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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 Qui sème l'illusion récolte la souffrance. (Benjamin)

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MessageSujet: Qui sème l'illusion récolte la souffrance. (Benjamin)   Qui sème l'illusion récolte la souffrance. (Benjamin) EmptyJeu 12 Fév 2015 - 20:32

Qui sème l'illusion récolte la souffrance
Benjamin & Jonathan

Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance. ✻✻✻ Un mois. Un long mois que je n’avais pas cherché à reprendre contact avec Benjamin. J’étais encore dévasté par la fin de notre dernière rencontre. cela m’avait plus atteint que je ne le pensais. Je me laissais dépérir à petit feux, et même malgré la pression de mes supérieurs, je ne voulais pas remonter la pente. Parce que je n’avais plus aucun espoir que cela s’arrange avec Benjamin. Et je n’étais pas certain de lui pardonner aussi facilement de m’avoir laissé l’embrasser pour me repousser aussi brutalement. Même si en réalité je ne pourrais pas lui en vouloir très longtemps, je n’étais pas quelqu’un de rancunier.
Mais j’avais la certitude, aujourd’hui, qu’il ne voudrait probablement jamais me revoir, et donc je ne pourrais pas rester dans cette ville en sachant qu’il y ait et qu’il fait tout pour m’éviter. J’avais donc repris contact avec mes parents, leur annonçant que j’allais revenir en France, chez eux, et que j’accepterais de faire ce qu’il demande. C’était certainement une erreur, mais je ne pouvais pas me permettre de continuer ainsi, et c’était le meilleur moyen de fermer mon coeur à jamais. Ils avaient rapidement répondu, positivement, ce qui était quand même étrange que ce soit aussi facile...Mais je n’avais pas réfléchis et je leur ai annoncé que j’arriverais d’ici un mois, le temps de poser ma démission et de faire mes cartons.
Mais je ne pouvais pas m’en aller sans quand même l’annoncer à Benjamin. Il méritait de le savoir, comme cela il sera totalement libre de faire sa vie sans moi. J’étais donc en route pour chez Benjamin, j’étais même à une rue d’arriver chez lui, lorsqu’un mec que je ne connaissais ni d’adam ni d’Eve déboule et m’embarque dans une ruelle, et malgré le fait que je sache me défendre, il est bien plus fort que moi et s’acharne sur mon corps en me ruant de coups plus bien placés les uns que les autres. Il me laisse à terre, assez conscient pour me relever et marcher pour trouver du secours. Il n’a rien dit à part que c’était mon remerciement. J’ai rapidement compris que c’était mon père qu’il l’avait envoyé, c’était bien son genre. Me traînant jusqu’à l’appartement de Benjamin, je sonne à son interphone sans discontinuer, tandis que les personnes me regardent comme si j’étais un chien galeux.

✻✻✻
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MessageSujet: Re: Qui sème l'illusion récolte la souffrance. (Benjamin)   Qui sème l'illusion récolte la souffrance. (Benjamin) EmptyVen 13 Fév 2015 - 21:43

Qui sème l'illusion récolte la souffrance
Benjamin & Jonathan

Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance. ✻✻✻

30 jours c'est un mois et quelques jours en plus des broutilles dans une vie, mais pour Benjamin c'est des jours trop long, qui s'étire à l'infini, ou il se noie dans son mal-être, c'est lui-même qui sait infliger tout cela, en repoussant Jonathan. Allonger dans son lit un bras sur ses yeux il revit la scène, ce baiser intense partager, il sent encore le gouts frais de sa langue contre la sienne, leurs lèvres ce caressant, leurs corps musclés s'entrechoquant dans un désir évident. Dans ce baiser Benjamin a laissé la porte close voler en éclats une fois pour toute il y a vu claire, dans cette nuit passé, dans ses regards échangés dans cette envie d'être toujours plus près de lui et là tout lui exploser en pleine gueule, il est gay ! Ce fut trop brutal, la première fois il était dans le déni. Mais là il ne peut plus nier l'évidence et pourtant après son " va-t'en" il n'a pas demandé son reste-il c'est enfuie. Depuis il se cache, chez lui comme un rat, il sort le soir il drague mais ne ressens rien il revient toujours au visage de Jonathan, il revient à ses lèvres à son corps a ceux qu'il ressent au fond de lui. "putain mais je fous quoi" hurle-t-il dans son lit il repousse le drap et se lève nu pour rejoindre la salle de bain, cela ne peut pas durer, l'évidence est là non . Il y a un mois il est allé le voir pour tout arranger et il a tout gâché, oui gâché quelque chose qui ne pouvait être que bien ? Il se laisse aller sous le jet d'eau, il a peur, voilà aussi ce qui l'a retenu loin de lui. Il est Benjamin Grimaldi héritier de la famille royal de Monaco ! Ça ferait scandale si cela venait à se savoir ! Il rejette la tête en arrière s'abandonnant à l'eau. Il en ressort 5 minutes plus tard il se sèche passe un boxer et un jean et un débardeur moulant, il le passe en rejoignant la porte ou l'interphone sonne sans s’arrêter, tous les coups c'est le facteur, il ouvre la porte et sort sur le palier s’avançant dans la cage d'escalier, son appartement duplex et au second, " bordel"
Jonathan vient de passer dans son champ de vision dans un piteux état il dévale les marches pour le rejoindre, il s’arrête un instant saisi de le voir ainsi, il n'ose pas le toucher, mais la seconde d'après il passe un bras sous le sien et l'aide à grimper les marches il referme la porte d'un coup de pied et l'emmène vers sa chambre le posant sur le lit délicatement. Il repousse ses mèches blondes effleurant son visage abîmé. Jon' qu'est-ce qui ta fais ça ? Tu veux que j'appel une ambulance ?
Il se lève rejoint la cuisine et revient rapidement lui tendant un vers d'eau fraîche, et un paquet de mouchoir, il l'aide il le fixe le coeur battant d'une sourde rage, s'il attrape celui ou ceux qui ont fait ça il le démolit ! D'une main il tamponne sa tempe qui saigne, il lève les yeux vers lui le fixant intensément et avec rage. Je vais butter le mec qui ta fais ça !



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MessageSujet: Re: Qui sème l'illusion récolte la souffrance. (Benjamin)   Qui sème l'illusion récolte la souffrance. (Benjamin) EmptyDim 15 Fév 2015 - 22:13

Qui sème l'illusion récolte la souffrance
Benjamin & Jonathan

Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance. ✻✻✻ Un mois loin de Benjamin, ça peut paraître insignifiant pourtant cela relever du calvaire. Et pourtant j’envisageais même de le quitter de manière définitive. Je ne sais pas comment je vais le supporter, mais je ne peux pas rester dans cette ville s’il me rejette encore et toujours, je ne pourrais pas rester ici, à trimer comme un dingue dans mon boulot pour ne même pas être avec lui. Cela ne servait vraiment à rien. Et pourtant plus je m’éloignais de lui, et plus il m’obnubilait l’esprit. Je ne cessais de ressasser notre dernière rencontre, et bon sang c’était vraiment douloureux. Parce que je m’acharnais à tenter de comprendre pourquoi il avait fui si brutalement alors que deux secondes avant il avait prolongé mon baiser. Je n’arrivais pas à comprendre ce que j’avais pu faire de mal pour qu’il s’en aille comme cela, presque comme un voleur. Je me fatiguais encore plus, mon état était de plus en plus pitoyable. Alors la décision ne fût pas tellement réfléchie, et j’allais très certainement le regretter très rapidement, mais j’avais besoin de me refaire une santé, et de reconstruire toute ma vie. Mais, il faut croire que si moi j’étais prêt à revenir sur ce que j’étais réellement, ce n’était pas le cas des autres, et notamment de ma famille, bien qu’ils m’aient fait croire le contraire. Mais ce n’était guère étonnant, j’aurais du prévoir le coup. J’aurais dû savoir qu’il ne me croirait et qu’ils me feraient payer ma fuite. Maintenant je l’avais compris mais il est trop tard. Maintenant je peinais à marcher, je devais avoir une tête effrayante au vu des nombreux regards affolés des passants que je croise. Et, en plus de cela, j’avais la tête qui tourne, je ne sais pas si je vais parvenir à tenir debout jusqu’à temps que Benjamin m’ouvre, enfin s’il daigne m’ouvrir et s’il est là. J’ai l’impression de souffrir le martyr et ne peut empêcher de pousser un soupir de soulagement quand Benjamin ouvre la porte et finit par passer son bras autour de moi après ce qui m’a paru une éternité. Je m’effondre dans ses bras, essayant tant bien que mal de l’aider à me monter à son studio. C’est la première fois que j’y mets réellement les pieds et je ne peux même pas prendre le temps de l’admirer. Je le laisse me mettre dans son lit. Je gémit de douleur, je dois avoir des côtes de cassées, mais je n’avais aucunement l’intention d’aller à l’hôpital. Je ne veux pas avoir à porter plainte.... « Non ça va aller, juste enlever le sang et de la glace, ça fera l’affaire... » Je grimace, ça faisait quand même un mal de chien. « Je .. je suis désolé de te déranger. Tu as certainement bien d’autres choses à faire. » Je le laisse pourtant me soigner, son toucher me fait le plus grand bien. Je ferme les yeux après avoir bu le verre d’eau qu’il m’a tendu. J’émet un son réprobateur alors qu’il menace de s’en prendre à mon agresseur. « Tu ne le trouveras pas, j’sais même pas qui c’est. Et c’est qu’un pion » Je grimace en me pliant un peu, cherchant un position un peu plus confortable. Je lève mes yeux vers lui, toujours autant dans l’incompréhension. « Pourquoi ? » Un seul mot pour tellement de question.

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MessageSujet: Re: Qui sème l'illusion récolte la souffrance. (Benjamin)   Qui sème l'illusion récolte la souffrance. (Benjamin) EmptyLun 16 Fév 2015 - 21:50

Qui sème l'illusion récolte la souffrance
Benjamin & Jonathan

Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance. ✻✻✻

Benjamin était décidé il allait le voir et tout lui dire, il espérait avoir la force de lui dire tout sur lui. Mais il ne peut pas rester ainsi à ce caché à tenter d'être raisonnable. La vie est courte, elle file à toute allure, le temps ne s’arrêtera pas pour lui. C'est parent lui mettant la pression pour qu'il rentre, il a trouvé un compromis il viendra pour le gala du printemps. Ce Gala compte énormément aux yeux de ses parents et il se doit d'y être il sait que beaucoup auront à coeur de le rencontrer, de le voir, du baratin de riche quoi. Il ne se plaint pas, il a de bons parents quoiqu'il soit très exigeant avec lui, ils ne voient plus pas qu'ils lui bouffent sa vie. Benjamin a envie de liberté de folie d'ivresse et tout cela ils la connut auprès de Jonathan, en achetant son duplex c'est plus vraiment c'est parent qu'ils fuyaient. Maintenant il n'a pas plu envie de fuir, même s'il tremble de peur.
La peur voilà le sentiment qu'il a reçu en plein coeur en voyant l'état de Jonathan il a accouru pour l'aider et le ramener dans son appartement, installer sur son lit où il s'st dit qu'il serait au mieux. Il le regarde alors qu'il refuse l’hôpital mais lui demande de la glace, il se relève pour aller en chercher, il tremble, Benjamin prend une seconde devant son congélateur, il respire à grande goulée d'air, il ferme ses mains qui tremblent de rage et de panique, voir Jonathan comme ça le remue énormément. Il se saisit de glaçons dans un bol et d'un linge propre et revient près de lui, délicatement il s'installe à ses côtés, il grimace en le voyant se tordre de douleur. Il crée une poche de glace qu'il pose dans sa main et avec un linge humide il essuie son visage très doucement. Tu as besoin de voir quelqu'un, tu as surement quelque chose de casser, je vais faire venir quelqu'un il t'examinera. Il repousse ses mèches blondes passant le linge une fois encore sur les traits tuméfiés de son beau visage, il change de position et lève les yeux vers lui. Arrête tu me déranges pas t'es fou ou quoi. Tu as vu ton état Jonathan ! Je vais m'occuper de toi voilà ce que j'ai à faire. Il lui lance un regard comme pour lui demander la permission et avec beaucoup de précautions il lui retire son haut, ses côtes comme il le craigne son auréolé de bleu en formation et de petites coupures, il passe le linge humide sur lui l'eau fraîche doit lui faire du bien. Oh si je le trouverais t'inquiète pas pour ça et il va regretter ce qu'il t'a fait. En effet Benjamin n'aura qu'à engager un détective, la police, Navarro (RIP) s'il le faut ! un pion . Qu'est-ce que tu veux dire ? On va encore c'en prendre à toi ? Il pose délicatement une autre poche de glace sur ses côtes grimaçant avec lui, il a mal pour lui sérieux, il ne sait pas quoi faire pour qu'il ne souffre plus. Il glisse son regard dans le sien à sa question, un simple pourquoi, mais Benjamin n'a pas besoin de lui demander à quoi il fait allusion, il le sait parfaitement c'est un tout, pourquoi il la repoussait après l'avoir embrassé, pourquoi il fait silence pendant un mois et pourquoi il l'aide aujourd'hui. Il le fixe en silence pendant quelques secondes, son coeur bat fort. Il cherche ses mots dans sa tête, sans en chope un seul, une sensation désagréable.
la peur... J'ai été élevé dans un univers où on m'a appris qu'un homme doit aimer une femme, qu'il n'est pas possible que ça fusses autrement, Je...
Benjamin s'arrête en le fixant toujours, il reprend un geste machinal sur le visage de Jonathan avec le linge humide, il ne peut tout lui dire comme ça ! Si ? Benjamin est issu d'une famille riche, royal sa vie est enchaînée à la leur quand il sait enfui c'est surtout pour fuir la réalité qui s'imposait à lui à ce moment-là, tout devenait trop sérieux, trop vrai et trop rapide. Benjamin n'est pas prêt, le t-il était un jour ! Il soupire et repose le linge en se penchant légèrement vers lui. 
Lors de notre nuit... J'ai tout renié en bloc je ne pouvais pas ressentir ça pour un homme... Pour toi. J'ai fui comme un lâche et te voilà à nouveau près de moi. Et de nouveau ses sensations, ses envies. Et te voir comme ça... Cela me fait mal, cela me met en colère et ça m'inquiète.
Il hésite puis sa main se porte délicatement sur son visage, un geste lent tendre, il ne le quitte pas des yeux.

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MessageSujet: Re: Qui sème l'illusion récolte la souffrance. (Benjamin)   Qui sème l'illusion récolte la souffrance. (Benjamin) EmptySam 21 Fév 2015 - 0:39

Qui sème l'illusion récolte la souffrance
Benjamin & Jonathan

Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance. ✻✻✻ Le gâchis. C’était actuellement l’arrière goût que j’avais. On avait gâché non seulement une histoire qui aurait pu existé entre nous, mais aussi une amitié solide. Celle qui nous avait lié dès les premières minutes où on s’était rencontré tous les deux. Je regrettais de tout perdre en même temps, mais je ne pouvais pas le regarder en face et en même temps refouler mes sentiments pour lui. Parce qu’ils étaient bien trop fort pour que je ne fasse comme si de rien n’était. Ils étaient tellement fort que j’en souffrais. Je n’avais jamais aimé quelqu’un aussi fort que Benjamin. Et je ne pense pas pouvoir aimer quelqu’un d’autre aussi intensément et aussi sincèrement. Ma famille n’approuverait certes jamais cet amour, mais je doute qu’ils ait vraiment connu ce qu’était un vrai amour. Car ils se sont choisis en fonction de leur compte en banque, et non pas pour leurs sentiments. Mais je n’avais pas envie de leur ressembler et d’avoir une vie autant ennuyeuse que celle de mon enfance, où du moins tant que mon innocence était préservée.
Le seul refuge que je parvient à atteindre après mon agression, c’est l’appartement de Benjamin, et en sonnant j’espérais vraiment qu’il se hâterais de descendre, j’avais de plus en plus de mal à supporter les regards fixes et de pitié que l’on était en train de me lancer. Non seulement ça me rendait de très mauvaise humeur, mais en plus ça me faisait rager que personne ne me vienne en aide. La débilité humaine ne changera décidément jamais. Mais je finis par atterrir dans un endroit bien plus confortable, me tirant un léger soupir d’aise. Je m’assoie du mieux que je peux en attendant Benjamin. Le voyant revenir, je lui souris faiblement pour tenter de le rassurer, car je vois bien qu’il est complètement retourné. Je clos mes paupières sous ses gestes tendres, appréciant sa douceur. « Je n’ai besoin que de toi... je ne veux voir personne d’autre » Je suis têtu, je le sais bien, mais ce n’est pas nouveau. J’ouvre de nouveau les yeux pour tomber sur ses orbes qui reflétaient l’inquiétude. J’avance une main sur sa joue « Je vais bien maintenant, arrête de t’en faire. En plus j’ai un bel infirmier à ma disposition, je ne peux pas rêver mieux. » Je glousse avant de terminer dans un gémissement de douleur. « Je crois que j’ai des côtes de péter, putin même rire ça fait mal ! » Je m’exclame tout en l’aidant autant que je peux pour retirer mon haut. Et mon torse est vraiment pas beau. Je grimace d’inconfort au début, avant de finalement me détendre sous le froid. Je secoue la tête avant d’attraper son visage en coupe, même si bouger m’était douloureux. « Non. Tu ne feras pas ça, je ne veux pas que tu te mettes en danger pour moi, bébé promet-moi que tu ne vas pas le faire. » Je caresse ses joues, ancrant son regard dans le mien. « Je ne veux pas qu’il s’en prenne à toi. C’est moi qui ait fait la connerie, je dois m’en prendre qu’à moi-même. » Je soupire, je n’avais pas tellement envie de lui en parler, pourtant je sais que je venais de piquer sa curiosité, il n’y a qu’à voir le regard qu’il est justement en train de me lancer. Mais, avant de me confier, j’avais besoin de savoir pourquoi on en était arrivé là tous les deux. Je l’écoute sans l’interrompre, un petit sourire, empli de regret, orne mon visage. J’avais failli partir parce que je croyais qu’il m’en voulait, alors qu’il avait peur. Tout simplement. Maintenant je regrettais d’avoir réagi aussi bêtement que cela. « C’est normal d’avoir peur tu sais... On a tous été élevé ainsi, enfin je pense que c’est le rêve de tous parents que de voir leur enfant se marier et avoir des enfants... Alors quand on ne fait pas comme tout le monde... » Je soupire, las. Je le comprenais tellement, j’avais eu également le même baratin, avec une idéologie religieuse en plus.
Je suis content que l’on parvienne enfin à se comprendre, et à se confier en toute vérité à l’autre. Même si pour cela j’ai dû donner de ma personne bien malgré moi. Je penche la tête sur le côté, ça me tordait le ventre de plaisir que de savoir qu’il avait réellement ressenti quelque chose pour moi, que ce n’était pas que des chimères. « Si tu savais combien cela me fait du bien d’entendre cela Benjamin. Mais je t’assure que tout va bien. Quelque jours à souffrir et après tout ira mieux. Mais, je veux que tu me promettes de me parler. J’ai besoin de savoir ce qui se passe pour toi. Je.. tiens à toi Ben’, plus que quiconque. Et ce mois a été un vrai calvaire... Au point que j’étais prêt à retourner dans ma famille, car te croiser me faisait peur et tellement mal... » Je baisse la tête en attrapant sa main. « Je vais te dire quelque chose, je veux que tu me promettes de ne le dire à personne... » Je souffle, me rapprochant de lui, pour avoir plus de contact avec lui, tandis que mon visage s’appuie sur sa main. « La manière dont tu as éduqué, a été sensiblement la même pour moi, mes parents étaient de fervent catholiques. J’ai donc été bercé dans la foi catholique pendant longtemps. J’étais le fils prodige, celui qui allait prendre la succession de la banque de mon père. Parce que oui, mes parents sont fortunés et font partie de la haute bourgeoisie française. En plus, tu vois j’étais plutôt le genre de garçon qui plaisait aux filles, alors mes parents ne se faisaient pas de souci. C’est un peu plus tard, lorsqu’ils ont remarqué que je ne ramenais aucune fille, et que je ne semblais même pas m’y intéresser, qu’ils ont commençait à avoir des soupçons. T’imagine pas le choc que ça a été pour eux quand je leur ai dis que je pensais préférer les garçons. » Je me tais quelques secondes, le temps de reprendre mon souffle et de calmer les larmes qui menacent de couler, c’est la première fois que je me confier à quelqu’un sur cette période. « Ca a été le début du calvaire, de la déchéance, je te passe es détail, mais mon adolescence a loin d’avoir été aussi glorieuse que mon enfance. Et puis, un jour, le lendemain de ma majorité, j’ai décidé de quitter le nid familial puis un peu plus tard le pays, et je t’ai rencontré, toi. Tu as tout bouleversé sur mon chemin, tu as enterré les doutes que j’avais encore face à ma sexualité. Et cette nuit... bon sang, quand j’y pense je rougis encore. C’était tellement parfait ! C’est comme s’il n’y avait que toi, comme si mon coeur t’avait attendu... » J’attrape sa main et serre ses doigts. « Je ferais tout pour toi Ben, vraiment tout, crois-moi, je serais capable de me plier à la moindre de tes exigences. »

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MessageSujet: Re: Qui sème l'illusion récolte la souffrance. (Benjamin)   Qui sème l'illusion récolte la souffrance. (Benjamin) EmptyLun 23 Fév 2015 - 10:56

Qui sème l'illusion récolte la souffrance
Benjamin & Jonathan

Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance. ✻✻✻

Benjamin garde les yeux baissé aux mots prononcés par Jonathan... Je n’ai besoin que de toi... Il déglutit ses mots lui font quelque chose et ça lui coupe le cerveaux il ne sait pas quoi lui répondre, les mots sont confus dans sa tête tout s'embrouille, il a toujours eu ce pouvoir sur lui, dès qu'il le frôlait, dès qu'il riait, Benjamin avait un fusible qui sauté et ses des sensations agréables, alors qu'il y a peu il refusait toutes ses sensations ce donnant des excuses, mais il est à bout d'excuser, à bout de souffle de se battre contre ce qu'il ressent. Ici ceux qu'il ressent c'est de l’inquiétude les hématomes sur son torse son impressionnante il le regarde alors qu'il lui dit qu'il ne doit pas s’inquiète et il sourit quand il l'identifie comme son infirmier personnel, son sourire se fait plus large plus charmeur autant que son regard se fait brûlant avant qu'il ne détourne les yeux, car il vient de grimacer et Benjamin se déplace sur le lit et pose la poche de glace le plus délicatement possible sur ses côtes Ne rit pas et quand tu iras mieux je te ferais rire comme jamais car j'adore quand tu exploses de rire.
Il lève les yeux sur lui, il a un demi-sourire, il pense ceux qu'il vient de lui dire mais l’inquiétude et la rage sont trop puissantes, il a le regard noir de colère. Il écoute à moitié il le traquera ce fils de ... Il lève les yeux sur lui "bébé" il vient de l'appeler bébé .! Il lâche la poche de glace qui glisse sur le lit il la ramasse confus par ce surnom. Il se reprend et il le fixe. Il le traquera quand même et il va payer ceux qu'il lui a faits.
Je ne supporte pas de te voir comme ça, putain mais regardes-toi, j'ai envie de tout casser là. Il n'est pas du genre violent mais là quelque chose en lui bouillonne. Il pose ses doigts sur sa bouche. Arrête ! Tu crois qu'une connerie mérite un tel châtiment ? Non rien ne mérite ça et certainement pas !
Il soupire et il passe son doigt sur sa lèvre fendue, les yeux rivés à sa bouche. Il souffre de le voir ainsi, il regrette même le coup de poing qu'il lui a mis le matin de ce fameux soir, il était dans un état second il n'a pas réfléchi, aujourd'hui oui et il réalise l'horreur de son geste il lui revient en mémoire le bruit de l'impact, le corps de Jonathan violemment jeté sur le sol et le sang s'échappant de sa bouche, il se fait horreur.
Je ne peux pas te le promettre. Je suis fou de rage, il t'a blessé, je ne veux pas qu'on te fasse du mal, personne, moi j'aurai mérité, par rapport a tous ceux que je t'ai faits, mais toi putain, Jona' Tu es plus important que moi,  plus important que tout! Et...Je regrette... De t'avoir frappé...
Ses yeux croisent ceux de Jona, il glisse sa main dans sa chevelure blonde, ses gestes incertain, gêné et il tremble légèrement. Ensuite benjamin a vidé une partie de son sac très loin de tout lui avoir raconté. Il secoue la tête a ses mots.
Non tu ne comprends pas, c'est plus que cela, il ne s'agit pas seulement d'une simple histoire de parents, c'est tellement compliqué, je suis enchaîné et perdu d'avance.
Il se prend la tête. Enchaîné c'est le mot juste. S'il était né dans une famille normale, il ne serait pas dans cet état, il aurait mal vécu bien sur mais pas comme ici. avec la voix qui tremble Benjamin lui a expliqué pour cette nuit, lui a dit à demi-mot qu'il tenait à lui. Il sourit légèrement quand il lui dit qu'il aime entendre cela. Benjamin écoute encore ses mots qui résonne en lui, de douce parole qu'il aime entendre, il tient à lui plus cas qui conque !
Il ferme les yeux et il s'installe davantage sur le lit pliant l'une de ses jambes, ses yeux rencontrent à nouveau ceux de son amant.
Ceux qu'il se passe en moi ! Il se passe beaucoup de choses et j'ai bien du mal à gérer toutes ses émotions, tous tes mots, ce mois a été long pour moi aussi j'ai tout fait pour encore une fois t'oublié, sans parvenir à t'éclipser une seconde... Je me préparais à venir te voir, pour te dire que je n'en pouvais plus de me battre contre ceux que je ressens pour toi.
Pour restait sur le ton de la confidence Jonathan se met à lui parler, il ne sait pas grand-chose de lui, ils ne savent pas grand-chose l'un sur l'autre. Il l'écoute et d'un coup ses yeux s'agrandissent démesurément.... Fortuné, la haute bourgeoisie française... Ça explose dans la tête de Benjamin qui le fixe les yeux rond, sa bouche s'assèche. Il se souvient comment il réagissait devant les gens pleins de frics que l'ont croisaient lors de nos soirées, ses snobs qui affichait leurs frics avec dédain. Lui c'en foutait il n'a jamais été comme ça et il ne le sera jamais.Pardon ?

Qu'est-c e qu'il vient de dire ?! C'est impossible il est sous le choc et il ne sait pas quoi lui répondre, enfaîte s'il a dix mille questions à lui poser, Jonathan De Belfort... Comment il a pu être aussi con ?! il voulait tellement sortir de ce milieu que son nom ne lui a pas fait tilt, il le fixe les sourcils froncés. Mais il ne dit rien le regard de Jona et si intense il y voit presque des larmes prêtes à déborder. Il ne bouge pas buvant ses paroles, leurs histoires n'est pas tout à faire la même, lui a été élevées comme un prince, professeur personnel pour chaque matière, cours d'équitation d'escrime, cours d'art, de musique, de chant de danse, il parle 6 langues, il connaît l'histoire de là sa famille remontant presque jusqu'à la préhistoire ! l'expression être né avec une petite cuillère en argent lui a comme un gant. Il entrelace les doigts aux siens quand il lui saisit la main se rapprochant de lui, son buste penché vers le sien, les yeux dans les yeux, Benjamin ne sait plus comment agir, il a le don de le mettre dans un état incroyable il perd tout repères.
Mes parents ne ce doute pas de ma préférence sexuel, et pour cause j'avais toujours une fille à mon bras, je faisais ceux qu'il fallait faire voilà tout... Même si j'ai eu aussi besoin de vivre comme je le souhaitais ils m'ont laissé me faire tatouer alors que cela ne faisait pas bon genre, mais du moment que je les cachais devant...certaines personnes... Puis quand je leur ai demandé une année pour moi ils m'ont encore dit oui et je suis partie a l'aventure, pensant comme un con simplement me gaver de fête de fille d'alcool voire même de drogue, dépensé mon fric dans des futilités. Puis voilà que je tombe sur toi, déjà que les filles ne m'ont jamais vraiment attiré et du moment où tu as été là je m'en foutais, il n'y avait que ta présence que je désirais, je pensais a toi tout le temps et ça continue.. Quand tu m'as embrassé c'était comme une évidence, comme si la pièce que je suis trouvé enfin son emplacement, dans tes bras, sur tes lèvres contre ton corps....
Merde !

dit-il en se prenant la tête et en se levant du lit il marche de long en large il se tire les cheveux en arrière le regard affolé, il respire à fond, il doit se calmer, après tout c'est dans l'air du temps d'être gay non .! Pas dans sa famille ses parents ont toujours eu devant les autres une attitude modérée face à cela mais eux comme tous méprise les homos ! Il n'a pas peur d'être déshérité loin de là. c'est sa vie bordel même s'il aime vivre comme cela. La vie à Monaco lui plaît aussi, ses soirées, tout ce tralala. Même si l'idée de ce marié le rebute, comment pourrait-il l'aimer alors qu'il ressent de tel sentiment pour lui, pour cet homme posé sur son lit. Il passe une main sur son visage et il remonte sur le lit il prend son visage entre ses mains pour plonger son regard le sien, ils sont cas quelques centimètres l'un de l'autre, il avance le visage et frôle ses lèvres d'un baiser et il se met à parler tout bas.
Aujourd'hui je suis ici avec toi, j'ai perdu beaucoup de temps, j'en suis fautif, je n'ai pas envie d'en perdre plus... J'ai simplement envie de t'aimer... Mais tu dois savoir... Que notre histoire n'aura certainement pas de fin heureuse.



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MessageSujet: Re: Qui sème l'illusion récolte la souffrance. (Benjamin)   Qui sème l'illusion récolte la souffrance. (Benjamin) EmptyDim 1 Mar 2015 - 11:34

Qui sème l'illusion récolte la souffrance
Benjamin & Jonathan

Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance. ✻✻✻ Je le vois complètement torturé, mais je ne sais pas si ce sont mes mots, mes gestes, ou toute notre histoire qui le met dans un tel état. Je n’aimais pas le voir dans cet état, ça me retournais littéralement le coeur. Tout ce qui était en train de se passer maintenant était loin d’être agréable que ce soit pour lui ou pour moi. Mais on était obligé de passer par là, de défaire le noeud qui entrave notre relation. Il fallait qu’on le fasse. Pour notre bien à tous les deux. Mais je ne peux pas réfuter que je n’ai jamais ressentis de telles choses pour quelqu’un. Il mettait mon esprit sens dessus dessous. Je ne contrôlais plus rien quand il était dans les parages. Mais pour le moment j’avais juste besoin que l’on prenne soin de moi. Et, heureusement pout moi, Benjamin était vraiment au petit soin pour moi. Et c’était vraiment très agréable. Assez pour que je le lui fasse comprendre. J’halète cependant quand il pose la poche de glace sur mes côtes. C’était assez désagréable au premier abord avant que le froid fasse du bien. Mais il faisait de l’humour et rire me faisait mal. Je secoue la tête « Alors ne me fais pas rire, sinon cela ne va pas être facile »
Je n’aime pas le voir autant en colère, surtout pour ma petite personne. Maintenant je sais que je suis en sécurité, que je pourrais me reposer tranquillement. Et je n’avais pas envie qu’il ne se venge pour moi. Non, je n’avais pas envie qu’il se crée des emmerdes pour moi. Parce que sinon cela devrait dire qu’un moment ou à un autre, on serait obligé de s’éloigner, et j’avais justement besoin de lui en ce moment. Je lève mon sourcil droit quand la poche de glace glisse de mon corps. « Et je ne veux pas que tu ai d’ennuis. Et je vais m’en remettre comme je te le dis. » Je me fige en sentant tes doigts sur ma bouche. J’ancre mon regard dans le sien. Je souffle longuement, grimaçant car même soupirer était douloureux. « Dans mon monde, si. Mais ne t’en fait pas, ce n’est pas ta faute. » Je penche la tête sur le côté, essayant de le rassurer.
Je frissonne au passage de son doigts sur ma lèvre. Je glisse ma main droite sur sa joue ne lâchant pas une seule seconde son visage de mes yeux, j’y vois sa culpabilité, je sens qu’il s’en veut pour quelque chose, mais je ne parviens à mettre le doigt dessus. Je soupire doucement en fronçant les sourcils. « Benjamin, arrête de t’en faire, je ne suis pas du genre à t’en vouloir, c’est oublié depuis bien longtemps ! Je ne t’en ai jamais voulu. » Je ne suis pas du genre à m’attarder sur le passé.
Je me relaxe complètement quand il touche mes cheveux, il sait combien j’adore quand on passe ses doigts dans mes cheveux. J’appuie ma tête sur ses doigts, savourant cette caresse. Je soupire doucement, car même s’il pensait que je ne le comprend pas, il se trompe. Au contraire, je suis plutôt bien placé pour le comprendre. « Tu penses que je ne peux pas comprendre mais tu te trompes, je sais bien mieux que tout le monde ce par quoi tu dois passer. » Je n’aime pas le voir aussi épris à des sentiments aussi forts et contradictoires que l’amour et la colère. Surtout que cela semblait le mettre sens dessus dessous. Alors j’avais ressenti le besoin de le rassurer sur mes sentiments, qu’il sache qu’il n’est pas seul, que je serais toujours là, même s’il continue de me repousser. L’amour ne se contrôle pas, et on ne choisit pas. Je peux dire que le destin avait plutôt bien choisi, même si c’était douloureux parfois, mais souffrir pour moi semble bien faible par rapport à ce qu’il endure actuellement. Plongeant dans ses yeux, je trouve son regard hypnotique, incroyablement beau. Je l’ai toujours trouvé d’une beauté à couper le souffle, bon je ne suis pas très objectif.
« J’ai l’impression que tu cherches à tout expliquer ! Mais plus tu chercheras à expliquer tout ce que tu ressens, moins tu comprendras, crois-moi ça fait longtemps quelque temps que j’ai arrêté de chercher à comprendre pourquoi je faisais telle ou telle chose. Ca me prenais trop la tête. » JE ne peux pas dire que je ne me prends la tête sur notre histoire, mais j’essaye d’être le plus optimiste possible. Alors c’est avec un peu d’espoir que je lui conte mon histoire. C’est aussi parce que je lui fais confiance que je peux lui confier certaines choses sur ma vie et mon histoire. Je ne relève pas son exclamation. J’avais bien trop l’habitude de susciter de telles réactions que je ne m’en offusque même pas.
Mais je me demande comment il n’a pas pu se douter que je n’étais pas qu’un simple lambda arrivant à Bowen. Mon nom n’était quand même pas commun. Et ma famille était quand même assez connue, au moins pour être ce que l’on appelle des nouveaux riches. Mais même au plus commun des mortels, mon nom évoquait sans aucune hésitation la richesse, alors que moi, j’étais plutôt du genre fauché et pas un rond en poche. Mais lui ne m’avait jamais fait ce genre de réflexion, et il semblait même porter le même intérêt que moi pour la richesse, alors c’était certainement ce qui m’avait rapproché de lui. De mon côté j’avais soupçonné qu’il n’était pas forcément ce qu’il prétendait être, mais je me disais qu’un jour il finirait par se dévoiler, et ce jour est enfin arrivé.
J’écoute son discours, les larmes aux yeux. Bien sûr que c’était douloureux pour moi d’entendre qu’il était obligé de se cacher, ce qui voulait dire que jamais il n’accepterait de se montrer avec moi s’il voulait continuer à faire bonne figure face à ses parents. Ce ne serait pas facile, mais comme je le dit je serais vraiment capable de tout pour lui, même à souffrir toute ma vie. Mais je ne peux m’empêcher de sourire quand il parle de moi. J’essaie de le retenir mais je laisse mon bras retomber le long de mon corps, inerte. Je soupire doucement, en baissant le regard, je commençais à croire qu’il s’approchait de moi pour mieux me repousser. Etait-ce possible de souffrir autant ? Mais ses mains sur mes joues me font redresser le regard. Je frissonne à son contact de ses lèvres sur les miennes. Je glisse mes mains sur ses hanches tout en posant mon front sur le sien. « Tu n’es pas le seul fautif, je le suis aussi. Si tu pars pessimiste on n’y arrivera pas, c’est certain... » Je soupire, s’il partait défaitiste notre histoire n’allait pas durer.


✻✻✻
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MessageSujet: Re: Qui sème l'illusion récolte la souffrance. (Benjamin)   Qui sème l'illusion récolte la souffrance. (Benjamin) EmptySam 14 Mar 2015 - 11:14

Qui sème l'illusion récolte la souffrance
Benjamin & Jonathan

Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance. ✻✻✻


Benjamin a un sourire qui flotte sur ses lèvres, s'il n'était pas persuadé que ça lui ferait mal, il ferait tout pour le faire rire, le voir se tordre de rire. Mais dans l'état actuel des choses, son sourire se fane presque, la violence bouillonne en lui. Il sait désormais qu'il n'oubliera jamais ce jour, l'état de Jonathan, ça va rester en lui comme un jour noir. Noir comme son esprit embrouillé par la colère, il ne sait pas le pourquoi du comment et il c'en moque, mais celui qui a fait ça, putain ! S'il le chope il le démonte...ce monde est totalement cinglé ! Pourquoi c'en prendre à lui ? Il n'y a qu'une raison valable de lui imposer un tel châtiment. Lui aurait certainement mérité un tel passage à tabac vu le comportement de salopard qu'il a eu envers Jonathan, mais pas l'inverse. Il le regard à peine quand il dit qu'il ne veut pas qu'il ait d'ennuie, ça le regarde. Il fait sa forte tête là, mais c'est plus fort que lui il ne peut pas rester sans rien faire.
Oui tu vas t'en remettre mais il te faudra de nombreux jours...et si ta une côte pétée tu peux compter en semaines. Il a la mâchoire crispée et la respiration plus dense. Il aurait bien besoin d'une clope ou d'un verre de sky' pur, pour se détendre un peu. Il relâche l'oxygène contenu dans ses poumons, depuis qu'il a quitté Monaco et même un peu avant il lui est arrivé tant de choses et surtout l'arrivée dans sa vie de Jonathan et pour la première fois il avoue à intelligible voix qu'il regrette de l'avoir frappé ce jour-là pas seulement physiquement il a été horrible, tant il rejetait ce qui venait de se passer ce qu'il ressentait et ce qu'il était ! Il accroche son regard et ne le lâche plus. Les mots prononcés lui enlèvent un poids qui enchaînait son coeur. Il lui a peut-être pardonné mais ce n'est pas encore son cas, non il ne s'est pas encore pardonné, ni cette fois-là ni toutes les fois où ils se sont croisés et ou il a tout fait pour le rabaisser, où il la insultait, pousser et j'en passe. Il reste donc silencieux ne sachant quoi lui répondre. Pourquoi tout est si compliqué dans ce monde on ne peut rien ressentir pour quelqu'un sans que cela compliquait, déjà qu'en temps normal, dans un couple normal d'hétéro tout bien sous tous rapports, c'est compliqué. Ici leurs histoires l'est encore plus ! Il ne sait pas quoi faire, de la relation de Jona", Puis il y a sa situation à lui ! Sa famille, son rang, son monde là-bas à Monaco, c'est compliqué. Il caresse sa joue en le fixant une douleur dans le regard, si ce n'était que d'assumer son statut de Gay, il y serait arrivé avec du temps, il va lui en falloir d'ailleurs... Mais il y a tout le reste derrière. Je ne dis pas que tu ne peux pas comprendre Jona" Mais c'est bien plus complexe qu'il n'y parait...
Les yeux dans les yeux Benjamin à des picotements partout dans le corps c'est enivrants et effrayants, puis le regard de Jona" sur lui la proximité de son corps, il la repoussait tant de fois alors que tout son être le désirait, maintenant il a la sensation de ne plus pouvoir respirer de tant d'éloignement, mais la raison le maintient encore au bord de la folie dans laquelle il veut plonger corps et âme.
C'est plus facile à dire qu'à faire tu sais. Il ne suffit pas d'un claquement de doigts pour que je cesse de réfléchir, de me poser des questions, je prends à peine conscience de tout ce que je ressens, tout ce que je n'osais pas voir et qui était pourtant là, je suis plus perdu que tu ne crois. Il ne sait pas comment il vit cette situation, comment il a vécu la découverte de son statut de gay, de ses sentiments a son égard, il ne sait pas, il doute que ça l'aide. chaque situation est différente la sienne l'est, il en est encore à réaliser ceux qu'il vient de se passer en l'espace de quoi 1h ? deux peut-être, alors démêler tout ce qu'il lui arrive il va falloir plus de temps, du temps il n'en a peut-être pas tant que cela, ces parents s'impatiente et attende son retour, il y a ce gala de printemps déjà il n'a aucune envie d'y aller pourtant il sait qu'il y sera obligé. Une chose à la fois, voilà ce qu'il doit faire, régler une situation après l'autre avant de devenir fou. Déjà il doit digérer ceux qu'il vient de lui dire, Jonathan riche . Merde ... Il n'a pas dit un mot de plus dessus, mais Benjamin a besoin d'en savoir plus aussi.   Il aurait préféré le contraire, qu'il ne soit pas roche, pas pauvre mais d'une classe moyenne quoi... c'est peut-être idiot mais il aurait voulu... Pour un tas de raisons, peut-être idiote, puérile, ou et surtout trop romanesque... Son coter match certainement qui aimerait celui qui lui apporte tous ceux qu'il désire. Il n'a jamais eu de petite amie vraiment sérieuse sauf l'autre là...et encore c'est différent. Il n'a jamais eu envie de dépenser pour quelqu'un là oui. Et pour commencer Benjamin à vider son sac, mais ses mots et l'intensité de sont ressentis lui a fait peur et il s'est écarté un instant de lui comme pour respirer, C'est beaucoup pour lui, vraiment. Il c'était ré installé près de lui prenant son visage entre ses mains, si proche de lui...
Il ne s'agit pas de partir pessimiste ou pas. Il s'agit d'un fait... Il y a beaucoup de choses que nous ne savons pas l'un sur l'autre et il va falloir pas mal d'heure pour ce parler.
Il repousse une mèche de cheveux tomber sur son front et son index dessine la forme de son visage. Pour l'heure je vais prendre soin de toi, penser tes blessures et T'embrasser... Sans te repousser ensuite. Il esquisse un sourire en coin taquin et avec une pointe de timidité. Il comble l'espace entre eux deux posant sa main sur sa nuque et il pose sa bouche sur la sienne, doucement car sa lèvre inférieure et un peu fendue, il se rapproche de lui et passe le barrage de ses lèvres avec sa langue, il a besoin de l'embrasser sans peur, sans crainte, sans doute aucun, juste besoin de lui de se laisser emporter par les sentiments qu'il a fait naître en lui il n'y a pas si longtemps.

✻✻✻
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MessageSujet: Re: Qui sème l'illusion récolte la souffrance. (Benjamin)   Qui sème l'illusion récolte la souffrance. (Benjamin) EmptyDim 29 Mar 2015 - 20:07

Qui sème l'illusion récolte la souffrance
Benjamin & Jonathan

Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance. ✻✻✻ J’aime te voir sourire, c’est quelque chose qui provoque un sprint dans mon coeur. Et c’est à chaque fois la même chose. Même si aujourd’hui mon état physique et moral n’est pas au beau fixe, j’étais quand même sacrément heureux de te voir, de te savoir à mes côtés. Et d’autant plus est que nos querelles semblent s’être apaisées. Et je n’aimais pas voir la souffrance dans tes prunelles. Ni même la colère. Parce que la vengeance, ce n’était pas à toi de la faire mais à moi. Je ne veux aucunement que tu ne t’y impliques, j’avais bien trop peur que tu ai des problèmes à ton tour. Tout ce que je voulais, c’est qu’on ne te fasse pas de mal. Parce que je tenais à toi bien plus que de raisons. Même si c’était difficile à croire après tout ce qu’il a pu me faire endurer. Je n’étais pas rancunier, et surtout pas envers toi. J’ai toujours eu un instinct de protection envers ceux dont j’étais proche. Et tu es indéniablement celui dont je suis le plus proche.

« Et bien, j’essaierais d’attendre sagement que ça guérisse, de toutes manières je crois malheureusement que je n’ai pas trop le choix. » soufflais-je alors que tu sembles de plus en plus tendus au fur et à mesure que les minutes passent. Cela ne me rassurait pas du tout, mais je n’avais pas trop le choix. J’étais un peu perdu sur ce que je devais faire ou dire pour que tu te sentes mieux et pour abaissé ta colère. Même si je sens que ce n’est pas mon seul tabassage qui te met tellement en rogne mais aussi tout tes actes que tu as pu me faire dans le passé, j’ai l’impression que tu te blâmes plus que moi-même je ne le fais. J’essaie de te faire passer le fait que je ne t’en veux plus par mon regard. Les mots sont bien maigres par rapport à ta culpabilité. Et rien de ce que je pourrais dire ne sembles te donner l’occasion de te pardonner. L’amour peut être douloureux, le déni d’aimer l’est tout autant. Parce que quand la vérité surgit, on regrette ses actes, et surtout d’autres ne pardonnent pas aussi facilement que je ne l’ai fait. Mais, même si notre histoire d’amour sera certainement semé d’embûches, je suis prêt à la vivre. Mais maintenant tout dépend de toi. Parce qu’une histoire ne peut se construire qu’à deux, et que je ne voudrais jamais faire quelque chose que toi tu ne voudrais pas dans cette histoire. Même si je ne sais rien de ton passé, j’ai comme cette impression que tout cela y est lié, d’une manière ou d’une autre. Appuyant mon visage sur ta main qui me cajole, je ferme légèrement les yeux, profitant de ce contact bien trop rare. Je soupire à tes paroles, qui montrent une fois mon incapacité à te rassurer. « Je sais mais… Pourquoi rendre encore plus compliqué ce qui l’est déjà ? » Je soupire doucement, un peu incrédule sur les bords.

Je n’arrive pas à lâcher ton regard, c’est comme un aimant dont je ne peux me détourner. Tes yeux sont magnifiques, un charme fou, tout comme ton âme. Le parfait reflet de celle-ci. On y voit ta torture, ta générosité. Ton regard a toujours parlé pour moi, bien différent de tes mots ou actes. C’est peut-être cela qui m’a permis de me raccrocher au fait que tu ne pouvais pas tant me détester. Je secoue la tête avant d’afficher un léger sourire. Tu t’imposes bien trop de choses à mon humble avis. « Je ne t’en demandes pas tant, mais laisses faire les choses, apprend à les accepter… Ce n’est pas simple, ce ne le sera jamais… Mais arrête de te pourrir la vie pour ça. Ce n’est pas une honte, crois-moi. »

S’il me demande, je lui dirais volontiers comment tout cela s’est passé pour moi, mais je doute de pouvoir l’aider, tout simplement parce que moi et lui, c’est deux choses bien différentes. Mon histoire est différente de la sienne, ou pas, à vrai dire je n’en sais rien, mais toujours est-il qu’il doit créer sa propre histoire, mais tu pourras toujours compter sur moi. Quoiqu’il arrive, je t’attendrais, parce que je ne suis pas certain de pouvoir aimer un autre homme que toi. C’est dingue de se sentir si attaché à quelqu’un, moi qui n’a jamais, auparavant, accorder autant d’importance aux sentiments. Mais on commence doucement à avancer dans notre histoire. Parce que je décide enfin de te faire part d’une partie de mon passé, et pas le plus agréable qui soit. Mon ancienne richesse. Mon ancienne vie, si je peux dire ainsi. Parce que maintenant je suis loin de me considérer comme riche, j’ai été purement et simplement déshérité par mes parents. Pour eux, porter le nom ‘De Belfort’ est une honte. Mais, même si je pourrais changer de nom de famille, je ne veux pas le faire, comme un lien avec mon passé, pour me rappeler ce que je suis vraiment. Un homme qui se bat contre les préjugés. Maintenant, je devais me battre pour vivre convenablement. Je le laisse s’éloigner, prendre l’espace dont il a besoin. J’étais éreinté non seulement par ce qui s’est passé un peu plus tôt mais également par la profondeur de cette discussion, où beaucoup de choses sont dites. Mais c’est comme un poids qui s’enlèvent, je vois enfin un avenir un peu plus ensoleillé.

Nous allons enfin apprendre à nous connaître, choses que l’on aurait dû faire depuis longtemps. Mais c’était ainsi et on ne peut pas revenir en arrière, nous pouvons simplement en prendre leçon. Mais c’est une nouvelle ère qui s’ouvre à nous. Frissonnant à ton toucher, je ferme les yeux avant de poser ma propre main sur ton bras, ouvrant mes yeux pour le planter dans les siens. Un faible sourire sur mes lèvres. « Hum, ça me paraît un bon programme. » J’appuie ma main pour t’empêcher de fuir. Glissant ma main libre le long de ta hanche, je ne peux guère bouger, je te laisse donc faire. Poussant un soupir de satisfaction quand tes lèvres se posent sur les miennes. T’ouvrant le passage, je me laisse totalement faire. Remontant ma main dans ta nuque, je prolonge avec envie ton baiser. t’embrasser sans craindre que tu ne me repousses, me rend euphorique et me fait oublier ma douleur.

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MessageSujet: Re: Qui sème l'illusion récolte la souffrance. (Benjamin)   Qui sème l'illusion récolte la souffrance. (Benjamin) EmptyLun 20 Avr 2015 - 11:14

Qui sème l'illusion récolte la souffrance
Benjamin & Jonathan

Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance. ✻✻✻

Il va lui falloir du repos et de la patience, il espère qu'il n'a vraiment rien de casser sinon ça va être encore plus long et il ne sait pas s'il supportera de la voir souffrir au quotidien. C'est étrange de parler d'un quotidien, d'imaginer le voir tous les jours ou presque, il passe d'un extrême à l'autre et cela fait beaucoup, mais en même temps cette folie est salvatrice et bienfaisante. Il avait envie d'oublier toutes les difficultés qui aller leurs barrer la route, mais il est plus aisé de le dire que de le penser. La vie n'est pas simple elle ne la jamais était pour lui, malgré ceux que les gens peuvent croire. Ils se disent qu'il est né dans une famille royale où'il mange du caviar au goûtée et que chaque pas qu'il fait se déroule sur des tapis rouges qu'il n'a qu'à claquer des doigts pour tout avoir. Il y a du vrai bien sûr il n'oserait pas dire que ses affreux, mais il est aussi prisonnier de sa condition de vit, il n'a pas pu être un gamin comme les autres qui vont jouer avec un skate devant chez eux, il n'a pas pu être cet adolescent qui fait le mur pour aller dans une boîte de strip tease avec ses potes. Ses paroles, ses gestes et ses regards lui font tant de biens, il essaie de ne plus réfléchir à tout cela mais il sait pertinemment que ça reviendra en force à un moment donné, certainement ce soir quand il cherchera l’apaisement et qu'il repensera à cette folle journée. L'heure a la tendresse au soulagement, plus de peur tapis dans l'ombre de son coeur, plus de colère qui peut le saisit et tout bousille autant chez lui-même que chez Jonathan. Penché au-dessus de lui il avait frissonné a sa main l'attirant plus près de lui à ses doigts sur sa hanche au gout de sa langue jouant avec la sienne à son corps si proche au feu qui s'est réveillé au fond de lui comme un brasier, a cette envie presque insoutenable qu'il devra malgré tout refouler encore, il est blessé et il veut qu'il soit bien qu'il puisse apprécier chaque seconde de ce moment plus fort que leurs premières fois. Il aspire sa lèvre et la relâche en le fixant il caresse sa joue doucement, son coeur bat si fort qu'il l'entend comme un tambour dans une pièce vide. Je pourrais passer des heures a t'embrasser sans me lasser ... Il pose un baiser sur ses lèvres pour l’empêcher de lui répondre, il sait ce qu'il dirait il pense pareille il a très envie de l'embrasser encore de ne pas s’arrêter de le dévêtir et de redécouvrir son corps et de ne pas craindre d'aimer le toucher et de vibrer avec lui. Tu as besoin d'une douche et d'un repas nous avons la journée devant nous.. La nuit pourquoi pas. Il l'embrasse encore plus longuement même posant avec douceur son corps sur le sien, passant délicatement ses mains sur lui, sur sa peau douce et chaude, savourant ses muscles sous ses doigts, il est dur de relâcher sa bouche et son corps il a un sourire aux lèvres et les yeux brillants. Il lui prend la main et l'aide à se lever passant une main dans son dos, qu'il glisse jusqu'à ses fesses, un sourire timide dansant sur sa bouche... ils se tiennent l'un contre l'autre dans sa chambre, il n'aurait jamais pensé à cela ce matin en ce levant. Je dois avoir quelques habits qui devraient te convenir mais est-ce que tu veux que je fasse un saut chez toi le temps que tu prennes ta douche... Il vaut mieux que je m'éloigne de toi...
Dit-il avec le regard brûlant, il y quelque temps il aurait dit sa méchamment dans le sens où sinon il allait le taper, là c'est tout le contraire. Il ne le relâche pas encore, il a tant à rattraper avec lui. Il est tellement agréable d'être proche de lui, il s'avance pour l'embrasser quand la sonnerie de son portable le fait stoppé c'est la sonnerie de sa mère! Il pose un baiser et va attraper son portable. " Allo... Oui attendez une minute ... " il pose l'appareil sur son ventre pour que sa mère n'entende rien.
Je suis dans le salon si tu as besoin appel moi.. Ca va aller ? Je fais vite okey ! Il l'embrasse et il pose un regard sur lui d'une rare intensité et il se détourne posant le portable a son oreille " oui Mère .. "

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MessageSujet: Re: Qui sème l'illusion récolte la souffrance. (Benjamin)   Qui sème l'illusion récolte la souffrance. (Benjamin) EmptyVen 24 Avr 2015 - 23:32

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Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance. ✻✻✻ De ce que je sens, je pense avoir un ou deux côte fêlées. Et malheureusement, pour cela il n’y a pas grand chose d’autre à faire que de se reposer. Ce serait difficile de rester aussi longtemps immobile, surtout que cela veut dire perte d’argent parce que je ne pourrais pas travailler pendant ce temps. Alors moi qui avait déjà du mal à boucler mes fins de moi, cela ne va pas aider. Surtout que je ne suis pas quelqu’un qui va demander ouvertement de l’aide, et surtout pas à Benjamin. Je n’aimais pas montrer mes faiblesses à qui que ce soit. Même mes proches. Et aujourd’hui je me rapprochais davantage de Benjamin, j’apercevais même une éclaircie, mais mes difficultés allaient certainement tout compliquer. Avouer ses faiblesses n’était pas quelque chose que je faisais habituellement, parce que j’ai toujours été éduqué à cacher ce que je ressentais réellement. Si je voulais m’éloigner de ma famille, mon rang social me suivait ainsi que ces traditions. Malheureusement c’est quelque chose d’ancré en moi et donc qui aura du mal à partir. J’ai eu bien des regrets sur certains choses que j’aurais aimé faire pendant mon enfance et mon adolescence. Mais mes parents me l’avait interdit, parce que ce n’était pas de leur monde. Mais je ne voulais plus penser à cela. Parce que pour le moment la douleur des souvenirs était bien moindre par rapport à la force de mon bonheur en ce moment même. Et le bonheur, c’est le meilleur remède qui soit contre toute sorte de douleur. Et pour le moment je me contentais de profiter du moment présent. De cette tendresse si rare qui émane de nous deux, plus particulièrement de lui. Chaque contact physique avec lui me créait un milliard de frisson dans chaque cellules de mon corps, je ne pouvais pas cesser de le toucher, de l’embrasser. Même si à un moment donné il stopperas tout et que cela me frustrera. Mais, je préfère nettement jouer au jeu dangereux si c’est en sa compagnie. Glissant ma main dans sa tignasse brune, je gémis de plaisir, cherchant plus de contact même si bouger demeure difficile. J’ai juste besoin de calmer mon coeur qui ne demande qu’à s’échapper. « Alors économise ta salive pour continuer à m’embrasser… » Je souris, je ne suis pas du tout contre le fait que l’on passe notre temps à s’embrasser. Mais je n’ai pas le temps d’en dire plus que tu reprends otage de mes lèvres. Fermant les yeux, je laisse glisser mes mains le long de son corps. Mais il interrompt bien trop rapidement le baiser. Je grogne légèrement de frustration avant de faire une grimace. Je n’ai pas particulièrement envie de bouger de cet endroit. Même si on a la nuit devant nous. « Pas envie de bouger… » Je grommelle doucement pourtant il ne semble pas m’écouter. Retrouvant ses lèvres, je soupire tout contre elle alors que je sens ton corps venir me surplomber. Posant mes mains sur tes reins je soulève doucement ton haut pour sentir la peau chaude sous mes doigts. Je finis par te suivre vu que tu m’obliges à me lever. Me retrouvant tout contre son corps, je souris, ne pensant même plus à la douleur, juste à ses mains qui se posent sur mes fesses et qui me fait frissonner tout du long. Je secoue négativement la tête, ça ne sert à rien qu’il y aille. « Non, si t’as des affaires je suis preneur, puis j’ai pas trop envie de me retrouver seul… » Je soupire et baisse piteusement le regard. Pourtant on ne bouge pas, et ce n’est pas moi qui va amorcer le mouvement. Posant mon front contre le sien, je lui vole un baiser avant d’être interrompu par une sonnerie de téléphone qui n’est pas la mienne. Je fronce les sourcils avant de le laisser s’éloigner et de filer vers la salle de bain pour prendre ma douche.

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MessageSujet: Re: Qui sème l'illusion récolte la souffrance. (Benjamin)   Qui sème l'illusion récolte la souffrance. (Benjamin) EmptyVen 1 Mai 2015 - 12:17

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Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance. ✻✻✻

Benjamin s'est installé sur le balcon, terrasse serait le mot le plus juste, il a eu un coup de coeur pour cet appartement duplex donnant une vue splendide sur la ville et sur l'océan, il n'a pas cherché et à payer cash l'immobilier et un de ses très bons amis devrait d'ailleurs lui redécorer, pour le moment il est assez sommaire. Assis sur un transat il écoute sa mère, il répond par monosyllabe et son humeur chute de minutes en minutes dire qu'il y a quelques instants il était dans les bras de Jonathan, les yeux dans les yeux et qu'une chose trotter dans son esprit l'embrasser encore... Le toucher ce laisser emporter par l'envie qui le bouffait depuis tant de temps. " Oui mère, je sais tout cela, mais là il faut que je vous laisse [...] oui je vais l’appeler je vous le promets. Comme cela elle sera où je suis... "
Il baisse le visage et raccroche laissant tomber son portable sur le sol "putain comme j'en suis marre de cette vie de merde" Il se passe les mains dans ses cheveux. Il doit garder son calme il y a pire... suffit de voir l'état de Jonathan il se redresse et tourne s son regard vers l'entrée de la terrasse il aperçoit Jonathan une serviette autour de la taille, dans la clarté ses marques apparaissent encore plus violentes et son teint plus pâle. Il se lève et va directement le rejoindre il le prend dans ses bras et cherche immédiatement ses lèvres, c'est un besoin un désir brûlant qu'il a du mal à contenir et aussi une façon de noyer toute cette peur qui le prend aux tripes, il lui ment et il a tellement peur du moment ou la vérité va exploser, il veut préserver cette bulle avec lui, sentir ses lèvres contre les siennes son corps contre le sien, vibrer de ses soupirs et de ses battements de coeur, il veut l'aimer et se perdre avec lui. Il rompt le baiser et pose son front contre le sien, le regard vers le sol.
Je vais te trouver des affaires même si tu es drôlement sexy vêtu de cette simple serviette. Il relève les yeux et lui sourit doucement. Avant de s'écarter de lui le regard fuyant, ils viennent de se retrouver que déjà tout les éloigne il désire plus que tout savourer encore ses instants il va prendre soin de lui, panser ses blessures, l'embrasser à se créer des gerçures et l'aimer de toutes les façons possibles. Une bouffé de chaleur le prend et il espère qu'il va vite guérir car il a du mal à contenir son désir pour lui.

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MessageSujet: Re: Qui sème l'illusion récolte la souffrance. (Benjamin)   Qui sème l'illusion récolte la souffrance. (Benjamin) EmptyLun 25 Mai 2015 - 11:31

Qui sème l'illusion récolte la souffrance
Benjamin & Jonathan

Pendant qu’il était sur la terrasse, je m’étais occupé en prenant ma douche. Et vu la taille de la salle de bain, j’en profite pour m’attarder dans la douche, car je n’ai pas le loisir de le faire chez moi, je fais plutôt le maximum d’économies que je peux. Sortant finalement de la douche, je n’allais pas non plus abuser de la gentillesse de mon hôte. Je finis par m’essuyer avant d’enrouler la serviette autour de mes hanches et de sortir ainsi. Je pars à la recherche de Benjamin qui semble se trouver encore en grande conversation au téléphone, ne souhaitant pas le déranger, j’attends patiemment dans le salon, laissant mon regard errer sur l’immensité de la pièce. Il n’avait peut-être pas parlé de sa fortune, mais il faut être sacrément aveugle pour croire qu’on est du même rang social aujourd’hui. Je ne regrette aucunement ma vie d’héritier, je préfère nettement m’assumer, mais l’argent apporte quand même un certain confort.
Je sursaute en entendant Benjamin s’énerver, je m’approche donc de la terrasse, où je m’adosse au chambranle de la porte vitrée, les sourcils froncés d’inquiétude. Croisant les bras sur mon torse alors que le vent souffle sur ma peau, je me rapproche de lui, le regard bercé par l’inquiétude. Tout se passait bien avant cet appel, ce qui me fait dire que cette légèreté, ce bonheur simple d’il y a quelques instant vient de s’envoler. Décroisant les bras avant de le réceptionner tout contre mi, je gémis tout contre ses lèvres, répondant à son baiser, qui ressemble à un appel à l’aide. Glissant mes bras autour de lui, je le garde tout contre moi continuant de l’embrasser avec ferveur. Glissant mes lèvres dans son cou, je soupire de bien-être tandis que je dépose une myriade de baiser dans son cou, l’amenant un peu plus dans le salon. Attrapant une de ses mains, je croise nos doigts avant d’ancrer mon regard dans le sien. « Tu es sûr que tout va bien ? » Je reste proche de lui, front contre front, l’inquiétude grimpant à une vitesse folle.
« Je peux aller les chercher, si tu veux et si tu m’indique où ça se trouve » Je fronce les sourcils, Benjamin semblait vouloir mettre de la distance entre nous. Je n’aimais pas cela, j’avais l’impression d’être dans les montagnes russes. Mais mon regard croise le sien et c’est comme si le temps s’arrête. Le désir que je ressens pour lui déferle en moi comme un tsunami. Avançant pour attraper sa main, je l’attire tout contre moi pour un baiser fiévreux. Mes mains sont partout sur son corps, mes lèvres se font voraces. Avançant jusqu’à le coller contre un mur, mon corps se soude au sien alors que mes lèvres s’éloignent pour reprendre mon souffle et murmurer « Je crois que je n’aurais pas besoin d’habit, pas maintenant… » Ma main glisse le long de son corps, effleure par-dessus son tee-shirt son torse puis s’agrippe à ses hanches. J’ai l’impression que le bonheur est à ma porte, et que je dois saisir l’unique chance d’être heureux, que je n’aurais pas deux fois cette chance.

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