If you need love, well then ask for love. {Kat & Riley} (terminé)

Ouais, on pouvait parler d'ensorcellement vu l'effet dingue qu'elle me faisait depuis le début. Bien avant de décider d'être sympa avec moi ! T'ensorcelles tous les mecs que tu regardes et tu le sais ... Lui fis-je remarquer avec amusement. Je doutais qu'elle ne s'en soit pas rendue compte quand même. Elle en jouait même avec un plaisir évident ! Noooon je peux pas faire ça ! Surtout si tu le demandes. J'vais me ridiculiser ! Lâchai-je, un brin gêné, en ricanant doucement et en flanquant mes mains devant mon visage, avec une gêne évidente. Face à elle, je perdais encore plus mes moyens ! A croire qu'elle faisait tout pour que ça aille en ce sens, parce qu'elle devait maintenant bien connaître mes faiblesses ! Nous mentionnâmes nos rapports sexuels totalement dingues. Je n'osais pas parler de passion. Parce que je trouvais que ça sonnait presque comme un couple. Mais elle ne se fit pas prier pour l'utiliser elle, ce mot là. D'accord, une passion alors. J'adorais ça venant d'elle. Une passion carrément bestiale ! Surenchéris-je avec amusement. Presque violente même. Et j'adorais ça. J'adorais ce que nous partagions. Même si c'était tout nouveau pour moi. D'ailleurs, j'ignorais si elle avait souvent connu ça elle, de son côté. Mais dans le fond, ça ne me tentait pas trop de le savoir. Je risquais d'éprouver une certaine jalousie quand même. J'étais amoureux d'elle. Ca signifiait bien quelque chose. Que j'avais du mal à penser à tous les types qui avaient eut la même chance que moi, avec elle. Voir peut-être plus. Elle avait sans doute déjà été amoureuse. Je ne me posais pas la question de savoir pourquoi elle ne tombait pas amoureuse de moi, tant ça semblait évident. Je ne méritais pas de tels sentiments de sa part.

J'aime bien m'occuper de toi ... Ca contraste tellement avec la femme forte que tu es la plupart du temps ... En fait je savais pourquoi je prenais autant soin d'elle. C'est parce que je l'aimais. Contrairement à ce qu'elle disait et pensait, j'avais passé le cap du "tu ne m'aimes pas particulièrement" depuis bien longtemps. J'étais bien loin de ça déjà depuis un moment. J'étais fou d'elle. Et je savais pourtant que je n'avais pas le droit. Elle ne me laissa pas le temps d'ajouter quoi que ce soit, qu'elle crochetait ma nuque pour venir m'embrasser avec une lenteur folle. Bon sang ce que c'était bon ça ! Incroyablement doux et tendre. Ca faisait un bien fou. Je ne voulais pas qu'elle s'arrête. Mais bien sûr, à un moment il le fallut quand même ! Je sais ... Lui répondis-je doucement en plantant mon regard dans le sien. Ouais, quelque part, je savais qu'elle n'allait pas me faire payer. Je commençais vraiment à avoir confiance en elle. J'ignorais un peu pourquoi. Mais c'était véridique. J'avais de plus en plus confiance en elle. Et ça ne me dérangeait pas outre mesure dans le fond ! Elle me fit encore rire quand elle me fit remarquer que je ne faisais pas semblant, quand j'étais amoureux. J'étais pas vraiment amoureux. C'était ma première expérience. J'avais quinze ans. Je découvrais un peu les filles. Lui fis-je remarquer avec amusement. Mais il est vrai que l'amour m'avait déjà rendu compte. Il suffisait de voir comme je m'étais fais avoir par Hannah. Et combien j'avais pu souffrir une fois qu'elle s'était tirée avec un autre, sans me laisser une chance de rattraper ... De rattraper quoi au juste ? Tout ce que j'étais ? Ouais non, je ne pouvais pas changer du tout au tout. A cette époque je le voulais pourtant, pour elle. Plus aujourd'hui.

Et puis j'avais connu de gros problèmes de drogue, que je finis par avouer à Kataryna. Je m'attendais à ce qu'elle me fasse remarquer que c'était être faible que de toucher à ces merdes ! Mais ce ne fut pas du tout ce qu'elle fit. Elle me prit dans ses bras en assurant qu'elle ne me laisserait pas retomber là dedans et que je valais mieux que ça. Comment ne pas être amoureux d'elle sérieusement ? C'était dingue bon sang ! Je ne fis pourtant pas de commentaire. Je ne voulais pas insister sur le fait qu'elle était vraiment adorable et que, en plus, je ne comprenais pas qu'elle s'en fasse autant pour moi. Je parlai un peu plus d'Hannah et des raisons pour lesquelles nous n'étions plus ensemble aujourd'hui. Sa réaction me fit chaud au coeur quand même. Je ne m'attendais pas vraiment à ça de sa part. Mais dans le fond, plus ça allait et plus elle me surprenait d'une façon très agréable ! J'adorais la découvrir de la sorte. J'ai jamais compris pourquoi elle avait autant tardé à me larguer. A l'époque je pensais que c'était parce que j'avais encore une chance de la convaincre de ne pas me laisser tomber ... Avouai-je avec un petit rire ironique. J'étais bien con à l'époque. Et bon sang, je n'avais vraiment aucune fierté ! Maintenant, ça me faisait presque honte ! Evidemment, encore maintenant, j'étais trop gentil avec elle. Je prenais presque tous les torts sur mon dos. Elle me flanqua d'ailleurs un gentil petit coup de coude pour me rappeler à l'ordre sans doute. Elle me fit encore rire. Même si je la sentais tout à fait capable de mettre ses menaces à exécution. Perd pas ton temps avec ça ...

Tout donner pour quelqu'un ... J'aurais adoré avoir droit à ce "tout" de sa part. Pas parce que je voulais tout avoir. Non, bien parce que j'aurais sacrément aimé avoir la chance d'être aimé par elle. On était un peu pareils dans le fond. Mais pour un tas de raisons évidentes, rien de sérieux n'était envisageable entre nous, malheureusement ! Je dardai un regard tout à fait sérieux sur elle quand elle me demanda si je la trouvais plus jolie qu'Hannah. La question ne se posait même pas en fait. Fut un temps où je trouvais Hannah vraiment magnifique. Mais même si je comparais ce que je pensais et ressentais pour elle à l'époque, et tout ce que je pensais aujourd'hui de Kataryna ... Non, ce n'était même pas comparable ! Elle est jolie ... Toi ... Tu es vraiment très belle ... Répondis-je avec sérieux. Elle même m'avait déjà pas mal complimenté sur mon physique. J'étais donc un peu moins gêné à l'idée de la complimenter également. Je souris un peu en laissant errer mes doigts dans ses cheveux NATURELLEMENT blonds. Je roulai des yeux à sa nouvelle question. Maintenant que je savais qu'elle avait besoin d'être rassurée en réalité, je me faisais un peu moins prier pour la complimenter ! C'est pas comparable. J'ai tout le temps envie de toi. Et c'est tout le temps ... Incroyable ! Avec elle c'était ... Devenu rare. Et même avant ça c'était pas totalement dingue. Disons que je comprenais pas ce qu'il y avait de si chouette avec le sexe, avant toi.

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Elle trouvait ça mignon ? C'était de plus en plus étrange quand même. Elle n'avait jamais les réponses auxquelles je m'attendais de sa part, dans l'ensemble. Elle n'avait pas l'air d'être le genre de personne à apprécier un type plus chiant qu'autre chose. Parce que oui, disons clairement les choses. J'étais chiant à mourir ! Et mes réactions étaient puérils souvent, quand même ! Parce que je suis toujours comme ça. Mais qu'avec toi c'est ... Plus le cas encore, parce que tu m'as balancé pas mal de choses à la tronche qui font que je sais que t'as pas une haute estime de moi. Je suis ennuyeux pour une fille comme toi, je sais. Et ce n'était plus si grave que ça, puisque maintenant j'étais habitué à tout ça. Même si ça me faisait toujours mal de me dire que je ne pourrais jamais plaire ne serait-ce qu'un minimum, à la fille dont j'étais stupidement tombé amoureux. Elle n'était pas la première de qui je tombais amoureux. Elle me le rappela en parlant encore et encore d'Hannah. Il m'arrive de penser à elle. De me demander où on en serait aujourd'hui si elle n'avait pas rencontré quelqu'un d'autre ... Mais non, je ne suis plus amoureux d'elle. Mon ton était catégorique. Si on m'avait posé la question il y a quelques mois, j'aurais sans doute hésité un peu. Mais maintenant que je me savais amoureux de Kataryna, la réponse était claire. Ce que je ressentais par rapport à Hannah, encore aujourd'hui, ce n'était vraiment pas de l'amour. Rien à voir avec mes sentiments pour Kataryna.

Je souris et hochai positivement la tête quand elle me demanda confirmation, par rapport à ce que je venais de dire sur son physique. J'étais certain de ce que je disais. Je le pensais à 100% et même plus encore ! Complètement surréaliste ! Maintenant que je savais qu'elle n'avait pas autant confiance en elle que ce qu'elle voulait bien faire croire, c'était sans me faire prier que je la complimentais à tour de bras ! Ca me faisait plaisir de savoir que ça lui plaisait et lui faisait du bien d'entendre toutes ces choses sur elle. Elle me récompensa alors d'une façon pour le moins inattendue. Mais pas moins plaisante ! Bon sang, je pris un pied fou alors qu'elle était planquée sous la couette à me faire des trucs totalement dingues. Quand elle remonta à la surface, j'étais vraiment sans dessus dessous et elle ne pu que le constater. Non ! Protestai-je tout de suite alors qu'elle se traitait elle même de pute. Pour que je te considère comme une pute, faudrait que tu me dises que t'as déjà participé à une orgie ! Merde ... Et si elle me disait que c'était le cas ? Ouais, autant l'avouer, je risquais d'assez mal le vivre et d'avoir un peu de mal à la voir toujours de la même façon. Ca, c'était trop à mon goût, vraiment. Je lui avouai que c'était la première fois qu'on me faisait ça. Je craignais qu'elle ne se moque. Mais elle n'en fit rien. Pas même choquée de réaliser que j'avais vraiment très peu d'expérience ? Elle vint déposer un petit baiser sur ma joue et je retirai mes mains de mon visage. Ouais je ... Je savais pas que c'était aussi bon. J'affichai une petite moue penaude. Je me figeai à sa remarque et baissai le regard vers les couvertures. Je vais le faire ... Je ne voulais surtout pas qu'elle s'en charge ou m'aide. C'était assez gênant comme ça ! D'ailleurs, j'étais encore une fois rouge de honte. Je me redressai dans le lit en tirant les draps avec moi pour me cacher autant que possible et attrapai un boxer propre que j'enfilai à la va-vite. Je quittai le lit pour récupérer également un pantalon et un tee shirt que j'enfilai également. Je me sentais quand même plus à l'aise maintenant. J'attendis qu'elle ait quitté le lit à son tour, pour changer les draps, foutant tout de suite ceux que je venais de retirer, dans la machine à laver de ma petite salle de bains.

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Je me contentai d'un petit sourire quand elle s'arrêta dans son élan, sans prendre la peine de finir sa phrase. Je devinais sans trop de mal qu'elle avait été sur le point de s'expliquer. Mais qu'elle s'était vite rendue compte que ça ne servait à rien. Je connaissais les raisons qui la poussaient à faire ça. Mais ça ne changeait quand même rien au fait que bien des propos qu'elle avait tenu à mon encontre, étaient encore gravés maintenant. Je suis beaucoup trop calme. Et pas marrant du tout. Je suis ennuyeux ! Répétai-je avec sérieux. En soit, ce n'était pas une honte non plus. Je regrettais juste ce fait, parce que ça me tenait éloigné d'une potentielle chance d'intéresser un jour vraiment Kat. Soit, elle avait l'air curieuse d'en savoir plus à mon sujet. Mais dans le fond, ça ne signifiait rien. Ou pas grand chose en tout cas ! De fil en aiguille, elle fini par me faire un truc totalement dingue qui me flanqua dans tous mes états. Et dans la foulée, je lui avouai qu'on ne m'avait jamais fait ça auparavant. Voilà en quoi j'étais certainement ennuyeux également : je ne connaissais pas grand chose en matière de sexe ! Jusqu'à présent elle ne s'en était sans doute pas trop rendue compte, parce que nous nous contentions de nous laisser aller. C'était toujours dans le feu de l'action qu'on couchait ensemble. Sans se poser la moindre question ! Je fus soulagé qu'elle me confirme qu'elle ne participerait jamais à une orgie. Après tout, on ne sait jamais !

Tu vois ! T'es pas une pute. Et je suis certain que tu n'as pas non plus eus cent amants ! Ouais, volontairement, je prenais très large quand même. Pour être bien certain de ne pas faire de connerie en donnant un chiffre qui était le bon. Il ne manquerait plus que ça tiens ! Quand elle me fit remarquer que j'en avais "foutu de partout" je fus incroyablement mal à l'aise. Je ne me fis pas prier pour m'habiller, caché à sa vu, et quitter le lit pour changer les draps. Une fois que ce fut fait, je revins enfin vers elle. Elle me retira mon tee shirt avant même que je n'ai eus tout à fait le temps de faire ou dire quoi que ce soit. Et nous nous rallongeâmes l'un contre l'autre dans le lit. Je posai un regard hésitant sur elle quand elle reprit la parole. Vraiment, elle ne trouvait pas ça super ennuyeux que je sois toujours mal à l'aise ? J'étais certain que dans le fond, si ! Mais elle n'en fit pas la remarque et se contenta de me demander de lui chanter une chanson bien précise. Je pris le temps de l'observer pendant plusieurs minutes, sans trop savoir si j'allais le faire ou non. C'était gênant ça aussi, de chanter pour elle en la regardant droit dans les yeux. Pourtant, c'était un peu ce que j'avais fais au bar quand même. Mais j'étais dans mon élément. Avec une guitare à la main. Si j'avais plus de caractère et que j'étais plus sûr de moi, j'en aurais sans doute fait mon métier. Confirmai-je doucement, le fait que j'adorais ça oui. Je laissai passer quelques secondes de plus, avant de hocher la tête, me racler la gorge et entamer sa chanson demandée. Soit, je ne la connaissais pas entièrement. Mais une bonne partie. Ca devrait suffire. J'adorais chanter. Et j'adorais vraiment le faire pour elle. Parce que je savais qu'elle aimait bien ça. Voir, que ça lui faisait un certain effet. Après quelques minutes, je m'arrêtai et plissai le nez. Je la connais pas entièrement ... M'excusai-je pour toute conclusion.

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Elle n'avait quand même pas tort. Si vraiment j'étais si ennuyeux que ça et de si mauvaise compagnie, ça fait longtemps qu'elle m'aurait déjà tourné le dos. Au lieu de ça, elle ne me repoussait même pas quand on avait des moments de tendresse après nos parties de jambes en l'air. C'était bien le signe qu'elle m'appréciait même un peu dans le fond, non ? En tout cas, j'avais vraiment envie de voir les choses sous cet angle. Vu que j'étais amoureux d'elle, c'était logique ... C'est pas faux ... Commentai-je seulement. Inutile de tourner plus longtemps autour du pot. Oui, sans doute qu'elle ne me trouvait pas si ennuyeux que ça ni rien. Enfin je l'espérais ! Qu'elle ne disait pas ça pour me faire plaisir. Quoi que ça ne semblait pas être son genre. Après cette conversation très sérieuse, j'eus à une récompense inattendue et pour le moins ... Très plaisante ! C'était le pied total ! Et contrairement à ce qu'elle avait l'air de croire, je ne la considérais pas du tout comme une pute parce qu'elle venait de me faire ce ... Truc vraiment incroyable ! Elle avait eut une relation très sérieuse. Pas de l'amour mais de la fascination. Comment ça de la fascination ? Du genre, ce mec était un Dieu ou quoi ? Putain. Mon coeur se serra à cette idée. Pas de l'amour mais de la fascination ? Qu'est-ce que tu veux dire ? Ne pus-je m'empêcher de l'interroger. Pourvu qu'elle ne se rende pas compte que ça me faisait quelque chose.

Une vingtaine ... Répétai-je sur un ton songeur. Ok, ça me semblait vraiment énorme comme chiffre. Surtout comparé à moi. Moi ... Avant toi, ça tenait sur les doigts d'une seule main. Avouai-je en tournant un regard hésitant vers elle. J'ai jamais été friand des aventures d'une nuit. J'ai du mal à me faire à l'idée de coucher avec de parfaites inconnues. C'est bizarre ? Oui, pour elle ça devait être bizarre puisqu'elle n'avait pas l'air d'avoir du mal pour ça. Je ne pensais pas pour autant que ça faisait d'elle une pute, non ! Certainement pas ! Un moment plus tard, nous nous installions de nouveau bien confortablement pour discuter encore. J'adorais discuter avec elle. Dommage que ça n'arrive pas plus souvent ! La musique c'est la passion. La médecine, la raison. Quand j'ai décidé de reprendre ma vie en main, j'ai choisis la raison. Quelque chose de vraiment sérieux, avec un avenir assuré ...  Et je n'étais pas un tempérament bien passionné. Sauf quand j'étais avec elle, bien sûr. Quand elle me demanda de lui chanter une chanson, je le fis sans me faire prier. J'aimais trop lui faire plaisir ! Alors quand j'en avais les moyens, je le faisais ! Après cette chanson, elle m'en demanda une autre. Je souris un peu et me redressai en appuie sur un coude pour pouvoir planter mon regard dans le sien. J'aimais bien chanter pour elle. Elle était vraiment très réceptive ! Je lui chantai donc Love Somebody, comme la veille au soir dans le bar. Quand je retrouvai le silence, je la laissai glisser son visage au creux de mon cou et soupirai doucement à ses délicates attentions. Un petit peu. Lui répondis-je doucement. Je glissai un bras sous son crâne pour me maintenir au plus près d'elle et reposai ma tête sur l'oreiller près de la sienne. J'enroulai même mon autre bras autour d'elle. Si je te gêne ou que je te tombe dessus, t'as le droit de me pousser. Mais j'espérais qu'elle allait plutôt rester contre moi, évidemment ...

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C'était maintenant à mon tour d'afficher une évidente curiosité face à son passé. Enfin, un détail bien précis qu'elle ne m'avait jamais raconté. Elle parlait d'un type qui l'avait fasciné. J'avais envie d'en savoir plus et en même temps, je craignais beaucoup ce qu'elle allait me dire. Je lui répondis par "version longue" avec un petit sourire. Quand elle prit la parole, je compris de suite que c'était le genre de mec face auquel je ne pouvais faire le poids. Le genre de mec pour lequel Hannah m'avait laissé tomber. Y'en avait encore beaucoup des types pareils, qui allaient me donner la sensation de n'être vraiment rien ? Sentir le sol trembler sous ses pieds et oublier de respirer. Woah. En effet, on pouvait dire qu'il lui avait fait forte impression. Il devait vraiment être très beau. Pourquoi est-ce que je n'étais pas comme ça ? Pourquoi est-ce que je n'avais jamais fais un tel effet à une femme ? Parce que j'étais moi. Désespérément moi. Difficile de ne pas regretter cet état de fait en sachant qu'à cause de ça, je n'aurais jamais la femme que j'aimais. Bon et puis le fait que je n'étais qu'un pauvre, ça n'aidait pas non plus ! Elle affichait un petit sourire en se remémorant tout ça. Comment pouvait-elle affirmer qu'elle n'avait pas été amoureuse de lui ? Ca crevait les yeux ! Inconsciemment, je me fermais totalement à toutes ces confidences. Qu'elle ait été amoureuse, c'était une chose. Mais cet amour qu'elle avait eut pour lui -même si elle niait que c'en était-, c'était un truc totalement dingue. Puissant et beau à la fois. Quoi qu'elle en dise. Parce que tout ça, c'était ce que j'avais ressenti quand je l'avais vu elle pour la première fois. A tel point, qu'à chaque fois que je la croisais dans les couloirs, je ne pouvais m'empêcher de regarder dans sa direction même si ça me retombait toujours violemment dessus.

Même le côté sexuel de notre relation faisait pâle figure à côté de ce qu'elle avait connu avec lui. "Toute la nuit". Moi, à part me tirer dès que nous avions finis notre première et unique partie de jambes en l'air, je ne faisais pas grand chose d'autre. Je ne compris pas vraiment sa tentative pour me rassurer sur le fait que c'était soit disant mieux pour moi. Sans doute parce qu'elle savait que je doutais toujours beaucoup de moi et qu'elle pensait judicieux de poursuivre sur cette voie là qui consistait à me redonner confiance en moi. Tout laisser en plan pour quelqu'un, c'était forcément de l'amour. Elle était allée jusqu'à tromper ses mecs de l'époque. Et s'il réapparaissait dans sa vie aujourd'hui, elle ferait pareil ? Soit, je n'étais pas son mec. Soit, j'avais déjà eus la preuve que la fidélité c'était pas trop son truc. Elle était officiellement en couple avec Jason jusqu'à la veille et pourtant, elle couchait avec moi. Je ne disais pas que c'était une pute. Non, loin de là ! Simplement, ce n'était pas un truc qui semblait vraiment l'inquiéter. J'écoutais sans intervenir, la suite de son discours qui continuait de me faire mal. C'était vraiment très con de ma part. parce que je ne m'étais jamais fais le moindre espoir la concernant. Mais c'était dur de songer que la femme qui aurait vraiment pu être la femme de ma vie vu comme je l'aimais, avait déjà rencontré l'homme de sa vie. Non, vraiment. Quoi qu'elle affirme sur ses sentiments pour lui, j'étais certain qu'elle se trompait. Tu sais, je crois que c'est ce qu'on appelle un coup de foudre ... Lui fis-je remarquer avec un petit sourire. Ca duré combien de temps ? Au moins quelques années vu qu'elle parlait de l'avoir vu et revu sur plusieurs longs mois.

C'est lui qui t'a apprit ... Tous ces trucs sur le plan sexuel ? Me risquai-je à lui demander. J'étais gêné de penser qu'elle faisait sans doute avec moi des trucs qu'il lui avait apprit. En même temps, c'était logique. On faisait ce qu'on avait apprit. La preuve, je n'avais jamais appris grand chose avec seulement cinq partenaires sexuelles. Et ça devait bien se voir que j'étais souvent perdu quand elle voulait d'autres choses. Si elle ne me guidait pas, j'étais incapable de comprendre où elle voulait en venir. J'étais devenu son élève, comme elle avait plus ou moins été la sienne en fait. Est-ce que c'était ça qui lui plaisait chez moi ? Le fait de pouvoir me modeler selon ses envies ? Non, bien sûr que non. Il fallait vraiment que je cesse de trop réfléchir. Ca faisait juste mal. Et ça, c'était vraiment trop con.En retour, je lui avouai que je n'avais connu que cinq filles, parce que je n'aimais pas coucher avec des inconnues. Sa réponse me fit hocher négativement la tête. Non tu l'es pas. Beaucoup de gens ont des aventures sans attaches ni conséquences. Lui fis-je doucement remarquer. Quand la conversation passa plutôt à ma passion première qui était la musique, je me figeai à ses propos. Tu me fais la leçon ? demandai-je avec prudence. Pour qui elle me prenait ? Est-ce qu'elle pensait que j'étais inconscient ? Je n'ai pas choisis au hasard. Je sais ce que je fais. J'adore la médecine. J'étais un peu déçu qu'elle s'imagine que j'ai pu faire ce choix un peu au pif, juste pour faire quelque chose de grand. En fait, c'était peut-être ma stupide jalousie qui faisait que je prenais aussi mal ses propos maintenant. J'en savais rien. Mais je n'étais pas contre l'idée de dormir un peu histoire de digérer la pilule. D'autant plus qu'elle n'avait pas encore l'air contre l'idée que je me blottisse contre elle pour dormir. Quand je fus confortablement installé contre elle, elle assura qu'elle aimait bien que je m'appuie sur elle, et entreprit de me caresser doucement les cheveux. Je m'endormis en songeant que je ne comprendrais sans doute jamais cette fille. Et que, de toute façon, elle ne devait pas du tout le vouloir.

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Même avec tous les efforts du monde, je n'arrivais pas tout à fait à la suivre et à comprendre son raisonnement. C'était peut-être parce que ça me faisait trop mal d'entendre tout ça, en fin de compte. J'étais maintenant complètement fermé et je n'entendais que la moitié des choses. Ce qui me faisait le plus de mal, bien entendu ! Elle affirma pour finir qu'aujourd'hui, elle savait ce que c'était d'être amoureux. Donc, elle l'avait été pour de vrai depuis. Je ne voulais pas savoir de qui et dans quel contexte. Cette histoire avec ce riche marié, était bien assez douloureuse à entendre comme ça ! Tu préférais ton rôle de ... Maîtresse ? Ca ne te faisais rien de penser à la femme trompée ? D'accord, elle avait été vachement garce quand même. Jeune et un peu innocente, donc pas entièrement responsable. Mais garce quand même. Encore une fois, c'était la preuve que la fidélité c'était pas trop son truc. Qu'elle s'en fichait pas mal en fait. Nous n'avions vraiment rien à faire ensemble, c'était de plus en plus évident. Tu m'as dis la dernière fois, que tu ne couchais pas avec deux mecs à la fois ... Lui rappelai-je avec hésitation. Maintenant, elle affirmait avoir trompé ses petits amis de l'époque, avec lui. Ou c'était juste lui qui avait eut cet effet dingue sur elle ? Sacré passion quand même. Bref, maintenant je n'avais plus du tout envie d'en parler. Je n'avais pas non plus envie de me prendre la tête avec elle alors qu'on passait un si bon moment ensemble jusque là. Mais quand elle me fit remarquer que la médecine ce n'était pas rien, je fus assez agacé. Et un peu blessé aussi, qu'elle émette quelques doutes sur mes choix.

Je n'ai pas les épaules assez larges pour pouvoir me battre pour ma musique. Soupirai-je simplement pour clore le sujet. Et je n'avais pas le tempérament non plus. Il fallait être aventurier et passionné. J'étais casanier, simple et craintif de bien des choses. Je n'étais pas fais pour ça. Ca me faisait trop peur ! une fois la conversation terminée, je me blottis quand même contre elle pour dormir un peu. Je ne répondis rien quand elle s'excusa. C'était vraiment inhabituel chez elle. Donc, vraiment très étrange. Soudainement, je m'en voulais de m'être laissé emporter. Depuis quand je m'énervais pour un oui ou pour un non moi ? Ce n'était pas du tout mon genre. j'avais presque envie de m'excuser. Mais elle était bien capable de m'engueuler encore une fois pour ça ! Alors je ne dis rien.[color=teal] Entre les petits malins qui se foutaient de ma mère quand j'étais môme, ceux des familles d'accueil qui ne voulaient pas de moi et tous ceux que j'ai pu rencontrer au cours de mon adolescence, j'ai eus beaucoup à faire ...[/xolor] Lui expliquai-je sans plus entrer dans le détail que ça. Ce n'était pas utile. Tout était clair. J'avais souvent du me battre pour me défendre, entre autres. Je finis par m'endormir dans ses bras. D'un sommeil profond et très réconfortant ! Mais pas autant que le réveil en lui même. Elle était de nouveau contre moi à me câliner et m'embrasser avec tendresse. J'émis un petit gémissement d'aise en roulant pour m'allonger sur le dos et m'étendre sans pour autant ouvrir les yeux. Je hochai la tête de droite à gauche quand elle me proposa un café. Puis je revins dans ses bras pour enfouir mon visage dans son cou. Hm. T'as fais à manger ? Répétai-je comme si je n'étais pas certain d'avoir bien entendu. je redressai mon visage endormi pour regarder en direction de la cuisine. Elle s'occupait vraiment de moi là ! Ca faisait bien longtemps qu'on ne s'était pas occupé de moi ! Ce fut donc avec plaisir que je me mis à table.

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