Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: you are my medicine when you're close to me -r. Lun 28 Déc 2015 - 1:04
C'est le ricanement de Lennox qui sortie la jeune femme de ses pensées. Il n'était pas aussi emballé qu'elle l'était de gouter le fameux repas. « Mijoteuse ou pas. Tu as pris la peine de nous faire un repas et j'apprécie beaucoup. Surtout que j'adore la lasagne.» Elle caressa doucement la joue de l'homme. Il méritait un peu de douceur dans ce monde qui l'avait percuté. « En fait, je suis une gourmande. Je mange de tout sauf des radis.» C'était le genre d'information qu'il était facile de laisser filtré à travers la conversation. Des petits détails qui leur permettrait de se connaitre plus facilement. Lou avait bien conscience que la relation allait vite, mais elle refusait de perdre du temps précieux si il risquait de disparaitre à chaque instant. Entrant dans la salle à manger, l'odeur flottante du repas réussissait à danser jusqu'au narine de la brune. Ça sentait diablement bon! Son nez devenait son seul allié dans la gastronomie. Lennox l'avait installé à table et pendant qu'il était entrain de finaliser les assiettes, la jeune femme avait analysé du bout des doigts son environnement. La forme de la table, les couverts, la distance approximative qui la séparait des bruits de préparation. Hors de question de faire une gaffe du à son manque de précaution. Le renard posa son assiette devant elle avant d'aller chercher autre chose - surement une salade si sa déduction ne la trompait pas- avant de se poser sur une chaise.
La question pas si innocente que ça semblait étonner Nox'. Lou avait la chance d'avoir un esprit très cartésien. Les heures devant les cartes du ciel à devoir usée sa vision stéréoscopique l'avait grandement aidé lorsqu'elle avait perdu la vue. Elle pouvait rapidement dessiner dans sa tête l'espace que contenais 4 murs grâce aux sons qui percutaient sur les murs. Plus la pièce était petite, plus l'écho faisait bien son travail. Bref, elle et sa tête de mule avait trouvés des façons de continuer à vivre sauf que certaine chose lui manquait comme pouvoir connaitre la couleur des murs, de la table ou du regards de Lennox. L'avoir connue plus tôt aurait-elle plongé dans une couleur chocolat, pomme ou ciel? L'attention de Lou se reportait sur l'homme quand sa voix brisa ses pensées. Elle se donnait des claques mentales. Son esprit naviguait au loin beaucoup trop rapidement surement un effet des cours pénible de la journée. Sa capacité d'attention avait surutilisé. Les mots du renard rassurait Lou. Il était seul. Elle n'aimait pas l'idée qu'une femme puisse avoir aussi facilement accès à la vie privée de Lennox. Jalouse? Peut-être un peu. «Vide? » Lou questionnait en relevant le mot clé de la phrase. « Es ce que tu a de la famille Lennox?» Elle avait l'impression qu'il était encore plus seul que sa solitude. La jeune femme regrettait de ne pas avoir la capacité de voir enfin de trouvé un jouet pour une nièce une photo de l'homme accompagné d'une dame usée par les années. Elle était frustrée de pas pouvoir trouver la réponse à sa question elle-même. Pourtant, alors qu'elle regrettait les détailles la québécoise savait qu'elle n'aurait pas prêtée attention à ça sans sa cécité. En fait, Lou savait qu'elle n'aurait jamais prêtée attention à Lennox sans la tragédie. Son esprit s'embrouillait. Doucement pour ne pas faire de dégât, la musicienne s'attaqua à la lasagne qui était savoureuse. Le petit gémissement appréciatif sortie seul des lèvres de la brune.
Jackson Lewis-Reyes
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STATUT : et si tout s'évapore et tout tient à un fil, t'es l'étoile, t'es le port, t'es mon repère tranquille (perry)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : c'est un piètre conducteur, il a été recalé quatre fois lors de ses examens de conduite mais à la cinquième tentative, grâce à des circonstances miraculeuses, il a enfin réussi à obtenir son permis ; il n'en demeure pas moins qu'il est un danger sur la route ‹ il n'a pas bu d'alcool depuis des années, sa forme physique étant centrale pour sa carrière d'acrobate ‹ c'est un véritable cat lover, il n'en a actuellement que deux, Pebble et Apricat, mais il en accueillerait bien plus s'il le pouvait, malheureusement la vie sur la route ne lui permettait jusqu'alors pas d'avoir plus que ces deux compagnons ‹ s'il est un acrobate hors-pair, certaines autres disciplines du cirque lui échappent totalement ; par exemple, il est tout simplement incapable de jongler ‹ il adore jouer aux mannequins et si vous avez le malheur de vous trouver avec lui dans un bel endroit, il vous demandera certainement de prendre des photos de lui - et il ne sera satisfait qu'au bout d'une vingtaine de minutes et d'une centaine de clichés ‹ ayant rejoint le monde du cirque à ses quinze ans, il n'a pas le souvenir de quoi que ce soit d'autre que la vie sur la route, ce qui occasionne chez lui quelques difficultés d'attachement ‹ il a beaucoup de mal à gérer son budget, il dépense beaucoup trop et mène un mode de vie au-dessus de ses moyens ‹ il déteste lire, sauf pour ce qui est des bandes-dessinées ; il en avait d'ailleurs une collection lorsqu'il était jeune, mais il l'a laissée chez ses parents ‹ il est arrivé à Bowen avec ses chats et une seule boîte contenant sa vie, soit quelques souvenirs sentimentaux ‹ il a des accès de colère, il a du mal à gérer cette violence qui se crée parfois en lui et qu'il extériorise avec brutalité par moments, même contre ceux qu'il aime ‹ il est obsessif-compulsif dès qu'il est question de propreté, si quelque chose traîne il le ramassera même si ce n'est pas à lui ‹ il rêve secrètement de fonder son propre cirque mais il sait que c'est de la folie relevant de l'impossible
Sujet: Re: you are my medicine when you're close to me -r. Jeu 7 Jan 2016 - 1:48
Lou avait cette facilité à voir le bonheur même dans les petites choses. Un plat mijoté, préparé par Lennox. Ce n’était au maximum qu’une heure de sa journée, et pourtant, elle semblait sincèrement en être touchée. Ce fut ensuite à Lou de toucher Lennox, mais physiquement cette fois, en caressant sa joue de sa main. Le trentenaire ne s’habituait toujours pas à ce contact chaud et réconfortant, provenant de la main douce d’une femme. Lou n’était pas dans sa vie depuis longtemps, après tout le nombre de rencontre entre eux se comptait encore sur les doigts d’une seule main. Elle allait devoir être patiente avant de découvrir un Lennox un peu moins sur ses gardes, un peu moins surpris par l’affection qu’elle lui portait. Comme il a souvent été mentionné, si Lennox ne s’aimait pas à ce point-là, il aurait toujours du mal à comprendre comment quelqu’un d’autre pouvait daigner l’aimer. Afin de se connaître un peu mieux, Lou ajouta qu’elle était gourmande et qu’elle mangeait de tout sauf des radis. Cela fit sourire Lennox, qui le fit savoir à la jeune femme en ricanant légèrement. Cela l’amusait, et il savait que ses simples sourires ne parviendraient jamais aux oreilles de sa douce. Il allait donc tenter d’être plus expressif verbalement, dorénavant. Sinon, elle penserait toujours de lui qu’il était un être trop sérieux. Ce n’était pas toujours le cas. « Sauf des radis ? On entend habituellement sauf les fruits de mer, sauf les tomates, mais les radis ? Vraiment ? » Continua-t-il, se moquant encore un peu plus de Lou. « C’est noté, en tout cas. Pas de radis. » Lennox n’était pas très difficile non plus, et d’ailleurs il était très ouvert aux nouveaux essais au niveau culinaire. De nouveaux restaurants. De nouvelles recettes. De nouveaux aliments. Il ne pourrait être qualifié de foodie, mais il savait certainement bien manger et aimait cela.
La demoiselle demanda finalement à l’homme s’il habitait seul ce logement. Il répondit à l’affirmative, puisqu’il était vrai qu’il n’avait jamais même eu un seul colocataire. Il avait toujours préféré la solitude. Quitter le nid familial avait pour lui été une libération. Il ne voulait pas retomber dans les chaînes d’une autre personne aussi rapidement. Pourtant, il était vrai que ce condominium était vide. Surtout parce que depuis que Lou y était entrée, Lennox voyait ce que c’était que d’avoir quelqu’un chez lui. Avec lui. Il hocha donc la tête en accompagnant son geste d’une approbation orale. Sans qu’il puisse se justifier, Lou demanda tout de suite s’il avait de la famille. Il but une gorgée de son vin, marquant une légère pause dans la conversation. « Mes parents. Ils vivent à Bowen, de l’autre côté de la ville. Je leur rends visite au moins une fois aux deux semaines. Ils ne viennent pas souvent ici, j'avoue ne pas prendre le temps de les recevoir. » Si ce n’était que de lui, il ne leur rendrait visite qu’au mois ; pas qu’il ne les aimait pas, au contraire, mais se retrouver devant eux c’était se rappeler à quel point il était un échec pour lui-même. Parce que ses parents, depuis sa tentative de suicide, n’avaient jamais cessé de le regarder comme le pauvre enfant en détresse. Toujours sur un mince fil. Tanguant entre la vie et la mort.
Lou attaqua son plat, et Lennox l’imita. Il sourit en entendant le gémissement de satisfaction de la jeune femme. « Content que tu aimes. » Déclara-t-il d’un ton chaleureux. « Es-tu restée en contact avec ta famille, depuis ton départ du Québec ? » Demanda-t-il à son tour, demeurant dans la même thématique. À la fin de cette nuit, Lou n’aurait plus aucun secret pour lui. Il était grand temps qu’il la connaisse sur le bout de ses doigts.
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Invité
Sujet: Re: you are my medicine when you're close to me -r. Dim 17 Jan 2016 - 17:42
La nourriture avait toujours été un partie prenante dans la vie de la québécoise. Elle mangeait avec appétit en tout temps. Même son accident ne l'avait jamais empêché de tout s'empiffrer à l'hôpital. C'est donc avec cette amour de la nourriture qu'elle salivait à l'idée d'une lasagne préparé par les soin du Renard. -Ce surnom collait vraiment à Nox dans l'esprit de la brune-. Amusée, Lou déclara ne pas aimer les radis ce qui semblait surprendre Lennox. Il souleva le fait que normalement les gens n'aiment pas les fruits de mer ou même les tomates. Lou grimaça en essayant de se souvenir du goût du pauvre légume si souvent oublié dans les assiettes de crudité et ce, avec raison. « C'est fort, mais ça goûte rien. J'aime pas.» Elle l'entendait se moquer. L'envie de lui tirer la langue comme un enfant de 3 ans la démangeait drôlement pourtant, la jeune femme préféra lui offrir un sourire ravie quand il annonça qu'il prenait son aversion en note. La conversation continuait son bon chemin à la table alors que Lou prenait bien son temps pour découvrir ce qui l'entourait pour ne pas faire de gaffe. Hors de question de montrer à Nox à qu'elle point il lui arrivait d'être non-fonctionnel.
Rapidement, le thème dériva sur la famille. Bon, c'était clairement de la faute à la québécoise qui était d'une curiosité sans fin lorsque ça touchait l'homme devant elle. La brune avait eu momentanément peur que Nox' soit réellement complètement seul. Pas de maman pour lui faire un pâté chinois- Juste au cas où...- Pas de papa pour se plaindre des femmes- Parce qu'elles ne savent jamais ce qu'elles veulent-. Pas de sœur, frère, amis de jeunesse pour se remémoré les fautes de leurs enfances- Parce qu'en 97...-. Tirant pour replacer un peu sa jupe qui avait remontée vicieusement sur ses cuisses enfin de montrer des morceaux de chairs, Lou écoutait chacun des mots prononcé par l'hôte. Il avait de la famille. Cela la rassurait un peu, mais elle devinait bien qu'il ne devait pas avoir une relation de rêve avec eux. Le choix des mots et son ton de voix le trahissait, mais elle préférait ne pas faire son indiscrète cet fois-ci. Il lui en parlera quand et si il en a envie.
La lasagne sur les papilles gustative de Lou était un pur bonheur. Elle n'avait pas réalisé que les précédentes émotions lui avaient donné aussi faim que lorsqu'elle avait gouté le repas préparé par Lennox. Celui-ci semblait franchement content que la brune apprécie le repas. « Un repas comme ça... J'en prendrais à toutes les jours! C'est succulent Lennox!» Elle attrapa un nouveau morceau qui semblait être du fromage et attrapa sur la fourchette du bout des lèvres. Définitivement, elle adorait les lasagnes à la mijoteuse. Lorsque l'homme qu'elle devinait en face d'elle- grâce à la provenance de sa voix- lui retourna la question de la famille, Lou prit une gorgé de vin avant de se lancer. «Mon père m'appelait beaucoup au début, mais maintenant moins. On n'a plus vraiment de sujet en commun. Il se sens mal à l'aise de me parler de nos recherches en Astronomie alors que je ne peu plus le suivre et ma mère...Elle est une mère toujours inquiète!» La jeune femme offrit un petit sourire en coin à son interlocuteur avant de prendre une nouvelle gorgé de vin terminant la coupe de cette façon. « J'ai une très bonne amie avec qui je parle pratiquement à tout les jours. Elle me manque. C'est elle à qui je dois la robe de la soirée de commémoration.» La dites soirée rappela à la brune qu'un évènement commençait ce soir en ville. Peut-être qu'à la fin du repas elle pourrait faire les yeux de biche à Nox pour y aller.Qui sait.
Jackson Lewis-Reyes
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Sujet: Re: you are my medicine when you're close to me -r. Dim 17 Jan 2016 - 22:26
Alors que Lou tirait sans cesse sur sa jupe, tentant tant bien que mal de cacher la peau que cela lassait entrevoir, Lennox ne put s’empêcher de baisser les yeux vers cet endroit. Il se sentait affreusement voyeur, d’autant plus que Lou n’avait aucune idée qu’il la mangeait du regard d’une telle façon. Il releva donc les yeux vers son assiette, se sentant coupable d’ainsi profiter de son handicap. Toutefois, le mal était fait : des images de leur nuit passée ensemble lui revenait en tête, et le fait de manger de la lasagne alors qu’il aurait pu faire l’amour de nouveau à Lou lui semblait maintenant si inutile. Par contre, vu l’enthousiasme avec lequel la québécoise mangeait, il ne pouvait lui enlever ce plaisir aussi rapidement qu’il ne lui avait été donné. Et puis, il fallait bien qu’il mange, lui aussi. Pour rétablir l’équilibre vis-à-vis de la quantité de vin qu’il ingurgitait depuis tout à l’heure – il en était à son troisième verre. C’était peut-être d’ailleurs un peu à cause de cela qu’il ressentait une chaleur dans son bas-ventre et qu’il n’était plus aussi intimidé par Lou que tout à l’heure.
Afin de changer ses idées de place un peu, Lennox questionna à son tour Lou sur sa famille. Sa situation devait être bien plus difficile que la sienne, étant donné que ses parents étaient à l’autre bout du monde, carrément. Il écouta avec attention ce que la belle brune lui avoua, désolé de constater qu’elle ne sentait plus qu’elle partageait quoi que ce soit de commun avec son père. Lennox sourit en entendant parler de son amie et du choix de la robe. « Je la remercie de son choix. » Ajouta-t-il lorsque Lou eut terminé de parler. Il ne dit rien de plus par rapport à sa famille. Tout comme Lou n’avait pas insisté sur la sienne – et il lui en était très reconnaissant. Il s’était donc dit qu’il aurait la même attention pour Lou. Si elle ressentait le besoin d’en parler davantage, elle le ferait, il en était persuadé. Lennox continua de manger sa lasagne et de boire son vin, Lou aussi. Ils parlèrent un peu de tout et de rien, en profitant pour en apprendre toujours un peu plus l’un sur l’autre. Que des détails, mais c’est à force d’en accumuler qu’on complète le portrait de l’autre.
Une fois le repas terminé pour tous les deux, la bouteille de vin l’était aussi. Lennox débarrassa la table rapidement, ne faisant que rincer les assiettes et les déposer dans le lave-vaisselle. Il nettoierait la mijoteuse un peu plus tard, ou demain. Pour le moment, il revint vers Lou et prit sa main, l’invitant à se lever de sa chaise. Une fois qu’elle fut debout, Lennox l’attira contre lui, afin de la dégager de la chaise et de la table. Il posa une main sur la hanche droite de Lou, et l’autre dans le bas de son dos. « Je n’arrête plus de penser à l’autre nuit … Je ne souhaite que la revivre, en toute lucidité cette fois … » Pour profiter de chaque parcelle de son corps, et de n’en oublier aucun détail.
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Invité
Sujet: Re: you are my medicine when you're close to me -r. Lun 18 Jan 2016 - 1:33
Le repas allait de bon train. Une fois le sujet de la famille clos, différent thème avait été abordé. Lou avait parlé de son voyage a New York où elle avait rencontré Hayden un jeune homme aussi fou qu'elle a ce moment de la vie. Entre autre, elle lui avoua ne pas aimé les fleurs à cause des trop nombreuse qu'elle avait reçu à l'hôpital. Au compte goute, la jeune femme avait capté des informations sur le Renard qui hantait son esprit depuis un moment. Rapidement, ils eurent terminé leurs assiettes et sans que la brune s'en rende compte la bouteille d'élixir. Heureusement, la nourriture compensait pour la quantité d'alcool ingéré. Elle n'avait pas envie que ce poison empoisonne encore un moment avec Nox'. Alors que l'homme débarrassait la table, Lou attendit sagement assise sur sa chaise. Inutile de vous dire que malgré sa volonté d'aidé, elle n'aurait pu rien faire.
Quand Lennox eu terminé de tout rangé, il vint chercher la québécoise toujours assise. Lou se laissa faire, mais eut le souffle coupé. Elle ne s'attendait pas à se retrouver de nouveau dans les bras de l'homme. Les contactes étaient souvent initié par la brune. Elle ne s'en plaignait pas au contraire elle était agréablement surprise. Alors qu'une des main du renard avait trouvé sa place dans le creux de son dos, la jeune femme avait posé les siennes contre ses trapèzes dans une demi caresse. Elle ferma les yeux enfin de s'imprégner de chacun des mots que Lennox prononçait. Ce rendait-il compte à quel point c'était une invitation à la débauche? «Pourquoi le rêvé alors qu'il te suffit de m'embrasser.» Laissant ses hanches rencontrés celle de l'homme, Lou soupira d'aise. Doucement, en bonne tentatrice, la brune se pencha près des lèvres du propriétaire des lieux les laissant se frôler en chuchotant délicatement. « M'offrir un piano était un appel à la luxure» Finalement, le festival attendrait un peu. Lou se demandait encore à cause du voile noir qui l'empêchait de voir quel teinte les yeux du renard avaient. Si ils avaient noircit de désir sous ses paroles. Laissant ses lèvres glissés sur la joue de Lennox, elle découvrit les poils piquants de sa barbe. La jeune femme essaya de reculer d'un pas enfin de laisser la chance à l'homme de changer de sujet si il n'avait pas envie de ce qu'elle avait en tête.
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Sujet: Re: you are my medicine when you're close to me -r. Mar 19 Jan 2016 - 5:20
Un sourire illumina le regard du jeune homme alors que Lou l’invitait clairement à concrétiser son rêve, à réaliser ses désirs. Il s’approcha d’elle également lorsqu’elle laissa ses hanches rencontrer son corps. La jeune aveugle ne fit que se lever un peu sur la pointe des pieds pour venir murmurer tout près des lèvres du jeune homme que le fait de lui offrir un piano était un appel à la luxure. Dieu ce qu’elle pouvait lui faire vivre une montagne russe d’émotions. Là, en ce moment, son corps était sur le point d’exploser. Lui qui était toujours si seul, qui ne vivait pas beaucoup de contacts avec les autres et encore moins souvent de relations dans le genre de celle qu’il entretenait avec Lou, ces dernières semaines avaient été toute une adaptation pour le trentenaire. Lou avait été génératrice d’angoisse, de joie, de peur, d’excitation, de tristesse, de passion. Maintenant que les lèvres de la brunette effleurait les siennes, Lennox ne pensait plus du tout à reculer. Au contraire, il voulait brûler les étapes ; même si celles-ci avaient été franchies déjà quelques jours plus tôt. Disons que l’ambiance de ce soir donnait une toute autre couleur à leur relation. Bien plus normale que celle de leur dernière nuit passée ensemble.
Lennox, relevant la mention du piano par Lou, guida cette dernière jusqu’à l’instrument de musique qu’ils avaient délaissé un peu plus tôt avant le repas. Après avoir éteint les lumières qui auraient pu les dévoiler à tout le monde de par la fenêtre, le jeune homme adossa Lou à celui-ci, et l’embrassa doucement. Puis, attrapant le bas de ses fesses, il la hissa jusque par-dessus le piano, continuant ensuite ses baisers vers son cou et le début de sa poitrine auquel il avait accès. Quelques minutes plus tard, morceau par morceau, les deux amants se retrouvèrent nus l’un devant l’autre. Doucement, avec tendresse et en prenant leur temps, Lou et Lennox partagèrent encore une fois ce moment d’intimité dont Lennox ne pourrait plus jamais se départir maintenant que la jeune femme était entrée dans sa vie. Il l’aimait. Merde, il l’aimait, de tout son cœur.
Quand Lou eut poussé son gémissement final de contentement, Lennox la prit en princesse sans prévenir, rigolant au passage. « Allez, je t’emmène visiter le reste de chez moi. » Le condo de Lennox était sur deux étages, alors il se dirigea vers les escaliers dans le coin de la pièce et monta les quelques marches qui menaient à sa chambre, qui comportait une salle de bains adjacente. Il marcha jusqu’à son lit bien fait et laissa tomber la jeune femme dessus, avec délicatesse quand même. Il s’allongea à côté d’elle et passa une main dans ses cheveux. Avec une légère hésitation dans sa voix, il finit par demander : « Comment m’imagines-tu ? » Cette question lui trottait dans la tête depuis un moment. Peut-être qu’aux yeux de Lou, il était une bien plus belle personne. Parce que tout semblait plus beau chez lui, dans les yeux de Lou.
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Invité
Sujet: Re: you are my medicine when you're close to me -r. Ven 22 Jan 2016 - 7:43
Elle sentait dans l'air chacune des réactions de son Renard. Chacune des particules les entourant leurs criaient de se laisser aller à leur pulsion. Chaque frôlement de ses lèvres contre celle de Nox' la laissait frissonnante. La simple petite phrase avait électrisée son homme bien au-delà des espérances de Lou. Le corps de celui qui allait être à nouveau son amant dégageait une telle chaleur, un tel désir qu'elle aurait pu gémir d'un simple baisé un peu trop fougueux. Les hanches de Lou cherchait un contacte plus franc et son esprit trouva rapidement de quoi se comblé. Ne posant pas de question sur l'endroit où Lennox la dirigeait, elle se laissait guider. Elle devinait bien que son allusion peu subtile au piano avait fait son chemin dans l'esprit torturé de l'homme. Lou avait entendu le petit clic annonciateur d'un interrupteur. Probablement Lennox qui fermait les lumières ou au contraire les ouvraient.
Elle se sentait comme une muse adossé à l'instrument qu'elle avait vénérée quelques heures plutôt. Les baisés descendant contre son coup jusqu'à la naissance de ses seins la laissait haletante. Les mains de la québécoise ne restaient pas inactive. Elles profitaient de la masse de boucles soyeuses que Lennox abordait. Rapidement, la jeune femme se retrouva assise sur le couvercle du piano. Doucement, elle passa ses jambes autour de la taille de Lennox enfin de le sentir près d'elle et être capable de le débarrasser de ses vêtements superflues pour ne pas dire tous. Les mains de la brune délaissa rapidement les cheveux de son homme pour glisser contre les épaules et le dos de celui-ci. Lou le griffait légèrement en chemin, sans véritablement le vouloir, sous les frisons qu'il lui procurait. C'est donc pour un concert de gémissement et de soupire que la québécoise et l'australien utilisèrent le piano pour la deuxième fois de la soirée. L'instrument avait été baptisé en moins de quelque eux. Il devenait a partir de cette instant un souvenir à renouveler dans l'esprit de Lou. La jeune femme était encore en train de redescendre de son petit paradis quand Lennox l'attrapa en princesse. La brune entoura ses bras autour du coup de l'homme alors qu'il lui annonçait la suite de la visite. Elle rigola avec celui-ci avant de s'inquiéter alors qu'il montait des marches. Lou était assez mince, mais elle avait conscience de ne pas être un poids plume.
C'est donc agréablement surprise qu'elle arriva sans encombre dans le mielleux d'un lit. Son renard avait de la force. Elle aimait ça. Lennox vint s'installer près d'elle lui permettant de laisser ses doigts parcourir sa peau. La jeune femme cherchait à le faire frissonner et lui donner la chair de poule. Cependant, la voix hésitante du propriétaire des lieux la tira de ses pensée. Comment le voyait-elle? Combien de fois avait-elle espéré le voir comme elle aurait pu le faire il y a deux ans? C'était une question difficile. Elle devait choisir ses mots. « Je te vois comme l'homme que tu es.» Comme l'homme qu'elle apprenait à aimer. L'homme blessé qui méritait qu'on le serre dans ses bras et que l'on lâche jamais. L'homme a qui l'on aimerait promettre que tout irait bien. Tant de mots qui dansait dans un bazar incompréhensible à l'intérieur de son crâne. Doucement, Lou approcha sa main du visage de son ange déchu. « Je vois tes boucles.» Elle laissait ses doigts glisser plus bas. « Je vois tes yeux fatigués qui s'étire quand tu souris. Ça crée des petites patte d'oies. J'adore ça.» De nouveau, la jeune femme laissait sa main glisser, mais cette fois-ci vers le cœur de Nox' s'y arrêta puis elle se dirigea vers ses poignets. «Je vois tes blessures.» Elle se faufila dans les bras de son homme avant de clore. « Je te trouve tellement beau.» Lou glissait sa main dans celle de Lennox dans un ultime rapprochement.
Jackson Lewis-Reyes
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : c'est un piètre conducteur, il a été recalé quatre fois lors de ses examens de conduite mais à la cinquième tentative, grâce à des circonstances miraculeuses, il a enfin réussi à obtenir son permis ; il n'en demeure pas moins qu'il est un danger sur la route ‹ il n'a pas bu d'alcool depuis des années, sa forme physique étant centrale pour sa carrière d'acrobate ‹ c'est un véritable cat lover, il n'en a actuellement que deux, Pebble et Apricat, mais il en accueillerait bien plus s'il le pouvait, malheureusement la vie sur la route ne lui permettait jusqu'alors pas d'avoir plus que ces deux compagnons ‹ s'il est un acrobate hors-pair, certaines autres disciplines du cirque lui échappent totalement ; par exemple, il est tout simplement incapable de jongler ‹ il adore jouer aux mannequins et si vous avez le malheur de vous trouver avec lui dans un bel endroit, il vous demandera certainement de prendre des photos de lui - et il ne sera satisfait qu'au bout d'une vingtaine de minutes et d'une centaine de clichés ‹ ayant rejoint le monde du cirque à ses quinze ans, il n'a pas le souvenir de quoi que ce soit d'autre que la vie sur la route, ce qui occasionne chez lui quelques difficultés d'attachement ‹ il a beaucoup de mal à gérer son budget, il dépense beaucoup trop et mène un mode de vie au-dessus de ses moyens ‹ il déteste lire, sauf pour ce qui est des bandes-dessinées ; il en avait d'ailleurs une collection lorsqu'il était jeune, mais il l'a laissée chez ses parents ‹ il est arrivé à Bowen avec ses chats et une seule boîte contenant sa vie, soit quelques souvenirs sentimentaux ‹ il a des accès de colère, il a du mal à gérer cette violence qui se crée parfois en lui et qu'il extériorise avec brutalité par moments, même contre ceux qu'il aime ‹ il est obsessif-compulsif dès qu'il est question de propreté, si quelque chose traîne il le ramassera même si ce n'est pas à lui ‹ il rêve secrètement de fonder son propre cirque mais il sait que c'est de la folie relevant de l'impossible
Sujet: Re: you are my medicine when you're close to me -r. Ven 22 Jan 2016 - 21:33
Le cœur de l’homme battait si vite alors qu’il s’apprêtait à entendre la vision que Lou avait de lui, physiquement. Quand il lui parlait, elle devait bien s’imaginer un visage, un regard, un corps. En tout cas, Lennox s’imaginait que c’était ainsi que cela fonctionnait. Il ne pouvait se résoudre à penser que Lou ne voyait qu’une silhouette sans visage dans ses pensées lorsqu’il se trouvait devant elle. Si c’était le cas, ce devait vraiment être difficile pour Lou, de ne voir que des ombres, que des silhouettes, que des corps vagues sans réel visage. Lennox voulait croire qu’elle s’était inventée un monde, dans sa tête, un monde dans lequel tout le monde était beau. Tout le monde était à son goût. À l’image de sa propre définition de la beauté. C’est ce que lui aurait fait. Cependant, la réponse de Lou désarma d’abord Lennox, quand elle lui dit qu’elle l’imaginait comme l’homme qu’il était. Il sourit. « Oui, mais … n’imagines-tu pas, ne serait-ce que quelques détails, de ce à quoi je ressemble ? La couleur de mes yeux, de mes cheveux … » Certes, certains détails n’échappaient pas à Lou grâce à ses autres sens, surtout le toucher. Elle avait pu sentir les poils mal rasés de sa barbe qu’il gardait toujours à la même longueur ou presque. Elle avait pu toucher ses lèvres, son nez et le contour de son visage pour en deviner les proportions. Elle avait pu toucher à son corps et en comprendre la forme, les imperfections. Par contre, cela ne suffisait pas à avoir un portrait exact d’une personne. Lennox tenait à savoir à quoi il ressemblait, à ses yeux. S’il était beau. S’il était tout ce qu’elle recherchait chez un homme. Et ça ne le rendait nerveux de savoir.
Finalement, Lou lui décrivit un homme avec des bouclettes, des yeux fatigués et ridés à chaque rare sourire. Cet homme avait des cicatrices. Cet homme était imparfait. Cet homme était Lennox. L’image que Lou avait en tête ; ce n’était que lui. Lennox. Et ça n’avait rien de beau, se dit-il. Pourtant, Lou termina cette vague description en lui affirmant qu’elle le trouvait tellement beau. Le jeune homme approcha son visage de celui de Lou et ne fit qu’appuyer son front contre le sien, fermant les yeux. Leurs souffles se mêlaient l’un à l’autre. « Merci. » Dit-il en glissant également sa main dans celle de la jeune femme. Lennox n’avait plus rien à dire. Lennox ne voulait que rester là, allongé aux côtés de Lou, et apprécier le silence doux et paisible qui régnait entre les deux. Lou et Lennox n’avait pas besoin de parler. Lou et Lennox n’avaient qu’à s’aimer.
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