Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Jacquouille ! Passe moi la gourdasse, j’ai grand soif ▽ Le voisinage (#15)
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Sujet: Jacquouille ! Passe moi la gourdasse, j’ai grand soif ▽ Le voisinage (#15) Sam 14 Fév 2015 - 12:51
Jacquouille ! Passe moi la gourdasse, j’ai grand soif
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Ouvrir le frigo en rentrant le soir et découvrir qu’il n’y a rien à l’intérieur. Tient j’avais comme une impression de déjà vu… Pas pour rien puisque pas plus tard qu’hier je m’étais promis que j’allais honorer mon tours de course. Loupé. Je commençais à me dire que moi aussi je pourrais tenir un carnet pour ne rien oublier car niveau mémoire j’étais pas top. Cette fois je pris le temps d’installer un rappelle sur mon téléphone avant de refermer le frigo, quand on arrive au point de ne plus avoir même une bière dans le frigo c’est que c’est le moment. Puis je fouillais dans les armoires en parlant assez fort pour que Tara m’entende. « Dis Tara si on allait squatter chez les voisins ? C’est pas que j’ai oublié de faire les courses mais bon… C’est tout comme. » Je venais de mettre la main sur un paquet de pop-corn et entreprenait de le mettre au micro onde histoire de ne pas débarquer les mains vides. « Tu pourras pas dire que je suis pas le meilleur des colocs ! Une soirée popcorn et bières c’est quand même du grand luxe. » Puis pendant que les popcorns sautaient je me dirigeais vers la console pour faire une sélection de jeu. Une bonne soirée sur le pallier d’en face passait forcement par quelque bon jeux de consoles.
Croquette me tournant autant comme si avait conscience que lui aussi allait retrouver ces bons vieux potes de l’appart d’en face. Bon ce n’est pas comme si on c’était quitté il a longtemps. Je passais à peu de choses près ma vie là bas et quand je n’y étais pas et bien… C’est eux qui venaient squatter. Donnant donnant comme on dit.
Un fois le tout sous le bras je traversais le couloir pour toquer à la porte de Iago et Mickey. Puis comme un bel incruste que j’étais, j’ouvris la porte pour débarquer en trombe et sans gêne. Je me méfiais tout de même de ce que je pouvais trouver derrière. Certes je connaissais le couplet ‘Mick et moi on est des bons amis maintenant’. Mais fallait pas nous prendre pour plus bête que ce qu’on est tout de même et si je n’avais rien contre mon cousin je me passerais tout de même de voir ces fesses nues sur la canapé où je venais passer mes journées de libres à glander. « Devinez qui est là ? » Dis je en brandissant mon butin. Préparé à passer une bonne soirée. Faut dire que je ne passais jamais d’aussi bonne soirée qu’en compagnie de cette petite bande, je me considérais chanceux d’avoir trouvé une coloc et un voisinage aussi cool et avec qui je me sentais libre d’être moi même. Pas de gêne avec eux, même avec Tara, elle avait beau être une fille et il faut le dire plutôt attirante dans son genre j’étais comme immunisé. Sans doute ce qui nous permettais d’avoir un colocation plutôt sereine.
crackle bones
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Sujet: Re: Jacquouille ! Passe moi la gourdasse, j’ai grand soif ▽ Le voisinage (#15) Sam 14 Fév 2015 - 15:47
Tu venais à peine de rentrer, ta vie c'était un peu le bordel, tu ne savais pas comment les choses allaient évoluer mais tu avais un grand fou chez toi, qui faisait qu'une fois que tu passais la porte, tu finissais par oublier tes soucis, parce que buviez une bonne bière, parfois en jouant, parfois en regardant un bon film d'action, et puis c'était sans compter les voisins qui venaient souvent. Et quand ce n'était pas eux, c'était vous. Souvent les soirs où c'était à Mathias de faire les courses d'ailleurs. Même s'il était gentil comme tout, et que tu l'aimais beaucoup, tu le trouvais trop tête en l'air et souvent, tu rapportais un truc pour que vous puissiez survivre mais pas ce soir, avec le boulot que tu avais eu, tu n'avais pas eu le temps d'acheter des rations de survie. Tu fis un large sourire en l'entendant te proposer d'aller chez les voisins, tu ne t'y attendais absolument pas. Tu retiras tes talons, enfila un sweet, attachant tes cheveux par la même occasion avant de retourner dans le salon, et de prendre un air surpris. « J'en ai rêvé toute ma vie je crois. » Tu lui fis une petite grimace, en lui donnant un coup de main à prendre le peu de chose que vous aviez puis tu le suivis sur la pointe des pieds à la porte d'en face. Tu le laissais toujours rentrer en premier, au cas où il y aurait quelque chose de bizarre derrière la porte. Il était un bouclier, comme ça s'il y avait un truc de bizarre, il te prévenait et tu attendais quelques secondes que la situation s'arrange. Pour l'instant rien n'était arrivé, mais il ne fallait pas parler trop vite. « Et on a du pop-corn ! » Tu ne pouvais t'empêcher de rire tant tu trouvais ça ridicule de n'avoir que du pop-corn chez toi, mais c'était une situation à laquelle tu t'étais faite, et qui t'amusais plus qu'autre chose maintenant.
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Sujet: Re: Jacquouille ! Passe moi la gourdasse, j’ai grand soif ▽ Le voisinage (#15) Dim 15 Fév 2015 - 2:49
Voisins ∞ Voisines
J’avais eu une journée un peu pourrie. Des rendez-vous et des projets qui me prenaient un peu trop la tête à mon goût. J’adore mon métier, cependant, les gens qui m’engageaient me sortaient parfois par les trous de nez. Il y a des jours où ils se croient les maîtres du monde et se permettent aussi de faire un caprice pour le choix d’une couleur, l’aménagement d’une pièce ou simplement pour le cirage du parquet. Bref, j’en avais eu ma dose pour aujourd’hui. C’est pourquoi j’avais décidé d’aller faire un petit jogging en début de soirée, afin d’être dans un bon état d’esprit pour la soirée et pouvoir dormir sur mes deux oreilles.
Mon jogging terminé, je rentrai à l’appart où j’y retrouvai Mickey. Voyant la grimace qu’il m’avait adressée en sentant l’odeur de ma sueur, je compris rapidement qu’il ne m’adresserait pas trop la parole tant que je ne m’étais pas douché. Une bonne douche faisait le plus grand bien. Mais il était tant de penser à ce que nous allions manger ce soir, et puis j’avais faim. Je nouai une serviette autour de mes hanches afin de pouvoir rejoindre ma chambre sans m’exhibitionner. Dommage pour Mickey, mais j’avais pris l’habitude de ne pas me balader nu dans l’appart alors que Mathias habitait encore ici. Je ne voulais pas le traumatiser le pauvre.
Néanmoins, je ne trouvais pas le jean que je souhaitais enfiler, c’était un de mes jeans les plus confortables et il était porté disparu dans mon armoire. C’est après de longs moments de réflexion que je me souvins qu’il devait surement se trouver dans le salon. Le sèche-linge avait rendu l’âme, j’avais donc fait sécher mon petit linge partout dans l’appartement. J’entrepris des fouilles archéologiques dans tout notre chez-nous. « Hey, tu sais pas où est passé mon pantalon ? » demandai-je à Mickey Mouse lorsque la porte d’entrée s’entrouvrit. Je courus comme un déjanté vers ma chambre afin que les squatteurs (car oui, je savais bien que ça ne pouvait être qu’eux) ne m’aperçoivent pas avec une simple serviette autour de la taille. Mathias pouvait encore supporter cette vue mais valait mieux éviter ça à la jolie Tara. Non pas que je n’étais pas bien foutu, nooooooon. Je ne voulais juste pas qu’elle s’imagine des trucs.
Je n’étais pas Flèche comme dans les Indestructibles, ce qui fait qu’ils ont sûrement dû assister à la fin de ma course avant que je n’entre dans mon refuge. Tant pis, je n’aurais pas pu faire mieux. J’enfilai un autre jean moins confortable tout en répondant depuis ma chambre à la « devinette » de Mathias. « Euhm… l’escadron de souris de Cendrillon ? » . Je continuais à m’habiller en enfilant un t-shirt et mes tongs. J’entendis ensuite Tara qui annonçait ce qu’ils avaient apporté. Ils me faisaient rire ces deux-là, j’étais quasiment sûr que c’était tout ce qu’ils leur restaient comme bouffe chez eux. Je sortis de la chambre en souriant « Oh que c’est gentil…. Moi qui ne savais pas quoi cuisiner pour dîner ! » . Mon ton était ironique mais amusé. « Manque plus que les cookies brûlés de Mickey et nous aurons un repas complet ! » Je rigolai tout en jetant un coup d’œil à Mickey. « Je suppose que vous venez nous aidez à liquider notre stock de bières. » ajoutai-je en me dirigeant vers la cuisine. Je ne comptais plus le nombre de fois qu’ils venaient nous voler notre breuvage. Mais après tout, ce n’était que pur plaisir de les recevoir, souvent à l’improviste. J’aimais la spontanéité que nous entretenions, la vie en était que plus agréable.
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