Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Le jeune homme lui fit un petit sourire espiègle, tant pis elle ne voulait rien lui dire, il n'allait pas insister d'avantage ! Mais une autre fois il serai curieux de tout connaitre sur la jeune femme. D'ailleurs, peut être qu'une petite recherche sur internet pourrait lui en apprendre d'avantage sur elle. Il garda ses yeux sur elle, elle se semblait pas croire à l'amour, et ça s'était assez regrettable, Nate restait persuader que chacun devait connaitre au moins une fois dans sa vie le grand amour, il haussa un sourcil intrigué "J'ignorais que ce genre de mariage existait encore, ce reste que je vous garantit que l'amour existe encore." Il s'arrêta, ça sonnait comme une chanson de Céline Dion ces dernière paroles. "Et je suis prêt à parier tout ce que vous voulez que vous finirez par le trouver" Le jeune homme gardait un regard protecteur sur la belle, elle devait être issue d'une très vieille famille anglaise, car à sa connaissance ce genre de mariage n'était pas monnaie courante de nos jours. Il ne comprenait vraiment pas l’intérêt surement pour préserver la pureté du sang, un peu comme dans Harry Potter. Bon c'était déjà ça, ce genre de diplôme ouvrait pas mal de portes "D'accord, et concrètement c'est pour faire quoi comme métier ?" D'un pays à l'autre les diplômes avaient un nom différent, du coup il ne voyait pas vraiment en quoi cela correspondait. Allongés sur le sables, ils continuaient de discuter, c'était vraiment agréable, ils avaient bien bien de rester ici et non de rentrer chez le jeune homme "Tu peux te détacher de tout ce que l'on t'as appris, mais c'est clair que ça prendra un peu de temps. C'est comme ça que tu arriveras à prendre ta vie en main. " Il lui adressa un sourire "En tout cas moi je crois en toi" Le regard sur les étoiles, il essaya de trouver quelques constellation, "Il y a une première à tout" Fit-il avec un sourire amuser. Quelques secondes plus tard, c'est une Maisy tremblante qu'il reçu dans ses bras, d'un geste protecteur, il referma ses bras sur elle. "ça va aller", fit-il avant de lui déposer un bisou sur ses cheveux. Il n'aimait pas du tout la voir dans cet état, Nate la garda tout contre lui pour calmer ses tremblements.
Il était facile d’avoir des informations sur moi, trop facile même. Il suffit de croiser les paparazzis dans un endroit quelconque pour comprendre toute la situation. Surtout qu’on scande que la ‘princesse’ a pris la fuite pour des raisons inconnues. Et c’est là que tout le monde souhaite savoir et comprendre. C’était des relations de presse, encore et toujours. « J’ignorais que ce genre de mariage existait encore, ce reste que je vous garantis que l’amour existe encore. » J’avais opiné à son premier point. « Oui, ils existent et sont beaucoup plus fréquents que vous pouvez le croire. » En ce qui concerne le deuxième point, je verrai bien en temps et en lieu. « Êtes-vous déjà tombé amoureux, Natanaël? » Je l’observais pour comprendre sa réponse, moi qui était encore une inconnue de l’amour si ce n’était que familial et puis encore. « Et je suis prêt à partir tout ce que vous voulez que vous finirez par le trouver. » J’avais haussé les épaules, peut-être que oui, peut-être que non. C’était un peu comme une roulette russe, je crois. Ou je sais pas, peut-être le monstre du Loch Ness quand tout nous semble si faux. Son regard protecteur m’effrayait un peu alors que je tremblais.
« D’accord et concrètement, c’est pour faire quoi comme métier? » « Des évènements, de la communication interne, de la communication externe, relations avec les médias, travailler dans le communautaire, des agents de projets, des gens dans des boîtes de communication, travailler dans la publicité, prendre en charge les réseaux sociaux, la gestion de crise, élaboration de campagnes, dynamiser les communautés, suivre des rapports de performance et d’activités... C’est très vaste comme domaine. » Et c’était vrai. Souvent nous étions appelés à contrat, d’autres avaient des postes temps plein. Moi, je m’en foutais. J’étais une cause à moi-même. « Tu peux te détacher de tout ce que l’on t’as appris, mais c’est clair que ça te prendra un peu de temps. C’est comme ça que tu arriveras à prendre ta vie en main. » Prendre ma vie en main? Mais pour qui il se prenait celui-là? En même temps, on parlait d’un changement de vie plutôt radical pour suivre le rythme effréné de celui de mes géniteurs. Était-ce si important au final? Bonjour l’indifférence. « Un changement de comportement ne m’intéresse pas. » Conclusion ferme, j’allais rester la junkie que je voulais être. « En tout cas, moi je crois en toi. » À quoi ça sert lorsqu’on ne croit même pas en nous-même? Me voilà bien philosophe au travers de mes tremblements. « Il y a une première à tout. » J’avais opiné. Peut-être avait-il raison au fond. Il refermait ses bras sur moi en me disant que ça allait bien aller... Et je n’y croyais pas une seule seconde. Je continuais de trembler frissonnant par le fait même malgré son baiser sur mon front. « J’ai besoin de cocaïne. » La voilà ma conclusion alors que je suis tremblante. C’était la seule chose qui m’importait maintenant, peu importe la vie. La coke c’était tout ce que je voulais, c’était devenu ma raison de vivre, c’était tout ce que j’avais acquis par moi-même et non pas par ma famille. C’était devenu la ligne qui me séparait d’eux créant un fossé grandissant de jour en jour. Ça m’indifférait maintenant que j’étais à l’autre bout du monde. Il y avait les koalas, les kangourous, le sable chaud malgré la tiédeur de la nuit et Nate.
Le jeune homme venait d'avoir confirmation que ça existait bien encore ce genre de mariage, ça faisait très drama américains que ses parents aimaient regarder le soir, du genre Dallas, et encore pas sur qu'il y ai des mariages arrangés là dedans. "Ah d'accord, je pensais pas, et cela sert à quoi ?" Fit-il intrigués, surtout de nos jours c'est d'un démodé, les personnes mariés de force avaient-ils le droit de divorcer ? Nate reflechit quelques secondes à la question de la belle, mais il se du se rendre à l'évidence "Non, jamais j'ai déjà été attaché à des personnes, mais ça n'a jamais été au delà" , en même le jeune homme avait plutôt été habitué aux coup d'un soir jusqu’à présent. Mais ça ne voulait pas dire qu'il n'y croyait pas, juste qu'en attendant la femme de sa vie qu'il aimait bien s'amuser. "Je serai curieux de savoir ce que l'on ressent", il tourna son visage vers la belle "On a essayer de vous marier ?" On ne sait jamais ! Bien qu'il ne le lui souhaitait pas une telle chose, dans son milieu ce semblait assez courant. Il écoutait attentivement, en effet elle avait largement le choix de métier devant elle, c'était très vague et semblait assez intéressant, enfin si on aime tout ce qui touche à la communication. "Tous ces métiers ont l'air vraiment cool" Et beaucoup devait être des métiers d'avenir c'est ça qu'était sympa. Il lui adressa un regard amusé suite à son refus, mais ne rajouta rien, après tout c'était sa vie, il n'avait aucun droit dessus ! Il la sentait toujours trembler dans ses bras, tout en secouant légèrement la tête, il n'avait pas de cocaine sur lui, pas de cocaine tout court en fait. La drogue n'avait jamais été son délire. "Je n'en ai pas" Il lui fit un regard désolé, plongeant son regard dans le sien. "Il n'y a pas autre chose qui pourrait faire stopper tes tremblements ?" D'une main il lui caressa sa joue du bout des doigts.
« Ah d’accord, je pensais pas, et cela sert à quoi? » Je soupire doucement. Briser le cœur de pauvres âmes n’allait pas être la réponse qu’il voulait. De mon côté, ça semblait tellement évident, en plus. « À garder des titres de noblesse, des raisons économiques, conserver le sang bleu, ça varie selon les situations. » C’était ça, tout simplement. Puis, il répondait à ma question comme quoi il avait été attaché, mais pas amoureux. Ça me semblait si loin et irréel comme vie. « Je serais curieux de savoir ce que l’on ressent. » J’avais ris doucement, je n’en savais rien. Je préférais ne rien répondre là dessus me le demandant moi-même. Ça doit être sensationnel à voir comment ils font dans les films. « On a essayé de vous marier? » Sa question m’étonne et me désarçonne totalement. C’était tellement indiscret et impoli! Allons allons Maisy, ce n’est qu’un américain qui ne comprenait pas l’importance des mariages de raison... Je secouais négativement la tête. « Oui et non, mais on influence beaucoup nos fréquentations. » Il suffisait de penser à la télé-réalité où mes parents s’étaient enflammés avec joie sachant que j’allais forcément épouser un homme riche et important. Je me mordillais la lèvre inférieure en tremblant. Nom d’un cricket, tout cela me semblait si loin maintenant... Je regardais Nate en me recroquevillant davantage. « Vous ne me connaissez pas, Natanaël. » C’était une bonne façon de le savoir, autrement il n’aurait pas posé la question. Je souris légèrement contente qu’enfin on ignore qui je suis réellement. « Tous ces métiers ont l’air vraiment cool. » J’avais hoché la tête sans plus de complications. On pouvait dire que c’était cool... Peut-être que je construirais bientôt ma propre boire de communication, créer mon propre empire suite aux frasques que j’avais faites. Il n’avait pas de cocaïne, j’aurais pu parier qu’il n’en avait pas et qu’il n’avait jamais consommé. Ou peut-être tenté une fois ou deux tout au plus. On finit par reconnaître les gens à force. « Il n’y a pas autre chose qui pourrait faire stopper tes tremblements? » Je secoue la tête négativement. « La coke c’est un monde magique... Pense au meilleur orgasme de ta vie, le plus fort... Et multiplie la sensation de bien-être après fois dix mille et encore, t’es bien loin de la sensation de la cocaïne. » Je soupire doucement, ces souvenirs me semblent si bon. « La vodka apaise un peu les maux. » Et voilà la raison de ma bouteille que j’ouvrais pour en prendre encore. Avait-il besoin de savoir que la vodka était pour moi presque du jus? Ce n’était pas nécessaire, mais ça calmait un peu mes tressaillements. Je prenais la bouteille un peu plus tôt confisquée pour boire quelques gorgées. Ses gestes de douceur m’étaient jusque là inconnus... C’était étrange que quelqu’un s’affaire à réellement prendre soin de moi. « Je déteste les sevrages. » C’était une confidence. Ce n’était pas mon premier sevrage et pourtant, ça me faisait atrocement souffrir.
Hum oui c'était exactement comme dans Harry Potter, comme quoi l'auteur n'avait pas totalement tout inventer. Bon le contexte n'était pas le même mais le principe lui si. "Je vois, ça fait très vieux jeu ! " Et dire qu'il avait trouver sa famille très conservatrice, comme quoi il y a toujours pire ailleurs. Il n'aurai vraiment pas aimé se trouver à la place de la belle, il n'avait jamais su respecter les règles, selon le jeune homme elles étaient créer pour être enfreinte. Ils parlèrent assez brièvement de l'amour, mais aucun d'eux ne semblait l'avoir véritablement connu, du coup le débat tourna assez court. Le jeune Américain voulait vraiment savoir tout ce que l'on ressent, il avait vu des films et lu des livres où dedans il y avait des histoires d'amour, mais en vrai ce devait juste être wahou. Nate resta un instant pensif, il soupira doucement. Pour lui influencer les fréquentation revenait à manipuler un peu la personne pour qu'elle épouse une certaine personne, c'était pas digne du 21ème siècle ! Tout ça pour conserver un titre, il ne comprenait vraiment pas tout cela. "C'est pour ça que vous avez voulu échapper de votre pays ? " Cela serai une bonne raison. "Je sais bien que je ne vous connais pas, mais je ne demande que ça d'apprendre à vous connaitre" Il savait bien qu'on ne pouvait apprendre à connaitre une personne en seulement quelque minutes, mais il serai prêt à la revoir dans une autre situation. Son état ne semblait pas vraiment s'améliorer, et il se sentait quelque peu dépasser par la situation. Tout se qu'il pouvait faire c'était de la garder dans ses bras. Il écouta parler de sa drogue, même vu comme ça jamais il ne toucherai à cette chose. Une question tournait dans son esprit "Pourquoi as tu commencer à en prendre ?" Elle devait en avoir pris beaucoup et régulièrement pour être dans un tel état de manque. La bouteille commençait à être vide, bientôt cela n'allait même plus suffire à apaiser la belle. Nate lui caressa les cheveux distraitement, le regard posé sur l'horizon, il vit une lueur orangée "hey le soleil ne va pas tarder à se lever", il chercha son portable dans sa poche, regarda l'heure, cela indiquait 5h45 du matin "regarde là bas" il pointait d'un doigt le soleil qui commençait tout juste à se lever.
« Je vois, ça fait très vieux jeu! » « Non! C’est normal pour certaines personnes. » Je m’exprimais très clairement un peu déçue de le voir penser ainsi, même si j’en faisais tout autant. « C’est de conserver certains avantages au dépit de d’autres. » Tout simplement. C’était ça que mes parents avaient dit, enfin... Bien avant que je participe à The Bachelorette. « C’est pour ça que vous avez voulu vous échapper de votre pays? » Je secouais la tête négativement. « Je sais bien que je ne vous connais pas, mais je ne demande que ça, d’apprendre à vous connaître. » « Pourquoi vouloir connaître mes plus obscurs secrets? Pourquoi vouloir connaître cet aspect si ... brisé de ma vie? » La voilà ma question. « Non, je n’ai pas voulu m’échapper de mon pays, pour votre information. » Ça allait être dangereux si la presse l’apprenait. Je soupirais doucement en jouant dans mes cheveux. « J’ai pas l’habitude d’aller dans la profondeur de mes états d’âme. Je suis désolée, Natanaël. » J’avais haussé les épaules. Aller dans les émotions était pour nous pour les faibles, on avait appris à montrer une facette et oublier l’autre. C’était pourquoi me réconcilier avec moi-même était si difficile. « Il n’y a pas grand chose de connaître de moi, tout le monde sait toujours tout avant moi-même. » C’était un peu une conclusion que j’avais réussi à tirer sur moi-même.
« Pourquoi as-tu commencé à en prendre? » Long soupir de ma part. « La pression. » Celle de performer partout. La pression des pairs. La pression de la famille. La pression du sang bleu. Énerver mes parents, mieux me comprendre. Mais par la suite, c’est le bien-être et la relaxation, l’effet de perfection, l’illusion qu’elle procure. « Et pour la continuation, c’est l’illusion. » Je tremble toujours dû au sevrage forcé que je ne souhaite pas combattre. Je terminais la bouteille alors que le soleil n’allait pas tarder à se lever selon Nate. « Regarde là-bas. » Mon regard se tournait alors que le soleil se levait. Je me relevais de ses bras avec un sourire aux lèvres. Un lever de soleil, c’était ça... Je m’émerveillais devant la plus simple chose de l’univers, le cœur léger malgré tous les symptômes physiques. « C’est magnifique. » Je soufflais doucement en regardant Nate, les yeux brillants. J’avais l’impression d’assister à un spectacle. J’avais mal à la tête à cause de l’alcool, mais je pétillais. Énervée comme une enfant, je me relevais en sautillant presque d’avoir vu quelque chose d’aussi banal. Je me rendais dans les bras de mon sauveur que je serrais doucement pour ensuite glisser un doux baiser sur ses lèvres. « Merci. » soufflais-je alors que je devais empester l’alcool. « Je dois partir. À bientôt! » Il valait mieux garder une part de mystère, je caressais rapidement sa main en prenant mon sac pour presque partir à la course, le cœur léger. J’avais vu un coucher de soleil alors que j’étais un peu ivre... Je rentrais chez moi avec plein d’idées pour la suite. J'allais le revoir très bientôt, j'en étais persuadée.
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