| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| E&K. Game, Fame, Same. | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: E&K. Game, Fame, Same. Ven 11 Mar 2016 - 7:15 | |
| La soirée caritative pour les enfants malades avait lieu le soir même et je jubilais déjà d'y être. J'avais tout calculé, tout considéré et j'étais sur que j'allais être à mon meilleur. Bien que ce genre de soirée semblait bien anodine pour la majorité des gens, elle était beaucoup plus importante pour des hauts placés. C'était une très bonne façon de me rendre humain aux yeux de ma clientèle. J'avais appris mes leçons par cœur donc je ne pouvais pas être pris en faute. C'est donc bien heureux et bien vêtu que j'entrepris d'aller me promener en ville. J'avais du temps à perdre et je me voyais mal tourner en rond chez moi surtout que Opale n'y était pas. Je ne l'avouerais pas, mais je m'étais habitué à ses babillages et son absence rendait l'ambiance lourde. Bref, un sourire en coin et les mains dans les poches je me déambulais dans les rues analysants le mouvement des foules. Rapidement, mon regard accrochait sur un éclat doré qui venait de lui passé sous le nez. C'était sa mystérieuse inconnue. Du regard, je suivais son tracée. Il était inacceptable que je la laisse filer une fois de plus et qu'elle hante mes pensées une journée de plus. Elle était entrée dans un petit café. À ma connaissance, il avait la réputation d'être un de c'est endroit sympathique dont le propriétaire connaissait pratiquement tout le monde par son prénom. Ni une, ni deux, je m'activais pour rejoindre la belle dans le paradis de la caféine. Confiant, je m'approchais du comptoir pendant que la blonde recevait sa tasse portative en carton. Arrivant doucement vers l'arrière, je glissais un billet sur le comptoir au moins du paiement. La galanterie faisait partie des cordes à mon arc. Je m'attendais à n'importe quoi de la femme sauf de sentir le contenu de sa tasse sur moi. Je l'avais visiblement effrayé sans le vouloir...
Dernière édition par Kol Hunter Butterworth le Lun 14 Mar 2016 - 6:43, édité 1 fois |
| | | Invité | Sujet: Re: E&K. Game, Fame, Same. Lun 14 Mar 2016 - 4:40 | |
| Un début d'après-midi comme les autres, plus elles s'enchaînaient et plus elles se ressemblaient. Cela ne déplaisait pas à Ezekielle pour autant, finalement. Elle avait prit goût à déambuler dans les rues du centre-ville de Bowen, en prenant soin de s'arrêter rendre visite au proprio du petit café qu'elle avait découvert. L'endroit était accueillant, charmant, les employés étaient tous aussi chaleureux et le café qu'ils vendaient était parmi les meilleurs, sinon le meilleur. Avec le temps, Ezekielle s'était rendue compte qu'elle fréquentait les différents cafés de Bowen souvent, beaucoup trop souvent. C'était peut-être sa façon à elle de ne jamais arrêter de rencontrer des gens, de créer des liens, d'apprendre à les connaître et de découvrir leur histoire autour d'un produit typique. Un endroit où elle se sentait à l'aise, comme si... elle était chez elle, dans son environnement. La jeune femme s'était ainsi arrêtée, en ce début d'après-midi, afin de se commander un café latté, avant de poursuivre son chemin. Au comptoir, elle avait discuté de la belle température avec le propriétaire, qui lui préparait lui-même sa boisson. Au nombre de fois qu'il pouvait voir la tête blonde se présenter dans son établissement dans une semaine, il devait bien croire qu'elle avait une dépendance à la caféine. Ça, ou elle l'avait dans sa mire. Bon, peut-être que cette deuxième option était davantage pour rire, mais se laisser croire qu'elle pourrait paraître dépendante au café la fit sourire. C'était... particulier. Le propriétaire revint au comptoir avec la tasse en carton contenant le liquide bien chaud, qu'il déposa en indiquant à la demoiselle que c'était «Comme d'habitude!». Ezekielle prit le verre d'une main, baissa la tête, et de l'autre main, fouillait dans son sac à main à la recherche de quelques pièces de monnaie. Alors qu'elle relevait la tête, elle sentit un contact contre son épaule, comme celui d'un bras. Ezekielle sursauta au contact et se retourna rapidement, surprise par ce contact soudain et étranger. Sa réaction aussi spontanée lui avait valu de renverser l'entièreté de son café sur le propriétaire de ce dit bras, qui avait posé un billet sur le comptoir. Elle ouvrit grand les yeux, ses lèvres formèrent un «o» et leva les mains devant son visage. «Oh seigneur» lâcha-t-elle. La chemise de l'inconnu, de l'homme, était presqu'entièrement couverte de café. Le rose atteint rapidement ses joues, visiblement mal à l'aise de sa maladresse, mais toutefois un peu mécontente que cet inconnu ait voulu payer pour elle. Elle ne le connaissait pas, il n'avait aucune raison de payer son dû. Encore moins pour un café à 2$. En même temps, il ne voulait peut-être qu'être gentil. Ou la draguer. Quelques secondes passèrent avant qu'Ezekielle réagisse, trop surprise par la situation. «Je suis désolée» dit-elle avant d'attraper des serviettes de table, qu'elle lui tendu. Il avait, comment dire, apparu comme par magie. Ezekielle n'avait pas remarqué, dans le regard du propriétaire du café, que quelqu'un se tenait aussi près d'elle. Il était quelque peu mystérieux. Si elle n'était pas à Bowen depuis longtemps, les quatre derniers mois lui avaient permis de voir et de mémoriser de nombreux visages. Pourtant, le sien lui était inconnu. Alors qu'il épongeait le liquide de sa chemise, Ezekielle ne pouvait s'empêcher de le regarder, de le détailler. Ses cheveux étaient soigneusement coiffés, sa barbe de quelques jours taillée. Lors de certains mouvements, les manches de son veston remontaient le long de ses bras, dévoilant des tatouages. Il était mystérieux, cet inconnu. Franchement mystérieux. Qui se promenait en ville, en plein après-midi, en costard et noeud papillon, dissimulant des bras vraisemblablement complètement tatoués? Ezekielle s'empressa de lui offrir d'autres serviettes de table, voyant que celles qu'il avait à la main était trempées. Lorsqu'il releva la tête vers elle, son regard perçant était en sa direction, ce qui le rendait encore plus mystérieux. «Vraiment, j'suis désolée, pour tout ça. Je ne vous avais pas vu» dit-elle, marquant une pause. «J'espère que vous aurez le temps d'aller changer de chemise avant votre rendez-vous» ajouta-t-elle, prétextant qu'il devait être vêtu de la sorte afin de se présenter à un rendez-vous important. Le rose ornait toujours ses joues, alors qu'elle souriait à l'homme devant elle.
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| | | Invité | Sujet: Re: E&K. Game, Fame, Same. Lun 14 Mar 2016 - 21:28 | |
| Alors que le liquide particulièrement chaud coulait sur ma chemise et mon veston, mon visage se tordait dans une grimace douloureuse. Me faire ébouillanter ne faisait clairement pas partie de mes plans de journée, mais ça valait pratiquement la peine de souffrir un peu. Effectivement, je pouvais enfin voir de plus près la propriétaire de la crinière dorée. Elle était encore plus jolie de près. Ses grands yeux couleurs sienne brulé évoquait à eux seuls l'innocence ainsi qu'un appel au voyage assourdissant. C'est donc bien perdue dans mes pensées que j'avais répondu à celle-ci suite à sa maladresse. " Vous pouvez m'appelez Kol, ça va aussi." J'avais réalisé ma blague au même moment que je l'avais dit. Il y avait une chance sur deux que j'hérite d'une gifle. J'offris comme pauvre excuse un sourire en coin désolé. J'avais pas réfléchi avant de parler. Pour ma défense, Elle venait de ruiné mes pectoraux ainsi qu'une chemise de la collection non dévoilé de Hugo Boss. J'acceptais les excuses de la belle en même temps que les serviettes. J'épongeais doucement le café en sachant pertinemment que cela était inutile. Après quelque instant d'acharnement où je laissais volontairement la jeune femme me détailler, je dirigeais mon regard vert 20 centimètres plus bas dans les yeux qui m'avait fasciné un peu plus tôt. Les joues de la blonde avait prit une délicieuse teinte de rose, de quoi déposer un exposant sur la tentation qu'elle représentait. " C'est à moi de m'excuser. J'aurais dû annoncer mon arriver." À mes paroles, je laissais glissé ma main dans mes cheveux avec un sourire. J'avais pratiquement l'ai d'un enfant qui avait fait une gaffe. Mon inconnue avait souligné mes habits fichus et avait gentiment souhaité que j'ai le temps de me changer. Jetant un regard à ma montre, je secouais de la tête. " La soirée de charité commence dans une petite heure. J'habite de l'autre côté de la ville." Mon ton de voix n'était pas accusateur. J'exposais seulement les faits. J'avais choisi mes mots pour m'assurer de briser l'image du rendez-vous. J'étais seul et je le faisais comprendre subtilement. " Je vais devoir choisir quelque chose en ville" Le propriétaire avait apporté un nouveau gobelet à la blonde. Je fis signe solennellement de la tête pour le remercier. Décidément, il avait tout compris cette homme. Je tendis la main pour attrapé le carton et le déposé dans les mains de la demoiselle. |
| | | Invité | Sujet: Re: E&K. Game, Fame, Same. Mar 22 Mar 2016 - 4:42 | |
| Ezekielle n'était pas du genre maladroite, du coup, toute cette situation la rendait un peu mal à l'aise. Et plus elle observait le mystérieux inconnu, plus il lui faisait de l'effet. Il la déstabilisait, l'intriguait. Spontanément, elle avait lâché un Oh seigneur. Sans réfléchir, elle lui avait ouvert une porte grande comme le monde. «Vous pouvez m'appelez Kol, ça va aussi.» La blonde releva un sourcil, un sourire amusé au visage. Il avait de la gueule, peut-être une touche narcissique, mais le charisme qu'il possédait arrivait bien à camoufler ce trait. L'homme - Kol - sourit à son tour, un sourire en coin, comme pour s'excuser de cette blague macho. «Ezekielle», souffla doucement la blonde. Il ne lui avait pas demandé, mais elle lui avait tout de même offert son prénom. Elle l'ignorait, mais cette simple information valait probablement beaucoup pour Kol. Pour elle, ce n'était qu'une réponse à sa présentation informelle.
Entre échanges de sourires et de serviettes de table, la jeune femme s'était excusée pour sa maladresse. Elle aurait préféré sentir sa présence et prévenir l'éclat de café brûlant contre sa chemise. «C'est à moi de m'excuser. J'aurais dû annoncer mon arriver», qu'il avait nommé en passant sa main dans les mèches de ses cheveux. Il n'avait pas tord, le brun. Il aurait du manifester son arrivée, sa présence. En même temps... cela sous-entendait que l'entrée en contact avec elle était prévue? Et pourquoi, donc, est-ce qu'un pur inconnu, vêtu digne d'une soirée de la haute société, s'offrait-il ou s'imposait-il, plutôt, à payer le café d'une simple citoyenne? Celle qui, habituellement, ne se posait pas trop de questions, en voyait défiler plusieurs à ce moment. «Vous êtes trop modeste. Je vous ai tout de même ébouillanté...» dit-elle en tentant malgré tout, de camoufler un léger rire. Puis, Ezekielle fit allusion à ses vêtements maintenant beaucoup moins agréables à porter. Elle espérait sincèrement qu'il aurait le temps de trouver autre chose à enfiler, elle s'en voudrait si ce Kol devait se présenter à son rendez-vous avec sa chemise maintenant colorée d'une nouvelle teinte. «La soirée de charité commence dans une petite heure. J'habite de l'autre côté de la ville.» Ezekielle sourit d'abord lorsqu'il parla d'une soirée de charité. Derrière son air trop sûr de lui et son élégance se trouvait donc un grand coeur? Elle n'était pas du genre à s'arrêter aux impressions, au physique et à l'image qu'une personne donnait d'elle. Toutefois, ce Kol semblait être tout un personnage. Et plus elle y pensait, plus Ezekielle se demandait comment avait-elle pu ne jamais remarquer la présence de cet homme à Bowen, s'il n'y était pas nouveau. Son sourire avait fait place à une moue limite enfantine, lorsqu'il avait précisé vivre de l'autre côté de la ville. Le brun avait poursuit, lui disant qu'il devrait donc trouver de nouveaux habits en ville. La blonde sourit. «Habituellement, je traîne toujours trois ou quatre chemises avec moi, question d'offrir une sélection, mais pas aujourd'hui. Ce n'est clairement pas votre jour de chance...» répondit-elle en levant les yeux, un air amusé au visage. Aussi bien dédramatiser la situation avec un peu d'humour. Elle faisait évidemment allusion à l'accident survenu quelques instants plus tôt. Puis, le propriétaire avait déposé un nouveau gobelet sur le comptoir. Le brun lui avait fait signe, puis avait remis le breuvage à la demoiselle. Ezekielle sourit. «Comme ça on est certains que je ne vous attaquerai pas de café à nouveau» dit-elle doucement, avant de le remercier. «Pour me faire pardonner, je vous offre le temps d'un café en ma compagnie. Je vous le dois bien, après tout!» avait-elle proposé, sans même réfléchir. Ezekielle ignorait du tout au tout dans quoi elle était présentement en train de s'embarquer. Elle le découvrirait bientôt.
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| | | Invité | Sujet: Re: E&K. Game, Fame, Same. Lun 28 Mar 2016 - 22:28 | |
| Je regardais les différentes expressions passer sur le visage de la jolie blonde, car il faut l'avouer je lui en causait sur le coup une multitude.Heureusement, la fameuse blague que j'avais faite, avait finalement assez bien passée. L'inconnue m'avait même offert un sourire amusé. Elle avait sûrement reconnue m’avoir ouvert la porte pour ce genre de boutade. Alors que je ne m'y attendais pas, la jeune femme m'avait offert son nom sur un plateau d'argent. Trois syllabe qui lui allait à la perfection. Un nom initialement masculin, mais qui semblait être le nom le plus féminin de la génération alors que la blonde le portait. « Enchanté Ezekielle » Je testais le nom entre mes lèvres. Il sonnait bien malgré mon accent british. J'étais étonnamment heureux d'avoir enfin un nom pour ma fameuse inconnue qui semblait toujours croisée mon chemin. De plus, c'était la clé pour faire quelques recherches. J'aimais savoir à qui j'ai affaire.
Alors qu'on terminait l'étape serviette, brûlure et compagnie, je continuais d'observer la jeune femme. Je m'étais excusé et par sa réaction, je su qu'elle n'était pas habitué par ce genre d'attention venant d'un homme. Elle était tombé sur le bon homme, puisque j'avais la mauvaise -ou la bonne, qui sait- manie de gâté les gens que j'appréciais. Il faut avouer que j'avais les moyens pour faire profiter mon entourage. Mon sourcil ce relevait tout seul à l'entente du terme modeste. Il avait beau chercher les différentes définition du mot dans son esprit. Je n'étais pas se qu'on pouvait considéré comme étant peu exigeant, réservé ou même exempt d'orgueil. L'utilisation d'un tel mot pour me définir était simplement...amusant. « Il ne faut pas vous en faire. J'ai connu pire. » C'était une façon de conclure sans devoir contester les paroles de la blonde. Je vivais bien avec une chemise bousillé puisque j'avais enfin pu approcher la femme qui tourmentait mes pensées depuis les festivités de la ville.
Une nouvelle fois la blonde semblait surprise par mes propos. Évidement, je n'avais pas du tout l'air d'un homme pro-charité lorsque qu'on prêtait attention à mon look. Je dégageais ce qu'un homme d'affaire comme se devait de laisser paraître. Charismatique, confiant et fier, le tout accompagné de la dose nécessaire de mystère. Je savais jouer mes coups stratégiquement pour obtenir se que je désirais et cette soirée caritative était totalement dans la bonne veine. Les yeux toujours baissés vers Ezekielle, je sourie face à sa tirade. Évidement, trois-quatre chemises pour les cas d'urgence. « Oh, ne vous en faites pas. Je suis beaucoup plus chanceux que vous le supposez. » Je lui adressait un clin d’œil pour souligner mon sous-entendu. Dans la vie soit l'on est Don Juan, soit qu'on ne l'est pas. J'avais signé pour mon camps depuis longtemps. La blonde était ma Maria, aussi belle et pure que dans l’œuvre de Molière.
Je me permettais un rire franc alors que la gitane me remerciait pour le café en précisant qu'elle ne m'ébouillanterait pas. « J'ai appris ma leçon. Je vais prendre soin de ne plus vous surprendre. Promis. » Mon éternel sourire en coin était plaqué au coin de mes lèvres alors qu'elle m'offrait un café pour se faire pardonner. Mon regard changea. Oh. Elle venait de m'ouvrir une porte très grande. C'était exactement ce que j'avais besoin pour pouvoir l'invité à mon tour. « J'ai une meilleure idée. Je n'ai pas de cavalière. Accompagnez-moi. » Une soirée caritative pour les enfants malades. Qui pouvait refuser ça? Surtout que c'était le genre de soirée très élitisme dont les invitations étaient distribués avec précaution. « Je vais passer à la boutique pour me changer, je pourrais vous prêtez une robe pour l'occasion. » Évidement, je pensais à tout. Je négociais avec mes armes. Je me doutais que spécifier à Ezekielle mon statut ainsi que la possibilité de porter une robe de marque dont la collection n'avait toujours pas fuitée sur les tabloïds ne faisaient pas partie de ce qui pouvait la convaincre. Si nous partions sur le champs, nous avions le temps pour choisir une somptueuse robe pour la blonde. |
| | | Invité | Sujet: Re: E&K. Game, Fame, Same. Jeu 21 Avr 2016 - 0:16 | |
| La blonde, concentrée à remédier à la situation du café et les dégâts qu'elle avait causés, ne remarquait même pas le regard de Kol, constamment rivé sur elle. Il observait chacun de ses mouvements, de ses expressions. Elle ignorait que ce même homme l'avait repérée d'abord au festival, puis à divers endroits à Bowen depuis. Au cours de ses nombreux voyages, Ezekielle avait prit l'habitude de mémoriser les visages, les prénoms. Depuis qu'elle s'était posée à Bowen, la vie stable qu'elle tentait de vivre lui reprenait peu à peu ses habitudes de nomade. Ou du moins, elle n'avait jamais remarqué Kol, alors que lui, ne pouvait faire autrement que de la voir, la chercher parmi d'autres. Si elle savait...
Face aux excuses de l'invité non annoncé, Ezekielle lui avait répondu être trop modeste. Il n'avait pas à prendre tout le blâme dans cette situation, elle avait quand même projeté son café frais coulé et brûlant sur lui. L'utilisation du terme modeste était, pour elle, justifié. Juste. Il avait soudainement relevé un sourcil, comme surpris qu'on puisse lui attribuer ce qualificatif. Ezekielle ne fit qu'y répondre par un sourire. «Il ne faut pas vous en faire. J'ai connu pire.» Il était vrai qu'il y avait pire que de se faire ébouillanté par une inconnue, mais cela ne demeurait guère agréable. Il aurait pu réagir de façon bien moins sympathique. D'autant plus qu'il était attendu pour une importante soirée. D'ailleurs, sa surprise face à l'annonce du type de soirée auquel il devait se rendre semblait avoir allumé quelque chose chez l'homme. Ezekielle avait lancé, à la blague et pour dédramatiser un peu la situation, que ce n'était pas le jour de chance de Kol, puisqu'elle n'avait pas les trois ou quatre chemises qu'elle traînait habituellement avec elle. C'était complètement faux, mais cela les fit sourire tous les deux. «Oh, ne vous en faites pas. Je suis beaucoup plus chanceux que vous le supposez», avait répondu Kol, ne se gênant pas pour lui faire un clin d'oeil. Le rose monta aux joues de la jeune femme, qui sourit alors timidement. C'était rempli de sous-entendus et probablement aussi d'une tentative de séduction, Ezekielle en était consciente, mais la femme qu'elle était n'en demeurait tout de même pas insensible. La blonde acceptait toujours les compliments, elle n'était pas de celles qui n'aimaient pas se faire dire qu'elles étaient jolies, drôles ou intelligentes. Ezekielle avait une certaine confiance en elle qui lui permettait de recevoir ce genre de commentaires sans ressentir de malaise.
La nouvelle boisson fut posée sur le comptoir, puis remise par Kol. Ezekielle fit remarquer que de cette façon, ils étaient tous les deux assurés qu'elle ne referait pas la même erreur une deuxième fois. «J'ai appris ma leçon. Je vais prendre soin de ne plus vous surprendre. Promis», dit le brun, un charmant sourire en coin. Un fin sourire se dessina à son tour aux lèvres d'Ezekielle. Il y avait à peine quelques minutes qu'ils s'étaient rencontrés que, déjà, Kol l'avait surprise plus d'une fois. D'abord par son arrivée, puis par son charisme, sans parler de la soirée de charité... «Je vais vous prendre aux mots» répondit-elle, lui faisant un clin d'oeil à son tour. Ezekielle faisait allusion à la promesse, simplement, et non à l'allusion de Kol qui se projetait déjà dans un futur proche, duquel elle faisait partie. Cette allusion là, Ezekielle n'y avait pas songé. Cet après-midi, Ezekielle était dans un mood vraiment relax, en surface. Puis, en échange de sa gaffe, elle lui avait offert de passer un moment ensemble, le temps qu'elle consomme son café et qu'elle puisse se faire pardonner. Mais Kol avait des projets bien différents pour elle. «J'ai une meilleure idée. Je n'ai pas de cavalière. Accompagnez-moi.» Ezekielle resta l'air surprise, alors qu'ils s'étaient légèrement éloignés du comptoir, son café en main. Accompagner un homme dont elle ignorait tout - ou presque - et jouer le rôle de sa cavalière, pour une soirée de cette importance? Elle n'eut pas le temps de lui répondre, ni de réfléchir, qu'il avait poursuit en considérant qu'elle acceptait son offre: «Je vais passer à la boutique pour me changer, je pourrais vous prêtez une robe pour l'occasion.» Son sourire était vendeur, mais ne convaincait pas Ezekielle à cent pour cent. Elle qui n'hésitait jamais à embarquer dans toutes sortes d'aventures, celle-ci était différente. Les enjeux étaient différents. Une soirée de cette importance amènerait probablement son lot de journalistes et donc de photos en faisant la promotion dans les journaux le lendemain. Et si on la voyait accompagnée de Kol? Isaiah ne l'empêchait pas de vivre sa vie de son côté ni de voir des gens. Autant qu'elle ne lui imposait pas ces restrictions non plus, mais Ezekielle ressentait un certain malaise, une certaine hésitation à accepter l'invitation de l'homme. En même temps, l'idée lui tentait, parce qu'elle avait à coeur la cause de cette soirée de charité. Elle pourrait peut-être aussi rencontrer des gens qui la metteraient en contact avec d'autres, dans le but de s'impliquer auprès de cette cause et de ces enfants. Alors que Kol lui tendait quasiment la main afin qu'elle accepte, Ezekielle prit une gorgée de café et fit mine de réfléchir... «Ai-je vraiment le choix?» dit-elle en souriant. C'était aussi une façon d'accepter son invitation, mais sans que ça ne vienne vraiment d'elle. Ezekielle se disait qu'après tout, ce ne devrait pas être trop pénible ou compliqué... Elle n'aurait qu'à saluer les gens qu'il lui présenterait, à discuter des sujets qu'ils amèneraient et à féliciter toutes ces bonnes personnes s'impliquant pour la cause. Elle ignorait que pour Kol, cette soirée représentait bien autre chose.
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| | | Invité | Sujet: Re: E&K. Game, Fame, Same. Mer 18 Mai 2016 - 7:40 | |
| Le rose lui allait parfaitement au teint. J'adorais voir ce genre de regard timide sous un compliment alors que je n'exposais que la vérité. Je ne pouvais qu'être appréciateur du comportement de la blonde. Plusieurs femme se contentait de rougir furieusement avant de rejeter le moindre mot positif à leur égare. J'informais Ezekielle de ma résolution de ne plus la surprendre. Je n'étais tout de même pas suicidaire et je tenais à ne pas revivre l’expérience d'un café brûlant sur ma peau. L’épiderme de mon torse ripostait encore sous la vague de chaleur qui avait été déversée, mais je ne m'en préoccupait pas. La réponse de la blonde étirait encore plus mon sourire. Oh. Elle devrait ne devrait pas me prendre au mot car pour un l'avoir à mes côtés, j'étais prêt à m'appliquer à la surprendre d'une toute autre façon. Ma demande de cavalerie n'était que le début, je le sentais. Les traits de la jeune femme exprimait de la surprise qui ne m'était pas favorable. Je devais réajuster le tir et je l'avais fait avec efficacité. Je pouvais voir dans ses yeux caramels les doutes de la blonde, mais j'avais posé la balle dans son camps. Je me doutais qu'elle ne pourrait pas refuser. Il y avait dans ses yeux une flamme de curiosité, de voyage et d'histoire à raconter qui était tout à mon avantage. Cette même flamme qui aurait attiré mon regard si je ne l'avait pas déjà plusieurs semaines, mais cette aventurière laissait sa réponse se faire désirer. Et cela marchait. « Je ne vous forcerais jamais à faire quelque chose qui ne vous plaît pas, mais je dois avouer que j'aurais été déçu de ne pas partager cette soirée avec vous. » J'allais faire des jaloux avec une beauté pareil à mon bras. Je pouvais déjà prévoir son regard doux sur les enfants malades et ses sourires enchanteurs pour mes exportateurs. « Venez, il serait dommage d'être en retard. » Galant, je lui offrait mon bras enfin de la guider vers ma boutique Hugo Boss qui n'était pas encore ouverte aux clients. Les collections étaient rentrées, mais je devais encore faire les présentations vêtements et les agencements. Rapidement, nous étions arrivés devant la porte que j'avais déverrouillé avant de m’effacer pour que la jolie Ezekielle entre. Une fois à l’intérieur, je la laissais vaquer à des occupations de découverte alors que je retirais sans pudeur mon veston et ma chemise ce qui dévoilait à son regard, si seulement elle me regardait, mon torse et mes multiples tatoos. « Que faites-vous dans la vie Ezekielle? » demandais-je franchement curieux alors que j'enfilais déjà une nouvelle chemise d'un crème léger avant de me lancer à la recherche d'une perle pour ma cavalière. Elle n'avait pas vraiment l'allure typique d'une acheteuse de la marque, ce qui rendait le choix plus difficile. Il serait inacceptable, à mes yeux, qu'elle ne porte pas une robe représentent de cette esprit bohème qu'elle dégageait. Je grognais pratiquement de frustration avant de réussir à mettre le doigt sur deux robes. Je sortie la première, une longue robe écrue d'un tissu doux au touché. Simple. Elle donnerait l'impression que la jeune femme s'envolerait à tout instant. Comme un songe. « Que pensez-vous de cette robe? »J'accrochais ma découverte sur la porte d'une cabine alors que j'en sortais déjà une deuxième. « Et celle-ci?» Je restais dans la même optique avec une robe en voilage assez simple. Une simple torsade faisait son charme. Je la déposais au côté de l'autre. « Si ceux-là ne vous plaisent pas, vous pouvez choisir n'importe quelle robe de la boutique. » Demandais-je soucieux qu'elle apprécie le vêtement. |
| | | Invité | Sujet: Re: E&K. Game, Fame, Same. Ven 20 Mai 2016 - 17:33 | |
| La blonde avait hésité, longuement. Ezekielle était du genre à avoir de la difficulté à dire non. Elle aimait vivre de nouvelles choses, faire plaisir aux autres, leur rendre service. Cette soirée était l'occasion parfaite de le faire, d'ailleurs. Mais quelque chose la retenait. Kol était... particulier. Pourquoi tenir autant à ce qu'une parfaite inconnue l'accompagne à une soirée de cette importance? Les questions les concernant ne seraient-elles par sur toutes les lèvres, ce soir? «Je ne vous forcerais jamais à faire quelque chose qui ne vous plaît pas, mais je dois avouer que j'aurais été déçu de ne pas partager cette soirée avec vous.» Ezekielle fronça légèrement les sourcils, un sourire un peu faux aux lèvres. Elle se contenta de ce sourire comme réponse. L'homme lui offra ensuite son bras, auquel il l'invitait à s'accrocher. «Venez, il serait dommage d'être en retard.» Elle jeta un coup d'oeil rapide autour d'elle. Pas de visage connu. Son coeur battait soudainement plus rapidement. «Oui.» Elle posa son bras contre celui de Kol et se laissa guider vers la boutique dont il avait parlé. La blonde ne put s'empêcher de constamment regarder autour d'elle, discrètement, lors de leur parcours jusqu'à la boutique. Bon sang, qu'est-ce qu'elle était en train de faire, au bras de cet homme.
Alors qu'il déverrouillait la porte, Ezekielle prit soin de jeter sa tasse cartonnée dans le bac posé à cet effet, sur le trottoir. Kol lui ouvrit le passage et Ezekielle pénétra à l'intérieur du petit édifice. C'était lumineux, épuré, juste assez coloré. «Wow!» C'était évidemment magnifique au regard. Elle fit quelques pas, puis d'autres lui faisant découvrir chaque tissus, chaque matériau utilisé. Elle avait l'impression d'être un éléphant dans une boutique de porcelaine. Elle ne se sentait clairement pas à son aise ni dans son élément, ici. Tout était beaucoup trop grand, trop beau, trop cher. Trop loin de tout ce qu'elle était. À quelques mètres de Kol, son regard se posa curieusement sur sa silhouette au torse nu. Il était de dos, légèrement biaisé. Un fin tissus crème entre les doigts, Ezekielle l'observa, le détailla. Comme il l'avait lui-même fait plutôt, sans qu'elle ne le sache. Sa peau dorée, ses muscles bien définis et ses multiples tatouages colorant les parcelles de sa peau... «Que faites-vous dans la vie Ezekielle?» dit-il en enfilant une nouvelle chemise, ce qui la ramena rapidement à la réalité. Elle se dirigea vers un nouveau présentoir, tentant de camoufler le rose sur ses joues. «Je suis... j'étais journaliste.» Parler de son métier, sa carrière de rêve au passé lui brisait toujours un peu le coeur, à chaque fois. «Et photographe», reprit-elle avant de revenir auprès de lui. Il déambulait à travers la boutique, la connaissant par coeur. «Et vous, Kol? Quel rôle jouez-vous au sein de cette boutique... cette bannière?» Kol jetait des coups d'oeil rapides, mais fréquents, en direction de la blonde, cherchant une tenue à lui offrir. Ses traits étaient tirés, sévères. Ezekielle ne se voyait dans aucune de ces tenues, elle n'appartenait pas à la même classe que l'homme. Elle n'aurait même jamais cru y mettre le pied un jour. Il se chargea enfin de deux robes distinctes. Ezekielle le rejoint au fond de la boutique, près des cabines d'essayage. «Que pensez-vous de cette robe? Et celle-ci?» La blonde batta des cils rapidement, un peu éblouie par la beauté de ces robes. «Si ceux-là ne vous plaisent pas, vous pouvez choisir n'importe quelle robe de la boutique.» Elle les détailla chacune leur tour, silencieuse. «Celle-ci», dit-elle en pointant la première, «Elle est... Magnifique.» Et c'était beaucoup trop. Elle ne pouvait refuser qu'il lui offre une telle robe. Et elle ne pouvait accepter de porter un vêtement valant ce prix, par principe. C'était de l'argent trop facilement gaspillé, de l'argent qui aurait pu être tellement mieux investi ailleurs. «Je ne peux pas accepter cela, Kol.» Elle avait un visage neutre, tiraillée entre l'idée de se voir déambuler dans cette merveille et celle de ses principes qui s'écrouleraient aussitôt fait.
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| | | Invité | Sujet: Re: E&K. Game, Fame, Same. Jeu 9 Juin 2016 - 21:32 | |
| Je me demandais si je devais en rire ou être vexé. La blonde regardait tout autour d'elle à la recherche d'une personne connue. J'étais pas Hannibal Lecter quand même! Je n'allais pas la manger tout crue! « Je ne fais pas dans le kidnapping si cela peut vous rassurez. J'aurais trop à perdre. » soulignais-je. De toute façon, je n'aimais que les femmes vivantes, elle avait plus de mordant. Bref, j'avais réussi à guider Ezekielle jusqu'à la boutique sans trop de difficulté. J'obtenais satisfaction alors qu'elle entrait dans la boutique avec le regard d'une gamine devant la robe de Cendrillon. Je savais que mon lieu de travail avait de la gueule. C'était même nécessaire. Le regard de la blonde caressait doucement mon orgueil. Alors que je me changeais, je pouvais deviner l'attention qu'Ezekielle me portait. Je sentais la brûlure de son regard glisser sur mon corps. Elle semblait bien loin dans ses pensées. Dans le but de la réveiller et aussi assouvir ma curiosité, je m'informais de son travail. Journaliste. Je la détaillais une nouvelle fois. Elle semblait trop douce pour le job. Lorsque je pensais aux journalistes qui me tournait autour, ce n'était pas de jolie yeux ambres qui me venait à l'esprit, mais des serres de vautour. « Vous étiez dans journalisme d’événement.» C'était plus ou moins une question. « Vous n'avez pas le profil sociale d'une vipère. » Expliquais-je rapidement. De plus, je connaissais pratiquement tout les journalistes de la presse à scandale. Mon sourcil s'était levé de lui même lorsqu'elle ajoutait faire de la photo, mais rapidement la question m'était revenue. « À la base, je suis le principal directeur des ressources humaines de la bannière, mais avec le temps ils ont utilisés mon œil pour la qualité. Pour faire court, je suis socialiste et exportateur. » Mon travail s'était étendus avec le temps pour contrôler un grande partie des sphères du bureau chef.
J'avais minutieusement choisi les robes à présenter à ma cavalière. Je voulais que celle-ci lui plaise. J'avais de la chance de tomber sur une jeune femme comme Ezekielle. Sa beauté naturelle et sa réserve donnaient déjà une base de travail des plus appréciable. Nous avions seulement besoin de la petite perle qui allait souligner le tout. Il était déjà hors de question de lui mettre l'une de ses robes moulantes en souhaits et qui ne laissait aucune place à l'imagination. La simplicité, c'était beaucoup mieux. C'est donc appréciateur que j'approuvais le choix de la journaliste pour la robe crème. Pourtant, Ezekielle semblait perdue dans ses tourments. « Je continu à souligner que je ne vous forcerais jamais à quoi que ce soit. Seulement, partager votre pensée que je puisse au moins vous offrir une réfutation. » Je m'affalais dans un siège qui se trouvait non-loin. « Et je tiens à préciser que sa valeur n'est pas un argument valable. » Je passais ma main dans ma crinière. « Cette robe fait partie de la nouvelle collection qui n'a toujours pas été dévoilée. Elle n'a comme valeur que celle d'un tissu. » J'attendais sagement. Je savais toujours pas si je devais utiliser comme argument la présence de grands noms du journalisme. |
| | | Invité | Sujet: Re: E&K. Game, Fame, Same. Jeu 14 Juil 2016 - 23:21 | |
| La jeune femme regardait surtout autour d'elle parce qu'elle se demandait ce qu'elle était en train de faire. Étrangement, elle faisait assez confiance à Kol, peut-être aurait-elle dû s'en méfier? «Je ne fais pas dans le kidnapping si cela peut vous rassurez. J'aurais trop à perdre.» Ezekielle jeta un regard à l'homme, puis poursuit sa route à ses côtés. Une fois dans la boutique, la jeune femme déambulait entre les présentoirs alors que lui se changeait devant ses yeux. Il la questionna sur son métier, celui qu'elle avait exercé. «Vous étiez dans journalisme d’événement.» Elle pose son regard sur lui et arque un sourcil. Ce n'était pas une question. Elle ajouta qu'elle avait aussi été photographe, même si pour plusieurs, il allait de soi que les journalistes soient photographes. Dans son cas, c'était deux branches séparées, mais pas si éloignées. «Vous n'avez pas le profil social d'une vipère.» Ezekielle posa le morceau qu'elle examinait. «Et bien», souffla-t-elle. «Je le prendrai comme un compliment», poursuit-elle le sourire aux lèvres. «Je photographiais et je raportais ce qui m'intéressait, surtout. Bien sûr, j'ai travaillé pour des plus grands noms, mais ce n'était pas mon intérêt principal.» La blonde tourne les talons et revient en direction du jeune homme, le questionnant à son tour. «À la base, je suis le principal directeur des ressources humaines de la bannière, mais avec le temps ils ont utilisés mon œil pour la qualité. Pour faire court, je suis socialiste et exportateur.» Ezekielle hoche la tête tout en l'écoutant parler. Il ne manquait certainement de rien, avec un tel emploi. «Et cela vous plaît?» Pour elle, l'important était d'aimer ce que l'on faisait dans la vie. Autrement, elle n'y voyait pas le but ni l'intérêt.
La robe pour laquelle elle craquait presque était d'une telle beauté. Son hésitation était flagrante, au point où Kol lui rappela qu'il ne la forcerait à rien. Elle lui sourit, bêtement. L'homme s'asseya sur un siège à quelques pas d'Ezekielle. «Et je tiens à préciser que sa valeur n'est pas un argument valable.» La blonde soupira, un sourire au coin des lèvres. Pour elle, c'en était un, et de taille d'ailleurs. «Kol, vraiment...» Ezekielle n'osait même pas imaginer ce que dirait Isaiah d'une telle robe. S'il l'apprenait. Il était encore plus pointilleux sur ce genre de choses qu'elle. AVant qu'elle ne puisse terminer sa phrase, l'homme avait reprit ses arguments: «Cette robe fait partie de la nouvelle collection qui n'a toujours pas été dévoilée. Elle n'a comme valeur que celle d'un tissu.» Elle posa de nouveau son regard sur la robe, pinçant ses lèvres ensemble, songeuse. «Je ne dis pas oui, mais... pourrais-je l'essayer? Mais, ce n'est pas un oui.» Ce n'était pas un «non» non plus, mais peu importe. Ezekielle sourit à Kol, qui ne se fit pas prier pour la diriger vers la salle d'essayage, évidemment.
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