If you need love, well then ask for love. {Kat & Riley} (terminé)

J'avais du mal à la voir comme une adorable et douce jeune femme en dehors de ses moments en tant que pure garce, avec toutes les confidences qu'elle était en train de me faire. Elle avait été la maîtresse d'un homme marié et père de famille, pendant trois ans. Ca ne correspondait vraiment pas à l'image que j'étais en train de me faire d'elle. Je trouvais ça ... Ignoble. Oui, vraiment. Jason est un enfoiré qui te fait vivre la misère depuis le début et qui n'a aucun respect pour toi. C'est pas comparable ! Lui fis-je remarquer avec agacement. Elle ne pouvait pas me faire passer pour l'amant qui était en train de détruire une relation de couple solide. Elle n'avait vraiment jamais pensé au fait qu'elle était sans doute en train de contribuer à abîmer une famille toute entière ? Je finis par lui faire remarquer qu'elle m'avait dit une fois, qu'elle n'était pas du genre à coucher avec deux hommes en même temps. Je regrettai aussitôt mes propos, devant l'éclair de douleur qu'il me sembla voir traverser son visage. Bon sang ce que j'étais con. J'aurais mieux fais de la fermer ! Mais en même temps, c'était un peu elle qui se perdait dans ses propos et partait dans tous les sens, non ? Elle m'expliqua alors un peu mieux la chose. En effet, ce n'était pas vraiment ce que j'avais compris dans ses propos. Je suis désolé ... Comme tu m'as dis que tu le voyais même quand t'avais des copains, j'ai .. .Mal compris ... Tentai-je maladroitement. Mais ce n'était certainement pas assez pour faire disparaître cette lueur de peine sur son visage. Maintenant, je m'en voulais vraiment ! Ce qui était quand même con ! N'empêche que tout ça signifiait sans doute qu'un beau jour, elle pourrait décider de tout arrêter entre nous, pour retrouver ce type. Après tout, si mes calculs étaient bons, ça ne faisait qu'un an qu'elle ne le voyait plus. Et vu l'intensité des choses entre eux d'après ses dires ... Il n'était pas impossible que ça reprenne. En même temps, elle pourrait bien me laisser tomber pour n'importe qui d'autre ! Ce serait même logique et normal.

Malgré toujours quelques marques de tendresse entre nous avant qu'elle ne m'incite à m'étendre contre elle pour dormir, ce n'était plus trop pareil. Nous étions tous les deux distants. Et oui, ça me faisait mal. Mais pour l'instant, je n'osais pas faire quoi que ce soit. Je ne fis que dormir, avant d'être agréablement réveillé par ses soins. Sur le coup, je cru que c'était passé, que tout était oublié. Mais face à son regard, je compris que ce n'était pas du tout le cas. Je filai quand même sans faire de commentaire, du côté de la cuisine. J'étais agréablement surpris qu'elle m'ait préparé un repas. Je souris à son baiser sur mon front. Oh ... Même un truc à manger pour le boulot ? C'est fou comme nous faisions vraiment couple quand même. Et je trouvais ça très agréable. Mais que foutrait-elle avec un mec comme moi ? Non ,pas réaliste du tout ! C'est vraiment gentil ... Merci beaucoup ... J'entamai mon repas avec plaisir. Ouais, c'était vraiment bon en plus ! Je la complimentai d'ailleurs sans me faire prier. Non j'ai assez mangé, merci. Je souris et me levai pour ranger la cuisine. J'allai ensuite préparer mes affaires pour aller prendre une douche et me préparer à partir ensuite. Durant tout ce temps, je lançais quelques coups d'oeil en direction de Kataryna, par moment. J'avais envie de m'excuser encore. Cette fois, en étant vraiment convaincant. Mais je craignais que ça ne soit pas forcément très bien reçu de sa part. Ca me ferait vraiment chier d'empirer les choses quand même ! Malgré tout, je du prendre mon courage à deux mains et m'approcher d'elle. Kataryna ... Tu sais par rapport à ce que j'ai dis tout à l'heure ... Commençai-je, hésitant. Tu sais que je ne pense vraiment aucune horreur à propos de toi, non ? Ouais mais comme moi, elle pensait que je disais tout ça pour lui faire plaisir. Comme moi je pensais qu'elle le faisait quand elle me complimentait. On était tous les deux de sombres idiots quand même ! Je suis désolé. Vraiment ! A aucun moment je n'ai pensé que t'étais une fille facile ou une pute comme tu le dis toi même. Je pense vraiment que t'es une fille bien, avec des valeurs. Je me risquai à m'approcher d'elle pour glisser mes mains sur ses joues avec douceur. Et je suis certain que tu ne crois pas un traite mot de ce que je te raconte, parce que t'es aussi peu sûre de toi, que moi je ne le suis.



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C'était vraiment difficile de suivre tout ce qui était en train d'arriver. A un moment nous parlions tranquillement tous les deux, apprenant sans cesse de nouvelles choses sur l'autre. Je pensais vraiment que nous étions en train de nous rapprocher. Mais tout ça, c'était avant d'apprendre quelques trucs sur elle qui me laissaient un peu incertain. Sur le coup, ma jalousie m'aveuglait trop pour que je réfléchisse davantage. A un autre moment, j'aurais sans doute enfin pensé au fait qu'elle était juste jeune et en manque d'expérience. Qu'elle avait cru les beaux mots d'un type qui avait tout l'air d'être parfait. Mais pour le moment, j'étais juste déçu d'apprendre qu'elle avait presque détruit une famille en jouant le rôle de la maîtresse et surpris par d'autres petits détails que je ne comprenais plus. Enfin, c'était elle que je ne comprenais pas. Pas souvent en tout cas. Voir pas du tout en fait, comme elle me le fit remarquer un moment plus tard. Elle ne me le disait pas méchamment. Mais ce fut comme un coup de poignard en plein coeur. Je laissai retomber mes mains le long de mon corps alors qu'elle avait, de toute façon, royalement ignoré mon geste qui se voulait apaisant. J'avais sans doute déjà tout gâché. Simplement pour une incompréhension de ma part, elle s'imaginait que je la voyais comme une pute. Par moment, je ne pouvais m'empêcher de me dire que j'aimais bien certains côtés de la Kataryna garce. Elle au moins, elle ne se vexait pas facilement et ne doutait pas du tout d'elle.

Tu as raison ... Je suis désolé ...Je pensais juste, très naïvement, que nous nous étions assez rapprochés pour que je puisse avoir compris un peu son caractère. Mais elle avait raison. Je ne la connaissais pas du tout. Et elle ne me laisserait jamais l'opportunité de la découvrir. Quand elle m'apporta le sac qu'elle avait prévu pour moi, j'eus la sensation d'être mit à la porte de chez moi. Sincèrement. Je me contentai d'un petit merci avant de me réfugier dans la salle de bains. Je prendrais une douche en rentrant. En espérant ne pas la réveiller. Je me contentai de me changer avant de revenir récupérer quelques affaires. Juste l'intention stupide de l'embrasser, comme si nous étions un couple. Elle se détourna sans un regard. Est-ce qu'elle ne m'avait pas vu ou est-ce que c'était une façon aussi discrète et polie que possible, de m'ignorer ? Je préférais faire mine de rien. J'avais vraiment trop honte là. Mon Dieu ... Est-ce que notre "conversation" l'avait dégoûtée de moi pour de bon ? La bile me monta à la gorge, à cette idée douloureuse. En même temps, ce serait normal. Nous n'étions que de simples partenaires sexuels. Une dispute n'aurait pas lieu d'être. En cas d'incompréhension ou problème quelconque, rien de plus simple que de tout arrêter. Elle allait sans doute me dire ça quand je rentrerais du boulot. Cette idée était tellement présente dans mon esprit, que je ne pris aucun plaisir à chanter ce soir là, que je fis pas mal de conneries derrière le bar, que je fus incapable de manger ce qu'elle m'avait préparé. Quand je rentrai en plein milieu de la nuit, je rejoignis de suite la salle de bain sans allumer les lumières et aussi silencieusement que possible. Je pris une douche rapide en espérant que ça n'allait pas la réveiller. J'en sortis en pantalon et tee shirt. Est-ce que j'étais supposé la rejoindre dans le lit ? Bon sang non. Je n'allais pas oser faire un truc pareil. En même temps, je n'avais pas d'autre solution. A moins de dormir sur une chaise ? Non évidemment. Je finis par rejoindre le lit avec lenteur. Comme elle ne bronchait pas, je songeai qu'elle devait dormir. Je me permis donc de déposer un petit baiser sur son front, avant de m'étendre un peu plus loin. Je n'avais pas envie de m'approcher d'elle pour la sentir s'éloigner aussi sec.


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Je ne savais vraiment pas comment rattraper les choses. En tout cas, malgré mes tentatives, je n'y parvins pas et filai bosser en sachant que c'était toujours froid entre nous. Je n'étais plus certain d'avoir le pouvoir de rattraper les choses. J'en mourais pourtant vraiment d'envie. Je ne supportais pas l'idée de la perdre. Parce que c'était bien ce qui allait arriver. Si je lui faisais trop de mal à son goût, elle n'avait aucune raison de me garder. Ce n'était pas comme si elle était amoureuse de moi ou quoi ! Mais que devais-je faire pour lui faire comprendre que je n'avais vraiment aucune pensée négative ou quoi, à son encontre ? j'avais l'impression d'avoir déjà tout essayé. Fallait-il que je me mette à genoux devant elle pour la supplier ? Le pire, c'est que j'en étais parfaitement capable ! Et cette idée me faisait un peu honte. Je n'avais vraiment pas de fierté. J'étais vraiment nul comme mec. Pas étonnant qu'elle ne puisse pas tomber amoureuse de moi. Elle méritait mieux qu'un mec aussi faible ! Je finis par rejoindre le lit en me promettant de tenter encore au petit matin. et si vraiment rien ne marchait, alors il allait sans doute falloir que je la laisse m'échapper. Ce n'était pas comme si j'avais le moindre droit sur elle en même temps. Elle n'était même pas ma petite amie ! Détail que je n'aurais évidemment jamais de cesse de regretter. Bref, il fallait que je me fasse à l'idée que la conversation n'allait pas avoir une fin très heureuse.

Je me figeai quand elle quitta le lit. Je l'avais réveillé ? C'était ma seule crainte. Qu'elle ait senti mon baiser sur son front ne me dérangeait pas. Sauf si c'était sa façon de me faire comprendre que j'aurais mieux fais de m'abstenir. Toujours dans le noir, elle revint à mes côtés. Enfin, assez loin quand même. Trop à mon goût. Je tournai la tête vers elle pour constater qu'elle me tournait le dos. Ce qui ne l'empêcha pas de m'interroger sur ma soirée. Ca l'intéressait vraiment ou c'était une simple curiosité ? Pas vraiment ... J'ai passé ma soirée à réfléchir à ma stupidité. Soupirai-je doucement. En la voyant me tourner toujours le dos, je me risquai à m'approcher d'elle. J'avais une folle envie de la prendre dans mes bras. Qu'est-ce que je peux faire pour que tu comprennes que je regrette ce malentendu ? Torse contre son dos, je me redressai en appuie sur un coude pour tenter de la regarder malgré l'obscurité. Je portai ma main libre à son visage pour la caresser doucement. Mais j'eus une très désagréable surprise. Sa joue était humide. Elle pleurait. Elle pleurait !? Putain ! Je tendis une main pour allumer la lampe de chevet et darder un regard choqué sur elle. Ouais, elle pleurait. Kat non ... Je la fis tourner sur le lit pour avoir son visage sous mes yeux. J'avais le coeur serré de la voir ainsi. Surtout en sachant que c'était de ma faute. Je posai ma main sur sa joue pour déposer plein de baisers sur son visage en m'excusant encore et encore. Et encore. Et encore. Je t'assure. Je pense vraiment que t'es une fille bien. Tu devrais pas pleurer à cause de mes conneries.


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Nous avions beau ne pas être un couple, nous nous comportions quand même pas mal comme tel. Jusqu'à frôler la dispute à cause d'un foutu malentendu ! Ca allait vachement loin quand même ! Et maintenant, je ne savais plus comment rattraper les choses. Parce que j'étais totalement en tort bien entendu ! C'était moi qui avait dis une connerie. Et ouais, elle me la faisait amèrement regretter pour le coup ! J'étais sans doute stupide d'insister autant. Mais j'étais terrifié à l'idée de la perdre. Elle allait finir par se rendre compte de ma stupidité. A savoir, que j'étais près à beaucoup trop pour elle. Elle allait se rendre compte, plus simplement, que j'étais amoureux d'elle. Et ça, c'était évidemment hors de question. Je ne voulais pas qu'elle se foute ouvertement de mes sentiments. Ce serait trop dur. Insupportable même. Bien sûr que si c'était un malentendu... Mais pourquoi est-ce qu'elle refusait à ce point de m'entendre ? Fallait-il que je jure sur tout ce que j'avais au monde ? Là je serais bien dans la merde parce que je n'avais pour ainsi dire, pas grand chose. Voir, rien du tout en fait ! Nous n'allions donc pas pouvoir beaucoup avancer. Toujours aussi désireux de maintenir un contact doux entre nous, je fis courir ma main sur sa joue.

Mais ce geste m'apprit surtout qu'elle était en train de pleurer à cause de moi. Définitivement, j'étais trop con ! J'allumai la lumière pour la regarder et tenter de me faire pardonner. Je déposais plein de baisers sur son visage qui ne la faisaient pas du tout réagir. J'avais vraiment tué ce petit quelque chose qui était en train de naître entre nous. C'était sans doute irrécupérable. Je repoussai le coussin contre lequel elle tentait d'étouffer ses pleurs, et pris son visage entre mes mains pour l'obliger à me regarder. Crois-moi, tout ça c'est à l'opposé complet de tout ce que je pense de toi. Je posai mes mains sur ses joues. Mes pouces sous ses yeux essuyaient doucement ses larmes. C'est pour ça que j'ai été surpris de t'entendre dire que tu couchais avec lui même quand tu avais des copains. C'était à l'opposé complet de l'image que j'étais en train de me faire de toi. Je pense vraiment que t'es une fille droite. Et que tu es fidèle. Bien sûr que tu l'es. Ca fait des mois que t'es avec Jason et jamais tu ne l'a trompé alors que lui ne se prive pas ! Ok, elle le trompait avec moi depuis quelques semaines. Mais c'était complètement autre chose quand même ! Ca me fait vraiment quelque chose de t'avoir fais mal ... Mais crois moi, c'est pas uniquement pour cette raison que je te dis tout ça. Si je le dis ,c'est parce que je le pense vraiment ... Si ce n'était pas le cas, je ne passerais pas autant de temps avec toi ...


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En réalité, Kataryna n'avait pas tant confiance en elle que ça. C'était assez perturbant de la voir se mettre dans cet état, simplement à cause d'une parole malheureuse et maladroite que j'avais eus. Je ne le pensais pas un seul instant. Mais elle peinait à entendre raison. Je regrettais vraiment beaucoup d'avoir dis une telle connerie. Et j'avais un peu de mal à le lui faire entendre. Elle sembla pourtant enfin capituler plus ou moins. Je n'étais pas télépathe, je ne savais pas si elle sincère ou si elle jouait un peu le jeu pour faire taire mes craintes et me rassurer pour de bon. Bien sûr que c'est vrai. Je n'ai pas pour habitude de mentir ! Lui assurai-je en gardant son visage entre mes mains et mon regard planté dans le sien. Oui, elle commençait enfin à rendre les armes. Je ne criais pas pour autant victoire. Il fallait que je sois certain que tout était clair entre nous maintenant. Je glissai une main à l'arrière de son crâne quand elle vint enfouir son visage au creux de mon cou. Oui, il me semblait que ça allait beaucoup mieux entre nous maintenant. Enfin ça commençait en tout cas !

Non tu n'es pas conne d'avoir craqué. Tu es simplement humaine ! Lui assurai-je avec douceur. Je la serrai un peu plus contre moi. Je ne te vois pas comme une pute ou une fille facile. Je ne t'ai jamais vu comme telle. Je te le promets. S'il fallait que je lui répète les choses dix fois, cent fois, pour qu'elle entende bien ce que j'étais en train de lui dire, alors je le ferais sans l'ombre d'une hésitation ! Parce qu'il était très important pour moi qu'elle m'entende bien et ne s'imagine pas des choses ultra négatives. Je ne le souhaitais vraiment pas. Elle redressa le visage pour m'embrasser avec une certaine tendresse. Evidemment, j'accueillais tous ses baisers avec le plus grand des plaisirs, y répondant encore et encore. Je fus toutefois pas mal troublé par sa remarque. Heureusement que dans l'obscurité elle ne pouvait pas parfaitement voir mon visage. Sans quoi, elle aurait vu dans mon regard une once d'espoir. Ouais, peut-être qu'elle ne serait pas contre que ça arrive un jour, ça ? Non, bien sûr que non. L'espoir fut remplacé par de la résignation. Une fille comme elle ne pouvait évidemment pas tomber amoureuse de moi. C'était impossible. Elle méritait tellement mieux ! C'est un peu ce qu'on a été le temps d'un week-end ... Répondis-je d'une voix douce, espérant être dans un juste milieu. Je ne me moquais pas, je ne faisais pas le mec dégoûté par l'idée mais je ne montrais pas non plus un enthousiasme et une envie débordante. Je déposai mon visage près du sien pour continuer de l'embrasser tendrement et de caresser ses cheveux du bout des doigts.


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Je ne pouvais m'empêcher d'être bien heureux d'apprendre qu'elle ne parvenait pas à me cacher ses faiblesses. C'était une bonne chose. Pour moi, pas pour elle bien sûr. Parce que je devinais sans aucun mal que c'était difficile pour être cet état de fait. Peut-être qu'inconsciemment, tu te sens en confiance avec moi ... En tout cas moi j'aimais bien cette idée ! Et puis je pensais vraiment qu'elle était très détendue en ma compagnie. Ce que je trouvais fort agréable. Et il me semblait que c'était de plus en plus le cas ! J'espérais ne pas me montrer trop naïf en pensant de la sorte ! J'appréciai le fait qu'elle me fasse remarquer qu'on se comportait comme un couple. Parce que ça n'avait pas l'air de trop la dégoûter comme idée ! Ca me fit du bien de penser ainsi. Et je me permis de lui faire remarquer que nous en avions été un, le temps d'un week-end. Elle me confirma la chose, encore une fois sans avoir l'air agacée ou dégoûtée par cette idée. Tant mieux ! J'étais soulagé ! Visage près du sien, je continuais de l'embrasser du bout des lèvres et de caresser ses cheveux. Je souris à sa remarque. C'était peu dire ! Ils sont longs, doux et sentent bon. J'aime beaucoup ... Confirmai-je sans hésitation. Et ils sont naturellement blonds ... Ajoutai-je avec un petit sourire, faisant référence à notre courte conversation concernant les cheveux faussement blonds d'Hannah. La couleur n'était pas très importante pour moi en réalité.

Elle roula alors pour prendre place sur moi et glisser ses mains sous mon tee shirt. Ce qui me fit tout de suite frissonner d'aise. Je me redressai quand elle me retira mon vêtement pour de bon, pour l'aider. Plus maintenant ... Lui confirmai-je avec un peu d'amusement. Comment être fatigué quand une déesse s'installait sur soi ? C'était tout bonnement impossible ! Bien sûr que maintenant j'étais carrément excité ! Elle éteignit la lumière et même si j'étais un poil frustré de ne pas avoir son corps sous les yeux, j'acceptai sans rechigner. A vrai dire, le noir décuplait toutes les sensations. Bientôt, nous ne fûmes plus que deux corps mêlés l'un dans l'autre. Elle sur moi à se mouvoir avec sensualité. Dans l'obscurité, je discernais à peine ses courbes divines. Je trouvais ça vraiment très hot. Nos respirations se firent saccadées et alors que la tension grimpait d'un cran encore, je la fis rouler pour prendre le dessus. Dès lors, ce ne fut plus que grognements et râles de plaisir de notre part à tous les deux. Jusqu'à l'extase qui nous laissa pantois, en sueur et essoufflés l'un contre l'autre. Visage enfouis au creux de son cou, j'y déposais de nombreux baisers avant de la libérer de mon poids pour qu'on puisse se rhabiller. Elle m'arrêta évidemment pour que je reste torse nu et prit place contre moi pour dormir. Epuisé par une soirée de travail et par un orgasme encore une fois dévastateur, je ne pris guère longtemps avant de sombrer dans un sommeil profond. Duquel je ne me réveillai que de nombreuses heures plus tard, appréciant encore une fois le fait de me réveiller avec Kat dans mon lit.


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"Peut-être bien" ? Moi, j'en étais de plus en plus certain ! Et cette idée n'était vraiment pas désagréable. Evidemment, je ne pouvais pas appuyer dessus. Le but n'étant pas de la mettre mal à l'aise. Et puis je me trompais peut-être dans le fond. J'étais sans doute rendu un peu naïf par mes sentiments amoureux pour elle. Tendrement, je ne pouvais m'empêcher de caresser ses cheveux. En court de route, elle mentionna que son nez était refait. J'en fus surpris. Et son ton était tellement sérieux, que je ne remis pas sa parole en doute sur le coup. Pourtant, ça me semblait très bizarre vu qu'elle n'avait pas l'air d'être ce genre de fille. Même si au premier abord, elle semblait bien être de ce genre en réalité ! Je fus quand même rassuré qu'elle avoue que ce n'était qu'une plaisanterie. Le contraire m'aurait vraiment étonné ! A moins qu'elle n'ait fait de la chirurgie parce qu'au départ, elle avait un très gros complexe. Ca, ça pouvait évidemment arriver et je ne blâmais personne pour faire ce genre de choix. T'en n'as pas besoin. Tu es magnifique. Et j'adore ce côté naturel chez toi. Et évidemment, il ne s'agissait pas de paroles en l'air. Maintenant que je me sentais un peu plus libre de la complimenter, je le faisais avec grand plaisir, en ne disant rien de plus et rien de moins que des choses que je pensais vraiment. Quelques minutes plus tard, nous partagions une étreinte à la fois tendre et passionnée. Avant d'échouer encore dans les bras l'un de l'autre.

Je fus un peu surpris par les petits mots qu'elle me souffla doucement. Le disait-elle pour me rassurer encore une fois par rapport à cette histoire avec cet autre gars ? Si oui, c'était sans doute qu'elle avait senti une pointe de jalousie chez moi. Ou alors parce qu'elle savait que je m'étais forcément dévalorisé par rapport à lui qui semblait tout avoir à lui offrir contrairement à moi. Je ne répondis rien mais pris son menton entre mes doigts avec douceur, pour venir l'embrasser avec tendresse. Nous nous installâmes ensuite plus confortablement pour nous endormir. Et quand je m'éveillai, j'éprouvai de suite une intense joie de la retrouver ainsi contre moi. Evidemment, je fis courir un bref regard sur ses courbes couvertes simplement par mon tee shirt. Et encore, ses longues jambes étaient découvertes. Mais bien vite, ce fut sur son visage endormi que mon regard se logea. Son visage ... Je l'aimais vraiment trop ! Et elle avait l'air si paisible. C'était un réel bonheur que de la voir ainsi. Elle fini par ouvrir les yeux et je ne pu que sourire avec tendresse devant son regard encore tout ensommeillé et par ses petits airs enfantins. Salut bébé ... Lui répondis-je avec naturel. Je fis doucement courir mes doigts dans ses cheveux, pour libérer son visage. Et me penchai pour déposer un tendre baiser sur sa joue. T'es trop craquante au réveil ...


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Avant, elle me demandait des compliments à tours de bras. Et maintenant, quand je lui en faisais de beaux et sincères, elle avait l'air tout timide. Et franchement, j'adorais ça ! J'aimais beaucoup mieux que lorsqu'elle avait l'air de penser que les compliments lui étaient du. Qu'on était obligés de lui en faire et tout ça. Oui, cette nana était sacrément belle. Je dirais même qu'elle était la plus jolie qu'il m'ait été donné de rencontrer. Mais ce détail là, j'avais un peu peur de le lui avouer. Parce qu'elle risquait de se rendre compte que j'en pinçais sacrément pour elle et plus que ça encore ! Et c'était bien évidemment à exclure. Mais je ne pouvais quand même pas m'empêcher de tout faire, par peur qu'elle ne se rende compte de mes sentiments. Ainsi, je ne pu m'empêcher de la contempler alors qu'elle dormait encore, au petit matin. Et de caresser ses cheveux, embrasser sa joue et l'appeler bébé. Ouais, j'aimais vraiment ça. Et puis elle était réceptive, pour mon plus grand bonheur. Alors je me permettais de continuer sur cette voie là. Même si, du coup, le retour à la réalité allait être vraiment difficile. Pour l'instant j'en profitais. D'autant plus qu'elle était très câline au réveil, comme je pu le constater quand elle m'attira contre elle pour un câlin. J'enfouis mon visage dans son cou et posai une main sur sa taille fine. Hm on dirait un petit chaton. Manquerait plus que tu ronronnes. Je déposai quelques baisers au creux de son cou, avant de ricaner doucement à sa requête.

Ne joue pas trop avec le fait que j'adore m'occuper de toi, quand même ! La taquinai-je en me redressant pour lui voler un baiser. N'empêche que je tirai la couette sur elle pour qu'elle n'ait plus froid, avant de me lever pour aller préparer du café. Je revins avec deux tasses fumantes et me blottis contre elle pour lui donner la sienne et boire la mienne. J'avais vraiment envie de mettre pause sur ce moment. Parce que je savais qu'elle n'allait sans doute plus tarder à vouloir rentrer chez elle. Non, pas le dimanche soir. Lui répondis-je avec l'espoir qu'elle propose que, du coup, on passe le reste de la journée ensemble. Mais ce ne fut pas du tout ce qu'elle fit. Je perdis un peu le sourire et hochai lentement la tête. Je la laissai filer dans la salle de bains. Et alors que j'entendais l'eau couler, je craquai et la rejoignis. Je crevais d'envie de prendre une nouvelle douche avec elle, depuis le jour où nous en avions partagé une. Je la fis pivoter pour qu'elle me fasse face et après quelques baisers sur ses lèvres, je fis courir ma bouche au creux de son cou pour mordiller sa peau. T'as quelque chose à faire aujourd'hui ? On pourrait finir le week-end ensemble si c'est pas le cas ? Ici ou chez toi ... Et j'avais bien quelques idées pour achever ce week-end. Le genre de pensées crapuleuses que je ne pouvais m'empêcher d'avoir quand j'étais avec elle. Bon sang .. Est-ce que c'était vraiment moi qui étais en train de faire quelques propositions ? De prendre des initiatives ?


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