#22 Update - Andrea Rollins (et Léo Emerson)

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Featuring Andrea Collins

10 jours après l'arrivée de Anton à Bowen, il venait rendre visite enfin à titre personnel, simple visite familiale à Andrea. la jeune femme était sa cousine (ou tout comme) après tout. Il avait eu l'occasion de la voir une fois à son bureau avec Léo lorsqu'ils avaient demandé une consultation pour le petit Jonathan. Ce bébé était des plus mignons, un peu fragile car né prématurément bien qu'il avait à présent 7 mois. Anton était resté en de bons termes tant avec Andrea que Léo mais savaient que les deux n'étaient pas ensemble. Leur histoire expliquait cela mais le médecin était persuadé qu'ils étaient faits pour vivre en famille. Ceci dit il n'allait pas se mêler de ça il avait ses propres affaires à régler. S'installer, s'occuper de Kelsie et faire en sorte qu'elle s'habitue le plus possible à ses grands parents pour l'y laisser, bosser à l'hôpital ... il y avait beaucoup de nouvelles choses pour le Dr. Holling.
Il avait trouvé un appartement en location du fait qu'il devait rester que temporairement à Bowen, c'était l'histoire de quelques semaines ou mois tout au plus. Il pouvait récupérer son poste à Londres quand il serait de retour.

Il venait de finir le boulot, Kelsie lui avait été déposée par un personnel de l'hôpital qui avait rendu service à Anton en allant chercher Kelsie à l'école. La petite princesse ne voulait pas aller voir son grand père et rester chez lui seule. Puis ce dernier s'occupait encore de sa femme toujours pas sortie de l'hôpital. Le pédiatre laissait la princesse Sissi (il l'appelait comme ça depuis qu'il s'occupait d'elle à l'hôpital de Londres) dessiner tranquillement mais ils devaient pas tarder pour le repas, le bain, la mettre en pyjama et qu'elle file au lit. Au delà de 21h30 n'était pas raisonnable pour une fillette de son âge.

Allez princesse c'est l'heure d'y aller. Il est ... 18h et grand temps de rentrer. Tu te souviens qu'on va dire bonjour à Andy d'abord ?

La petite fille acquiesçait encore un peu timide mais s'habituant qu'à peu de personnes autres que Anton. Elle avait déjà eu l'occasion de rencontrer Andrea, Léo depuis son arrivée et il s'agissait des seuls adultes qui ne l'effrayaient pas trop hormis Anton bien sûr. Puis son grand papy ça allait mais elle n'osait pas rester toute seule avec lui.

Quelques minutes plus tard ils étaient tous deux en route et arrivaient devant l'appartement de Andrea. La petite crevette voulait elle même sonner à la porte donc Anton la portait pour qu'elle atteigne le bouton avant de la reposer au sol. Encore intimidée elle restait bien contre lui et attendait sagement que la porte s'ouvre. Un large sourire s'afficha sur le visage du pédiatre quand il vit sa cousine, Jonathan dans les bras.

Bonsoir, j'espère qu'on n'est pas trop tard... je ne pouvais pas me libérer plus tôt comme tu dois t'en douter. Discrète comme souvent, la jolie Kelsie suivait le pédiatre comme son ombre. Mais il se souvenait qu'il n'avait pas entendu l'enfant dire bonsoir donc s'assurait que les règles de politesse étaient respectées.

Je dois avoir un bouchon dans l'oreille parce que je n'ai pas entendu quelque chose... tu n'as pas des cotons tige Andy ? Et là, la petite amusée s'exécuta en saluant Andrea d'une petite voix. Ah ça va mieux tout à coup . Toujours avec un ton des plus doux, il suivait sa cousine dans la pièce. Comment va Jonathan depuis la consultation ?

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Anton & Andréa

Installée dans le canapé du salon, un léger fond sonore émanant de sa chaîne hifi, Andréa regardait son fils dormir dans le lit parapluie qu'elle avait mis près d'elle. L'accouchement avait créé un lien particulier entre son fils et elle. Andy avait faillit le perdre et la sensation atroce qui avait déchiré son cœur à cette instant lui avait montré à qu'elle point elle tenait déjà à lui. La jeune mère s'était jurée de toujours veiller sur lui et de le protéger même de trop. Elle avait douté de sa capacité à pouvoir être une mère, mais lorsque la peur de le perdre était passé et qu'on lui avait déposer son fils dans les bras, elle s'était sentit fier et totalement sereine pour les années à venir.

En posant ses yeux sur ce petit bout de sept mois, elle se disait qu'elle n'aurait pas pus rêver mieux que son fils en bonne santé. Elle ne voyageait plus mais avoir Jonathan près d'elle lui suffisait. Les beaux paysages et l'aventure lui manquait de temps en temps, mais quand elle entendait les gazouillis de son fils, elle se disait qu'elle n'en avait pas besoin. Un sourire s'afficha sur son visage quand elle le vit faire une petite mou avant de serrer ses petits poings et bouger légèrement. Andréa le savait, s'était le signe qu'il n'allait pas tarder à se réveiller et vue l'heure, il aurait sans doute faim. Elle se leva alors du canapé en posant son livre à côté d'elle. Finalement, elle n'avait lu que quelque pages en trois heures, Andy avait préféré observer son fils. En quelque pas, elle rejoignit la cuisine et sortie le repas qu'elle avait préparé pour son fils le midi. Les premiers cries de son fils se firent entendre quand elle mis à réchauffé au bain mari. Il gazouillait doucement avant de se mettre doucement à pleurer. Comme chaque mère, le cœur de Andy se serra et elle laissa le feu réchauffer doucement le repas de son fils pour aller le prendre dans ses bras. Quand elle croisa ses yeux incroyablement beau, Andréa y vit le père de son fils. Un fin sourire s'accentua sur son visage et les petit bras potelés de son fils s'étirèrent vers elle. Il la reconnaissait et cherchait visiblement les bras réconfortant de sa maman. Sans hésiter, mais avec une grande délicatesse, elle le saisit dans ses bras et le cala contre son corps. Il eut encore quelque soubresauts, mais les pleures se calmèrent immédiatement. Jonathan jouait avec les cheveux blond d'Andréa, alors que la jolie maman se trouvait déjà dans la cuisine et l'installait dans la chaise haute.

Andréa passait un moment particulier avec son fils, lui donnant à manger doucement et souriant à chacune de ses grimasses, visiblement il n'était pas vraiment fan des légumes verts. Alors qu'elle lui essuyait le visage, elle entendit la sonnette de son appartement retentir. Après un froncement de sourcils, elle se rappelait que Anton, le pédiatre de Jonathan et le cousin de Léo passait en fin de soirée, après avoir récupérer sa petite puce. Elle ne débarrassa pas la table, cela pourrait bien être fait un peu plus tard et saisi son fils pour le prendre dans ses bras. Andréa ouvrit la porte et sourit en voyant la jolie fillette se cacher derrière la jambe d'Anton. Elle était tellement mignone. Bonsoir, j'espère qu'on n'est pas trop tard … je ne pouvais pas me libérer plus tôt comme tu dois tant douter. Andy secoua la tête doucement lui signifiant qu'il n'y avait pas le moindre problème. Il n'y a pas de soucie, Jon vient tout juste de finir de manger.. Kelsie était toujours caché derrière la jambe du pédiatre, la regardant timidement à moitié. Andy s’accroupit en faisant attention à son fils pour se mettre au niveau de la petite puce. Coucou petite puce, comment vas tu?. Elle se cacha un peu plus derrière la jambe d'Anton. Je dois avoir un bouchon dans l'oreille parce que je n'ai pas entendu quelque chose … tu n'as pas des cotons tige Andy? Le petit rire cristallin de la petite se fit entendre et elle salua Andy. La jeune maman ma regardait amusé, lui faisant un clin d'oeil avant de se relever. Venez rentré, nous seront nettement mieux dans le salon. Andréa es guida vers le salon en caressant doucement le dos de son fils qui commençait déjà à se rendormir. Les médicaments qu'elle lui donnait pour soigner la bronchite qu'il avait attrapé le cassait complètement. Jonathan reprit sa place dans son lit après qu'elle lui est embrassé la tempe. Comment va Jonathan depuis la consultation? Elle regardait son fils d'un œil bienveillant. Il n'a plus de fièvre et c'est l'essentiel, il dort plutôt bien, peut être trop, les médicaments on tendance à le rendre somnolant, mais j'ai regardé sur la notice, c'est visiblement totalement normal. Alors j'évite de flipper. fit elle avec le sourire. Andréa avait tendance à se faire un monde du moindre bouton sur la peau lisse de son fils, la moindre trace rouge, le moindre gazouillis étrange. Son fils était fragile et savoir qu'il pouvait lui arriver quelque chose la terrorisait. Heureusement que Léo lui avait présenté son cousin et qu'il était un pédiatre de renom. Elle laissa échapper ses idées trop stressante et se tourna vers Anton et Kelsie. Vous voulez boire quelque chose ? Kelsie j'ai fais des petits cupcake au chocolat, tu en veux un ? Ils sont tous petit, tu pourras toujours manger après. Andy avait rajouté cette information car Kelsie s'était immédiatement tournée vers Anton, les yeux pétillants d'envie.

Emi Burton

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Featuring Andrea Collins

Jamais auparavant Anton ne s'était autant occupée d'un enfant faisant partie de ses patients. C'est vrai qu'il devait rester professionnel, être attentionné, bon dans son travail mais ne pas s'attacher de trop sinon on peut rapidement se laisser envahir par les émotions, affecté si l'état de santé de l'enfant s'aggrave ou se retrouver trop impliqué dans leur vie. Et c'était pourtant ce qu'il avait fait avec cette petite Kelsie. S'y attacher et c'était clairement réciproque. Elle n'avait pas de parents aptes à s'en occuper en Angleterre, était passé sous le bistouri en raison de problèmes médicaux sérieux et Anton était celui qui l'avait suivi (médicalement parlant) et soutenu. Il s'était également engagé à la rendre à ses grands parents à Bowen donc était bien impliqué dans cette histoire. Autrement dit, l'un avait une place particulière dans la vie de l'autre.

En le voyant ainsi avec la fillette, on pouvait totalement le prendre pour un membre de sa famille que ça soit son père ou son oncle par exemple. Il s'assurait qu'elle évolue bien, qu'elle s'épanouisse, surveillait sa santé et veillait à la politesse et éducation de la brunette aux yeux marron-verts. Puis c'était elle aussi qui en retour, avait grand mal à se retrouver avec sa famille biologique qu'elle ne connaissait pas vraiment et ne voulait plus lâcher Anton. Elle ne voulait pas qu'il sorte de sa vie.
Alors le pédiatre faisait au mieux avec elle, en tentant de trouver le juste milieu car il ne fallait pas perdre l'objectif de vue qui était celui de confier définitivement l'enfant à ses grands-parents une fois les deux prêts à s'en occuper, chez eux et une fois l'enfant prêt également.

En débarquant chez Andrea, il se montra comme à son habitude, attentionné à l'égard des autres, concerné et doux. Il y avait qui plus est un bébé de 6 mois et une enfant dans la pièce."Oui c'est absolument normal. J'ai mon sac avec moi donc si tu le souhaite je peux de nouveau l'ausculter avant qu'il ne s'endorme complètement ?" . La rassurer. Il fallait toujours faire ça avec les parents qui surprotégeaient de façon générale leurs progénitures.

Observant le bébé dans la globalité, il semblait apaisé et moins souffrir des fièvres persistantes qu'il avait enduré quelques jours auparavant. Sa cousine proposait alors à Kelsie des cupcakes et là, c'était comme ali baba découvrant une grotte avec des trésors à n'en savoir que faire. "D'accord pour ou deux mais pas plus. C'est bientôt l'heure de dîner et tu n'auras plus faim" . Tel un parent responsable, Anton avait donné la permission à la fillette de satisfaire ses papilles. Il était déjà arrivé une fois qu'ils aient fait un déjeuner qu'avec des céréales mais ça, c'était le dimanche lors d'un brunch. Le médecin se souvenait avoir passé la matinée sur le canapé, l'enfant contre lui et ils regardaient des dessins animés (ceux choisis par Kelsie avec soin et elle n'en ratait pas une miette). C'était un peu devenu leur rituel mais qui cesserait probablement dès qu'elle s'installerait définitivement chez son grand-père et sa grand-mère.

"Si tu veux je m'occupe un instant de Jonathan et tu installes Kelsie à table ? Je vous rejoins dans un instant. Ah et je veux bien un café s'il te plait " proposait l'anglais avec son accent impossible à cacher. Chose qu'il fit, il parti dans la chambre à coucher de Jonathan pour l'ausculter tranquillement dans un coin silencieux. Le bébé chouigna un peu mais ça ne dura pas.

15 minutes plus tard Holling débarqua dans la cuisine le bébé cette fois-ci endormi, il voyait princesse Sissi se régaler et d'ailleurs Andy l'accompagnait également avec un cupcake. Alors que la fillette alternait entre mâcher le délice au chocolat et boire un peu de lait, le pédiatre s'installait où la tasse de café encore chaud était posée. "c'est vrai qu'ils ont l'air délicieux ces cupcake. Tu as le temps de faire ça tout en t'occupant de Jonathan ? Et puis, la photographie, tu as le temps de t'y remettre un peu ou pour l'instant c'est en stand-by ? " il la savait photographe de profession mais ne l'avait pas questionné sur la façon dont elle agençait les deux. Bien entendu allait venir sur la table le sujet Léo et où ça en était dans leur relation (s'il y avait un semblant de relation même !).

Sentant une main lui tapoter la sienne, il regarda petite Kay qui voulu chuchoter quelque chose à l'oreille de Anton. Il s'exécuta pour qu'elle puisse le faire et sourit. C'était un compliment à l'égard de la cuisine de la jolie Rollins.
Je crois que si tu lui dis toi-même ça lui fera très plaisir" répondit à voix basse Anton. Alors l'anglaise prit la parole pour complimenter Andrea. "Les cupcakes sont très bons. Mieux que tout ce qu'on a à la cantine". Cela fit penser à Anton qu'il avait pas encore eu le temps de discuter de la journée de la petite écolière. C'était quelque chose qu'il faisait quotidiennement aussi. Du moins dès qu'elle s'abstentait pour l'école et qu'il la revoyait après.

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Anton & Andréa

"Si tu veux je m'occupe un instant de Jonathan et tu installes Kelsie à table ? Je vous rejoins dans un instant. Ah et je veux bien un café s'il te plait " Andréa acquiesça soulagée de savoir que son fils allait être prise en charge par Anton. Elle remerciait mentalement Léo d'avoir contacté son cousin après son accouchement et de lui avoir permit de le rencontrer. Il disparut avec Jonathan, sans doute dans sa chambre en la laissant seule avec la petite Kelsie. Elle lui tendit la main et après une petite minute d'hésitation, Kelsie la saisit en demandant un cupecake. Ensemble, elles se dirigèrent vers la cuisine et Andréa porta Kelsie pour l'installer sur la chaise quand la table fut débarrassé. Après avoir poussé la chaise contre la table, Andréa sortie la boite en métal coloré où elle avait rangé ses jolie cupecake pour la poser devant la jeune fillette. Elle réfléchit un instant pour lui proposé quelque chose pour accompagné de non sucré et non vitaminé. Évitons le jus d'orange a dix neuf heure si nous voulons que les petits dorment la nuit. Kelsie, tu veux un verre de lait avec le cupecake? La petite puce se retourna avec un large sourire et secoua la tête. Oui, je veux grandir et Anton dit que si je bois du lait je vais grandir. Ah non c'est la soupe. Mais je veux bien du lait. Kelsie se tournait vers la boite en l'observant avec de grand yeux. Andréa rigola en ouvrant le frigo et sortant la bouteille de lait. En passant devant sa machine à café, elle mit une dosette et l'actionna. Ensuite elle installa un verre incassable qu'elle avait déjà acheté pour Jonathan et le remplit de lait. Immédiatement Kelsie la remercia et porta le verre à ses lèvres. Andréa sortie un des cupecake avec une superbe garniture et une rose en sucre pour la poser devant la petite. Ooooh c'est jolie Dréa. fit la petite en le portant à ses lèvres. Andréa fut touché par ce petit surnom que lui donnait l'enfant, elle qui était si timide.

Andréa installa le café de Anton à la place à côté de Kelsie pour que les deux soit le plus proche possible. Elle savait que la petit puce en avait besoin. Il arriva peut de temps après et prit place à côté de la fillette. "C'est vrai qu'ils ont l'air délicieux ces cupcake. Tu as le temps de faire ça tout en t'occupant de Jonathan ? Et puis, la photographie, tu as le temps de t'y remettre un peu ou pour l'instant c'est en stand-by ? " Elle sortit alors un cupcake pour Anton avant de lui répondre. Jonathan est un enfant adorable et je peux faire pleins de chose avec lui à côté, dans le parc ou le lit parapluie. Mais pas la photographie, ça me manque mais pour prendre des photos et laisser mon esprit se concentrer sur ma créativité j'ai besoin de solitude. Et je ne peux pas me résoudre de laisser mon fils pour le moment. Andréa saisit sa tasse de thé et laissa le goût du citron laisser glisser ce manque hors de son corps. La photographie était quelque chose qui faisait partie de sa vie, de son cœur … de son âme. Mais pour son fils, elle pouvait mettre sa passion de côté , mettre carrément sa vie de côté.

La petite Kelsie se pencha vers Anton pour lui chuchoter quelque chose à l'oreille. Le jeune homme sourit et répondit à la jeune fillette qu'elle pouvait me le dire elle même. Elle avait été tellement loquace quand Andréa s'était retrouvé seule avec elle qu'elle en fut surprise. Mais la petite se retournait déjà vers elle avec un petit sourire. "Les cupcakes sont très bons. Mieux que tout ce qu'on a à la cantine" Andréa sortie immédiatement un autre cupcake de la boite et prit une petite boite à goûté. Alors je te donne celui ci pour demain matin au goûté. La petite Kelsie regardait Anton avant de faire oui de la tête à Andréa. La jolie blonde referma le gâteau dans sa boite et la poussa vers le médecin. Et … comment vas Jonathan ? Rien de grave n'est ce pas? Depuis la naissance difficile de Jonathan, elle craignait tout se qui pouvait lui arrivée. Elle savait que s'était une peur déraisonné, mais on ne contrôle pas l'amour d'une mère et les crainte qui vont avec.

Emi Burton

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Featuring Andrea Collins

Dès qu’il avait pu accorder à Jonathan un suivi quant à sa santé, Anton s’en était chargé. Il avait soutenu depuis la naissance son cousin et Andrea bien que la situation était compliquée entre ces deux là. Le bien être du bébé prématuré passait dans les choses primordiales dont il fallait s’occuper. Aujourd’hui en bons termes avec Andy, cette dernière savait qu’elle pouvait faire appel au pédiatre pour tout et n’importe quoi s’agissant de son bébé afin d’ôter tout doute portant sur la santé de ce dernier.

Puis c’était l’occasion aussi de passer un peu de temps avec ce ‘cousin’ avec qui elle s’entendait relativement bien. Le médecin appréciait aussi grandement la douceur de miss Rollins à l’égard de Kelsie. La fillette qui était bien scotchée à Anton avait du mal à prendre confiance et rester seule avec d’autres personnes. Peu avaient ce ‘privilège’ de mettre l’enfant à l’aise et cela rendait la tâche difficile au grand brun pour le système de garde. Pour l’instant il s’en occupait au mieux mais savait en même temps que cela prendrait fin dès que les grands parents en auraient la charge à 100%. L’avantage de bosser à l’hôpital était que le pédiatre pouvait régulièrement prendre des nouvelles de la grand-mère en question, puis la fillette voyait également ses grands parents bien qu’elle ne passait pas encore des nuits chez eux. Elle avait d’ailleurs pu faire surtout connaissance avec le grand père pour l’instant.

En ramenant Jonathan à la cuisine, quasi endormi dans ses bras, l’anglais rassura sa cousine « Il va bien. De toute façon la fièvre est tombée et c’est le principal. Avec le traitement qu’il a, d’ici deux trois jours il devrait récupérer des forces. Mais tu n’as pas à t’en faire…. tout comme je n’ai visiblement pas à m’inquiéter de Miss gourmande ! ». Prenant place à côté de Kelsie il la voyait se régaler. Et Andrea faisait une sage proposition en lui suggérant de prendre un cupcake pour le lendemain.

« Oui pas trop de choses sucrées le soir ça excite un peu trop et mademoiselle ne dort pas sinon hein ? » fit-il en grimaçant gentiment en regardant Kelsie. « D’ailleurs, elle t’embête toujours Sharon ? C’est comme ça qu’elle s’appelle non ? ». La petite princesse finissait sa bouchée et laissait le médecin commencer ses explications.

« C’est une fillette dans sa classe qui a tendance à manger les goûters des autres ». L’enfant acquiesçait d’un hochement de tête en regardant Andy et continuait « Elle est beaucoup trop gourmande et est plus grande que presque tout le monde et mange nos desserts à la cantine »

« Je crois qu’on a tous fait face à ce genre de personnes, mais il faut savoir faire preuve de diplomatie, discuter avec elle et lui dire que tu n’es pas d’accord ». Il lança un regard vers la cousine cherchant une approbation ou confirmation quelconque. Avant d’ajouter au bout de quelques secondes « A moins que Andy sache faire des cupcakes spéciaux pour les voleuses de dessert…. tu as une recette Andy ? ».

En effet pourquoi pas jouer un (gentil) mauvais tour à la fillette trop gourmande et faire un cupcake spécial avec un goût pas des plus agréables.

« Dréa tu peux ? » quémandait l’enfant. « Si ça ne te prends pas trop de temps bien entendu, on ne va pas tarder, puis ce petit bout est en train de dormir déjà donc on ne va pas l’embêter … vous avez besoin de calme… ».

Jo dormait déjà dans les bras du pédiatre, imperturbable.
« D’ailleurs il m’a l’air d’avoir un sommeil de plomb, il a hérité ça de toi ? ».

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❝Update.❞
Anton & Andréa

Andréa regardait son fils s'endormir dans les bras d'Anton avec la plus grande des facilitées et les mots du pédiatre a rassura totalement. Son fils allait bien et cela lui enlevait un poids énorme des épaules. La jeune mère avait tendance à angoisser quand son fils allait mal. Une réaction plutôt naturelle pour une mère après tout. Son fils bougea légèrement dans les bras de son ami, avant de fermer ses yeux et de réellement s'endormir. Elle quitta des yeux son fils pour les pauser sur la jolie Kelsie qui mangeait avec gourmandise son second cupcake, celui posé pour demain devant elle. Anton s’intéressait à la vie de cette petite puce et Andréa écoutait avec attention les petites contrariétés que rencontrait la fillette avec l'une de ses camarades de classes. Plus jeune, Andréa était une petite fille plutôt bagarreuse, qui ne se laissait pas vraiment faire, mais elle n'allait pas répondre à Kelsie qu'elle devait donner une bonne leçon à la petite chipie. Andy décida donc de déposer un autre cupcake dans la boite de Kelsie en souriant. Tu lui donneras celui ci pour commencer, comme ça tu auras le temps de manger le tiens. Et moi je me charge d'en faire un avec des épinards. Nous savons tous que les petites filles aimes les épinards. Et pourquoi pas un bon glaçage à la carottes. Je lui mettrais de jolie décoration et le tour sera jouer. Après elle ne t'embêtera plus, de peur de retomber sur un goûter aux goût douteux. fit elle en faisant un clin d’œil à la fillette en souriant. Repasse demain après l'école, je te le donnerais. J'aurais le temps de te le faire dans la journée.

Andréa avait peut de travail ses derniers temps et comme elle ne l'occupait que très rarement à faire de la photographie, de peur de laisser trop longtemps son fils, elle s'occupait de son appartement et de passer des moments avec son fils. Alors elle aurait le temps pour la petite vengeance de la petite Kelsie. Vous ne me déranger pas Anton, ne t'inquiète pas pour ça, c'est même un plaisir de vous avoir ici. Mes journées sont plutôt calme. Jonathan est un enfant tellement sage que je n'ai jamais le moindre problème avec lui. Je suppose que cela changera plus tard quand il sera un adolescent. Vous pouvez même rester dîné si cela vous dit. Je serais contente de cuisiner pour vous deux. Andréa venait de les inviter à manger avec elle et son esprit concoctait déjà un repas équilibré pour la petite puce. Quelque chose que la petite mangerait sans le moindre soucie et le repas s'inscrivait déjà dans son esprit.

Anton portait toujours Jonathan dans ses bras et Andréa sourit en le voyant si paternel, si protecteur. En voyant ses comportements avec Kelsie ou avec son fils, Andréa était persuadé qu'au moment venue Anton serait un papa parfait. Sa voix la réveilla, la ramenant à la réalité. D'ailleurs il m'a l'air d'avoir un sommeil de plomb, il a hérité ça de toi? Andréa secoua la tête avant de boire la fin de son thé qu'elle avait complètement oublié. Froid ce n'était pas vraiment le meilleur, mais bon. Ah non, cela ne vient pas de moi, je suis insomniaque et je dors très mal quand j'y arrive. Si Jonathan dort si bien, c'est pas grâce à moi. Peut être Léo ? Il lui ressemble de plus en plus. Même son sourire est tellement reconnaissable. Andréa se leva pour prendre son fils et aller l'allonger dans son lit. Elle l'embrassa à l'orée de ses cheveux avant de prendre le baby phone et d'allumer celui qui restait dans la chambre. Andréa revint dans la cuisine en souriant et posa le baby phone sur la table. Alors vous mangez ici ? J'ai de la glace à la fraise en dessert. Et c'est de la glace faite maison. Andy savait qu'elle aurait sans doite Kelsie dans sa poche de cette façon. Quel enfant pouvait résister à de la glace à la fraise.

La jolie blonde releva les yeux vers sa montre de la cuisine. Dix neuf heure allait arriver et elle se doutait que la petite ne devait pas aller très tard au lit pour pouvoir être bien éveillé pour l'école le lendemain. Elle pourrait préparer son repas en une vingtaine de minutes et ils mangeraient dans moins de quarante cinq minutes. Elle se leva de la table et sortie les premiers aliments du frigo. Elle regarda par dessus son épaule et se tournait vers Kelsie. Tu veux venir m'aider petite puce?

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Featuring Andrea Collins

Dans la cuisine avec Andrea notre moment partagé prenait des airs d’instant familial. Pour moi, il s’agissait en quelque sorte de sa cousine via Léo mais depuis le début de sa grossesse le pédiatre avait été relativement proche de la jolie jeune femme en lui accordant une attention particulière bien qu’il se trouvait à une certaine distance. Il ressentait un intérêt pour elle et le bien être de cette dernière et s’il pouvait lui rendre le moindre service, il n’hésiterait pas. Ce n’était pas simplement par pure courtoisie ou politesse à l’anglaise mais parce qu’il l’appréciait vraiment. D’ailleurs, c’était l’une des personnes à qui il demanderait de s’occuper de Kelsie au besoin, de façon ponctuelle si elle le pouvait. La gamine s’entendait bien également avec Andy qu’elle surnommait déjà Dréa.
« Eh bien dit comme ça, je pensais qu’on n’allait pas tarder mais oui, pourquoi pas manger un bout puis au retour, direct le bain, pyjama et dodo, n’est-ce pas Kelsie ? ». Il attendait un acquiescement de la part de l’enfant qui, il fallait l’avouer, était de bonne composition dans le sens où elle était bien éduquée. Il n’avait juste qu’à la maintenir dans cette direction. « Oui mais tu n’oublies pas l’histoire du petit ours je veux savoir la suite ! ». « Si t’es sage d’accord tu sauras ce qui lui arrive au bord de la rivière ». Regardant de nouveau sa cousine, il la laissa jeter un œil à ce que contenait le frigo. Du fait que sa grand-mère soit française et douée en cuisine, il avait appris de là à concocter de bons petits plats et ce qu’on appelle l’art d’accommoder les restes. Toujours des petites idées de préparations avec les ingrédients qu’il trouvait c’était pratique.
La fillette déjà très intéressée n’avait pas hésité une seconde à rejoindre Andy près du frigo et regardait dedans.« On peut manger du Ketchup ? ». Fronçant un peu les sourcils, Anton se demandait bien ce qu’elle avait en tête en disant cela et repensait au bonhomme qu’il dessinait dans l’assiette lorsqu’il faisait des omelettes à la fillette. « Prends vraiment ce que t’as sous la main dans ton frigo ou garde-manger sans te creuser la tête hein, on mange de tout et simplement ». Il ne voulait pas qu’elle se complique la vie, même un plat de pâtes pouvait faire l’affaire. Qui plus est, les coquillettes étaient les pâtes favorites de Kelsie. Bon en plein mois de juin cela se mangeait plutôt froid en salade mais pourquoi pas le soir, juste tiède.

Anton s'absenta plusieurs minutes afin d'aller faire un tour en salle de bain puis il retrouva les deux demoiselles, la main à la pâte. « On prépare le manger regarde ! Même que Drea elle va m’apprendre à faire un gateau ». Un peu étonné le médecin repris les paroles de l’enfant qui évidemment avait légèrement modifié les propos. Il s’agissait bien d’un gâteau qu’elle apprendrait mais pas dans l’immédiat, la prochaine fois quand Andy aurait du temps devant elle. « Ah pas tout de suite, ça me rassure. ça me laisse un peu de temps pour que tu trouves mes crêpes… comment tu dis déjà ?! Les meil… » la gamine compléta rapidement les mots manquants « les meilleures du monde entier et de la galaxie ». Ah, je préfère entendre ça... affirma le pédiatre rassuré. Tant que la princesse n'avait pas goûté le gâteau de Andrea, il pouvait se venter de faire les meilleures crêpes, un des desserts préférés de Kelsie. Après le gâteau, l'avis de l'enfant pourrait changer et Anton jouait le malheureux par rapport à cette idée. «... meilleures que tous les gâteaux ? » demanda le pédiatre d'un air amusé. La fillette acquiesça d'un geste de la tête.

Souriant légèrement le docteur satisfait proposa donc un peu d'aide pour mettre la table à défaut de pouvoir préparer quelque chose.

«Je n'ai pas osé te le demander plus tôt mais... comment ça va avec Léo ?». Terminant de mettre le dernier couvert, Anton se concentra sur sa pseudo cousine pour qui il avait beaucoup d'affect

Dernière édition par Anton N. Holling le Lun 27 Juil 2015 - 14:18, édité 1 fois

Comme un cheveu sur la soupe

Comme si la dernière question d’Anton avait été trop indiscrète, c’est à ce moment-là qu’on frappa à la porte. Il était un peu plus de dix-neuf heure et Léo rentrait d’un shooting photo à quelques heures de Bowen, il était exténué mais il avait promis un peu plus tôt dans la journée qu’il passerait prendre des nouvelles de Jonathan, Andrea lui avait appris plus tôt qu’il n’était pas en forme. Et puis il avait oublié de remettre l’un de ses jouets favoris dans le sac alors le jeune papa craignait que celui-ci lui manque… comme si le gosse n’avait pas suffisamment de quoi jouer.
Il ne se doutait pas qu’il trouverait Anton et Kelsie attablés. C’est d’ailleurs cette dernière qui vint ouvrir à notre homme. « Léo ! Drea et Anton parlaient de toi c’est drôle ! » ils parlaient de lui… intéressant... en fait non, Léo se moquait bien de ce qu'il se disait sur lui ! Il s’accroupie et la gamine vint dans ses bras pour un câlin qui en aurait décontenancé plus d’un. Léo n’était pas un adepte des enfants, en vérité il les connaissait mal et se sentait relativement mal à l’aise en leur présence. Mais cette petite fille avait le don de vous mettre à l’aise alors il se laissa faire de bonne grâce. « Et qu’est ce qu’on dit de moi ma jolie ? Pas de vilaines choses j’espère. » Elle sembla réfléchir un instant mais préféra prendre la tangente, on apprend vite ce genre de choses. « Le dîner est prêt, tu viens manger avec nous ? J’ai vu Jonathan, il dort. » Léo sourit avant de se relever. « Je vais déjà dire bonjour, on verra pour le reste. » Il prit la main de Kelsie et rejoint les autres dans la cuisine. Ses relations avec Andrea s’étaient considérablement améliorées comparé à leurs débuts à Bowen, pourtant on sentait toujours une sorte de gêne, de tension palpable entre les deux ex qui ne savaient pas vraiment comment se comporter l’un envers l’autre. Il la salua d’un hochement de tête, incapable de venir lui faire la bise ou quoi que ce soit de plus amical. « Bonsoir tout le monde. Désolé de débarquer si tard. » Il serra la main de son cousin avec un sourire. « Tu vas bien Anton ? » C’était toujours étrange de se dire que l’anglais avait élu domicile à Bowen, Léo était content de sa présence ici, ils étaient du même sang pourtant ils se connaissaient peu avait que celui-ci n’arrive dans sa ville. Ils rattrapaient le temps perdu avec avidité.

Il sortit le jouet de son sac à dos et le posa sur le comptoir avant de s’adresser à Andy. « Comment va John depuis ce matin ? Sa fièvre est tombée ? » Notre brun était un peu déçu, il espérait pouvoir serrer son fils dans ses bras ce soir, mais il savait que l’enfant avait besoin de se reposer alors il ne le réveillerait pas. Peut-être passerait-il la tête dans l’entrebâillement de sa porte de chambre pour le regarder dormir un instant, pour s’assurer de lui-même que tout allait bien.

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"Is that alright ?"

Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.

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Update

Featuring Andrea Collins

Anton était déjà bien installé en cuisine et en bonne compagnie. A peine il venait de poser une question sur l’état de la relation (si il y en avait vraiment une) entre Andrea et Léo. Du moins ils étaient obligés de se fréquenter à défaut d’être ensemble étant donné qu’un enfant les unissait. Le pédiatre regardait en direction du couloir quand on sonna à la porte. Un peu inquiet, naturellement, en voyant Kelsie se précipiter à la porte comme si elle était chez elle, il fut immédiatement rassuré en entendant la voix de Léo qu’il reconnaissait.

Au bout de quelques courts instants il vit le cousin débarquer dans la cuisine, au seuil de la porte encore. « Salut ! » il se leva pour serrer la main du grand brun avant de répondre à sa question « longue journée mais ça va. Moi aussi je n’étais pas tôt, j’avais prévu de passer ici mais il est plus tard que prévu ». Il eut le temps de glisser ces propos avant les questionnements de M. Emerson sur son fiston. Le médecin se permis de prendre la parole pour répondre à la place de Andrea « les médicaments commencent à faire leur effet, le restant de fièvre sera vite tombé, il va bien ».

Il savait combien l’état de santé du bébé pouvait être quelque chose d’angoissant pour les parents mais il n’y avait pas de quoi s’en faire ce soir. Joe retrouverait vite la forme. Il n’était que question de quelques jours voire heures. « Il vient de s’endormir il y a quelques minutes ».

Kelsie regardait de façon admirative Léo. Elle n’était à l’aise qu’avec lui, Andrea et Anton bien évidemment. Les rapports avec les grand-parents biologiques étaient encore délicats.
La petite princesse tendait déjà une cuillerée de ce qu’elle mangeait, pleine, pour que Léo puisse goûter ce qu’elle avait qualifié plus tôt de quelque chose ‘meilleur qu’à la cantine’.

« Tu te joins à nous ? On ne va pas traîner de toute façon Kelsie a école demain je ne veux pas qu’elle se couche tard, mais ça serait bien que tu puisses rester un petit peu… ». Anton réalisa qu’il avait dit cela sans réfléchir il n’était pas chez lui. D’où le fait qu’il regarda Andy afin d’avoir approbation bien sûr.

« Dis moi, pour parler de choses sérieuses, t’es toujours un pro du baseball ? ». Le pédiatre évoquait cela en référence aux qualités sportives de son cousin dont il avait eu écho il y a quelques années de cela. Le baseball était une grande pratique dans ce pays bien que ça soit initialement un sport américain. Une petite compétition sportive s’était créée au sein de l’hôpital entre département et Anton avait besoin de se perfectionner dans ce sport dans lequel il n’excellait pas encore. De plus il manquait quelqu’un pour son équipe, son cousin aurait été le bienvenu bien que les jeux étaient occasionnels. Peut-être que cela aurait été une occasion pour qu’ils se retrouvent un peu.

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❝Update.❞
Anton & Léo & Andréa

La question la prenait un peu au dépourvue, elle n'y pensait pas vraiment, laissant venir les choses. Elle appréciait la bonne entente qui régnait désormais entre Léo et elle. Mais elle se sentait toujours mal à l'aise d'être à sa proximité, on n’effaçait pas le passé d'un revers de main. Ça va! répondit elle alors que sa porte d'entrée venait de sonner. Machinalement elle regarda la montre murale de sa cuisine et savait exactement qui était dans son entrée … Léo. Il arrivait à point nommé. Andréa se sentait incroyablement fébrile. Le jeune homme avait toujours un certain pouvoir sur elle, mais elle l'enfouissait le plus loin possible de son être. La petite Kelsie sauta du tabouret qu'elle avait prit pour être à la hauteur d'Andrea qui cuisinait. Elle avait finalement choisit de faire des pâtes Napolitaine, avec le jambon Kelsie devrait être aux anges et manger sans difficulté. Cela n'était pas vraiment équilibré mais l'important était de faire plaisir à la petite puce et c'est les ingrédients qu'elle lui avait glissé à l'oreille. Andréa rajouterais une petite salade de tomate et le tours serait jouer. Elle se concentrait sur sa tâche alors qu'elle entendait les pas régulier de Léo dans le couloir. Elle se retourna quand il apparut dans l'encadrement de la porte du salon. Un mouvement de tête pour lui dire bonjour soulagea Andréa et elle lui répondit d'un simple signe de main. Andréa laissa les deux hommes discuter ensemble, se concentrant sur la fin de son repas et la confection de sa salade. Léo s'approcha et posa quelque chose sur le comptoir, lui faisant redresser les yeux. Ses gestes se suspendirent quand elle découvrit le jouet qu'il avait acheté pour leur fils. Elle sourit en le saisissant alors qu'il demandait des nouvelles de Jonathan. Anton la devança et elle le laissa répondre que leur fils allait beaucoup mieux et que le pire était loin derrière eux. L'entendre à nouveau lui fit le plus grand bien, soulageant son âme de maman.

Andréa servit les assiettes avant de les déposer devant les personnes déjà attablé et alors qu'elle allait proposé à Léo de s'installer avec eux, Anton la devança encore une fois. Elle sourit amusé quand elle le vit aussi à l'aise dans son appartement et ne put retenir un rire quand il se tourna vers elle un peu gêné de ses derniers mots. Elle secoua la tête pour le rassurer, elle allait faire de même. Tu restes avec nous Léo, j'ai largement assez pour que tu puisses manger avec nous. fit elle en tenant une assiette pour lui entre ses mains. Et puis … Jonathan se réveillera tout à l'heure pour son biberon, tu pourras le lui donner si tu veux. Andrea souhaitait vraiment que Léo se sente investie dans la vie de son fils et que la jeune femme ne faisait pas barrière entre eux. Elle voyait bien qu'une certaine complicité s'était créer entre son fils et son ancien amant, cela la rendait heureuse, réellement.

Andrea s'installa à table et commença doucement à manger en silence, s'occupant de la jeune Kelsie qui regardait Léo avec beaucoup d'admiration. Visiblement il avait beaucoup de pouvoir sur les filles et Andrea sourit amusé en repensant à la première fois qu'elle avait croisé Léo. Un moment gravé à l'intérieur d'elle jusqu'à la fin. La jolie rousse écoutait de façon plutôt distrète tout en mangeant son assiette.

Comme un cheveu sur la soupe

Un peu mal à l’aise de débarquer de la sorte, comme s’il interrompait un instant intime de leur vie, Léo fut vite mis à l’aise par Anton qui, comme à son habitude, savait le rassurer et discuter librement, le plus naturellement du monde. « Tant mieux, si les médicaments font effet alors il n’a plus qu’à se reposer. Merci de prendre soin de lui. » Le jeune père éprouvait une réelle reconnaissance envers son cousin, celui-ci arrivait de loin, il venait de s’installer ici et tout un monde lui avait comme sauté à la gorge, il devait s’habituer à la vie australienne, à son rôle de père adoptif pour la jeune Kelsie, mais aussi apprendre à connaitre Léo et avec lui son ex et leur enfant donc il devait s’occuper, autant de nouveautés qui auraient pu en désarmer plus d’un, mais le jeune anglais semblait prendre tout cela très bien et s’y habituer avec une facilité déconcertante, c’était bluffant et Léo était admiratif, lui se serait probablement laissé débordé par tout ça.

Il observait distraitement la scène dans cette cuisine, le fait qu’Anton lui propose de rester, comme si celui-ci était chez lui, Andrea qui s’afférait au fourneau, tout semblait si normal, comme s’ils formaient un jeune couple organisé. Un léger pincement au cœur surpris notre brun qui ne voulait pas se rendre compte qu’il jalousait les deux jeunes gens en face de lui. Il n’était que peu au courant de la vie sentimentale de son cousin et il savait qu’Andrea n’avait personne mais il se pouvait que ces deux-là se rapprochent, après tout ils avaient beaucoup en commun et étrangement cette idée, même passagère et surtout erronée, mettait Léo mal à l’aise, il n’aurait su expliquer pourquoi. Alors qu’Andrea insistait elle aussi pour qu’il reste diner avec eux, Léo se décida à questionner Kelsie, comme pour dissiper cette gêne qu’il ressentait en cet instant. « Dis-moi, toi qui es sage, tu penses que je devrais rester, ça a l’air bon ce que nous prépare Andy ? » La petite le regardait avec de grands yeux brillants, de ceux qui font craquer chaque personne normalement constituée. Elle sembla réfléchir un instant avant de prendre la parole, le plus sérieusement du monde. « Elle nous fait des pâtes au jambon… je crois que tu aimerais, tu devrais rester oui. » Tout le monde rit, bien entendu et cela détendit l’atmosphère. « Si je ne dérange pas, alors pourquoi pas, juste pour te faire plaisir ma jolie. » Il s’assit en face d’Anton et entreprit de répondre à sa question. En effet il avait joué au baseball, durant ses années de lycée et un peu lors de ses études supérieures, il était plutôt bon dans ce domaine, mais c’est son père qui avait voulu qu’il s’y mette alors, étant donné leurs relations conflictuelles et par simple esprit de rébellion et de contestation, il avait abandonné du jour au lendemain. « Un pro, je ne dirais pas ça. Et puis ça fait un baille que je n’ai pas touché une balle, mais ce doit être comme le vélo, ça ne s’oublie pas. Pourquoi, tu cherches un athlète ?! ». Il sourit dans sa barbe avant de fondre son regard sur Andrea qui observait Kelsie, elle semblait si attentionnée, c’était touchant. Peut-être d’ailleurs qu’il la regardait avec trop de tendresse et d’insistance parce que lorsque leurs regards se croisèrent, Léo ne put s’empêcher de baisser furtivement les yeux, rougissant dans sa barbe.

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"Is that alright ?"

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Featuring Andrea Collins

Anton s’était instinctivement rapproché de Andréa depuis son arrivée en Australie étant donné qu’il suivait avec attention la santé de Jonathan. Le bébé se trouvait bien plus souvent avec Andy que son cousin mais cela ne l’empêchait nullement de se sentir extrêmement proche des deux. D’ailleurs, il était témoin de cette attention qu’ils avaient implicitement l’un envers l’autre sans réellement se l’avouer. Il leur fallait peut-être une phase transitoire, un coup de pouce du destin et Anton acceptait de se prénommer destin à ce moment là. C’est pourquoi il essayait de faire en sorte, sans paraitre être entremetteur, de leur faire passer un peu de temps ensemble. Il convia en toute simplicité Léo à se joindre à eux.

Juste avant, Anton lui affirma qu’il était absolument normal de sa part de s’occuper ainsi de ses proches (en l’occurrence son cousin issu germain Jonathan). « Je continuerai le suivi mais, ça devrait bien aller pour lui maintenant ». Voyant le soulagement dans le regard de la rouquine, le pédiatre appuya ses propos en lui prenant amicalement la main une seconde « Tu es une très bonne mère Andréa, rassure-toi ». Grâce à sa profession, Dr. Holling en avait vu diverses sortes de familles, des enfants étaient malheureusement mal tombés. Afin de renvoyer également le compliment à Léo comme il le pensait tout aussi bien, l’anglais ajouta tout en regardant son cousin « vous vous en sortez très bien ».

Un simple sourire échangé et tout était dit. La sincérité de leur relation familiale faisait du baume au cœur. La vie était si difficile parfois que des simplicité relationnelles et l’honnêteté faisait le plus grand bien. D’ailleurs, en parlant de relation et complicité, le médecin voyait combien Kelsie trouvait ses repères peu à peu et notamment avec le cousin.
Le londonien était ravi de cette opportunité de dîner en si bonne compagnie, ces moments de joie devaient s’apprécier au maximum. Jusqu’à ce que lui vint à l’esprit cette petite compétition sportive entre les services hospitaliers où il travaillait. « ça se pourrait bien ». Buvant une gorgée d’eau contenue dans le verre devant lui, Anton poursuivi « Un membre du service pédiatrique s’est fait une entorse à la cheville et est immobilisé pour un moment. A l’hôpital il y a un peu de compétition amicale pour des affrontements sportifs et le baseball est à l’honneur ici. Tu sais combien t’es meilleur que moi. J’suis anglais au cas où t’ai oublié » balançait le docteur en guise d’autodérision. C’est vrai que ce sport n’était pas celui numéro 1 en Angleterre. Là bas c’était plutôt le polo, le foot ou le croquet. Sans entrer dans les clichés bien sûr.
« Je ne serais pas contre apprendre un peu la technique si t’es partant bien sûr ». Il savait que les rapports étaient délicats entre son cousin et le père de ce dernier et combien son oncle qui était un champion dans le domaine et avait fini par écœurer son fils de ce sport.

Le regard de son cousin posé sur Andy et Kelsie poussa Anton à faire de même. Le tableau devant eux était attendrissant. La petite lança alors « Dréa, toi aussi tu fais comme eux ou tu danses ? Moi je fais de la danse tu sais. Je suis d’accord que tu viens aussi avec moi pendant les cours. La maîtresse de danse veut qu’on fasse toujours le meilleur qu’on peut mais elle est gentille tu sais. Elle t’aimerais bien elle a les cheveux comme toi ». Anton sourit alors et d’ailleurs l’interrogation au niveau de la danse lui vint « C’est vrai ça, tu n’aurais pas fait un peu de danse dans le passé ? ». Curieusement en l’observant elle avait une silhouette qui s’y prêtait et une finesse dans ses mouvements qui était comme innée.

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❝Update.❞
Anton & Léo & Andréa

La jlie blonde laissait les deux jeunes hommes discuter sans vraiment écouter, se concentrant sur la fillette qui était juste à côté d'elle et qui semblait manger avec beaucoup d'appétit. Cela réchauffait le cœur d'Andréa et elle ne put retenir un sourire. Elle mangeait deux petites cuillères et poussa son assiette, en ce moment elle mangeait très peu. Soit par manque de temps, soit par manque total d'envie. Elle posa une nouvelle fois ses yeux sur la petite, l'aidant à récupérer les dernières pâtes sur sa cuillère et sourit en la quittant des yeux, tombant dans les iris si particulière de Léo. Elle resta un instant sans cligner des yeux, observant le jeune homme, respirant calmement, ressentant un sentiment bien étrange mais pas le moins du monde désagréable. Il disparut à l'instant où Léo rompit le contact visuelle et elle se concentra à nouveau sur la petite Kelsie. « Dréa, toi aussi tu fais comme eux ou tu danses ? Moi je fais de la danse tu sais. Je suis d’accord que tu viens aussi avec moi pendant les cours. La maîtresse de danse veut qu’on fasse toujours le meilleur qu’on peut mais elle est gentille tu sais. Elle t’aimerais bien elle a les cheveux comme toi » Andréa passa la main sur la tête de la fillette en souriant. Elle allait lui répondre lorsque Anton ajouta : [i]« C’est vrai ça, tu n’aurais pas fait un peu de danse dans le passé ? ». Ses yeux remontèrent sur le pédiatre avant de revenir sur la fillette. J'ai effectivement fait de la danse, j'ai eut des parents qui m'offraient beaucoup d'amour maternel et ils pensaient qu'une petite fillette rêvait que de ça. Ils m'ont payé des cours de danse classique pendant des années. J'aimais ça, mais bon. La petite Kelsie regardait sans trop comprendre, s'était compliquer pour une petite puce, de comprendre que parfois, même si nos parents sont réellement en vie, ils ne sont pas plus présent pour autant. Elle décida donc de ne pas expliquer cela à la petite et se concentra sur les questions de la petite. Je danserais avec toi ma puce et je viendrais avec toi à l'un de tes cours de danse si tu veux, cela me fera plaisir. Ta maîtresse à l'air très gentille, moi j'avais une vieille sorcière avec un bâton. Et s'était le cas. Miss Holmes était une vieille mégère anglaise, chignon tiré à quatre épingles, une canne à la main pour frapper inlassablement le tempo des musiques en hurlant lorsqu'une pointe n'était pas bien exécuter.

Andréa se leva et mis une musique plutôt classique mais avec un bon rythme pour que la petite fillette puisse danser comme elle le voulait. Tu veux danser avec moi Kelsie, on peut le faire ensemble tant qu'on ne met pas la musique trop forte puisque Jonathan dort. Le sourire de la petite fillette s’élargit et elle sauta de son tabouret pour saisir la main que la jolie blonde lui tendait. Elle imitait la petite Kelsie ou lui montrait des pas facile à exécuter pour elle. Andréa se sentait incroyablement légère et oubliait presque que sur sa table de cuisine, il y avait encore deux jeunes hommes qui devaient les fixer. Andy saisit Kelsie et se mit à tourner doucement avec la petite dans les bras. Dansant ensemble une sorte de petit slow inventé, les yeux de Kelsie brillait, elle semblait être heureuse. Andréa était touchée. On devrait faire une chorégraphie toutes les deux, comme ça tu pourras la montrer à ta maîtresse, comme un cadeau pour lui montrer que tu l'aimes bien. La petite accepta en secouant énergiquement la tête et Andréa se jura de le faire avec elle lorsque Jonathan serait chez Léo.

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Featuring Andrea Collins

La discussion à quatre se déroulait plutôt bien de façon apaisée et constructive. Anton en apprenait un peu plus à la fois sur son cousin et la jolie Andréa. Bien qu’il n’avait repris contact avec elle que depuis quelques mois et qu’il en allait de même pour son cousin, cet endroit dégageait une atmosphère familiale. En observant Léo et Andy, il voyait qu’il y avait forcément quelque chose entre ces deux là. Quelque chose qu’ils niaient certes, mais qui était bien présent. Observer les gens faisait partie des qualités requises dans le métier du pédiatre et bien que lui observait et soignait des enfants, il remarquait quand même certaines choses. Les regards que se lançaient les deux adultes en présence en disaient long. D’ailleurs, a cet instant le médecin se dit qu’il aurait probablement une discussion avec son cousin à ce sujet. Probablement lors d’une séance de sport. « Ah je comprends mieux. Je trouvais que tu avais une certaine posture et tenue qu’on les personnes qui font de la danse » dit-il. Au lieu de s’avachir lorsqu’elle était assise par exemple, elle tenait son dos bien droit, la façon dont elle croisait les jambes en s’asseyant démontraient également une certaine souplesse puis elle maintenait son pied arqué mettant en avant la pointe. Tous ces détails, l’anglais le remarquait. C’était avec grande attention qu’il regardait les gens à table avec lui.

Comme un témoin à une scène à laquelle il ne pouvait participer, le pédiatre se positionnait en simple auditeur. Il s’émerveillait presque de cette complicité qui s’était installée entre Kelsie et Andréa. La petite s’était étonnamment bien adaptée à la rouquine mais également au cousin Emerson. Cela était d’ailleurs un soulagement et une source de confiance pour Anton. Souriant en même temps que l’enfant riait. « quelle bonne idée ! » dit-il en intervenant objectivement avant de les laisser continuer la discussion.

« vous vous êtes bien trouvées toutes les deux » commenta t-il en les regardant se dandiner sur un air de musique. La danse, c’était quelque chose que Anton appréciait. C’était d’ailleurs une bonne chose comme il rigolait bien avec la petite anglaise lorsqu’ils dansaient comme des foufous en faisant un peu les pitres.

Les deux ‘femmes’ de la pièce étaient bien occupée, le pédiatre profita d’être à proximité de son cousin pour discuter avec lui.
« Quand est-ce que tu serais disponible alors pour me coacher un peu ? Le mercredi soir en général je peux me dégager un créneau et le vendredi matin… hormis ça les weekends selon ce qu’on prévoit de faire ». L’anglais avait plutôt hâte de s’y mettre et de devenir très bon dans ce sport. Il lui arrivait de temps à autres à avoir l’esprit compétitif il fallait l’avouer. C’était propre à l’homme.

Comme un cheveu sur la soupe

Il règnait dans l’appartement une atmosphère douce et joyeuse de fin de journée. Les rires d’enfant avaient ce don de détendre les adultes tourmentés et c’est toute fière que la jolie Kelsie s’improvisait reine de la soirée. Léo, lui, se laissait un peu porter, il était épuisé de sa journée et le simple fait de se poser sur cette chaise et d’observer distraitement les autres l’avait plongé dans un état de délassement. Il écoutait Anton lui parler de la compétition de baseball et de son équipe d’amateurs, le photographe savait que ce genre de compétitions internes se développaient beaucoup au sein de grosses firmes, il ne fut pas surpris. « Oui, bien entendu, si tu as un peu de temps je peux te montrer deux trois lancés. C’est le plus important, en plus d’avoir une bonne détente et de courir vite ! » Il attrapa le verre d’eau qui était posé en face de lui et en but une gorgée. La petite Kelsie avait lancé Andrea sur le sujet de la danse et sans que les deux jeunes hommes s’en rendent tout de suite compte, elles étaient toutes deux sorties de table pour s’exercer au milieu du salon. Léo observa la scène, d’abord distraitement, puis avec plus d’attention, elles étaient vraiment touchantes toutes les deux et il ne put s’empêcher de sourire devant le tableau. Le jeune homme se rendait compte à quel point le rôle de maman allait bien à son ex et pourtant il se souvenait d’une conversation qu’ils avaient eu à l’époque de leur escapade thaïlandaise, elle lui avait confié ne pas se sentir l’âme maternelle, ne pas forcément vouloir d’enfants un jour. Pourtant aujourd’hui les choses avaient bien changé et par la force d’un destin qui s’était voulu frondeur, elle avait donné naissance à Jonathan et dansait maintenant sur un air baroque avec une petite tête blonde dans les bras, tout cela le plus naturellement du monde. Durant de longs mois Léo en avait voulu à Andrea de mener sa grossesse à terme, d’être si égoïste, aujourd’hui pourtant il l’en remerciait presque, elle lui avait offert une merveille, leur fils était devenu ce qui comptait le plus aux yeux du jeune père qu’il était devenu et elle se montrait sous un nouveau jour, plus douce, plus tendre. Il développait sans s’en rendre compte une affection particulière pour celle qui partageait dorénavant sa vie par la force des choses.

Obnubilé par le spectacle Léo ne comprit pas tout de suite ce qu’Anton lui avait demandé. Il se retourna vivement vers lui, l’œil hagard, avant de se ressaisir. « On peut partir sur les mercredis, mon emploi du temps est très modulable, si je n’ai pas de shooting ou de voyage en prévision, je suis relativement disponible. » Il entendit un gazouillis reconnaissable entre mille, c’était un éclat de voix de John dans le babyphone placé derrière lui. Léo choisit donc de se lever rapidement, son fils était réveillé et lui mourait d’envie de le voir. Il se dirigea vers la chambre et en ouvrit doucement la porte. Il entra dans la pièce, sans allumer la lumière, celle qui passait par l’entrebâillement de la porte était suffisant. « Salut mon pote, on fait trop de bruit ? » Son fils le regardait avec de petits yeux endormis puis grimaça avant de commencer à pleurer. Léo savait parfaitement que ça n’était qu’un caprice pour accéder à son cou, mais il était faible et accepta de le prendre dans ses bras en le berçant doucement. Ce moment de tendresse entre père et fils était des plus agréables, Léo en profita, sachant qu’il serait bientôt rejoint par Andrea ou Anton. "Tu devrais voir ta mère qui danse dans la pièce à côté avec ta copine Kelsie, c'est un grand moment tu sais." Il parlait à son fils, persuadé que dans le fond il le comprenait.

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