i'm so fancy - june

« the haters gonna hate, hate, hate » la musique de Taylor Swift sortait par l'enceinte portative de Perry. Oui, il écoute Taylor Swift, un peu, et il s'en fout de ce que les gens disent. Toujours est-il qu'il se balade en skate. A présent il arrive à faire plus de trois mètres sans tomber huit fois ce qui est un véritable exploit ! Aujourd'hui il avait envie d'air frais après le boulot. C'est pas qu'être devenu pdg c'est stressant mais un peu quand même. Pourquoi son père a-t-il décidé de lui donner une entreprise importante à lui ? Le type qui a jamais rien foutu et qui niveau responsabilités galère déjà assez avec sa fille. Peut-être que son père s'est dit que comme son entreprise commençait à se casser la gueule, si elle faisait faillite il pourrait accuser quelqu'un. Toujours est-il que Perry a décidé de changer d'air, et de vêtements par la même occasion. Aujourd'hui il était obligé de porter un costard pour un rendez-vous, autant dire le combo niveau torture. A présent il se balade en short, t-shirt et il songe d'ailleurs à retirer ce dernier à cause de la chaleur et aussi parce qu'il aime se trimballer torse nu. Il avançait, jusqu'à arriver dans la forêt, il devait avoir fait un sacré bout de chemin ! Il voulut s'arrêter, le sol n'étant plus propice aux déplacements en skate. Seulement avant qu'il ne puisse dire ouf, son skate se prit dans des racines, il tomba contre un arbre et finit par terre à manger cette derrière. Il se dit que la prochaine fois il irait boire un mojito à la plage comme d'habitude.

La forêt perdue. Un endroit isolé où tu aimes te promener. Là-bas au moins personne ne t'ennuie. Là-bas, tu es horriblement seule et tu aimes ça : la solitude. Dans ta vie en général, tu te sens seule. Tu n'as plus vraiment de famille, tu as peu d'amis - car tu n'accordes ta confiance qu'à peu de gens - et les seuls hommes que tu rencontres sont des coups d'un soir. Des femmes aussi de temps à autres. Tu ne te définis pas comme hétéro ou bisexuelle. Pour toi, la passion et l'envie ça ne se contrôle pas. Tu peux très bien être attirée par une femme que par un homme. Ou au contraire, être répugnée par une femme ou un homme. Tu n'as pas de genre défini. Tu préfères être dans le trouble. Ta vie c'est un peu ça. Un tourbillon sans fin. Tu te balades dans la forêt quand tu repères un gars au loin. Il a un skateboard à la main est habillé plutôt décontracte. Un mec plutôt simple vu comme ça. Toi, tu portes un simple jeans, un petit sweat et tu ne t'es même pas maquillée. Tu portes des lunettes de soleil car la soirée d'hier n'a pas été simple. L'alcool et toi vous faites pas bon ménage. Même si toi, t'adores ça. Tu le vois galérer pour faire marcher son skate. Cela te fait rire. Peut-être un peu trop fort car il se retourne en te voyant arriver. T'as toujours aimé ça le skate, t'es même plutôt douée. Le pauvre, faut pas le traiter comme ça. Dis-tu en rigolant et en montrant le skate de la tête. Le jeune homme n'est visiblement pas très doué en ce qui concerne ce genre de sports. Oui, pour toi c'est un sport car t'en fais souvent au skate park et c'est assez physique comme truc. T'as besoin d'aide? demandes-tu avec un sourire en coin, amusé.

Quelqu'un arrive vers Perry, c'est une demoiselle blonde assez jeune, elle doit avoir à peu près le même âge que lui, elle lui propose son aide. Il sort la tête de la terre et crache un coup pour évacuer la terre qu'il a dans la bouche. Il fait d'ailleurs une espèce de tête bizarre quand le goût de ce met délicat lui arrive au cerveau. « en général j'préfère manger de la terre seul » dit-il en riant. Il finit par se relever, couvert de bous, de feuille, il en a partout, dans les cheveux, sur son visage, ses habits. Il s'ébouriffe les cheveux histoire de limiter les dégâts et retire son t-shirt, lui qui voulait faire ça depuis tout à l'heure c'est un véritable soulagement. « c'est pas très intelligent de se promener dans les bois... » non, non, non, il n'est pas un violeur, assassin ou tout autre chose comme ça (à part frapper les gens avec des rouleaux de papier toilettes il ne fait pas grand chose d'autres). Il a juste un sens de l'humour un peu spécial. « avant que tu sortes un truc pour me défoncer la gueule et t'enfuir en courant, j'vais pas t'attaquer, j'ai autant de muscle que ma fille, qui a huit ans ! » ce qui est à peu près vrai, lors des batailles d'oreillers, Penny le bat souvent. Et oui Perry est bavard, très bavard ! Il parle à tout le monde, raconte sa vie à tout le monde et adore rencontrer de nouvelles personnes.

Tu vois que le jeune homme est en difficultés alors tout naturellement tu lui proposes ton aide. C'est pas dans ton habitude mais là, il semble en avoir besoin. « en général j'préfère manger de la terre seul » Tu rigoles en entendant ça. C'est qu'il a un sens de l'humour assez particulier et pourtant assez proche du tien. Tu le vois finalement se relever, couvert de boues, de feuilles et autres. Ensuite, il retire son tee-shirt et tu ne peux t'empêcher de dévier ton regard sur son torse. Ce que tu vois ne te déplaît pas, bien au contraire. Tu souris en voyant ça. Pas du tout honteuse. Tu t'en fiches qu'il te voit en train de le reluquer. T'es plutôt "libertine" dans ton genre, rien ne te choque, alors tu pars dans l'optique que les autres pensent comme toi. Pourtant, souvent, tu choques les gens autour de toi. Tu espère que le jeune homme ne le sera pas en tout cas. Au contraire, il devrait être plutôt fier de son corps. « c'est pas très intelligent de se promener dans les bois... » C'est vrai qu'en général, les filles ne fréquentent pas ce genre d'endroit seules. Toi tu adores ça. Et puis t'as peur de rien. Ou presque. Tu sais te battre au pire des cas grâce à tes nombreux cours de self-defense. « avant que tu sortes un truc pour me défoncer la gueule et t'enfuir en courant, j'vais pas t'attaquer, j'ai autant de muscle que ma fille, qui a huit ans ! » Tu souris en l'écoutant parler. Sa fille de huit ans ? Mais à quel âge il l'a eut bon sang ? Enfin, de la façon dont il en parle t'es plus admirative que compatissante. Il a l'air de bien s'occuper de sa vie. Enfin, t'imagines car au fond t'en sais rien. « De toute façon, je peux me défendre comme une grande fille. J'ai pas vraiment peur de toi. » Dis-tu accompagné d'un léger sourire aux lèvres. Léger oui. Il en faut beaucoup pour avoir un sourire sincère de ta part. « En tout cas, j'espère que ta fille sait mieux faire du skate que toi ! » Réponds-tu d'un air narquois. Tu t'es souvent retrouvée la tête au sol quand tu étais jeune mais depuis tu gères parfaitement le skateboard. Sur n'importe quelles surfaces.

Perry remarque bien le regard de la demoiselle qui se trimballe sur son corps, ça le fait sourire. Enfin si on lui demandait il dirait qu'il ait habitué, mais en réalité, ça le flatte à chaque fois. Après faut dire qu'il est pas innocent non plus puisqu'il ne loupe pas une occasion pour se trimballer torse nu. Il aime ça et puis si ça peut attirer quelques regards il dit pas non. En retour il matte aussi, faut pas croire. D'ailleurs voyant que la blonde en face de lui ne se gêne pas, lui non plus ne se gêne pas, il n'y a pas de raison. Après lui avoir signifié qu'il ne lui ferait pas de choses illégales, la demoiselle lui dit que de toute façon elle savait se défendre et qu'elle n'avait pas peur de lui. C'est sur que Perry c'est pas le type le plus effrayant du monde. « c'est parce que tu ignores encore qui je suis, je suis Christian Grey et tu vas tomber sous mon emprise... » dit-il en faisant une mine mystérieuse avant de finalement éclater de rire. Le délire sado-mazo c'est pas du tout son truc, vraiment. Il ne pourrait pas supporter. « En tout cas, j'espère que ta fille sait mieux faire du skate que toi ! » lui dit-elle. A vrai dire il n'a jamais initié Penny au skate. Elle fait du roller de temps en temps, peut-être qu'un jour elle se mettra au skate. Ça lui fait un peu bizarre de parler de sa fille comme ça spontanément à une inconnue, surtout lorsqu'elle est séduisante. En général lorsqu'il parle à une personne rentrant dans la liste des personnes potentiellement à draguer, il ne parle pas de sa fille. Il veut la protéger et la laisser en dehors de ces coups d'un soir. Il ne veut pas mélanger son côté papounet d'amour et son côté chaud lapin. Même si depuis quelques temps il veut se calmer, devenir plus responsable et peut-être trouver l'amour de sa vie. Mais ce n'est pas gagné sachant que la seule personne dont il soit tombé amoureux c'est sa meilleure amie qu'il a mis enceinte. Autant dire que c'était très complexe. Bref, revenons à nos petits bonhommes dans les bois. « j'espère aussi parce que sinon elle a vraiment pas de chance. Au fait tu t'appelles comment parce que inconnue ça sonne pas top. » lui demande-t-il alors.

Tu affirmes fièrement que tu n'as pas peur de te retrouver seule dans un bois. Surtout pas face à un homme. Les hommes ont des points faibles que tu connais bien. Tu sais te défendre, tu as pris assez de cours pour ça. « c'est parce que tu ignores encore qui je suis, je suis Christian Grey et tu vas tomber sous mon emprise... » Christian Grey. Rien que ça. Bien sûr, le jeune homme éclate de rire. D'un côté, t'es plutôt rassurée. Mais t'as envie de jouer aujourd'hui, alors tu plonges ton regard dans le sien et réponds, tout naturellement : « Et qui te dis que je ne suis pas une Anastasia Steele qui adore ça ? » C'est faux. Tu ne laisserais jamais un homme te traiter de la sorte. Les fessées tout ça, c'est définitivement pas ton truc. Toi, tu aimes dominer et être dominée. Mais ça, c'est une autre histoire. Quelques secondes plus tard, le beau blond fait allusion à sa fille. Cela te fait sourire, tu trouves ça assez mignon. Un jeune papa. « j'espère aussi parce que sinon elle a vraiment pas de chance. Au fait tu t'appelles comment parce que inconnue ça sonne pas top. » Il n'a pas tord. Elle risquerait de se blesser si elle suit les traces de son père. Mais les filles sont meilleures en skate que les hommes, quoi qu'on en dise, t'en es convaincue. Et il a (encore) raison sur un autre point, tu ne t'es pas présentée. Quelle impolie que tu fais. Faut dire, d'habitude les hommes que tu croises se retrouvent dans ton lit en un rien de temps, limite t'as même pas le temps de te présenter. Tu n'en as pas besoin. « J'espère pour elle. J'peux être son professeur si besoin. » Réponds-tu, amusée. Même si tu doutes que le jeune homme confie sa fille à une inconnue comme toi. « Moi c'est June, enchantée. » Dis-tu en lui tendant la main et en lui adressant un léger sourire.

Vous semblez être sur la même longueur d'ondes avec le jeune homme. Il n'as pas l'air de se prendre la tête, loin de là, un peu comme toi. Tu détestes les conversations qui rendent mal à l'aise et tout ce qui s'en suit. Tu préfères rire et faire rire. Les dîners romantiques, les petits gestes doux, c'est vraiment pas pour toi. Tu as donné une fois et c'était la fois de trop. Votre conversation dérive ensuite sur la fille du beau blond. Tu te proposes pour l'aider à faire du skate si elle veut. Tu aimes bien les enfants, ils sont moins compliqués que les adultes et ils rigolent bien plus. Avec eux, la vie semble bien plus simple. « J'crois pas que le skate soit vraiment son truc » Tu souris en entendant ça. Tu as tendance à oublier que toutes les filles ne sont pas attirées par les trucs destinés aux mecs. Contrairement à toi. Tu t'es toujours mieux entendue avec eux. Tu as toujours partagé plus de choses avec les hommes qu'avec les femmes. Tu n'as jamais vraiment aimé les poupées, le maquillage, tout ça. Tu as toujours aimé le skate et pourtant, nombreuses sont les fois où on s'est moqué de toi à cause de ça. « On a déjà partagé tant de choses tous les deux, on peut quand même aller plus loin qu'une poignée de main » Tu n'as pas le temps de réagir qu'il dépose un baiser sur ta joue. Pas de quoi te faire rougir, il en faut bien plus. Mais l'attention te saisis et cela te plaît. Tu aimes les hommes imprévisibles. « C'est l'habitude. Faut croire que je croise peu d'hommes entreprenants. » Réponds-tu, amusée. Le jeune homme se présente ensuite comme Perry. Joli prénom. Unique en son genre car tu n'as jamais entendu un prénom comme ça. « Qu'est-ce qui te fais croire que ça m'intéresse ? » Dis-tu accompagné d'un sourire malicieux. Au fond, ça t'intéresse, c'est juste que tu adores jouer avec les gens. Et les hommes en particulier.

Perry se sentait plutôt à l'aise. Faut dire que pour que le petit se sente mal à l'aise avec quelqu'un il faut y aller, enfin surtout porter un costume et l'appeler monsieur. Il déteste qu'on l'appelle monsieur, vraiment. Il n'aime pas vraiment qu'on lui rappelle qu'il est adulte et qu'il a des responsabilités. Si ça ne tenait qu'à lui, il aurait de nouveau 20 ans et ne vieillirait pas. Il n'aurait pas de famille à entretenir (même s'il adore Penny plus que tout), pas de boulot, il pourrait de nouveau se trimballer toute la journée sur la plage, comme l'année dernière. Mais depuis un an sa vie a considérablement changée et a connue un nombre incroyable de retournement. Il est passé de branleur professionnel, sans responsabilité qui vit en coloc' avec trois filles. A père et chef d'entreprise. Oui parce que sa sœur jumelle biologique qu'il n'a pas vu depuis qu'il a six ans est morte l'année dernière et c'est à lui qu'a été confiée sa fille. Toujours est-il qu'en un an il a également changé et peut-être un peu mûri même s'il reste toujours ce grand enfant. La demoiselle, portant le doux prénom de June, lui dit « C'est l'habitude. Faut croire que je croise peu d'hommes entreprenants. » au sujet de la pognée de main. C'est vrai que Perry est plutôt du genre sans gêne et tactile. Il adore les câlins, prendre dans ses bras les gens et leur faire des bisous. Pas des bisous romantiques ou quoi, juste il aime bien être proche des gens. « Franchement si tous les types que tu croises te serrent la main tu dois avoir une vie sacrément emmerdante ! » autre façon de dire que les poignées de mains ça craint un max. Il lui dit ensuite son prénom et elle lui demanda comment pouvait-il savoir si ça l'intéressait. « j'me dis juste que d'un point de vu pratique c'est quand même un peu mieux de savoir ça. Mais tu peux continuer de m'appeler le type qui sait pas faire du skate si tu veux. »

« Franchement si tous les types que tu croises te serrent la main tu dois avoir une vie sacrément emmerdante ! » En réalité, c'est seulement quand tu es mannequin que tu serres des mains. Sinon tu détestes ça. Quand t'es mannequin, ton travail ne se résume pas seulement à mettre des vêtements et à défiler. Bien au contraire. Après le défilé, même si tu es complètement crevée, tu dois aller au "vernissage" qui s'en suit et serrer des mains toute la soirée. C'est sans doute pour ça que maintenant, dés que tu te présentes, tu tends la main. Mais en dehors de ça, tu ne fais la bise qu'à tes amis. Tes conquêtes, ce n'est pas vraiment la bise qu'ils attendent. Tu regardes le jeune Perry, amusée qu'il pense que ta vie est emmerdante. Tes amis la qualifie de tout sauf emmerdante. Et parfois, malgré tout, t'aimerais bien avoir le temps de t'ennuyer. « En fait, je saute assez souvent l'étape du simple bisous. » Dis-tu en lui adressant un clin d’œil. Tu fais passer cela sous le ton de la rigolade mais en réalité, c'est loin d'être faux. Tu repères un banc un peu plus loin et lui fais signe de t'y rejoindre. Faut dire, avec la soirée que t'as passée hier, tu as un peu de mal à tenir sur tes deux jambes trop longtemps. Tu aimes tellement danser que tu abuses un peu trop, assez pour que tu regrettes le lendemain. Tu t'installes sur le banc et puis replonges ton regard sur les lèvres de Perry qui dansent en parfaite harmonie avec les mots qu'il prononce. « J'me dis juste que d'un point de vu pratique c'est quand même un peu mieux de savoir ça. Mais tu peux continuer de m'appeler le type qui sait pas faire du skate si tu veux. » Tu rigoles légèrement. Le-type-qui-sait-pas-faire-du-skate c'est pas très pratique et c'est surtout très long. Tu prends un air interrogateur et réponds : « Mmh, le papa poule ? le mec torse nu ? le mec terriblement bien foutu ? tu préfères quoi ? » Demandes-tu accompagné d'un léger sourire en coin. T'es plutôt charmeuse dans ton genre et souvent cela met les hommes mal à l'aise. Mais Perry, lui, n'a pas du tout l'air d'être déstabilisé. Bien au contraire.

« En fait, je saute assez souvent l'étape du simple bisous. » lui dit-elle le plus simplement du monde en lui faisant un clin d’œil. Cela fit rire le jeune homme qui trouvait enfin quelqu'un qui se trouvait un peu sur la même longueur d'onde. Enfin, il en a connu avant. Sa meilleure amie mais aussi son ex-femme mais si lui ne l'appelle pas comme ça puisqu'il ne l'a jamais considéré comme sa femme. En fait, un jour que le maire de Bowen était bourré (pour son anniversaire) il trouva Perry et cette fille tous les deux et il décida de les marier, comme ça sur la plage. Du coup ils se sont retrouvés mariés malgré eux. Bon ils ont fini par divorcer quelques temps plus tard, mais ils ont quand même pris le temps de consommer leur mariage et de s'amuser un peu. Perry garde un assez bon souvenir de cette période. Mais maintenant c'est du passé, il a tourné la page de son ancienne vie à Bowen et maintenant qu'il est de retour il entame une nouvelle étape ici. « ouais t'es du genre directe, moi aussi ! » dit-il en souriant. C'est vrai que le jeune n'y va pas par quatre chemins en général. Lorsqu'il se trouve dans un bar et qu'il décide de draguer quelqu'un, homme ou femme, il remarque tout de suite si la personne entre dans son jeu, si c'est le cas, c'est dans la poche et il ne lui reste plus qu'à faire son petit numéro de charme et voilà un peu plus tard ils se retrouvent ensemble dans un lit. Mais là, avec June ce n'est pas vraiment son objectif. Non pas qu'il ne la trouve pas attirante au contraire, mais il aimerait que la demoiselle ne soit pas pour lui juste un « coup ». Il la verrait plus comme une sorte de meilleure amie. Les gens qu'ils se tapent, il n'a pas une grande affinité avec eux et il sent qu'avec June ça passe mieux que d'habitude. Ils dérivèrent ensuite sur les surnom et elle lui en proposa plusieurs, notamment le mec terriblement bien foutu, ce qui le fit rire. « j'aime bien le dernier même si bon, j'ai trop l'habitude de l'entendre, ça en devient presque lassant » répondit-il toujours en souriant. « toi tu veux rester sur June ou tu veux que je te trouve ton petit surnom qui sent la licorne ? »

« ouais t'es du genre directe, moi aussi ! » Tu souris en entendant ça. En fait, Perry te ressemble beaucoup. Vous avez le même humour, la même façon de parler, de titiller les gens. C'est presque toi façon masculine. Et cela te fait plaisir de tomber sur une personne qui te ressemble, car c'est tellement rare, ici à Bowen. En Europe, lors de tes nombreux voyages, tu rencontrais beaucoup plus de personnes qui fonctionnaient comme toi. Et qui ne se prenaient pas la tête. Ici, une fille qui couche pour le plaisir et qui boit un peu trop, on la catalogue très vite de marie-couche-toi-là ou tout autre surnoms très affectueux. « Ah oui ? T'as une technique de drague toute faite ou ça se passe comment ? J'suis sûre que sur moi ça fonctionne pas. » Réponds-tu, amusée. T'es pas du genre à te laisser attendrir par une simple technique de drague, t'es bien plus difficile à cerner. Mais avec le torse nu de Perry juste sous tes yeux, t'en es un peu moins certaine. « j'aime bien le dernier même si bon, j'ai trop l'habitude de l'entendre, ça en devient presque lassant » Tu lui donnes un léger coup de coude lorsque le jeune homme dit qu'il se lasse de ce surnom affectueux. Quel vantard ! Mais en réalité, t'aurais répondu la même chose. Cela prouve encore une fois que vous avez plus de points communs qu'il n'y paraît. « Alors pour toi ça sera "ma petite poupée". » Et oui, un surnom pourri, un. « toi tu veux rester sur June ou tu veux que je te trouve ton petit surnom qui sent la licorne ? » T'es pas du genre à aimer les surnoms. Et avec ton prénom assez court, c'est assez compliqué d'en trouver un. Mais ça t'amuses ce petit jeu. T'as envie de savoir ce que Perry pourrait trouver pour toi. « Oh oui j'adore les petits surnoms mielleux ! »

« Ah oui ? T'as une technique de drague toute faite ou ça se passe comment ? J'suis sûre que sur moi ça fonctionne pas. » lui dit-elle. Elle n'a pas tord, il a une technique de drague, même si en général il y va plus au feeling, comme ça, sans vraiment réfléchir. De toute façon, Perry il réfléchit pas souvent, il est pas du genre intellectuel, pas du tout ! Il est même plutôt le contraire, son cerveau n'est pas hyper développé, autant dire que pour lui résoudre une équation de maths c'est comme demander à une vache de parler chinois : il y a peu de chance pour qu'elle y arrive. « hummm...oui...mais j'ai pas envie de te draguer, donc tu sauras rien de mes petits secrets. » ce qui est vrai dans un sens, il n'a pas spécialement une envie folle de draguer la demoiselle, même s'il la trouve attirante, autant physiquement que moralement. Ce qui est plutôt rare, en général c'est plutôt les hommes qui l'attirent moralement. Il divaguèrent ensuite sur les surnoms. June visiblement pas très contente que Perry se vente qu'on lui dise qu'il est terriblement bien foutu, elle lui proposa un autre surnom « ma petite poupée ». « arrête c'est flippant les poupées et puis en général les gens font des trucs bizarre avec. Je préférais le surnom d'avant. » lui dit-il toujours en gardant son sourire. La demoiselle lui dit ensuite qu'elle adorait les surnoms mielleux. « du genre mon petit asticot de la forêt enchantée ? J'espère que ça te va parce que c'est comme ça que je t'appelle dans mon journal intime. » lui répondit-il en riant. Bien sûr il n'a pas de journal intime, parce qu'il ne voit pas l'intérêt de raconter sa vie et puis parce que si quelqu'un tombait dessus, il découvrirait pas mal de choses honteuses.

Pour toi, la drague c'est tout un art. Ou plutôt la manipulation. Toi, t’appellerais plutôt ça comme ça. Tu aimes jouer avec les hommes et les manipuler à ta guise. Ce n'est jamais vraiment méchant mais c'est le seul moyen que tu as trouvé pour garder le contrôle. Et en gardant le contrôle, tu ne souffres pas, tu ne tombes pas amoureuse et surtout, tu n'as pas de sentiments et c'est bien plus facile comme ça. Tu taquines Perry en essayant de percer à jour sa technique de drague mais c'est un coriace, il n'est pas facile de lire à travers lui. Un peu comme toi d'ailleurs. « hummm...oui...mais j'ai pas envie de te draguer, donc tu sauras rien de mes petits secrets. » Tu lèves les sourcils. Étonnée. T'as pas l'habitude d'entendre ça de la bouche d'un homme. Mais ça te change de parler avec un homme qui ne te veut pas seulement dans son lit. Mais puisque tu aimes bien te jouer des hommes en général, tu réponds en prenant un air légèrement vexé : « Bah merci. Dis tout de suite que je suis pas assez bien pour toi. » Tu restes la plus sérieuse possible, guettant sa réaction. Au fond, tu t'en fiches un peu que le beau blond ne veuille pas te mettre dans son lit. C'est pas les mecs qui manque dans celui-ci. C'est juste que ça touche ton orgueil et rien que pour ça, t'as envie de le déstabiliser un peu. Vous abordez ensuite le sujet des petits surnoms mielleux et faut dire que t'en as trouvé un peu mal pour Perry. Même si celui-ci ne semble pas apprécier. « arrête c'est flippant les poupées et puis en général les gens font des trucs bizarre avec. Je préférais le surnom d'avant. » Tu rigoles légèrement et hausse les épaules. Toi t'aimais bien ce surnom, ça lui allait comme un gant. Et rien que pour l'ennuyer, tu t'en resserviras sans doute. C'est ensuite au tour du jeune homme de trouver un joli surnom pour toi. Mais joli, tout est relatif. Le surnom qu'il te donne ne te plaît pas plus que ça. Tu préfères largement celui que tu lui as donné, toi. « du genre mon petit asticot de la forêt enchantée ? J'espère que ça te va parce que c'est comme ça que je t'appelle dans mon journal intime. » C'est surtout le petit asticot quoi. T'aimes déjà pas ça en temps normal mais c'est surtout que c'est très moche comme bête. « J'aurais préféré ma petite fée de la forêt enchantée. C'est moche un asticot. Et pour ton journal t'as pas intérêt à mettre ça sinon dans le mien j'y écris "Perry, ma petite poupée des îles". » Dis-tu en lui faisant un clin d’œil moqueur. C'est loin d'être sexy et encore moins pour un homme. Et même si tu te doutes que Perry n'a pas de journal - tout comme toi - ça t'amuses de le taquiner avec ça.

Perry alias monsieur je drague tout le monde n'avait donc pas spécialement envie de jouer de son charme sur June. Non parce qu'il n'en avait pas envie, elle lui plaît et il aimerait aller plu loin, mais bon, à force ça devient lassant pour lui. Et puis June lui semble différente, pas au point de ressentir ses petits papillons dans le ventre, oh non ! Faut pas abuser non plus. Mais il aimerait bien la revoir, elle lui rappelle un peu Panda, sa meilleure amie, ou ancienne meilleure amie, enfin c'est compliqué. Du coup, la jeune femme prend un air légèrement vexé lorsqu'il lui dit ne pas avoir envie de la draguer. « Bah merci. Dis tout de suite que je suis pas assez bien pour toi. » il sourit. Le genre de sourire un peu malicieux qui lui donne un faux air de pervers psychopathe autant dire pas hyper sexy et excitant. « nan mais j'ai un style très précis et tant que tu as pas de tutu à licornes ça peut pas le faire tu comprends ? » humour de merde un jour, humour de merde toujours. Perry n'est pas le genre de type à avoir un humour hyper raffiné, subtil, il tape dans le truc con-con et parfois un peu graveleux. Mais c'est pas non plus le beauf macho de service, non pas du tout ! Ils partirent ensuite sur les surnoms et June lui dit qu'elle trouve les asticots moches et qu'elle aurait préféré ma petite fée de la foret enchantée. Perry se dit qu'elle n'a pas de journal, mais après tout peut-être fait elle partie des filles qui écrivent un journal avec un stylo rose à paillettes et en faisant des cœurs sur les i (zéro clichés inside). « bon ok, on aura tous les deux des surnoms de merde, même si les asticots c'est moche et les poupées flippantes. » dit-il en guise de réponse. Tout à coup la marche impériale, musique emblématique de Darth Vader dans Star Wars se met à retentir. C'est le téléphone de Perry. Il se met à sourire gêné et à sourire. Pourquoi il n'en sait rien, peut-être parce qu'il sait que s'il ne décroche pas, la personne à l'autre bout du fil va s'inquiéter comme pas possible et que s'il décroche il va avoir droit à une discussion interminable et/ou gênante. Finalement il décroche, en glissant avant un « désolé » à l'attention de June. « allo ?...oui...oui ça va...tu peux pas me rappeler plus tard ?...oui tout va bien t'inquiète...non tu sais bien que c'est fini...oui j'ai été au boulot...t'inquiète pas pour ça....à plus tard...oui bisous. » il raccroche ensuite. « désolé, la famille » ou plutôt sa mère venant prendre des nouvelles de son petit chéri. Ses derniers temps elle est tout le temps sur son dos, il ne sait pourquoi. Il l'aime sa mère, enfin mère adoptive, mais bon elle est un poil envahissante.