des hypocrites, tous autant qu’ils étaient. Ils faisaient comme s’ils étaient désolés de l’état légèrement dépressif d’Arthur, alors qu’en réalité, ils trépignaient d’impatience à l’annonce d’un nouveau roman en cours de préparation. Arthur soupira en déposant sa tasse sur la table. La serveuse blasée passa près de lui, ne lui demanda même pas s’il désirait quelque chose d’autre. Bah, tant pis. Il ne voulait rien d’autre, de toute façon, sinon un peu d’inspiration. Il jeta sur la table quelques billets, accompagnés d’un maigre pourboire, fourra son ordinateur et son cahier de notes dans son sac et leva les voiles sans demander son reste. Les rues de Bowen s’animaient tranquillement tandis que la nuit tombait lentement. L’atmosphère était très différente de son Londres natal. Cette ville était beaucoup plus personnelle, porteuse d’une longue histoire et de vieux souvenirs. Curieuse idée de venir s’y établir, mais Arthur admettait que c’était, au final, un lieu charmant. Les mains dans les poches de son manteau, il ne faisait pas vraiment attention à son environnement. Certains auraient pu croire qu’en tant qu’écrivain, il était toujours alerte, à l’affût de nouvelles idées, mais non. Lui, lorsqu’il marchait, il aimait rêvasser et s’enfermer dans sa bulle, comme on dit. Aussi, quelle ne fut pas sa surprise en entendant une voix presque juvénile s’élever devant lui. Étonné, il leva les yeux du trottoir et s’arrêta brusquement de marcher – heureusement, car autrement, il y aurait eu collision frontale avec une jeune brunette qui l’observait avec excitation.

Oh non, il ne connaissait que trop bien ce regard et pouvait déjà prédire la nature des paroles de l’inconnue. Il ne se trompa pas sur ce point, à son plus grand regret. Il n’aimait pas les acclamations, les félicitations ; toutes ces marques d’attention le gênaient royalement. Un instant, il fut tenté de répondre que non, il n’était pas Arthur Westmacott, qu’il y avait erreur sur la personne. Sauf qu’il n’avait jamais su comment bien mentir et en plus, il possédait un visage plutôt unique au monde, qui ne pouvait être confondu avec un autre. « Euh… Oui, oui c’est bien moi… » parvint-il à répondre avec un sourire maladroit. Dès qu’il prononça ces paroles, la jeune femme saisit sa main pour la serrer vigoureusement dans la sienne, si fort qu’Arthur en eut presque le souffle coupé. Il n’était guère habitué à de telles démonstrations. Cependant, l’avalanche de compliments qui suivit, ça il connaissait. Dans ces moments, il se forçait à sourire poliment, simplement. Parce que s’il ouvrait la bouche, il pourrait dire l’impossible : qu’il écrivait comme un gamin, que Jericho était insupportable et qu’il détestait devoir écrire pour satisfaire tout le monde. C’était une vérité un peu trop crue aux oreilles d’un fan. « Euh… Je n’y vois pas d’inconvénients, c’est d’accord. Et… Jericho, parfait, as-tu dit ? Non, je n’irais pas jusque là, enfin c’est bien si toi tu l’aimes à ce point… Non pas qu’il soit un personnage détestable – quoique, si, par moments. Il m’embête avec ses petites manies stupides et j’ai envie de le trucider… Oh, non pas que je le ferais vraiment, mon éditeur me tuerait avant, mais… Euh, hum… Merci pour tout ce que tu as dit, en tout cas, c’est charmant. Bref. » Comme d’habitude, il perdait un peu ses moyens lorsqu’on le complimentait comme ça, il ne savait jamais quoi répondre et résultat : il répondait n’importe quoi. Si ça se trouvait, elle allait être déçue et tourner les talons. Il n’était jamais comme ses fans l’idéalisaient. Et d’ailleurs, parlant de fans…. Jericho-fan. Oh dieu du ciel. C’était elle, la petite qui lui envoyait cent mails par jour, si ce n’était pas mille. Ça y était, il pouvait coller un visage à ce pseudo virtuel. Normalement, Arthur aurait répondu qu’il était possible qu’il n’ait pas reçu le mail en question, c’était le genre de réponse toute prête à envoyer qui satisfaisait tout le monde, mais devant la brunette, non, il se disait que ce ne serait pas sympa de lui mentir. Elle était vraiment trop aux anges de le rencontrer ; il n’était pas cruel au point de l’envoyer balader, quand même ? Non, quand même pas. « Oh, c’est toi ? Ravi de te rencontrer en chair et en os ! Eh bien, j’ai écrit toute la journée, je n’ai pas encore eu le temps de lire mes nouveaux mails, malheureusement. Et si tu me racontais de vive voix ce que tu voulais me dire ? Enfin, si tu t’en souviens, on ne peut pas tous avoir une aussi bonne mémoire que Jericho, hein ! » Depuis quand blaguait-il sur son propre personnage ? En tout cas, c’était de mauvais goût, vraiment, il devait arrêter ça. « Puis-je t’appeler autrement que Jericho-fan, pendant que j’y pense ? » demanda-t-il ensuite, faisant de son mieux pour ignorer sa main, toujours placée dans celle de l’inconnue.  

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MessageSujet: Re: All this time I was finding myself and I didn't know I was lost. w/Arthur   All this time I was finding myself and I didn't know I was lost. w/Arthur EmptySam 30 Nov 2013 - 19:08


Arthur & Sacha
It's time to begin, isn't it ?



Sacha n'en revient toujours pas. C'était un rêve qui se réalise enfin. Combien de fois la brune a répétée à son frère qu'elle rêvait de le rencontrer ? De pouvoir lui dire en face sa fascination pour ses mots et sa plume. Toutes les choses se pressent dans sa tête, tous les compliments, les mots affectueux ou encore sa confession sur son amour pour Jericho. Sacha se voit tour à tour allongée sur son lit, la couverture pliée sur son corps et les mains agrippés au livre. Ensuite assise sur une branche, le vent soufflant dans sa frange brune et les yeux pétillants. Tout les scénarios sous ses yeux tandis que la jeune femme ne quitte pas son regard du visage de son auteur favori. Il y a encore quelques heures, assise devant l'écran noir, elle ne se doutait pas de l'unique chance que Sacha allait rencontrer. Ses émotions vives parcourent son corps et son cœur. Elle, Sacha McFly, petite vendeuse dans un simple Disney Store, destinée à... pas grand chose, la voilà face à cet auteur de génie, cet homme aux millions de fans, pas seulement elle. Devrait-elle se sentir gênée par l'homme face à elle ? Ou est-ce une façon normal de réagir ? Se retenir de lui sauter dans les bras et rire comme une enfant, sans vouloir le lâcher. Et ne plus jamais le lâcher surtout. Le vent vient secouer ses cheveux et l'agitation de Bowen semble reprendre peu à peu sa place dans son cerveau embruni par l'excitation. Bowen, sa ville. Endroit trop petit pour beaucoup mais charmant. Bowen restera probablement sa ville éternellement. Les voyages étant pourtant sa grande passion, Sacha se sent incapable de partir seule. Loin de sa famille, loin de ce qui lui permet de s'accrocher à une réalité. Et c'est pourquoi la jeune femme n'a jamais pu rencontrer Arthur avant. L'impossibilité de bouger, la peur de perdre tout contrôle. Si seulement Alec venait avec elle, la brune le ferait. Mais Alec ne sera pas toujours là pour la protéger. Tout comme son avenir est entre ses mains, son frère a une vie à gérer en dehors de la sienne, vérité qu'il faut que Sacha se mette en tête, quand chaque nuit durant son adolescence, elle allait se serrer contre son torse réconfortant. Toutes ses possibilités, ses opportunités laissées de côté par son manque d'indépendance, sa peur. Mais face à Arthur, devant son regard, Sacha se sent pousser des ailes. Bien plus grandes que celles que la brune croit avoir.

La voix de son interlocuteur résonne enfin, accompagné d'un sourire que Sacha lui renvoie en bien plus épanoui. Comment aurait-elle pu se tromper ? Elle savait que c'était lui au moment où ses yeux sont tombés sur sa silhouette. A passer des heures sur internet à regarder chacun de ses interviews, la jeune femme ne pouvait décemment pas passer à côté de lui sans se douter de quelque chose. Son regard planté dans le sien, Sacha se retient de se jeter à son cou pour laisser libre cours à sa joie. Sa main attrapant rapidement celle de l'homme. Cette même main qui a un jour, par hasard, crée un personnage si important à ses yeux. Peut être est-ce pour cela que la jeune femme sert autant la main d'Arthur. Pour s'imprégner du génie qui déborde forcément de cet homme. Remarque qu'elle a la bonne idée de garder pour elle. Ses yeux pétillent, buvant ses paroles. Son corps se tend soudainement aux paroles de l'auteur et son sourire perd de sa prestance. Jericho est parfait. Point à la ligne. C'est une vérité inchangeable à ses yeux. Son sourire revient de plus belle tandis que la conversation reprend un ton léger. L'idée de le tutoyer, lui, lui donne des frissons. Ses paroles la font rire doucement. L'homme face à elle n'est décidément pas habitué à recevoir des compliments, prouvant à quel point il était un homme remarquable à ses yeux. Prendre la grosse tête n'est pas une des qualités que Sacha valorise le plus.Très bien, faisons-ça ! Oh... Et bien, je suppose que comme tout auteur, il y a un moment donné où le personnage principal doit ressembler à une sorte de microbe ambulant dont on veut par dessus tout se débarrasser. Et je comprends tout à fait, il y a des jours où j'aimerai juste jeter mon patron par la fenêtre en criant des injures... Mais pas Jericho. Je crois qu'il m'est... Qu'il nous est indispensable... Enfin, je pense qu'il a encore de nombreuses aventures devant lui, que j'ai hâte de dévorer. Grâce à toi. Elle sourit à nouveau, plus timidement cette fois-ci. Avoir pratiquement avouée son amour pour un personnage fictif à son auteur n'est pas forcément la première chose que l'on voudrait faire. Surtout quand c'est la première fois qu'elle le rencontre. Rougissant légèrement, la jeune femme se passe une main dans les cheveux pour cacher son gêne et retrouver constance tandis qu'une lumière s'allume dans les yeux d'Arthur à son pseudo internet. La reconnait-il ? Son coeur vacille et trépigne d'impatience, sa main serrant à nouveau la sienne par réflexe. Il semble se souvenir d'elle et de ses mails. Une vague de reconnaissance emplit Sacha qui saute à moitié de joie sous les parole d'Arthur. Tu te souviens de moi ? Enfin, de mon pseudo. C'est... fou ! Je comprends tout à fait, je ne voudrais pas te guider à laisser ton travail en plan pour me répondre ! Je me souviens parfaitement de ce que j'ai dit, Jericho m'a appris à garder chaque détail imprimé dans ma mémoire. Mais je suis une assez mauvaise élève. Je tenais à te féliciter à nouveau pour ton dernier livre qui me tient toujours en haleine. Je sais pertinemment ce qu'il va se passer mais je ne peux m'empêcher de rester scotché face à la tournure de la situation. Tu as un vrai don. Sacha consent enfin à lâcher la main de l'auteur pour mieux remettre la sienne dans sa poche, la protégeant ainsi du froid environnant. Ses yeux dérivent sur la place où la file d'attente pour le nouveau film se fait de plus en plus longue. Je m'appelle Sacha. Sacha McFly. Enchantée de faire enfin ta connaissance, Arthur. La brune sourit au brun, sourire qui ne semble plus vouloir départir son visage désormais.

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MessageSujet: Re: All this time I was finding myself and I didn't know I was lost. w/Arthur   All this time I was finding myself and I didn't know I was lost. w/Arthur EmptyDim 1 Déc 2013 - 23:23




ARTHUR & SACHA.

oh, happily ever after, wouldn’t you know, wouldn’t you know? oh, skip to the ending! who’d like to know? i’d like to know. author of the moment, can you tell me, do I end up, do I end up happy?


Arthur n’était pas le plus observateur des hommes, mais il remarqua l’expression désapprobatrice que lui jeta la jeune femme lorsqu’il mit en doute la supposée perfection de Jericho. Il plissa les yeux, embêté. L’avait-il choquée avec ses paroles ? Il ne l’avait pas fait exprès, mais allons, elle n’allait pas être la première personne déçue. Il en avait déçu bien d’autres avant elle, des fans qui croyaient dur comme fer qu’Arthur adorait Jericho, alors que ce n’était pas tout à fait exact… Cependant, Arthur n’était pas stupide ; il était conscient que son personnage fétiche était son gagne-pain, que sans lui il devrait faire un budget chaque mois pour ne manquer de rien. Non pas qu’être conservateur n’était pas bien payé, au contraire, mais il ne fallait pas se leurrer : les visites au musée se résumaient bien souvent à une simple sortie scolaire et rares étaient les véritables amateurs d’art qui prenaient encore la peine de se déplacer. Conséquemment, Arthur avait parfois du mal à joindre les deux bouts comme on disait, problème qu’il n’avait plus grâce à son nouveau métier, celui d’écrivain. C’était ça qui était frustrant, au fond : écrire sur un personnage qui était trop arrogant et trop gonflant alors qu’il était la source même de vos revenus. Cruel dilemme, ce Jericho.

La réponse maladroite qu’il a offerte à Sacha la fait rigoler et c’est toujours mieux que de la voir perdre son sourire. Un microbe ambulant, a-t-elle dit. Cette fois, c’est à son tour de s’esclaffer. Ouais, ça résumait bien cet abruti de Jericho. Il eut du mal à imaginer une jeune femme aussi vivifiante et joyeuse que celle-ci injurier son patron, car elle semblait si frêle et si petite. Du genre à ne pas être capable de faire du mal à une mouche. Oh, ça pourrait être une excellente idée de roman, ça. Une jeune femme innocente et soi-disant inoffensive aurait commis  un meurtre très sanglant et personne ne penserait à la soupçonner. Ouais, ça pourrait marcher, Arthur en était certain. Il se promit d’en toucher un mot à James, son meilleur ami qui saura certainement le conseiller là-dessus. Le reste des paroles de la brunette rendirent Arthur un peu… inconfortable. Jericho, parfait ? Soit, il pouvait concevoir qu’un fan pense ainsi. Mais Jericho, indispensable ? Alors là, non ! Arthur n’avait écrit jusqu’ici que des romans mettant en scène son héros, mais il était parfaitement capable d’écrire une histoire sans cet effroyable détective. « Eh bien, tu sembles l’adorer, ce cher Jericho… Je n’en doutais pas jusqu’à maintenant, cela dit. Pourquoi l’aimes-tu autant, ce personnage, si je puis me permettre ? Pour moi, il est si banal… Commun, même, malgré ses bizarreries. » Il ne voulait surtout pas embêter la demoiselle avec ses coup de blues d’écrivain, alors il s’arrêta de parler un moment. Il pensait ce qu’il avait dit, toutefois. Il ne trouvait rien d’extraordinaire en Jericho Luxmore. Ce n’était qu’un personnage fictif, après tout ! Il n’existait pas, il n’avait jamais existé. Et puis la seule raison pour laquelle Jericho passait pour un génie, c’était parce que les intrigues d’Arthur captivaient les lecteurs et que les autres personnages étaient trop stupides pour deviner le pourquoi du comment du crime commis. Arthur prenait soin de tout mettre en place afin que les derniers chapitres de chaque roman soient insoutenables, jusqu’à la fin. C’était ça, le secret d’un bon whodunnit. Il n’y avait rien de magique chez Jericho Luxmore. Il n’était que de la poudre aux yeux.

La brunette lâcha enfin sa main et il fut amusé qu’elle l’ait gardée dans la sienne si longtemps. Comme s’ils étaient de bons vieux amis qui ne s’étaient pas vus depuis un siècle. La conversation dévia alors sur l’identité virtuelle de la jeune femme. Oh là, elle semblait l’avoir lu plein de fois, son dernier roman… Et en plus, elle venait encore une fois de le complimenter, c’en était gênant. Arthur rit, embarrassé par tant d’éloges. Non, il n’avait pas de don, il avait des idées, tout simplement et il s’efforçait de les écrire. Il se forçait, plutôt. Son éditeur était impitoyable, pour ça. Imaginez quelqu’un qui vous oblige à écrire sans arrêt : où se trouvait le plaisir d’écriture, là-dedans, après quelques semaines intensives ? Nulle part, puisque ce n’était plus amusant ! Et imaginez ensuite qu’on vienne vous complimenter pour ça… Telle était la vie d’Arthur, désormais. Certes, son statut d’écrivain était enviable, il avait bien réussi sa vie, ses romans passeraient à la postérité. C’était un peu le rêve de tout écrivain amateur. Sauf qu’Arthur, lui, n’avait jamais demandé ça. Il appréciait l’anonymat. Heureusement qu’il n’était qu’auteur ; il n’osait imaginer l’enfer qu’aurait été sa vie s’il était devenu un célèbre chanteur ou un célèbre acteur. Les auteurs, on les reconnaissait moins souvent, voire jamais, et c’était une bonne chose. « Wow, il va falloir que tu te trouves un autre bouquin à lire ! Si ça se trouve, tu connais Jericho autant que moi, à force d’avoir lu mes livres, hein ? Tu pourrais même écrire à ma place, ça me ferait des vacances. Qu’est-ce que tu en dis ? » blagua-t-il. Son éditeur le fusillerait du regard pour oser demander une telle chose, mais tant pis, c’était trop tentant. Et puis, il n’était même pas sérieux. Il n’y avait rien de mal là-dedans.

L’heure des présentations sonna. Sacha McFly. Drôle de nom. Très peu commun, aussi. Sacha, ça lui faisait penser à ce dessin animé japonais très populaire chez les enfants et McFly, à la série de films de science-fiction. Elle était l’enfant de la culture populaire. Avec un patronyme pareil, pas étonnant qu’elle se soit amourachée à ce point de Jericho ! « Moi de même, Sacha. Je t’aurais bien serré la main de nouveau, mais je crois que ce serait un peu abusé, non ? » Il lui décocha alors un sourire en coin amusé, sans arrière-pensée. Il n’était, après tout, pas le genre d’hommes à penser au sexe et à l’amour sans arrêt. Pas comme James, par exemple, qui était beaucoup trop affectueux à son goût. Et puis, envisager une relation avec cette Sacha était hors de question, aussi charmante et jolie soit la demoiselle. Elle lui parlerait vingt-quatre heures sur vingt-quatre de Jericho Luxmore, ce serait un capharnaüm impossible et invivable pour le pauvre Arthur. Ouais, hors de question, totalement.

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MessageSujet: Re: All this time I was finding myself and I didn't know I was lost. w/Arthur   All this time I was finding myself and I didn't know I was lost. w/Arthur EmptyJeu 5 Déc 2013 - 17:19


Arthur & Sacha
It's time to begin, isn't it ?


On a toujours dit de Sacha qu'elle était immature. Enfermée dans un monde de sa propre création, gravitant dans un monde imaginaire qui n'était bon ni pour elle, ni pour son entourage. Qu'elle finirait par péter les plombs et se retrouver dans un asile ne lui ferait pas de mal. Tout le monde semble avoir en tête que la jeune femme ne sait pas ce qu'elle fait. Quelle erreur. Bien au contraire, toute la vie de Sacha résulte en sa façon de se comporter. Croire dur comme fer à sa vie actuelle, relever des défis et finalement, vivre une enfance et une adolescence qu'on lui a volée. Passer ses journées à fixer un horizon plus que ténébreux, chaque jour l'épée qui tronait au dessus de sa tête la frôlant, l'évitant et la rendant folle. Est-il plus sage de s'enfermer dans un passé sombre et décadent quand une illusion parfaite et indépendante lui tend les bras ? Ses yeux brillent d'une lueur bien connu aux enfants. Les découvertes, l'appréhension, la stupeur. Des sensations dans lesquelles elle baigne, son coeur palpitant comme si on lui offrait un présent chaque jour. Que peut-elle dire de plus ? Dans son esprit, la réalité se mélange à un futur amélioré. Il représente la vie que Sacha imaginait, assise dans son lit, le carnet ouvert entre ses mains frêles, le stylo parcourant le papier pour dessiner son univers si la jeune femme sortait de là. Rire, danser, sauter et aimer. Des sensations bien trop éphémères dans son cas à l'hôpital. Mais aujourd'hui ? Rien n'est trop beau pour Sacha qui croit vivre un conte de fée, le sien avec quelques années de retard. Et son prince charmant n'est peut être qu’irréel mais Arthur est bien là, face à elle.

Un rire offert par l'homme et un sourire envahit à nouveau le visage de Sacha, charmée par ce son. Peut être était-ce de l'imaginer trainant son patron d'un bureau à l'autre ou ses paroles qui ont rendu l'homme si ouvert en cet instant. Toujours est-il que la brune en profite, ne l'ayant que rarement durant les interviews que celui-ci a pu donner ses dernières années. Son cœur bat rapidement, ne semblant pas vouloir ralentir ou lui laisser le temps de rassembler ses idées avant que sa bouche ne s'ouvre et déblatère un nombre de propos totalement irréfléchis qui ferait fuir le jeune homme. Mais, consciente de son trouble permanent et du tremblement de ses mains, Sacha se retire lentement, espérant qu'Arthur ne perçoive pas son changement lent mais certain d'état. Passant de l'admiration à un état de timidité et de gêne que tous fans ressent en étant en présence de l'homme qui a crée son Jericho. Ses propos semblent toucher le jeune homme mais la brunette n'a pas le temps d'analyser la lueur dans le regard du jeune homme, les mots de celui-ci semblant soudain la seule et unique parole que ses oreilles semblent entendre. Paroles qui la font rougir, hésiter et inconsciemment, Sacha se mord la lèvre inférieure. Pourquoi aime-t'elle Jericho ? La réponse lui semble simple : il est tout ce dont elle a toujours rêvée. Mais comment l'avouer ? La situation est embarrassante et, ses doigts se refermant et s'enroulant sur une mèche de cheveux qui dégringole dans son cou, la jeune femme se lance, choisissant ses mots soigneusement. Et bien... A tes yeux, il est banal, ce que je peux comprendre mais je sais pas. Il dégage quelque chose... d'attirant, de rayonnant. Une sorte d'aura qui fait que je reviens toujours vers lui, bien que je lise d'autres livres. Il est rare que je ne lise pas les tiens d'ailleurs. Et Jericho... Il a son propre humour, sa propre vision des choses et c'est quelque chose que j'admire beaucoup. Il est tout ça à la fois et je dois dire qu'il dégage un certain charme aussi... Son seul défaut est qu'il soit fictif cependant.Rigolant sur sa dernière phrase, Sacha passe une main dans ses cheveux, son embarras s'étant envolé rapidement au fur et à mesure que la jeune femme se dévoilait, sans pour autant tout lui dire. Comment le prendrait-il d'ailleurs ? Savoir qu'elle est amoureuse de Jericho, son personnage et surtout un personnage fictif. Impossible et totalement stupide se dirait-il. Comme la plupart des gens qui l'entourent et qui connaissent son "amour" pour le personnage, virant carrément à de l'obsession. A ses yeux, ce n'en est pas mais aux yeux du monde, tout ce qui sort de l'ordinaire équivaut à une sorte d'horreur, le genre duquel on a le droit de se moquer.

La jeune femme admire Arthur pour son parcours. Écrire était une de ses passions durant sa jeunesse, passant ses journées à décrire des évènements, ressentir les choses que chaque fille de son âge devrait avoir. Trouver les mots, réussir à se plonger dans l'âme d'un personnage et en faire ressortir les traits les plus positifs comme les plus noires. A ses yeux, un écrivain offre une part de son âme tout en écrivant, mettant des noms sur des personnages plus ou moins réels. Peut être était-ce pour cela que Jericho a tant attiré son coeur et son imagination. Pour la simple raison qu'il était vraiment humain, le genre que l'on peut rencontrer dans la rue. Petite, Sacha n'a jamais fait preuve d'un grand talent en écriture, bien au contraire, ses talent allant d'une simple phrase à un réel flot d'onomatopées signifiant sa colère, sa douleur et son envie de liberté. Faire sortir de son esprit ses émotions trop dérangeantes et brulantes sur du papier lui paraissait la meilleure méthode après avoir vécu un enfer. Mais la jeune femme ne s'est jamais vu derrière un bureau à taper des centaines de caractères. Simplement car son imagination est son palais secret. Un palais aux murs si épais que personne n'a jamais pu deviner la grandeur de celui-ci. Il lui appartient et Sacha est la seule à pouvoir se créer son monde, sans interférer avec la réalité. Loin de ses crises de panique et de ses cauchemars répétitifs. A la perspective d'écrire à la place d'Arthur, ses yeux s'écarquillent et Sacha rigole doucement à l'idée. Oh non, tu ne veux pas me voir derrière un écran. J'aime écrire mais c'est différent, je préfère écrire pour moi même au lieu de le partager aux autres. Mais merci de la proposition, j'aurai adorée découvrir comment tu t'inspires pour ce cher Jericho. Je le connais autant que toi ? Possible, il m'arrive de le croire assez souvent même. Rigolant à nouveau, Sacha joue avec ses doigts, un sourire en coin. L'idée d'écrire Jericho, de le faire réagir et parler l'a rend rêveuse et souriante. L'imaginer obéir au doigt et à l’œil est une sensation grisante que la jeune femme ne préfère pas partager avec l'auteur qui ne comprendrait surement pas.

Son patronyme ne semble pas laisser de marbre son interlocuteur, ce qui fait sourire la jeune femme. Il est vrai que bon nombre de personne tiquent face à son prénom et son nom, dénotant l'inspiration de ses parents quand elle est née. Le retour aux sources, la science-fiction et les mangas. Toute une culture, toute une enfance pour de nombreuses personnes, y compris elle-même qui avait alors un crush pour le personnage de Marty McFly, leurs similitudes lui semblant preuve du destin et de leur amour commun qu'ils se devaient de partager. Sacha lui sourit en retour au souvenir de leurs mains entrelacés quelques instants auparavant et ses joues se parent d'un rouge carmin à nouveau, se rendant compte de ses actions et de l'intimité que cela pouvait signifier.Oh mon dieu ! Je suis désolée, je ne m'en étais pas rendu compte. Je... Désolée, vraiment. Baissant la tête et rougissant comme une idiote, Sacha s'insulte intérieurement d'avoir manquée de jugements. Beaucoup de personnes se sont souvent retrouvés dans des situations gênantes de par sa maladresse et son impulsivité. Comme se retrouver allonger sur le meilleur ami de son frère en peignoir en voulant lui souhaiter son anniversaire. Et d'autres encore. La tête toujours baissée, Sacha ne sait plus quoi dire et cache son visage jusqu'à son nez dans son écharpe, espérant disparaître sous celle-ci.

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