Party Rock Anthem {ft. Scarlett [HOT]

Le ciel, complètement noir, était lourd de nuages orageux. Je me réveillais avec un mal de tête pas possible. Apparemment, les nains avaient décidé de sortir tous ensemble pour travailler avec leurs pelles. Ôh Joie. Je m’assis dans le lit, essayant à m’habituer à la pénombre de la pièce. Je ne savais pas du tout ou je me trouvais. Et ce n’était pas avec ce foutu mal de crâne que j’arriverais à me concentrer. J’entendis une légère respiration à côté de moi. Je tournais légèrement la tête pour voir de quoi cela venait, je ne voulais pas amplifier mon mal. Et là, à ma plus grande surprise, une fille était allongée dans le lit, totalement nue. Je me grattais le dessus de la tête, essayant de me remémorer la soirée de la veille. En vain. Je regardais ensuite autour de moi et je compris que je n’étais pas dans ma chambre, mais dans la sienne. Mais quant à savoir qui elle était, je n’en avais aucune idée. Je décidais de partir de là le plus discrètement possible. Je ne voulais pas la réveiller et surtout me confronter à elle. Dès que je fus sorti du lit, je remarquais que j’étais tout autant nu qu’elle. Je grimaçais. J’avais tout à fait consciente que j’avais tendance à boire un peu trop, mais au point de plus m’en souvenir et me réveiller je ne sais ou … jamais. J’enfilais rapidement mes vêtements et je partis sur la pointe des pieds. Pas très gentleman mon comportement mais voilà. Je ne suis pas toujours très galant.

De retour chez moi, dans ma petite chambre de la résidence des étudiants, je filai directement à la salle de bain pour prendre un anti douleur pour ma tête, les nains ne s’étant toujours pas calmés. J’enlevais mes vêtements que je jetai dans un coin de la pièce et ils s’écrasèrent sur la pile déjà existante. Fallait vraiment que je pense à aller les laver, un de ses jours pensais-je. Mon calmant pris, je m’introduisis sous la douche. L’eau chaude qui sortait du pommeau me fit du bien et pendant un court instant, là sous la douche, je perdis toute notion du temps. L’eau chaude avait cette particularité de me détendre, de me faire m’évader, et de me nettoyer que ce soit physiquement que psychiquement. En sortant de ma douche, j’enfilai juste un simple caleçon et j’allais me coucher dans mon lit, allumant ma petite télé, en zappant. Comme d’habitude, il n’y avait rien à voir. Toujours ces satanés téléréalités, sur chaque chaîne. Je pris à côté de moi mon téléphone portable, que j’avais mis à charger dès mon retour, et je consultais un petit instant les réseaux sociaux. Je me demandais toujours pourquoi je m’étais inscrit là-dessus, quand un simple bip m’avertit que je venais de recevoir un sms. C’était un de mes amis qui me demandait si j’étais d’accord de sortir avec lui ce soir, en boîte de nuit, aux alentours de 21 heures. Après quelques réflexions dues à mon état, je lui répondis que j’étais d’accord et que je l’attendrais là-bas à l’heure prévue. Il n’y eut rien de palpitant le reste de la journée. Je passais mon temps entre finir mes cours, me prélasser sur le lit, me demander ce que j’avais bien pu foutre la veille, me perdre dans mes souvenirs, dans mon passé.

Environ 1 heure et demie avant le rendez-vous, je commençais à me préparer. Non pas que j’avais besoin d’autant de temps, je n’étais pas une fille mais j’aimais bien prendre mon temps et être à l’avance. Surtout qu’en plus je n’avais pas à disposition ma voiture, qui était au garage et que je devais donc me taper tout le trajet à pieds. Heureusement pour moi, mon mal de tête s’était enfin calmé en fin d’après-midi. Je passais donc vite fait à la salle de bain, me mettre un peu de parfum et j’enfilai des habits propres. Un simple jeans, qui était troué à quelques endroits, et un t-shirt noir. Je ne pouvais pas faire dans le plus simple. Dès que je fus prêt, je vérifiais juste que j’avais bien tout sur moi, mon portemonnaie, mon téléphone et je sortis. Je pris le chemin de la boîte de nuit, avec une légère avance sur l’heure, tout en écoutant de la musique.  Dès mon arrivée à la boîte de nuit, je m’allumais juste une cigarette avant de rentrer étant donné qu’il était interdit de fumer à l’intérieur, enfin c’est ce que je pensais et je voulais en profiter avant de pouvoir rentrer, plutôt que faire à chaque secondes des allers-retours. Je regardais un peu autour de moi et de groupes de gens commençaient à rentrer. Pour la plupart, je ne les connaissais que de vue. Ma cigarette finie, je l’écrasais dans le cendrier mis à disposition et j’entrais. Il y avait déjà quelques groupes de gens installés à des tables, d’autres qui dansaient, se déhanchant sur la piste de danse.  Pour ma part, je me dirigeais directement vers le bar. Etant arrivé un quart d’heure en avance, je m’installais sur un tabouret. J’attendis que la serveuse vienne vers moi et avec mon plus grand sourire je lui commandais un verre de bière. Tout simplement. Je ne voulais pas commencer trop fort ce soir.   

AVENGEDINCHAINS

J’avais toujours mon regard planté dans ceux de la serveuse quand je remarquai du coup de l’œil qu’elle avait failli renverser son plateau sur moi. Il en avait fallu de peu et je n’aurais guère apprécié. Je savais que je faisais de l’effet aux femmes, mais au point d’avoir la bouche bée et de laisser presque tomber le plateau, c’était une première. J’haussai un sourcil quand elle me parla de Tequila. Moi boire de la Tequila ? Jamais voyons. J’étais un ange. Hum bon peut-être pas vraiment et elle avait effectivement raison, en temps normal j’avais bien me saouler en buvant shoot sur shoot de Tequila. Pas ce soir. Mon mal de tête avait beau voir passé, je préférais limiter les dégâts, en tout cas pour le début de soirée. Je lui répondis, ayant toujours un regard perplexe. « Oui, une bière. Hum … » Je ne commentai pas le reste. C’était inutile et de toute façon, avec le nombre de fois où j’étais venu ici, les serveurs / serveuses devaient très bien connaître mes habitudes. Tout simplement. J’espérais en tout cas de tout cœur que c’était ça. Je ne voulais pas trop envie à avoir à faire à une espèce de groupie me suivant partout et observant tous mes faits et gestes.

Bon, elle comptait rester plantée là encore longtemps ? Je voulais ma bière, j’avais besoin de boire, je n’étais pas venu là pour faire la causette avec une serveuse. Certes charmantes mais ce n’était pas mon premier but. Sa remarque me rendit encore plus perplexe qu’avant, je fronçais les sourcils et je levai la tête, réfléchissant. Il me semblait bien que son visage me disait quelque chose, mais je ne savais plus ou la caser. Ce n’était en tout cas pas la fille de ce matin, elle, elle était blonde et non pas brune. De ça j’étais sûr. Ou avais-je bien pu la croiser ? Je savais que je l’avais vu ailleurs qu’ici, mais me souvenirs … c’était autre chose. Etant donné que j’avais tendance à sortir quasiment tous les jours, j’aurais pu la voir partout, que ce soit à une fête, à une soirée quelconque, à la fête sur la plage de la semaine dernière, dans le rues voir les magasins quoique peut-être pas là. Le souvenir ne voulant ma revenir, je me tournai de nouveau vers la charmante jeune fille et lui sourit, la regardant les yeux. « Si si je vous reconnais. Vous travaillez ici … » Vu le visage qu’elle avait fait en me voyant, j’étais sûr que ce n’était pas la réponse à laquelle elle s’attendait mais étant quand même un tant soit peu honnête, je préférais lui dire la vérité plutôt que de lui dire que je ne me souvenais pas d’elle, sauf bien évidemment ici. Je me préparais mentalement à ramasser une quelconque remarque de sa part, toujours attendant ma boisson. Je commençais à tapoter le comptoir du bar avec mes doigts, en signe d’impatience.

Décidément, elle n’avait pas l’air de vouloir partir. Qui sait, peut-être que j’agissais comme un aimant et elle ne pouvait tout simplement plus s’en aller. Je rigolais intérieurement à ma bêtise et je haussais de nouveaux mes sourcils, pour la troisième fois consécutive. « Dépends. Vous avez quoi à me proposer ? » lui demandai-je avec un sourire aguicheur et charmeur à la fois, en plongeant de nouveau mon regard intense dans le sien.  

AVENGEDINCHAINS

J’étais toujours accoudé au bar, assis tranquillement sur mon tabouret, à attendre ma bière depuis au moins une bonne vingtaine de minutes. Si elle n’allait pas me la servir, j’allais voir le responsable ou alors une autre serveuse, ou tout simplement partir d’ici pour aller voir ailleurs. Il y avait bien d’autres endroit pour aller se bourrer la gueule et ou on nous servait sans se poser des questions. Non mais sérieusement quoi. J’avais l’impression que je l’avais vexé avec ma réponse. J’aurais peut-être du mentir après tout, car ça n’avait pas l’air de la réponse qu’elle attendait. Je réfléchit encore un moment, associant cette fois-ci la Tequila à la recherche. La seule chose qui me venait en tête c’était la boite de nuit, ou je me trouvais actuellement. J’avais pour habitude de prendre des Tequila ici normalement et elle travaillait ici … Je n’arrivais pas à la caser ailleurs. A moins que … c’était de nouveau mon cerveau qui me jouait des tours et que, après une soirée bien arrosée, j’avais complètement oublié ce que j’avais fait. C’était peut-être ça. Je grimaçais en imaginant cette explication. Si c’était le cas, qu’est-ce que j’avais bien pu faire ? Bonne question.

« Bon, elle arrive … » Je n’eus pas le temps de répondre à la question que la jeune fille me jeta un verre de vodka à moitié plein sur mon pantalon. « Non mais ça va pas dans votre tête ou bien? ». C’était quoi ce bordel ? Et de quel droit elle se permettait de faire ça. Ce qui était sûr, ce que j’allais en toucher deux mois à son patron en espérant qu’il sera lui remettre les points sur les i. Je tillai à sa remarque. Apparemment ma deuxième explication était la bonne, et elle avait raison, je n’avais aucune raison. Et puis merde après tout, je n’ai pas la mémoire des visages, je ne suis pas physionomiste et je n’arrive pas à me rappeler de tout ce que je fais. Je pourrais même ne pas dire ce que j’ai mangé la veille. Alors se souvenirs d’autre chose.  En moins de temps qu’il ne fallait le dire, j’étais levé et je la rejoignis derrière le comptoir, même si je n’avais pas le droit d’être là, aussi sous le regard abasourdis du personnel et des autres clients. Ma colère était en train de monter méchamment. Je la pris par le bras et l’entraîna à part, pour ne pas faire un scandale dans toute la boîte de nuit. Arrivé un peu plus lion, je l’empoignais par le col de son t-shirt et la plaqua contre le mur. Je me collai à elle et lui chuchota à l’oreille « Tu vas me le payer ça ».  

AVENGEDINCHAINS

J’étais toujours en train de la plaquer contre le mur et je vis que ses lèvres se mirent à trembler. Un sourire malsain se dessina sur mes lèvres. J’étais fier de moi j’avais réussi à faire ce que je voulais, quand soudainement, je me sentis partir en arrière et ma tête cogna la colonne derrière nous. Je restais interdit pendant quelques instants, reprenant mes esprits. Je n’eut pas le temps de faire quoique ce soit qu’elle se trouvait vers moi, posant sa main sur ma poitrine.  La situation s’était vite retournée, mais j’avais conscience que j’avais toujours le contrôle. Ce n’était pas elle qui arrivera à prendre le dessus sur moi mais je la laissais faire et je ne bougeais donc pas. Je lui laissais croire qu’elle avait le pouvoir, alors que ce n’était pas du coup le cas. J’étais juste impatient de voir comment les choses allaient tourner. Je dus faire un grand effort pour ne pas lui foutre mon poing dans la gueule et je serai donc mes mains, qui finirent dans mes poches.  Puis elle parla, laissant sa main toujours posé sur ma poitrine. « Je suis censé te croire là ? » Je levai les yeux au ciel, toujours mon sourire moqueur au visage. « Sérieusement, tu t’es vue ou bien ? Tu ne fais pas le poids là ». Je rigolais de bon cœur. Mon dieu que cette situation était pitoyable. Elle croyait être plus forte que moi, mais où va le monde. Elle se rapprocha de moi, le menton relevée, ce qui me fit bien rire. Je l’écoutais attentivement, je n’avais pas le choix, et voulu qu’elle revenait avec son histoire. Elle avait pas encore compris que je ne me souviens de rien, merde quoi. J’arquai un sourcil. « Je suis tout à fait en état de tout me souvenirs là, alors je ne vois pas de quoi tu parles ».  Je n’arrêtais pas de me répéter ses mots dans ma tête, comme quoi la semaine passée on s’était trouvé dans la même situation. Mais je ne voyais toujours pas de quoi elle voulait me parler. Si elle savait le nombre de fois où je me suis retrouvé dans une situation pareille à celle-là, elle prendrait peur.

Son petit jeu commençait à me gaver et je décidais de prendre le dessus. En quelques mouvements je me retrouvais derrière elle et je la plaquai de nouveau au mur et pour empêcher tout geste brusque de sa part comme tout à l’heure, je lui pris ses mains et les retint plaqué contre le mur, au-dessus de sa tête et je bloquais ses jambes avec mes pieds. J’étais impatient de voir comment elle allait réagir maintenant qu’elle était totalement soumise. « Tu sais que tu me saoule avec ton histoire-là ? » Je marquai une petite pose et continuait « Je ne sais même plus comment je suis arrivé chez moi la semaine passée, alors arrête tu veux bien ? » Effectivement, tout ce que je me souviens de la semaine passée c’était que comme à mon habitude j’étais sorti faire la fête, apparemment un peu trop car je ne me souviens même plus de la soirée ni de comment  suis rentré chez moi. Alors fallait qu’elle arrête là de s’acharner sur moi de cette façon. Toujours la tenant dans cette position, je plantai mon regard dans le sien et j’avais repris un visage sévère.   

AVENGEDINCHAINS

Essayant de la tenir dans la même position pour ne pas qu’elle m’échappe, car il fallait l’avouer, elle était pas mal comme fille. Dans d’autres circonstances je l’aurais aussi tenue contre le mur de la même manière mais pas pour les mêmes raisons. Maintenant, à cause de son verre d’eau et de mon comportement de con, c’était foutu. Ce n’était quand même pas ma faute si j’avais un comportement colérique, et son geste à elle, totalement gratuit, ne m’avait pas spécialement fait plaisir. D’ailleurs mon pantalon n’avait pas encore séché. Un rictus de dessina au coin de mes lèvers. « Vas-y crie, ne te gêne pas ». Je restais abasourdis pendant quelques secondes, c’est qu’elle avait du répondant la petite. En effet, si elle me soulait, pourquoi je restais là avec elle, à m’emmerder encore plus ? Je ne savais pas trop. Peut-être qu’inconsciemment j’étais attirée par elle et je voulais peut-être plus, pour un soir. Mais là aussi, c’était mal parti. Je secouai la tête. « Si je reste c’est seulement pour te faire payer ton geste déplacé de tout à l’heure, te faire comprendre que je n’ai vraiment, mais vraiment pas apprécié ». Je haussais un sourcil « Mon comportement ? Qu’est-ce que t’en sais ? Tu ne me connais pas. Et même si j’ai cru comprendre qu’on s’est déjà croisé quelque part, c’est pas pour autant que tu me connais ».

J’essayais toujours de me souvenirs de quoi elle parlait, mais rien ne venait. J’avais des flash-back de la semaine dernière ou je faisais la fête sur la place, buvant plus que de raisons comme à mon habitude, mais je n’arrivais pas à me souvenir de son visage ni du reste d’ailleurs. Je me vois enchaîner verre après verre et cigarette après cigarette, flirtant avec plusieurs fille, mais elle rien. C’était le black-out complet. Ça m’apprendra. J’avais eu la bonne idée d’être distrait quelques secondes, ressassant le passé, et elle en profita pour se défaire de mon emprise. La vache. Elle était sur le point de partir quand, toujours dans un état de rage, je la rejoignis et la prit par la main, serrant fort et lui chuchota. « Non, tu restes avec moi encore un petit instant ». Relevant la tête, j’aperçus plusieurs personnes, des clients ainsi que ses collègues, regardant dans notre direction, avec des grands yeux. « Problème de couple. Retournez à vos occupations, ça ne vous regarde pas » fis-je en leur lançant un regard  noir. Serrant toujours la main de la jeune fille, je la fit revenir vers moi et, sans réfléchir j’avançais mes lèvres vers les siennes et l’embrassais, pour qu’elle se calme. Quoique c’était peut-être pas le meilleur moyen, mais au moins j’aurais réussi à l’embrasser. Je reculai et l’amenai avec moi, un peu plus loin, loin des regards indiscrets cette fois-ci et je m’allumais une cigarette. Tant pis si c’était non-fumeur, cela m’aidera à me calmer. Je plantais mes yeux dans ceux de la jeune fille et essayant de me calmer je lui réponds. « Bon,on se calme, tous les deux ! » Je fis une pause pour tirer sur ma cigarette et je continuais « T’arrêtes pas de m’agresser avec ton histoire de la semaine passée, mais apparemment t’as pas encore compris que je m’en souviens plus de cette foutu soirée. Alors on va faire une chose », lui dis-je sur un ton plus calme que tout à l’heure « tu me racontes tout ce qui s’est passé, vu que ça à l’air de te tenir à cœur, et je t’écoute tout en restant calme ».

AVENGEDINCHAINS

Toujours adossé au mur derrière moi, tirant sur ma cigarette, je regardais dans le vide, droit devant moi, ou se trouvait Scarlett. Je la voyais sans la voir. Je ne savais pas trop ce que je voulais et j’attendais une explication à tout ce cirque qu’elle avait provoqué en s’énervant pour rien. J’avais ma petite idée de ce qui allait suivre, je me connaissais après tout et j’étais pleinement conscient que je faisais souvent des bêtises en étant alcoolisé. Rien que hier soir d’ailleurs. Je me souviens juste d’une partie de la soirée et après plus rien. Je sais que je me suis réveillé dans une chambre que je ne connaissais pas à côté d’une fille que je ne connaissais ni d’Adam ni d’Eve. Et j’étais parti comme un lâche mais je n’aurais pas su quoi lui dire à notre réveil, alors j’avais préféré partir. Je n’allais quand même pas lui demander qui elle était et ce qui s’était passé. Ça paraissait assez évident étant donné qu’on était les deux nus, dans un lit. Fallait vraiment que je fasse gaffe, un de ces jours je risquais d’avoir une fille qui allait débarquer chez moi comme une folle et m’annoncer qu’elle était enceinte, si je n’arrêtais pas mes bêtises tout de suite. Enfin, ce n’est pas pour autant que j’arrêterais quoique ce soit, après tout je suis un homme qui a ses besoins, mais au moins j’essayerai d’être conscient. Un rictus moqueur se dessina au coin de mes lèvres. « C’est moi qui manque pas de culot ? Et toi alors, avec ton verre ? » Je regardais mon pantalon, qui ne séchait toujours pas. Maudit jeans qui met des plombes devenir sec. Heureusement pour moi, j’avais eu la bonne idée de mettre un pantalon noir, au moins ça ne se voyait pas qu’il était mouillé. M’empêche ça restait désagréable comme sensation. J’attendais toujours une réaction ou une remarque de sa part, mais rien. Jusqu’au moment où elle jeta ma cigarette par terre. Voilà que ça recommençais. Déjà que je n’avais toujours pas eu mon verre, voilà qu’elle m’interdit de fumer. « Hééé » Je secouai la tête, toujours choqué de ce qu’elle venait de faire. « Non, je m’en souviens pas ! Bordel, je dois te le répéter en quelle langue ? » Il fallait que je me calme, je sentais la colère remonter gentiment en moi. Elle le faisait exprès ou bien ? J’ai dû lui dire au moins dix fois déjà que je n’ai aucun souvenir de cette foutue soirée et voilà qu’elle me repose la question. Je suis peut-être un grand connard, mais au moins je suis honnête, si je me souvenais d’elle et de la soirée, je le lui aurais dit. Mais ce n’était évidemment pas le cas.

Sans rien avoir vu venir, la jeune fille était presque collée à moi et me chuchoter à l’oreille. Hé bah, elle changeait vite de comportement elle aussi. Je n’eus pas le temps de répondre que je me retrouvais encore plus collé contre le mur, ses main se posant sur mon torse et descendant vers ma ceinture. Mon dieu. Un frisson parcourut tout mon corps et je la laissai faire. Après tout, j’étais un mec et je n’allais pas dire non. Drôle de changement de situation dans tous les cas. Je tournai légèrement la tête sur le côté, pour vérifier qu’on était bien tout seul. Il y avait un rideau qui séparait les pièces et j’espérais que personne ne viendrait. Sa dernière remarque me confirma ce que j’avais pensé. J’avais certainement dû coucher avec elle … et oublier. Mais après, je en savais pas. Je m’étais réveillé seul dans mon lit le lendemain, il y avait donc deux choix, soit elle était partie ou c’était moi qui lui avais fait le même coup que ce matin. Un vrai salop j’vous jure. Elle commença alors à me mordiller le cou. Je tendis la tête en arrière, fermant les yeux, profitant du moment, me mordillant la lèvre. J’avais toujours mes mains le long de mon corps et je le posai ensuite sur la jeune fille, une dans son bas du dos, ou je traçais des cercles avec mes doigts et l’autre sur sa taille. Elle était maintenant collée à moi. Je ne voulais pas me retrouver contre le mur, fallait que j’y remédie, mais pas tout de suite, je voulais profiter du moment et je ne voulais pas qu’elle change d’avis si je faisais un geste trop brusque. « T’es sérieuse là ? Ici ? » réussis-je à dire entre deux soupirs.

AVENGEDINCHAINS

« … oui … pourquoi pas … » Je ne répondis pas, ne voulant pas casser l’ambiance et je fermai les yeux, la tête toujours penchée en arrière. Ses lèvres vinrent se poser sur les miennes et elle commença à me les mordiller et je fis de même avec elle. Je retirais une de mes mains et poussai la jeune fille encore plus contre moi. Nous étions maintenant collés l’un à l’autre, se mordillant les lèvres et je la regardais droit dans les yeux, avec un regard pétillant. Je reposai ensuite ma main sur ses hanches, la massant légèrement avec mon autre je lui caressais toujours le bas du dos. Quand elle passa sa main sous mon t-shirt je ressentis une sorte de choc électrique dans tout mon corps et j’en eu presque la chair de poule. J’avais déjà oublié ou je me trouvais et puis après tout, ce n’était pas la première fois que ça m’arriverai de le faire dans un lieu public, si ça allait bien évidemment plus loin et c’était plus excitant encore de savoir qu’il y avait des gens pas loin, qui continuaient leur soirée comme rien n’était en train de se passer à l’arrière de la salle. Je me demandais un court instant si les collègues de la jeune fille n’allaient pas se poser de question ne nous voyant pas revenir, après tout elle était censée bosser plutôt qu’être là, collée contre moi à me mordiller les lèvres. Mais je m’en foutais et je profitais de l’instant présent.

Sa remarque me fit bien rire et je lui répondis en raillant « Et à qui la faute hein ? » Je n’avais pas dit ça méchamment, car sans son geste, je ne me retrouvais pas là avec elle en ce moment précis derrière la réserve du bar. Je n’étais plus en état de réfléchir, c’était complètement vide dans mon cerveau et mes yeux se dilatèrent petit à petit. Je répondis à son baiser un court instant avant qu’elle ne recule, pour essayer de détacher ma ceinture. Je fermai les yeux, soupirant. « Je n’ai touché à aucune goûte alcool à cause de toi, c’est un peu compliqué d’oublier là » me moquai-je. C’était plus fort que moi, j’étais comme ça, cela faisait partie de mon caractère, tant pis pour elle si elle ne l’acceptait pas. Mais je n’étais plus vexé contre elle et pour le lui prouver, je me détachai du mur et j’échangeais de place avec elle, la poussant contre le mur et me collant à elle le plus possible, je posai une de mes mains sur ses seins, sous son t-shirt, que je commençais à caresser délicatement tandis qu’avec mon autre main je caressais le bas de son ventre. J’approchais mes lèvres des siennes et en fermant de nouveau les yeux, je l’embrassais, continuant mes mouvements avec mes mains.

AVENGEDINCHAINS

Si quelqu’un m’avait dit que je finirais la soirée, enfin, ce n’était que le début de la soirée, dans la réserve du bar de la ville, collé à une charmante jeune fille, dont je ne savais même pas son nom, à se chauffer mutuellement, je ne l’aurais certainement pas cru. Mais ce n’était pas du tout pour me déplaire et l’endroit en lui-même ne me déplaisait pas du tout. J’avais connu des situations bien pires, si on peut dire ça comme ça. Je me souvins d’une fois, ou, avec une fille rencontrée en soirée, on s’était retrouvé en début de matinée collé l’un à l’autre contre un mur de l’église, tandis que des gens sortaient de la messe. Pas très catholique tout ça mais cela m’avait bien fait rire. Alors être coincé ici, dans une réserve … ce n’était rien du tout. Et au pire il se passerait quoi ? Que des collègues à la jeune fille débarquent et alors ? Je m’en foutais carrément. Plus rien n’existait et c’était beaucoup plus excitant dans des endroits publics.

Je pensais avoir le contrôle l’ayant plaqué contre le mur, mais je me trompais complètement. Je n’avais plus aucun contrôle sur rien du tout et encore moins sur mon corps. Dès qu’elle passa sa main dans mon pantalon, je ressentis de nouveau un frisson me parcourir l’échine et je fermais les yeux. J’approchais mon visage du sien et je lui répondis, aussi dans un murmure : « C’est toi qui voit. Après tout, c’est toi qui travaille ici et qui connais les habitudes des autres » après quoi je m’approchais de ses lèvres, et je commençais à les lui mordiller, tout en continuant à lui caresser délicatement la poitrine. J’avais plus souvent tendance à être un peu brusque, mais dans certaines situations, comme celles-ci, ou je ne savais pas trop comment elle allait réagir, je me comportais tranquillement, n’y allant pas trop vite n’y trop fort. Sauf si elle le demanderait. Je dus retenir un soupir, pour ne pas trop attirer l’attention, dès qu’elle m’agrippa les fesses, pour me pousser encore plus entre elle. Heureusement qu’elle avait débouclé ma ceinture, car j’aurais été un peu trop à l’étroit. J’enlevais ma main qui se trouvait sur son ventre pour déboucler aussi sa ceinture et déboutonner son pantalon. Après avoir réussi, sans difficulté, je passais aussi sa main dans son pantalon, dirigeant ma main vers son intimité, faisant des mouvements de haut en bas avec mes doigts. J’approchais encore plus mon visage de la jeune fille et l’embrassais, me collant le plus possible contre elle. Plus rien d’autre n’avait d’importance.

AVENGEDINCHAINS