#26 - we're not broken, just bent feat zach

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Tu pousses un soupir, ce projet t'as pris la journée et t'es toujours dessus, t'es perfectionniste, tu ne veux rien oublié, tout doit être parfait comme d'habitude, oui tu sais que tu as toujours eu le goût du détails, tu dois reprendre le flambeau, tu n'as pas le droit de flancher, pas maintenant. Tu y passes encore deux heures, à le relire, le réécrire, effacer, recommencer plusieurs fois, jusqu’à ce que tu sois parfaitement satisfait et ce moment arrive enfin, tu n'as pas pris le temps de regarder l'heure, ni même fais gaffe que la nuit avait succéder à la lumière du jour, il est 22h et tu pousses un soupir de soulagement cette fois, depuis l'accident, chaque travail est un combat, tu te bats inlassablement contre toi-même, être au top, toujours. Mais tu ne lâches jamais, tu tiens le coup comme tu l'as toujours fais, sauf que avant tu n'étais pas seul, tu avais un soutien, aujourd'hui, il n'est plus là, à cause de ça justement, tout ce pourquoi tu te bats aujourd'hui est aussi la cause de ton échec personnel, est-ce que ça en vaut vraiment la peine ? A quoi bon, réussir ici si ce n'est pour perdre ailleurs, réussir pourquoi ? pour qui ? La gloire ne vaut rien sans lui. Tu décides alors de réparer tes erreurs, plus d'appels, ni de messages, non cette fois, tu agis, tu bouges, tu te rends chez lui, après avoir quitté le bureau. 15 minutes plus tard te voilà devant sa porte, hésitant, tu ignores ce que tu vas lui dire, mais tant pis, tu aviseras. Tu prend une grande inspiration et tu frappes à sa porte.

Invité

Vingt-deux heures, je passe ma soirée seul aujourd'hui comme beaucoup depuis peux, on ne se rend pas compte quand on est en couple à tout ce qu'il faut se réhabituer quand on est célibataire. Dormir seul, sortir seul et passer toutes mes soirées seul, mais pour moi ce n'est pas vraiment ça le plus désagréable. Le plus désagréable c'est de croiser tous les jours l'être aimer, en effet quelle idée j'ai eu de tomber amoureux de mon patron, donc je dois le croiser obligatoirement tous les jours aucun moyen de l'éviter ou de le snober.

Installer devant la télévision avec mon ordinateur portable sur les genoux, je vagabonde de site en site je cherche tout et rien, je consulte à la fois les offres d'emploie dans la région et aussi à Londres, mais est ce qu'un jour j'aurai le courage de quitter mon boulot ? Quitter ce pays que j'adore ? De toute façon je n'ai peut-être pas le choix, mon visa arrive à termes je n'ai pas les moyens de le renouveler et je n'ai pas trop envie de devenir un clandestin.

Alors que je réfléchissais à tout ça, je sors de mes pensées quand on toqua à ma porte, je me demandais qui pouvait venir à cette heure-ci surtout sans prévenir alors que je ne suis pas du tout en tenue présentable, une tenue plutôt pyjama j'ouvre la porte et j'ai la bonne où mauvaises surprises de tomber sur mon ex.

« Qu'est-ce que tu veux ? ça ne pouvait pas attendre demain au boulot ? »

Invité

tu songes un instant à repartir mais la porte s'ouvre finalement sur le visage de Zach, à ta vue, ce dernier exprime une mine exaspérée, il n'est pas ravis de te voir, normal, même si tu avais espéré que cette distance, vous rapprochez finalement, tu te doutais que tu faisais fausse route. Il te demande de ce que tu veux, et bizarrement tu n'en sais rien, tellement de chose à vrai dire mais surtout parler "Est-ce qu'on peut parler un moment ?" Vue sa tenue, il devait être seul et ne comptait pas sortir, tu es décidé à le convaincre. "S'il te plait, juste un moment, écoutes juste ce que j'ai à te dire et ensuite si tu veux que je parte, je partirais, je te le promet" Tu prends un sacré risque mais tant pis, ce que tu dis est vrai, tu as besoin de lui, tu tiens à lui mais si pour lui votre histoire est belle et bien finie alors tu l'accepteras et tu partiras, tu ne sais pas si tu t'en remettras un jour mais tu le feras, pour lui, si c'est sa décision, tu le feras.

Spoiler:

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Je savais très bien que Robin n'était pas venue pour parler boulot, au fond de moi j'espérais tout simplement que c'était le cas, mais non il était tout simplement pour me parler enfin surtout parler de nous. Quand il me dit qu'il fallait que je l'écoute, j'hésite puis je me dis qu'après tout je n'avais plus rien à perdre, soit on arrivait à re-coller les morceaux soient c'était définitivement finit et on essayait de faire aux mieux pour le boulot.

« D'accord entre, j'ai hâte d'entendre ce que tu vas me dire après tout c'est toi qui m'a dit qu'on avait plus rien à se dire. »

J'essayais de rester fort, froid je ne voulais pas du tout qu'il sache qu'un moment ou un autre il pouvait avoir le dessus sur la conversation, mais de toute façon je reste droit dans mes basket hors de question pour moi de vivre de nouveaux une histoire d'amour caché. Je fais signe à Robin de s'asseoir sur le canapé en zappant complètement que j'avais laissé mon ordinateur ouvert sur la page des recherches d'emploie.

« Tu veux boire quelques choses ? »

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