lose yourself to dance (kol)

• Je regardais le Juge faire son cinéma devant ma fille en sachant pertinemment qu'elle était plus forte que ça. Elle n'allait certainement pas se laisser avoir comme une débutante devant les yeux suppliant de son parrain.  Un regard au sourire éclatant de juvénilité d'Opale m'apprit que j'avais tors. Elle était si emballée par le cinéma de l'homme que ma barbe-à-papa et ma victoire passait pratiquement à la trappe.  J'attrapais naturellement ma peste dans mes bras enfin que le changement de lieu soit plus rapide en continuant les piques avec Maxence. Rapidement, je me demandais se qu'aurait pensée Mary à nous voir tout les trois en train de passer du bon temps ensemble alors que de son vivant nous étions comme chat et chien. Je secouais la tête pour me sortir de cette idée. De toute façon, il était trop tard pour y penser. J'avais jouer sans pour autant réussir à toucher la cloche. Bon, j'avais tenu la gamine dans mes bras toute la soirée. Des excuse? Jamais.  « Si il y a bien une chose que tu sais donner, ce sont des sentences. » Je lui offrais un sourire à la limite de la provocation dont j'étais le maître en même temps qu'on échangeait nos possessions. Un marteau contre une enfant. Opale piaillait dans mes bras alors qu'elle était de nouveau en totale admiration envers son chez parrain. Malgré qu'il avait gagné, Maxence m'avait vanté au près de ma fille. « Allons-nous devoir faire la guerre pour connaître qui est le plus fort dans tout les domaines? » Je lançais cela à la blague évidement alors que Op' se glissait hors de mes bras enfin de réclamer l'attention de l'homme. Malheureusement pour elle, la fatigue la trahissait. «  Je crois aussi. » Dis-je au même instant que ma fille secourait sauvagement la tête pour réfuter. Réfutation qui ne passait évidement pas au conseil. De nouveau dans mes bras, sa petite tête cherchait le creux de mon coup pour fermer les yeux. «  Merci d'être venu Maxence. Tu sais, tu peux appeler quand tu veux et la prendre. Faut bien que l'on laisse nos vieilles guerre derrière. » C'était définitivement le plus proche d'une excuse que je pouvais lui offrir.

À l’allusion de Kol au métier de juge de Maxence, dernier lui lança un regard faussement accusateur, ses yeux légèrement plissés comme s’il tentait de transcender son âme. Des regards de ce genre, ils en avaient échangé par dizaine, du temps où Mary était toujours vivante. Kol et Maxence se cherchaient toujours, prenant part à de véritables combats de coq afin de déterminer qui était le plus important pour Mary. C’était stupide, c’était puéril, et heureusement depuis quelques mois, ces regards étaient lancés dans une ambiance plus humoristique. L’ambiance était moins lourde. Opale était des plus heureuses. Après la victoire de Maxence, Kol demanda s’ils allaient constamment faire la guerre pour savoir qui était le plus fort. Le juge rit. « J’ai bien peur qu’on en soit à un point de non-retour là-dessus. » Plaisanta-t-il, alors qu’au contraire, il était toujours temps d’enterrer la hache de guerre, peu importe où ils en étaient rendus. C’était peu à peu ce qu’ils faisaient, d’ailleurs. Finalement, Maxence releva l’air fatigué d’Opale et l’imminente rentrée chez eux. La petite avait beau tenter de nier cette fatigue, Kol insista pour rentrer, ce que Maxence appuyait également. Alors qu’Opale fermait discrètement les yeux, Kol remercia Maxence et lui assura qu’il pouvait appeler pour voir la gamine n’importe quand. Il hocha la tête. « Oui, je pense qu’il est grand temps que des journées comme celle-ci ne soient pas inhabituelles. » Il sourit, serra la main libre de Kol et se pencha pour donner un baiser sur le derrière de la tête d’Opale, avant de lui ébouriffer tout doucement les cheveux et de s’en aller, faisant un dernier signe de main au duo Butterworth.

FIN