all start again -r.

Tu savais surfer, pas forcément super bien, mais tu apprenais sur le tas, comme une grande. Il fallait toujours que tu fasses les choses en autodidacte parce que ça avait un plus grand impact sur ton apprentissage. Mais aujourd'hui pas question de faire du surf, ce qui t'avais attiré la dernière fois que tu étais venue c'était le ski nautique. Faire du ski sur l'eau, fallait avouer que ça avait de la gueule et que ça te plaisait pas mal. De toute façon, tu aurais fini par en faire parce qu'il te fallait toujours tout essayer, tu ne pouvais pas te retenir. Ta tenue en main, tu te dirigeais vers les vestiaires pour te changer. Cependant tu étais bien trop occupée à regarder cette tenue en te demandant comment l'enfiler sans avoir à demander de l'aide, que tu n'avais pas fait attention au fait qu'une personne se trouvait sur ta route et que si tu ne relevais pas la tête dans une seconde, l'impact serait imminent. Tu n'as pas levé ton regard et ce qui devait arriver, arriva. « Oh, pardon, je n... » Tu coupas net ta phrase quand tu réalisas qui se trouvais devant toi. Tu n'en croyais pas tes yeux, ce n'était tout simplement pas possible. Si ça l'était mais tu ne comprenais pas ce qu'il pouvait faire là. « Zéphyr ? » Tu clignas plusieurs fois des yeux, tu aurais aimé te pincer pour voir s'il s'agissait d'un rêve ou non.

Tu étais comme paralysé. Tu n'en croyais pas tes yeux. Et encore moins tes oreilles. L'entendre prononcer ton prénom te rappelait tellement de souvenirs que tu te sentais rapidement submergé par tes émotions. Tu ne savais pas trop comment te comporter face à lui, tu ne pouvais pas lui en vouloir parce que c'était toi qui l'avait quitté. Mais tu n'allais pas non plus sauté de joie, certes tu étais ravie de le revoir mais aussi très surprise au point que tu ne pu la retenir plus longtemps. « Qu'est-ce que tu fais-là ? J'veux dire au centre nautique ! » Tu avais été un peu sèche, plus que ce que tu ne l'aurais voulu mais c'était la surprise qui parlait plus que la joie là. En même temps faut dire que le Zéphyr que tu avais quitté n'était pas vraiment sportif. Ton regard dévia sur son buste, à ce moment précis - si tu avais été dans un dessin aminé tu aurais eu ta bouche s'ouvrant tellement grande qu'elle aurait atterrie devant tes pieds. Par chance dans la vraie vie tu ne laissas rien paraître. Tu avais une foule de question qui te passait en tête. La première étant de savoir ce qui l'avait motivé à rester dans le coin parce qu'après tout ce n'était pas son pays. Tu savais qu'il était resté parce que tu n'avais pas pu passer à côté des informations lorsque l'on parlait de son livre, de la promo ou des séances de lecture, même si depuis un an, tu avais un peu tout fait pour l'éviter. Ce n'était pas une chose facile pour toi non plus, mais tu avais fait ce que tu pensais être le mieux pour toi.

Il est là raide comme un piqué ses cheveux gouttent sur le carrelage, sur ses épaules et retombe sur son front, il ne bouge pas, tout comme elle, une minute doit bien s’écoule dans ce regard échangé, il est tellement étrange de la revoir, tellement douloureux aussi, pendant tous ses longs mois, loin d’elle il a d abord espérez-la revoir, espère qu'elle change d'avis qu'elle revienne vers lui, qu’ils s’aiment encore plus fort chaque jour, puis il a fini par perdre espoir et a continué à vivre tant bien que mal. Il passe sa main dans ses cheveux un geste mécanique pour repousser ses cheveux vers l'arrière. Il baisse une seconde le regard sur elle, chose qu'il avait tout juste osé faire, il n’y a pas à dire elle est toujours aussi parfaite, il détourne les yeux une demi-seconde avant de revenir quand elle lui dit qu'elle est surprise, son regard le dit aussi quand elle le détail. je viens souvent au centre nautique, surfer essentiellement.. J’y viens des que j’ai le temps...
Un petit sous-entendu pas très méchant, elle lui reprocher d'avoir le temps de rien juste pour son roman. Lui n'est pas étonné de la voir au centre nautique, elle a toujours aimé se dépasser, faire de nouvelles expériences !
Et toi que viens-tu expérimenter aujourd’hui ? Je ne me rappelle pas t’avoir vue avant, je m’en souviendrais....
Une pointe de tristesse perce malgré lui dans sa voix, dans son regard. Il sait souvent pose la question, est-ce qu'elle est ici, ou bien est-elle partie a l'aventure ? Même si elle est là devant lui, cela ne veut rien dire, elle revient peut-être juste, une autre question insidieuse lui trou le coeur, mais il ne la formulera pas.
Elle est encore plus belle que dans son souvenir, il a mis toutes ses photos dans un sac-poubelle et ce sac dans la cave, il n'a pas sur ce résolu à tout jeter, ce fut un coup de tête, la douleur été trop forte ce jour-là.Il pose son regard dans le sien, ce regard qu'il a toujours adoré, ce fut peut-être de ce regard qu'il était tombe amoureux en premier ! Il pose les yeux sur la combi et il l'imagine dedans, il déglutis. C’est une bonne combi que tu as... Même si cest un enfer a passer ! Tu as pris un cours avec un des profs ?.. ou tu vas te lancer seule ?!
Lui a déjà pratiquement tout tester, mais il fait surtout du surfer et un peu de jet ski.

Sa réponse te laissait perplexe. Tu ne comprenais pas, enfin si tu comprenais mais tu n'étais pas certaine que ce soit la vérité. Pourtant son corps te montrait bien qu'il prenait soin de lui, qu'il s'entretenait. Pourtant, tu venais quasiment trois fois par semaine au club et tu ne l'avais jamais vu, en un an. Quel était la probabilité pour que vous ratiez à chaque fois ? Et aujourd'hui, quelle était la chance pour que vous tombiez l'un sur l'autre, après tout, toi tu ne l'avais pas vu, mais lui, il aurait pu t'esquiver ? Il aurait pu sortir au moment où toi tu entrais et encore une fois, tu ne l'auras pas vu. Mais maintenant la confrontation semblait inévitable. « Tu as abandonné tes romans ? » Tu savais bien que non, parce qu'on abandonne pas une trilogie au deuxième bouquin, mais tu avais toujours espéré qu'un jour il ouvre les yeux et qu'il laisse tomber. Tu ne sais pas pourquoi tu lui avais posé cette question parce que ce n'était pas le bon moyen de commencer une conversation saine. C'était plus fort que toi, il fallait toujours que tu appuies là où ça faisait mal. « Je reviens de 3 semaines à Esmerald, je ne sais pas si tu te souviens, j'y vais souvent en urgence quand leur chirurgien dentiste est en congés ! Et comme il n'y a pas l'océan, j'ai besoin de faire du sport. » Ca te semblait bizarre d'avoir une vraie discussion avec lui. Comme si vous étiez de vieux amis qui ne s'étaient pas vu depuis des années. Tu ne te sentais pas à ta place, « Je vais essayer le ski nautique, et j'vais prendre un prof parce que c'est ma première séance, mais après je le débrouillerais seule. » Pendant toute la conversation, ton regard n'avait pas quitté le sien, que tu trouvais pétillant. Peut-être que ton départ avait été bénéfique après tout, s'il s'était mis au sport.

Il voit sa surprise à ses mots, il faut dire qu’il a changé sur certains points depuis leur séparation, peut-être que cela ne fut pas seulement du mal et de la souffrance, cela fait aussi réagir sur sa vie, son mode de vie surtout, il prend plus de temps pour lui, bon bien sûr parfois il reste enfermé devant son ordi, on ne le changera pas complément ! Il la fixe et son visage devient blême à ses mots, une lame chauffe à blanc planté violemment dans son coeur. Elle a toujours voulu qu’il arrête... et il voit qu’elle n’a pas non plu chercher à savoir s’il avait continué ou pas, il répond sèchement. Mon second roman et sortie il y a quelques semaines ! Et il est se vend très bien dans le top dix des ventes !
Il détourne les yeux il a envie de partir, il n’est pas du genre à m'énerver pour un rien mais quand cela pète on ne l'oublie pas. Il est agace et surtout blessé. Elle répond à sa question, il se souvient en effet qu'elle faisait souvent des allers-retours là-bas, cela payait bien et cela lui faisait l'occasion de voir autre chose.
Oui je m'en souviens parfaitement, tout comme ce besoin de sport, une vraie drogue pour toi. Je le comprends mieux maintenant que j'en fais régulièrement.
Il ne la jamais empêchait de faire du sport bien au contraire, il aimait la voir revenir tout sourire et heureuse.
Tu as prévu des gants . Car cela fait mal aux mains, et cela permet d'avoir une meilleure prise. Oui il a déjà essayé, il préfère le surf et jet-ski quand même ! Il la connaît elle va chuter plus d une fois mais elle recommencera tant qu elle n’y arrivera pas!

Tu l'avais piqué à vif, tu l'avais vu. Une lueur dans son regard, il avait changé au moment où tu lui avais parlé de son livre. Tu ne savais toujours pas pourquoi tu lui avais demandé ça puisque tu connaissais la réponse. Même si tu l'évitais lui, tu ne pouvais pas passer à côté quand il était dans les infos. Par curiosité, tu lisais les articles, vantant son oeuvre, comme quoi il était l'écrivain de l'année et que s'il continuait sur sa lancée, il serait dûment récompensé. Tu avais pensé une fois l'appeler pour le féliciter, mais tu n'avais pas pu te résoudre à le faire. « Tant mieux pour toi alors ! » Tu aurais aimé être plus sympatique et le féliciter comme il se devait mais tu en était incapable. S'il réussissait là où tu pensais qu'il allait se planter, c'était admettre que tu avais eu tort à propos de son métier, et tu ne pouvais pas te résigner à l'admettre. Tu étais têtue, mais tu adorais plus que tout avoir raison. « Je suis étonnée de te voir faire du sport quand même, surtout de changer d'avis parce que de ce que je me souviens, tu lâchais jamais ton foutu ordi ! » C'était une simple constatation et pourtant, elle était un peu agressive. Pourquoi maintenant que tu n'étais plus dans sa vie, il faisait les efforts que tu lui avait demandé ? Y avait-il une autre femme dans sa vie ? Est-ce elle la responsable de tout ceci ? Aurait-elle réussi, là où toi, tu avais échoué ? « Je crois qu'il y en a une paire, mais merci du conseil ! Je te voyais vraiment pas faire du ski nautique, j'aurais adoré voir ça ! » Peut-être pour te moquer un peu, ou pour réaliser de tes propres yeux qu'il ne faisait pas semblant, qu'il faisait vraiment du sport.

Zephyr la mal pris il y a de quoi, c’est aussi à cause de sa passion, sa vie, son métier, ceux garce auquel il a pu acheter l'appartement, avoir une belle voiture, sa moto! Sans L'écriture il ne serait plus lui-même, c'est le moteur de sa vie, il aime inventer des histoires, donner vie à ses personnages et voir des sourires sur les lecteurs qui viennent le rencontrer pendant ses séances de signature. Sa réponse enfonce le clou dans son coeur. Rien n'a donc changé... Rien... Quel ne puisse même pas être heureuse pour lui, simplement pour sa fierté, elle a un sacre caractère et il sait qu'elle a du mal à reconnaître des torts, faut-il encore que ça lui fasse quoique se sois et il n en a pas l’impression. La colère est passé, reste la blessure. Et voilà quel recommence, son foutu ordi. Il la regarde attend quelques secondes avant de lui répondre, pour que le silence commence à lui dire qu'elle va trop loin !
Mon foutu ordi, c'est mon métier, s'est-il me semblé ce qui t'a permis de vivre chacune de tes lubies, Moi je ne te jamais Reprocher cela. Et figure-toi, que les gens changent... faut croire que se faire larguer comme une merde cela aide!
Si elle sort les armes lui aussi, mais il est dessus que cette rencontre après tant de temps ce passe si mal, il soupire lourdement et on lit sa fatigue morale sur son visage. Heureusement la conversation glisse sur un sujet moins épineux, ou il peut lui prouver qu’il fait autre-chose que s’enfermer dans son bureau avec son ordi.
J’avais prévu de surfer, mais je peux t'accompagner si tu le veux !
Enfin je sais pas trop, si on n'arrive pas à se parler sans s envoyer en pleines figures nos rancœurs, on ira nul part.
Il sait bien qu’elle a du mal à croire qu'il soit capable de faire autre chose que ses romans, pourtant si. Il lui avait souvent proposé de l’accompagner, mais chaque fois il y avait une raison qui faisait qu’elle préfère pas ou sinon, il était en spectateur. Il tenait tant à elle, que rester dans le vent et le froid à la regarder ne le dérangeait pas, aujourd'hui il vit, il aime son mode de vie, il est loin d’être encore parfait, mais si cela plaît a... Cameron. Oui Cameron l'apprécie tel qu il l'est. Il espère que cela durera.

Le silence était pesant, parce que tu avais poussé le bouchon un peu trop loin. Tu ne comprenais pas pourquoi il fallait toujours que tu agisses de cette façon.. Il n'avait pas tort, il avait pu payé certaines de tes lubies parfois, et c'était un geste que tu appréciais, parce que ça montrait qu'il voulait s'investir dans votre relation, même si ça n'a jamais été suffisant pour toi, il t'en fallait toujours plus. Au final, c'était peut-être ta faute s'il avait baissé les bras, parce que tu n'étais jamais pleinement satisfaite de lui.. « Désolée, je ne voulais pas être aussi agressive. » Il était bien parfois de reconnaître ses torts. Tu allais trop loin, il ne méritait pas de se faire traiter de la sorte, surtout par une ex.  « Si ça te tente, je suis pas contre, j'avoue que j'ai toujours rêvé de partager ça avec toi.. » Quand il t'accompagnait parfois, il restait souvent en spectateur, parce que c'était toi la sportive dans l'histoire et que quand il voulait participer, tu trouvais toujours une excuse pour ne pas qu'il le fasse, soit parce que tu voulais qu'il prenne des photos, soit qu'il garde tes affaires.. Aujourd'hui c'était une autre histoire, aujourd'hui tu voulais voir de quoi il était capable.

La blessure qu’il pensait refermer, mais pas guéri vient de se rouvrir douloureusement. Quand elle la mis sur le fait accompli, oui un instant il y a pensait à tout lâcher, abandonner, devenir banquier ou caissier au supermarché du coin, tant qu’elle restait, mais l'écriture, ses son essences comme elle l'aventure c'est son moteur ! Il avait fait son maximum, elle aussi surement, et malgré les sentiments, ils en sont là à se déchirer après tant de temps sans se voir. Quand elle excuse, il la regarde, c’est chose là son rare et il sait ceux que cela lui coûte de reconnaître qu'elle est allée trop loin trop agressive comme elle le dit. Sa respiration se relâche en un soupiré il se passe la main dans les cheveux replaçant ses mèches, pour laisser le silence meubler une seconde. Il repose son regard sur le sien, ce regard qu'il redécouvre et qu'il connaît encore à la perfection.
Je te dois aussi des excuses, Les tord son partagé. elle est peut-être allé trop loin dans ses mots, mais il est en tord aussi d'avoir répliqué, enfin c'est tout lui de se mettre en coupable. Il lui a proposé de l'accompagner, craignant que cela ne soit pas une bonne idée, mais elle accepte, cela lui fait plaisir, sportivement ils n'ont rien fait ensemble. Il esquisse un sourire. D’ accord, va te changer je vais à l'accueil voir Vincent pour le prévenir, je t'attend sur le ponton ! Il la contourne et longe le couloir il se retourne au bout, elle a disparu dans le vestiaire c’est étrange et il ne sait pas ceux qu'il ressent vraiment, de la joie ? de la douleur mêler ? Il est un peu chamboulé....

Tu hochas simplement la tête pour approuver, après tout tu n'avais pas grand chose à ajouter. Tu repris ta marche, regardant bien devant toi cette fois, de peur qu'un autre ex ne te tombe dans les pattes. Non parce que un c'était déjà suffisant, surtout quand il s'agissait de celui qui avait été pour toi le plus marquant. Après les autres étaient sportifs donc ça ne te surprendrait pas spécialement si tu les croisais ici. Alors que lui, tu n'en croyais toujours pas tes yeux. Tu te disais qu'au pire il aurait disparu et au mieux que tu devrais passer la journée avec lui. Ce n'était pas ça qui allait te tuer. Au pire tu finirais pas redevenir vache et amère, le faisant fuir et provoquant sa colère. Ce n'était pas le moment de penser à ça. Tu enfilas ta combinaison, ajustant tes cheveux pour qu'aucune mèche disgracieuse ne vienne se mettre sur tes yeux lors de l'activité. Au moment de rejoindre le moniteur de jet ski. Tu pouvais vite remarquer qu'il était bel et bien là. Punaise, si on t'avait dit qu'un jour tu verrais Zéphyr au centre nautique tu n'y aurais jamais cru. Et pourtant ! Tu te pinçais encore la main pour être certaine que tu ne rêvais pas. Ce qui n'était vraiment pas le cas, mais tu avais toujours du mal à savoir comment te comporter avec lui. Comme un ami ? Comme un partenaire ? Comme un ex ? Tu n'avais pas l'habitude de revoir tes exs, et encore moins pour faire du sport - ou du moins pas ce genre là. « Prêt à te mouiller ? » Tu lui fis un petit sourire, lançant un regard approbateur à Vincent, pour qu'il commence à vous expliquer les gestes, la posture à avoir et les règles pour pratiquer ce sport en tout sécurité.

Tu n'as qu'une envie, que le moniteur s'arrête de parler et que tu passes à l'action. Tu as tellement envie de faire du sport, que tu t'impatiente et au fond, tu semblais un peu distraite. Tu avais écouté la fin des consignes à moitié parce que t'es une tête brûlée, qu'il faut toujours que tu ailles plus vite que la musique. Tu enfiles les skis, et t’assois sur le ponton. Tu attrapas la main de Zéphyr, qui veut juste t'aider à te mettre en place, et tu ressens un décharge dans la main. Ca te faisait bizarre au fond. Mais ça allait aller. Tu pouvais le faire, ce n'était rien après tout. Tu pris position et tu l'écoutais te donner un conseil. Mettre les jambes fléchies hein ? Fastoche, ça tu savais le faire. Enfin, c'est ce que tu pensais. Alors tu fis ce que tu pensais être bien, et avant même qu'on puisse dire quoique ce soit, tu demandais à ce qu'on se mette en route. Tu tenais la barre de tes deux mains, et tu avais un sourire sur le visage. Malgré tout, au dernier moment, tu jetais un coup d'oeil à Zéph' avant de lui demander d'une voix qui se voulait douce « Comme ça ? » Tu n'eu pas le temps d'attendre sa réponse, que tu tombais à l'eau. A l'évidence, ce n'était pas suffisant. Mais au moins, tu le faisais rire.

C'était tout à fait étrange d'être là avec Tiffany, dans cette eau délicieuse, sur des skis prêts à se laisser tirer par un bateau et s éclater des sensations que cela procurerait... Après son départ, il y a souvent pensé... peut-être que s'il avait été de suite plus dans son univers cela aurait changé quelque chose. C'est donc étrange de se retrouver ici avec elle a lui donner des conseils sur une discipline qu'il a déjà eu l'occasion quelquefois de pratiquer. Il lui a donné un conseil qui lui avait bien servi la première fois qu'il a essayé. Mais alors qu il allait faire une précision elle tomba à l'eau, Il ne put m'empêcher d'exploser de rire, il l'aida à trouver un certain équilibre.
C'est plus dur qu'il n’y paraît, mais tu vas y arriver je m'inquiète même pas tu es doué pour tout.
Vincent les prévient qu'ils vont commencer en douceur le temps qu'ils trouvent leurs équilibres et ensuite il augmentera progressivement la vitesse du bateau.
C'est comme la bicyclette il faut bien regarder droit devant toi ! Et pousse sur les fesses pour rester droite !
Il lui sourit et saisit correctement la barre, même s'il en a déjà fait rien ne dit qu'il ne va pas se vautrer dès le premier minute ! Il regarde Tiff à se coter concentrer fixant un point devant-elle. Le moteur rugi et les cordes se tendent ils sont tirés vers l'avant c'est le point le plus dur il faut tout de suite trouver le bon équilibre. Zéphyr d'ailleurs galère un peu il manque de tout lâcher et trouve l'équilibre.

Son rire était un délicieux son. Tu avais envie de faire le pitre pour l'entendre rire. Au fond tu te demandais si tu l'avais déjà entendu rire quand il était avec toi ? Tu n'en avais pas le moindre souvenir, mais ça c'était parce que tu ne te préoccupais pas autant de lui que tu l'aurais du. Tu lui accorda un sourire, te remontant à la surface pour te mettre en position et réessayer. Il y avait au moins un sujet sur lequel tu n'étais pas d'accord. Tu n'étais pas douée en tout, parce que tu n'étais pas un cordon bleu, ni la pro du ménage, et encore moins l'as des papiers d'impôts, et au moins une naze aux relations amoureuses. Même si tu ne l'avais pas admis, tu avais tout pris dans votre relation, sans jamais rien lui donner en retour. Tu as tiré sur la corde tellement de fois, que tu te demandais si un jour elle finirait pas craquer et en voyant que ça ne marchait pas, tu es partie. Tu l'as abandonné après l'avoir abîmé et abattu.« Très bien, j'vais essayer alors ! » Tu étends tes jambes pour les garder le plus droite possible et tu pousses ton bassin vers le haut en contractant. Tu glissais sur l'eau, tournant tantôt à gauche, tantôt à droite. C'était une sensation agréable et tu avais déjà hâte de passer à la vitesse supérieure.