Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: Happy Birthday Babe {Riley&Kataryna} Dim 14 Juin 2015 - 22:37
Je ne m'attendais pas à ça le moins du monde. J'avais le cœur qui allait exploser. J'étais meurtrie. Détruite. J'avais tellement mal au cœur que j'avais envie de me l'arracher. Comment je faisais pour rester aussi stoïque la? Comment je faisait pour ne pas me balancer par la fenêtre de son appartement? La! Maintenant. Non au lieu de ça je souriais comme je savais si bien le faire dans les situations que je ne maîtrisais pas. Et je prenais cet air nonchalant et détaché que j'ai quand je suis dépassée par les événements. Je sais que c'est un peu dingue. Mais je ressens la même douleur que celle que j'ai ressenti quand mon frère m'a quitté. Tout le monde me quitte. Un nouveau petit sourire à Riley.
Ben oui. Comment veux-tu que je le prenne? Vous allez bien ensemble je trouve.
Bon sang la j'avais vraiment très peur de moi même. Je me faisais flipper. Mon corps n'était pas en interaction avec mon âme. Comment je pouvais souffrir autant et sortir des choses pareils? Avoir ce ton détaché? C'était impossible! "C'est parce que tu n'es qu'un monstre! T'as pas encore compris que personne ne t'aimera jamais et que tu devrais te jeter du haut d'un pont?" Ouais! Cette voix avait carrément raison! C'est tout ce que je méritait. C'est même ce font j'avais envie. Je voulais juste faire taire cette douleur. Par tout les moyens, et même si ces moyens doivent être extrêmes et définitifs. Bon sang...j'en devenais suicidaire. J'étais morte de peur. Qu'est ce que j'allais devenir. Les dernières paroles de Riley eurent le dont de m'achever complémentent. Il me plaquait sèchement. Très sèchement. Et c'est comme si il écrabouillait les miettes de mon cœur à ses pieds.
Wahou... C'est la première fois qu'on me plaque... Mais il faut bien une première fois à tout... De toute façon on savait bien que c'était provisoire.
Je lui tournais le dos pour me relever et je me rhabillais. Je trouvais ça vraiment dégueulasse de sa part d'avoir coucher avec moi avant. Surtout de cette façon. C'était cruel. Il s'est bien foutu de ma gueule. Une fois habillée je me rend à toute vitesse vers la fenêtre et je l'ouvre et puis... Et puis je recule et la referme. Je ne peux pas faire ça à mes parents. Ils ont déjà perdu un enfant.
Je regardais ou j'avais garé ma voiture, je ne m'en souvenais plus.
Ses paroles résonnent encore dans ma tête. Toi et moi c'est fini. Il m'a dit ça très naturellement. Avec amusement presque "Du coup ben toi et moi c'est fini". Comment j'ai pu croire que... Putain je suis trop conne. Je rassemble mes quelques affaires qui sont chez lui dans mon sac.
Bon ben... Bonne continuation alors.
Je n'ai pas envie de l'embrasser ou de le prendre dans mes bras pour lui dire au revoir. Si je fais ça je vais m'écrouler. Et c'est hors de question de lui faire ce plaisir. Je tourne alors le talons. Je sors et referme la porte derrière moi. J'avance et je descend quelques marches. Quand je suis à l'étage en dessous je m'écroule en tombant à genoux au sol. Je porte mes mains à ma poitrine et je la serre fort, j'ai envie de m'arracher le cœur, ça fait trop mal. Je ne supporte plus cette douleur. Quelques minutes après je réussi à le relever et je titube jusqu'en bas. C'est la que j'éclate en sanglots. Je cours alors jusqu'à ma voiture mais la encore je tombe au sol, à genoux. Je n'ai jamais pleurer de la sorte. Je m'engouffre dans ma voiture et démarre en trombe. J'ai les yeux remplis de larmes. Je vois à peine la route. Je roule à 200 km/h. Je ne m'arrête pas aux feux. Au moins si j'avais un accident mortel tout serait enfin réglé. Mais j'arrive chez moi indemne. Je ne sais pas comme j'ai fait. Je cours dans la maison et je casse tout ce qui me passe sous la main. Je massacre tout. Je monte à l'étage et fait la même chose. Je met de violents coups de poings dans le miroir et j'ai les mains en sang. Je ne sais pas pourquoi mais j'entre dans la cabine de douche tout habillée et allumé l'eau. Je hurle de douleur. Pas à cause de mes mains mais bien à cause de mon cœur. C'est horrible à entendre. Je met encore de violents coups sur le mur en carrelage. J'entend et je sens les os de mes doigts de briser mais je continue.
Invité
Sujet: Re: Happy Birthday Babe {Riley&Kataryna} Dim 14 Juin 2015 - 22:56
Happy Birthday Babe.
Comment je voulais qu'elle le prenne ? J'avais espéré voir un peu de peine dans son regard. La voir attendre un peu que je termine de parler, avant de me dire des trucs pareils. Elle ne pensait sans doute pas à mal. Mais ça me faisait sacrément chier quand même. Parce que je me sentais con. Et parce que je réalisais que c'était fini. Evidemment que ça l'était. Elle ne voulait pas de moi autrement que comme un plan cul. Pourquoi continuer de la voir ? D'autant plus que je ne pouvais pas maintenant lui dire que j'avais refusé le retour d'Hannah. Elle comprendrait que je ressentais quelque chose pour moi. Et au bout du compte, ce serait pareil. Elle allait me dire que c'était trop. Qu'il ne se passerait rien de plus entre nous. Bref, ce n'était pas possible entre nous. A sa façon elle me le faisait comprendre. Je sentais que j'allais craquer. Je ne répondis rien et me contentai de détourner le regard. On allait bien ensemble. Moi je pensais que c'était avec elle que j'allais bien. J'avais été assez con pour penser qu'on formerait un beau couple. Mais c'était totalement stupide et insensé. Elle méritait mieux que moi. Je le savais depuis le début. Elle était juste parvenue à me faire croire le contraire. Sans doute en voulant me voir avoir plus confiance en moi. Elle avait juste eut pitié de moi. Mon Dieu quel con j'étais quand même, de m'être imaginé qu'une fille aussi superbe, puisse craquer sérieusement pour moi.
Je serrai les mâchoires et les poings quand elle reprit la parole. En fait, elle s'en foutait complètement de moi. C'était juste le fait d'être "plaqué" qui lui faisait quelque chose. En même temps je ne pouvais pas le lui reprocher ça ... Techniquement je te plaque pas vraiment, puisqu'on n'était pas ensemble ... Si ça peut te rassurer. Lui fis-je remarquer tout bas. J'étais trop sonné pour réagir autrement. Je la suivis du regard sans comprendre, quand elle fila vers la fenêtre. Elle était ... bizarre ... Sans doute juste parce qu'elle venait de se faire larguer comme elle le disait si bien. Rien d'alarmant. Je ne répondis rien et ne la suivis pas du regard quand elle s'éloigna pour quitter mon appartement. Je restai stoïque pendant quelques minutes. Et quand je me relevai, ce fut pour m'approcher à mon tour de la fenêtre, pour la voir s'éloigner. Une dernière fois. Elle n'allait plus jamais remettre les pieds chez moi. Pourquoi j'avais autant de mal à le croire ? Ca avait été tellement soudain. Je n'étais même pas certain de savoir ce qui venait d'arriver. Elle apparut dans mon champ de vision. Je ne la voyais pas super bien de chez moi. Mais elle n'avait pas l'air dans son assiette. Ce ne fut qu'en la voyant s'éloigner en courant, tomber à genoux et se relever, que je compris. Merde. Mais qu'est-ce que je venais de faire au juste ? Et si je m'étais planté ? Je rentrai aussitôt dans mon appart pour m'habiller. Le temps d'attraper ensuite mes clés et je quittais mon appartement en trombe.
Tout aussi rapidement, je descendis les étages. Le temps que j'arrive dehors, elle était évidemment déjà partie. Re-merde ! Et si elle se plantait en voiture ? Mon Dieu non. Tout mais pas ça. Je grimpai dans ma propre voiture et pris tout de suite la direction de chez elle. Je voulais l'appeler. Mais je craignais qu'elle ne décroche en étant au volant et ne fasse une bourde. Alors je ne le fis pas et fonçai directement chez elle, en roulant trop vite. Je fus rassuré de trouver sa voiture devant chez elle. Mais devant le manque de réponse alors que je frappais à sa porte depuis plusieurs minutes, je me risquai à entrer. Bon sang c'était quoi ce bordel ? Tout était sans dessus dessous ? Et il y avait de drôles de bruits à l'étage. Je grimpai les marches quatre à quatre, pas certain de savoir ce que j'allais trouver. Le spectacle dans la salle de bain n'était pas mieux. Des débris de miroir jonchaient le sol, accompagnés de quelques gouttes de sang. J'ouvris la porte coulissante de la cabine de douche pour trouver Kat, les poings en sang et en larmes. Bébé ... J'attrapai ses poignets pour la faire cesser et me plaçai devant elle, sous l'eau froide. Kat, bébé, calme toi ... je suis là. Regarde moi ... Je libérai ses mains pour poser les miennes sur ses joues et l'obliger à me regarder. Je suis tellement désolé ...
realised by morphine.
Invité
Sujet: Re: Happy Birthday Babe {Riley&Kataryna} Dim 14 Juin 2015 - 23:31
Je ne crois pas que cette fois j'allais arriver à m'en remettre. Je ne pouvais pas vivre sans lui. Me dire que c'était la dernière fois que j'étais avec lui. Me dire qu'on ne se reverrai jamais plus de cette manière. Enfaite non on ne se reverra plus du tout. Je ne peux pas continuer mes études. Je n'en ai pas la force. Je pense que je vais quitter cette ville définitivement et retourner chez mes parents. Terminé la carrière de médecin. Je me trouverai un boulot minable dans ce petit village. Et je finirai seule. Une chose est certaine c'est que je ne laisserai plus aucun homme s'approcher de moi. Je crois que Riley m'a sacrément traumatisée. Quand je sors de chez lui je n'arrive pas en bas que je m'écroule déjà. Je n'arrive plus à respirer. Je suffoque. Je réussis à aller jusqu'à ma voiture en larmes et vu la façon font j'ai rouler je ne sais pas comment j'ai fait pour arriver vivante jusqu'à chez moi. J'aurai vraiment préférer avoir un accident qui me soit fatal.
Une fois dans la maison je suis incontrôlable. Je casse tout ce qui me passe sous la main d'abord en bas puis à l'étage. Si je n'avais pas vu le sang sur mes mains je ne me serai pas rendu compte que j'étais blessée. Ma douleur au cœur était si immense que je ne n'arrivai pas ressentir autre chose. Ce fut ensuite la cabine de douche à laquelle je m'attaquai. Je frappai encore et encore en hurlant ma douleur et ma peine. Je criais son prénom aussi. C'était horrible. Horrible! Je fus surprise quand quelqu'un m'arrêta en tenant mes poings. C'était Riley. Il était la. Il est revenu. Il est revenu pour moi. Il... Mais non je m'emballe encore la. Il a du oublier un truc. Et il m'a trouver dans cet état... Je n'écoutais pas des paroles réconfortantes.
DÉGAGES! SORS DE CHEZ MOI. J'TE DETEEEEEEESTE!!!!
Je me débattais pour qu'il me lâche et je le poussai en dehors de la cabine. Je frappai son torse.
JE NE SUIS PAS TON BÉBÉ! Tu l'as choisi ELLE! Après m'avoir donner des espoirs! T'es le PIRE SALAUD que j'ai jamais rencontré. Comment t'as pu me faire ça? Et moi comme une conne je suis tombée amoureuse de TOI. T'es content? Je t'aime à en crever et tu m'a détruite. T'as gâché ma vie.
Je le pousse violemment en arrière. Heureusement qu'il est solide. Je le suis beaucoup moins et me s'écoule encore à genoux. Front au sol et main sur ma tête comme pour me protéger.
DEGAAAAAGES! JE NE VEUX PLUS JAMAIS TE VOIR. DEGAAAAAAAAAAGES!!!!
Mes hurlements sont stridents. J'ai l'air d'une folle. En dirait que je n'ai pas toute ma tête. J'ai perdu l'esprit. J'ai extrêmement peur de moi même en cet insistant.
Invité
Sujet: Re: Happy Birthday Babe {Riley&Kataryna} Dim 14 Juin 2015 - 23:45
Happy Birthday Babe.
J'étais quand même soulagé de la trouver chez elle. J'avais eus vraiment peur qu'elle ne fasse un accident vu comme elle avait eut l'air chamboulée, une fois dans la rue. Soit, elle était chez elle donc. Mais elle n'avait pas l'air bien du tout. Elle cognait contre le carrelage de sa cabine de douche, après avoir tout détruit sur son passage; J'avais un peu de mal à croire que tout ça était à cause de moi. Ou plutôt, à cause du fait que je l'ai ... Laissé tomber. C'était tellement étrange. Je ne m'attendais pas à tout ça. Je ne m'attendais pas à grand chose en fait. J'entrai dans la cabine avec elle pour l'arrêter. Mais elle réagit très mal et me poussa de toutes ses forces. je reculai en quittant la cabine de douche, regard rivé sur elle. Elle me détestait. Non, elle ne me détestait pas. Kat ... Tentai-je vainement alors qu'elle se défoulait sur moi en me frappant de ses poings. Je préférais encore ça que de la voir se blesser contre un miroir et du carrelage. Elle fini par me confirmer, entre hurlements et larmes, qu'elle m'aimait. Je me sentais tellement stupide maintenant. Et j'aurais tellement préféré que ces déclarations soient faites d'une autre façon, dans un autre contexte. Mon Dieu mais quel con j'avais été ! Elle se laissa tombée à terre, prostrée sur elle même. Comme si elle attendait le coup de grâce. je ne l'avais jamais vu ainsi. Je ne pensais pas qu'elle pourrait un jour se laisser à ce point submerger.
Comment j'étais supposé la ramener à la raison ? J'avais peur de l'état dans lequel elle était. Je m'agenouillai près d'elle et d'une main sur sa taille, la fis basculer pour qu'elle repose à demi sur moi. J'enroulai mes bras autour d'elle pour la maintenir les bras contre son corps, et la bloquer pour qu'elle ne puisse plus, ni se faire du mal à elle même, ni m'en faire à moi. Kat chérie, il faut que tu m'écoutes. S'il te plait, écoute moi. J'étais certain que même si je lui répétais encore et encore que je l'aimais, elle n'allait pas vouloir entendre raison, vu l'état dans lequel elle se trouvait actuellement. Mais je pouvais au moins essayer. Encore une fois, j'étais prêt à tout pour elle. Je t'aime Kat. Je t'aime depuis beaucoup plus longtemps que tu ne peux l'imaginer. Et je ne dis pas ça pour que tu arrêtes de te faire du mal. Je suis dingue de toi. Complètement dingue de toi. C'est ce que je voulais te dire tout à l'heure. Je veux pas d'Hannah. C'est ce que je lui ai répondu. Que je ne voulais plus d'elle et que je suis fou de toi. Je voulais te le dire tout à l'heure. Mais ta réaction m'a fait paniquer. J'ai cru que t'en avais rien à foutre. Je savais plus quoi dire. Je regrette. Vraiment. C'est toi que j'aime ... Mon Dieu t'as pas idée à quel point ...
J'étais totalement entrain de péter les plombs la. Mon cœur m'a lâche et maintenant c'était mon cerveau. J'avais totalement perdu la tête et j'avais vraiment peur de moi même. J'avais toujours eu un peur de moi mais maintenant c'était bien plus. Il y'a quelques années, la personne que j'aimai le plus au monde est décédée, et aujourd'hui la personne que j'aime le plus au monde vient de m'abandonner pour une autre fille. J'avais le cœur en miette. Non pire que ça je n'avais plus de cœur. J'étais ruinée, détruite intérieurement. J'avais tellement peur. Qu'est ce que j'allais devenir maintenant? Je tremblais. Jamais besoin d'avoir mal pour tenter d'oublier ma blessure au cœur. Je voulais me faire du mal extérieurement pour oublier la douleur intérieure mais rien n'y fait. J'ai les mains en sang et les poings éclatés mais ça ne suffit pas. Je cogne et cogne encore.
Mais bientôt Riley m'arrête et m'appel bébé. J'explose encore plus. Je m'en prend à lui. Je suis enragée j'ai envie de le massacrer. Il me dégoûte. Il m'a vraiment donner des espoirs en me chantant ses chansons d'amour à la con dans les yeux. En ayant tout ses gestes avec moi. Il s'est bien foutu de moi. Je lui hurle tout ce que je pense et aussi de sortir de chez moi mais il reste la. Je crie, je le pousse, le frappe mais il reste la encore et encore. Mais je suis à bout de force et fini par m'écroule au sol. Je veux juste qu'il disparaisse. Mais au lieu de ça je sens ses bras s'enrouler fermement autour de moi. J'essaie encore de me débattre mais il me tiens fermement les bras contre le corps.
Me touche pas! Me touche pas! Je t'en supplie retourne chez toi. Ça te suffit pas de m'avoir fait ça il faut aussi que tu savoure le spectacle. Ça te fais plaisir de me voir comme ça hein? C'est pour te venger de ce que j'ai pu te faire dans le passé? T'es dégueulasse. Me touches pas! Laisses-moi.
Je l'écoutait me parler mais c'était pire que tout.
Ne m'appel pas chérie. Je ne suis pas ta chérie. Je ne le serai jamais. Jamais!
Mais il continue et ne s'arrête jamais de parler. Je me fige à ses paroles suivantes. Je t'aime Kat. Non! Non évidement qu'il n'a pas dit ça. C'est mon esprit détraqué qui me joue des tours j'en suis certaine. Je l'écoute jusqu'au bout sans l'interrompre. Mon cœur bat la chamade même si je sais que tout ça est faux.
Tu mens! Tu mens! Tu mens! Tu mens! Tu mens! Tu mens! Je te crois pas! Tu mens. Tu dis ça par gentillesse. Par sympathie. T'es qu'un menteur. T'es le pire des menteur. Tu ne m'aime pas. Je ne suis qu'une gamine que tu baisais. T'aime Hannah. T'as toujours aimé Hannah. Tu ne m'a jamais aimé et tu ne m'aimerai jamais. Personne ne pourra jamais m'aimé.
J'essayai encore de lui échapper et de me débattre mais il me tenais encore et je ne pouvais pas bouger.
Lâche moi. Je veux partir. Je vais partir. Je vais quitter cette ville et tu ne me reverra jamais. Jamais! T'es un monstre. Je te déteste. Laisse moi partir.
Je m'en voulais vraiment de n'avoir pas été capable de mieux la déchiffrer au moment le plus important qui soit. Maintenant, elle refusait d'entendre raison. Pourtant, j'étais en train de lui dire que je l'aimais. Elle ne réagissait pas bien du tout. Mais ce n'était pas grave. Je savais qu'elle souffrait le martyre. mais je n'oubliais pas, surtout, qu'elle était amoureuse de moi. Et que c'était justement pour ça qu'elle réagissait aussi mal. Je la serrai un peu plus fort alors qu'elle tentait de se débattre. Non, rien à faire, je n'allais pas la laisser filer aussi facilement, qu'on se le dise ! Je la laissais s'énerver et débiter un flot de paroles toutes plus assassines les unes que les autres. Plus pour elle que pour moi. C'était elle qu'elle était en train de sacrément rabaisser. Ca me faisait mal de la voir ainsi. Je ne vais pas te lâcher. Parce que je t'aime Kat. Et s'il faut que je te le répète toute la nuit en restant dans cette position, alors je le ferai. Assurai-je avec sérieux. Il y avait pire que d'avoir la femme que j'aimais, dans mes bras, quand même. Soit, elle ne voulait pas s'y trouver. Pas de cette façon du moins. Je ne te laisserais aller nulle part sans moi. Parce que je suis rien sans toi. Contrairement à elle, j'étais toujours aussi calme, aussi doux et aussi mesuré dans mon ton et mes mots. Je ne voulais pas la brusquer, je ne voulais pas la forcer à m'écouter. Je voulais seulement la calmer et la ramener doucement sur terre.
Si je ne t'aimais pas, je me serais contenté de te baiser, comme tu le dis si bien. Mais est-ce que c'est vraiment la seule chose qu'on a partagé tous les deux ? Tu sais aussi bien que moi, que non. Si j'aimais encore Hannah, tu t'en serais rendue compte le soir de mon anniversaire. Kate, je n'avais d'yeux que pour toi. Comment t'as fais pour ne pas t'en rendre compte ? Y'a que toi depuis des lustres. Je passe tout mon temps avec toi. Je suis une véritable sangsue. Ca non plus t'avais pas remarqué ? J'enfouis mon visage dans ses cheveux pour inspirer de longues bouffées de son parfum, avant de me redresser un peu et la libérer juste assez pour l'obliger à me regarder de nouveau. Je sais que tu ne me crois pas, parce que tu doutes de toi. C'est insensé ! Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée. Je n'ai jamais aimé Hannah comme je t'aime toi. Avec toi je me sens tellement vivant. Tellement bien. Tellement heureux. J'ai rien dis jusque là parce que j'étais prêt à accepter de n'être qu'un plan cul pour toi, tant que ça m'évitait de te perdre. Je t'aime Kat. Je t'aime ! Je t'aime ! Tu veux l'entendre encore ? Je t'aime ! Je récupérai mon portable dans la poche de mon jean, et le débloquai, pour lui montrer mon front d'écran. Si la seule chose qui m'intéressais chez toi était de te baiser, est-ce que j'aurais cette photo en fond d'écran ? Sur la photo en question, nous venions tout juste de nous réveiller et avions des têtes affreuses. Mais on avait surtout l'air heureux. C'était le genre de photo qui me donnait l'impressions que nous étions un couple. Bébé, faut vraiment que tu me crois ... Et si elle refusait d'entendre raison ? Pire ... Et si elle faisait mine de me croire mais que dès que j'aurais le dos tourné, elle quittait vraiment la ville ? Imaginer ce genre de chose me faisait tellement mal, que je baissai les yeux, pour cacher mes larmes. Merde et si je n'arrivais pas à la convaincre ? Je sais pas ce que je dois faire pour que me crois ...
Pourquoi est ce que ça faisait aussi mal? Pourquoi c'était aussi dur? Pourquoi personne ne m'aimai jamais? Pourquoi est ce qu'il ne pouvais pas m'aimer? Il disait maintenant que c'était moi qu'il voulait mais je ne le crois pas. Je ne peux pas le croire. Il disait le contraire il y'a même pas une heure. Il disait ça juste le temps que je me calme.
Pourquoi tu l'as choisis elle? Elle a quoi de plus que moi?
Je voulais qu'il me lâche maintenant. Je voulais partir. Quitter la ville. Retourner chez moi. Je voulais qu'il arrête de mentir. Je ne voulais plus jamais le voir. Il disait qu'il ne me lâcherai pas et que je n'irai nulle part sans moi parce qu'il n'était rien sans moi. Il était sérieux la? Pourquoi j'avais l'impression qu'il était sérieux? Je ne dois pas le croire, il va encore me briser le cœur. Il passe son temps à me faire du mal.
Comme si tu n'avais pas remarqué que j'étais amoureuse de toi. Ça crève les yeux! Tu as bien vu que mon comportement à changé avec toi.... Tu ne vois pas la façon dont je te regarde?
Je faisais tout un tas de choses pour lui que je ne faisais pour d'autres personne. Et la façon dont je le regardais, dont je le touchais, pour moi ça se voyais comme le nez au milieu de la figure. Il répétait encore et encore, inlassablement, à quel point il m'aimait fort. Je ne savais plus ce que je devais croire.
Alors pourquoi t'as dis que tu voulais lui donner une chance à elle? Pourquoi t'as dis que toi et moi c'est fini? Pourquoi t'as dis ça? Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi?
Je n'arrêtais pas de sangloter à grosses larmes. J'étais toute rouge et j'avais les cheveux en pagaille. Il me montra la photo de son fond d'écran mais ça ne suffisait pas vraiment pour me convaincre. Ce qui me fit le déclic? Les larmes sur son visage. Comment ne pas fondre? Comment ne pas le croire? Je réussi à me libérer mais je ne m'enfuis pas, je me débats pas non plus. J'ai envie de poser les mains sur son visage mais elles sont en sang.
Regardes moi. Riley regardes moi! Dis le encore en me regardant dans les yeux.
Ses yeux se plongent alors dans les mien et il le dit encore à encore et cette fois je l'entend vraiment. Cette fois je le crois. Ma voix se brise.
Oh mon dieu mon amour... Tu m'aimes vraiment?
J'embrassai ses larmes. Je passai mes bras autour de son cou en faisant attention de ne pas le toucher avec mes mains.
Mon amour... Je t'aime tellement si tu savais.... Je suis prête à tout pour toi. Je n'ai jamais aimer comme je t'aime. Je te crois, je te crois. Mon ange arrête de pleurer, mon amour s'il te plais, je te crois et je t'aime.
C'était vraiment libérateur de le lui dire enfin. Même si il n'imaginai pas encore à quel point je pouvais l'aimer. J'avais pour lui un amour total, passionné et inconditionnel. En cet instant j'étais même entrain de me dire que c'était l'homme de ma vie. Je sais que j'ai l'air un peu extrême la, mais la façon dont je m'aime c'est...dévastateur, c'est irrationnel. J'ai failli me jeter par une fenêtre parce qu'il partait avec une autre. Il ne m'aimait certainement pas autant mais je m'en fiche, si je devais l'aimer dix fois, cent fois, mille fois plus qu'il ne m'aime alors soit.
T'es un homme, et moi je ne suis qu'une gamine. Comment tu peux m'aimer? Je ne t'arrive même pas à la cheville.
Je n'arrivais pas à croire que j'avais pu être con à ce point. Quelque part, ça semblait assez évident qu'elle était amoureuse de moi. Ca se voyait quand même ! Et pourtant, je n'avais rien remarqué. Pas vraiment tout du moins. Et maintenant j'en payais le prix fort puisqu'elle refusait d'entendre raison alors que je lui assurais que je l'aimais. Mais c'est toi que j'ai choisi ! Insistai-je, de plus en plus perdu. Mes paroles ne semblaient avoir aucun effet sur elle. Je commençais à le penser, oui. Mais c'est pas si facile à croire ... Lui fis-je doucement remarquer. J'avais eus quelques doutes évidemment. Mais comment une fille pareille pouvait-elle tomber amoureuse d'un gars comme moi ? Ca me semblait peu concevable. Et pourtant c'était bien vrai. Maintenant, le doute n'était vraiment plus permis. Elle s'était mise dans tous ses états par ma faute, parce que je lui avais fais du mal. Je souffrais de la voir pleurer comme ça. J'essayais pourtant de la rassurer en lui répétant à quel point je pouvais l'aimer et en la serrant fort contre moi. Mais c'était de ma faute si elle était ainsi et j'en étais bien conscient. J'aurais du lui dire tout de suite que je l'aimais, au lieu de dire que c'était fini entre nous. J'avais juste ... Paniqué complet ! Je te l'ai dis, j'ai paniqué ... Je suis vraiment désolé. J'avais prévu d'enchaîner en te disant ce que je lui ai répondu pour t'annoncer que je t'aimais. Mais ta réaction m'a fait reculer. T'avais l'air de le prendre tellement bien ... Evidemment, je ne lui reprochais rien du tout. Ce n'était pas elle la fautive dans l'histoire. C'était moi. Juste moi.
J'étais tellement paniqué à l'idée d'avoir tout gâché pour de bon, que je ne pu retenir quelques larmes. Je ne réalisai pas tout de suite qu'elles coulaient sur mes joues. Ce ne fut que lorsqu'elle posa le regard sur moi en reprenant la parole, que je sentis les gouttes qui dévalaient mon visage. Je t'aime ... Répétai-je à sa demande. Je t'aime vraiment ... Ajoutai-je ensuite, sans la quitter des yeux. Elle avait l'air d'être davantage prête à m'entendre maintenant. Elle avait l'air surprise de me croire enfin. Oui, vraiment. Je t'aime vraiment ! Je soufflais de soulagement maintenant. Et fermai les yeux quand elle vint embrasser mes joues humides de larmes. Et je me détendis tout à fait quand elle confirma qu'elle m'aimait et me croyait maintenant. Mais plutôt que de cesser de pleurer, je ne pu retenir des larmes plus insistantes, supplémentaires. J'enroulai mes bras autour de sa taille pour la serrer fort contre moi, mon visage enfouis au creux de son cou. T'es certaine de pas dire ça pour me rassurer, et quitter la ville quand j'aurais le dos tourné ? Demandai-je sur un ton presque timide, en humant longuement son odeur. Je le supporterais pas ... Je me redressai enfin pour la regarder de nouveau et dégageai son visage de ses cheveux, du bout de mes doigts. N'importe quoi ... Tu sais bien que je pense pareil. Que je me demande comment une fille aussi parfaite que toi, peut aimer un gars comme moi. Je posai quelques délicats baisers sur ses lèvres, sans pouvoir m'en tenir éloigné trop longtemps. J'avais peur que tu te lasses de moi. Je suis tellement ennuyeux ...
C'était moi qu'il avait choisi? Il mentait encore. Il venait de dire le contraire il y'a quelques minutes. J'étais vraiment perdue. Je ne le comprenais pas le moins du monde. Pourquoi il me faisait tourner en bourrique? Il aimait me faire du mal ou quoi?
Mais t'as dis que tu lui donnais une autre chance. Tu m'a jeté comme une merde pour retourner avec elle. T'as dis que toi et moi c'était fini. Tu l'as dit Riley. Tu l'as dis!
Il ne pouvait pas le nier ça. Il m'a jeter il y'a quelques minutes à peine comme une malpropre et maintenant il dit qu'il m'aime. Il me dit aussi que c'est parce qu'il a paniquer et il ne pense pas qu'une fille comme moi pouvait l'aimer. Il n'arrête pas de le dire maintenant, il répète encore et encore qu'il m'aime. Il m'explique aussi qu'il a réagir de la sorte parce que je semblait l'avoir très bien pris quand il parlait de lui et Hannah. Et puis des larmes sur ses joues. Je ne sais pas pourquoi mais ça me fait un vrai déclic. Je tente de le rassurer en affirmant que je le crois. Je ne veux pas le voir pleurer. Ça me fait énormément de mal. Je répète encore et encore que je le crois et que je l'aime. Je n'avais plus aucun doute quand il me regardait dans les yeux. Et ses larmes coulèrent encore plus.
Riley... Bébé... Je te jure sur tout ce que j'ai de plus cher au monde que je ne partirai pas. Jamais. Comment je pourrais vivre sans toi. Je t'aime.
Je déposai des dizaines de baisers sur son visage en répétant encore et encore à quel pour je l'aimai. Je n'ai jamais autant entendu et je n'ai jamais autant dit de je t'aime de ma vie. Il continua de tout m'expliquer et me serra très fort contre lui.
Riley...t'es pas ennuyeux. T'es mon amour à moi. Tu es ce que j'aime le plus au monde...
Je l'embrassai tendrement sur les lèvres. Puis je plongeais mon regard dans le sien.
Tu ne seras plus jamais seul Riley. Je suis la maintenant et je ne te laisserai jamais, jamais, jamais... Je vais être ta famille maintenant. Je vais être tout ce que tu n'a jamais eus mon amour. Je vais t'aimer comme personne n'a jamais aimé.
Oui je l'avais dis. Mais je n'en croyais pas un traite mot. Et maintenant, je m'en voulais à mort d'avoir dis de telles conneries ! Mais comment la rassurer sur ça et lui faire comprendre à quel point je m'en voulais et regrettais, si elle refusait de m'entendre ? Parce que oui, elle refusait de m'entendre ! Ce n'était pourtant pas faute d'essayer de la faire réaliser, par tous les moyens possibles. Et ce fut finalement en me voyant incapable de retenir quelques larmes, qu'elle réalisa l'étendu de mes sentiments pour elle. Elle s'en rendait enfin pleinement compte, prenant même sans doute bien conscience de la force de mes sentiments. C'était maintenant à son tour de devoir me rassurer. Je voulais être sûre qu'elle pensait vraiment tout ce qu'elle était en train de me dire. Et qu'elle ne comptait pas s'enfuir quand j'aurais le dos tourné, persuadée que j'avais fait tout ça juste pour endormir sa méfiance et la faire aller mieux. Je souris un peu et hochai lentement la tête pour lui faire comprendre que je la croyais. En tout cas, j'espérais pouvoir la croire. seul le temps saurait nous dire à l'un comme à l'autre, si nous avions bien fait de se faire tous les deux confiance. Mais j'étais en train d'y croire de plus en plus sérieusement. Entre nous, c'était d'une telle évidence depuis tellement longtemps.
Je gardais les yeux fermés alors qu'elle parsemait mon visage de délicats baisers. Ses mots me firent un bien fou, semblant ressouder des plaies au coeur vieilles de plusieurs années. Tu es déjà tout pour moi. La seule personne qui arrive à me rendre heureux ... Et même à me redonner un peu confiance en moi ... Soufflai-je avec un petit sourire. Je pris son visage entre mes mains pour l'embrasser avec délicatesse. Un long et tendre baiser. T'as pas idée à quel point je t'aime ... J'ai jamais aimé comme ça ... C'est ça que j'ai répondu à Hannah. Que mon amour pour toi dépasse absolument tout ... Ajoutai-je, le regard planté dans le sien. Je restai ainsi contre elle, un bon moment, avant de baisser les yeux sur ses mains. On devrait peut-être faire quelque chose pour ça ... Je me relevai en l'entraînant avec moi. Je lui fis passer ses mains sous un mince filet d'eau fraîche, pour nettoyer l'essentiel du sang. Avant de récupérer sa trousse de premier soin et l'entraîner dans sa chambre où je la fis s'installer sur son lit. Je pris place au bord de celui et récupérai ses mains pour retirer les morceaux de verre encore fichés dans les plaies, un à un, à la pince à épiler. Je désinfectai et pansai ensuite, avant de venir déposer un baiser sur le dos de sa main. Promet moi de ne plus te faire mal comme ça ...
Nous n'étions vraiment que deux idiots lui et moi. Nous nous aimions de manière sincère et très forte depuis je ne sais combien de temps, mais nous avions fait les autruches en se persuadant que l'un n'aimerai jamais l'autre. Moi je croyais qu'il ne m'aimera jamais et lui croyais que je ne l'aimerai jamais. Nous étions bien deux idiots qui avions perdu un temps fou. Nous aurions pu être ensemble et heureux depuis des semaines. Il faut toujours qu'on compliqué tout. Mais nous avions enfin réussi à crevé l'abcès de à nous dire l'un comme l'autre tout ce que nous pouvions ressentir. Mais je fus encore une fois très surprise par ses paroles. Je ne m'attendais pas à autant.
Je te rend heureux? Moi? Vraiment?
J'eu un immense sourire après une confirmation de sa part et nous nous serrions fort dans les bras l'un de l'autre. Nous étions entrain de pleurer dans les bras l'un de l'autre mais ce n'était pas pathétique le moins du monde, au contraire c'était très fort, intense. Nous séchions nos larmes et j'eus un petit rire.
On est vraiment deux madeleines, un vrai couple de pleurnichards. Et je ne veux plus qu'on parle d'Hannah. L'important aujourd'hui c'est toi et moi.
Je l'embrassai tendrement sur ses lèvres cette fois. Et ce baiser avait un tout autre goût que les précédents. Ce baiser n'avais pas le goût du désir ou de la passion, il avait le goût de notre amour débordant. C'était délicieux. Je l'aime tellement bon sang, et il m'aime en retour.
J'ai l'impression d'être dans un rêve. Dans ce rêve que je fais à chaque fois et ou tu me dis que tu m'aime autant que je t'aime. J'ai l'impression que c'est pas réel...
Nous nous serrons très fort encore une fois avant qu'il ne parle de mes mains. J'avais bien envie de me soigner seule histoire de faire quelques sutures mais ça avait l'air de lui faire tellement plaisir de s'occuper de moi que je n'eu pas le cœur de l'en empêcher. Et je me laissai faire avec plaisir. Il s'occupait alors de moi avec beaucoup de douceur et beaucoup de minutie.
Tu es un très bon médecin mon ange... Tant que tu es avec moi je n'ai aucune raison de me faire du mal.
Il finit par me mettre un bandage sur chaque main et j'allais déjà beaucoup mieux. Je pouvais enfin poser les mains sur son visage doux. De mes doigts endoloris par les coups dans le mur, je caressai timidement sa joue. C'était nos premiers gestes en tant qu'amoureux. Ça me faisait encore étrange de dire ça. Mais je pensai soudainement à un truc qui...
Riley... Je sais que c'est tout nouveau entre nous. Je sais que c'est super précipité... Je t'aime plus que tout et je trouve qu'on a déjà perdu assez de temps comme ça. Je ne veux plus passer une minute sans toi. Alors... est ce que tu... Est ce que tu accepterais de venir vivre ici avec moi?
Même en sachant que j'étais amoureux d'elle comme pas possible, elle parvenait encore à être surprise quand je lui faisais remarquer qu'elle me rendait heureux. J'eus un petit sourire attendri et je hochai positivement la tête. Bien sûr que tu me rends heureux. T'as pas idée à quel point ! Lui répondis-je avec sincérité. En sa compagnie, je me sentais totalement complet et j'avais de plus en plus la sensation de pouvoir être qui j'étais vraiment, sans le besoin de me cacher derrière une carapace. Je me sentais toujours plus à l'aise avec elle. Ca commençait déjà à être le cas quand nous n'étions supposément qu'un plan cul. Dans les bras l'un de l'autre pendant un bon moment, nous avions bien du mal à nous détacher tous les deux. C'est fou comme les étreintes de ce genre prenaient un tout autre sens maintenant que nous étions plus que de simples partenaires sexuels. C'était incroyablement bon et je sentais que j'allais rapidement développer une sacré addiction. A vrai dire, elle était déjà bien là. Mais elle se confirmait et s'agrandissait de minute en minute. Je ris doucement à son commentaire. Bien sûr, j'étais totalement ok avec l'idée qu'on ne parle plus d'Hannah. Elle n'avait vraiment pas sa place dans nos conversations de toute façon. C'est rien. On a juste besoin d'évacuer un trop plein. Commentai-je avec un petit sourire innocent et attendri. J'étais certain que nous allions éviter de nous mettre dans de tels états à l'avenir.
J'ai aussi fais ce genre de rêve ... Et j'avais parfois l'impression que tu allais me dire que tu m'aimais, quand on se câlinait. Et finalement tu disais autre chose alors je me traitais de con. Je plissai un peu le nez en songeant que tout ça était maintenant derrière nous de toute façon. Nous étions en train de devenir un couple. Un vrai couple. Débordant d'amour et tout ça. Après tout ça, je la guidai jusqu'à sa chambre pour m'occuper de ses mains avec tendresse. Je déposai un baiser sur l'une d'elles une fois que ce fut fait. Hm, il paraît que je suis étudiant en médecine. Commentai-je avec un petit sourire amusé. Je m'approchai ensuite d'elle pour déposer un lent baiser sur ses lèvres. Je te lâcherai pas... Lui promis-je ensuite en plantant mon regard dans le sien pour qu'elle puisse y lire toute ma sincérité. Sa proposition soudaine me prit un peu de cours. mais ne me dérangea pas le moins du monde. Oui, ça allait très vite, je ne pouvais quand même pas nier ce fait. Mais compte tenu de nos sentiments incroyablement forts, ce n'était pas si surprenant que ça ! Avec plaisir ... C'est toujours insupportable de devoir rentrer chez moi après avoir passé un moment avec toi. Répondis-je rapidement, sans avoir eus le moins du monde besoin de réfléchir à la question, tant c'était évident ! Mais va falloir me laisser payer des trucs ! Un petit loyer ... ? Tentai-je en lui lançant un regard innocent. je pris également un peu mieux place près d'elle, parce que je sentais que la conversation allait devenir très sérieuse pour le coup.
J'avais l'impression que des jours et des jours étaient passés depuis que Riley m'avait plaqué comme une merde. Et pourtant c'était il y'a encore une heure. Tout ce qui c'était passé depuis ça semblait vraiment hors du temps et je n'arrivai toujours pas me croire. Riley était revenu. Il m'aimait. Il m'aimait moi, et pas Hannah. Il ne l'aime pas elle, il m'aime moi. C'est à peine croyable. Pourtant quand tellement l'impression que... Peu importe. Il m'a choisi, et une chose est sûre je vais tout faire pour qu'il doit heureux et fier de son choix et qu'il ne le regrette pas une seconde. Je vais l'aimer, je vais m'occuper de lui comme personne ne l'a fait auparavant. Je vais être sa famille. Je vais être sa mère, son père et sa femme à la fois. Surtout sa femme. Mais je remplacerai aussi un rôle de parents s'il en besoin. Je vais l'aimer comme une femme, je vais prendre soin de lui et le protéger comme une mère, je vais le guider et le conseiller comme un père. Je serai tout ce qu'il veut. Et je suis entièrement à lui.
Je l'écoutais me dire que lui aussi avait souvent rêver que je lui dise que je l'aime. Et nous y voilà aujourd'hui, et c'est bien réel. Puis il m'entraîne dans ma chambre pour soigner mes mains et je le trouve vraiment très habile. Il trouve même le moyen de faire un peu d'humour. Je ris un peu.
Tu es un étudiant en médecine particulièrement doué.
Même si j'étais quand même la plus douée de...de tout le monde enfaite. Mais ça c'était vraiment mon truc à moi. Ce qui était plus son truc à lui c'était la musique. J'avais l'impression que la musique était pour lui ce que la médecine était pour moi. Ça le passionnait, ça le faisait vibrer, il était naturellement doué sans s'entraîner particulièrement, c'était inné, c'était un don chez lui. Même si je pensai toujours qu'il devrait se lancer dans une carrière professionnelle je ne lui imposerai jamais rien. Et je soutiendrai chacun de ses choix personnels.
Mais pour le moment le sujet était tout autre, mais tout aussi sérieux. Je proposai à Riley de venir vivre ici avec moi. Je m'attendais à ce qu'il me dise qu'il avait besoin du réfléchir avant, ce que j'aurai compris, ou qu'il refuse carrément en me disant qu'on ne devait pas brûler les étapes. Mais au lieu de ça il accepta sans hésiter à ma plus grande surprise. Et quelle agréable surprise. Un immense sourire étira alors mes lèvres.
C'est vrai tu acceptes? Je suis trop contente. On va vivre ensemble. Tout les jours. On va habiter ensemble Riley. Ça va être génial!
Vous connaissez ce sentiments, quand vous supplier vos parents et les parents de votre meilleure amie de la laisser dormir chez vous? Et bien c'est un peu ça mais en puissance mille. L'homme que j'aime plus que tout va venir vivre avec moi. Riley et moi allons habiter ensemble. Il n'y a au rien de plus génial.
Ça va être incroyable! Je vais aménager un peu la maison pour t'accueillir et accueillir tes affaires. Je vais te libérer une aile du dressing pour commencer. J'ai une tonne de fringue que je ne porte plus. Je vais les donner à une œuvre de charité. Je veux bien te laisser 50% de la place dans toute la maison mais pour ce qui est du dressing, on fait 30-70. J'ai une tonne de fringues et de chaussures et chacun a une place particulière dans mon cœur. Et je suis vraiment super excitée et je deviens un vrai moulin à paroles... Désolée.
Un loyer? Lui me payer un loyer? Mais il est fou ou quoi? Qu'est ce que je ferai d'un loyer? Je crois qu'il ne savait pas encore à quel point j'étais fortunée. Mais je ne voulais pas qu'il se sente mal à l'aise. Je voulais qu'il se sente ici chez lui et pas installé chez sa petite amie.
Un loyer? Non Riley. J'ai achetée cette maison et je n'ai pas fait de prêt dessus alors je n'ai rien à payer. Tu n'a pas à me verser un loyer parce que tu es ici chez toi au même titre que moi. C'est aussi ta maison maintenant. Mais on divisera les frais en deux? L'eau, l'électricité, les courses... Ça te va comme ça?
Je n'en avais évidement pas le moindre besoin mais je savais que c'était utile pour qu'il se sente à l'aise ici. Mais je savais que ça allait quand même lui faire pas mal d'économie de ne plus payer de loyer. Et ça j'étais bien contente.
On va chercher tes affaires?
Évidement nous n'allions pas faire un déménagement maintenant. J'allais payer une entreprise pour le faire. Mais j'avais envie qu'au moins ses fringues et ses affaires de toilettes soient chez moi. Au milieu des miennes. Et peu être même ses trucs musicaux. Sa guitare, ses partitions... Pour le reste de la maison tout était meublé mais évidement qu'il voulais aussi mettre certains meubles à lui il n'y avait aucun soucis. Ce n'est pas comme si il en avait beaucoup.
Je ne pris pas le temps de réfléchir à sa proposition, avant d'accepter de vivre ici avec elle. Il faut dire que c'était trop tentant. Je voulais être avec elle le plus souvent possible. Et ce serait dommage de continuer de payer le loyer d'un appartement que je n'occuperais plus. Ou presque plus. C'était donc parfaitement logique que j'emménage chez elle. Ma réponse eut au moins le mérite de vraiment la rendre très heureuse. Je ris doucement quand elle s'exclama que nous allions habiter ensemble, à plusieurs reprises. Elle semblait avoir un peu de mal à réaliser. Et je trouvais ça tout bonnement adorable ! J'étais quand même complètement dingue. On ne se connaissait pas depuis si longtemps que ça dans le fond. Et nous n'étions ensemble que depuis ... Quelques minutes, que j'acceptais de tout abandonner derrière moi ou presque, pour m'installer chez elle. Et si du jour au lendemain elle me larguait et me foutait dehors ? J'allais me retrouver sans rien du tout. Et je n'avais franchement pas assez d'argent pour pouvoir rebondir si aisément que ça. Oui, j'étais conscient de tout ça. J'étais adulte et je savais que je pouvais m'en sortir en toutes circonstances -ou presque-. Il ne fallait pas que je vois les choses d'une façon trop négative de toute façon. Nous nous aimions comme des malades. Il n'y avait absolument aucune raison pour que tout capote d'un seul coup ! Assez soudainement, elle s'emballa en débitant un flot de paroles assez impressionnant. Je ris encore une fois en la regardant avec amour. Elle était carrément emballée ! Non t'excuse pas. J'adore t'entendre parler ! Assurai-je avec un petit sourire, regard brillant toujours posé sur elle. 10-90 pour le dressing. J'ai pas tant de fringues que ça. Lui fis-je remarquer avec amusement. Et même si je m'en achetais dans les semaines à venir, je doutais de prendre ne serait-ce que le quart de la place que prenaient ses vêtements à elle.
Je tentai ensuite de proposer de payer un loyer. Si vraiment on vivait ensemble, c'était logique que les frais soient partagés. Le fait qu'elle ait acheté la maison ne changeait pas grand chose à la donne. Du coup, ça resterait sa maison à elle. Et moi, j'allais juste vivre chez ma petite amie. C'est pas ma maison si j'ai pas contribué à son achat ... Soupirai-je doucement. Je doutais de pouvoir la faire capituler toutefois. Elle était encore plus têtue que moi. Pourtant, il allait bien falloir qu'elle se fasse à l'idée que je ne pouvais pas toujours tout accepter. Je ne pouvais pas accepter de vivre gratuitement chez elle, par exemple. Ce n'était pas parce qu'elle était riche et moi pauvre, qu'elle devait tout payer et moi rien, ou presque. Je paie les charges et on divise les courses en deux. Rectifiai-je en lui lançant un regard sévère, pour la défier de refuser. Il faut que je compense un peu le fait que je n'ai pas participé à l'achat de la maison, en payant les charges, pour me sentir ici chez moi ... Petit regard innocent maintenant. Elle allait bien finir par craquer, non ? Ok, je mentais quand même un peu dans le fond. Parce que peu importe où je vivais, tant que j'étais avec elle je me sentais déjà chez moi. J'acceptai sa proposition d'aller chercher mes affaires. Nous fûmes ainsi rapidement en route pour mon appartement. Mes fringues tenaient dans un seul grand sac. Il fallait bien que je me contente du minimum, vu que je n'avais pas la place pour grand chose de plus. Je récupérai mes affaires de toilette également. Mes cours de ces dernières années et mes trucs de musique. Je m'occuperais du reste plus tard. Je ne comptais pas garder tout ce qui était vaisselle, par exemple. Oh ... Je vais garder un meuble seulement ... C'est une fille super mignonne qui me l'a offert, je peux pas m'en séparer ... Je tapotai le canapé-lit, en lançant un regard en coin à Kat, sourire aux lèvres.
Oh monsieur adorait m'entendre parler? C'était une bonne chose ça vu que nous allions vivre ensemble nous risquons de nous entendre très souvent. Je lui fis un petit sourire.
T'es trop mignon! Et ok pour le dressing ça me va.
Riley et moi avions toujours eu une espèce de complicité naturelle. Mais depuis que nous venions de nous avouer nos sentiments c'était comme décuplé en quelques minutes à peine. J'avais l'impression de le connaître par cœur. Et je savais bien qu'il n'allait pas accepter mes conditions aussi facilement. C'est qu'il était dur en affaire le petit quand même. Il refusai ma solution. Et moi tout ce que je voulais avant tout c'était qu'il se sente chez lui. C'est tout ce qui m'importait.
Bon alors pour que tu te sente chez toi. Je te propose de me donner l'argent de ton loyer du mois prochain quand tu l'auras. On pourra faire quelques travaux avec si tu as envie de changer un truc dans la maison. Comme ça ça sera ta maison aussi. Mais on continue de diviser les frais. J'ai pas envie de te laisser tout payer.
Enfaite je n'avais pas envie de lui dire que les charges pour les maison pareille n'ont rien à voir avec les charges qu'il paie pour son petit appartement. Ça coutais cher d'alimenter toute être maison en eau et en électricité. J'espère que ce compromis allait lui convenir. Je ne voulais pas qu'il dépense trop d'argent, je sais bien qu'il en a peu. Moi ça ne me pose aucun problème de tout payer, j'en au largement les moyens, mais je comprend qu'il ait aussi sa fierté.
Enfin après ça il accepta de venir déposer ses affaires chez moi. Au moins l'essentiel. Quand nous arrivions chez lui, enfin dans son ancien appartement désormais. Je l'enlaçais dans le dos alors qu'il ouvrit la porte. Je ne le lâchai pas quand nous entrions. Enfin pas avant quelques secondes.
C'est peu être la dernière fois qu'on vient ici tout les deux. Ça me rend presque nostalgique.
Je prenais sa main dans la mienne et du pouce j'en caressai tendrement l'intérieur. Ensuite j'essayai de l'aider à ranger ses affaires mais avec mes mains blessées j'avais du mal et Riley ne me laissa pas faire de toute façon. Je riais à sa plaisanterie sur le canapé lit.
Mignonne? Moi je dirais plutôt qu'elle est super belle cette fille non? Qu'est ce que tu en dis?
Nous rions encore et je saute dans ses bras comme une gamine. Il était trop sexy quand il me regardais comme ça du coin de l'œil. Puis je me mettais face à lui et je l'enlaçais en croisant mes mains dans son dos.
Tu n'imagine pas à quel point je suis heureuse. J'ai l'impression que ma vie commence enfin.
Je posai la joue sur son torse. Mais je sursautai quand la porte sonna. Je fronçais les sourcils. Il attendait quelqu'un? Oh j'ai oublier de lui dire que évidement vu que ma maison et désormais aussi la sienne, il peut sans problèmes inviter ses copains. Je n'eus pas le temps de le lui dire qu'il allait ouvrir et je vis Hannah sur le pas de la porte. Mais qu'est ce qu'elle voulait encore celle la. Je soupirai déjà d'ennui. Elle ne me faisait plus peur du tout. Mais ça m'énervai de la voir ici.