Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Tu déambules dans les rues, au pif. Toujours aussi paumé. T’as l’impression que la seule chose que tu fais ici c’est te perdre. Il pleut pas mal, t’es complètement trempé. Tu t’en fous totalement. T’as l’habitude, t’es british quand même. T’en as bouffé de la pluie à Bristol. Même si pour le coup, celle-là est vachement plus violente. Ça fouette, et t’es pas trop dans le délire sado-maso, alors tu te dis qu’il serait peut-être temps de trouver un endroit où t’abriter. Sauf que merde, y a plus de lumière nulle part. C’est quoi leur délire bordel ?
Agacé, tu rentres ta tête, les mains dans les poches, t’avances plus vite. Y a plus personne dans les rues, tout est calme. Enfin, tout sauf que le vent qui gueule à tes oreilles. C’est flippant. Tu t’attends presque à ce que des zombies sortent d’un bar. Sauf que là, t’es pas dans un jeu vidéo, sinon tu te la jouerais Rambo. Tiens, d’ailleurs, comment elle va l’autre abrutie ? Tu sors ton téléphone, grognes. Plus de réseau. Génial. T’es pas dans la merde. Tu jettes un œil au ciel. Il est foutrement moche. Faut vraiment que tu te mettes à l’abri.
Derrière le skate de Perry ça fait comme une fontaine avec toute l'eau qu'il y a sur le sol. Il pleut comme pas possible, tout est noir, pas de réseau, une tempête, bref l'apocalypse. Il n'y a personne dans les rues. Il veut aller au gymnase en espérant que sa fille y soit avec sa nounou. C'est sa plus grande inquiétude à l'heure actuelle, qu'elle soit en sécurité. Il est encore en costume, il vient juste de sortir. Enfermé dans son bureau il n'a pas remarqué que tout le monde partait, ce n'est que lorsque la lumière s'est éteinte qu'il a commencé à se poser des questions. Il a alors entendu qu'il fallait se rendre au gymnase municipal. Ce qu'il essaye de faire, avec du mal. Il arrive à distinguer un homme dans la rue. Il est tout seul et il n'a pas l'air terrifié. Perry s'arrête à sa hauteur et lui crie « qu'est-ce tu fous ?! Reste pas là merde ! » avec le vent et la pluie il se demande si le type va l'entendre.
Tu continues à déambuler un peu au pif. Le vent te fouette la gueule, la pluie a décidé de te faire la misère. Bordel de merde, pourquoi il a fallu qu’elle vienne se terrer ici ? Tu grognes tout seul, te dis que t’aurais dû prendre une putain de capuche ou un parapluie. Enfin un truc quoi. Et là t’entends un son à côté, un truc qui ressemble à une voix humaine. Chouette, un PNJ ! Il va t’aider dans ta quête. Tu te retournes vers lui. Interloqué. Un putain de costard et un skate. Tranquille. T’éclates de rire. « Hey mec, tu sais ce qu’il se passe ? »
Le type à l'air complètement égaré et se demande ce qu'il se passe. Visiblement il n'est pas au courant qu'une tempête se prépare. Contrairement à Perry qui le sait et qui se trimballe quand même en skate, la logique ! « j'crois que y'a une tempête qui arrive. J'voulais aller au gymnase mais j'y arriverai jamais j'crois. » dit-il soudain inquiet pour sa sécurité, il a pas franchement envie de mourir dans une tempête, ni de mourir tout court. Il a une belle vie qui s'annonce devant lui. « je pense que je vais retourner à mon boulot pour être à l'abris, tu viens ? » lui demande-t-il ne voulant pas être responsable de la mort de quelqu'un.
Tu le fixes un instant, éberlué. Une tempête ? Genre, une vraie ? Ici ? Merde, putain. Pourquoi est-ce qu’il a fallu qu’ils l’envoient se terrer ici ? Ils sont complètement cons bordel. Et bien sûr, tu peux pas la joindre, sinon c’est pas drôle. « Ouais, j’te suis. Juste, t’as du réseau ? J’dois appeler ma sœur. » T’es presque sûr qu’elle a déjà essayé de t’appeler une dizaine de fois et qu’elle a la rage et te traite de tous les noms et se fait un putain de sang d’encre, donc si tu pouvais lui parler quelques secondes ce serait pas mal.
L'inconnu lui répondit qu'il voudrait bien venir avec lui mais qu'il aimerait aussi appeler sa sœur avant. « nan y'a plus de réseau nul part j'crois. J'ai voulu appeler ma fille tout à l'heure et j'ai pas pu ! » lui répondit-il. Super, il y a une tempête mais il préfère raconter sa vie plutôt que de sauver ses fesses. « tu viens ?! » lui crie-t-il avant de partir en skate dans la direction de laquelle il venait. Retour à la case départ. Ses bureaux ne sont pas trop proches de la mer donc ils ne devraient pas risquer grand chose, ils se situent à deux pâtés de maison, pas trop loin pour pouvoir s'y réfugier avant que la tempête ne soit trop forte.
Tu grognes. Te figes. Sa fille ? Genre, il a une gosse ? Mais on dirait qu’il a ton âge ! Putain, ces australiens, sérieux. Pas foutus de profiter de leur jeunesse. Ou peut-être qu’il a merdé en profitant justement. Bref, ça te regarde pas. Et en plus il se barre sans prévenir. Putain. Et en skate en plus, il se fait pas chier, toi tu marches comme un con, avec le vent qui te fouettes encore plus la gueule et la pluie qui a décidé de ne faire plus qu’un avec ton corps. Remarque, c’est mieux d’être complètement trempé que de sentir des gouttelettes ruisseler le long de la raie de ton cul comme à Bristol. Tu grimaces à ce souvenir. Vous marchez jusqu’à de grands bureaux, que tu regardes avec des yeux ronds. Il est super jeune et il bosse là-bas ? Il est pistonné de ouf ou bien il est stagiaire, c’est pas possible. « Eh mec ! » tu hurles par-dessus la tempête. « Ton père c’est Crésus ou quoi ? »
La pluie est battante. Pendant le trajet personne ne dit rien, concentrant son énergie à aller le plus vite possible pour se mettre le plus vite à l’abri. Lorsque les deux jeunes hommes arrivent devant l'immeuble assez imposant de chez Jeffrey's, l'inconnu semble assez impressionné et demande donc à Perry si son père est crésus. Celui-ci rigole un instant avant de répondre « on peut dire ça. » en même temps pour diriger une filiale d'une entreprise pesant pas mal il faut avoir une famille sacrément riche. L'histoire est un peu plus compliqué que ça pour Perry, mais on peut en effet dire que son père est riche. Il tente d'ouvrir la porte, mais évidemment celle-ci est fermée, tout le monde étant rentré. Heureusement, il a toujours ses clefs sur lui, juste au cas où, pour emmener une fille dans les locaux de l'entreprise en pleine nuit, juste comme ça. Il ouvre donc la porte et la referme derrière, il laisse bien sûr entrer le jeune homme avant. L'isolation fait que le bruit de la tempête qui fait rage dehors est beaucoup moins important. Seulement il fait tout noir et les ascenseurs sont inutilisables. « bon tu préfères quoi : on reste ici ou alors on va dans mon bureau, y'a un panier de basket ça peut-être sympa, mais va falloir monter pas mal d'étages. A toi de choisir ! » lui demande-t-il. Perry connaît l'immeuble comme sa poche, y passant la plupart de ses journées depuis maintenant plusieurs mois.
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Sujet: Re: (intrigue - ouvert) oh, shit Mar 12 Jan 2016 - 8:01
Tu entres dans le hall. Il y fait putain de sombre. Pire que dehors. Mais au moins tes tympans sont sains et saufs. Tu fais quelques pas dans l’obscurité ambiante. « Ben si t’as des fringues propres, je veux bien prendre une douche avant. » Histoire de pas chopper la crève. Ce serait ballot quand même. Par contre, il a un bureau putain ! A son âge quoi. Famille de riches pistonnés putain. Bon, pour le coup ça t’aide alors tu vas pas trop la ramener. « Sinon le basket ça me va aussi. »
Sujet: Re: (intrigue - ouvert) oh, shit Mar 12 Jan 2016 - 13:21
Le jeune homme lui demande s’il n’a pas des habits propres et une douche, vu qu’ils sont tous les deux trempés. C’est vrai que ce serait peut-être mieux que de jouer au basket. Perry réfléchit quelques instants pour voir où trouver des habits. Il ne voit que son bureau, ils seront donc forcément obligés de monter, quant à la douche, il y en a une au même étage. Il se dirige donc vers la cache de l’escalier de secours et commence à monter. Il y a pas mal d’étages et il faut bien avouer que d’habitude il prend l’ascenseur. Lorsqu’ils arrivent enfin en haut, il se dirige directement vers le grand bureau situé dans une pièce au fond de l’étage, le sien. Il sort quelques habits et les lance à son nouvel ami. « Tiens ! Y’a une douche dans la salle de bain, deuxième porte à gauche » dit-il en souriant.
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Sujet: Re: (intrigue - ouvert) oh, shit Ven 22 Jan 2016 - 9:08
Vous grimpez les marches deux à deux, ce qui te laisse penser que l’abruti qui a inventé l’expression « monter les marches quatre à quatre » devait être contorsionniste ou avoir des jambes foutrement longues, parce que deux c’est déjà beaucoup. Surtout avec un jean. Au moins tu pourras dire que t’as fait du sport. Tu fixes une fois de plus… Merde. « Hey, dude, c’est quoi ton nom d’ailleurs ? » Tu pourras pas le surnommer fils-de-Crésus pour l’éternité. N’empêche que fils-de-Crésus s’est dirigé vers un putain de bureau qui semble être le sien, t’as balancé des fringues propres et t’as indiqué les douches. Au moins il est pas coincé.
Ils étaient arrivés à l'étage où se trouvait le bureau de Perry. Le jeune homme lui demanda son prénom. C'est vrai qu'avec cette agitation, il n'avait pas pensé à se présenter. « Perry et toi ? » répondit-il simplement. Il pourrait l'appeler beau gosse trouvé sous la pluie, mais il se dit que ça pourrait être un peu bizarre et qu'avoir un prénom serait peut-être plus utile. « fais comme chez toi. » ajouta-t-il avec un clin d'oeil, légèrement charmeur. On ne peut pas dire qu'il perdait une occasion pour draguer. Après tout, il faudra bien passer le temps.
Perry genre Perry l’ornithorynque ? Merde, ça casse tout son sex-appeal. Autant continuer à l’appeler fils-de-Crésus, c’est déjà plus classe. Ah oui donc la salle de bains. Reste pas trempé, attrape pas la crève, ou alors la refile pas à Lily sinon elle va te tuer. Et, oh, un clin d’œil. Nice. Faire comme chez toi hein ? « Va peut-être falloir que tu me surveilles dans ce cas, » tu lui lances avec un sourire charmeur. S’il te rejoint dans la douche, tu consens à oublier son prénom et à lui en trouver un plus classe. Ce serait pas mal, surtout qu’il est bien foutu. Puis ce serait le premier australien pas hétéro sur lequel tu tombes.
Il semblerait que le jeune homme accepte les avances de Perry puisqu'il lui fit également un sourire charmeur en lui disant qu'il devrait le surveiller s'il faisait comme chez lui. Perry ne put s'empêcher de sourire en voyant qu'il ne se prenait pas un gros vent. « ça me dérange pas de te surveiller...de très prêt. » dit-il toujours charmeur. Il ne faisait pas dans la subtilité, mais il s'en fout, il est comme ça, du genre direct. Et puis il faut bien s'occuper pendant cette tempête. Certes il s'inquiète pour sa fille mais de toute façon il ne peut rien faire, il est bloqué ici, alors autant en profiter un peu. « si t'as besoin d'aide, t'hésites pas. » comme par exemple pour retirer son t-shirt.
Tu hausses un sourcil surpris. Il est pas hétéro bordel. Tu danserais presque la gigue si t’avais pas peur de gâcher toutes tes chances de pécho ce soir. Ou cette journée. Avec la pluie et tout, t’es plus trop sûr de quelle heure il est. Tu diras à Effy que t’as cru que fils-de-Crésus et toi étiez les derniers survivants et que ça t’a chauffé. Elle va éclater d rire. Juste après t’avoir baffé. Mais eh, t’as quand même essayé de la contacter, elle a rien à dire putain. T’as un sourire en pensant à cette chieuse. Mais c’est pas trop la question pour le moment. D’abord tu baises, ensuite tu racontes. D’ailleurs, fils-de-Crésus a l’air totalement pour (mais faut vraiment que tu lui trouves un autre nom, parce que là c’est plus possible) (Pepe ?) (ah non pas ce meme, tu vas pas pouvoir rester concentré sur lui sinon). Bref. « Ça tombe bien, je crois que ma ceinture est coincée, » tu lances avec un fin sourire. Mais avec des sous-entendus pas fins du tout, non non non.