If you need love, well then ask for love. {Kat & Riley} (terminé)

Heureusement qu'elle m'assura que ce n'était pas son rêve de se marier. Parce que franchement, je ne savais plus quoi dire pour la rassurer. Pourtant, j'étais certain qu'elle allait finir par rencontrer chaussure à son pied. Soit dit en passant, moi je ne serais vraiment pas du tout contre l'idée de l'épouser ! Mais je savais qu'elle ne voudrait jamais de moi pour époux. Je n'étais définitivement pas son genre d'homme. J'en étais bien conscient. Et heureusement ! Ca m'évitait de me faire de faux espoirs et, du coup, de me faire du mal pour rien. Même si, bien sûr, je ne pouvais pas échapper à quelques douleurs de temps à autre. Oui, je souffrais de l'aimer en sachant que ça ne serait jamais réciproque. Mais c'était comme ça ! Un bon moment plus tard, elle m'interrogea sur mon genre de femmes. Ca ne me dérangeait pas de lui répondre. Elle l'ignorait sans doute, mais tout ça lui correspondait vraiment. Oui, j'étais certain qu'elle n'était pas consciente de ça, vu comme elle doutait d'elle. Elle avait un sourire désarmant et un regard profond. Elle prenait soin d'elle sans être superficielle. Au contraire, elle restait très naturelle et ça me rendait dingue ! Et pour finir, elle n'était pas aussi nombriliste que ce qu'elle semblait être. Au contraire, elle semblait toujours curieuse de ce qui l'entourait. Même si elle avait toujours l'air de vouloir le cacher. Ce que je ne comprenais pas ! Mais ça faisait sans doute parti de son monde en fait ... Je t'ai dis qu'il était faux, quand tu es à la fac avec ta petite bande ! Rectifiai-je de suite.

Quand tu souris sincèrement ... Je posai le bout de mon index sur ses lèvres closes. Puis le déplaçai pour le poser à côté de l'un de ses yeux, du côté de sa tempe. Ca se voit dans ton regard. Du revers de mon doigt, je caressai sa tempe puis sa pommette. Quand je te dis que tu es belle, c'est pas seulement ton visage et ton corps. Tu as un très beau sourire. Et un regard profond. Un peu perturbant par moment, parce que tu y caches beaucoup de choses ... Oui, j'avais commencé par regarder ses yeux et son sourire. Au début, elle me faisait froid dans le dos et pourtant, j'étais troublé par ce qu'elle dégageait. Je sentais qu'elle cachait bien des choses. Et puis quand je l'avais vu dans son élément, chez ses parents, j'avais découvert son véritable sourire. Et un regard nettement plus apaisé et rieur. Je ne bronchai pas quand elle affirma regarder le compte en banque en premier chez un mec. Non pas que je la pensais matérialiste. Mais je n'avais aucun doute quant au fait que c'était important pour son image. Elle n'allait pas s'afficher avec un type qui n'était pas de son rang social ! Je ne fis pas de commentaire. Même quand elle assura ne pas avoir besoin d'un mec riche. Les mains et la mâchoire ? C'était la première fois que j'entendais ça. En général, les nanas regardaient beaucoup les yeux, la couleur des cheveux, le corps aussi. Et certaines, effectivement le côté mal rasé. Du coup, j'ignorais totalement si j'entrais dans ses critères. Mais je savais que je lui plaisais. C'était bien que je devais correspondre au moins un minimum, non ?

La drogue ... répétai-je doucement en fermant un moment les yeux. Ce n'était pas mon sujet de conversation favori, il est vrai. Mais je ne voulais pas mettre fin à notre discussion. J'adorais parler avec elle et je m'en rendais de plus en plus compte ! C'est le pied ... Avant de coucher avec toi, je pensais que c'était le truc le plus bon et le plus addictif qui soit. Au début c'était juste du plaisir. De temps en temps. Ca permettait d'oublier ce qui n'allait pas. Ca me donnait confiance en moi. Ca me rendait euphorique comme jamais je ne l'avais été. je me sentais vivant quand j'en prenais. Et puis c'est devenu une obsession. Plus j'en prenais et plus j'en avais besoin pour planer vraiment. Les doses sont devenues de plus en plus fortes et fréquentes. Sans ça, je ne ressentais rien. j'avais besoin de toujours plus.Quand j'en prenais pas assez rapidement, je me sentais mal. J'avais l'impression de crever. C'était douloureux. C'était violent. J'avais l'impression de mourir à petit feu. Si j'en prenais pas, je crevais. Et pourtant, en prendre toujours plus c'était mourir aussi. Je savais que ça allait me tuer et pourtant, je continuais. Je crois que je m'en foutais... De mourir je veux dire. Quitte à crever, je voulais que ce soit en étant en plein plane. Evidemment, y'a eut pas mal de bad trip. J'ai essayé de mettre fin à mes jours à quelques reprises. Mais je m'en rappelle pas. J'étais trop stone pour ça. J'ai souvent fini à l'hôpital ou en garde à vue le temps de me remettre et de revenir à moi. J'avais pas les moyens d'entrer en cure de désintox quand j'ai voulu arrêter. Alors je me suis juste fais suivre par des médecins spécialisés. J'ai ralenti les doses. C'est une période bizarre ... je voulais arrêter mais je pouvais pas le faire d'une façon brutale. Ca peut tuer ... Et je voulais plus mourir ... Alors j'ai ralenti. Petit à petit. Ca a prit un paquet de mois... Je sais pas comment je me sens aujourd'hui par rapport à la drogue. Mon corps se rappelle davantage des bienfaits sur le moral, que des méfaits sur la santé. C'est mon cerveau qui tente de me rappeler que je peux plus. Que je veux plus.


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Ouais, définitivement, j'aimais trop la faire rougir ! Elle était tellement adorable et aux antipodes de la fille qu'elle avait toujours l'air d'être. Dans ces moments là, j'étais encore plus amoureux d'elle. Quoi que je n'étais pas certain que ce soit possible vu comme j'étais déjà dingue d'elle. Il y a pourtant beaucoup de choses à en dire. Et t'en joues de ton regard, quand tu fais ta petite séductrice ... La taquinai-je avec un sourire amusé. C'était peu de le dire ! Toujours blotti contre elle, j'entrepris de lui raconter ma période de drogues, pour qu'elle sache exactement ce par quoi j'étais passé. Qu'elle réalise jusqu'où j'étais allé et où j'en étais à l'heure d'aujourd'hui. Ce n'était étonnamment pas simple d'en parler. Mais plus je me confiais à elle plus ça me semblait simple et naturel. Elle m'écoutait avec sérieux et attention, sans jamais intervenir en me coupant la parole. Elle m'écoutait juste. Et c'était très agréable. Quand je retrouvai la parole, j'eus droit à une douce caresse sur la joue et à des mots incroyablement plaisants et réconfortants. C'était la première fois qu'on m'écoutait avec autant d'attention et qu'on était juste ... Aussi bon avec moi ! Dire que quelques semaines plus tôt à peine, elle était toujours mauvaise avec moi. Jamais un mot gentil. Juste des horreurs encore et encore. Elle était bien loin cette époque et ce n'était pas moi qui allais m'en plaindre ! Cent fois ? C'est moi qui risque de pas suivre ! Lui fis-je remarquer avec amusement.

Merci ... T'es vraiment adorable. Je souris en posant une main sur sa joue et en venant loger mon front sur sa tempe. Hey ... Pleure pas pour moi ... Soufflai-je doucement en voyant les larmes perler dans ses yeux. Elle avait déjà pleuré une fois pour moi, quand je lui avais involontairement fait du mal. Ca avait déjà été bien difficile pour moi de supporter ça ! La raison de ses larmes, pour le coup, était un peu plus "jolie" puisque c'était en pensant à mon passé douloureux qu'elle se mettait dans cet état. Mais quand même, je ne voulais pas qu'elle pleure ! Je te le promets. Ajoutai-je avec un petit sourire, menton coincé entre ses doigts. C'était une promesse que je me sentais capable de tenir. Pourtant, au fond de moi, je savais qu'il suffirait d'un tout petit rien pour que je trébuche et retombe dedans. Je n'étais pas un surhomme encore ! Après toutes ces émotions, nous nous remplîmes le ventre de la tourte à la viande que j'avais préparé pour lui faire plaisir. Alors que j'avais moi même terminé de manger, je la regardais continuer d'avaler avec appétit. J'avais les yeux brillants à la voir ainsi. T'es vraiment belle quand tu prends du plaisir ... Autant quand tu manges, que quand ... je te prends ... Ne pus-je m'empêcher de lui faire remarquer. Je ricanai doucement à mes propres mots. Mais c'était là tout ce que je pensais vraiment, à la regarder ainsi !

Histoire de bien éliminer les calories comme il fallait, nous fîmes l'amour -ou nous baisâmes selon les points de vu- dans mon lit. Bon, la seconde fois se termina quand même par terre tant c'était ... Bestial et mouvementé. En début de soirée, ce fut chez elle que nous échouâmes. Boire du champagne dans un jacuzzi ... Typique des gens riches, non ? Ok, je ne m'en plaignis pas quand même. C'était chouette. Surtout de l'avoir ainsi contre moi, son dos contre mon torse et ses cheveux sous mon nez. Evidemment, à être ainsi nus l'un contre l'autre, les choses dérapèrent. Les mains qui frôlaient jusqu'alors la peau, se firent plus insistantes et elle fini par se retourner pour s'asseoir à califourchon sur moi et m'embrasser et ... plus encore. Il y eut de l'eau un peu de partout, évidemment. Mais on s'en fichait. En fait, on était encore dans notre petit monde composé de ... Baise, de bouffe, de confort, de baise, de tendresse et de baise encore ! J'en ai entendu parler. Comme tout le monde je crois. Mais je l'ai pas vu ! j'ignorais d'ailleurs à quoi m'attendre. Certains assuraient que c'était surtout une histoire d'amour. Mais sur un fond de sado masochisme quand même ! Une fois installé contre elle, devant le film, j'eus quand même un doute. En quoi notre histoire était-elle comparable ? Si je m'étais imaginé que je pouvais être son genre, j'aurais pensé qu'elle était tombée amoureuse de moi. Mais vu que c'était impossible ...

Non, elle devait surtout parler de la différence de rang social et du fait que c'était beaucoup de baise. Quasiment que de la baise ! Peu importe. Aussi longtemps que ça durerait, je me contenterais de ça. Et puis ce n'était pas comme s'il n'y avait vraiment que du cul. La preuve, nous étions installés devant un film, ensemble ! L'un contre l'autre ! J'avais une main posée sur sa cuisse et ma tête toute prêt de la sienne. C'était pas comme si on s'évitait comme la peste en dehors de nos rapports ! Attend ... C'est qui l'esclave de qui entre nous ? Demandai-je, en ricanant doucement en plein milieu du film. Finalement, il était très soft quand même. Enfin. C'était le cas jusqu'à un certain moment. En fait ... C'était carrément hot, à partir d'un moment. Merde alors. Je m'imaginais parfaitement dans ces scènes, avec Kat. Enfin, sauf quand il était question de se frapper. C'était moins ma cam. Mais l'attacher pour la prendre de cette façon ? Carrément ! Les yeux bandés, le glaçon, le champagne ? Carrément, aussi ! Au cours d'une énième scène osée, je tournai juste les yeux vers elle, un très léger sourire aux lèvres. J'avais sérieusement envie de lui sauter dessus là. Et de ruiner son canapé. Et peut-être même un peu sa peau en la mordant au passage, comme j'aimais tant le faire.


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Ton corps est nettement plus attirant que la drogue ... Lui confirmai-je avec un petit sourire. Toutefois, je n'étais pas certain d'avoir le courage et le toupet de l'appeler si jamais j'étais très tenté de prendre une dose. Je ne voulais vraiment pas la déranger avec mes conneries. Et je ne voulais pas qu'elle connaisse la moindre de mes faiblesses, en temps et en heure. Parce que bien sûr que c'était une faiblesse que d'avoir envie de se droguer ! Craquer ou avoir juste dans l'idée de le faire, c'était une grosse faiblesse ! N'empêche que de son côté, elle s'ouvrait aussi de plus en plus. Elle ne cherchait même pas -pas vraiment tout du moins- à cacher les larmes qui faisaient briller ses yeux. Ca me touchait. Ses mots aussi me touchaient. Mon coeur s'emballa et je l'observai en silence pendant un bon petit moment. Est-ce qu'elle tenait à moi ? Elle me donnait bien l'impression que oui. Mon Dieu ... est-ce qu'elle commençait à ... Eprouver des sentiments pour moi ? Cette idée était beaucoup trop belle pour être vraie ! Mais ... Peut-être que ... Oui peut-être ... Mais je ne voulais pas faire de connerie en émettant une telle idée. Je sentais que la dire à voix haute confirmerait sa stupidité. Elle ne pouvait pas être amoureuse d'un type comme moi. Je n'étais toujours rien à côté d'elle. Ca n'arrivera pas Kat ! Je n'ai jamais eus de pensée suicidaire, en dehors de mes bad trip. Crois-moi, je ne ferai jamais un truc pareil ! Tentai-je de la rassurer.

Mais elle me fit remarquer que je faisais souvent pleurer les filles. Même si elle rit tout de suite après, je me figeai. En fait non, pas du tout ... Mais c'est vrai que je te fais encore pleurer ... Je suis désolé ... Ne pus-je m'empêcher de lui dire en la regardant avec attention. Je culpabilisais facilement, c'est vrai. Mais surtout quand il était question d'elle ! En partie parce que la faire pleurer, ce n'était pas rien quand même. Elle n'avait vraiment pas l'air d'avoir la larme facile ! Heureusement, je pu me rattraper un peu, l'air de rien ,en lui assurant qu'elle était vraiment belle quand elle prenait du plaisir. Je souris à sa réponse. C'était bon à savoir ! Le reste de la journée se passa bien. Et je ne doutais pas que la soirée promettait d'être tout aussi géniale. Nous nous installâmes devant un film. Je tentai de faire un peu d'humour alors que j'étais perturbé par ses mots d'un peu plus tôt. Mais sa réponse me cloua le bec. La différence entre le riche de l'histoire et elle, c'est que lui se fichait royalement de leur différence de rang social. Ce n'était pas du tout le cas de Kataryna. Même avec notre rapprochement de ces derniers temps, elle m'ignorait dans les couloirs de la fac et pourrait me faire payer cher si je venais à lui parler devant tout le monde. Donc, même si elle venait à tomber amoureuse de moi -ce dont je doutais fort-, une réelle relation amoureuse serait impossible entre nous.

Finalement, je ne trouvai rien à redire et me plongeai plutôt dans le film. Jusqu'au moment où je fus perturbé par les scènes hot. je ne pensais pas qu'ils oseraient en tourner de pareilles. Ca me faisait quelque chose. Ce qui était sans doute très con. Kataryna ne réagissait pas autant que moi. Bon sang, est-ce que j'étais vraiment devenu un gros pervers ? Elle devait penser la même chose, pour glisser ainsi sa main dans mes fringues, en assurant que "ça allait me soulager". J'étais vraiment gêné maintenant. Et je n'osais pas lui faire remarquer que c'était mieux qu'elle arrête son petit manège. Au départ c'était excitant, vraiment. Mais bien vite, plus rien. Non seulement parce que je ne pouvais pas me concentrer sur les deux choses en même temps. Mais aussi et surtout parce qu'elle était ... Là sans être là. Son geste était mécanique. Et rien de plus. Pas un regard, pas un sourire, pas un baiser. Rien de rien. Elle faisait ça pour me faire plaisir. Et moi, je n'y arrivais pas. Merde. Je rougis encore plus à sa question. Si elle avait détourné la tête du film rien que quelques secondes, elle se serait rendue compte que ... C'était ... Pas vraiment ça. Oui mais ... On peut reprendre après ? Tentai-je avec gêne. Qu'on reprenne ce petit manège après avoir regardé le film.


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Je n'avais jamais été suicidaire. Du moins, pas de façon consciente. Si j'avais tenté de me suicider quand je vivais un bad trip, je n'en gardais pas le moindre souvenir. C'était bien que je n'y avais pas du tout réfléchis ni rien ! En tout cas, aujourd'hui, je n'y pensais plus le moins du monde. Loin de moi la moindre envie de mettre fin à mes jours ! Qu'elle soit rassurée à ce sujet ! Mais j'aime pas te faire pleurer ... Marmonnai-je en faisant un peu la moue. Emue, ok. Mais pas émue de joie ou truc du genre. C'était basé sur une émotion négative quand même. Plus tard, alors que nous regardions un film pas mal hot quand même, la tension sexuelle grimpa entre nous. Il nous en fallait peu, c'était certain. Mais en voulant me faire plaisir, Kataryna fit tout contraire et fit retomber toute envie de baiser de mon côté. Pour autant, je n'osais pas le lui avouer. Ce ne fut que quand elle me demanda si c'était bon, que je proposai de remettre ça à plus tard. Pour l'instant, je n'avais plus envie. Et le reste du film ne me demanda pas davantage envie. En fait, même ses paroles n'avaient pas été très agréables. Elle précisait que je n'étais pas un gros pervers qui avait besoin d'être soulagé. Ca voulait dire qu'à un moment, elle avait pensé le contraire ? Pour un film excitant, c'était finalement un gros bide. Et l'histoire me flanqua un coup au moral plutôt qu'autre chose.

Ouais, sacrément belle cette histoire. Mais pas du tout réaliste quand même. Dans la vraie vie, la personne d'en haut ne tombait pas amoureuse de la personne d'en bas. Hm pas mal. Un peu cliché non ? Je haussai les épaules avant d'opter pour un repas chinois quand elle m'interrogea. Elle ne me laissa ensuite pas le temps de réfléchir à quoi que ce soit, puisqu'elle me sauta carrément dessus. Bon sang. C'était la quatrième, cinquième fois de la journée qu'on faisait ça, non ? Le fait que ça ne dure pas longtemps ne changeait rien au fait que c'était crevant. Même si, très franchement, je m'imaginais bien capable de faire ça toute la journée. Quoi que si ça devait se faire, peut-être que je rigolerais un peu moins en fait. J'en savais rien puisque je n'avais jamais testé ! En tout cas, nous finîmes encore dans le même état. Et juste à temps pour qu'elle aille ouvrir au livreur. C'est pas grave. C'est pas comme s'il m'avait vu. Lui fis-je remarquer avec un petit sourire. Parce que s'il m'avait vu, il aurait sans doute rit et pas du tout prit au sérieux le terme "mon mec" en sachant qu'il était question de moi. Franchement, ça crevait les yeux que je n'étais pas son petit ami, non ? Physiquement, je continuais de penser que je dénotais complètement à côté d'elle. Pourtant, elle me fit douter un peu quand elle m'assura que j'étais beau, après que je l'ai surpris à me dévorer littéralement du regard.

Je souris et rougis en baissant le regard. C'était la première fois qu'elle me disait clairement ça. Elle m'avait beaucoup complimenté sur certaines parties bien précises de mon corps. Et un peu sur quelques détails de mon visage. Mais elle ne m'avait jamais clairement dit que j'étais beau. Enfin qu'elle, elle me trouvait beau quoi ! En tout cas, c'est certain que ça faisait plaisir ! Hey ! Quand je te saute pas dessus, c'est toi qui le fais je te signale ! Ricanai-je alors qu'elle parlait de mon appétit sexuel. Elle était tout autant insatiable que moi ! Sinon, on n'en serait sans doute pas là ! En tout cas, je ne me fis pas prier pour filer prendre une douche en sa compagnie. Même si c'était une douche simple et rapide. Le simple fait de l'avoir à mes côtés, suffisait à me faire plaisir ! Une fois hors de la douche, je levai les yeux à sa requête. La flemme de se sécher les cheveux ... Quelle princesse quand même ! Heureusement que j'adorais m'occuper d'elle ! Je ne répondis rien mais récupérai le sèche cheveux. Je les lui démêlais en même temps de ma main libre, en glissant mes doigts entre ses mèches blondes. Une fois fait, on se brossa les dents à tour de rôle avec sa brosse à dents. C'était bizarre ça, non ? En soit, elle n'avait pas tort. Mais c'était bizarre. Tout était de plus en plus bizarre. On faisait tellement couple ... Et ça faisait tellement mal de penser que ce n'était qu'une impression ! Pour autant, je fus bien heureux de me blottir tout contre elle dans le lit et de m'endormir avec son corps parfaitement moulé au mien. Au petit matin, quand elle me réveilla, j'eus tout de suite un sourire un peu feignant mais surtout bien heureux. Je lui volai un petit baiser avant de la suivre dans la cuisine où nous prîmes ensemble notre petit déjeuner. Quand elle eut terminé le sien, elle se plaça dans mon dos pour me prendre dans ses bras et m'annoncer qu'elle n'allait pas en cours. Donc j'allais devoir l'affronter seul, si jamais il se pointait ? Elle était pas supposée m'en "protéger" ? Ok, là ça faisait lâche. Et qu'est-ce que j'étais supposé dire si jamais il avait fait courir la rumeur comme quoi j'étais chez Kataryna et tout ça ? Juste la fermer ? Ou affirmer le contraire ? Ou confirmer ? Non, surtout pas confirmer. Je ne voulais pas me faire tuer par Kat ensuite. Tant pis. J'aviserais. Ou je me tairais. Ma poitrine se serra quand elle conclut par un "à demain". C'était complètement con de ma part. Mais je m'étais habitué à ce qu'on se voit tous les jours. Il fallait sans doute que je perde cette habitude. Ce n'était pas comme si on était ensemble, encore une fois. Je lui aurais bien glissé l'idée que je passe la voir en rentrant de cours et avant ma soirée de boulot. Mais j'avais déjà pris mon courage à deux mains la veille en lui proposant de finir le week end ensemble alors qu'elle émettait l'idée de rentrer chez elle. Je n'allais pas encore insister aujourd'hui ? Elle devait commencer à me trouver trop collant, la pauvre. Je me levai pour poser mes mains sur sa taille et déposer de lents baisers sur ses lèvres. Passe une bonne journée alors. Et repose toi bien ... J'affichais un petit sourire amusé, faisant référence à notre activité physique qui avait duré tout le week-end. Je l'embrassai encore à quelques reprises avant de m'éclipser pour aller me préparer puis filer à la fac.


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Non en effet, je n'attendais pas d'elle que du cul et des trucs cochons. Pourtant, c'était un peu le but de notre relation, du sexe et encore du sexe. Mais c'était surtout du sexe qu'on ne contrôlait pas. Qui n'était pas longuement réfléchis avant. On se sautait juste sans cesse dessus. Ce qui ne voulait pas dire que j'avais besoin qu'elle me "soulage" à tout bout de champ. Si j'étais excité comme c'était le cas devant ce film, je préférais attendre pour qu'on couche ensemble sur ce foutu canapé. Je ne voulais pas qu'elle fasse un truc pour me faire plaisir juste à moi. Et elle le comprit bien vite. Sa réponse me fit sourire. Tu le savais pas encore que j'étais différent ? La taquinai-je avant d'enrouler un bras autour d'elle pour la serrer contre moi et l'amener contre mon torse. Oui j'étais différent des mecs qu'elle fréquentait d'habitude. Même si à quelques reprises, elle m'avait fait remarquer que j'étais bien comme les autres. Vu les cons qu'elle avait l'habitude de fréquenter, c'était assez vexant quand même ! Je me concentrai de nouveau sur le film. Et à la fin, on en parla un peu. Je fus surpris par ses dires. Enfin bien sûr, je savais que ce genre de relation était possible. Mais elle se rendait compte qu'elle me donnait de faux espoirs là ? Elle, elle n'était pas du tout intéressée par l'idée de sortir avec un pauvre. Elle me l'avait souvent rappelé. Elle m'avait même fait énormément de mal en me faisant remarquer que je ne devais rien m'imaginer et tout ça. Je suppose que oui, ça existe, alors ... Me contentai-je de répondre avec un petit haussement d'épaules. Encore une fois, je refusais de m'imaginer tout et n'importe quoi. Trop d'espoir, risquait de me faire plus de mal qu'autre chose !

Après une énième partie de jambes en l'air, nous partageâmes un repas ensemble. Je fis un peu la moue face à l'éventualité qu'elle tombe enceinte. Effectivement, ça pourrait poser problème ... Difficile d'assumer un enfant quand on n'était même pas en couple ! Et le problème pour moi, c'est que je rêvais d'avoir des enfants. D'en avoir plein ! Alors même si je n'étais pas contre l'avortement, je risquais d'assez mal le vivre quand même. Heureusement la conversation à ce sujet s'arrêta là. Nous finîmes par nous coucher dans les bras l'un de l'autre et nous réveiller presque dans la même position. Nous partageâmes ensuite le petit déjeuner ensemble et dans la foulée elle m'apprit qu'elle ne voulait pas aller à la fac aujourd'hui. Comme si elle avait lu dans mes pensées, elle mentionna Jason et le fait qu'il n'allait rien pouvoir me faire. Même si ça me rassurait pas mal, maintenant j'avais l'impression d'être rien de plus qu'un enfant qui avait besoin d'être protégé. En même temps, il fallait bien admettre que je préférais ne rien avoir à faire qui pourrait me causer des problèmes. C'était surtout ça et non pas de la lâcheté ! Bien ! Ca m'évite d'avoir à lui briser la nuque ! Déclarai-je avec naturel, avant de me lever pour l'embrasser avec une certaine douce. Merci. T'es mon ange gardien. Ajoutai-je en souriant. Encore quelques baisers, puis je me retirai pour aller à la fac. Ok, je passais toute ma journée à penser à elle. Même si quand on se croisait dans les couloirs elle me faisait la vie dure, elle me manquait quand elle n'était pas là quand même ! J'avais très envie de lui envoyer un sms pour prendre de ses nouvelles au cours de la journée. Mais je n'osais pas. Ce fut finalement elle qui prit les devants en m'appelant le soir même, alors que je venais tout juste de rentrer de ma soirée de boulot.

Je fus surpris en voyant son prénom s'afficher sur mon téléphone. Et sur le coup, j'eus un peu peur aussi, de la raison de son appel. Mais je fus bien vite rassuré. Et je retrouvai aussitôt le sourire. Je refermai la porte de mon appartement et restai contre. Bon sang. Elle m'appelait juste ... Comme ça. Sans raison apparente. Juste pour parler avec moi, prendre de mes nouvelles, entendre ma voix ... Mon coeur s'emballa assez violemment. Et si elle était en train de tomber amoureuse de moi ? Peut-être qu'elle ne s'en rendait pas compte elle même ... Bon sang ... C'était ... Tu me dérange pas du tout. Lui répondis-je d'une voix douce. Vraiment douce. Ok. J'étais sans doute niais là. Mais je fondais complètement ! J'étais amoureux de cette nana bon sang ! Je viens de rentrer du boulot. Et toi ? T'es déjà couchée ? Et non, ce n'était pas du tout une question perverse. Je ne m'apprêtais pas à lui demander quelle tenue elle portait et tout ça ! Je l'interrogeai un bon moment pour savoir ce qu'elle avait fait de sa journée et lui racontai ma propre journée et ma soirée de boulot. En bref, une conversation téléphonique typique d'un couple. Même si ce n'était pas ce que nous étions ... Je m'en foutais bon sang ! Après de longues minutes à parler, je lui proposai de lui chanter une chanson pour l'aider à s'endormir. Ouais, j'étais encore prévenant. Mais j'aimais savoir qu'elle aimait m'entendre chanter ! Bref, je ne me fis pas prier pour lui chanter une chanson calme et douce. Quand elle me confirma qu'elle s'endormait, j'eus un petit rire et conclu par un taquin "à plus bébé" tiré de ce fameux film que nous avions vu la veille au soir.


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