Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
L’hôpital n’a jamais été le lieu de prédilection d’Anna, mais pourtant, ça ne l’empêche pas d’y travailler presque à temps complet. En effet, malgré un environnement aseptisé comme elle les déteste, elle se fait une mission de faire oublier ce milieu déplaisant aux enfants qui y vivent. Animatrice, elle sait comment divertir les plus jeunes comme les plus âgés. Aujourd’hui, d’ailleurs, est un jour très important pour elle et ses collègues. Avec l’accord de l’hôpital et des médecins présents ce jour-là, elle a pu aider à l’organisation d’une journée festive pour les enfants. Elle a passé du temps à imaginer des activités diverses et variées autant pour les enfants que pour le personnel. Différents concours de jeux vidéo, des défilés de déguisements, des maquilleurs etc.
Vêtue de la blouse rose pâle officielle des animateurs de l’hôpital, Anna a décidé de se nouer les cheveux en un chignon coiffé-décoiffé. Un mini-ourson coincé dans sa pochette de poitrine, et le joli maquillage d’un chat sur le visage, elle fait le tour des chambres pour inciter les enfants capables à se déplacer pour rejoindre la salle d’animation où doit se dérouler un petit concours de danse des employés de l’hôpital et des parents. Certains de ces derniers avaient voulu participer activement à cette journée, et il faut dire que ça a bien égayé les préparatifs de la fête, et encouragé certains enfants manquant d’entrain à cause de leurs soins constants.
Elle accompagnait enfant après enfant avec une collègue animatrice jusqu’à la « scène » improvisée en plein milieu de la salle, et finit par s’installer sur une chaise près de la petite Lily, qui commençait à s’impatienter. Grâce à l’ourson magique d’Anna, Lily finit par attendre sagement jusqu’au début du « spectacle ». Ne s’étant pas du tout occupée de cette partie de la journée, la jeune femme ne savait pas exactement en quoi consistait ce concours. Elle savait juste que le jury se composait de quelques parents et enfants. A la fin, tous ceux qui le pouvaient seraient invités à venir danser eux-aussi. Anna, qui adore danser, n’attend que ça. Ou presque…
Etant une femme avant tout, la belle éducatrice ne peut s’empêcher d’attendre les prestations de certains de ses collègues médecins et infirmiers… Pour être honnête, depuis quelques temps, elle n’avait fait aucune rencontre sensuelle, et ça commençait à lui manquer. Enfin, bien sûr, elle n’est pas du genre à chercher ce genre d’expérience ici, à l’hôpital, surtout qu’elle est constamment avec des enfants malades, mais elle ne dira pas non à un petit plaisir des yeux…
Dernière édition par Anna Inan le Mer 20 Mai 2015 - 20:50, édité 1 fois
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Sujet: Re: Please Me [Anton Darling ♥] Jeu 14 Mai 2015 - 0:00
Please Me
Featuring Anna Inan
Une bonne dizaine de jours après l’arrivée d’Anton à l’hôpital de Bowen, la mise en place était encore en route. Il n’avait pas encore trouvé absolument tous ses repaires. Le franco-britannique tentait de concilier au mieux son aménagement en ville, les retrouvailles avec son cousin Léo et sa cousine Andrea tout en s’occupant au mieux de leur bébé prématuré Jonathan. Puis il y avait Kelsie qui n’était encore absolument pas prête à rester avec le grand-père à longueur de journée d’autant plus quel était régulièrement au chevet de son épouse. Le pédiatre devait donc s’arranger pour inscrire Kelsie à l’école et faire en sorte qu’elle puisse rejoindre une classe bien que la fin de l’année scolaire approchait déjà. Elle avait l’âge d’aller à l’école et sachant qu’elle vivrait désormais dans cette ville d’Australie, autant qu’elle apprenne à connaître les professeurs et de futurs camardes de jeux.
Quand on arrive dans un nouvel endroit, l’intégration est une épreuve. Qu’il s’agisse d’adultes ou d’enfants, c’est un peu la même chose. Anton s’était permis de demander à une jeune femme qui s’occupe des enfants à l’école, de déposer Kelsie plus tard à l’hôpital. Lorsque l’école serait terminé car il ne pouvait s’absenter pour aller la chercher. Puis il finissait un peu tard donc se serait arrangé pour occuper sa protégée. Au moment où il a débarqué ce jour là pour aller travailler, il réalisa qu’une journée était programmée depuis plusieurs jours déjà, journée spéciale destinée à obtenir de l’argent pour améliorer les fonds de l’hôpital au service des enfants, leur acquérir de nouveaux jouets également. Une journée d’amusement avec les enfants et pour les enfants. Le chef de service avait visiblement accepté cet événement avec le directeur de l’hôpital. Anton qui débarquait n’avait pas vu ces derniers jours ces histoires de préparatifs. Autrement dit, il n’avait pas la moindre idée dans quoi il allait mettre les pieds ce mercredi.
Il pu alors lire un flyer fixé sur un mur et qui indiquait le concept de cette journée, le fait que tout le personnel de l’hôpital soit fortement convié à participer, avec la présence de quelques parents et les enfants de l’hôpital bien sûr. ceux pouvant bénéficier d’une mobilité certaine et sans problème grave de santé nécessitant du repos participeraient aux jeux, les autres pourraient les encourager. Il y avait au programme des concours de danse, des jeux vidéos, des défilés avec des déguisements, des jeux en équipes et les gagnants obtiendraient des cadeaux, il y avait également un food truck installé dans le jardin de l’hôpital et un clown qui faisait toutes sortes de formes avec des ballons. Puis il y avait également des jeux pour les plus petits comme on peut voir aux kermesses par exemple et même une pinta en forme de virus que les enfants devaient taper les yeux masqués pour faire tomber des bonbons. En cas d’urgence bien sûr, le personnel de l’hôpital devait rester à disposition pour travailler à tout moment mais le maître mot pour cette journée était l’amusement.
C’était pas trop mal finalement, comme ça Kelsie pourrait également s’amuser. Ce qui changerait des fois où elle était dans une salle à côté du bureau de Anton, à dessiner une fois que ses devoirs étaient finis. Cela ne l’embêtait pas trop à vrai dire, Kelsie était des plus agréables avec Anton. Puis du moment qu’elle était avec lui, elle se sentait rassurée.
Un parcours était fléché au sol. Des ballons accrochés le long des couloirs. On indiquait au jeune pédiatre l’endroit du buffet mis à disposition. 13h30 et déjà du monde dans la salle des fêtes de l’hôpital. Enfin, une salle de conférence transformée pour l’occasion. Il y avait des sièges disposés en cercle autour d’une scène dominant le milieu de la salle. Visiblement des gens dansaient. « Mais t’es pas déguisé ». Anton ne s’attendait pas à celle là. Il avait juste sa blouse de médecin, stéthoscope autour du coup mais baissait les yeux vers ce petit garçon au visage peinturluré aux couleurs de spiderman. « Laisses-moi deviner, t’es le meilleur des super-héros ? ». Le médecin regarda autour et remarquait les enfants en déguisement ou avec du maquillage sur le visage. Pas tout le monde en avait mais beaucoup. Il regarda de nouveau le garçon qui semblait insister pour qu’il soit comme lui avec un maquillage au visage. « Où est l’usine à faire des super-héros ? » Avec une petite touche d’humour, Dr. Holling levait les yeux vers une maquilleuse dans le coin de la salle en train de terminer de dessiner un papillon sur le visage d’une petite fille. « Bon je crois que c’est à mon tour » disait peu rassuré l’européen. Il n’était pas très sûr de ce qu’il deviendrait mais laissait la maquilleuse libre dans le choix du dessin. Après cinq-dix minutes, il était possible de voir le résultat dans le miroir et … Anton était un peu déçu. Enfin, il s’en amusa « C’est pas tout à fait le capitaine jack sparrow mais… ça fera l’affaire. Soit, me voilà Pirate ». Il n’était pas non plus mécontent. La jeune femme lui demanda de passer voir celle chargée des déguisement pour lui donner un accessoire. Une fois de plus, le médecin crut qu’on lui donnerait un truc cool mais le sabre qu’il espérait se transforma en perroquet qu’on lui fixait sur l’épaule. Il laissa sa blouse à un membre du personnel qui allait la lui ranger et le médecin regagna les sièges pour regarder les gens danser.
Pour l’instant le concours de danses idiotes ou loufoques était en cours, après continueraient des activités par équipes dans le jardin de l’hôpital. Anton s’assit à côté d’une petite fille et lui demandait si elle avait déjà été danser. Elle répondit que non mais … faire l’idiot avec des amis oui, devant des inconnus c’était plus difficile. D’autant qu’en tant que nouvel arrivant… Anton commençait à faire sa place . La fillette eut tellement envie d’aller danser et encore plus avec un pirate qu’elle lui prit la main pour qu’il la rejoigne sur la scène. Intimidé au départ, Anton se montra hésitant mais accepta; Après tout il était là pour la joie des enfants. Alors il y contribuerait au maximum. « Je ne savais pas que fée clochette savait si bien danser » dit-il à l’enfant, un peu amusé.
La musique un peu folle se calma plusieurs minutes après et l’européen se rassit à un autre siège de libre. A côté d’une jeune femme vêtue de rose pâle, un nounous accroché à sa poche avant et un maquillage de chat sur le visage. « S’il vous plaît épargnez le » lançait le médecin amusé. Il précisa le fond de sa pensée « Mon perroquet. Je parle de mon perroquet. Les chats mangent les piafs non ?! ». La personne à côté de lui paraissait plus qu’un simple chat. Plutôt une catwoman à ses yeux mais il n’en dit rien. Ne connaissant pas grand monde il décida de se présenter. « Je suis le capitaine Sparrow » il tendait alors la main pour que la jeune femme se présente. C’était amusant que de se présenter sous un nom dont il rêvait de prononcer les lettres. ça sonnait bien. Un peu comme on dirait Bond, James Bond. Là c’était.. Jack. Jack Sparrow. Enfin il restait sobre et discret bien que son accent devait un peu le trahir sur le fait qu’il n’était pas d’ici.
Sujet: Re: Please Me [Anton Darling ♥] Jeu 21 Mai 2015 - 13:21
❝ Please Me ❞
Feat. Anton N. Holling
Ces quelques dernières années, Anna n'a cessé de découvrir de nouvelles choses. La culture Australienne est loin d'être celle qu'elle a connue enfant, et elle remercie sa mère en pensée de lui avoir permis d'échapper à un futur sans rire et sans espoir. Chaque jour, elle prend conscience de la chance qu'elle a de vivre ici, à Bowen, et de côtoyer des gens aussi ouverts et accueillants. Ce à quoi elle n'avait pas réfléchi, c'est que même dans un pays où les libertés existent, les enfants ne sont pas toujours heureux. C'était ce qui l'avait le plus frappée en arrivant en Australie. Depuis ce jour, elle a tout fait pour apporter de la joie aux enfants qui en ont besoin, allant jusqu'à passer son diplôme d'animatrice. C'est pour cette raison que lorsqu'elle voit le bonheur des enfants en ce jour de fête, elle ne peut s'empêcher de sourire, de rayonner.
Etant arrivée plus tôt pour des préparatifs, la jeune femme en avait profité pour se faire maquiller, laissant libre cours à l'imagination de celle qui s'en occupait. Ainsi transformée en chatte et son ourson habituel dans la poche supérieure de sa blouse, elle était prête pour la journée d'amusement au profit du service pédiatrique de l'hôpital. Elle s'occupe surtout de l'atelier "Arts Plastiques" avec une collègue, mais ce dernier n'étant pas très prisé pour le moment, elle en profite pour convier les enfants à danser, pour ceux qui le peuvent, ou à regarder, pour les plus fragiles. Elle finit par s'asseoir un moment auprès de ces derniers, du moins le temps que le "spectacle" commence, et elle se met à jouer avec son ourson doué de parole, mélangeant des discussions sur la danse et des miaulements, auxquels on pouvait s'attendre en la voyant ainsi maquillée. Cet échange amusa beaucoup les enfants qui finirent par se taire pour enfin apprécier le spectacle.
Anna adore danser, mais pour le moment, elle ne souhaite pas laisser seuls les enfants assis. Et puis, il faut dire qu'il n'y a pas que des mauvais danseurs qui se déhanchent sur la piste. De beaux médecins et infirmiers se produisent et la belle Anna ne peut pas s'empêcher d'apprécier le spectacle. Il faut dire qu'elle n'a pas eu de relation intime depuis un bon moment, et ça commence à la titiller gentiment. De toutes façons, si on a des yeux, c'est fait pour voir, non ?
En parlant de voir, la jeune femme finit par poser les yeux sur un homme qu'elle ne connaît pas. Peut-être est-il un parent ? Un nouveau médecin ? En tous cas, elle se rappellerait l'avoir vu si elle l'avait croisé. Plutôt charmant et le sourire timide, il semble vraiment sympathique. Son déhanché a d'ailleurs ce quelque chose de sexy qui fait qu'Anna ne détache pas ses yeux de lui pendant un moment. Elle l'observe sans l'épier et il finit par s'asseoir à côté d'elle, en accompagnant son geste d'une phrase qu'elle ne comprend pas tout de suite. Elle n'avait pas remarqué le perroquet factice sur l'épaule du jeune homme et se met donc à rire lorsqu'il finit par s'expliquer. Elle s'esclaffe d'un rire franc et sincère, un rire qui illumine chaque partie de son visage, contrastant ainsi avec la mine étonnée qu'elle devait afficher la minute précédente.
Promis, votre perroquet ne sera jamais maltraité entre mes griffes !
Elle baisse les yeux un instant sur ses fines mains propres et douces. Que fait-elle ? Elle flirte avec un collègue ! Ou pire, un parent ! N'importe quoi... Dans un sourire cette fois poli, elle repose à nouveau le regard sur son interlocuteur et ne peut s'empêcher d'afficher un air malicieux lorsqu'il se présente sous le nom de Jack Sparrow.
Et moi je suis Catwoman, enchantée !
Oh et puis zut. Elle a envie de flirter. Ce n'est peut-être ni le lieu, ni le moment, mais cet homme a quelque chose qui la fait craquer. Son accent peut-être ? Elle aussi en a un... Mais ce n'est clairement pas le même. Ce fait l'intrigue mais une autre question, plus cruciale, la démange.
Mais est-ce que le capitaine a un enfant ?
Alors que le sourire de la belle animatrice n'a pas quitté sa place, ses joues finissent par prendre feu. En effet, elle vient de se rendre compte de sa maladresse et du sous-entendu qu'on pourrait déceler dans sa question. Elle finit par se rattraper, un peu trop précipitamment pour que ça passe inaperçu.
Un enfant malade, euh, à l'hôpital je veux dire...
Rouge de honte, elle baisse les yeux à nouveau, et replace un mèche de cheveux, échappée de son chignon, derrière son oreille. Ça n'est pourtant pas son genre d'être aussi maladroite...
Sujet: Re: Please Me [Anton Darling ♥] Jeu 21 Mai 2015 - 17:29
Please Me
Featuring Anna Inan
Le jeune anglais s'était rapidement pris au jeu. Il pouvait parfois se montrer sérieux mais sur bien des aspects, il savait tout à fait se montrer léger et enfantin. Alors là, dans son costume de pirate au milieu d'enfants joyeux mettant le temps d'une journée de côté leur maladie, il était très heureux. La rencontre fortuite avec la jeune femme était agréable et l'embarras dans lequel elle semblait se mettre sans raison particulière le fit sourire. Catwoman se confondait presque en excuses lorsqu'elle lui posa une question sur les enfants. D'ailleurs, la répartie de la jeune femme l'amusa également. Ils étaient tous deux dans une version bien plus soft que les véritables Jack Sparrow et Catwoman on pourrait plus simplement dire un chat et un pirate. Mais rien n'empêchait d'embellir le rôle. C'était ce qu'avaient semblé faire tant la belle animatrice que le pédiatre. Spontanément, il répondit à la question sans aucune réflexion « oui j'en ai 27…. Non attendez…» il fit mine de compter sur ces doigts arborant un air pensif avant de conclure « 28 depuis ce matin». Une fois de plus, la mine gênée de la jolie brune l'amusa. Il se doutait bien qu'elle tentait de savoir s'il était parent d'un enfant hospitalisé, ou autre. Mais sa réponse lui permettait à la fois de rester vague sur la réponse, de prime abord, avant de permettre de deviner son réel statut. « Je trouvais l'Australie dépeuplée alors je me suis dit, pourquoi ne pas débarquer avec mes enfants.. ! ». Voyant qu'elle ne savait pas si elle devait croire ses propos mais se doutant également que ce n'était que très peu probable le jeune british rectifia rapidement le tir. « Comme vous devez sentir la supercherie… je vais vous faire une révélation mais, vous ne le dites à personne d'accord ? ». Il fit alors signe à la jeune femme de se pencher vers lui, en agitant son index. Là il pu lui dire à voix basse au creux de l'oreille « Je ne suis pas un véritable pirate ». Il se redressa alors avec un petit sourire en coin puis, pour reprendre un peu le sérieux lui annonça franchement « Je suis pédiatre, je viens d'arriver il y a quelques semaines ». Il ne savait pas combien de temps il resterait ici donc ne s'étendait pas là-dessus. A son tour il observa la ravissante femme assise tout à côté de lui et remarquait l'ours fixé à la pochette de cette dernière. Sous l'ourson y était fixée une petite étiquette avec le prénom de la plus si inconnue que cela. « Vous êtes ici que de passage ou j'ai des chances de vous croiser dans les couloirs dans les jours à venir ? ». Aucune idée si c'était un peu du flirt ou l'expression d'un simple intérêt à l'égard de la brunette. Il n'eut à vrai dire pas vraiment le temps de réfléchir puisque la musique s'était arrêtée, beaucoup de monde s'était ré-assit autour d'eux et une personne au micro faisait savoir que des autocollants avaient été collés à une étiquette sous chaque siège. Ces autocollants représentaient une forme et une couleur ce qui se traduisait par une équipe et une ou plusieurs épreuve(s). Surpris le jeune pédiatre quitta les yeux marrons tirant eux aussi sur le vert (comme les siens) de Catwoman pour saisir l'étiquette sous son siège. « Hmmm » dit-il perplexe. « Je suis un losange vert, c'est bon signe vous croyez ? ». Légèrement curieux il regardait la gestuelle de la femme qui lui tenait compagnie depuis quelques minutes pour savoir si elle était dans la même équipe ou une adverse. Visiblement c'était ce que l'homme au micro expliquait. Les verts contre les jaunes, les bleus contre les rouges et les violets contre les oranges. Tout était très bien organisé et les étiquettes échangées pour seulement les enfants de l'hôpital en fonction de leurs aptitudes, si le hasard n'était pas de leur côté. Tout le monde était convié à rejoindre le jardin de l'hôpital dans le quart d'heure qui suivrait.
Sujet: Re: Please Me [Anton Darling ♥] Jeu 21 Mai 2015 - 19:08
❝ Please Me ❞
Feat. Anton N. Holling
Habituellement, Anna n'est pas du genre à rougir pour si peu. Elle est confiante, plutôt sûre d'elle et profite de chaque instant comme si c'était le dernier. Pourtant, en compagnie de ce mystérieux Sparrow, elle semble perdre ses moyens, et sortir des phrases qui peuvent laisser penser qu'elle lui rentre dedans. En pensée, la jeune femme tente tout pour se ressaisir, replaçant une mèche de cheveux égarée derrière son oreille ou croisant ses jambes dans l'autre sens. C'est une femme pleine de grâce et de délicatesse mais pourtant à cet instant, elle se sent plutôt empotée. Quelle idée de demander à un parfait inconnu s'il a des enfants ? Bref, ce qui est fait est fait, et dans sa tête Anna se rassure en se disant qu'avec un peu de chance, elle pourrait s'éclipser pour aller danser ou pour repartir s'occuper de l'atelier peinture. Mais ça n'est pas pour tout de suite compte tenu de la réponse de son interlocuteur. Posant les yeux sur lui, Ann' prend un air mi-étonné, mi-dubitatif, tellement ce qu'il vient de lui dire parait absurde. Vingt-huit enfants ? C'est complètement dingue ! Amusée, la jeune femme comprend vite qu'il plaisante, mais joue le jeu en se penchant vers lui quand il souhaite lui avouer un secret. Le souffle du bel homme contre son oreille la retourne un peu mais elle garde son sang-froid. Ce qu'il lui annonce fait sourire la jeune femme. Pas un vrai pirate ? Elle n'y croit pas... Sur le même ton que son interlocuteur, Ann’ répond dans un souffle (ou deux) :
C'est vrai ? Je ne m'en doutais pas du tout...
Elle aussi finit par se prêter au jeu, le tout accompagné d’un air malicieux. Il faut dire que voir un vrai pirate à l’hôpital de Bowen serait assez étonnant ! Bref, lorsque le faux-pirate finit par révéler sa véritable identité, Anna est un peu soulagée. Pas qu’elle souhaite tenter quoi que ce soit avec un collègue, non certainement pas, mais au moins, elle n’était pas en train de flirter plus ou moins innocemment avec le père d’un enfant malade. Ça serait carrément déplacé. C’était donc un pédiatre.
Je comprends mieux le nombre d’enfants à charge. Ils comptent tous sur vous !
Elle remarque que le jeune homme louche sur son ourson, et connait ainsi son prénom. Elle, ne connaissant pas le sien, demande dans un sourire :
Et Jack Sparrow non plus, ce n’est pas votre vrai nom ? Ça serait bien pourtant…
Elle imagine bien un homme s’appeler réellement comme ça, ça serait vraiment classe. Enfin, ça peut dépendre de la personne et de son métier. Etre représentant en bateau et s’appeler Jack Sparrow, ça serait sacrément drôle. Porter ce nom et être banquier, c’est autre chose. Bref, Anna sourit à nouveau lorsque le jeune homme l’interroge sur sa présence à l’hôpital.
* Voilà comment on pose une question claire et subtile ! Prends-en de la graine Anna ! *
Je suis une habituée des lieux, je suis animatrice. Je travaille à mi-temps en alternance avec l’école. Mais sinon, le reste du temps j’enfile une combinaison moulante et saute de toit en toit, meow !
Un petit miaulement pas du tout tigresse et un geste de la main accompagnent sa dernière partie de phrase. Elle a envie de s’amuser en ce jour de fête, et ça tombe bien parce que la musique s’arrête pour annoncer un jeu par équipes. En espérant que l’atelier arts plastiques ne manque pas de monde, elle décide de participer à cette activité. Après tout, chaque animateur a beau avoir son rôle, il n’empêche que chacun vaque aussi à ses occupations, ça permet de rendre la journée bien plus variée. Le charmant pédiatre se prend aussi au jeu et se penche pour attraper l’étiquette accrochée sous sa chaise. Amusée, Anna se rend compte que tout le monde l’imite. C’est assez drôle à voir il faut le dire. A son tour, la jeune femme se penche et décroche la dite étiquette de sa chaise pour découvrir sa couleur. Du vert. Comme Jack Sparrow. Visiblement, elle ne va pas s’éclipser de sitôt, et il faut dire qu’elle n’en a pas vraiment envie finalement.
Je pense que c’est bon signe, vu que c’est aussi mon cas !
Loin d’elle l’idée qu’elle va tout déchirer aux jeux, mais elle aime parfois faire semblant d’être mégalo. Elle trouve que c’est une plaisanterie qui ne vieillit pas. La jeune animatrice aide la petite fille à côté d’elle pour découvrir sa couleur sous son fauteuil roulant, et y découvre un cœur violet.
Mais je voulais être avec toi, moi ! dit la petite fille déçue.
Ne t’inquiète pas, je suis sûre que tu vas te retrouver dans une super équipe !
A ces mots, la maman de la petite fille vient la voir pour lui demander de quelle couleur elle est. Anna se lève, salue la dame et sourit à nouveau à Anton.
Bon eh bien, Jack Sparrow et Catwoman vont faire équipe ! Prêt à défendre nos couleurs ? Enfin… notre couleur ?
Anna, elle, est plus que prête. Elle n’a aucune idée de ce qui les attend, malgré son statut d’animatrice. Elle s’est plutôt occupée de la logistique de l’évènement et découvre en même temps que les autres les épreuves qui les attendent. Accompagnée de son nouvel ami, la jeune femme s’avance lentement vers le jardin, suivant des enfants tous plus excités les uns que les autres.
Sujet: Re: Please Me [Anton Darling ♥] Ven 22 Mai 2015 - 23:54
Please Me
Featuring Anna Inan
Anton s’amusait en discutant avec la jolie brune. Elle entrait dans son jeu ce qui montrait qu’elle était enclin à ne pas se prendre au sérieux, accepter un brin de gaminerie. C’est vrai qu’ils n’avaient plus 10 ans mais cela restait divertissant. « Et ils comptent tous pour moi » dit-il pour retourner le sens des paroles de l’animatrice.
Alors qu’elle revenait sur la question du prénom, le médecin répondit un peu déçu « Hélas non. Navré de vous décevoir … » . Un tel nom serait des plus comiques. Il pourrait très bien exister mais la personne dotée d’un pareil nom ne pourrait être réellement prise en sérieux. Le docteur n’apporta pas de réponse jusqu’à ce que l’interlocutrice se présenta comme animatrice à la fois à l’école et l’hôpital. Il hocha alors la tête en guise d’approbation. Pas qu’il y ait quelque chose à approuver ou non mais il l’écoutait attentivement et pensait intérieurement que cela serait une bonne chose, que de recroiser son chemin. Du peu qu’il avait pu pour l’instant échanger avec la brunette, elle paraissait intriguant, intéressante et donnait envie d’en savoir plus sur elle.
Visiblement elle n’était pas australienne car avait un accent lorsqu’elle parlait mais l’anglais peinait à percevoir d’où il provenait. Il resta discret pour le moment sans poser directement la question. Peut-être obtiendrait-il une réponse ultérieurement au fil de la discussion. « Ohhh. Vos nuits doivent être éreintantes alors ! » avec une touche d’humour il souriait de nouveau. Les chats vagabondaient la nuit. D’où cette petite remarque et sans perdre le nord il ajouta « J’ouvrirai les fenêtres à l’avenir. Si vous avez besoin de faire une pause ». D’accord, là ça dérivait grandement et l’âge diminuait aussi.
L’homme repris un peu de sérieux et finit par se présenter. « Moi c’est Teddy au fait ». Il regardait de nouveau le nounours à proximité duquel le prénom Anna se distinguait bien. Une fois de plus, il n’était finalement pas si sérieux que cela et venait à l’instant de révéler le surnom que lui donnaient certains enfants de l’hôpital à Londres. « Ce n’est pas crédible non plus n’est-ce pas ? » grimaçait-il en faisant non de la tête. « Anton. Ravi de vous rencontrer Anna » d’un geste de la main il était prêt à serrer celle de la jeune femme pour la saluer de façon officielle. Au contact de cette main douce aux doigts fins, il restait quelques secondes se perdre dans ses yeux avant qu’on ne signale le début des jeux. C’est ça qui le fit en sortir.
Il avait d’ailleurs rapidement changé de sujet en révélant à sa voisine le sigle et la couleur de ce dernier. Il regarda ensuite celui qu’elle agitait sous ses yeux. « Probablement ». Touché par les propos de la fillette quelques secondes plus tard, il la regarda et la façon dont Catwoman avait de la consoler.
Se levant lorsque la mère de l’enfant s’approcha d’eux, il resta muet à quelques pas derrière l’animatrice, ne l’interrompant pas. Ce n’est que son enthousiaste qui le fit revenir de nouveau les pieds sur terre. Visiblement la jeune femme était emballée de commencer les jeux. « Oh que oui, sauf que… je crois que … excusez-moi un instant »
Il regardait la fillette souhaitant être avec Anna, fillette qui était à plusieurs mètres d’eux. Dr Holling la rattrapa et l’interpella. « J’ai cru comprendre que tu voulais être avec Anna ? » l’enfant hocha bien sûr la tête et eu une lueur d’espoir dans ce qui allait suivre.
« Écoutes, on peut faire un troc si tu veux, je prends ton étiquette et je te donne la mienne, je suis dans la même équipe qu’elle. Comme ça, tu pourras être à ses côtés, ça te ferait plaisir ? »
Il n’avait pas à proposer cela deux fois. La fillette eu un sourire qui anima son visage, une vraie banane. Ils firent donc l’échange. D’accord dans le fond, le pédiatre n’avait pas trop envie de faire ça, il était plutôt content d’être avec cette inconnue qu’il s’apprêtait à découvrir le long de la journée, mais il voulait faire plaisir à la fillette également. Puis peut-être qu’il se trouverait dans l’équipe adverse en revanche. Il ne savait pas encore. Prenant l’étiquette de l’enfant lors de l’échange, il remarqua un triangle jaune. Bon, il passait de losange à triangle, il avait donc perdu 1/2 de gloire et le vert symbole de fraicheur passait à jaune tel quelque chose de défraichi, de passé. Mais tant pis, il avait retenu dans les consignes que les verts étaient contre les jaunes. Signe qu’il serait quand même souvent aux côtés (ou plutôt en face) de la charmante Anna.
« Anna, Anna !! Regarde, je suis avec toi !!!! J’ai un losange vert !!! » s’écriait l’enfant plein de joie dans la voix en courant vers l’animatrice. Tout le monde s’approchait donc du lieu de la première épreuve dans le jardin. Le médecin retourna auprès de l’animatrice quelques minutes plus tard « Vous ne m’en voulez pas de vous avoir fait faux-bond ? » faisant un peu une moue, il lui dit ensuite « au moins je suis contre vous ce qui signifie que l’équipe perdante devra une faveur à celle gagnante… ». Non, Anton ne perdait pas le nord. La première épreuve fut lancée, c’était dédiée aux enfants, les duos de couleurs s’opposaient, un relai était organisé avec une course de roller. 3 enfants par équipe étaient lancés. C’était les cercles, les carrés et les étoiles. Les losanges allaient devoir affronter les triangles dans l’épreuve qui suivrait : le concours de sculpture en boue. Chaque équipe allait devoir représenter une sculpture en rapport avec un même mot donné et la sculpture la plus ressemblante à ce qui était demandé gagnerait. Tout était mis en place pour que la boue ne sèche pas trop vite, soit molle et modulable à souhait. L’équipe de Anton regroupait 5 enfants et 2 parents d’enfants. Il s’agissait d’équipes de 8 personnes à chaque fois. Certaines épreuves seraient réservées aux seuls enfants des équipes, d’autres aux seul personnel de l’hôpital. Les parents eux seraient constamment mélangés avec les autres membres de leur équipe respective.
Tout le monde était éparpillé dans le grand jardin de l’hôpital. Un food truck venait de s’installer où un homme faisait des crêpes, à côté il y avait un vendeur de barbe à papa, un vendeur de gaufres et un pro du hot-dog. Pour les végétariens, les cuisinières de l’hôpital avaient préparé des petits délices mis sur un buffet à disposition. Dans un coin des enfants écoutaient un conteur alors que dans un autre, les fillettes pouvaient se déguiser en mariées. Avec des fleurs dans les cheveux ajustés par une jeune bénévole.
L’ambiance battait son plein. « Je crois que la prochaine épreuve est une bataille de boue » dit le gentleman anglais à sa future adversaire. Faisant un peu comme s’il n’avait compris que c’était des sculptures qui étaient à faire et non un bataille. Il provoquait et taquinait la jolie brunette pour s’amuser. D’ailleurs, il vint lui donner un léger coup d’épaule contre la sienne. « Pas peur de vous salir ? Faites attention, j’ai l’esprit compétitif… ».
Puis il réalisa bêtement qu’ils n’avaient pas convenu de ce qui était en jeu pour les perdants ou gagnants « Au fait, qu’est-ce qui est à la clef si l’on gagne et que doit-on à l’autre si l’on perd ? »
Sujet: Re: Please Me [Anton Darling ♥] Mer 10 Juin 2015 - 22:34
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Feat. Anton N. Holling
Passer la journée à l'hôpital en ce jour de fête est pour Anna un réel plaisir. Au delà de sa rencontre avec le charmant pédiatre, tous ces jeux et ces enfants heureux la mettent en joie. Elle a l'impression de retourner en enfance, mais pas celle qu'elle a vécue, non, celle qu'elle voit dans les films, dans lesquels les enfants sont heureux, un marchand de glaces au coin de la rue, et des journées simples et amusantes en famille. Anna n'avait pas eu cette chance, mais aujourd'hui, elle connaît la valeur de ce qu'elle vit, et cette journée fait vivre à l'enfant en elle toutes ces joies dont elle a manqué dans sa propre enfance.
Rencontrer Anton, en ce beau jour, est un peu comme une cerise sur le gâteau, un beau ruban sur le cadeau que lui fait sa nouvelle vie. Elle est attirée par cet homme à l'allure charmante et s'en amuse, non sans essayer malgré tout de mettre un frein à son envie de lui sourire un peu fort. En effet, cet homme travaille avec elle, et elle s'était bien dit qu'elle ne fricoterait avec aucun collègue. Elle n'a jamais vécu le genre de complications que ça pourrait engendrer, mais elle en a été témoin, et elle ne souhaite pas se créer le moindre problème. Seulement, elle apprécie parler avec cet homme, et après tout, elle se dit qu'un petit flirt ne l'engage absolument à rien. C'est pour cette raison qu'elle décide de ne pas retourner de suite à l'atelier peinture. Elle se sent bien là où elle est.
Enchantée Teddy-Anton !
Lorsqu'elle serre avec délicatesse la main du jeune homme, un léger frisson parcours son corps, et elle se perd un instant dans les yeux de son interlocuteur. Ils sont magnifiques, et étincellent d'une malice toute charmante. Ce n'est qu'à l'annonce des futurs jeux que leurs mains se séparent et que les yeux de la belle Anna se détournent. Légèrement troublée, elle observe le charmant pédiatre découvrir sa couleur et fit finalement de même pour découvrir qu'il s'agit de la même. Intérieurement ravie, la jeune animatrice lance une petite plaisanterie avant de discuter un instant avec une adorable petite fille visiblement déçue de ne pas être dans la même équipe qu'elle. Anna, évidemment, est déçue pour la petite, mais elle n'y peut finalement pas grand chose. Cependant enthousiasmée par les jeux à venir, l'animatrice se tourna vers Anton pour lui lancer quelques mots qu'elle pensait amusants. Mais au lieu de rire ou même de sourire, ce dernier la laisse en plan et va carrément proposer sa place à la petite fille qui, bien sûr, accepta avec joie. Légèrement déçue, puis honteuse de l'être, Anna regarda Tanya, la dite petite fille, courir vers elle les étoiles dans les yeux. Dans un sourire, elle accepta l'accolade de Tanya et lança un regard en coin à Anton. Elle comprend qu'il a fait ça pour la petite, mais elle se sent malgré tout agacée de voir qu'il n'a pas hésité un seul instant avant d'accomplir ce geste désintéressé. Ann' se sentit un peu bête d'avoir pu penser qu'il flirtait avec elle. Il s'agissait simplement d'une discussion tout ce qu'il y a de plus banal.
Bref, la petite fille retrouva sa maman et tous les futurs joueurs se dirigèrent vers le jardin de l'hôpital. Ce dernier était métamorphosé. Il était envahi par toutes sorts d'activités, par des food trucks et des stands de nourriture et de ballons. Un sourire aux lèvres, elle s'avance vers le lieu de rendez-vous des joueurs. Lorsque Anton la rejoint, elle a une petite pointe d'amertume en elle, vexée qu'il l'ait plantée là comme une idiote. Cependant, elle ne le montre pas et se contente de hausser les épaules dans un sourire lorsqu'il lui demande si elle lui en veut. Peu importe. Oui, peu importe, elle a une équipe géniale de toutes façons. Trois enfants, dont Tanya, un couple de parents et deux infirmières.
Mmmh... Des fenêtres ouvertes et une faveur, ok ! Mais Teddy, tu n'aurais pas dû changer d'équipe parce que tu vas perdre, eh oui !
Et voilà, Anna passe à l'offensive, mais toujours en souriant. Elle n'en veut pas réellement au jeune homme. C'est plus à elle qu'elle en veut. C'est pourtant pas du tout son genre de s'imaginer des choses à propos d'un homme. En général, c'est plutôt elle qui mène la danse. Là, c'est différent, et elle n'aime pas trop. Mais ça changera, c'est sûr. Elle ne va pas se laisser emporter pour un parfait inconnu, aussi sexy soit-il. Cependant, lorsqu'il parle de bataille de boue, elle se met à rire doucement. Mais bien sûr. Une bataille de boue. Il ne voudrait pas qu'elle mette une tenue moulante tant qu'il y est ! L'air malicieux, elle sourit simplement, sans réponse, dénouant ses cheveux et y passant seulement la main, afin de les démêler et de les sortir de son visage. Elle est prête.
Moi ? Peur ? Jamais. Dit-elle d'une voix chaude et le sourire en coin. S'il veut jouer, elle va jouer... Et puis la boue est bonne pour la peau il me semble...
Laissons au gagnant le plaisir de décider !
Elle a bien quelques idées de gages, mais ils ne se connaissent pas assez pour qu'elle puisse oser les énoncer avant même d'avoir gagné... Bien que pour elle la victoire ne fait aucun doute.
L'épreuve de rapidité des autres équipe étant terminée, c'est à leur tour de montrer ce qu'ils savent faire. Toucher des matières telles que de la boue ne rebute absolument pas Anna, mais les deux infirmières qui composent son équipe semblent ne pas vouloir se salir les mains, prétextant une éventuelle nécessité de soins urgents. Alors elle s'y colle toute seule comme une grande, pendant que les parents de son équipe accompagnent les trois enfants boire un peu après leurs efforts lors de la course de rollers. Le sujet de la sculpture ? Un cornet de glace.
Sujet: Re: Please Me [Anton Darling ♥] Sam 13 Juin 2015 - 13:59
Please Me
Featuring Anna Inan
Le médecin ne pouvait être qu’amusé de la remarque de la brunette. Cette dernière avait de la répartie et n’hésitait pas à en faire part à Anton. Puis, ce que l’anglais commençait à apprécier, c’était cet air taquin qu’elle arborait en plus du fait qu’elle ne se laissait pas marcher sur les pieds. Disons que lorsque deux personnes qui ont l’esprit compétitif se retrouvent l’un face à l’autre, ça ne pouvait faire que des étincelles. « Oh mais Teddy n’est pas toujours un tendre…. vous pourriez être surprise » dit-il en laissant un peu de suspens. Puis après tout, même s’il était des plus sympathiques avec les enfants, ce surnom était surtout du à la gourmandise pour les bonbons « ours d’or ». Peu importe, la jeune brunette lui avait donné envie de relever le défi. Il n’était pas forcément doué pour modeler des choses avec ses mains, ce qu’il savait faire en revanche était en faire usage avec précision, rapidité, douceur et délicatesse. Toutes les qualités requises pour être un bon chirurgien et accessoirement cuisiner. Monsieur était un véritable cordon bleu il ne fallait pas l’oublier.
« Très bien. J’ai déjà des idées de ce que je souhaite alors j’espère que vous aurez du temps à me consacrer » ajouta t-il en ajoutant un clin d’œil. Une fois de plus c’était pour la taquiner. Le perdant devant une faveur au gagnant, par déduction ce dernier se verrait accordé du temps.
L’ambiance était à son comble, tout le monde s’agitait de partout, les épreuves qui pouvaient avoir lieu simultanément étaient en cours, les équipes devant s’affronter pour l’épreuve de sculpture de boue se préparaient. Le thème était la coupe de glace. Le plus beau cornet aiderait à grappiller beaucoup de points. Avec son équipe, Anton s’était mis d’accord sur ce à quoi ressembleraient leur coupe. Quelque chose à la fois de simple et recherché pouvait être bien. Une sculpture travaillée tout du moins.
Face à face, tout était à disposition pour commencer la sculpture. Heureusement qu’Anton n’était pas le premier à se lancer mais une fois de plus, chaque membre de l’équipe devait ajouter un élément à ce qu’avait commencé le précédent. Il regardait avec grande attention ce qu’avait entamé l’équipe adverse. Coïncidence ou pas, lorsque ce fut son tour de mettre la main à la pâte, il était en train de se battre avec la boue au même instant que l’animatrice.
D’ailleurs pour la déstabiliser, il décidait de lui parler afin qu’elle soit déconcentrée. « Je crois qu’elle est plus dégoulinante qu’autre chose votre glace regardez ça ne tient même pas dix secondes ». Il disait cela mais en attendant c’était ce qu’il faisait lui qui ne ressemblait pas à grand chose. « Si ma sculpture déglutine c’est volontaire bien entendu, comme la glace les jours de grande chaleur » un peu comme aujourd’hui. Le soleil était au rendez-vous et il faisait plutôt chaud. Il fallait donc bien s’assurer que les enfants soient rafraîchis et hydratés tout comme les personnes âgées de cet hôpital d’ailleurs et les visiteurs. Pendant toute l’épreuve il y avait des encouragements de toute part jusqu’au signal de fin.
Anton avait toujours de la boue plein les mains qui d’ailleurs commençait à sécher un peu. Il attendait donc la délibération du jury en fixant Anna droit dans les yeux. Il prenait subitement un air très sérieux quelques secondes avant l’annonce de l’équipe vainqueur. C’était celle de l’animatrice. Le médecin pris un air faussement étonné. Au micro on annonçait les épreuves à suivre, le pédiatre se trouverait pas dans la suivante mais celle encore après qui n’avait pas été précisée. Il avait donc le temps d’aller se rincer un peu, et en profita pour rejoindre l’animatrice avec qui il commençait à s’amuser. « Je ne pensais pas que vous seriez du genre à soudoyer le jury… ».
Les deux jeunes gens marchèrent dans la même direction et le pédiatre poursuivit avec sincérité « bon c’est vrai que ce que vous aviez fait ressemblait plus à un dessert que ce que j’ai pu réaliser, mais sachez que je ne baisse pas facilement les bras et je compte bien sur la prochaine épreuve quelle qu’elle soit pour prendre ma revanche… ».
Des gamins vinrent à couper leur chemin car un petit garçon s’amusait, avec de l’eau de robinet mise en bouteille, à courir après des filles pour les éclabousser. « Hep hep hep ! » s’écria alors le médecin en arrêtant le garçonnet. « … tu sais que ce n’est pas le meilleur moyen pour embêter les filles ? Ce n’est pas leur jeter de l’eau est le plus amusant … ». Très intrigué, l’enfant demanda alors au ‘sage’ quelle était donc l’idée à laquelle il pensait. Gardant donc la bouteille encore pleine à la main, le chirurgien se baissa davantage à hauteur de l’enfant pour lui murmurer un truc à l’oreille. Rien que le sourire en coin sur le visage de l’enfant montrait qu’il était satisfait de ce qu’il entendait. « Allez file ! ».
Une fois de nouveau tous les deux, l’anglais repris la conversation avec la jolie jeune femme qui lui avait, c’est vrai, un peu tapé dans l’œil. « … quoi, cela vous étonne que j’étais le genre de petit garçon qui avait des idées pour embêter les filles à son âge ?! ». C’est vrai que l’anglais répondait à ce qu’on appelait le « parfait gentleman » mais il s’était bien amusé comme tous les gamins de son âge. Puis il était encore un peu enfantin parfois. D’ailleurs il laissa catwoman parler avant de l’interrompre avec insouciance et de lui dire « …vous avez encore de la boue, permettez moi de vous aider à vous en débarrasser… » et d’un coup il l’éclaboussa avec l’eau contenue dans la bouteille qu’il tenait. « J’oubliais presque que les chats n’aimaient pas l’eau… mais les ours oui ! ». Un petit retour en enfance ne faisait pas de mal de temps à autres, encore plus dans les circonstances. Cette journée s’y prêtait. Après l’avoir aspergé d’eau pendant plusieurs longues secondes, il leva les mains toujours en tenant la bouteille et annonçant « je me rends, ce n’est pas très fairplay de ma part… vous n’êtes pas armée ce n’est donc pas équitable ».
Sujet: Re: Please Me [Anton Darling ♥] Dim 14 Juin 2015 - 15:56
❝ Please Me ❞
Feat. Anton N. Holling
Ce qu'Anna ne dira jamais à Anton, c'est que pendant ses études pour devenir animatrice, elle a pu bénéficier de cours d'arts plastique, y compris de sculpture sur divers supports. Elle a aussi appris à enseigner ces techniques, et elle a donc pu former en vitesse son équipe pour faire la glace la plus parfaite possible, malgré la boue un peu trop molle pour être parfaitement travaillée. Oui ça n'était pas du jeu, oui quelque part c'était triché, mais tant pis, le pédiatre n'avait qu'à pas la planter tout à l'heure. Bon, oui elle est un petit peu rancunière, mais c'est toujours de manière amusante, et puis elle aimerait bien le gagner ce gage... Même si quelque part, elle se dit qu'elle sera gagnante au final, que son équipe emporte la victoire ou non. Passer du temps avec le bel homme est agréable et ça n'est pas seulement dû au fait qu'il soit attirant. Non, elle aime ce côté taquin qu'il a, c'est rare aujourd'hui de rencontrer un homme qui ait du répondant sans tomber dans la vulgarité.
Si ma glace dégouline, la votre ruisselle, regardez-moi ça, une vrai rivière ! Répond-t-elle aux taquineries de Teddy, en riant. Tout le monde les regarde mais ils sont comme des gamins dans la cour de récréation, se chamaillant et riant, alors qu'ils ont les mains pleines de boue. Ça n'a jamais dérangé Anna de se salir les mains, mais elle doit avouer que là, elle en a vraiment partout : y compris sur le visage et dans les cheveux. Du grand n'importe quoi. Elle a voulu faire la maline en détachant son chignon mais maintenant des mèches lui tombent devant les yeux et elle ne peut pas faire autrement que de les dégager avec ses doigts sales. Ça ne l'empêche pourtant pas de s'amuser comme une gosse de dix ans. Son équipe et elle avaient convenu que la sculpture prendrait la forme d'une glace à l'italienne couchée, afin de l’apesanteur ne joue pas trop en leur défaveur. Eh oui, malins les losanges ! C'est peut-être grâce à ça ou bien aux mains expertes d'Anna, mais toujours est-il que le point a fini dans leur équipe ! Durant la délibération, la brunette a clairement remarqué qu'Anton ne la quitte pas des yeux, mais ce n'est pas seulement du défi qu'elle voit dans son regard, même si elle a du mal à faire confiance à son instinct vu ce qu'il s'est passé au moment de l'échange des gommettes. Quand l'équipe gagnante est annoncée, Tanya, ravie, vient enlacer la jeune animatrice et lui dit :
C'était super ! Mais t'es toute sale maintenant, et moi j'en ai plein les mains !
La petite fille aussi avait bien sûr contribué à la confection de la glace. Anna la prend donc par la main, et l'emmène vers le lavabo le plus proche, où elle réussit à se débarbouiller tant bien que mal. Tanya, elle, est comme neuve, et comme la prochaine épreuve n'est pas pour tout de suite, elle s'empresse de retrouver sa maman pour aller manger avec elle une vraie glace. Anna, quant à elle, est vite rejointe par Anton qui vient lâchement l'accuser de tricherie. La jeune femme prend un air offusqué, et répond finalement en souriant et en remuant doucement ses doigts fins devant elle :
Je ne vois pas du tout de quoi vous parlez Teddy, ils ont simplement su apprécier mon doigté si précis et délicat !
La belle animatrice s'amuse à faire des sous-entendus parfaitement clairs à Anton, tout en continuant de l'appeler Teddy. Elle aime ce surnom, elle le trouve plutôt charmant, un peu comme celui à qui il s'adresse quoi. Toujours souriante, Anna marche lentement aux côté d'Anton en direction des stands de nourriture et en profite pour rattacher sa chevelure, dans laquelle toute la boue n'est malheureusement pas partie. Elle méritera une bonne douche ce soir en rentrant ! Elle n'imaginait pas qu'elle en prendrait une plus tôt que prévu... En effet, Anton arrête un petit garçon qui possède une bouteille d'eau et le conseille secrètement sur une technique efficace pour embêter les filles. Dubitative, elle lève un sourcil et adresse un regard peu subtil au pédiatre. C'est quoi ces manières ? Enfin, au final, ça ne l'étonne pas tant que ça qu'il soit le pro de la chamaillerie garçons/filles, vu qu'il ne cesse de la charrier, à elle.
En vérité ça ne m'étonne pas tant que ça... A son âge ou plus tard d'ailleurs... Rajoute-t-elle en accompagnant sa phrase d'un clin d’œil. Mais quelle erreur n'a-t-elle pas faite ! Il est trop tard lorsqu'elle se rend compte qu'Anton, plutôt que de l'essuyer doucement de ses doigts viril comme elle l'aurait cru au premier abord, se met à l'arroser avec la bouteille d'eau du gamin qu'il avait interrompu quelques secondes plus tôt. Elle pousse un petit cri aigu et tente de se débattre en récupérant la-dite bouteille... en vain. Lorsque le jeune homme arrête son agression, la blouse d'Anna est trempe, ainsi que ses cheveux. Compte tenu de la chaleur, elle ne porte sous sa blouse qu'un débardeur blanc ainsi qu'un short court en toile mauve pastel. Elle hésite un moment avant de quitter sa tenue de travail, mais elle doit se rendre à l'évidence, elle ne peut pas rester trempée... Alors, après avoir écouté la tirade du pédiatre sur l'équité des batailles d'eau et lui avoir lancé un regard noir, elle finit par lui sourire de manière sexy et (il faut le dire) légèrement provocante. Elle dénoue ses cheveux, les libère en secouant la tête de manière lente et sensuelle, et défait lentement bouton après bouton sa blouse rose pâle pour l’enlever, le tout sans quitter du regard son Teddy. Par chance, son haut n'est que très peu mouillé et ne fait pas transparence sur son soutien-gorge à dentelles. Elle fait un pas, puis un autre, en direction d'Anton, et lui tend sa blouse en lui chuchotant ces quelques mots à l'oreille :
J'imagine que c'est ce que vous attendiez de moi Teddy...
Elle ne s'arrête pas et le dépasse, se dirigeant vers le marchand de glace. Lorsqu'elle se trouve à plusieurs pas du pédiatre, elle se retourne et lui lance comme si rien ne s'était passé :
Sujet: Re: Please Me [Anton Darling ♥] Lun 15 Juin 2015 - 20:42
Please Me
Featuring Anna Inan
L’ambiance générale avait pris le dessus, cela restait assez concurrentiel tout en gardant cet aspect enfantin et amical. Après tout, ils étaient entourés d’enfants alors l’état d’esprit restait cadré dans un tel contexte. Le médecin avait eu beau essayer de déstabiliser l’adversaire, celle-ci tenait plutôt bien la route et faisait usage d’une répartie amusante.
Évidemment, ce n’est pas parce que l’équipe du Docteur avait perdu qu’il n’y avait aucune chance qu’elle ne remonte la pente. Il y croyait encore mais au moment de pause venue, il n’y prêtait plus trop attention, à la prochaine épreuve ou possibilité de se rattraper. Non, ce dont il se préoccupait, c’était de ces gamins un peu partout en train de s’amuser et de profiter de tout ce que l’événement organisé pouvait leur offrir en cette belle journée de Juin.
Après un court instant d’égarement où une âme d’enfant vint animer le pédiatre, il s’était arrêté net dans un souci d’équité à l’égard de sa ‘partenaire de jeu’. Qui plus est, la belle brune se laissait certes prendre au jeu mais ce n’était pas pour autant qu’elle se laissait faire, bien au contraire. Déterminée à récupérer l’arme chargée d’eau dont faisait usage Anton, elle n’était pas parvenue à ses fins. Le british avait remarqué qu’elle avait adopté le surnom « teddy » depuis qu’il le lui avait évoqué et sentait que ça ne le quitterait désormais plus. Tant pis pour lui, s’il avait su garder sa langue dans sa poche il n’en serait pas là.
« ça y’est, ça va me coller à la peau maintenant … mais je pense que si vous persistez dans cette voie, je me verrais obligé de vous appeler Kitten… à vous de voir …» . Catwoman sonnait bien mieux que Teddy alors il fallait que lui aussi trouve quelque chose qui fasse plus… tendre. Bien qu’elle ne l’était pas avec lui en ce moment. En fait ça lui correspondait bien, à la jeune femme. Un chaton ça parait de prime abord très mignon, on a envie de l’avoir auprès de soi , c’est joueur, malin et en même temps ça sort ses griffes, ça mord… bref, Anna était séduisante, délicate, teigneuse, elle avait du mordant. Le genre de femme qui ne peut que retenir l’attention dès lors qu’on s’y frotte. Depuis plusieurs longues minutes elle avait démontré son côté joueur et n’hésitait pas à abuser de son charme. Comment le formuler autrement ? C’était bien impossible de nier qu’elle savait y faire.
L’ours trouvait ça mignon cette boue qu’elle n’avait pas pu ôter de ses cheveux ou même de certains endroits de son visage. Mais dès qu’elle ôta sa blouse mouillée à cause des gamineries du docteur, la mâchoire d’Anton était figée, presque bouche bée en regardant la démarche et la gestuelle de la brunette déboutonnant la tenue de travail. Mince alors pour laisser les hommes sans voix, elle était forte. Puis, dès le départ il avait eu un bon feeling avec la jeune femme alors un jeu de taquinerie et séduction s’était doucement mis en place, de façon naturelle. Récupérant la blouse comme s’il était un simple porte manteau, il était lui aussi figé sur place en laissant la belle femme passer à ses côtés l’air de rien, traçant son chemin vers le marchand de glace.
Bien sûr lorsqu’elle disait qu’il n’attendait que cela d’elle, il pensait au fait que ce n’était pas forcément le cas mais qu’elle lui offrait là un bien joli spectacle. « Je… n’en demandais pas tant mais … je ne regrette pas du tout ce que j’ai fait tout à l’heure ». Tout homme qui ne la trouverait pas sexy serait un sombre idiot ou une personne aveugle. Elle en avait beaucoup révélé en ôtant sa longue blouse ce qui bien évidemment laissa Anton rêveur. Il n’était pas forcément beau parleur ou dragueur invétéré. Il aimait charmer la gente féminine c’était vrai mais avait eu des relations plutôt sérieuses dans son passé donc s’il s’amusait à tourner autour d’une femme, ce n’était pas pour jouer avec ses sentiments. Enfin dans l’immédiat il ne savait pas ce qui se passait pour elle, ni même pour lui-même. Juste qu’il appréciait l’instant présent et ce nouvel établissement dans lequel il venait de trouver du travail.
Il était toujours immobile jusqu’à ce que la voix de la brunette le sorte de ses esprits. Une glace ? Bonne idée. Anton avait toujours dit aux enfants que la glace était le remède à tous les maux et il s’en était convaincu. Même sans avoir de maux à soigner, rien que pour le plaisir il en prendrait volontiers. Sans parler de la météo qui y ajoutait cette envie de consommer quelque chose de frais et léger. « Vous avez gagné tout à l’heure mais je tiens à vous informer que ce n’est qu’une bataille et pas la guerre, donc ne criez pas victoire car rien n’est encore joué ». Il préférait mettre les choses au clair d’emblée tout en la laissant choisir le parfum de la glace. Quand vint son tour, il opta pour un sorbet citron. Un seul sorbet en cornet lui conviendrait d’ailleurs, en commandant ce qu’il souhaitait il n’avait pas hésité à faire l’idiot « vous n’avez pas parfum boue par hasard ? C’est juste que c’est ce que je préfère, puis ça serait assorti au maquillage de madame » dit-il en accompagnant ses paroles d’un regard vers l’animatrice « … sinon je me contenterais d’un sorbet citron, merci ». Le marchand de glace dut certainement le prendre pour un sombre crétin à moins qu’il avait suivi un peu les épreuves qu’il y avait, mais peu importe.
D’humeur taquine il rejoint vite la jeune femme qui ne l’avez pas attendu. « Vous ne vous arrêtez jamais une minute vous, toujours en mouvement ». Ce n’était pas un défaut au contraire, cela le força à adapter son rythme de marche à celui de Anna.
« ça fait longtemps que vous travaillez ici ? Je me permets de vous demander cela car j’ai cru percevoir un accent étranger sans parvenir à le situer mais ce n’est certainement pas un accent australien ». Était-il indiscret ? Il était simplement curieux et souhaitait en apprendre davantage sur la jeune femme. Il commença par la même occasion à tester le sorbet du bout des lèvres et ‘louchait’ sur la glace de la jeune femme qui n’avait pas l’air mauvaise, au contraire. « Si vous rentrez vos griffes je vous laisserai peut-être goûter le sorbet ruisselant » dit-il subitement. Bon d’accord ce n’était qu’une tactique quelque peu bancale pour que elle, lui propose de goûter à sa glace. Finalement c’était une façon de faire pour qu’elle lui pseudo propose spontanément.
Une épreuve se déroulait à quelques pas, c’était une course réservée aux enfants, lorsqu’ils doivent courir dans un sac à patates ou encore être par duo à faire la brouette. Les épreuves étaient variées et adaptées en fonction des membres des équipes. Puis il y avait évidemment une épreuve ultime réservée aux seuls membres de l’hôpital mais personne n’en avait encore connaissance. Laissant un peu de temps s’écouler le médecin interrogeait la jeune femme « vous avez une petite idée de ce que sera notre prochaine épreuve ? ».
Sujet: Re: Please Me [Anton Darling ♥] Mer 24 Juin 2015 - 22:03
❝ Please Me ❞
Feat. Anton N. Holling
Anna n'est pas du genre à donner des surnoms à tout le monde, et surtout pas aux hommes qu'elle vient de rencontrer. Il faut dire que ça peut paraître malvenu. Pourtant, avec Anton, elle se laisse aller, et le surnomme Teddy. Après tout, c'est lui qui en a parlé le premier ! C'est vrai qu'elle aurait pu l'appeler Jack, mais elle trouvait ce surnom bien moins amusant. Là au moins, elle pouvait le taquiner. Mais visiblement, elle ne fut pas la seule à vouloir surnommer l'autre. En contrepartie, Teddy mentionne un surnom pour elle qui est bien moins sexy que Catwoman : Kitten. Ann' laisse échapper un petit rire et répond :
A vous de voir, parce que moi je ne compte pas arrêter, Teddy vous va très bien !
Sa blouse étant trempe, Anna entreprend finalement de l'enlever, non sans y ajouter les formes. Il peut arriver à la jeune femme de charmer un inconnu, pour son loisir à elle, parce qu'elle a parfois envie de compagnie masculine, mais là on peut dire qu'avec Anton, c'est différent. Certes, ça fait longtemps qu'elle n'a pas flirté mais jamais elle n'avait été aussi loin dans la provocation. Faire un strip-tease en public, et devant des enfants en plus, c'est inédit. Bon, c'est vrai, ça n'était pas un strip-tease intégral (quand même !) mais ça en était un quand même. De toutes façons, avec cette homme, la jeune animatrice ne se contrôle pas. Il a ce quelque chose qui à la fois l'attire, et à la fois l'agace. Elle réagit à chacune de ses provocations sans vraiment y réfléchir, et quelque part, ça lui fait du bien, même si rétrospectivement, elle se dit qu'elle aurait pu mieux se tenir, surtout en compagnie d'un médecin. Mais elle n'y peut rien, avec seulement quelques mots ou une simple action, il la fait réagir au quart de tour. Alors oui, pour une fois, elle est bien contente de le voir bouche bée devant elle alors qu'elle se déshabille. Elle a repris le dessus. C'est elle le chat maintenant.
Elle accompagne même son action d'une phrase qu'elle veut aguicheuse. Il y répond, troublé, et le sourire d'Anna s'agrandit. Elle lui a donné sa blouse trempe qu'il s'est empressé de confier à une infirmière pour qu'elle la remette au vestiaire, et ils finissent par aller commander une glace. En chemin, l'ourson essaie de remettre les pendules à l'heure en précisant qu'elle n'a gagné qu'une bataille et non la guerre. C'est vrai mais Anna se contente de sourire malicieuse en rétorquant :
Mais je n'ai rien dit... Il paraît que c'est ceux qui en parlent le plus qui en font le moins...
Contente d'elle, l'animatrice voit son sourire s'agrandir. Elle ne cherche pas à se vanter mais bien à le pousser à bout. Pourquoi ? Aucune idée, elle en a envie, c'est tout. Seulement, le beau pédiatre semble vouloir en faire de même en la taquinant à nouveau. Il la charrie sur la boue qu'elle a encore dans les cheveux et sur le visage, malgré son nettoyage au robinet et la douche inattendue qu'il lui a offerte. Elle imagine soudain l'apparence qu'elle peut avoir et rougit légèrement d'autant plus que le marchand de glace la regarde, amusé. Son maquillage a dû couler à cause de l'eau et de la boue doit encore être présente dans ses cheveux et dans certains endroits de son visage. Elle n'y peut pas grand chose, ça n'est pas comme si elle avait un miroir toujours sur elle, mais elle ne peut pas s'empêcher de se sentir gênée. Visiblement, elle a repris sa place de petite souris.
* Si vous voulez de la boue, je peux toujours vous prêter mon visage... *
Elle aurait pu répondre ça si elle n'avait pas eu envie d'aller se cacher pour se laver, là tout de suite, mais elle se contente de regarder son interlocuteur et de lui faire une grimace qu'elle veut amusante, histoire de cacher ses joues encore rougies par la gêne. Elle se contente ensuite de prendre sa glace, un cornet saveur menthe-chocolat et repart en marchant d'un pas plus vif qu'elle ne l'aurait pensé.
Le mouvement c'est bon pour la santé. Répond-t-elle simplement à Anton avec un sourire. Elle n'a pas vraiment voulu faire de sous-entendu, mais le fait est qu'on peut en déceler un. Tant pis. De toutes façons avec le strip-tease qu'elle lui a fait quelques minutes plus tôt, ça ne pourrait pas être pire.
J'en ai vraiment partout ? De la boue, je veux dire...
Oui, ça la gène d'avoir l'air sale sur son lieu de travail. Ça serait tellement gênant si le directeur de l'hôpital se présentait à elle ! Déjà qu'elle n'est pas dans une tenue très professionnelle... Certes, il n'y a aucune raison pour que le directeur vienne la voir, mais elle est un peu perturbée, au cas où vous ne l'auriez pas compris...
Vous pourriez... ?
Anna lui tend la serviette que lui a donné le vendeur de glaces, et lui fait signe de la débarbouiller un peu, si ça ne le dérange pas. Ça la gêne un peu de lui demander ça, mais bon, après tout ils s'entendent bien (enfin, tout est relatif !), peut-être qu'il voudra bien l'aider.
Anton lui pose ensuite la question qu'elle redoute toujours. Non pas depuis quand elle travaille à l'hôpital, mais la question de son accent qu'elle n'a jamais vraiment perdu. Il s'est toujours accroché à elle, comme un vestige de sa vie passée. Il s'est atténué bien sûr, mais la preuve en est qu'il est toujours bel est bien là. Réfléchissant à toute allure pour répondre sans avoir besoin de tout expliquer, elle baisse les yeux un instant, laissant sûrement entrevoir à son interlocuteur la douleur qu'elle éprouve encore à l'évocation de son passé.
C'est un accent turc. Je suis arrivée il y a un peu plus de dix ans et je travaille ici depuis maintenant six ans. Et vous ? Je pourrais vous poser la même question, je suis totalement incapable de savoir d'où vient votre accent.
L'accent du beau pédiatre est, bien sûr, beaucoup plus intelligible que celui d'Anna, en tous cas elle l'espère, et elle le trouve carrément craquant. Il lui donne un air distingué qu'elle apprécie tout particulièrement. Elle espère surtout, en posant la question à son tour, que Teddy n'ira pas plus loin dans ses interrogations sur ses origines. Elle n'a pas du tout envie d'en parler, et préfère bien au contraire connaître un peu mieux son interlocuteur.
J'ai bien vu que vous louchez sur ma glace depuis tout à l'heure ! Répond-t-elle à la suggestion de ce dernier. De nouveau amusée, elle lui tend sa glace pour qu'il y pose les lèvres et attend qu'il en fasse de même pour elle. Cet échange peut paraître être celui d'un couple et même si, sur le moment, Anna se sent un peu gênée, elle ne regrette pas. C'est un homme agréable qu'elle a en face d'elle et elle se moque complètement du qu'en dira-t-on.
La jeune femme pose son regard sur les enfants qui s'amusent autour d'eux. Elle arbore un sourire bienveillant à leur égard, comme le ferait une maman sur ses enfants. Ce sont un peu ses enfants quelque part, elle s'en occupe presque chaque jour, et tente toujours de faire sortir d'eux le meilleur. A la question d'Anton, Ann' se contente de hausser les épaules. Elle n'en a aucune idée. Elle croque dans le cornet de sa glace que Teddy a presque entièrement mangée (lol) et lui demande :
Et vous, une idée ?
Mais la voix de l'organisateur du concours retentit pour annoncer la dite épreuve. Il s'agit d'un karaoké géant présidé par un jury différent de celui de la sculpture de boue. Des enfants en fauteuil roulant en font notamment partie. On demande aux équipes au complet de se présenter sur l'estrade mise en place pour l'occasion. Cette dernière se situe en plein air et dispose d'un écran sur lequel apparaîtront les paroles des chansons. Anna a une jolie voix mais n'a jamais chanté devant autant de monde. Tout ce qu'elle espère c'est qu'on ne lui demandera pas de faire un solo.
Sujet: Re: Please Me [Anton Darling ♥] Dim 28 Juin 2015 - 12:32
Please Me
Featuring Anna Inan
La journée se déroulait bien, sans encombre et chacun pouvait profiter des jeux proposés, des dégustations en tout genre, les enfants pouvaient rire et laisser leur maladie de côté car on ne les considérait plus aujourd’hui comme des ‘malades’ mais comme des enfants. Leurs parents appréciaient les voir ainsi et l’esprit était plus léger. Cela permettait aussi aux membres du personnel de l’hôpital de discuter un peu, faire connaissance, de s’amuser entre eux ou avec l’entourage. L’ambiance était on ne peut plus bon enfant.
D’ailleurs, Anton s’en donnait lui aussi à cœur joie aux côtés de la jeune animatrice. « Non il n’y en n’a plus trop… puis ça vous donne un air sauvageon ! » dit-il amusé tout en saisissant la serviette tendue. Là il passa délicatement le bout de tissu sur le visage de la jeune femme, du moins où elle avait encore un peu de boue.
Il garda machinalement la serviette en se disant qu’il la jetterait avec la sienne ultérieurement. Pour l’instant il écoutait la bribe d’histoire de la turc. C’était peu commun de croiser des gens de cette nationalité par ici, mais elle était visiblement bien installée dans la ville australienne. « Je n’aurais pas pu le deviner, mais pourquoi avoir choisi Bowen comme destination ? ». Il continuait de l’interroger par pure curiosité sans vouloir l’embêter avec cela ou paraitre peu courtois. D’ailleurs il répondit à son tour dans la foulée « La reine Elizabeth se retournerait dans sa tombe si elle vous entendait… » fit-il mine que c’était impossible de ne pas reconnaitre l’accent britannique. Bien entendu le doute pouvait toujours exister et il comprenait bien l’interrogation de la brunette. Il n’insista naturellement pas sur l’histoire du pays d’origine de la jeune femme et ils poursuivaient sur la glace. Elles étaient toutes deux délicieuses, ces saveurs choisies. La preuve est que le médecin mangea un peu plus de la glace de son adversaire de jeu qu’elle ne l’avait fait. Tant pis il s’était montré un peu gourmand mais c’était un régal.
Terminant d’avaler le morceau de glace, il tenta de deviner ou d’imaginer plutôt ce que pouvait être l’épreuve suivante mais le temps de réflexion lui manqua car l’annonce venait d’être faite. « Je dirais un Karaoké ! ». Facile de deviner lorsque la réponse était donnée ! Il se racla alors la gorge et sur le ton de la taquinerie sortit « Mince, j’ai un chat dans la gorge, ça ne va pas être facile… ». Humour humour. Le niveau était bas certes mais c’en était. « Allez, c’est la dernière ligne droite, on ne se dégonfle pas ! ». Il lui imposait d’aller jusqu’au bout de la ‘course’.
C’était partit, tout le monde se retrouvait sur un podium et les deux équipes étaient prêtes à s’affronter et ce, sur plusieurs tubes comme « I want you back » des Jackson 5, « Time of my life » qu’on entend dans dans Dirty Dancing, pour d’autres générations ça passait également par du Maroon 5 et Train. Le concours de Karaoké s’était terminé et le médecin put constater la douce voix de l’immigrée. Elle n’avait pas de quoi se cacher et peu à peu elle s’était sentie à l’aise.
Le jury était encore en train de délibérer afin de départager l’équipe vainqueur. Anton était en train de répondre sur son iPhone à un message envoyé par Andrea qui avait été récupérer Kelsie à l’école, la ferait manger chez elle le midi et l’emmènerait à un cours de danse. La fillette s’était remise dedans depuis peu, il s’agissait de son 2nd cours mais elle aimait cela. Après quoi, Anton était supposer aller récupérer l’enfant chez sa cousine. Il confirma la réception du message mais à cet instant également fut bipé. Quand le bippeur était en action, ça n’avait pas forcément quelque chose de bon. Au contraire. Une urgence venait de se présenter et c’était au sujet d’un enfant du 4e étage qui n’avait pas pu se rendre à la fête, cloitré dans sa chambre depuis 18h maintenant (depuis son arrivé) les examens étaient encore en cours. Il avait de la fièvre et des maux de tête ainsi que de dos.
Le pédiatre quitta donc les lieux de la fête dans la précipitation pour se rendre dans la chambre de ce Tim Sheffield. Un petit garçon âgé de 7 ans. L’infirmière avait bipé l’anglais en raison de l’aggravation de la santé du petit garçon qui se sentait fragilisé. Il n’avait pas vraiment eu le temps de prévenir Anna mais s’en chargerait plus tard lorsque la situation serait plus stable.
« Docteur je ne sais pas ce qu’il a, depuis maintenant une petite heure sa température continue de monter, puis il dit que ça le démange, il a quelques petits boutons dans le cou et haut du dos mais je n’ai aucune information supplémentaire ». L’infirmière semblait bien incompétente ce qui lui valut de se faire un peu crier dessus par Anton car si cela faisait 1h que le gamin avait un état de santé qui se détériorait alors il aurait du être averti plus tôt. Il lui demanda d’aller chercher deux-trois instruments médicaux et se chargeait en attendant d’ausculter de nouveau le malade. « Tim, Tim c’est important que tu me décrives comment tu te sens »« fatigué … et j’ai mal à la tête…»
Le pédiatre constata les éruptions cutanées pas uniquement au niveau du cou mais des jambes. Une présence le fit lever la tête et regarder au seuil de la porte de la chambre. « Anna ? Je n’ai pas eu le temps de vous avertir… c’était urgent, vous pouvez m’aider ? ». Elle était certainement plus à même de lui rendre service que l’infirmière qui ne revenait toujours pas. Elle avait du s’égarer dans les couloirs de l’hôpital quelle veine ! Le pédiatre indiqua quelques manipulations à faire à l’égard de l’animatrice (qui avait certainement une formation médicale) en tout cas il ne s’agissait de rien de compliqué. L’enfant s’enfonçait et commençait tout juste à perdre connaissance.
Ce n’est qu’au bout de quelques longues secondes (trop longues au goût du médecin) qu’il déduit un diagnostique en voyant également les éruptions sur les bras. C’était encore qu’à un stade de lésions plates mais le stade des vésicules n’était pas loin… du moins il le supposait. Il lança un regard grave à la jeune femme sans dire ‘oh non !’ à haute voix afin de ne pas inquiéter l’enfant, mais il n’en pensait pas moins. « Mettez immédiatement un masque il y en a dans le tiroir de gauche sous le petit lavabo ». Chaque chambre était dotée d’un petit lavabo ce qui était pratique et le matériel médical de base s’y trouvait aussi. Ils allaient devoir transférer l’enfant dans le service des urgences et éviter le plus de contact. Isoler ce patient était essentiel si il avait ce que Anton pensait. « Vous êtes vaccinés ? Tous les deux, est-ce que vous êtes vaccinés ?! » demanda t-il aux deux personnes présence alors que l’enfant récupérait mais était faible. Il était très important de savoir cela. Puis le médecin devait trouver une seconde pour parler seul à seul avec Anna des suites.
Sujet: Re: Please Me [Anton Darling ♥] Jeu 2 Juil 2015 - 18:40
❝ Please Me ❞
Feat. Anton N. Holling
Mon petit air sauvageon vous remercie ! Répond gentiment Anna en souriant. Le pédiatre est vraiment sympa avec elle, et elle apprécie les taquineries parfois douteuses qu'il lui adresse. Elle a beau être une tigresse, ça ne l'empêche pas de ronronner comme un chaton. Grâce à Anton et à sa bouteille d'eau, la jeune femme n'a pas trop chaud, contrairement à d'autres personnes qui semblent ne plus tenir. Mais c'est peut-être aussi dû aux épreuves parfois sportives du grand jeu auquel ils participent.
Il y a de plus grosses araignées ici, c'est plus amusant à chasser pour une Kitten comme moi ! Répond-t-elle en riant. Elle n'a pas envie de lui donner de réponse sérieuse car elle ne veut pas lui mentir. S'il insiste, elle le fera mais ce sera en dernier recours. Elle n'aime pas raconter d'histoire aux personnes qu'elle apprécie mais parfois elle préfère ça à dire la vérité qu'elle pense toujours dangereuse, même onze ans après son arrivée à Bowen. Lorsque Anton mentionne la reine Elizabeth, Anna comprend très vite que son interlocuteur est anglais. Elle rit doucement et répond :
Il faut dire que pour une turque, reconnaître l'accent anglais n'est pas si simple !
Puis vint le moment des interrogations concernant leur future épreuve. Elle n'avait aucune idée de ce qu'elle pourrait être, alors elle retourne simplement la question à Anton. Celui-ci se sert finalement de la réponse annoncé au micro pour plaisanter.
Ah bon ? Rétorque-t-elle ironiquement. Puis concernant le chat dans la gorge : Ne vous inquiétez pas pour ça, je vais miauler avec grâce, vous n'auriez pas pu rivaliser de toutes façons...
Elle a beau faire la maligne, intérieurement, elle n'est pas très rassurée, surtout lorsqu'elle apprend qu'il va falloir qu'elle chante vraiment sans se cacher derrière les autres en bougeant seulement les lèvres. Mais comme à son habitude, elle ne se dégonfle pas et finit même par apprécier chanter devant tout le monde, jouant même de son charme par moments pour impressionner le jury. Elle compte bien le gagner ce gage ! Cependant, les votants ont préféré la prestation de l'autre équipe, ce qui déçoit légèrement Anna, mais elle reste bonne joueuse. Après l'annonce des résultats, elle cherche Anton du regard mais ne le trouve pas. Sceptique, elle se demande bien où il a pu passer. Elle est certaine qu'il ne manquerait pas une occasion de se vanter de cette victoire, et pourtant il reste introuvable. Ann' finit par revenir à l'intérieur pour le chercher et demande à une infirmière si elle a vu Anton le pédiatre, non sans se rendre compte que sa demande paraît vraiment peu professionnelle. Son interlocutrice lui répond simplement qu'il a été appelé pour une urgence et Anna se met à grimper quatre à quatre les marches d'escalier pour rejoindre la partie pédiatrie et suit le son des appareils d'alerte qui retentissent dans les couloirs. Elle sait que beaucoup de monde est dehors à participer à la journée de détente et elle s'est dit immédiatement qu'elle pourrait peut-être être utile.
La jeune femme se met à courir afin de rejoindre la chambre bruyante mais reste hébétée à l'entrée de la pièce, en voyant Anton appliquer des soins à l'enfant visiblement en détresse devant ses yeux. Elle a déjà perdu des enfants dont elle s'occupait mais jamais elle n'a assisté à un tel scénario. Cependant lorsque Anton l'interpelle et lui demande de l'aide, elle reprend conscience de la nécessité d'agir vite. Alors elle enfile rapidement une paire de gants stériles et s'approche de l'enfant pour effectuer les gestes que lui indique le pédiatre. Elle est concentrée et méthodique, même si la panique reste sous-jacente. Elle a bien sûr dû apprendre quelques gestes de premiers secours ainsi que prendre part à des formations médicales ponctuelles pour être prête à agir en conséquence. Heureusement, car c'est grâce à cet apprentissage qu'elle comprend tout ce que lui dit Anton, même lorsqu'il emploie quelques termes médicaux. Mais à un moment, les indications ne viennent plus et même si l'enfant semble se remettre doucement de ce qu'il vient de lui arriver, elle perçoit dans le regard du pédiatre quelque chose qu'elle n'avait encore jamais vu dans ses yeux : de l'inquiétude. Il ne dit rien, bien sûr, mais Anna sait parfaitement que ça n'est pas bon signe, surtout lorsqu'il lui dit de mettre un masque. Elle s'exécute rapidement, en en ramenant un pour le jeune homme et se fait surprendre lorsqu'il demande, un peu paniqué il faut le dire, s'ils sont vaccinés.
Vacciné pour quoi ? J'ai fait tous les vaccins demandés par l'hôpital, même les facultatifs, mais de quoi parlez-vous ?
Anna remarque le regard épuisé mais apeuré du petit garçon à qui elle a fait la lecture la vieille. Bien sûr, il se rend compte que ça ne va pas, et il cherche en la jeune animatrice un réconfort quelconque, et elle tente de l'apaiser :
Ne t'inquiète pas Tim, on va t'aider d'accord ? Tiens regarde, je te donne mon petit ourson, il va te protéger pendant qu'on va discuter avec le docteur. Courage bonhomme, on revient.
Puis Anna fait un léger signe à Anton pour qu'il la suive dans le couloir. Tant que le petit est stable il faut qu'il lui explique de quoi il retourne. La jeune femme n'a pas peur pour elle à cet instant, seulement pour le petit garçon paniqué dans la pièce d'à côté, elle a oublié la fête qui bat son plein au rez de chaussée, elle a oublié les taquineries et les surnoms.
Sujet: Re: Please Me [Anton Darling ♥] Mar 7 Juil 2015 - 11:28
Please Me
Featuring Anna Inan
La fête avait rapidement tourné au presque cauchemar pour le médecin. S’occuper des enfants pouvait être quelque chose à la fois de complètement magique ou l’inverse. Pourquoi ? Les voir subir les symptômes de maladies incurables faisait partie des pires choses qui soient. Comme prononcer les trois mots « heure du décès ». Anton était une personne qui savait s’amuser quand il le fallait, mais lorsqu’il était dans une situation critique, il ne rigolait absolument plus. C’était le cas à cet instant là, depuis qu’il était monté dans cette chambre, généralement il évitait de prendre un ton sec à l’égard des gens qu’il s’agissent de membres du personnel ou autre, il ne donnait pas des ordres en aboyant mais il fallait de temps à autres réagir vite et l’inquiétude prenait le dessus sans qu’il puisse contrôler cela.
C’est ce qui se faisait ressentir dans la question qu’il posa avec insistance quant aux vaccins. Bon, c’était une bonne chose qu’elle avait fait ses vaccins ceci dit, il doutait qu’elle avait fait celui auquel il pensait. Pour le moment. Regardant l’enfant qui portait le masque chirurgical alors que Anna arborait à prenant celui respiratoire, il la fixait dans les yeux, ses beaux yeux marrons-verts avec grande insistance. Clairement il ne pouvait s’exprimer devant le patient. Enfant qui avait d’ailleurs à présent à souffrir de myalgie. L’infirmière qui était présente précédemment auprès de Tim revint. Le médecin s’empressa de lui dire de porter un masque respiratoire elle aussi, deux paires de gants. Il lui demanda exactement où elle s’était rendue, heureusement qu’il s’agissait de la petite pièce à côté isolée aussi. Là-bas s’y trouvait d’autre matériel demandé. Par chance elle n’avait pas été contacter d’autres membres du personnel hospitalier ou n’était allée voir aucun patient supplémentaire. « vous êtes sûre ?! » lui demanda t-il avant de voir Anna donner le petit ourson à Tim. « Bon restez avec l’enfant, si il a envie de vomir, prévenez moi de suite nous ne seront pas long nous allons dans la salle juste à côté ». Mieux valait circuler le moins possible dans l’hôpital. Avec son bipeur, Anton alerta le titulaire et chargé des urgences, ainsi que les collègues chargés du même département et les autres. Le code était lancé par prévention mais c’était quasiment certain.
S’étant assuré qu’elle n’avait pas touché à l’instant l’enfant, le pédiatre traîna rapidement la brunette dans la pièce voisine et pu dégager son masque de sa bouche afin de prendre la parole face à elle. « Promettez moi de ne pas paniquer… » bien sûr qu’elle pourrait être paniquée et il y’a avait de quoi. Mais maintenant le sort du petit Sheffield reposait sur les épaules de Anton, Anna et Jolène l’infirmière qui était actuellement avec le jeune patient. « Est-ce que vous avez précédemment été en contact avec Tim ? C’est très important ». Là il appris qu’elle lui avait fait de la lecture la veille. Déjà il devait être très probablement fatigué, car l’état dans lequel il se trouvait aujourd’hui prouvait qu’il était déjà bien mal les heures voire les quelques jours précédents. Il n’hésita pas à montrer qu’il devenait plus très sûr de lui et surtout plus qu’inquiet mais à présent plus seulement pour Tim mais également pour elle et Molène. Ils étaient depuis plusieurs minutes si ce n’était plus, exposés à un grave virus. Virus mortel bien entendu . En voyant les douleurs du patient après questions et palpations, Dr. Holling était parvenu à un diagnostic imparable qui ne le rendait pas fier. Depuis le code expédié au bippeur l’étage était en train d’être évacué dans les plus grands soins et la plus grande rapidité possible. Les deux portes aux extrémités du couloir où ils se trouvaient étaient verrouillées. « Je pense que vous n’avez pas le vaccin nécessaire, moi non plus mais j’ai demandé à ce qu’on nous le prodigue le plus tôt possible à savoir au plus tard demain soir ». C’était fort probable qu’ils ne soient pas vaccinés contre la variole étant donné que ce n’était plus une maladie d’actualité, le vaccin antivariolique.
Il n’avait toujours pas été direct en expliquant à l’animatrice ce qui se passait. « Je suis plus que désolé de vous avoir traîné là-dedans mais vous pourriez être contaminée, Tim a contracté la variole ». A vrai dire il y avait un pourcentage très élevé des personnes atteintes de la variole. Tim Sheffield ne s’en sortirait probablement pas. A cet instant, Jolène appela le médecin et l’animatrice « Il est en train de vomir, il son état s’aggrave à vue d’œil ». Anton n’eut qu’une chose en tête ou du moins une personne. L’enfant. Il fallait par tout moyen tenter de le sauver.
De retour dans la chambre, le jeune patient s’enfonçait, une opération n’aurait même pas été nécessaire. Les parents de Tim étaient dès a présent au téléphone, pour parler à leur fiston étant donné que maintenant, tout le service pédiatrique était vidé, la fête avait même probablement due être éloignée si ce n’était annulée. Le but était d’exposer le moins de personnes possibles à ce virus. Tim pu échanger quelques mots au téléphone avec sa maman avant que l’état critique se manifeste. Anton essaya par tous les moyens, avec l’aide de Jolène et celle de Anna de faire baisser la température, de soulager la douleur de Tim. Mais rien n’empêcha le destin ou quel que soit son nom, de le priver de sa vie.
Le médecin et ses pseudo assistantes du moment ne pouvaient solliciter l’aide d’autres collègues la maladie du patient étant très contagieuse, eux-mêmes ne savaient pas ce qui allait leur tomber dessus selon les services sanitaires. Anton se démena pendant 45 bonnes minutes, il se démenait autant qu’il pouvait pour sauver la vie du petit Sheffield, avec l’aide de Anna & Jolène. Rien ne put y faire, l’état de santé se dégrada de trop, ils avaient fait preuve de créativité en ne pouvant accéder à tous les matériaux . Les zones du service pédiatrique étaient désaffectées, plus personne ne s’y trouvait. Ils avaient l’impression d’être limités dans leurs mouvements et options. Ce n’était pas qu’une impression mais il fallait faire avec. Après tous les termes médicaux, les seuls s’apparentant à quelque chose de de moins techniques furent ceux que redoutait le pédiatre. Il ressentait énormément de peine du fait que les parents de l’enfant ne pouvaient même pas le serrer dans leurs bras, être à côté de lui pour ces derniers instants. Au point où il en était, le médecin avait gardé le haut parleur, les parents étaient en larme au bout du fil, lui tenait la main de Tim en ayant mis des gants de protection.
Les instants après les derniers souffles du patient furent très difficiles. Anton ignorait ce qui adviendrait, il attendait les consignes. Que cela vienne des supérieurs comme des spécialistes dans ce cas de crise. Depuis de nombreuse années cette maladie n’avait pas pointé le bout de son nez, les mesures déployées par prévention étaient donc presque démesurées mais mieux valait cela sachant qu’il y avait des enfants et personnes âgées, il fallait faire au mieux pour ne pas les contaminer.
Les mesures mises en œuvre s’avéraient plutôt efficaces, tellement que le ‘corps’ du patient était transféré par des hommes masqués sous d’énormes combinaisons intégrales avec des masques. La protection était maximale. Anton reçut de nouvelles instructions par l’intermédiaire du bippeur. Jolène se rendit vite compte de ce qui les attendait car on ne lui laissait pas sortir du couloir. Les portes étaient verrouillées.
Après avoir lu le message, Anton se rapprocha de Anna qui était toujours dans la pièce où ils s’étaient battus comme des lions pour sauver Tim. « Est-ce que ça va ? Je suis navré que vous ayez assisté à cela…. nous avons fait absolument tout ce que l’on pouvait ». Il lui posa une main sur l’épaule comme si cela pouvait renforcer la sincérité de ses paroles et la compassion à son égard.
Jolène revint vers les deux autres ‘collègues’. « Qu’est-ce qui se passe à présent Docteur ? On ne nous laisse pas sortir du couloir. Nous n’avons accès qu’à deux pièces et maintenant la kitchenette au bout du couloir ainsi que les WC. On est coincé c’est ça ?! ». Elle avait vite compris la situation.
Anton repris donc les propos en les clarifiant et en s’adressant aux deux femmes « nous avons été exposés à la maladie, nous allons recevoir un vaccin antivariolique d’ici deux ou trois heures, j’attends les consignes du titulaire. Et nous sommes visiblement mis en quarantaine effectivement… enfin pour les deux semaines à venir ».
Il devait appeler Léo et Andrea, leur demander de s’occuper de la petite Kelsie et la rassurer. Le médecin sentait qu’il avait un peu chaud, peut-être de la fièvre mais ce n’était pas sûr. Ils n’étaient pas forcément infectés, aucun d'eux mais il fallait prendre les précautions nécessaire. « Excusez-moi j’ai un appel à passer » dit-il afin de s’absenter et de prévenir ses proches.
L’hôpital quant à lui était vidé au maximum et nettoyé de fond en comble.