| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| + take a breath (eliàs) | |
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Auteur | Message |
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Invité | Sujet: + take a breath (eliàs) Sam 5 Avr 2014 - 11:03 | |
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Dix huit heures. Je viens d’arriver à la Croix Rouge et pour la première fois depuis que je fais ce job, j’ai vraiment pas envie d’être là. A vrai dire, j’ai pas du tout la tête à servir de la soupe aux sans-abris. Je pensais vraiment qu’il était différent. Je l’ai vu dans son regard, dans ses gestes. J’ai vu qu’il ne profitais pas uniquement et pourtant… Il faut croire que je me suis trompé. Pourquoi continuer de donner de la soupe aux gens qui sont dans le besoin si c’est pour qu’ils vous balancent son bol à la figure en vous disant qu’ils ne veulent pas de votre pitié. Pourquoi craquer sur l’un d’entre eux, lui proposer un toit, un lit, du réconfort, des câlins pour qu’il disparaisse le lendemain alors qu’il avait promis d’être là au réveil ?
Je n’aime pas être comme ça. Je déteste vraiment être sentimental de cette manière et ressentir ce que je ressens depuis ce matin, depuis que je me suis réveillé seul. Avant mon accident, j’étais un garçon fort, qui ne montrait jamais ses sentiments. Je rigolais, je faisais des grasses aux autres, je plaisantais mais mon amnésie m’a changé de ce point de vue. Maintenant j’ai l’impression d’être hyper sensible à tout. Que ça soit aux sentiments, aux sensations et j’aime vraiment pas prendre la fuite d’Eliàs à cœur. L’ancien Dorian aurait haussé les épaules. Il se serait attendu à cette réaction et il aurait simplement fait son lit et serait parti faire quelques courses. Rien de plus. Mais non, depuis ce matin je me trimbale une grosse boule dans l’estomac dont je n’arrive pas à me débarrasser. J’ai l’impression d’avoir été trahi et complètement déshabillé. C’est vraiment bizarre comme sensation. J’ai l’impression qu’on a abusé de moi et j’aime vraiment pas ça…
Quoi qu’il en soit, il faut bien que je gagne un peu d’argent et c’est pas en restant assis dans les vestiaires de l’association que je vais être payé. J’essaie d’oublier tout ça, de mettre de côté ma rancœur au moins pour les quelques heures à venir. J’enfile ma veste blanche marquée d’une croix rouge et j’attrape les clés de ma fourgonnette pour aller me mettre derrière le volant et rouler un peu en ville.
Il ne fait plus tant froid mais si les sans-abris souffrent moins du froid, ils n’ont quand même rien à manger et donc il faut quand même faire un tour de la ville. Je m’arrête d’abord vers un vieillard qui semble fouiller dans des déchets. Je me gare et va ouvrir l’arrière de ma camionnette pour lui offrir un bout de pain et un peu de charcuterie. Il l’accepte fort heureusement. Je continue ma route vers l’intérieur de la ville, là où les passants continuent leur route alors qu’un homme est en train d’installer un matelas trouvé à la déchèterie pour avoir de quoi dormir. Je ne comprendrais jamais comment les habitants de la ville peuvent continuer à passer tout droit… Je m’arrête à nouveau, trouve une couverture derrière et offre à nouveau de quoi manger. Je reste un peu à parler avec lui, accroupi près de son matelas de fortune. J’entends des pas qui s’arrêtent derrière moi mais je ne me retourne pas tout de suite. Je termine ma conversation avec le sans-abris puis me relève pour retourner fouiller à l’arrière de ma camionnette.
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| | | Invité | Sujet: Re: + take a breath (eliàs) Ven 11 Avr 2014 - 7:36 | |
| Dorian ∞ Elias Et dire que la veille tout commençait à s’arrangeait, je pensais qu’enfin je trouverais une vraie raison de vraiment vouloir me sortir de la rue. Mais celle-cci m’avait, une nouvelle fois, rattrapée. Et violemment. J’étais sorti afin d’acheter, avec le peu d’économies que j’avais, le petit déjeuner pour Dorian et moi. Ce n’était pas grand chose mais je voulais prendre soin de lui. C’était une de mes façon de le remercier. Je n’étais pas très fort pour les mots. Mais il méritait bien que je prenne soin de lui, même s’il semble être quelqu’un qui n’aime pas spécialement qu’on s’occupe de lui. Mais il ne méritait pas qu’on ne s’occupe pas de lui. Mais, alors que je venais à peine de quitter son immeuble, je me fis accoster par une groupe de mecs, semblant sortir tout droit des banlieues craignos.
Je pensais qu’ils voulaient simplement me chahuter, cela m’était arrivé plusieurs fois et je commençais à en avoir l’habitude. Mais je ne les avais jamais vu. Je me méfiais comme à mon habitude, et j’ai bienfait. Mais cela ne m’évita pourtant pas les problèmes. Cette fois-ci ils ne voulaient pas simplement me bousculer, non ils voulaient de l’argent, ce que je n’avais absolument pas. Ils commencèrent à me molester, et comprenant rapidement que je suis un SDF, ils me dirent que a seule solution pour qu’ils me laissent tranquille, c’était que je leur ramène de l’argent, et plus particulièrement en faisant leur mule. Ce que je refusa catégoriquement, ce qu’ils n’apprécièrent pas du tout. Ils essayèrent de me menacer, mais j’étais catégorique, si je tombais dans la drogue, même si ce n’était simplement pour servir de mule, je sais que ce sera une spirale sans fin. Bien sûr, leur seul moyen de me faire accepter était de me tabasser, littéralement. J’arriva à m’enfuir, mais je sais qu’ils sauront me retrouver si je ne changeais pas mes habitudes. Ce n’était qu’une question de temps.
Effrayé, je ne pouvais pas retourner chez Dorian, je ne voulais pas qu’il me voit ainsi, et je ne voulais surtout pas lui apporter mes soucis, je ne voulais pas l’impliquer dans tout ça. Je lui avais pourtant promis de rester, et j’aurais mieux fait de la tenir en allant pas chercher son petit déjeuner. Etat simplement parti pour quelques minutes au départ, j’y avais laissé ma chaîne fétiche, que je portais constamment. Je ne l’aurais pas quitté ainsi, je serais toujours dans ses bras en ce moment. Mais je ne voulais pas lui créer de problèmes, ni même qu’il s’implique dans tout ce que cause comme soucis la rue. Il y participe déjà assez, je ne devais pas le mettre en danger, je ne pouvais pas me le permettre. Et je ne voulais surtout pas que le groupe qui m’avait menacé, s’en prenne à lui, je ne le supporterais pas, je ne pouvais déjà pas me défendre contre eux, je ne voulais pas que Dorian subissent leurs coups. Repartant dans mon antre, je tombe sur une connaissance qui remarque mes coups. J’essaie d’esquiver ses questions envahissantes, retournant dans mon coin. Je sais que ce soir il y a la tournée de la croix rouge, et j’espérais seulement que je ne croiserais pas dorian à ce moment-là. Restant prostré dans mon coin jusqu’à la fin de journée, j’entendis le bruit si caractéristique de la camionnette. Restant dans mon coin, j’ignorais superbement mon compagnon de misère, Jules, qui me poussait à aller chercher mon bol de soupe. Je lui rétorqua que je n’en avais aucune envie. Je sais qu’il a compris que dorian était le seul à me faire bouger. Je ne pensais pas par contre qu’il serait capable de me l’envoyer. « Tu es Dorian ? » Jules n’avait qu’une envie c’était d’arranger les choses et de comprendre ce qui s’était passé pour moi. « Tu ne voudrais pas aller voir Elias ? Je sais qu’il n’écoute que toi, et il en aurait bien besoin... » code by Silver Lungs |
| | | Invité | Sujet: Re: + take a breath (eliàs) Lun 14 Avr 2014 - 8:55 | |
| J’avais qu’une seule envie : terminer mon service, rentrer chez moi pour me laisser tomber dans mon canapé/lit et dormir jusqu’à la fin de mes jours en respirant l’odeur d’Eliàs. Il n’avait passé qu’une nuit dans mes draps mais ça avait suffit à ce qu’il y laisse son parfum et ça m’avait rendu dingue une bonne partie de la matinée lorsque je me suis réveillé seul. Je n’avais pas le courage de les changer même si ça me ferait sûrement encore plus mal de dormir dans mon lit après ce que nous y avions fait il y a moins de vingt quatre heures… En plus de ça, je n’aimais vraiment pas être aussi peu souriant et gentil avec les sans-abris qui acceptaient un peu d’aide. D’ordinaire, j’essaie de m’asseoir avec eux et de parler un peu pour qu’ils aient de la compagnie et pour que ça les rassure de voir que quelqu’un s’intéresse à leur histoire même si souvent, je suis au bord des larmes en les entendant raconter pourquoi ils ont finit dans la rue. Beaucoup n’ont pas eu le choix… Je ne roule pas sur l’or, loin de là, mais j’ai quand même un toit et de quoi me nourrir. Ca me sidère de voir que des gens comme eux n’ont juste pas eu de chances et le pire, c’est qu’on a beau leur proposer de l’aide, de les encourager à retrouver du travail, beaucoup préfèrent rester dans leur situation plutôt que de prendre le risque de se faire à nouveau rejeter de la société.
Je m’apprête à quitter ce vieil homme qui a accepté un sac de couchage lorsqu’une voix me fait sursauter. Je me retourne pour me retrouver face à un autre sans-abri. Immédiatement, je crains qu’il veuille piller l’arrière de ma camionnette alors je reste un peu sur mes gardes, mais il m’appelle par mon prénom, donc je me détends un peu. Comment me connaît-il ? Je fronçais les sourcils en l’entendant me parler d’Eliàs. Ils seraient amis alors ? Je secoue la tête. « C’est gentil de ta part mais je crois que si Eliàs a besoin de quelque chose, il peut venir de lui même. » répondis-je sèchement sans vraiment le vouloir. Je baisse les yeux avant de tourner le dos à l’homme pour lui servir un bol de soupe. « Tiens, pour toi. » Il accepta le bol de soupe mais ne broncha pas. « Désolé d’insister mais faut vraiment que tu ailles vers lui… » Je soupire avant de suivre le regard du sans-abri. Eliàs se trouve être tout près, presque roulé en boule sur lui même. Nous échangeons un regard avec l’homme et je hoche la tête. J’ai envie de crier tellement je suis en colère de le revoir dans la rue après ce que je lui ai proposé et surtout ce que j’ai fait pour lui… Néanmoins, je ne peux pas le laisser comme ça. J’ai craqué pour ce garçon et même s’il m’a vraiment blessé ce matin, je ne peux pas remonter dans ma camionnette et l’ignorer. Je verse un peu de soupe dans un bol, attrape une couverture et m’approche d’Eliàs. Je laisse tomber la couverture à ses côtés mais m’accroupis pour être à son niveau et lui tend son bol de soupe. Je détaille son visage, quand tout d’un coup je comprends que quelque chose ne va pas. « C’est quoi ça ?! » Je pose le bol de soupe et soulève le visage d’Eliàs à la lumière pour le regarder. Mon sang se glace. « Putain Eliàs, c’est qui qui t’a fait ça ?! » Je me mets à fouiller dans la poche intérieure de ma veste de la Croix Rouge et trouve une petite trousse de secours.
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| | | Invité | Sujet: Re: + take a breath (eliàs) Mar 15 Avr 2014 - 13:46 | |
| Dorian ∞ Elias C’est incroyable comment une journée peut changer du tout au tout, elle avait pourtant si bien commencé que je ne pouvais pas accepter que j’ai hâte qu’elle se termine. On dit que à chaque jour sa peine, mais je commençais à croire que je traînais la mienne à longueur de temps et que, quand je touchais au bonheur, on me rappelait sans cesse que je n’étais pas fait pour cela, à croire que je n’étais destiné qu’à briser les personnes que je côtoient. Pourtant j’aurais vraiment voulu retrouver Dorian après ma ‘mésaventure’ mais je ne pouvais pas lui infliger l’état dans lequel j’étais. Et surtout je ne pouvais pas l’entraîner dans mes problèmes, je ne voulais pas qu’il soit empêtré dans ce pétrin. Parce que, je ne sais pas exactement, mais une chose est certaine il est loin de me laisser insensible. Au contraire, ce qui s’est passé hier soir, je me surprenais à espérer qu’il se passe encore davantage. Mais, en même temps, tout ce que je vivais en étant un SDF, toutes les merdes qui pouvait me tomber dessus, je voulais tenir Dorian éloigné de tout cela. Parce que j’étais hyper protecteur, que je m’étais attaché à lui, plus que je ne voulais le dire et le croire. Et surtout parce que j’avais encore de la fierté même si je suis un sans-abri. Non, jamais je ne l’entraînerais avec moi.
Retournant dans mon antre, lieux où je me sentais en sécurité, ce qui était assez déroutant quand on sait que c’est en-dessous d’un pont,mais c’était comme chez moi. Tentant de faire déguerpir Jules, mon camarade de miséricorde, je me tasse dans mon coin, préférant ruminer ma culpabilité seul. Parce que je n’étais pas revenu vers Dorian, alors que tout mon être criait de le faire, je savais que je l’avais très certainement brisé, il ne faut pas être idiot pour le savoir. Je ne sais même pas si je le reverrais un jour. Et rien qu’à cette pensée, mon coeur se serra. Mais, comme si le destin en avait décidé autrement, j’entendis la camionnette s’arrêtait pas très loin de nous, à croire qu’il venait voir ce qu’il en advenait de ma personne. Mais, c’était Jules qui était venu me trouver en me disant qu’un bol de soupe et une couverture ne me ferait pas de mal, vu la tête que j’avais, et surtout qu’il fallait que je désinfecte ces marques. Mais je refusa catégoriquement de bouger d’un millimètre. J’assassina du regard Jules en remarquant qu’il s’approcha de Dorian, je savais très bien qu’il connaissait le pouvoir de persuasion qu’avait Dorian sur moi, et je lui en voulais d’aller le voir pour qu’il m’approche, c’était la dernière chose que je voulais, je n’avais pas envie que Dorian me voit dans cet état. Mais c’était trop tard car j’entends les pas si caractéristiques de Dorian marteler le sol. Je me roule encore plus en boule, évitant soigneusement de le regarder. Mais, trop tard, il semble apercevoir mon coquard à l’oeil droit. Je ne peux m’empêcher de frissonner alors qu’il empoigne mon menton pour soulever de force mon visage. Mais je n’ai pas la force de résister, je le laisse faire, mon coeur battant plus rapidement, du fait de voir la douleur dans ses yeux, et par son contact. « Personne. » Idiot comme réponse, mais j’étais déterminé à ne pas lui dire. Non, il ne devait pas savoir. « Mais ça va ne t’inquiètes pas, ça finira par partir... » Je ne sais pas si je dois lui avouer que je regrette de ne pas être revenu, que je m’en veux de l’avoir laissé... Je ne sais pas comment il le prendrait. À la place, j’ancre mon regard sur son visage, imprimant mentalement chaque trait de son visage. Lançant un regard à Jules, je ui fis comprendre que j'avais besoin d'un peu d'intimité avec Dorian. code by Silver Lungs |
| | | Invité | Sujet: Re: + take a breath (eliàs) Ven 18 Avr 2014 - 14:36 | |
| Maintenant que j’ai vu le visage d’Eliàs, je comprends pourquoi l’autre sans-abri a insisté pour que je vienne voir mon amant d’une nuit. J’ai vraiment hésité parce que j’avais peur qu’il essaie de se faire pardonner d’une manière peu honnête et surtout, j’avais peur qu’il voit à quel point il m’a blessé en me laissant tout seul alors qu’il m’avait promis d’être là au réveil. Pourtant… Je décide de suivre l’ami d’Eliàs et c’est là que je découvre le métis avec le visage tuméfé. Il a un œil au beurre noir et j’ai bien l’impression que c’est pas la seule blessure qu’il y a sur son visage ou même son corps vu comme il se tient en boule. Immédiatement, j’oublie ma rancœur et toute la tristesse qui a pu me suivre tout au long de la journée. Pour l’instant, ce qui m’importe c’est de soigner Eliàs. Qu’il se soit fait ça de manière injuste ou pas. « La ferme Eliàs. » dis-je très froidement pour lui faire comprendre que c’était pas franchement le moment de faire le dur à cuire. Je lui lance un regard avant de me lever et de trottiner dans ma camionnette pour ouvrir la glacière et sortir une plaque de glace. Je l’enroule dans une serviette avant de fouiller dans un des tiroirs et de trouver des anti-inflammatoires. J’attrape aussi une couverture et coince le tout sous le bras pour retourner vers Eliàs qui semble toujours boudeur. Je l’ignore et me mets à genoux devant lui pour poser la plaque de glace emballée sur son œil. « Tiens ça. » dis-je en prenant sa main pour la poser sur la plaque de glace. J’essaie d’ignorer le courant électrique qui traverse chacune de mes veines et lâche sa main salie par la rue. Je me redresse pour ouvrir la couverture et la poser sur les épaules d’Eliàs et la serrer sur son torse. « Avale ça. » Je lui tends les comprimés avec un peu d’eau d’une bouteille en pet. Je ne vais pas le lâcher tant qu’il ne fera pas ce que je lui dise. Cette nuit c’était lui qui me dirigeait mais maintenant, on échange les rôles. Surtout que c’est pour son bien. J’attends patiemment puis je m’asseye, jambes croisées en face de lui, ignorant le fait que je vais avoir les fesses gelées à cause du sol. Je n’ai pas vraiment le droit de me plaindre. Ces sans-abris ont constamment froid dehors. « Tu m’expliques maintenant ? »
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| | | Invité | Sujet: Re: + take a breath (eliàs) Lun 21 Avr 2014 - 11:22 | |
| Dorian ∞ Elias La dernière chose que je voulais, c'est que Dorian me voit comme ça. Malheureusement le mal est fait. Il est là, et je comprends pourquoi je ne voulais pas retourner à l'appartement, et pourquoi je ne voulais pas qu'il me voit. Voir l'éclat de douleur dans ses yeux me retourne le ventre, littéralement. Alors je demeure le visage baissé, le regard vissé sur mes pieds, drôlement plus intéressant que de le voir souffrir. Par ma faute. Parce que j'avais promis de rester et que je n'avais pas tenu cette promesse, même si j'avais prévu de la tenir, je ne voulais pas lui infliger mes problèmes. Alors qu'il s'approche de moi, je me roule encore plus en boule pour qu'il n'ai pas l'idée de m'ausculter plus en profondeur. Alors que je tentais de l'éloigner, de lui faire comprendre que je ne voulais pas de son aide, même si j'en avais sacrément besoin, tout ça parce que j'étais trop fier et trop protecteur pour l'impliquer dans mes problèmes, il me rembarre tout aussi fermement. Avançant mes lèvres en une moue boudeuse, je ne réponds plus rien. Je jette tout de même un regard sur sa silhouette qui s'éloigne, ce que je n'aurais pas dû faire au vu des pensées qui envahissent mon esprit en ce moment. Mais alors qu'il se tourne, je reprends mon expression la plus butée. Non je n'allais pas lui faire voir que je dévorais des yeux son magnifique corps, que j'avais envie de le reprendre tout contre moi. Mais à peine cette pensée me traversa, que je fus refroidi par la poche de glace sur mon œil avant de le sentir me prendre la main pour la poser sur la glace afin que je ne la tienne. « Oui chef ! » Je souris, amusé alors qu'il semble faussement me fusiller du regard. Prenant les comprimés et l'eau, je ne me fais pas prier pour les avaler, je ne serais pas contre écarter la douleur de mon corps. Baissant les yeux, je ne savais pas quoi dire, je sais bien qu'il doit vraiment beaucoup m'en vouloir pour le fait d'avoir déserté, surtout qu'il ne savait pas ma première intention. Jouant de ma main libre sur mon pantalon, je suis soudainement gêné par sa présence, même si je sais qu'il attends des explications. Soupirant alors qu'il pose sa question, j'attrape sa main pour la serre entre la mienne avant d'inspirer un bon coup pour me donner du courage. « Je.. J'étais parti nous chercher un petit déj' digne de ce nom....Quand un groupe m'a accosté...Ils voulaient de l'argent... Mais, je n'ai pas pu me défendre bien longtemps, ils m'ont fait comprendre que si je ne trouvais pas le moyen de leur en apporter, ils sauraient me convaincre ». Je baissais la tête j'avais vraiment honte de ce qui s'était passé, que je n'ose pas le regarder.
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| | | Invité | Sujet: Re: + take a breath (eliàs) Lun 28 Avr 2014 - 7:31 | |
| Je n’ai pas envie de tirer des conclusions hâtives sur l’état d’Eliàs. Je n’ai pas envie de lui trouver des excuses ou encore de me demander s’il n’est pas revenu ce matin parce qu’il s’est battu en route. J’ai vraiment envie qu’il m’explique lui ce qu’il s’est passé et surtout qu’il me donne une raison valable qui excuserait son absence dans mon lit ce matin. Bien sur, je ne pense pas non plus le pardonner aussi rapidement mais des explications seraient déjà le bienvenu. J’ai passé la journée à le haïr et à me retenir de tout casser à cause de ce qu’il m’a fait, je n’ai pas envie d’éclater de rage devant lui, il n’a pas besoin de ça vu son état mais je ne peux pas non plus le regarder tendrement avec un sourire collé aux lèvres. J’éviter de croiser son regard et surtout je ne décroche pas un seul sourire. En même temps, je viens de le retrouver roulé en boule dans le coin de la rue avec le visage tuméfié donc c’est sur que je ne vais pas rire aux éclats. C’est même le contraire. Un peu paniqué de le voir dans cet état, je me précipite dans ma camionnette et fouille dans les tiroirs pour trouver tout ce dont j’ai besoin pour soigner un minimum le jeune homme. Je lui colle une poche de glace sur son œil et lui demande d’avaler un anti inflammatoire. Il a l’air de trouver ça marrant vu qu’il me répond par un « oui chef ». Je lui envoie un regard qui en dit long sur sa petite plaisanterie qui ne me fait pas du tout rire. Eliàs baisse les yeux, soudainement mal à l’aise. Il a quelque chose à se reprocher et apparemment j’ai demandé des explications au bon moment. J’allais soulever la poche de glace de son œil au moment où il m’attrape la main – ce qui m’arrache un sursaut – et qu’il la serre entre ses doigts maigres et sales. Et c’est là qu’il m’explique. Apparemment, il était parti de chez moi pour une bonne intention, pour aller nous chercher un petit déjeuné. Je fronce les sourcils. Eliàs n’a pas un sou, ce n’était pas à lui d’aller chercher les croissants. Mais passons. Et la suite de son histoire explique l’état de son visage. Je soupire le voyant baisser encore plus la tête. Son excuse est valable au moins mais ça n’empêche pas qu’il aurait dû revenir chez moi au lieu d’aller se terrer dans la rue en laissant ses blessures s’infecter. « Tu aurais dû revenir chez moi. Je t’aurai soigné et surtout tu aurais pu rester au chaud et au calme. » dis-je un peu plus doucement. Je baisse les yeux sur ma main que le métis tient toujours entre ses doigts. Machinalement, je me mets à en caresser le dessus avec mon pouce. « J’ai vraiment cru que… Que tu m’avais utilisé et que tu étais parti comme ça. » Je me passe une main sur le visage pour écarter tout signe de tristesse. « Ces mecs, ils veulent te retrouver ou ils vont te laisser tranquille maintenant ? »
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| | | Invité | Sujet: Re: + take a breath (eliàs) Jeu 8 Mai 2014 - 0:13 | |
| Dorian ∞ Elias Je me doutais bien que Dorian ne devait pas être ravi de me voir ici, dans la rue et surtout dans cet état dans lequel j’étais actuellement. Surtout après la promesse que je lui avais faite de ne pas le quitter. Promesse que je n’avais pas tenu. Alors j’allais devoir fournir de bonnes explications, de très bonnes explications. Même si j’avais eu envie de rentrer, je n’avais pas voulu l’embarquer dans mes problèmes, et je ne voulais pas l’impliquer, mais je n’avais pas le choix de lui expliquer si je ne voulais pas le perdre. Surtout qu’il semblait tellement contrarié et tendu, certainement à cause de moi. Je m’en voulais de lui causer tout ça. Dire qu’en ce moment j’aurais dû être dans ces bras en train de flemmarder. Mais au lieu de ça, j’avais voulu lui faire une surprise en lui amenant le petit-déjeuner au lit, avec croissants et tout. Et j’étais tombé entre les mains de ces mecs barraqués qui m’avaient bien marqué sur le visage et un peu partout. Le regardant filer dans la camionnette, j’en profite pour me ré-installer un peu plus confortablement. Soufflant lorsque je bouge, ce qui n’était pas agréable, je devais avoir au moins une ou deux côtes de cassées. Sursautant à moitié lorsque la poche de glace se pose sur mon oeil tuméfié, je ne peux m’empêcher de faire une remarque idiote histoire de détendre l’atmosphère. Mais c’était plutôt une erreur au vu de son regard. Baissant la tête, honteux, je referme ma bouche et me laisse soigner. Triturant mes mains, je finis par lui attraper la sienne entre mes doigts et lui serre doucement. Je lui avoue donc qu’à la base je n’avais pas voulu disparaître mais simplement lui faire une surprise. Et que je comptais bien revenir avant son réveil. Je ne sais pas s’i l’accepterait, mais ce n’était que la vérité. Même si la suite était moins sympathique, ce que je finis par lui avouer. Je relève le regard, qui était désormais déterminé « Je ne voulais pas qu’il puisse savoir que je venais chez toi, ils auraient été capable de me suivre. » Frissonnant à ses caresses, je resserre mes doigts sur les siens.. « Je n’aurais jamais supporté s’ils t’auraient touché » J’apporte ma main à ses lèvres pour y déposer un baiser dessus « Je n’aurais jamais pu te faire le moindre mal, je tiens déjà trop à toi pour cela... » Caressant sa main, je soupire profondément avant de reprendre la parole... « Je pense qu’ils risquent de s’en prendre de nouveau à moi si je ne leur cède pas ce qu’ils veulent.... » Je pense d’ailleurs qu’ils vont très vite savoir où me trouver.... code by Silver Lungs |
| | | Invité | Sujet: Re: + take a breath (eliàs) Lun 12 Mai 2014 - 8:27 | |
| Le voir dans cet état me brise le coeur et j'en oublie presque le fait que j'ai passé la journée à le détester de m'avoir fait ce coup mais cette situation et une preuve de plus qu'on a tendance à trop vite faire tirer des conclusions sans chercher la raison du problème avant... Bien sur, tout ce que j'ai ressenti durant cette journée s'est envolée au moment où j'ai vu l'état de son oeil et vu comme il grimace lorsqu'il bouge, Eliàs doit sûrement avoir une côte cassée... Je vais le ramener chez moi et on avisera la suite, pour le moment il ne doit pas rester dans la rue dans son état et je n'ai pas peur que les gars qui lui ont fait ça, débarquent chez moi. Personne ne nous verra, il faut que je puisse bander son torse correctement et je n'ai pas envie de faire ça en pleine rue. Non. C'est tout en tendresse que le métis continue de m'expliquer les raisons qui l'ont poussé à ne pas revenir chez moi et je comprends de mieux en mieux et surtout... Je culpabilise de plus en plus de ne pas être parti à sa recherche aujourd'hui. Je suis quelqu'un de très méfiant depuis mon accident et peut-être que je l'ai trop été avec un sans-abris alors que j'aurai dû le croire, le savoir de confiance et aller le chercher en comprenant que s'il ne rentrait pas à la maison c'était parce qu'il lui était arrivé quelque chose. Mais à la place de ça, je suis resté terré chez moi et son état s'est aggravé durant la journée à cause du manque de soin... Dans le fond, ce n'est pas lui le méchant... Quoi qu'il en soit, il faut qu'on parte de la rue. Je n'ai pas envie que les gars qui l'ont agressé reviennent et comme je le disais, il a besoin de soins. Je fixe ses lèvres qui se posent sur le dos de ma main et je souris faiblement. « N'y pense plus pour le moment. Je vais te ramener chez moi et te soigner. Ces gars ne savent pas où je vis et on ira à la police demain. Et pas d'objections Monsieur. » dis-je en levant un doigt devant son visage en me doutant bien qu'il allait chouiner à l'idée d'aller chez les flics pour porter plainte. Il n'a pas ce que le gang lui demande et moi non plus, on n'a pas d'autre choix que d'y aller et je serais là pour le soutenir. Je me rends compte que je suis toujours en train de fixer ses lèvres quand finalement je m'approche de son visage pour sceller nos bouches. Il m'a manqué. Ce matin, toute la journée. Je n'ai pas cessé de repenser à la nuit qu'on a passé ensembles et sa présence m'a déjà manqué tout au long de ces dernières heures. « Viens, je vais t'aider à te lever. » Je me fiche de ce qu'il va dire, je passe mon bras dans son lit et me hisse sur mes jambes en portant son poids sur moi. On passe devant son ami sans-abri et je l'aide à monter dans la camionnette. « Ne bouge pas. » Je retourne dans le coffre du véhicule et attrape une deuxième couverture ainsi que deux tranches de pain de plus que je vais offrir à l'homme qui m'a dirigé vers Eliàs. « Merci. » Je lui souris puis ferme le coffre pour aller m'installer derrière le volant. « Je te dépose chez moi et je vais rendre la camionnette. Ca te laissera le temps de temps de te doucher. » Durant le trajet, je ne cesse de lui dire de faire attention quand il sera chez moi, que je prendrai soin de fermer ma porte à clé et qu'il y aille molo quand il ira se doucher. S'il tombe ou quoi, je ne serais pas là pour le réveiller. « En revenant, j'irais acheter des pâtes. Tu ne bouges pas cette fois, promis? » lui dis-je avec une fois de plus l'indexe levé comme s'il prenait mes menaces au sérieux. Je l'aide à monter dans mon appartement une fois garés devant puis je m'assure de l'avoir bien enfermé avant de repartir en sens inverse pour aller ramener la camionnette à la Croix Rouge. Je troque ma veste blanche et rouge contre mon blouson en jean, mon skate et mon sac à dos et je retourne chez moi. J'espère que pendant ce temps, Eliàs aura eu le temps de se doucher et qu'il s'en sort. En route, je m'arrête à la pharmacie de garde puis au restaurant italien qui fait les meilleures pâtes à l'emporté de la ville. Puis j'arrive enfin chez moi. Il est près de minuit, je tombe de fatigue mais ma priorité est de m'occuper d'Eliàs avant de songer à manger puis d'aller dormir. J'ouvre la porte de mon studio et nous y enferme à double tour avant de poser les courses sur le buffet de la cuisine. « Eliàs? »
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| | | Invité | Sujet: Re: + take a breath (eliàs) Sam 17 Mai 2014 - 20:47 | |
| Dorian ∞ Elias Alors que j’avais pris des bonnes résolutions pour le protéger, celles-ci s’envolent alors qu’il est désormais à mes côtés. Et surtout qu’il semblait déterminé à ne pas me lâcher, ce qui était étonnant au vu de ce qui s’était passé ce matin, je l’avais quand même lâchement abandonné, même si j’avais une raison à cela, je me sentais honteux. Parce que ce n’était pas mon genre de fléchir à mes promesses, et surtout pas si cela blessait des gens auquel je tenais. Tirant un trait sur mes convictions, je me dis que ce ne serait peut-être pas plus mal si j’étais à ses côtés, je pourrais le protéger quand je serais complètement rétabli. Parce que je ne les laisserais pas toucher une seul cheveu de Dorian, jamais. Si lui était inquiet, je l’ai était encore plus d’autant que j’étais plutôt du genre hyper-protecteur, ce qui me générait parfois pas mal d’angoisse. Mais cela faisait longtemps que je n’avais pas eu envie de protéger quelqu’un comme j’étais en train de le faire avec Dorian. Et je sais que plus le temps passera plus je sais que j’aurais de plus en plus envie de le protéger. Je l’avais toujours été avec mes soeurs, jusqu’au jour où on me mit dehors. Mais en temps normal je ne suis pas aussi protecteur avec mes petites amies, mais avec Dorian c’est différent, c’était comme si je ne contrôlais plus rien. Je crois que je m’étais définitivement attaché à quelqu’un alors que je ne pensais que je ne pourrais jamais m’attacher sentimentalement à quelqu’un. Mais revenons-en à nos moutons, je n’en voulais pas une seule seconde à Dorian de n’être pas parti à ma recherche, comment pouvait-il savoir de toute manière ? Posant mes lèvres sur sa main, je souris tout en retrouvant la douceur de sa peau. « Merci. Mais tu n’as pas à te mettre en danger pour moi, je ne le veux pas. Quoi ? Mais, je ne saurais même pas les reconnaître, à quoi ça servirait ?! Et pourquoi les policiers croirait un sans-abri ? » Je soupire alors qu’il lève un doigt pour ne pas que je le contredis sur ses dernière paroles. Je fis une moue, baissant la tête « D’accord, je suis tes ordres... » Je finis par sourire me rendant compte qu’il serait toujours là pour me soutenir. J’allais ouvrir ma bouche pour lui demander quelque chose, or je ne pus sortir aucun son, sa bouche recouvrant la mienne. Surpris pendant les deux premières secondes, je finis néanmoins par prolonger en entrouvrant légèrement mes lèvres délivrant le passage à sa langue. Couvrant sa joue avec mes mains, je la caresse avec mes doigts. Mais je ne devais pas m’emballer, on était encore au milieu de la ville. Commençant à grogner, je n’eus pourtant pas le loisir de continuer puisqu’il m’empoigna et m’aida à me lever. M’accrochant à lui, je me dirige tant bien que mal vers la camionnette. « Je ne risque pas de m’enfuir dans mon état je crois... » Patientant dans le véhicule, je me demande bien ce qu’il fabrique, ne le voyant pas revenir immédiatement. Tournant la tête alors qu’il se poste derrière le volant, je lui souris doucement tout en attachant ma ceinture. « Bien chef... Et promis je n’abuserais pas. » Il finit par me barber tout le long du trajet avec ses recommandations, que je finis par ne plus écouter au bout de la troisième fois, me contentant de regarder le paysage défiler. Alors que j’allais lui proposer de faire le repas il me devance en m’annonçant qu’il allait ramener des pâtes. « Beh pourquoi pas... » Bon ce n’est pas cette fois que je cuisinerais pour lui, j’adorais vraiment cuisiner. « Je ne bouge pas, je t’en fais la promesse solennelle cette fois! » Je me tais pour le reste du voyage avant de me démener pour qu’il n’ai pas trop de mal à me faire rentrer chez lui. Me posant dans le canapé, je finis par allumer la TV, je n’avais pas encore le courage de prendre ma douche. Je m’étais simplement mis à l’aise, retirant mon pantalon et mon tee-shirt, restant en boxer. M’affalant dans le canapé, je finis juste par m’endormir sur le canapé, après avoir zappé pendant de longues minutes, ne tombant sur aucune chaines intéressantes. Je n’entends même pas Dorian, rentrer, étant profondément endormi. Ce n’est que lorsque je sens une caresse sur ma joue que je commence à me réveiller, ouvrant mes yeux, je souris faiblement en tombant sur Dorian... « Salut toi... Quelle heure? » J’étais complètement désorienté, mais je n’avais plus cette peur au ventre comme j’ai eu toute la journée... code by Silver Lungs |
| | | Invité | Sujet: Re: + take a breath (eliàs) Dim 25 Mai 2014 - 8:34 | |
| Toute la peine que j'ai pu ressentir ce matin en voyant qu'Eliàs avait quitté mon studio s'est à présent envolée. Ce n'était pas de sa faute et je me suis emporté pour rien. Bien sur, je n'aurai pas pu savoir qu'il était parti pour nous chercher un petit déjeuné et qu'il s'est fait prendre par des gars de la ville mais je m'en veux quand même d'avoir douté de lui et de ne pas avoir pensé au fait qu'il lui était peut-être arrivé quelque chose. J'aurai dû deviner qu'il n'était pas du genre à abandonner les gens après avoir fait une promesse... C'est pour me racheter - en quelque sorte - que je décide de le ramener chez moi. Et c'est surtout parce que j'ai envie de pouvoir dormir à nouveau dans ces bras cette nuit. Eliàs n'a rien à faire dans la rue. Il fait partie de ces sans abris qui n'ont pas terminé dans la rue par choix ou parce qu'ils ont délibérément fait des conneries. Il n'a juste pas eu de chance et même si je suis moi même un peu dans la galère, je ne vais pas le laisser dehors. Je suis sûr qu'on arriverait à tourner même dans mon petit studio et avec le maigre salaire de la Croix Rouge. Et puis chez moi, il a un ordinateur, ce qui sera plus simple pour l'aider à trouver du boulot. Il sera au chaud et il aura le temps de chercher un emploi au lieu de s'inquiéter pour ce qu'il va manger le soir. Je sais que ça ne va pas être facile de le convaincre mais j'aimerais vraiment qu'il reste le temps qu'il se sorte de sa galère. Il a quelque chose de spécial et je suis sûr qu'il peut s'en sortir. J'ai envie de l'aider, j'ai envie d'en apprendre plus sur lui. J'ai clairement craqué pour le jeune femme depuis la nuit dernière et je ne suis pas du tout prêt à le laisser retourner dans la rue et à l'oublier...
Lorsque je reviens de la pharmacie et du restaurant italien, je cherche Eliàs du regard. Je pose tout mon chenis sur le comptoir de la cuisine puis tourne mon regard vers le canapé. Il s'est assoupi dedans et je ne peux pas m'empêcher de sourire en le voyant comme ça. Je m'approche de lui, essayant tant bien que mal de ne pas regarder son corps dénudé - puis lui caresse la joue du bout des doigts. Il faut que je le soigne avant qu'on ne mange et ça me désole de devoir le tirer de son sommeil mais je peux lui promettre une grasse matinée demain. Il se réveille gentiment et me demande quelle heure il est avec sa voix rauque. J'ai l'impression de défaillir tant il est craquant. « Bientôt une heure du matin... Je vais m'occuper de toi, on mange et après on va dormir. » Une fois de plus, je ne lui laisse pas trop le choix. Je ne le connais que depuis quelques heures et pourtant j'ai déjà compris qu'il n'était pas du genre à se laisser faire. C'est pour ça que j'insiste. Je vais chercher les bandages pour son buste et les antibiotiques pour éviter que les plaies qu'il a au visage ne s'infectent. Je m'asseye à côté de lui et commence à lui bander le torse en serrant assez fort pour que ça aide à soigner sa côte cassée. « C'est pas agréable mais ça t'aidera à guérir plus vite. » Je lui souris avant de reporter mon regard sur mes mains qui finalisent le bandage. Mes yeux ne peuvent pas s'empêcher de s'attarder sur son torse tatoué puis sur son ventre. J'aime chacune partie de son corps, ça en est douloureux. Je me sens rougir alors je me contente de fixer le bandage puis je me lève pour aller réchauffer les pâtes au micro onde. Appuyé contre la cuisinière, j'évite de le regarder. Je repense à la nuit dernière, à chaque caresse, chaque baiser... C'était tellement intense, tellement profond. Je sursaute en entendant le micro onde sonner. Il faut que j'arrête de laisser mes pensées divaguer de la sorte... Lorsque je retourne au salon, je lui donne son plat de pâte avec une fourchette. « Tu verras. C'est vraiment les meilleures pâtes de Bowen. »
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| | | Invité | Sujet: Re: + take a breath (eliàs) Mer 28 Mai 2014 - 23:52 | |
| Dorian ∞ Elias J’étais heureux de le revoir malgré tout, même si je ne pouvais m’empêcher de m’en vouloir de l’emmener dans mes emmerdes. Il était bien le dernier à qui je voulais le moindre mal. Et même si j’étais sorti au mauvais moment et que des gars louches avaient terminé par me tomber dessus. Je ne lui en voulais pas, de toute manière comment aurait-il pu le savoir que j’allais me faire attaquer en sortant, même moi je n’aurais pas pu le savoir, alors je ne pouvais en vouloir à personne d’autres qu’à ceux qui m’ont fait ça. Et puis il faut dire que l’on apprenait encore à se connaître, et je pouvais totalement comprendre qu’il ait pu douter de ma promesse. Même si effectivement, je n’étais pas du genre à ne pas les tenir. Mais le fait est qu’être sans-abri, ça retire pas mal de crédibilité quand même. Mais je n’étais pas le genre de mec à plonger parce que je n’ai plus rien, au contraire je suis plutôt du genre à combattre. Et je n’étais pas de ceux qui vont fraterniser avec l’alcool ou la drogue. Non je passais plutôt mes journées à essayer en van de trouver un boulot, même pour un maigre salaire, tant que ça me permettrait de manger et au pire d’avoir un toit pour dormir, ce serait parfait. Mais là, je n’avais même pas eu besoin de demander qu’il me ramenait d’autorité chez lui. Ce qui, en temps normal m’aurait fait râler vu qu’il ne demandait pas mon avis. Mais là je n’avais ni l’énergie, ni même l’envie de le contredire. Et puis bon, je ne dis pas non pour dormir au chaud, et pourquoi pas me poser un peu pour rechercher du travail. Et le fait d’avoir une adresse fixe allait certainement tourner à mon avantage, ce qui n’est pas négligeable, mais pour le moment, j’avais plutôt autre chose à réfléchir, et notamment le fait que j’allais devoir trouver un moyen ou un autre pour le remercier de son hospitalité, et ce même si on entretenait une relation tous les deux.
Une fois arrivé chez lui et après qu’il soit reparti, j’avais bien l’intention de l’attendre patiemment, et de ne pas trop bouger. Mais l’inactivité n’est pas vraiment mon fort, je finis donc par m’assoupir. Je ne l’entends même pas rentré, je dormais vraiment sur mes deux oreilles, ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé. Sentant une légère caresse sur mes joues, je me réveille doucement. Papillonnant des yeux, que je finis par ouvrir, je tombe sur son visage proche du mien, comment ne pas avoir envie de l’embrasser. Encore endormi je lui demande l’heure, afin de me repositionner dans la réalité. Grommelant alors qu’il m’annonce l’heure... « Ca ne peut pas attendre demain ? » J’avoue que je n’avais aucune autre envie que celle de dormir avec lui dans mes bras. Mais j’avais à peine terminé ma phrase, qu’il m’empoignait déjà afin de me soigner. Je soupire plus d’exaspération que d’agacement. Mais je le laisse faire, grimaçant alors qu’il serrait, je me demandais même s’il ne le faisait pas exprès pour se venger. « Dis plutôt que tu te venges... » Je souriais tout en serrant le poing, c’était loin d’être agréable mais bon fallait bien que je me fasse soigner. Je ne peux cependant pas m’empêcher de sourire alors que je remarque son regard qui traîne sur mon torse. « N’en profites pas trop ! » Glissant mes mains dans ses cheveux, je les caresse distraitement. Avant de le laisser se lever. Je me ré-installe correctement tout en patientant en sentant l’odeur des pâtes enivraient mes narines, mon ventre commençait même à me crier famine. Levant les yeux je prends le plat avant de les déposer sur mes genoux « Merci... » J’attrape son menton avant d’attirer son visage au mien pour l’embrasser tendrement. « Je suis sûr qu’elles ne sont pas aussi bonnes que les miennes ! » Je rigole doucement avant de commencer à manger. Je devais bien avouer qu’il n’avait pas tord, elles étaient vraiment bonnes. Mangeant en silence, je termine rapidement mon assiette. La déposant sur la table basse. Je me lève avant de l’emmener dans la cuisine. J’étais assez têtu et j’avais décidé de l’aider et de ranger au moins mes affaires, c’était la moindre des choses. code by Silver Lungs |
| | | Invité | Sujet: Re: + take a breath (eliàs) Mer 4 Juin 2014 - 17:15 | |
| Eliàs me fait souvent penser à un petit garçon capricieux. Il ne me laisse pas lui poser une poche de glace sur l’œil dans la rue, il n’accepte pas un bol de soupe lorsque je l’ai rencontré la première fois et voilà que je dois batailler pour qu’il veuille bien s’asseoir dans le canapé et me laisser lui bander le torse pour que sa côte cassée se soigne correctement. Je vas devoir être pénible à jouer le papa poule mais je vais le garder à l’œil ces prochains jours pour qu’il ne force pas trop et qu’il se repose. Plus il restera allongé, plus rapidement il pourra recommencer à faire ce qu’il veut. « Non. Ca ne peut pas attendre demain. Ca va t’empêcher de trop bouger dans tous les sens cette nuit. » Parce que c’est un détail que j’ai remarqué la nuit dernière, Eliàs remue beaucoup pendant son sommeil. Bien sur, ça ne m’a pas dérangé mais je n’aime pas savoir qu’il est agité de la sorte pendant qu’il dort. Et encore moins s’il a une côte cassée qu’il pourrait aggraver en gigotant. C’est avec un peu d’aplomb que je m’asseye à côté de lui et que je commencer à lui bander le torse en serrant bien. Bien sur, Eliàs ne se gêne pas pour faire une remarque et je me contente de lever les yeux. Je ne veux pas rajouter de l’huile sur le feu en lui répondant. Je n’ai pas eu de frère ou de sœur mais je sais très bien qu’il vaut mieux ignorer que rentrer dans le jeu de la personne qui chercher à taquiner. Je le vis serrer le poing discrètement et même si je suis forcé de serrer le bandage ça me fait de la peine que ça le fasse souffrir comme ça. J’aimerais pouvoir être plus doux mais c’est impératif que ça soit bien serré… Il glisse sa main dans mes cheveux et joue avec, ce qui m’arrage obligatoirement un sourire. C’est agréable, il sait comment me décrisper et c’est très agaçant. « Je profite si je veux. T’es sous mon toit. » J’essaie de dire ça de la manière la plus sérieuse possible mais évidemment, un sourire malicieux finit par étirer mes lèvres. Je finis enfin se bandage de malheur et me lève pour qu’on puisse enfin manger quelque chose. Après on pourra rapidement aller se coucher. Je n’ai pas le temps de dire quoi que ce soit sur les pâtes qu’Eliàs m’attrape par le menton et me vole un baiser. J’en reste béat quelques secondes tant je ne m’y attendais pas. J’avais oublié durant la journée à quel point ses baisers étaient merveilleux… Très rapidement, les images de la nuit dernière se bousculent dans ma tête et il me faudra beaucoup d’efforts pour revenir sur terre et avaler une fourchette de mes pâtes. Lorsqu’on termine de manger, le métis se lève du canapé, emportant son plat avec lui et se dirige dans la cuisine pour commencer à ranger. Je le suis précipitamment et lui attrape le bras. « T-t-t-t. Tu ne bouges pas jeune homme. Retourne sur le canapé. On pourra faire ça demain. Pour le moment tu es consigné à rester sur le canapé/lit. Pas d’efforts. Je veux que tu sois rapidement sur pieds, j’ai quelques projets pour toi et moi. » dis-je en gardant un peu de mystère dans ma phrase. Je lui souris et l’attire à nouveau vers le canapé. Je me dépêche de le défaire pour en faire un lit puis je l’aide à s’y allonger. Je me débarrasse rapidement de mon pantalon et de mes chaussettes, restant en caleçon et t-shirt pour être plus à l’aise dans le lit. Une fois assis dans les coussins, je tends le bras pour prendre mon ordinateur et j’ouvre la barre de recherche. « Tu cherches quoi comme job ? » Après tout, je ne connais pas grand chose de sa vie, je ne sais même pas ce qui l’a poussé à finir dans la rue, ni même quels diplômes il a en poche.
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| | | Invité | Sujet: Re: + take a breath (eliàs) Ven 6 Juin 2014 - 16:10 | |
| Dorian ∞ Elias J'ai toujours été habitué à tout faire tout seul, depuis mon adolescence, alors ça peut paraître étrange, mais j'ai vraiment du mal à accepter l'aide de quiconque, même s'il a la meilleure intention du monde. Et pourtant avec Dorian, je me laisse tout de même faire. Il est le seul à parvenir à me faire accepter son aide. Je n'ai jamais laissé quelqu'un pénétré aussi intimement ma sphère personnel que lui, et bien avant même que nous finissions dans le lit hier soir. Dès le premier jour, il est parvenu à me faire boire de la soupe, pourtant j'étais connu comme celui qui se méfiait de tout et de tout le monde. En même temps il avait été le seul à oser s'énerver contre ma personne, et c'est ainsi qu'il a gagné ma confiance et mon respect. Le laissant serrer davantage le bandage, je ne peux cependant que grimacer en entendant ses paroles, ce n'était vraiment pas agréable. " Mais vas-y doucement tout de même, on dirait un éléphant qui marche dans un magasin de porcelaine. " Je serre les dents en attendant patiemment que ça se finisse, je n'ai pas le choix, vu qu'il semble tout aussi têtu que je ne le suis. Et j'allais tâcher de me tenir tranquille cette nuit, ce qui n'est pas gagné d'avance, mes nuits étant souvent peuplé de cauchemar. Mais je ne voulais pas déranger Dorian.. "Je n'ai pas trop bougé cette nuit ? " Je sais qu'on allait forcément dévier sur mon départ précipité, il fallait que l'on en parle de toute manière, j'avais besoin de savoir qu'il m'en a voulu, qu'il en a eu gros sur le coeur à cause de moi. Savoir que j'ai pu lui faire du mal, même involontairement, m'est insupportable. Pourtant on ne peut pas dire que l'on se connait depuis ad vitam aeternam mais j'étais déjà attaché à sa bouille d'ange. Je ne sais pas où cela va nous mené, mais je suis partant pour essayer. Jouant à entourer mon doigt de ses cheveux, je souris en l'entendant me répondre " Ai-je le droit de profiter aussi ou je suis punis ?" Je mordille ma lèvre inférieure. Je devrais m'arrêter avec ce genre d'insinuations, où je n'allais pas rester sage ce soir, et pourtant il le faut. Je me contente donc simplement de l'embrasser pendant quelques secondes, le temps de savourer la douceur de ses lèvres. Laissant mon pouce errer sur l'arête de sa mâchoire, je n'ai pas envie de le lâcher, et pourtant je suis à bout de souffle, j'ai besoin de respirer, surtout que ces satanés côtes me font souffrir. Je soupire doucement tout en commençant à manger. Le repas se passe en un silence salvateur, je passe mon temps à le dévorer du regard. Me disant intérieurement que j'avais énormément de chance d'être tombé sur lui. Et que surtout il s'intéresse à moi pour autre chose que de faire un acte social pur et dur. J'ai de nouveau l'impression d'exister pour quelqu'un, d'être quelque chose et non plus un SDF que l'on traite comme un chien. D'ailleurs je compte bien faire ma part dans le lot des tâches quotidiennes, qu'il le veuille ou non... " Mais je ne suis pas un handicapé ..." maugréais-je, de mauvaise volonté, retournant sur le canapé. " Comptes pas sur moi pour rester sagement le cul assis sur ce canapé, je n'ai jamais fais ça et ce n'est pas aujourd'hui que ça va commencer. Quels projets, pour nous deux ? " Je dois bien avouer que j'étais étonnée qu'il puisse avoir des projets pour nous deux.. Si rapidement, mais ça ne me déplaisait pas. Je le laisse faire avant de m'allonger avec son aide dans le lit. M'installant confortablement, je le regarde faire en soupirant. Décidément il n'en avait pas fini avec moi encore... Mais je n'étais pas sûr de tenir le coup là. " Sérieusement, ça ne peut pas attendre demain, ça ? " Je souffle doucement, tout en baissant la tête... "Ce n'est pas que je n'ai pas envie, et ça me touche que tu m'aides dans les recherches, mais si je te dis ce que je veux, je vais devoir te parler de mon passé, et je ne suis pas sûr de rester éveillé pour terminer mon récit. Ou même d'avoir le courage de t'en parler ce soir.... " Parce que j'étais certain qu'il n'allait pas me croire quand je lui dirais que j'ai mon diplôme d'architecte en poche. code by Silver Lungs |
| | | Invité | Sujet: Re: + take a breath (eliàs) Jeu 12 Juin 2014 - 6:18 | |
| « L’éléphant il peut bien te laisser retourner dans la rue si tu y tiens vraiment. » dis-je d’un ton un peu plus froid. J’en marre qu’il essaie de faire son caïde en me tenant la tête comme ça. J’ai l’impression de faire tout ça pour rien parce qu’il ne m’est pas un minimum reconnaissant. Du moins, il préfère me provoquer que se laisser faire. Plus il va râler, plus je vais prendre mon temps, c’est comme ça que ça marche avec moi. Si quelqu’un me colle au cul de ma voiture parce que je ne vais pas assez vite à son goût, je ralenti pour encore plus l’énerver. Et je n’hésiterai pas à jouer le même jeu avec Eliàs qui grimace parce que le bandage est trop serré. Plus c’est serré, plus vite sa côte va se soigner. C’est comme ça… Même si ça ne plaît pas à monsieur. Il me demande gentiment – peut-être qu’il a compris que c’était pas le moment de m’énerver – s’il a beaucoup bougé la nuit dernière et je me contente de hausser les épaules pour toute réponse. « Tu n’as pas assez profité la nuit dernière ? » demandais-je en retenant un sourire malicieux. On n’a pas vraiment pu aborder le sujet à cause de sa petite escapade matinale dont il n’est pas revenu mais il faudra bien qu’on en parle un moment où un autre. Mais pas maintenant, il m’est tout simplement impossible de parler de choses sérieuses pendant qu’Eliàs joue avec mes cheveux et qu’il se mordille la lèvre comme ça. J’évite de croiser son regard et me lève donc pour ne pas me jeter sur lui comme un animal affamé. De sexe.
On mange dans le silence et à peine me suis-je levé pour débarrasser qu’Eliàs en fait de même. Je soupire et lui dit de retourner s’allonger. Il recommence à râler et il me faut toute la volonté du monde pour ne pas lui répondre. Je ne veux quand même pas rajouter de l’huile sur le feu alors autant rester silencieux. « Des projets comme te trouver du travail. » dis-je une fois installé à côté de lui sur le canapé déployé en lit. Evidemment… Eliàs soupire et râle dans son coin. Mes doigts commencent gentiment à se crisper. J’ai pas envie d’entrer en conflit avec lui mais il commence sérieusement à m’agacer. « J’ai pas besoin que tu me racontes ton passé. Dis moi juste dans quelle branche je dois cibler les recherches. Et arrête de râler parce que je pense que tu pourrais être un minimum plus agréable. Je t’accueille sous mon toit, je te nourri, tu peux te doucher et dormir dans un lit. Si tu veux râler de tout ce que je fais pour toi tu sais où se trouve la porte vu que tu l’as trouvé tout seul ce matin. » Je suis essoufflé. Je me retiens d’exploser. Heureusement, j’ai réussi à lui dire tout ça de manière calme même si le ton était sec. J’aimerais vraiment qu’il soit un peu plus coopératif. Je veux bien l’aider mais je ne peux pas faire tout le boulot tout seul.
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