another start -r.

Les affaires marchaient plutôt bien. Tu n'allais pas le nier, tu enchaînais contrats et puis Charlize semblait satisfaite de ton travail. Quand tu t'étais reconvertie, tu t'étais tournée vers elle, à cause d'Axten, mais aussi parce qu'elle était la meilleure dans ce domaine, s'il y en avait une qui pouvait te former rapidement et te prendre, c'était bien elle. Pari qui s'était révélé payant. Tu avais finis les travaux chez Aino, tu avais eu un peu de répit, et tu allais t'attaquer à une nouvelle cliente. Une jeune femme vivant à Bowen depuis deux ans, qui souhaitait faire un peu de remise à niveau dans son appartement. Charlize s'était occupé de son logement à son arrivée à Bowen, tu trouvais que deux pour changer les choses ça faisait peut-être un peu tôt mais après tout les goûts des gens peuvent changer si facilement. Et puis, ça te permettait d'avoir un salaire. Tu n'en avais peut-être pas trop besoin, mais il était toujours utile d'avoir un peu d'argent de côté, surtout si on voulait faire plaisir à ses proches. Tu jetais un dernier coup d'oeil à ton petit carnet, puis au numéro devant la porte. Il semblait que tu étais arrivée à destination. Tu poussas la sonnette de l’interrupteur, et attendis sagement qu'on t'ouvres. Lorsque ce fut le cas, tu présentas ton plus beau sourire avant de demander doucement  « Bonjour, Mlle Casenave ? » Tu espérais bien ne pas t'être trompé de porte. Tu aurais l'air bête, mais surtout embêtée parce que tu n'allais pas t'amuser à sonner à toutes les portes pour la trouver.

Spoiler:

Lorsque la porte s'ouvrit et que la jeune femme te fit face, tu avais un sentiment de légèreté en toi. Le fait que ce soit une femme, confirmait que tu avais peu de chance de t'être trompé. Tu aurais eu un homme, tu aurais eu de gros doutes, mais là, tu pouvais être tranquille. Elle ne tardait pas à confirmer qui elle était, et tu lui adressais un large sourire en hochant la tête à ton tour lorsqu'elle demandait si tu étais bien Lily-Anaëlle. Après tout, tu aurais pu être une voisine qui venait se présenter, ou autre chose, une démarcheuse, ce qui aurait pu être un facheux quiproquo. Et tu savais que les quiproquo pouvait être gênant parfois. Tu fis un pas en avant pour entrer dans son appartement, ton sac à la main, et tes catalogues sous le bras. Tu déposais tout ça sur une petite table dans le salon, avant de retirer ta veste, pour te mettre plus à l'aise puisque vous alliez sûrement discuter pendant un bon moment, faire le tour de chaque pièce, puisque si tu avais bien compris, elle voulait tout refaire. Et ele semblait bien motivée. « Je suis prête à tout vous refaire ! » Tu attrapais à nouveau ton bloc note et ton crayon pour pouvoir prendre note de chaque mot, chaque idée qu'elle pourrait avoir. Certes, c'était toi la professionnelle, mais les gens qui refaisaient la déco avaient souvent une idée ou deux en tête. Même si tu étais tombée sur des clients qui n'en avait pas la moindre idée, et ça ne facilitait pas ton travail, surtout quand ils remettaient tout en question. Mais bon, tu verras bien dans quelle catégorie elle se classait. « Alors, je vous propose de me faire une petite visite des pièces que vous souhaitez refaire, en me disant ce que vous aimeriez, si vous avez des idées en tête, et je verrais ce que je peux vous faire, vous proposer. » Tu avais de l'énergie à revendre.