Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: (hot) it's just my soul responding to the heavy heart I'm holding -r. Jeu 14 Jan 2016 - 15:20
Son sac d’entraînement se déposa lourdement sur le sol de la céramique de la cuisine. Maxence n’avait même plus la force de faire un peu attention à ses effets personnels. Bon, de toute façon, à part ses souliers, son linge et son cadenas, pas grand-chose ne se trouvait à l’intérieur. L’homme se dirigea tout de suite vers le frigo bien rempli et bu quelques gorgées de lait à même le carton. Divorcé depuis maintenant trois ans, Maxence ne faisait plus trop attention. Une fois sa soif comblée, le juge prit la direction de la salle de bain dans laquelle il resta sous la douche pendant une bonne vingtaine de minutes. Il avait encore les cheveux mousseux de shampooing quand il entendit à plusieurs reprises la sonnette de sa porte d’entrée retentir. Quelqu’un qui s’impatientait, visiblement. Peut-être n’était-ce pas la première fois que la personne sonnait, mais avec le bruit de l’eau et du ventilateur, Maxence n’entendait pas tout ce qui se passait dans la maison. Il se rinça rapidement et enroula une serviette autour de ses hanches et enfila un chandail gris à manches courtes afin d’aller rapidement ouvrir à son invité. Ou qui que ce soit.
Il descendit les escaliers en s’exclamant « Oui, j’arrive, j’arrive ! » alors que cette fois, on cognait à grands coups de poing. Il ouvrit la porte, les sourcils froncés, prêt à réprimander la personne de s’acharner autant au domicile d’un autre. Sauf qu’il s’arrêta bien vite dans sa lancée quand il vit Artémis sur le balcon d’entrée de sa maison. Sa bouche était ouverte, parce qu’il avait commencé à faire valoir son point de vue, mais là, il avait juste l’air confus. « Artémis. » Arriva-t-il à articuler en s’avançant un peu au-devant de la porte, comme pour créer une sorte de mur entre la jeune brunette et le hall de sa maison. « Tu ne devrais pas être ici. » Ajouta-t-il sans grand accueil chaleureux. En même temps, maintenant qu’elle était ici, il songea qu’il valait mieux qu’Artémis soit à l’intérieur de la maison plutôt que sur le parquet, là où leur conversation pourrait être portée aux oreilles de tout le voisinage. Il se recula donc et s’écarta. « Mais je ne pense pas que ça t’arrêtera, rendu là. » Il referma la porte derrière la jeune femme une fois qu’elle fut rentrée dans sa demeure. Maxence croisa les bras sur sa poitrine et releva le menton, tentant d’avoir l’air le plus détaché et sérieux possible. « Surprenant de te voir, après deux semaines de silence treatment. » Certes, ils s’étaient quittés sur une note plus ou moins heureuse la dernière fois, mais c’était plutôt immature de la part d’Artémis d’avoir simplement cessé de donner signe de vie. Il avait d’ailleurs eu vent des accomplissements de la jeune femme entre-temps, par le bouche-à-oreille malsain des habitants de Bowen. Au moins, pendant ces semaines de contact rompu, Maxence avait pu laisser l’anxiété liée à leur relation de côté. Ça lui avait fait du bien. Mais ça lui faisait aussi du bien de la revoir. Et il s’en voulait d’être soulagé qu’elle soit là.
Dernière édition par Maxence Kearse le Sam 16 Jan 2016 - 16:52, édité 2 fois
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Sujet: Re: (hot) it's just my soul responding to the heavy heart I'm holding -r. Jeu 14 Jan 2016 - 15:57
Maxence & Artémis
Hier soir, j'avais entendu dire qu'il était de retour. Inutile de vous détaillez la nuit blanche que j'avais passé non pas parce que j'étais sortie - pour une fois - mais parce que j'avais passé la nuit à me poser 10 000 questions. À ce qu'il parait se prendre la tête fait partie des gènes féminins. J'avais tout d'abord pris la sage décision d'ignorer cette information et de faire comme ci de rien n'était. Mais au fur et à mesure du discours interminable entre moi même dans ma tête, j'arrivais à me faire changer d'avis. Il était là pour combien de temps ? Cette question avait trotté 400 fois dans ma tête. La meilleure façon pour le savoir c'était de lui demander non ? Bon d'accord, tout ça c'était un prétexte. Je voulais le voir, le sentir, avant qu'il ne s'en aille encore une fois trop vite. Cependant je savais d'avance que je me brûlais les ailes, que je me jetais dans la gueule du loup. Pourtant au petit matin, je n'avais pas attendu midi quatorze heure pour rejoindre le domicile de Kearse. J'avais mis 2 heures à essayer toute ma garde robe pour trouver la tenue idéale, celle qui mettrait tous mes atouts en valeur. Le genre de tenue, qui en un clin d'oeil donne envie au mâle. J'optais pour une petite robe simple, blanche. Ni trop courte, ni trop longue. C'était la robe qui dessinait mes courbes sans trop en dévoiler.
À partir du moment où j'avais décidé de me rendre chez Maxence, je me sentais plus légère, alors je me consolais en me disant que c'était la meilleure des décisions à prendre. Arrivée devant sa porte, mon coeur battait la chamade, je ressentais un mélange d'excitation et de stress en même temps. J'appuyais sur la sonnette une première fois. Pas de réaction. Je recommençais encore, jusqu'à ce que je perde patience. Alors je tendis l'oreille sur la porte pour essayer de capter un quelconque bruit qui m'en dirait plus de ce qui se passer à l'intérieur. Et si il était avec quelqu'un ? Je fronçais les sourcils, cette pensée provoqua en moi un début de colère, alors je me mis à frapper de toutes mes forces sur sa porte d'entrée. « Oui, j’arrive, j’arrive ! » Apparemment je dérangeais vu le temps de réaction, et si il était en compagnie d'une demoiselle, j'étais prête et remontée à lui faire sa fête et à gâcher son rendez vous intime. La porte s'ouvrit alors devant moi, et ce qui me frappa tout d'abord c'était ses sourcils froncés, qui s'attendrirent quelques secondes, avant de se froncer à nouveau. « Artémis. » Bon au moins, il n'avait pas oublié mon prénom, c'était plutôt bon signe, non ? Mais sa posture qui m'empêchait de voir à l'intérieur de sa maison, et son corps qui faisait barrage, étaient moins rassurant. Je me doutais bien qu'il n'allait pas me sauter dessus après ces deux semaines de silence, mais quand même. « Tu ne devrais pas être ici. » À ces mots, je remontais le buste posant mes poings sur mes hanches. Je resterais planté, je ferais même les pires choses devant son palier rien que pour attirer l'attention et qu'il se sente obligé de me faire rentrer. « Mais je ne pense pas que ça t’arrêtera, rendu là. » Voilà qui était mieux, c'était même presque trop facile. Il me fit entrer sans que je prenne le temps de négocier mais au lieu de me proposer de quoi boire et d'enlever mon manteau, il croisa les bras sur son torse - qui me fait fondre - et d'un ton froid ajouta « Surprenant de te voir, après deux semaines de silence treatment. » Je levai les yeux au ciel, j'avais l'impression d'être devant la cour pour un jugement - en même temps ça valait le détour : le juge en petite serviette c'était pas donné à tout le monde. - Moi aussi ça me fait plaisir de voir que tu es encore vivant. dis-je sèchement en enlevant ma veste en cuir. En réalité je n'avais qu'une envie, c'était d'aller me blottir dans ses bras et de lui dire à quel point il m'avait manqué. - C'est quoi ces reproches ? Je pense que ça t'a facilité la vie que je ne vienne pas te courir après non ? J'avais pas à me trouver des excuses, je ne lui avais pas adressé un mot depuis deux semaines, mais en même temps, nous nous étions mal quitté, et c'était pas moi qui allait faire les premiers pas. Il avait répondu à mon silence par le silence, ça prouvait bien le désintérêt qu'il éprouvait à mon égard. - Tu comptais me le dire que tu étais de retour ? Tu restes un jour et demi ou plus longtemps ? Enfin faut que je sache parce que j'ai un emploi du temps de ministre...Au fond de moi je savais pertinemment que je lui consacrerais tous les jours que j'avais tant qu'il était là, mais le problème c'est que lui, il n'en consacrerait pas autant.
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Sujet: Re: (hot) it's just my soul responding to the heavy heart I'm holding -r. Ven 15 Jan 2016 - 11:32
Ses poings fermés contre ses hanches, son petit air renfrogné, sa chevelure brune qui tombait le long de son buste remonté. Maxence, en s’écartant, tourna la tête pour cacher à Artémis qu’il fondait à sa vue. Pendant qu’elle pénétrait dans sa demeure, l’homme tenta de reprendre le contrôle sur lui-même. Il n’était pas du genre à s’éparpiller partout dans la vie, mais en présence d’une femme comme elle, l’expression get your shit together prenait tout son sens à ses oreilles. Ainsi, afin de justement reprendre le dessus sur ses sentiments, Maxence croisa les bras sur son torse et opta pour un regard neutre, voir trop sérieux pour la situation. Son reproche ne tarda pas à fuser d’entre ses lèvres, d’ailleurs. Artémis leva les yeux au ciel, visiblement exaspérée par ces disputes entre eux. Maxence l’était aussi. Mais c’était plus facile de la repousser par des disputes que par toute autre façon. Et la garder auprès de lui était très certainement la pire des douleurs, parce que ça ne consistait qu’à lui rappeler que tout ça, leur relation, leurs sentiments, ça n’était pas du tout une bonne idée. Artémis souligna qu’elle aussi, était heureuse de le savoir vivant. Comme pour lui relever à quel point il était bête comme ses pieds. Elle le questionna alors sur ces reproches gratuits qu’il lui lançait. « Tu penses correctement. Ça a été comme deux semaines de vacances, pour moi. Dur retour à la réalité, maintenant. » Il ne pensait pas vraiment ce qu’il disait, enfin à moitié. Certes, les deux dernières semaines lui avaient permis de se concentrer davantage sur ses dossiers en cours, mais de là à les qualifier de vacances. C’était exagéré. Bien placé juste pour blesser Artémis, alors que tout ce qu’il désirait, c’était qu’elle soit heureuse. Peut-être avec un autre homme que lui ; ou bien avec lui. Il ne savait plus vraiment où ils en étaient. Où il en était.
Artémis lui demanda alors s’il lui aurait bientôt dit qu’il était de retour de Brisbane, lui qui était parti depuis près d’une semaine pour un procès. Maxence eut un petit rire lorsqu’elle évoqua on horaire de ministre. S’il y en avait un des deux pour qui l’horaire posait toujours problème, c’était bien lui, pas elle. « Techniquement, j’ai quatre jours avant de repartir. Mais on ne sait jamais. » Le procès dans lequel il était actuellement impliqué avait été ajourné jusqu’à vendredi, mais Maxence pouvait toujours être appelé à Brisbane pour d’autres raisons. « Fais comme chez toi, laisse-moi le temps d’aller m’habiller, au moins … » Maxence attrapa la veste de cuir des mains d’Artémis et alla l’accrocher sur l’un des crochets de bronze sur l’autre mur. Il remonta ensuite les escaliers pour retourner à sa chambre où il pourrait troquer sa petite serviette pour un pantalon convenable. Une fois en haut des escaliers, juste avant que sa tête ne disparaisse vers l’étage, Maxence tourna la tête vers derrière et regarda Artémis, qui elle aussi l’avait regardé monter tout ce temps. Quelque chose se passa dans son regard avant qu’il ne disparaisse dans le plafond. On n’aurait su dire s’il n’était que songeur, ou s’il l’invitait à le suivre là-haut.
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Sujet: Re: (hot) it's just my soul responding to the heavy heart I'm holding -r. Ven 15 Jan 2016 - 12:46
Maxence & Artémis
« Tu penses correctement. Ça a été comme deux semaines de vacances, pour moi. Dur retour à la réalité, maintenant. » Outch. Plus d'un estomac de fille et de gorges nouées, ses paroles auraient fait. À vrai dire cela ne me faisait pas sauter de joie, mes poings se serrèrent un peu plus tout comme ma mâchoire. Cependant il m'en fallait bien plus mon dégonfler, avoir mal c'était lui faire plaisir, lui montrait que c'était un mâle dominant. Et si il voulait jouer à ça, il ne savait pas quel adversaire se trouvait devant lui. - Quelle vie pénible ! lui répondais-je en mettant la main devant ma bouche et en faisant mime de bailler. Tout cela était ironique évidemment. « Techniquement, j’ai quatre jours avant de repartir. Mais on ne sait jamais. » Je souris en secouant la tête. Il était à peine arriver et je le voyais déjà m'échapper à nouveau. Au fond de moi, je m'imaginais déjà le séquestrer et le garder que pour moi égoïstement pendant quatre jours. Cependant le jeune homme ne répondit pas à ma question, c'est bien ça la difficulté de discuter avec un juge. Ça ne ressort que les dossiers qui ne vont pas faire de fiasco devant tout le monde, et avec ça il pense nous les faire oublier. J'allais pas faire la police, ni lui arracher les verres du nez pour qu'il me réponde, mais j'en conclu qu'il ne m'aurait pas prévenu de son retour ici. - C'est sans doute assez pour qu'on se dispute à nouveau. lui dis-je alors, à la place de lui dire que ça me briser le coeur de ne pas avoir assez de temps pour profiter de lui pleinement. C'était pas quatre jours de vacances, il aurait la tête dans ses bouquins, des coups de téléphone, et une nuit à me consacrer... « Fais comme chez toi, laisse-moi le temps d’aller m’habiller, au moins … » Il attrapa ma veste en cuire pour aller la suspendre. Je restai immobile comme un pot de fleur à le regarder monter les escaliers, m'imaginant lui courir après et lui arracher sa serviette. J'étais stupide, de base j'étais ici pour que les choses se passent bien, et pas pour faire que tout soit si lamentable. Alors que je le voyais presque disparaitre au premier étage, il se retourna me lançant un regard indescriptible. Impossible de lire en lui, de savoir ce qu'il voulait. S'il était désespérée ou s'il pensait comme moi.
Je baissai le regard, songeant un instant à ce que je devais faire, mais mes pieds prirent seuls la décision car d'un élan je me retrouva en haut des escaliers. Quelques fois il faut arrêter de se poser des questions. À petits pas je me dirigeai vers la chambre de Maxence, trouva la porte entrouverte, et sans frapper la poussai pour m'y faufiler. À l'intérieur j'y trouvais Maxence de dos, torse nu à la recherche d'un tee-shirt. A la simple vision de son dos dénudé, un sourire habilla mes lèvres. J'avançai vers le brun, posai mes mains froides sur son dos pour les faire glisser jusqu'à son torse et le serrer contre moi. - Je suis pas venue jusqu'à chez toi pour me prendre un procès. chuchotais-je. Au fond de moi tout se chamboulait, j'avais envie de l'insulter, lui foutre des baffes et en même temps, l'embrasser langoureusement. - Tu me fais chier, t'sais. dis-je tout en le gardant dans mes bras. Il sentait bon, sa peau était chaude, c'était déjà beaucoup trop pour ne pas fondre...
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Sujet: Re: (hot) it's just my soul responding to the heavy heart I'm holding -r. Ven 15 Jan 2016 - 13:25
Il hocha la tête avec un petit rire lorsqu’Artémis releva le côté pénible de sa vie. « Je dirais plutôt « Quelle vie d’adulte ». » Tourner le couteau encore un petit peu plus. Les achever. Leur rappeler la raison principale de toutes ces disputes, de cette animosité et de cette haine amoureuse. Leur différence d’âge. L’écart entre leurs deux mondes. Le juge, l’homme de droit, l’homme sérieux. La fille de riche, sans emploi, vivant sur l’argent de papa. Comment deux êtres aussi opposés pouvaient-ils s’attirer autant ? Maxence se le demandait encore. Il se demandait aussi ce qu’il adviendrait d’eux, quand la réalité, la vraie, les frapperait de plein fouet. Lorsque cette idylle secrète ne pourrait plus l’être. Ne pourrait plus être. Maxence répondit finalement seulement à l’une des deux questions d’Artémis, lui indiquant la durée de sa venue à Bowen, lui ignorant une réponse à savoir s’il l’aurait un jour avertie de son passage. Il ne le savait même pas lui-même, alors comment pourrait-il lui donner une réponse honnête ? Artémis lui répondit que c’était amplement pour qu’ils se disputent de nouveau. « Si c’est la raison pour laquelle tu es venue, je ne suis pas intéressé. » Il était intéressé par autre chose, par contre, mais ça, il ne le dirait jamais ouvertement à Artémis. Maxence savait bien trop à quel point ils jouaient avec le feu pour mettre par lui-même le combustible dans la flamme.
L’invitant à faire comme chez elle, Maxence monta se changer, échangeant un dernier regard avec la jeune femme avant de disparaître dans sa chambre. En y entrant, il jeta un dernier coup d’œil vers l’escalier, où il ne pouvait déjà plus en voir le bas. Il laissa volontairement sa porte de chambre entrouverte. Un dernier espoir que cette rencontre ne serait pas qu’insultes et souffrance infligée à l’autre. Une impulsion. Un désir inavoué mais pressant. Il se dirigea vers sa commode et se débarrassa de son chandail enfilé temporairement, afin d’en choisir un bien propre et soigné. Un soupir suivit d’un sourire. Éternel dilemme interne. Il venait d’entendre Artémis monter les escaliers. Sa maison était relativement neuve, mais les planchers craquaient juste assez pour lui indiquer que la jeune femme avait décidé de baisser les armes. Du moins, c’était ce qu’il espérait. Parce que depuis qu’Artémis avait franchi le seuil de sa porte d’entrée, il n’avait voulu qu’une seule chose. Elle. Maxence tressaillit en sentant les mains froides d’Artémis se poser dans son dos. Puis elle le pressa contre elle, une fois ses mains glissées jusqu’à son torse nu. Elle lui chuchota alors qu’elle n’était pas venu jusqu’à chez lui pour se prendre un procès. Il releva les yeux vers le mur devant lui, fixant cette blancheur en ne répondant rien pendant quelques secondes. Juste assez de temps pour permettre à Artémis de lui avouer qu’il la faisait chier. « C’est le but. C’est la seule façon que j’ai de t’éloigner de moi. » Maxence se retourna finalement, faisant face à Artémis, posant ses mains sur les hanches de la jeune femme. « Et moi, je suis incapable de m’éloigner de toi. » Sa main droite se détacha de la hanche de la brunette pour venir se poser sur la joue de celle-ci. Une seule seconde de douceur avant que Maxence ne s’empare violemment des lèvres d’Artémis. Rien n’était jamais tendre entre eux.
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Sujet: Re: (hot) it's just my soul responding to the heavy heart I'm holding -r. Ven 15 Jan 2016 - 17:40
Maxence & Artémis
« C’est le but. C’est la seule façon que j’ai de t’éloigner de moi. »Je souris tristement parce que je savais qu'il ne me voyait pas. Aucune envie qu'il sache que je pouvais être sensible, et que cela m'affectait malgré mon air froid. Ça en crevait les yeux, et ça paraissait comme une évidence qu'on se plaisait, mais les choses ne pouvaient pas être simples. Tout était compliqué avec moi, depuis que j'étais née. Il avait fallu que je m'attache à nouveau à un homme qui avait 10 ans de plus que moi. Un homme qui ne vivait pas dans le même monde que moi. Un homme qui avait des responsabilités et une vie d'adulte. J'avais beau essayer de faire la sourde oreille quand il me parlait de notre différence d'âge, mais au fond je savais que c'était ça le réel problème. Et vu mon passé amoureux tourmenté avec un homme beaucoup plus âge que moi, inconsciemment j'en voulais déjà à Maxence pour notre futur. Notre futur qui au final ne pouvait même pas être imaginer, ni projeter. On faisait du surplace. Nous profitions du moment présent, il n'y avait que ça qui n'était pas compliqué. Max se retourna et ses mains se posèrent sur mes hanches ce qui me fit frémirent. J'avais beau avoir passé deux semaines dans des lits à droit à gauche, le juge était le seul à me faire cet effet là. Tout semblait sincère, naturel, sans artifices et superficialité. C'est dans son regard que je vivais le mieux. « Et moi, je suis incapable de m’éloigner de toi. » Je me mordille la lèvre inférieur, pitié fallait qu'il arrête, je crois que je préférais quand il était froid avec moi et méchant. Bizarrement les jolies choses font bien plus mal. Délicatement il posa sa main sur ma joue, et cela sembla être une éternité avant qu'enfin ses lèvres brulantes s'attaquèrent aux miennes. Je ne pouvais que répondre sauvagement à son baiser langoureux. Mes doigts vinrent alors se glisser dans ses cheveux et les attraper. Nos baisers fougueux se multipliaient, je ne pensais à plus rien. Il n'y avait que Maxence qui existant, et les turbulentes émotions qui tourbillonnaient à l'intérieur de mon corps. Mes mains se baladèrent se posèrent sur ses fesses - encore couvertes par la serviette - les agrippant violemment. - Pourquoi tout est toujours si compliqué. lui susurrai-je tout en essayant de le repousser, pour mettre à nouveau un peu de distance. Nos respirations étaient déjà rapide, et son regard voulait tout dire, c'était comme ça que je le voulais. Mes membres tremblaient presque tellement j'étais excitée. Je m'avançai à nouveau vers lui avec un regard de guerrière et le poussa contre le mur, glissant mes mains sous sa serviette. - Dieu que tu m'as manqué. et que ces belles paroles ne s'envolent pas et qu'il les note dans un coin de sa tête. Je n'étais pas du genre à dire ce genre de choses, ni à m'attendrir, à croire que j'avais un coeur de pierre.
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Sujet: Re: (hot) it's just my soul responding to the heavy heart I'm holding -r. Sam 16 Jan 2016 - 16:52
Les doigts d’Artémis s’emparèrent de la chevelure de Maxence, s’agrippant à celle-ci sans se soucier de la force qu’elle y mettait. L’homme ne s’en laissa pas distraire et continua d’embrasser la jeune femme sans retenue. Depuis deux semaines qu’il n’avait pas eu de relation sexuelle. Pas qu’il désirait être exclusif avec Artémis, ils n’avaient jamais émis de restrictions par rapport à leur vie intime, mais quand il était à Brisbane, disons que le sexe n’était sa priorité. Et pourtant, Maxence aimait le sexe. C’était son exutoire, une délivrance pour lui. Sa façon de relâcher tout stress, et du stress, Dieu sait à quel point il en avait constamment sur ses épaules. Ainsi, dès qu’Artémis avait passé le seuil de sa porte d’entrée, et maintenant de son cadre de porte de chambre, il savait qu’il n’arriverait pas à se retenir plus longtemps. Elle déclenchait en lui une lueur sauvage à laquelle il devait obéir coûte que coûte. Comme un animal.
Les mains d’Artémis se posèrent sur les fesses de Maxence, la serviette blanche n’étant que la seule barrière à ce contact intime. Maxence était parti sur une lancée, mais Artémis décida de rompre ce moment brûlant en prenant ses distances. Le juge fronça les sourcils en la regardant s’éloigner, haletant. Il inclina juste un peu la tête sur le côté, confus parce qu’elle venait de lui dire. Que tout était toujours si compliqué. Là, ce n’était justement plus compliqué. Le lit était le seul endroit où ce n’était pas compliqué, entre eux. Alors pourquoi cherchait-elle encore à tout gâcher ? Maxence la regardait avec désir, avec impatience aussi. Artémis n’attendait que cette étincelle dans son regard avant de revenir vers lui, bien déterminée, et de le pousser contre le mur. Elle glissa alors ses mains sous la serviette du juge, qui leva sa tête un peu plus haut, toujours accotée sur le mur, en fermant les yeux. Dieu que tu m’as manqué. Voilà les paroles qui firent en sorte que Maxence rouvrit les yeux et les posa sur Artémis. Dans son regard une sorte de colère mélangée à de la passion se dessina. Il repoussa alors la jeune femme et, de dos à elle, il mit une main sur sa hanche et l’autre sur sa nuque et poussa sur cette dernière afin qu’Artémis se penche vers l’avant, le haut du corps par-dessus le lit. Il envoya alors promener sa propre serviette qui était la seule à cacher sa nudité. Sans plus attendre, sans plus aucun préliminaire, Maxence releva la petite robe blanche de la brunette, écarta sa petite culotte, et entama une relation sexuelle. On ne peut pas dire qu’ils aient déjà fait l’amour, ces deux-là. Ils explosaient, voilà. Et c’était sa façon, bien à lui je l’admets, de lui dire qu’elle aussi, elle lui avait manqué.
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Sujet: Re: (hot) it's just my soul responding to the heavy heart I'm holding -r. Sam 16 Jan 2016 - 17:22
Maxence & Artémis
À mes mots une chorégraphie des plus torrides s'enchaina. Le juge n'avait pas de temps à perdre, et très vite je me retrouvais le ventre sur le lit et ma petite robe blanche relevée dénudant tout mon intimité. Lorsque je le sentis entrer en moi, je ne pu m'empêcher de lâcher un soupir de plaisir. Au plus profond de moi je sentais toute la chaleur qu'il me procurer, et de l'intérieur je me sentais exploser tel le bouquet final d'un feu d'artifice. Mes mains vinrent agripper les draps. Avec Maxence tout était différent, je le laissais faire, faire tout ce qu'il voulait de moi. Je me laissais totalement m'abandonner à lui également. J'avais beau avoir des relations sexuelles fréquentes avec d'autres personnes, avec le brun je traversais toutes les dimensions de plaisirs possibles. Rien n'était controlé. Les mouvements de ses hanches s'accélérés de plus en plus, tout comme son souffle. Il n'allait pas tarder à être au point culminant du plaisir et tout lâcher. Alors je tentai de m'échapper, et escalada le lit puis attira l'homme assoiffé de plaisir vers moi, pour me retrouver enfin en califourchon sur celui ci. Nous recommencions nos déhanchés, cette fois je menais la danse. Ma chevelure brune valsée au rythme de nos deux corps. Nous étions bouillant. J'embrassai son cou, le mordant de temps à autre. Tout était fort avec lui, ses mains faisaient des aller retours entre ma poitrine et mes cuisses. Puis tout s'accéléra encore et encore, jusqu'à se que je me lâche complètement et que Max me suive également. Sans un mot nous profitions de chacune de ces secondes. Je m'allongeai à côté de lui, le regard vers le plafond, vide de pensée, un sourire aux lèvres. Seul, le son de nos respirations qui petit à petit ralentissaient pour retrouver un rythme normal, comblait la pièce. Ma main tâta le matelas à la recherche de celle de Kearse, pour venir se glisser dans sa main. Pour moi c'était ça le bonheur, je ne demandais rien de plus. Quelques secondes plus tard je me tournais la tête vers lui pour attraper son regard, je lui fis un de mes plus beaux sourires avant de l'embrasser de nouveau. Mes baisers se multiplièrent, longeant son torse, pour arriver au fruit défendu. Je redressai mon regard vers ma 'proie' - avant de prendre en main son organe masculin - pour lui faire comprendre que c'était partie remise.
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Sujet: Re: (hot) it's just my soul responding to the heavy heart I'm holding -r. Sam 16 Jan 2016 - 23:23
Les mains d’Artémis agrippaient les draps, et celles de Maxence s’agrippaient au fin tissu de la robe de la jeune femme, froissant celle-ci. D’une main il s’accrochait à la robe, de l’autre main il caressait la fesse dénudée de la brunette. Il ne cessait toutefois jamais ses va-et-vient, trop pris dans le moment intense qu’ils étaient en train de vivre. L’animosité guidant leurs relations sexuelles était la façon que trouvait Maxence de mettre une certaine distance entre Artémis et lui-même si le rapprochement était des plus explicites. La tendresse n’aurait que prouvé à tous les deux qu’il y avait bien plus que seulement du sexe entre eux. Et Maxence préférait que cela reste innommé. Parce qu’il savait bien, au plus profond de lui-même, qu’Artémis était bien plus qu’un plan-cul et que de couper les ponts avec elle – ce qui serait inévitable un jour ou l’autre – allait réellement lui briser le cœur. À lui. Alors tant que ça demeurait le plus superficiel possible, son imminente blessure le serait peut-être elle aussi.
Artémis, visiblement pas du tout prête à en finir avec Maxence, s’assura de s’enfuir de son emprise quand elle sentit que le trentenaire était en train d’atteindre l’orgasme. Coupant ainsi court à sa lancée, elle s’avança à quatre pattes sur le lit et attira l’homme avec elle, pour le coucher complètement et embarquer à califourchon par-dessus lui. Prenant le contrôle. Ce contrôle qu’ils aimaient tous les deux tellement. Mais Maxence la laissa faire, épuisé de toute façon et ne pouvant jamais refuser la vue que cette position lui offrait. Il remonta la petite robe d’Artémis afin de dévoiler sa poitrine, qu’il s’autorisa à caresser sans relâche, de ses mains ou de ses lèvres. Maxence ne cessa pas ses coups de hanche, dansant harmonieusement au même rythme que la jeune femme. On aurait dit une chorégraphie parfaitement répétée tellement ils étaient en symbiose. Le juge posa finalement ses mains sur les cuisses de la jeune femme, serrant celles-ci entre ses doigts alors que le point de non-retour arrivait de nouveau. Cette fois, la jeune femme le laissa terminer, puisqu’elle aussi avait atteint l’orgasme quelques instants avant lui. Il l’avait senti jouir contre son sexe, et ça avait provoqué en lui une vague si intense qu’il n’avait pu se retenir plus longtemps.
Artémis se laissa finalement tomber à côté de Maxence, les deux complètement vidés. Le juge fixait le plafond, reprenant sa respiration, un sourire bien niais aux lèvres. La main de la jeune femme chercha à tâtons celle du trentenaire, et une fois qu’elle l’eut trouvée, Maxence referma ses doigts autour de ceux d’Artémis. Elle tourna alors la tête vers lui, et il fit de même, ne lui ignorant pas ce doux moment post-baise. Il lui sourit et avança la tête pour capturer ses lèvres alors que son visage s’approchait aussi. Elle ne resta pas bien longtemps dans cette zone et préféra redescendre vers le sexe de Maxence, qui ne s’en plaignit pas. L’homme leva juste un peu la tête de son oreiller afin de croiser le regard coquin d’Artémis, avant qu’elle ne s’empare de son sexe afin de prolonger leur plaisir.
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Sujet: Re: (hot) it's just my soul responding to the heavy heart I'm holding -r. Dim 17 Jan 2016 - 7:33
Maxence & Artémis
Maxence était tout à moi pour le moment, et je voulais en profiter sans penser à ce qu'il y aurait après. Je ne savais pas vraiment quand tout ça pourrait recommencer, alors je décidais de renouveler notre partie de jambe en l'air, bien qu'on s'en soit à peine remis. La deuxième fois fit plus courte, sans doute à cause de la fatigue de nos corps qui s'étaient donné à 400% durant le premier act. - J'avais oublié que les trentenaires s'essoufflaient plus vite. le provoquais-je évidement en rigolant à chaude voix. À vrai dire, il n'y avait pas photo, je préférais faire l'amour - ou plutôt - baiser avec lui, qu'un autre petit jeune sans trop d'expérience et de maturité. Mon sourire resta un certain temps sur mon visage, je crois que j'était presque heureuse à l'instant.
J'attrapai alors le draps pour m'enrouler dedans, et passa mon regard par la fenêtre distinguant le ciel gris. Les nuages étaient lourds, et la pluie ne tarderait pas, et j'adorais cela. Mon regard se posa à nouveau sur Maxence à côté de moi, je le sentais déjà m'échapper, car il ne serait pas là pour un événement important. J'allais avoir un an de plus, à vrai dire je n'étais pas le genre de personne qui attendait le jour de son anniversaire avec hâte et qui l'organisait plusieurs semaines à l'avance. Mais je crois qu'au fond de moi, j'aurais aimé que Maxence soit là, et cela me faisait peur. Il commençait à devenir bien plus important que je ne le voulais. James apparut alors dans mes pensées, comme pour me prévenir, que le schéma aller se répéter, que ce semblant de relation ne rimerait plus à rien dans quelque temps. Il fallait que je me reprenne en main, que je rencontre d'autre personne, que j'appelle Felix, et surtout que j'en parle à Lela. Mon regard tomba à nouveau dans les yeux de Maxence ce qui me fis décrocher un petit sourire timide. - Arrête ça toi ! Arrête de me regarder comme ça. Son regard me ferait fondre plus vite qu'un iceberg. Je lui jetais alors gentiment un oreiller à la figure, et tenta de m'échapper tant bien que mal du lit de monsieur, sauf que celui ci me rattrapa assez vite. Face à sa force et ses muscles je n'avais aucune chance de pouvoir fuir, alors je ne pris même pas la peine de répondre. - Je vais finir par porter plainte Max. dis-je sur un ton amusé - un ton parfait qui camoufait toutes mes pensées intérieures.
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Sujet: Re: (hot) it's just my soul responding to the heavy heart I'm holding -r. Dim 17 Jan 2016 - 11:14
Sans avoir eu une seule minute de repos entre leurs deux parties de jambes en l’air, il était clair que Maxence avait été moins capable de garder la cadence la deuxième fois. Ce fut bien plus court, mais toujours aussi satisfaisait. Artémis et lui avaient été designés l’un pour l’autre. Cependant, ça ne lui fit absolument pas plaisir que la brunette lui ramène le fait qu’il s’essoufflait plus vite. Même si elle avait un ton moqueur, et son magnifique rire qui accompagnait sa phrase, Maxence leva les yeux au ciel un moment, visiblement un peu offusqué. De un, ça lui rappelait à quel point ils n’avaient pas du tout le même âge et qu’ils ne pourraient donc jamais être réellement ensemble. De deux, ça le touchait dans sa masculinité, et il ne le digérait pas aussi facilement que la blague voulue par Artémis. « T’auras qu’à retourner voir un de tes petits jeunes, la prochaine fois, c’est tout. » Oui parce que Maxence avait bel et bien entendu parler des autres conquêtes de la belle. Et il se doutait bien qu’ils avaient tous dix ans de moins que lui.
Artémis attrapa le drap blanc du lit du juge et l’enroula autour d’elle, coupant court à la vue que Maxence avait d’elle maintenant qu’elle n’avait plus sa robe blanche. L’homme se releva juste un peu aussi, se retenant sur ses coudes. La brunette regarda Maxence et sembla se perdre un court instant dans son regard. Le trentenaire, lui, maintint son regard sans rien dire. Il la laissa vivre son moment. Alors qu’Arté regardait de nouveau par la fenêtre, pensive, le juge caressa du bout des doigts la cuisse découverte de la brunette, comme pour la rassurer dans les pensées inconnues de Maxence qu’elle avait présentement. Il ne cessait de la regarder, admirant sa beauté, mais aussi une pointe d’inquiétude dans le regard puisqu’elle ne semblait plus être dans son assiette, maintenant. Mais, quand elle posa de nouveau les yeux sur lui, elle sourit timidement et lui ordonna d’arrêter de la regarder comme ça, en riant légèrement. Maxence sourit aussi, levant les mains en signe d’incompréhension. « Quoi ? Mais te regarder comment ? » Elle lui jeta alors un oreiller à la figure, et le juge éclata de rire devant ce comportement et envoya valser l’oreiller au sol juste à temps pour voir Artémis tenter de débarquer du lit. Il se releva et emprisonna la demoiselle entre ses bras et se laissa tomber par derrière, Artémis dans ses bras le suivant dans sa chute. Porter plainte, elle ? Il rigola davantage. « Ta plainte ne serait même pas admise par manque de cohérence et de rigueur. » Plaisanta-t-il. Évidemment, il savait qu’Artémis serait bien capable de porter plainte contre lui. Il voulait juste se moquer un peu d’elle et de son manque d’expérience dans la vie, tout comme elle s’était moquée ouvertement de ses capacités sexuelles de trentenaire. « Tu as faim ? » Demanda-t-il alors, ne l’ayant toujours pas relâchée de son emprise.
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Sujet: Re: (hot) it's just my soul responding to the heavy heart I'm holding -r. Dim 17 Jan 2016 - 11:45
Maxence & Artémis
« T’auras qu’à retourner voir un de tes petits jeunes, la prochaine fois, c’est tout. » Je haussai un sourcil face à sa réaction, ne serait-il pas un peu susceptible, cela m'amusa de le voir ainsi. J'avais envie de le prendre dans mes bras et de lui dire à quel point ces petits jeunes ne lui arrivaient même pas à la cheville, mais je n'avais pas envie qu'il sache tout ça. Je voulais pas qu'il prenne conscience du poids qu'il représentait face à tous ces autres qui n'étaient que de simples distractions. Un silence s'installa alors entre nous et ses doigts vinrent caresser ma cuisse découverte comme pour essayer de me remonter le moral, comme ci il avait pu lire en moi. Après avoir réussis à chasser mes sombres pensées et lui avoir demander d'arrêter de me regarder de la manière dont il le faisait il me répondit : « Quoi ? Mais te regarder comment ? ». Il leva les mains au ciel, plaidant non coupable. - Tu me regardes comme un bisounours ! En fait il me regardait plutôt comme s'il éprouvait quelque chose envers moi, et que je ne le laissais pas indifférente, mais ça je ne voulais pas le relever, de peur qu'il me remette en place et brise tout l'imaginaire de notre romance. Ma réponse fit suivit d'un envoi d'oreiller, et de taquineries...
« Ta plainte ne serait même pas admise par manque de cohérence et de rigueur. » Je lâchai un soupir en gigotant pour essayer de m'échapper de ses bras, ou plutôt pour sentir la pression qu'il exercé pour me retenir contre lui. En même temps il n'avait pas tord, le droit c'était bien le domaine où je ne connaissais rien sur rien, le pire dans ce milieu c'était sans doute leur vocabulaire tordu. « Tu as faim ? » me glissa t'il alors à l'oreille. Nos activités sexuelles avaient rassasiée mon appétit sexuel, mais avaient creusé mon estomac. - C'est une invitation au restaurant ?! Ah non suis-je bête, tu risques beaucoup trop si l'on te vois dans un lieu public en ma présence. lui reprochais-je alors, parce que ça me saoulait de ne pas pouvoir vivre normalement en public, à croire que je sortais avec une star hollywoodienne. Foutaises. Je me levais alors sans un mot, me dirigeant vers sa grande penderie, pour lui emprunter une chemise. Je me retournais alors vers lui, en lui adressant un tendre sourire cette fois ci.- Tu sais quoi, je suis peut être ignorante dans le domaine du droit, mais tu vas voir mes talents de cuisinière. affirmais-je déterminée tout en boutonnant sa chemise bleu clair.
Je tournai alors les talons, pour rejoindre la cuisine, tout en me disant que nous aurions été mignon comme couple. La cuisine c'était pour moi comme un laboratoire pour un grand chimiste. J'avais très vite appris à cuisiner, et comme depuis un an je suis en année sabbatique, je m'étais trouvé cette passion pour faire passer le temps. Quand on me voyait, fille à papa que j'étais, personne n'aurait pu penser que je cultivais un certain talent pour la cuisine. J'ouvris son réfrigérateur pour voir ce qui s'y trouvait. Pas grand chose, il avait du ne pas encore avoir eu le temps pour faire les courses depuis son retour. Je décidai alors de faire cuire du riz, et d'improviser un sauté de légumes façon asiatique. C'était la première fois que je cuisinais pour lui, alors j'y mettais tout mon corps et mon âme pour que ce soit réussi. Pour moi, une femme qui ne sait pas cuisiner c'est impensable.
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Sujet: Re: (hot) it's just my soul responding to the heavy heart I'm holding -r. Dim 17 Jan 2016 - 13:08
Comme un bisounours. Décidément, Artémis avait le don d’enlever toute masculinité à Maxence en plus de le ramener sur terre. Si elle qualifiait son regard de bisounours, cela voulait probablement dire que le juge la regardait avec bien trop de tendresse et d’amour que ce qu’il voulait bien laisser transparaître. Si Artémis en venait à comprendre, à saisir tout l’amour que Maxence lui portait réellement, ils ne pourraient plus faire marche arrière. C’était donc bien plus facile de faire comme si elle ne lui plaisait que sur une base purement sexuelle. Que pour le divertissement. Les deux en ressortiraient peut-être un peu moins blessé, quand la fin approcherait. Pas indemnes. Mais rescapés.
Artémis, quand même un peu susceptible elle aussi, gigota pour se défaire de l’emprise de Maxence quand ce dernier l’eut taquiné sur ses connaissances en droit. Le trentenaire la retenait fermement contre lui, bien décidé à la garder pour lui au moins pour la journée. Peut-être pour la nuit. Peut-être pour toujours. Pour le moment, il lui demanda si elle avait faim, ayant plutôt en tête de descendre au rez-de-chaussée pour manger un peu. Cependant, Artémis, toujours prête à tourner le couteau dans la plaie, releva l’invitation au restaurant en se rappelant – faussement – que non, Maxence ne voulait pas la sortir en public. Maxence soupira, encore une fois offusqué, à la limite fâché. Artémis l’exténuait avec ses commentaires du genre. « Tu sais si ça te fait chier autant, pourquoi tu reviens à chaque fois ? » Maxence jouait dur, lui aussi. Mais si Artémis cherchait à entretenir cette relation malgré les règles qu’il avait établies, peut-être devrait-elle cesser de toujours les lui ramener en pleine figure ? Suite à cette énième altercation entre les deux amants, Maxence laissa Artémis s’enfuir jusqu’à sa penderie, où elle dénicha une chemise bleu clair qu’elle enfila en lui disant qu’à défaut d’avoir des talents en droits, il découvrirait bientôt qu’elle en avait en cuisine. Il sourit distraitement. « J’ai bien hâte de voir ça. » Dit-il d’un ton dubitatif, mais aussi distant, parce qu’il en avait marre qu’Artémis et lui se disputent sans cesse sur le fond de leur histoire. Quand la jeune femme fut partie de sa chambre, il soupira, resta un moment à fixer le vide, puis se leva. Il enfila un caleçon, un jeans, un chandail blanc et un tricot de couleur marine par-dessus.
Le juge rejoignit Artémis dans la cuisine et s’assit sur l’un des tabourets de son îlot central afin d’enfiler la paire de chaussettes qu’il avait ramené avec lui. Il était bien couvert comparativement à Artémis, toujours vêtue de sa chemise seulement. C’était agréable pour les yeux, de la voir ainsi, devant le fourneau. « Qu’est-ce que tu nous prépares ? » Demanda l’homme en croisant ses bras sur la table, avant de finalement se lever et de sortir deux verres qu’il remplit de l’eau qu’il conservait bien froide dans son réfrigérateur. Il posa un verre à côté d’Artémis, et porta l’autre à ses lèvres. Il se demanda, en regardant la jeune femme au travail, qu’est-ce que ce serait, Artémis et Maxence en couple. À cuisiner et faire la vaisselle ensemble, avant d’aller s’effondrer sur le divan pour choisir un film sur Netflix. À prendre des bains interminables les soirs de week-end, un verre de vin à la main. À sortir. En public. Maxence arrêta alors de penser, tout de suite. Parce qu’il réalisa que tout ça sonnait doux à ses oreilles, jusqu’à ce qu’il soit question de se dévoiler à tous les autres. Là, l’angoisse montait de nouveau.
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Sujet: Re: (hot) it's just my soul responding to the heavy heart I'm holding -r. Dim 17 Jan 2016 - 14:19
Maxence & Artémis
Cuisiner cela m'apaisais, il m'arrivait de passer ma journée à faire des gâteaux pour oublier mes histoires de famille. Quelques fois, je me disais que je pouvais ouvrir une pâtisserie que de passer mon temps à faire la fête, mais je crois que l'ambition me faisais peur. Je vivais au jour le jour, et je préférais profiter de chaque instant que de le passer en travaillant. La vie était trop courte, pourquoi s'acharner autant alors qu'une fois partis au paradis, notre travail ne rime plus à rien ? J'attrapai une casserole et la remplit d'eau pour la poser sur une plaque à induction. La cuisine de Max était parfaite, spacieuse et équipée à la pointe de la technologie, c'était important de se sentir à l'aise dans une cuisine, et dans celle ci je m'y sentais comme un poisson dans l'eau. Je me mis alors à laver les légumes : courgettes, carottes, pommes de terre, pour ensuite les éplucher tout en fredonnant une chanson. Tout semblait si simple. Équipée d'un couteau, je me mis à couper un oignon, de l'ail, et à couper les légumes en rondelles. J'entendis alors l'escalier grincer, devinant que Max descendait. Il était habillé de haut en bas, pas que cela me déplaise, mais cela à la tenue légère que j'avais. Après avoir remplit deux verres d'eau, il s'installa sur une longue chaise derrière le îlot face à moi, prêt à juger sans doute. « Qu’est-ce que tu nous prépares ? » Je posais une poêle sur une plaque, l'arrosa d'huile et attrapa une cuillère en bois. - Maitre Kearse, ce soir je vous fais un sauté de légume relevé à l'ail et au curry, digne des plus grands chefs thaïlandais. dis-je sur le ton de l'humour. Je savais pertinemment que mon plat le surprendrais, j'étais certaine qu'il ne s'attendait pas à ce que je sois si habile en cuisine. L'eau se mit à bouillir, je versai alors le riz dans la casserole, l'huile se mit à crépir, j'allumais la hotte aspirante et lança dans la poêle les oignons ainsi que les légumes. - Tu es déjà partis en Thaïlande ? Parce que sinon, il te suffira de goûter mon plat pour t'y rendre. Tout ça, sans payer le billet aller retour. Oui j'étais carrément détendu, alors qu'il y a à peine quelques minutes, je lui avais balancé comme reproche le fait qu'il ne voulait pas qu'on soit vu en public. J'étais comme ça : le feu chaleureux et le froid de marbre. Au moins, on ne s'ennuyait pas avec moi. Les légumes commençaient à venir dorés, j'y ajouté alors du curry ainsi qu'un peu de lait de coco, dans peu de temps Maxence serait servit.
10 minutes plus tard, je servais les assiettes, tout en ayant fait attention qu'elles soient bien présentées. - Le dîner est servit ! m'exclamais-je alors fière de moi, et m'asseyant en face de Monsieur prête à analyser chacune de ses expressions lorsqu'il aurait goûté. Je restai silencieuse, espérant que tout ça lui plairait, à l'inverse je crois que je lui balancerais mon plat dans la gueule. Il entama sa première bouché, et avant même qu'il l'avale je lui demandai - Alors ?..
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Sujet: Re: (hot) it's just my soul responding to the heavy heart I'm holding -r. Dim 17 Jan 2016 - 17:02
Maxence devait l’admettre, il était impressionné qu’Artémis ait réussi à trouver assez d’ingrédients pour concocter un vrai repas avec le peu qu’il avait dans son réfrigérateur. Quand il partait pour plusieurs jours à Brisbane, il refilait souvent certains produits qui allaient périmer dans quelques jours à des organismes comme des soupes populaires. Du coup, quand il revenait, il se retrouvait face à un frigo rempli d’ingrédients secondaires, tertiaires même. Vinaigrettes, sauces, œufs, ce genre de choses. Rarement de quoi cuisiner un plat. Artémis avait quand même réussi à prendre tous les légumes qui restait à Maxence afin d’en faire un sauté – de ce qu’elle venait de lui apprendre. Il hocha la tête, buvant une gorgée de son verre d’eau, un sourire amusé aux lèvres. Pourquoi amusé ? Parce que Maxence avait, bien malgré lui, adoré qu’elle l’appelle Maître Kearse. Le trentenaire n’était pas dominateur à proprement parler, mais il aimait bien ce sentiment de supériorité que cela lui apportait. « Tu parles comme un vrai chef, Arté. Je commence déjà à être impressionné. » Ce devait être l’une des premières fois que Maxence utilisait un raccourci pour le prénom d’Artémis. Il commençait à se sentir trop à l’aise, avec elle. C’était une alarme rouge qui clignotait au-dessus de sa tête. Il racla sa gorge en baissant les yeux vers son verre d’eau, espérant qu’elle ne relève pas cette soudaine familiarité.
Après avoir continué un moment à s’occuper des casseroles, Artémis lui demanda alors s’il était déjà allé en Thaïlande. Maxence avait eu la chance de beaucoup voyager, surtout depuis qu’il avait son poste de juge à la Cour Suprême, mais la Thaïlande n’avait jamais été l’une de ses destinations. Il secoua donc la tête. « Jamais. Alors je suis très heureux d’avoir la chance d’y goûter aujourd’hui. T’y es déjà allée, toi, je suppose ? » Parce que si elle savait autant qu’est-ce que le pays devait goûter dans un seul plat, c’était probablement parce qu’elle avait vécu l’expérience. Et puis, Artémis était riche – enfin, sa famille – alors ce ne serait pas très surprenant, en fait. C’était un peu la destination actuelle des jeunes touristes.
Dix minutes plus tard, Maxence avait son assiette devant lui, et Artémis était de l’autre côté de l’îlot. Il se surprit à regretter qu’elle n’ait pas opté pour le tabouret juste à côté de lui, mais tant pis. « Merci. Ça a l’air excellent. » Le juge ne se fit pas prier plus longtemps et il goûta au sauté thaïlandais. C’était comme une explosion de saveur dans sa bouche. Il poussa un soupir de satisfaction, en fermant les yeux pour mieux apprécier, tandis que la brunette lui demandait déjà comment il trouvait ça. Ne parlant jamais la bouche pleine, Maxence prit le temps de bien avaler sa bouchée avant de déclarer : « Vous êtes engagée, mademoiselle Ryadson. » Ce ne serait pas une mauvaise idée, d’avoir Artémis dans sa cuisine à temps plein. Ça lui donnerait l’excuse de la voir plus souvent.
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Sujet: Re: (hot) it's just my soul responding to the heavy heart I'm holding -r.
(hot) it's just my soul responding to the heavy heart I'm holding -r.