That’s how a superhero learns to fly | Andrea

Sujet: That’s how a superhero learns to fly | Andrea Dim 4 Jan 2015 - 19:05

That’s how a superhero learns to fly

Réussir à être un homme droit, responsable et intègre n’était pas chose aisée, le rester encore moins. Donovan avait pourtant ce qu’on appelle des valeurs dans la vie, il avait été élevé avec beaucoup de rigueur et on pouvait le ressentir dans sa façon d’être, pourtant il avait eu quelques ratés au cours des dernières années. Le garçon timide et peu sûr de lui s’était mué en un homme tout aussi mauvais en estime de soi mais qui avait gagné en assurance. Il avait rencontré la fille qu’il voudrait à ses côtés pour le reste de sa vie et il avait même réussi à l’avoir, c’est après que tout avait dérapé. Il avait fait ce qu’on peut appeler une suite logique d’erreurs plus ou moins stupides et prévisibles qui l’avaient poussé à s’exiler dans un pays étranger, s’essayer aux drogues les plus fortes et y prendre goût ou encore à prendre plaisir en jouant un jeu pervers avec une parfaite inconnue. C’est d’ailleurs de cette dernière erreur qu’est née sa plus grosse bêtise, mais aussi le plus beau miracle, Jonathan. L’enfant était né depuis quelques mois maintenant et Donovan le regardait toujours avec autant de douceur que de stupéfaction. Toutes ces années à se croire incapable de concevoir, tous ces sacrifices, toutes ces erreurs et ces peines causées par la faute d’une erreur médicale. Il ne pouvait s’empêcher de se demander si sa vie aurait été différente s’il avait su plus tôt, probablement… d’ailleurs il en avait longtemps voulu à Andrea et au bébé d’avoir bouleversé sa vie de la sorte, aujourd’hui il se disait que ce petit être était simplement un don, un électrochoc qui le poussait à être meilleur. Parce qu’il ne s’agissait plus de lui désormais, il avait un fils, une vie dépendait de lui. Il avait accepté de reconnaitre sa paternité et même s’il ne le voyait que rarement, il appréciait de plus en plus de passer du temps avec lui. D’ailleurs c’est lui qui en avait la garde ce week-end, Victoria avait été peu présente et il avait eu tout le temps de profiter du bout de chou. Il l’avait amené au parc, lui avait donné son bain, dorloté, nourrit, bercé, il s’était souvent sentit gauche mais jamais il n’avait renoncé. Et maintenant il se trouvait calé dans son canapé, regardant la télévision, Jonathan coincé dans un amas de cousins, gazouillant à ses côtés. Ils attendaient Andrea qui ne devrait pas tardé à venir le chercher. La jeune maman avait du mal à se séparer de son fils, mais elle avait offert pour la première fois que Donovan l’ai pour deux jours pleins, alors le jeune homme n’avait pas hésité longtemps à accepter sa proposition et même s’il avait du travail par-dessus la tête en ce moment, il l’avait laissé totalement de côté pour se consacrer au gamin.

Lorsque vers dix-huit heures on sonna à la porte Donovan pris son fils avec une infinie douceur, il avait encore la crainte de le faire tomber par terre, mais il commençait à prendre de l’assurance. Il le cala contre son épaule et vint ouvrir. Andrea attendait. « Bonsoir ! Entre je t’en prie. » Il la laissa pénétrer dans la maison. « Tu as passé un bon week-end ? » Entre les deux ex la conversation était plutôt convenue depuis ces quelques mois, pourtant ils tentaient de rester cordiaux, avenants l’un envers l’autre… pour Jonathan.

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Andréa se regardait dans le miroir alors que ses mains glissaient dans ses cheveux pour les attacher. Ses yeux étaient rivés sur son visage, mais elle ne se voyait pas vraiment, son esprit était ailleurs. Il y a deux jours, elle déposait Jonathan chez son père et la douleur qu'elle avait ressentit à cet instant, l'avait presque poussé à faire demi tours et récupérer son fils. Pourtant, Andréa ne l'avait pas fait. Elle était venue ici pour que Jonathan connaisse son père et puisse vivre avec lui dans sa vie, mais avait elle fait le bon choix. En y pensant, elle s'était imposée dans la vie de Donovan, alors que lui n'avait rien demandé. Elle l'avait retrouvé et lui avait simplement montré leur fils. Il avait refait sa vie et ne s'attendait sans doute pas à son retour, surtout pas avec un petit être aussi merveilleux.
Andréa tentait de faire bonne figure, mais le revoir la terrorisait à chaque fois, leur histoire était encore bien trop fraîche dans sa mémoire. Il lui arrivait encore de voir leurs moments passés ensemble lorsqu'elle fermait les yeux. Elle savait que cela faisait partie de son ancienne vie, celle où elle vivait avec insouciance et folie, cette vie qui l'avait poussé dans les bras de Donovan, mais les souvenirs s'accrochaient à son esprit régulièrement. Andréa ne se faisait pas d'idée, son seul souhait était que Donovan accepte Jonathan dans sa vie, pas elle. Elle n'attendait rien d'autre.
La jeune blonde revenait rapidement à la réalité et elle jeta un coup d’œil au réveil qui se trouvait sur sa table de nuit. Dans une demi heure, elle tiendrait à nouveau son fils dans ses bras. Un sourire illumina son visage à cette simple idée. Son fils était tout pour elle, son bonheur, sa chance, sa stabilité … sa nouvelle vie. Ce petit bonhomme avait bouleversé sa vie, de la plus belle des façons. L'accouchement avait été difficile et Andréa avait bien crue ne jamais y arriver, les larmes avaient coulés le long de ses joues et l'attente … attendre que son fils respire avait tous changé. Elle s'était rendue compte qu'elle l'aimait déjà avec force et la peur de le perdre avait été atroce. Cette instant lui avait fait comprendre qu'elle devait grandir et prendre ses responsabilités. Les peurs s'étaient envolées et il ne lui restait qu'un sentiment d'amour tellement puissant.
Elle monta dans sa voiture et s'engagea sur la route, en direction de chez Donovan. Son corps frissonna comme à chaque fois qu'elle savait qu'elle allait se retrouver en face de lui. Cela était étrange, mais elle n'arrivait pas à le sonder, elle ne savait pas se qu'il pensait de son retour et de Jonathan. Il semblait certes intimidé par son fils, mais Andréa espérait qu'il était heureux. Même un tout petite peu. Elle stationna la voiture et se retrouva rapidement devant la porte. Elle hésita quelque seconde, respirant profondément pour se donner une certaine contenance. Ses doigts finirent par glisser sur la sonnette et elle entendit rapidement des bruits de pas derrière la porte. Elle souvrit devant elle et ses yeux se posèrent immédiatement sur son fils. Son cœur se gonfla quand elle l’aperçu et elle avait envie d'embrasser le sommet de son crane. « Bonsoir ! Entre je t’en prie. » Andréa releva les yeux vers Donovan et lui fit un sourire courtois avant de le saluer et de rentrer chez lui. « Tu as passé un bon week-end ? » Andréa avait les yeux fixés sur son fils et sa main caressa le visage de son fils et elle s'approcha de lui pour l'embrasser alors que Donovan le tenait toujours dans ses bras. Elle hésitait à le lui prendre, car elle avait le sentiment de briser le lien que Donovan avait créé ses deux derniers jours avec son fils. Je me suis reposée, beaucoup même. J'en ai profiter pour aller chez le coiffeur et faire deux trois autres choses. Et toi ? Tout c'est bien passé avec Jonathan? Elle reposa une nouvelle fois ses yeux sur Donovan et elle remarqua déjà des similitudes entres Jonathan et son père. Pourtant il était encore si jeune..

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Se retrouver seul avec Andrea, leur fils entre eux, c’était un tableau auquel Donovan ne se serait jamais attendu, la vie l’avait pris de court la concernant, changeant du tout au tout depuis qu’elle avait débarqué dans sa vie et à Bowen de surcroit. Même s’il lui en avait voulu au départ, aujourd’hui il ne changerait les choses pour rien au monde. Son week-end avec Jonathan l’avait comblé et lui avait fait comprendre qu’il allait aimer ce petit bonhomme de façon inconditionnelle et ce pour le restant de ces jours. Il espérait aussi que la situation s’améliorerait avec Andy, parce qu’il se souvenait avec autant de douleur que de tendresse de leur parenthèse thaïlandaise, ils s’étaient trouvé là-bas et même s’ils avaient eu une relation plus que malsaine, il savait qu’il lui devait beaucoup. Sans la jolie blonde il se serait peut-être pendu à une corde pour ne plus à subir la torture qui était sa vie depuis qu’il avait choisi de quitter Victoria. Et puis ensemble ils avaient ri, ils avaient parlé de tout, ils s’étaient accroché l’un à l’autre, elle avait été une bouffé d’air frais dans son existence bien tourmentée, un jour il la remercierait pour tout ça, il s’excuserait d’être parti sans un mot de l’avoir planté là-bas, enceinte, seule et triste.
Mais l’heure n’était pas encore à ce genre de confidences, c’était trop tôt, il n’était pas prêt et il savait qu’il lui avait fait trop de mal. Pour l’instant ils se contenteraient de s’entendre pour que tout se passe au mieux pour Jonathan, c’était ce qu’il y avait de mieux à faire.

« Oui, j’ai vu, ils sont plus courts, c’est joli. » Donovan était le genre d’homme observateur et toujours prévenant, de ceux qui offrent des compliments sans arrière-pensée, simplement parce que ça leur passait par la tête. Il n’était pas forcément très loquace, mais il ne manquait jamais d’être agréable. Cet aspect-là de sa personnalité, Andrea l’avait peu connu, à Bangkok il avait mieux à faire que la complimenter et depuis qu’elle était de retour ils s’étaient plus souvent hurlé dessus qu’autre chose, mais elle apprendrait bien vite à connaitre le vrai Donovan, le sociable, le gentil.
Il voyait que la jeune femme n’avait d’yeux que pour son fils depuis qu’elle était arrivée. Plus rien ne comptait et il le comprenait bien. Il savait qu’elle avait fait un gros sacrifice et un vrai travail sur elle-même pour réussir à le lui confier pour deux jours, il lui en était reconnaissant. Mais maintenant on voyait qu’elle n’avait qu’une envie, le récupérer. Il le lui tendit parce qu’elle mourrait d’envie de le tenir dans ses bras, c’était touchant de voir cet amour transpirer d’elle. « Oui, on est allé se balader, on a mangé des chips en buvant des bières sur le canapé, on a regardé un match de rugby. Un vrai week-end entre hommes ! » Donovan était bien fier de sa blague, surtout à la vue du regard que lui lançait Andrea. « Tu veux prendre quelque chose avant de repartir ? »
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« Oui, j’ai vu, ils sont plus courts, c’est joli. » Andréa fut un peu surprise de ce commentaire, mais il lui fit plaisir. Elle se sentit même touché par ce dernier. Donovan avait toujours un certain pouvoir elle et cela pouvait la dérouter. À Bangkok, Andréa s'était laissé allez aux plaisirs de la chair, sans jamais rien demander en retour. Elle ne s'était jamais rendu compte qu'il s'était immiscé dans chaque partie de son corps. En apprenant que Jonathan était dans son ventre, grandissant, elle s'était rendu compte qu'elle tenait à son père, mais sa fuite avait changé ce sentiment en colère … puis en indifférence. Mais là, à cette instant quand elle le regardait, son enfant entre les bras, souriant et … si gentil, elle se rendait compte que toute la stabilité émotionnelle était précaire. Elle détournait les yeux trop paumés pour vouloir lui faire face concrètement. « Oui, on est allé se balader, on a mangé des chips en buvant des bières sur le canapé, on a regardé un match de rugby. Un vrai week-end entre hommes ! » Andréa eut un moment de doute, léger, mais bien présent dans sa poitrine, mais quand ses yeux se relevèrent sur le père de son enfant, elle comprit qu'il riait et ce poids s'envola, la faisant rire doucement. Elle le regarda amusé en secouant doucement la tête, contente de voir ce nouveau côté blagueur du jeune homme.« Tu veux prendre quelque chose avant de repartir ? » ajouta-t-il, son fils toujours dans ses bras. Andréa sembla hésiter un instant, se demandant sans doute si cela était judicieux. Elle était venue pour que son fils passe du temps avec son père, pas pour que elle passe du temps avec son ex amant. Mais après tout … un verre ne l'engageait ni lui, ni elle à quelque chose, n'est pas ? Pourquoi pas, un thé au jasmin si tu as. Sinon un café m'ira parfaitement. Andréa ne se sentait pas vraiment à son aise, entre ses murs. Elle avait vécut une réelle passion avec cet homme et elle laissa des traces. Avant ils se voyaient, profitaient de l'instant ensemble et se quittait. Il n'y avait pas vraiment de discussions. Incertaine, elle s'installa sur l'un des fauteuil qui se trouvait près d'elle et récupéra son fils pour pouvoir laisser Donovan avoir ses deux mains libre. Quand elle installa Jonathan sur ses jambes et que ses bras l’enlacèrent, Andréa se sentit à nouveau complète. Rapidement sa main glissa sur la joue de son fils et il la regarda avec un petit sourire. Maman est de retour mon amour, alors comment c'était avec ton papa ? Tu sais que tu m'as manqué ? Maman t'aime énormément et je suis contente de t'avoir à nouveau près de moi. Mais je suis encore plus heureuse de savoir que tu vas pouvoir vivre avec l'amour de ton père aussi. Andréa savait que son fils était bien trop jeune pour comprendre tout cela, que pour lui tout cela n'avait pas de sens, mais elle aimait lui parler et dévoiler tout se qui le touchait personnellement. Elle le redressa pour qu'il prenne appuie sur ses petites jambes dodues et elle embrassa avec amour le front de son fils. Son cœur fit une embardé dans sa poitrine quand elle entendit le rire de son fils. Son rire était simplement sa dose de bonheur. Elle l'installa sur ses jambes à nouveau et profita de ses nouvelles minutes rien qu'avec lui. Donovan devrait revenir d'une minute à l'autre, mais elle était trop concentrer sur son fils pour se rendre compte du temps qui s'égrainait. Maman a profité de son temps libre pour se faire jolie, j'espère qu'elle te plaît. Andréa riait de son ridicule, mais son fils l'accompagnait alors elle s'en fichait. Le ridicule ne tuait pas..

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Ils formaient presque l’image de la famille parfaite. Une femme élégante avec un homme qui prend soin de lui, leur adorable tête blonde dans les bras, souriants tous les trois, dans cette grande et superbe maison. Oui, c’était la vision que tout le monde pouvait avoir d’une famille parfaite, celles dans les magazines ou les films à l’eau de rose. Mais sous ces sourires de façade, sous les gazouillis du chérubin, qui savait vraiment ce qu’il se passait dans l’esprit, le cœur ou la vie de ce couple d’apprence heureux ? Qui serait assez curieux ou observateur pour remarquer que les sourires étaient crispés et les regards fuyant celui de l’autre, se scrutant, se jogeant mais sans jamais se regarder dans les yeux. Andrea et Donovan étaient mal à l’aise tous les deux mais ils faisaient de leur mieux pour ne pas que ça se voit. Parce qu’ils n’étaient pas un couple, il ne l’avaient jamais vraiment été, qu’ils n’étaient pas heureux, du moins pas ensemble. Le seul qui ne mentait pas, le seul sourire sincère c’était celui de Jonathan. La candeur de l’enfance, cette précieuse innocence, le jeune père donnerait beaucoup pour la retrouver aujourd’hui, pour échapper aux responsabilités et aux affres de la vie d’adulte, pour retourner dans les bras doux et tendres de sa mère. Pour compenser il serrait son fils contre lui, partageait cette chaleur que l’enfant dégageait, essayant de vivre ce bonheur simple par procuration.
Il remarqua que Andrea mit un temps avant de comprendre qu’il plésentait sur ses activités du week-end avec Jonathan, c’était assez drôle de se dire qu’elle y croyait vraiment et en même temps plutôt effrayant, elle doutait de lui, de ses capacités à s’occuper de leur enfant, elle n’avait pas encore confiance… il savait que cette partie serait longue a acquérir, c’est pourquoi il ne releva pas, ne lui en tenant pas rigueur, il serait patient et lui prouverait qu’elle peut être sereine lorsqu’il a leur bébé en garde. La jolie blonde lui répondit qu’elle prendrait bien un thé au jasmin, Don fut content qu’elle accepte, il n’était pas encore prêt à voir la petite tête blonde s’éloigner de lui et si Andy restait, Jonathan aussi. « Du jasmin, je pense qu’on doit avoir ça oui. Installe-toi au salon, j’arrive tout de suite. » Il lui indiqua la pièce de la main avant de s’eclipser dans la cuisine. Donovan n’était pas vraiment amateur de thé, lui fonctionnait au café, mais il savait que Victoria avait toute une collection de thés alors il chercha un peu avant de trouver son bonheur. Il leur prépara leurs tasses sur un plateau, sorti quelques gâteaux que sa femme avait concocté dans la journée, l’avantage d’être marié à une patissière… et attendit que l’eau bouille. Il s’appuya doucement dans l’embrasure de la porte qui donnait sur le salon, Andrea lui tournait le dos, elle ne pouvait donc pas le voir. Mais lui avait tout le loisir d’observer la jeune maman avec sonfils, il voyait la tête de l’enfant dodeliner doucement, cette scène bien que classique attendrit notre homme. Victoria était enceinte depuis peu, c’était un petit miracle en soit, mais il espérait que sa femme soit aussi maternelle et qu’elle s’en sorte aussi bien que son ex avec leur futur enfant. Mais pour le moment il ne pouvait détacher ses yeux de celle qui était assise sur son canapé, il observait sa nuque, le movement de ses épaules, ses cheveux bouger doucement, il eut presque envie d’y enfouir son visage et de sentir l’odeur de ses mêches dorées. Ce fut le bruit de la bouilloir qui le sortit brutalement de sa contemplation et déjà il s’en voulut de l’avoir fixer de la sorte. Une fois le thé péraré il rejoit la mère et son fils au salon. Offrant un large sourire au gamin. « Salut bonhomme, avoue que je t’ai manqué ! » Le bébé gazouilla en lui souriant et son père en fut satisfait et soudain très fier Il s’assit près d’eux. « Il y a du sucre et du lait si tu en veux. Sers toi en gâteaux, ils sont délicieux. Est-ce que tu te fais à ta vie ici ? » Donovan tentait de disciper le malaise qui s’était emparé de lui, essayait de faire la conversation, de s’intéresser à Andrea.
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« Salut bonhomme, avoue que je t’ai manqué ! » Cette voix la fit se redresser dans le canapé et un frisson étrange traversait sa colonne vertébrale. Elle n'était pas là dans le but de le reconquérir ou de rentrer de cette manière dans sa vie, mais son corps réagirait encore pendant un temps au timbre de sa voix. Il l'avait charmé de cette façon, cela ne changerait donc pas aussi facilement. Jonathan dans ses bras gazouilla en cherchant le visage de son père. Il était jeune mais il semblait déjà avoir comprit que Donovan était un point d'encrage pour lui. Le sourire qu'il afficha sur son visage poupin à l'intention de son père, lui serra le cœur. Andréa se surprit à prier que les choses durent longtemps de cette manière.
Le canapé s’affaissa légèrement, lui indiquant que Donovan avait prit place près d'eux. Elle hésita un instant à lui donner son fils, pour qu'il puisse profiter encore un peu de son fils. « Il y a du sucre et du lait si tu en veux. Sers toi en gâteaux, ils sont délicieux. Est-ce que tu te fais à ta vie ici ? » Andréa embrassa la joue de son fils avant de le poser délicatement sur les genoux de son père. Malgré son cœur qui se serrait d'être séparer de son fils, elle savait que ce geste était nécessaire pour eux deux, son fils n'avait pas quitté son père du regard. Ma vie … se déroule plutôt bien pour le moment. Disons que pour un commencement c'est plus qu'acceptable. Je suis immédiatement tombé sur l'appartement de mes rêves et vue le prix, je ne pouvais que le prendre. Pour le travail, j'ai été engagé dans un petit journal, visiblement leur photographe est en congé mat, donc il avait besoin de quelqu'un immédiatement, donc oui pour le moment tout est plus qu'acceptable. Et j'ai cette petite boule d'amour avec moi. Oui, Andréa avait la vie qui lui souriait, le seul point noir était la garde de son fils, mais pour le moment sa patronne lui laissait garder son fils avec elle dans l’extrême urgence et son adorable propriétaire, une jeune retraité de soixante trois ans, le gardait dès qu'elle le lui demandait, avec grand plaisir. Lilian adorait Jonathan, elle le considérait comme son petit fils et le choyait comme une petite grand mère aimante. Alors finalement se n'était pas vraiment un point noir.
La jolie blonde se pencha ensuite vers son thé et y laissa glissé un petit sucre roux, avant de prendre délicatement un des gâteaux et de croquer avec envie dedans. Un pur délice ! Andréa était gourmande … très gourmande et ce gâteau était une pure merveille. C'est Victoria qui la préparé ? C'est vraiment excellant, une pure merveille. Elle hésita à continuer de complimenter Victoria, elle savait se que la jeune femme pensait d'elle et de son retour et cela rendait Andréa mal à l'aise, réellement. Mais une question la taraudait, lui vrillait l'esprit à longueur de temps. Je … je suis mal à l'aise Donovan, je sais que revenir dans ta vie à été un bouleversement, autant pour moi que pour toi. Pour … pour Victoria aussi et … je ne veux pas paraître curieuse ou malsaine, je veux juste savoir comment … comment ma venue est perçue. Je ne voulais pas lui faire de mal, je voulais juste que Jonathan connaisse son père. Tu comprends ? Andréa avait murmuré ses paroles, comme si elle avait des doutes, comme si elle n'avait pas le droit de parler de Victoria et de la vie de couple de Donovan. Mais elle ne voulait pas être la cause d'un malheur dans leur vie, elle avait besoin qu'on lui dise que pour l'amour de son fils, elle n'avait pas gâché la vie d'autre personnes. Andréa n'était pas une personne égoïste, loin de là, elle laissait souvent passer le bonheur d'autre personne à son profit, mais son fils passerait toujours avant tout le monde.

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