i find only you away -r.

Tu avais encore beaucoup de mal à réaliser. Réaliser que tout ça était vrai, qu'elle avait vraiment eu un enfant avec toi. Toi qui avait tant ignoré les appels de ta famille, à y repenser peut-être que l'un deux t'annonçait que tu étais père, que Lou n'attendait que ton retour. Tu avais l'impression d'être un véritable connard fini, abandonner Lou pendant qu'elle était enceinte. Ce n'était pas toi, tu avais toujours été si gentil et prévenant avec elle. Réaliser que tu avais pu la faire souffrir, que tu avais fait souffrir tout un tas de personnes en te cassant comme ça. Tu avais poussé les choses, tu les avais éloignés de toi comme pour te protéger, mais tout ce que tu avais réussi à faire, c'est leur laisser de l'amertume pour toi, un regret et un profond dégoût pour d'autres. « Je vois.. Tu as bien fait Lou, il est sûrement heureux là où il est. » Tu ne lâchais pas sa main, tu la serrais même un peu plus fort. Tu étais triste de savoir que tu n'aurais pas la chance de le rencontrer, qu'il avait sa vie, sa famille, que tu n'aurais pas l'occasion de voir son sourire, de voir son visage, savoir s'il a les yeux de Lou, ou les tiens. Mais s'il y a déjà une chose que tu aimes chez lui, c'est son prénom. « Le choix n'aurait pas pu être plus parfait ! » Alioth, pour un petit clin d'oeil à Io, le satellite de Jupiter, comme toi. Jupiter. Et 37ème étoile la plus brillante. Tu te sentais con, mais t'étais ému, tu en avais presque les larmes qui te venaient aux yeux. La dernière fois que tu avais pleuré, ça remonte à longtemps. Tu en avais presque oublié ce que ça faisait. Tu avais posé ton front contre le sien, fermant doucement les yeux pour laisser une larme s'en échapper. Heureux de la retrouver, d'avoir à nouveau cette chaleur à tes côtés, de savoir que la vie va être facile, puisqu'elle était là pour te rendre heureux.

Elle avait souvent des nouvelles ? Tu avais senti de coeur s'arrêter. Comme si tu n'avais pas assurer. Tu l'avais mise dans un coin, de côté dans ta tête et sans te soucier d'elle, tu étais parti vivre ta vie. Tu te sentais coupable, coupable d'avoir agi comme un lâche et de l'avoir laissé derrière toi. Tu avais les yeux qui pétillaient, et tu demandais d'une petite voix « Tu lui as parlé de moi ? Je pourrais en avoir aussi ? Et une photo ? » Tu mourrais d'envie de voir ce à quoi il ressemblait. Lou et toi, ça devait donner le plus beau bébé du monde. Il devait avoir sa douceur, tu te demandais si lui aussi, il lui arrivait de compter ses pas. Et vous ne pourrez pas lui apprendre à jouer du piano. Tu pensais à toutes ses choses et tu sentais les larmes couler doucement le long de tes joues. Tu n'avais pas pleuré depuis trop longtemps. Tu avais écouté la question de Lou, et tu l'avais laissé sans réponse quelques instants, le temps de savoir quoi répondre. Le temps qu'elle caresse ta joue et chasse tes perles d'eau. « C'est difficile à dire, je n'arrives pas à m'imaginer père, c'est encore une telle surprise, alors avec toi, j'aurais sûrement tout foiré, j'suis qu'un crétin Lou. » Tu avais ri. C'était sarcastique puisque tu n'étais bon qu'à ça. Décevoir. Tu avais déçu Sara, Nevaeh, Tahlia, et tant d'autres, mais surtout Lou. Tu ne pouvais pas lire la déception dans son regard, il était mort. Mais tu sentais bien que si tu étais resté, sa tristesse et sa désillusion aurait pu être plus grande. Tu aurais été une telle désolation pour elle. Tu devais t'estimer heureux d'entendre ces mots sortir de sa bouche, Loulou & Jupiter. « Nous contre le monde. » Ça faisait tellement longtemps que tu n'avais pas entendu ces mots. C'était toujours vous contre tout le monde, toujours fourrés à deux, à faire n'importe quoi. Et à en rire aussi. Il était votre terrain de jeu et vous étiez de très bons dirigeants.

Il était ton satellite. Tu ne le connaissais pas et tu avais une place dans sa vie. Tu aurais aimé que le contraire soit possible. Qu'il ait une place dans ta vie, même si tu ne savais pas comment. Tu n'allais pas l'arracher à la vie qu'il avait pour t'en occuper. Tu n'avais plus tes droits parentaux, et tu serais bien trop incapable de t'en occuper. Lou ne pourrait pas t'aider. Vous n'étiez pas un couple, juste de vieux amis avec des sentiments compliqués, et cet enfant avait besoin de stabilité et de structure. Ce n'était pas trop ça pour toi en ce moment. Mais l'idée de lui rendre visite te germait dans la tête. Avec elle aussi, pour passer une journée, comme la famille que vous auriez pu être. « M'accompagnerais-tu si je décidais d'aller le voir ? J'aimerais le rencontrer ! » Tu avais ressenti quelque chose au fond de toi, mais tu ne savais pas quoi. Lou aussi, elle avait un peu baissé son regard. Tu t'étais demandé si elle l'avait déjà, depuis sa naissance, si elle possédait une photo de lui quelque part dans son portefeuille. Mais tu gardais tout ça pour toi. « Peut-être mais un crétin tout de même. » Tu Tu haussais les épaules. Tu avais beau avoir été le meilleur avec elle, l'été de tes 20 ans, tu avais perdu toutes tes marques, tes repères. Tu t'étais laissé glisser dans un trou, un trou profond et agréable où les sentiments étaient bannis, noyés dans l'alcool. Il n'y avait que les relations sans lendemain. Lou te jetait une corde pour t'aider à remonter la pente, mais tu te sentais tellement bien au fond du gouffre. D'autant plus que c'était elle qui semblait te rejoindre. Et tu n'aimais pas ça. Tu avais posé ton regard sur elle, qui semblait si triste. Tu n'avais pas eu l'occasion de voir un tel spectacle depuis des années. Tu te sentais même un peu rouillé, la compassion, tu avais mis ça de côté depuis trop longtemps. « Dis-moi tout, ma douce Lou. » La peur s'emparait peu à peu de toi. Mais tu ne devais pas te laisser submerger, tu devais être son roc. Comme elle était le tien. Un point d'ancrage dans la vie, qui te permettait de retrouver l'enfant que tu étais. Tu tenais sa main dans la tienne et du bout des doigts, tu la caressais.

Elle était prête à tout. Pour toi. Tout comme tu l'étais pour elle. En tout cas, à présent, tu n'allais pas la laisser tomber maintenant. Au contraire, tu serais prêt à lui décrire votre fils dans les moindres détails pour qu'elle puisse s'imaginer chacun de ses traits. De ses nuances. Trouver un moyen pour que l'image lui soit transmise, qu'elle puisse admirer la beauté de ce petit être. Mais pas maintenant, pour maintenant, tu devais digérer cette nouvelle. « Je le ferais. » Tu lui offrais un petit sourire, avant d'ouvrir la bouche en entendant la suite de ses mots. Amoureuse. Ces mots sonnaient étrangement à tes oreilles. Elle était amoureuse d'un autre. Et ça te pinçait un peu le coeur à mesure qu'elle décrivait cet amour. Tu avais arrêté de sourire aussi. Bien heureux qu'elle ne puisse pas te voir. Qu'elle soit incapable d'apercevoir ton air de chien battu. Elle ne méritait pas ça et tu avais prévu qu'elle ne le décèle pas. Tu te forçais à sourire, à chasser tes idées. Elle méritait le bonheur et elle semblait l'avoir trouvé. Jusqu'à la fin de ses mots. Une connerie ? De quel genre ? Le savait-il ? Tu serrais un peu plus ses mains, reprenant en chuchotant, un peu tremblant. « Qu'as-tu fais Lou ? Dis-moi tout. » Sa réponse te faisait, son temps de réponse plutôt. Tu ne savais pas si tu étais prêt de savoir qu'elle avait des félures, qu'elle était aussi brisée elle aussi. Et qu'elle pouvait se tromper. C'était un peu comme la chute d'une merveille. Mais ça la rendait encore plus belle pour toi. Et tu te trouvais affreusement égoïste.

• Lorsqu'il était parti, Lou avait eu l'impression qu'il lui avait dérobé une partie de son âme. Ils avaient cette complicité que l'on retrouvait normalement chez les jumeaux. Il y avait eu un long moment où la jeune femme se retournait encore lors d'une mauvaise blague en espérant voir le regard moqueur de son Jupiter. Elle s'était longuement demandée comme l'homme faisait pour voyager si son cœur le tiraillait, mais la brune s'était rendu à l'évidence. La seul personne à ressentir cette douleur insupportable; c'était elle. Au moins, elle avait eue ce ventre rond à aimer. Un petit morceau de CJ. Un morceau qui ne pouvait pas partir de son plein gré. Pourtant, Lou avait été forcé de faire son deuil en posant Alioth dans les bras d'une autre femme. L'aveugle posait sa tête contre l'épaule de son ancien amant. Il était la maintenant avec la promesse de ne plus repartir sans elle. Heureusement puisqu'elle ne supporterait pas cet abandon une deuxième fois. Il était prêt à la trimbaler partout, mais cette fois la réalité de la pianiste était différente. Lennox. Serait-elle capable de le laisser à l'arrière? Une voix lui chuchotait qu'il était l'homme de sa vie et la brune l'espérait tellement. «  Je le rend tellement malheureux Jupiter! Il a fait une tentative de suicide par ma faute. Je suis une peste! Il m'a demandé en mariage et j'ai été me perdre dans les bras du premier con du coin! Je suis tellement stupide. Je lui fais que du mal. » Le larme débordait sans qu'elle en ai conscience. Lou avait tellement peur d'affronter son homme. Il la connaissait. La québécoise n'avait jamais été douée dans les relations amoureuses. Elle avait tellement espéré finir avec son Jupiter qu'elle avait massacré tout les relations qui passaient.

Tu attends qu'elle te dévoile tout et tu trouves l'attente difficile. Tu avais eu le temps de t'imaginer des milliers de scénarios possibles dans ton esprit et ça t'embrouillait plus que ça ne t'aidait. Les mots sortaient de sa bouche tels des fusées, tu n'avais pas le temps de tous les assimiler qu'elle avait déjà arrêté de parler. Tu avais retenu suicide, et se perdre dans les bras du con. Tu ignorais qui il était, mais tu lui aurais bien collé un poing dans la face. Profiter d'elle comme ça. Tu te doutais bien qu'il fallait être deux pour ça, mais à un moment, elle avait du se raviser non ? Réaliser qu'elle faisait une bêtise et chercher à y mettre fin ? C'était comme ça que tu l'imaginais et même si elle te disait le contraire, tu n'y croirais pas. « Lou, ma si douce Lou, arrêtes ! » Tu posais ta main sur sa joue pour essuyer la larme qui coulait le long de sa joue. Tu l'attrapais par les épaules pour la plaquer contre toi, laissant ta main se perdre dans sa chevelure brune. Tu lui déposais un baiser sur le sommet du crâne. Tout allait bien se passer. Elle avait fait une erreur, une erreur de parcours. On en faisait tous, même son Lennox ne devait pas être parfait. Il avait tenté de mettre fin à ses jours et de priver ta Lou, d'amour. C'était presque aussi égoïste que son geste.  « Tout ça va beaucoup trop loin d'accord, tu as fait un erreur, mais tu l'aimes et tu vas la rattraper. Tu vas l'épouser, lui donner pleins de petites Lou et mourir vieux mais heureux, ok ? Je lui parlerais, défendrais ta cause s'il le faut et si malgré tout ça il te laisse en plan, c'est un idiot et il ne mérite pas que tu l'aimes. » lui avais-tu soufflé doucement. Tu comptais bien en prendre la défense, envers et contre tout. Elle serait toujours ta LouLou, peut-être pas la tienne, mais elle avait sa place dans ta vie. Tu ne pourrais jamais t'en passer. Et maintenant que tu l'as retrouvé, tu ne comptais pas la quitter.

• Là dans le creux de ses bras, la québécoise se permit de redevenir l'enfant qu'elle était au par avant. Elle l'avait martelé d’information avant qu'il la coupe pour la serrer contre son cœur. L'odeur de CJ la réconfortait plus que bien des mots. Il avait toujours eu cet odeur qui rappelait la mer à la jeune femme. Saline, douce, vibrante. Un baiser sur le dessus de sa tête lui rappelait tout ces soirées qu'elle avait passé avec Jupiter caché du regard des adultes pour vivre leur vie d'enfant. La force de son étreinte ne réglait pas les problèmes, mais permettait de les éloigner assez longtemps pour reprendre son souffle. À lui seul, CJ produisait assez de clarté pour effrayé le plus féroce des démons intérieurs. Encore une fois, il lui prouvait qu'il était son pilié. Celui dont elle aurait toujours besoin peu importe leur relation. « Je l'espère tellement. Je l'aime Jupiter. J'ai jamais eu aussi peur de perdre quelqu'un. » Lou hoquetait.  « Même toi, je savais quelque part que nous allions nous retrouvez. Mais Lennox... » L'aveugle était perdue. « J'apprécie vraiment, mais ce n'est pas ton combat. C'est moi qui me suis laisser faire cette nuit là donc je dois prendre blâme. Je mérite ce qui m'arrive. » Annonçait-elle résolue, mais terriblement vacillante. Si Cj avait réussi à la sauver d'une crise d'angoisse certaine, il ne pouvait rien contre ses certitudes ancrées.

Elle se calmait au fur et à mesure des secondes qu'elle passait dans tes bras. Ses pleures étaient moins violents, son souffle moins saccadé. Tu sentais qu'elle se calmait, elle était toujours dévastée mais calme. Tu l'écoutais te dire qu'elle savait que tu reviendrais, et elle avait raison, tu étais quand même venu la chercher. Sans la trouver, mais tu l'avais fait. Et elle avait un doute pour l'homme qu'elle aimait. Ce n'était pas ton combat, qu'elle disait. C'était pourtant là qu'elle se trompait. Dès qu'il s'agissait de Lou, tout comptait pour toi. Vous ne faisiez qu'un après tout. Elle était le Yin de ton Yang. Comme deux doigts de la main, inséparables. Alors tu te devais de l'aider, de parler à cet homme sur le point de lui briser le cœur. Tu te devais d'essayer quelque chose, trouver une ruse pour lui rendre son happy end. « Laisses-moi me battre pour toi. Laisses-moi t'aider à récupérer l'homme qui est tien, Lou. » Tu la redressais pour planter ton regard dans le sien, tu sais qu'elle était aveugle mais elle avait bien du développer ses sens et elle devait sentir ton regard sur elle. Elle devait sentir tes yeux qui brillaient, secoués par les larmes. Tu ne voulais pas pleurer mais tu les sentais monter. Tu posais ta main sur sa joue pour chasser toutes les perles d'eau qui se trouvaient à la commissure de ses yeux. « Tu sais que pour toi, je ferais n'importe quoi. Je ne supporterais pas de te voir malheureuse, ma Lou. » Tu déposais un nouveau baiser sur le sommet de son crâne avant de la reprendre contre toi et de la serrer un peu plus fort. Prêt à tout, même à lui décrocher la lune.

• Ce qu'elle l'aimait cet homme. Malgré sept années qui les séparaient, il connaissait encore les bons mots pour la calmer. C'était un peu comme si leurs esprits étaient connectés. Il suffisait d'un regard pour qu'une émotion passe. Jupiter semblait tellement confiant lorsqu'il déclarait qu'elle allait récupérer son homme que Lou voulait y croire. Si CJ pouvait être aussi assuré, elle se devait de l'être aussi. De toute façon, tout les plus belles histoires d'amour terminait par un un mariage non? « D'accord. J'ai besoin de savoir que je ne suis pas la seule à y croire. » Tout semblait plus simple dans les yeux de son ami. Pourtant, elle était loin de doutée que se moment avec Jupiter serait le calme avant la tempête. Le calme avant l'entrée fracassante de Nevaeh dans la vie de l'aveugle. Les doigts de son ami essuyaient les larmes avant même qu'elles ne débordent comme si à les faire disparaître rapidement les effaçaient. Doucement, Lou avait attrapé la main de CJ pour la poser à plat contre sa joue. La fraîcheur de celle-ci apaisait la chaleur qui ravageait son visage. « C'est fou comment tu es la meilleure chose qui me soit arrivée. » Soupirait-elle en sentant de nouveau un baiser dans sa crinière brune. «  Dis-moi que rien ne nous séparera. J'ai besoin de toi mon Jupiter. » Enfoui dans les bras de l'homme, Lou se permit d'enfin respirer.

Elle avait besoin d'espoir et tu étais là pour lui en apporter. Tu n'aimais pas la voir si triste, tu n'aimais pas voir les larmes couler le long de ses joues. Tu n'aimais pas penser qu'elle avait le cœur brisé. Son cœur ne pouvait pas se briser sinon le tien aussi allait s’effondrer. Au fond elle était un peu comme ta sœur jumelle, vos cœurs battaient à l'unisson, quand elle souffrait, tu souffrais avec elle. Et quand elle débordait de bonheur, tu l'étais toi aussi. Vous aviez cette relation depuis tellement longtemps et l'avoir perdu pendant sept ans te faisait réaliser à quel point elle t'avait manqué, à quel point elle t'avait vraiment manqué. « Tu ne seras pas seule, plus jamais, ça je te le promets ! » A nouveau, tu déposais un baiser sur son front. Elle ne devait plus avoir peur, tu allais chasser toutes ses craintes, tous ses troubles. Tu allais la sauver des ténèbres. Lui redonner l'espoir, apporter la lueur sur son visage et la rendre heureuse en lui redonnant son homme. Tu ne savais pas encore comment t'y prendre, mais tu savais une chose : tu étais déterminé. Tu te levais du banc, l'aidant à faire de même. « Allez viens, Lou, on va aller manger un morceau et trainer devant un film. » Aveugle peut-être, mais pas sourde, elle pourrait toujours rire au réplique et puis tu n'allais pas choisir n'importe lequel, celui que vous aviez du voir des milliers de fois ensemble, au point que vous seriez capable de réciter chacun des passages par coeurs, même sans le regarder.

• • Jupiter avait les bons mots. Comme il les avait toujours eu. Cet homme était l'ange sur ses nuits et les tourments de ses jours. Malgré son départ, Lou n'avait jamais réussi à lui tenir rancœur. Évidement, le jour où elle avait pris conscience qu'il ne reviendrait pas avant un long moment elle l'avait pleuré. Jupiter avait beau être parti si maintenant il disait qu'il resterait, elle n'avait pas le choix d'y croire. Il ne lui avait jamais menti comme elle ne lui avait jamais rien caché. Lou se laissait aller aux caresses. Elle aurait pu s'endormir là tellement l'impression de retour à la maison était forte, mais son ami avait décidé de lui changer les idées. Évidement, en bon connaisseur il avait impliqué de la nourriture dans le projet et l'argument suffisait à elle seule. «  Je veux de la pâte à biscuit pendant le film. » S'exclamait-elle comme à chaque fois qu'ils écoutaient un film. Ses doigts emmêlés dans ceux de Jupiter, Lou s'était lever pour l’entraîner derrière lui.