One hot night spent with a stranger, you wanted was somebody to hold on to passion

Moi même, j'étais incapable de me reconnaître. Je ne me savais pas aussi ... Passionné ... Ce n'était vraiment pas moi. C'était elle qui me rendait ainsi. Elle m'avait réellement poussé à bout et maintenant, j'étais sans dessus dessous. Mais je ne risquais pas de m'en plaindre tant ça avait été bon. J'allais avoir beaucoup de mal à m'en remettre. C'était divin. Et c'était à croire que nous étions faits pour nous entendre sur le plan sexuel. Mais bien sûr, il ne fallait pas compter à ce que ça recommence. C'était une erreur et aucun doute qu'elle le savait autant que moi. Maintenant, c'était reparti pour moi, pour une longue période sans sexe. Je n'étais vraiment pas du genre à connaître des tas d'aventures d'une nuit. J'étais presque gêné de l'avoir fait ce coup ci. Et en même temps, j'étais bien obligé d'admettre que je n'avais rien contrôlé du tout. Que ça n'avait pas été un choix de ma part. Maintenant que la tempête était passée et que j'étais nettement calmé, je ne pu m'empêcher d'espérer un peu de douceur de sa part. Ca, c'était plus moi. Et pendant nos vacances, j'avais apprécié la tendresse entre nous. J'enfouis donc mon visage au creux de son cou et me détendis instantanément quand elle me caressa lentement le dos. J'appréciais vraiment. Toutefois, je fus un peu surpris quand elle me fit reculer la tête pour m'embrasser. Un vrai, délicat, lent et délicieux baiser. Pour sûr que j'y répondis. Et avec grand plaisir ! Il dura plusieurs longues secondes, avant qu'elle ne m'ordonne de bouger.

Sans un mot, je me détachai d'elle et lui tournai le dos pour remettre de l'ordre dans ma tenue. Je fus un peu gêné à la vision de sa culotte déchirée. Ouais, j'y étais allé un peu fort. Mais je n'avais pas du tout réalisé ça sur le coup. Heureusement qu'elle riait et n'était pas réellement fâchée pour ça. Il y avait assez de soucis réels entre nous, sans rajouter une culotte. Je grinçai des dents à ses paroles de nouveau mauvaises. Mais elle ne me laissa pas le temps de répondre, qu'elle se tirait déjà. Et maintenant, il fallait vraiment que je range et nettoie la réserve. J'allais sacrément me faire engueuler par mon patron pour les bouteilles foutues en l'air. Parce qu'il allait évidemment s'en rendre compte. J'allais devoir trouver une excuse en béton pour expliquer ça. J'y pensais pendant que je rangeais et nettoyais et j'y pensais encore en allant changer de chemise. J'en avais forcément toujours une de côté, pour le cas où je me tâcherais pendant mon service. Dieu merci ! En repassant par la réserve, alors que je vérifiais que j'avais bien tout nettoyé, je vis une boucle d'oreille. Evidemment celle de Kataryna. Je jurai doucement en réalisant que c'était une de celles que sa mère lui avait offert pendant les vacances. Je n'allais donc pas avoir d'autre choix que de la lui ramener. Si ça avait été une quelconque, je l'aurais laissé dans un coin pour voir si elle la cherchait ou non, avant de la balancer. Parce que des bijoux, elle en avait sans doute des tas et des tas et ne s'en souciait pas outre mesure. Mais pas des comme ça, bien sûr ...

Je laissai passer la journée du samedi, priant pour qu'elle vienne la récupérer au bar et parce que j'avais trop le trac pour la voir de sitôt. Ouais, le trac. Le dimanche, je me levai en début d'après-midi après un interminable service au bar. Et au réveil, je décidai de faire un saut rapide chez elle juste pour lui rendre son bien. Je ne voulais pas la garder plus longtemps ! Aussitôt le déjeuner prit, le saut à la douche et habillé, je filai chez elle. Je mis un moment, bloqué devant sa porte, à me décider à frapper à la porte. Je du sacrément m'y forcer et pendant un moment, j'eus dans l'idée de glisser sa boucle d'oreille dans la boîte aux lettres. Mais ce serait con qu'elle se fasse ensuite voler; Je ne voulais pas prendre ce risque. Je frappai donc à sa porte. Et à peine eut-elle le temps d'ouvrir, que je lui tendais le bijou. J'ai retrouvé ça au bar ! Lâchai-je tout de suite.

realised by morphine.