Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
« Et si on vérifiait comment il s’en sort avec deux femmes à la fois? » Déjà, avec une seule femme, Nelligan ne savait jamais vraiment trop où mettre tous ses membres, il savait pertinemment qu’avec deux femmes, il allait juste s’évanouir sous le stress. Maisy n’écoutait absolument rien de ce que Nelligan tentait de dire, et à la limite ça lui faisait un peu peur d’avoir ces deux femmes trop entreprenantes devant lui. Il n’avait aucune idée de comment se sortir de cette situation mais, une chose était certaine, il ne se sentait absolument pas prêt à la vivre. Bon, Nelligan restait un homme, et avoir deux femmes après lui de la sorte l’excitait, même que Naxa ne se gênerait pas plus tard pour en faire la remarque après s’être assise à califourchon sur lui, mais les réactions de son corps n’étaient pas forcément les mêmes que ses pensées. « T’es sûr que même sans chercher, simplement essayer ça ne te dirait pas? On ne dira rien à personne. » Nelligan eut un rire des plus inconfortables en regardant le clin d’œil de Maisy. « C’est pas vraiment l’opinion des autres qui me … » Mais Nelligan ne termina pas sa phrase, parce que c’était à ce moment-là que Naxa l’enjamba pour s’asseoir sur lui. Elle glissa ses lèvres dans le cou du jeune homme et il sentait son souffle chaud contre sa peau. Plus elle lui disait de se détendre, plus son corps se crispait. Naxa posa sa main sur la mâchoire de Nelligan et leurs lèvres se rencontrèrent. Pour quelques secondes, le jeune homme essaya de se laisser aller, de l’embrasser aussi, mais il n’était pas du tout dans son élément, et la chaleur de son corps, ses sueurs froides et son inconfort le traduisaient bien. D’ailleurs, au moment où Naxa se reculait pour le regarder dans les yeux, une goutte de sang coula de son nez jusqu’à son chandail. « Oh, merde ! » Dit-il en plaquant sa main sous son nez. Trop de stress. Trop d’émotions beaucoup trop intenses pour lui. « Je … je … je. Désolé. » Il essaya de se relever, faisant en sorte que Naxa fut contrainte à le laisser passer, et dès qu’il fut sur ses jambes et il se dirigea vers la salle de bain, laissant quelques gouttes de sang au sol, au passage. Il ferma la porte et la verrouilla, pour être bien certain que ce rêve cauchemardesque ne le suivrait pas jusqu’ici. Il ouvrit l’eau du robinet et se regarda dans le miroir, incapable de saisir ce qui venait de se produire.
« Mais faut te détendre, Nelligan. » que Naxa avait dit alors que je rigolais doucement à ce qu’elle disait. Elle soufflait également qu’il était tout raide et c’est avec un haussement de sourcils, intéressée que je regardais mon amie. Alors qu’elle l’embrassait, je gémissais de mon côté : « C’est pas juste, je veux goûter aussi... » Goûter les lèvres, celles de Naxa encore une fois, celles de Nelligan aussi. Je me rapprochais d’eux avec un sourire aux lèvres, je caressais maintenant les deux cuisses des deux personnes près de moi jusqu’à ce que Nelligan ne semble pas approuver... Ou plutôt son nez ne semblait pas approuver. Alors qu’il s’excusait maladroitement pour se sauver à la salle de bain, je rattrapais ma meilleure amie pour éviter qu’elle ne s’échoue comme une baleine sur le sol. Je regardais Naxa en lui questionnant. « Tout va bien, chérie? » lui demandais-je en la remettant sur pieds. J’adressais un regard inquiet vers la porte de la salle de bain en jouant nerveusement avec mes cheveux. « On fait quoi? » demandais-je à Naxa qui était bien meilleure que moi dans ce genre de décisions. J’étais même plutôt docile contrairement à ce qu’on pouvait croire de moi. « Nelligan, est-ce que tout va bien? » demandais-je plutôt inquiète. Peut-être étais-je trop naïve au final. « Tu crois que je devrais appeler Eugene pour qu’il vienne nous prêter main forte? » lui demandais-je en me mordillant la lèvre inférieure. Peut-être avions-nous réellement pousser la note trop loin au final. Je commençais à culpabiliser. Je me tournais vers Naxa. « J’dois me calmer. » lui dis-je en allant dans ma chambre pour consommer rapidement et revenir avec un sachet pour mon amie que je ne tardais pas à lui tendre. Je regardais le sang du geek sur le sol, légèrement répugnée. « On fait quoi? » Aucune capacité d’initiatives de ma part. Le sang me paralysait légèrement et en m’y exposant, je me risquais moi-même à un badtrip.