it's just a game -r.

La journée commençait doucement, il n'était même pas dix heures. Tu jetais un dernière coup d'oeil à la fille qui se trouvais à côté de toi. Tu lui laissais un mot pour lui demander de bien claquer la porte en partant. Tu n'étais pas du genre à préparer le petit déjeuner et à aller chercher les croissants. Le jour où tu ferais ça pour une femme, elle porterait une bague au doigt, et ça, ce n'était pas prêt d'arriver pour toi. Tu attrapais ton vélo filant à la poste comme un éclair pour récupérer les paquets et les lettres que tu devais livrer aujourd'hui. Deux sacs plutôt bien remplis. Tu jetais un coup d'oeil à l'intérieur pour voir l’itinéraire que tu allais pouvoir emprunter en fonction des adresses. Remarquant un colis au nom de Keera Stolen. Décidément. Tu allais donc commencer par là. Après avoir posé ton vélo contre la palissade, tu évaluais tes pas, tu connaissais la distance qui te séparait de cette porte, douze pas environ. Mais à chaque fois, il fallait que tu les recomptes. La porte s'ouvrit, laissant apparaître Keera devant toi. Elle était jolie avec sa crinière rousse. Tu l'aimais bien, et elle était toujours gentille avec toi. «  J'ai un colis pour Mlle Stolen ! » Tu lui fis ton plus beau sourire, avant de chercher dans ta sacoche le petit paquet qui était à son nom. Avant de lui donner , tu relevais les yeux pour la regarder, déterminé. « Un admirateur secret ? Parce que ça fait quoi, le 4ème en deux semaines ? » Si ce n'était plus, tu ne retenais pas le compte des colis, mais tu savais que tu étais souvent venu à cette adresse ces deux dernières semaines.

KErea est à l'affut, comme très souvent elle attend avec impatience le passage du facteur... Depuis quelque temps ce n'est plus le même, l'ancien était sympa oui, mais il y voyait plus vraiment et il boitait quand il pleuvait le pauvre. Son remplaçant... Le jour où elle a ouvert pour la 1ere fois la porte sur lui, elle était encore en pyjama, petit short et débardeur avec snoopy dessus, ce fut un grand moment de solitude. Devant-elle un mec, mais THE MEC trop beau, trop sexy, avec des yeux à vous faire perdre la tête et un sourire adorable, sublime. Depuis elle attend avec impatience qu'il passe et vue qu'il ne passait pas assez à son goût elle a eu une idée elle s'envoie des lettres recommandés des colis remis contre signatures tout pour qu'il vienne taper à sa porte et qu'elle puisse le voir. Il doit passer d'un instant à l'autre, elle attend devant la fenêtre, mais dissimulé, qu'il ne puisse pas la voir. Elle a mis une jupe volante et un T-shirt lui tombant largement sur l'épaule, ses cheveux sont relevés en une queue haute, retombant sur son épaule nue. Elle le voit arrivé elle recule de la fenêtre, elle respire à fond. Il tape, tu respires et comptes à 5 avant d'ouvrir la porte, affichant un grand sourire, le sien la percute de pleins fouets, comment on peut être aussi beau ce n'est pas possible, mais tant mieux ! Oui c'est toujours moi Keera Stolen... Merci. Lui répond-elle bêtement, comme s'il ne savait pas son nom et prénom depuis le temps ! Elle rougit d'un seul coup à sa remarque, s'il savait que c'est l'inverse, c'est elle qui l'admire lui. Elle sourit doucement et ose. en tout cas sa me permet de vous voir ! Elle lève ses yeux verts pour croiser les siens, il fallait bien qu’un jour elle essaie de lui faire comprendre quoi. Même si elle n’est pas folle elle n'a aucune chance il doit sortir avec des filles plus âgées qu'elle est cent fois plus jolie, avec des jambes de folies, parfaite quoi ! en même temps normal vue le mec qu’elle a sous les yeux.

La porte s'était ouverte, pour te laisser voir Keera. Tu étais amusé de la voir, à chaque fois, toujours plus jolie. Tu l'écoutes te dire que c'est elle, et tu esquisses un sourire malicieux. Elle était rigolote, elle tombait dans le panneau à chaque fois. C'était la seconde fois pour être honnête, tu avais retenu son prénom dès la troisième visite. Et tu étais au moins à la quatrième. Et bientôt, il y en aurait d'autres, parce que tu sentais bien que ce n'était que le début d'un jeu qui n'aurait peut-être jamais de fin. « Je commence à le retenir ! » Quelque chose te disais que ça n'allait pas tarder à recommencer, peut-être pas demain, mais dans la semaine, tu sonnerais à nouveau à cette porte pour y déposer un colis. « Et moi dont, commencer la journée, en étant si bien accueilli, ça fait plaisir ! » Tu ignorais l'âge qu'elle avait, mais tu ne te gênais pas pour lui faire du rentre dedans. Un sourire aguicheur sur le visage, tu laissais tes yeux descendre sur sa tenue, une petite jupe, tu l'imaginais bien tourner sur elle-même, et sa jupe remonter doucement pour dévoiler le haut de ses cuisses. Un frisson te traversait le corps.

Il est là sur le pas de la porte, prenant son temps, comme elle est contente, ses passages sont toujours si cours alors s'il s'attarde elle ne va pas râler, au contraire elle aimerait plutôt trouver n'importe quoi pour qu'il reste, quitte à l'attacher, non elle déconne, mais l'idée lui a traversé l'esprit. Elle rougit quand il dit qu'il retient son nom et prénom voilà qui la ravit. Elle en profite pour lui lancer. Ce n'est pas trèségal, moi je ne sais pas le vôtre... Elle cligne des yeux doucement en étirant son sourire. Elle n'avait jamais osé le lui demander, c'était le moment idéal de le faire, elle veut savoir comment il se nomme ce beau facteur qui lui fait tourner la tête. Il reste poli dans sa réponse, elle aurait préférée autre chose, mais bon une jeune fille comme elle ne doit certainement pas l'intéresser et puis quel âge il peut avoir ? 24-25 ans ?  ce n’est pas trop d’écart si . Sara la tuerait si elle savait qu’elle craque sur le facteur, mais faut dire que les mecs de son âge ce sont des crétins. C’est normal, vous etes si gentil et si charmant facteur. et vla le compliment. Elle prit chaud à son regard ses paroles étaient peut-être par celle attendues, mais ça c'est car elle imagine trop de choses, mais ce regard qui glisse sur elle, ouah ! Tu lui souris un des paquets glisse un peu tu te retournes rapidement, petite envolée de jupette ( Lol) et tu déposes les paquets sur le buffet avant de revenir sur lui, tu réfléchis à comment le retenir... Trouve un truc ! Aller Keera ! Vous n’avez rien d'autre... pour ma soeur peut-être ?! Sara Liao ! ou pour mes parents... Pour vous éviter de revenir, même si cela ne me dérangerez en rien.

Elle se plaignait de ne pas connaître le tien. C'est vrai que tu ne portais pas de badge qui pouvait indiquer ton nom. Et puis, tu ne voyais pas le mal qu'il pouvait y avoir à lui donner, au pire, elle était dans ta zone, donc c'est toujours toi qui lui livrerait sauf si tu étais malade, ou si elle se plaignait de toi. Dans le second cas, ne pas lui donner ton nom pouvait t'aider. Mais ce n'était pas ton genre. « Vous pouvez toujours m'appeler le livreur sexy ? Ou bien CJ. » C'était un peu du pareil au même pour toi. Tu avais un bon corps, tu te trouvais attirant, et tu étais un peu orgueilleux. Tu te jetais peut-être un peu trop de fleurs pour ça, mais ça t'étais bien égal de ce que pouvait penser les autres. Et même elle venait de te le dire. Alors pourquoi ne pas dire les choses ? Un beau sourire sur le visage, tu ne la quittes pas du regard. Elle est charmante celle-là, tu devrais peut-être l'inviter à sortir, c'était une bonne idée, vu comment elle te dévorait du regard. Tu la vis s'en aller avec son colis pour le déposer dans l'entrée et revenir vers toi aussi vite, sa jupe volait dans tous les sens, et tu avais tressaillis. Tu ne t'étais pas attendu à ça, mais tu avais bien aimé la vision que tu avais eu. Lorsqu'elle revenait vers toi, te demandant si tu n'avais pas d'autres colis pour sa famille, le prénom de Sara te surpris. C'était donc sa soeur ? Est-elle sûre ? Parce que tu ne trouvais pas la ressemblance flagrante.  « Hum.. Je vais regarder. » Tu attrapais ta sacoche pour y jeter un coup d'oeil, et dans un geste maladroit, tu l'avais attrapé du mauvais côté, laissant toutes tes enveloppes tomber au sol. C'était bien ta veine ça.

PS : ce nouvel avatar

.Keera piqua de nouveau un fard quand il lui propose de le nommer le livreur sexy... Son facteur sexy ! Mais il continua en lui disant aussi son prénom Cj... Cela lui allait bien, est-ce un diminutif ? C’était souvent le cas mais, pas toujours. Elle prit une inspiration en ramenant une mèche qui s'est échappée de sa queue-de-cheval. Son regard trouve le sien. C’était déjà ton surnom... Cj... Le facteur sexy ! Elle avait du coup osé le tutoiement. Espérant qu’il ferait de même et leur conversation prendrait un ton plus léger, plus sympa et plus intime... Elle fantasmer totalement sur lui, c’était fou et pas dans qu’un seul sens ! Elle ne réfléchit pas à après, elle avait envie de lui parler depuis longtemps sans oser le retenir plus qu’ il ne le fallait, mais aujourd’hui elle lavait fait et elle ne regrette pas ses minutes qui s’éternisent, cette discussion ni les nombreux regards qu’il glisse sur elle. Justement elle avait trouvé une idée, il cherchait dans sa sacoche, un petit temps pour trouver une idée ou le courage pour relancer la conversation, lui donner rendez-vous. Elle s'est fait le film de nombreuses fois dans sa tête, mais là en face de lui elle sait plu...La timidité prend le déçu. Le destin ou un peu de maladresse, mais la sacoche se renverse tout, un tas de lettre tombe en pluie sur le sol de l’entrée. Sans qu’elle puisse le contrôler un fou rire s’empare d’elle, il avait fait une telle bouille et ses lettres sur le sol, aller savoir, elle était morte de rire comme a dit, des petites larmes brillaient au coin de ses yeux. Désoler, c’est plus fort que moi, je ne vais t’aider, elle s'accroupit levant les yeux vers lui, il est si près d’elle quelle en la chair de poule, c’est fort ! Les mots viennent seuls. Tu as un regard magnifique....

Dans un aveu, elle confesse. Et tu souris de plus belle, tu ne pensais pas qu'elle allait te dire ça, mais ça avait toujours son charme, surtout qu'elle l'avait dit d'une petite voix, comme une petite fille qui avoue à son père qu'elle veut l'épouser parce que c'est le meilleur papa du monde. « J'me sens comme préféré ! » avais-tu soufflé dans un sourire. Elle était charmante avec ses petites pommettes et son air de jeune fille intimidée. Les farouches, tu les aimes aussi bien. C'était sans compter sur ton adresse, des fois tu pouvais continuais d'être vraiment gauche. Tu l'entends rire au dessus de toi pendant que t'es baissé, et tu souris bêtement. « Non, je ne suis pas très doué des fois.. » Tu avais relevé le regard pour la voir à nouveau, mais tes yeux n'eurent pas besoin d'aller bien haut parce qu'elle s'était penché pour te donner un coup de main. Sa réflexion sur te regard te fit sentir séducteur, tu avais envie de donner plus de ta personne, lui faire tourner la tête et la laisser finir valser seule à la fin. Comme le con que tu étais. « Et toi un regard envoûtant. » Et tu n'avais absolument pas honte de faire du charme à la soeur de Sara. Si la brune l'apprenait, tu pendrais peut-être une claque, ou une remarque cynique, mais tu t'en foutais un peu. Avec sa crinière rousse, et son regard, tu ne pensais plus à rien d'autre.

.Préféré !S’il savait à quel point il l’était, dès le jour où elle la vue devant la boîte aux lettres, dès que son regard a croisé le sien, il fut son préféré. Comment après l’avoir vue, elle pourrait s’intéresser aux garçons de son lycée ?! Elle lui sourit et lui répond doucement. -C’est le cas.- Keera se sent rougir sous ses propres paroles. Le rire remplaça la timidité alors qu elle se penche pour l’aider. L’imperfection te va bien ! Et cela me permet d’apprécier ta compagnieC’est vrai, il a l’air si parfait, de l’extérieur en tout cas, mais elle ne demande cas le connaître davantage, connaître ses qualités comme, ses défauts, elle prend sûrement ses rêves pour des réalités, elle n'est qu'une idiote rêvant au prince charmant, ou au super facteur pour qui elle craque !  Elle risque le cœur brisé, mais pour atteindre le soleil ne faut-il pas se brûler les ailes auparavant ?! Un peu trop poétique, mais l’idée est là. Elle a son regard dans le sien après sa confidence, observant chaque détail de ce visage, la moindre petite cicatrice fine, jusqu’à la courbe de sa mâchoire en passant pour la forme de sa bouche, qu'il entrouvrit pour lui dire des mots qui entrent comme une flèche en plein cœur. Elle est jeune et innocente, un cœur fragile qui ne demande qu'à être volé. Le temps se suspend, du moins elle aimerait bien, sa main se pose sur la sienne, vous savez comme dans tous les bons livres ou films voulant saisir la même chose... une lettre. Elle relève les yeux à nouveau et referme ses doigts sur les siens, courage ma grande se dit-elle. -Tu m’envoûtes totalement Cj- Ca passé ou cela casse, il l’envoie boulet ou ... Elle tremble intérieurement. Elle n’a que 19 ans, elle n'a pas eu de cœur brisé, elle a l'insouciance de la jeunesse et de l’inexpérience avec elle et aussi contre elle.

Tu souriais amusé en l'entendant te dire que l'imperfection t'allait bien. Tu n'en était pas vraiment sûr, mais tu n'allais pas la contredire, elle était si adorable avec toi. C'était une rencontre qui te faisait du bien. Qui te permettait de ne pas te soucier du reste à côté. Elle était bien la seule à avoir les yeux qui brillaient comme des étoiles en te voyant. La seule à avoir envie de t'embrasser en ce moment même. Peut-être parce que vos mains venaient de se toucher et que ça semblait être un bon moment. Comme dans un film. C'était fou. Tu étais fou, et peut-être que tu allais dépasser les limites. Mais à ce moment là, tu ne te laissais plus guider par ton cerveau, mais plutôt par ton coeur. Tu avais envie de faire ce qui te chantait, et même si tu dépassais les règles de bienséances. Après tout, il n'existait aucune règle nulle part qui disait qu'un facteur n'avait pas le droit de voir une personne qu'il livrait. Ce n'était pas un métier où les relations avec les "clients" étaient proscrites. Et même si tu t'embarquais sur un terrain glissant, tu avais bien envie d'y aller. De te laisser porter. Tu avais posé ta main libre sur sa joue. Approcher ton visage du sien, pour déposer tes lèvres sur les siennes. Et lui offrir un baiser chaste. Passionné, mais chaste. Elle était jeune, tu sentais déjà son cœur s'emballer. Et le tien aussi. Tu fermais doucement les yeux, essayant de garder ce contact le plus longtemps possible. Ses lèvres étaient si douces et si chaudes, que ça en était presque trop agréable. Tu voulais rompre le contact, juste pour le plaisir de pouvoir le connaître à nouveau. Mais tu te contentais de ce baiser.

Un moment suspendu et unique. Accroupi tous les deux, le regard plongé l’un dans l’autre la rousse sait qu'elle vit un moment pas comme les autres, depuis quel la rencontrée elle pense à lui si souvent, pour ne pas dire tout le temps, la raison ou par elle c en fou, son coeur parle et le reste na plus vraiment d’importance ! le doute la peur et loin en arrière-plan, seul le contacte de sa main  sous la sienne et son regard compte. Son coeur vacille quand sa main se pose comme une plume sur sa joue, sa respiration c'est bloquer un simple filet d’air permet tout juste d'alimenter les fonctions vitales majeures. Peut-être un peu trop fleur bleue, mais les battements de son coeur son formel cupidon a lancé sa flèche en pleins dans sa poitrine ! Le rêve n'est que songe qu'illusion car quand il se rapproche d'elle le monde disparaît il n'y a que ses yeux si intenses, que son souffle doux qui heurte ses lèvres, la chaleur de sa paume sur sa joue et contacte irréel de la chaleur de sa bouche se posant sur la sienne, mouler à la perfection pour calquer les siennes. Elle se contre fiche de son âge et du sien de l’écart qu'il y a certainement, ce moment elle le savoure pleinement, passant fébrilement sa main sur sa nuque, ses cheveux soyeux s’enroulant avec naturel autour de ses doigts fins. Son baiser est tendre et la juste dose de passion, c'est si intense, aucune comparaison avec les baisers rares qu'elle a recu par le passé ! Elle vit une perfection sa main trembler légèrement elle s’écarte d'un millimètre attrapant une goulée d’air son regard vert s’agrippe aux siens elle entrouvre la bouche et sa lèvre frôle la sienne. elle est sans voix,, elle a peur que la magie disparaisse qu’il disparaisse !

Un baiser doux, un baiser simple, tendre et passionné. Un premier baiser pour une jeune fille. Peut-être pas le premier, vu sa splendeur, elle devait en faire tourner des têtes, mais les hommes de son âge devaient encore être immatures, ou n'avoir que des arrières pensées malsaines. Toi tu te contentes de lui offrir un baiser. Un simple et pieux baiser qui changerait le cours de sa vie, peut-être. Vos lèvres se décollaient et tu ne quittais pas son regard, rangeant la dernière enveloppe que tu avais attrapé à tâtons. Tu te relevais, passant une main dans tes cheveux. Le temps filait à une vitesse folle, et bien que tu aurais aimé rester des heures durant, là avec elle, tu avais un travail à faire. Et tu aurais aimé éviter d'être viré dès la première journée. « Je te revois très vite, sweetie ! » Tu lui fis un clin d'oeil, suivi d'un grand sourire avant de te diriger vers la sortie. Cette journée commençait bien, très bien même. Bien que tu viennes d'embrasser la soeur de Sara et que ce geste aurait forcément des conséquences. Conséquences dont tu foutais pas mal en ce moment même, tu étais encore libre de faire ce que tu voulais et tu comptais bien t'y tenir.