some relaxation ‹ free.

Un peu de détente et de relaxation. Toi qui parlait toujours à tes clients de l'importance de prendre du temps pour soi, et de profiter un peu en faisait du sport, à petite dose, et toi qui ne le faisais jamais. C'était terrible. Mais tu avais laissé Iris à l'école aujourd'hui, et tu avais pris congés. Tu ne voulais pas travailler aujourd'hui, tu voulais faire du sport, regarder un film, te faire les ongles, manger une glace, ou une autre chose. Te détendre juste. Pour le sport, tu avais choisi la piscine, tu n'avais pas nagé depuis la naissance de ta princesse, et tu te demandais si tu n'allais pas couler une fois les pieds dans l'eau, mais pour le découvrir, il fallait t'y jeter. Après avoir enfilé ton maillot, et t'être mouillée les cheveux, tu te dirigeais vers la piscine, d'un pas décidé. Tu marchais lentement, ta serviette sur l'épaule. Tu la posais dans un coin, comme tu avais l'habitude de le faire avant. Et toi regardais l'eau, immobile. Tu avais comme le sentiment d'être incapable de franchir le pas. De sauter. Tu avais peur de te noyer, comme si tu ne savais pas nager, comme si tu allais mourir. C'était idiot, puisque de toute façon, il y aurait bien un maître nageur pour te sauver. Tu avais même fait un pas en arrière, rentrant dans un inconnu, parce que tu n'avais pas regardé avant de reculer. Tu t'étais retournée très rapidement, manquant de glisser. T'étais pas du genre maladroite, mais ce matin, tu avais l'impression de les accumuler. « Pardonnez-moi ! » Tu n'avais pas encore levés les yeux vers la dite-personne.

Ce matin, tu avais encore du répit, ton contrat ne commençait que dans quelques jours, c'est pourquoi tu t'étais jurée d'en profiter un maximum avant de commencer ton travail, ici à Bowen.
Tu t'es donc levée à ton aise vers 10h32, avec Flocon (ton chien) qui pieutait tranquillement à coté de toi. Après que vous ayez tous les deux émergés du Pays des Rêves, vous vous êtes levés et tu es sortie dans le petit jardinet que dispose ta nouvelle maison, Flocon sur les talons. Le soleil brillait, peu étonnant pour un matin en Australie. Tu as pris quelques grandes inspirations, réfléchissant à ce que tu allais faire de ta journée. L'envie de faire du sport te remplit, course, natation, c'était les deux sports qui se battaient dans ton esprit. En moins de deux, ta décision était prise, ce matin, tu irais nagée, et cette après-midi, courir avec monsieur Flocon ! Tu rentres direction ta chambre, te prépares et fais ton sac, après avoir nourris ton chien, tu t'en vas, lui laissant une caresse sur sa tête blanche immaculée. Direction le complexe sportif !
Arrivée là-bas, tu te changes très vite et te diriges vers la piscine, contente de te dépenser un petit peu. Tu entends un enfant qui crie et t'arrêtes, tournant la tête. Surement ta vigilance de pédiatre : enfant + cris = attention. Mais ce n'est rien, juste un cri de bonheur d'être dans l'eau. Et puis BOUM. Tu te retournes et entends balbutié une excuse. Tu souris et toises la femme qui te fait face : « Pas de soucis ! » Tu répliques gentiment. « Vous allez bien? »

Je me permets

Tu avais fait un pas en arrière en tapant dans une personne. La peur de l'eau, ça te faisait faire n'importe quoi. Pourtant, ce n'était pas comme si tu allais mourir. Mais tu ne saurais pas dire pourquoi. Tu t'étais retournée vers la personne pour découvrir une femme élancée et blonde, enfin pas vraiment blonde, c'était plus du châtain clair. Mais tu n'allais pas vraiment batailler sur la couleur de ses cheveux, ce n'était qu'un simple que détail. Il n'y avait pas matière à en discuter pendant des heures. Tu lui offris un grand sourire, la détaillant rapidement du regard, à son air, elle ne semblait pas désagréable. C'était déjà ça de pris. Tu ne l'avais pas fait exprès non plus, mais parfois les personnes sont désagréables sans vrai raison, enfin, se faire bousculer pouvait en être une. Mais tu fus rapidement soulagée quand elle prit la parole. Tout semblait aller bien, tu pouvais respirer à nouveau et ne pas t’inquiéter. Tu hochais doucement la tête en regardant ton corps de haut en bas, tout allait bien. « Oui ! Je ne vous ai pas fait mal ? » demandais-tu doucement, en levant le regard vers la jeune femme. Visage inconnu pour toi, mais tu ne pouvais pas connaître tout le monde.

Tu t'avances, vétue de ton maillot bleu roi, vert pomme et mauve. Un bon maillot de sport qui tient bien tout en place, mais sans écraser pour autant ta poitrine. Tu avais bien envie de faire quelques longueurs histoire de te mettre en forme. Tu t'avances vers la piscine et soudain, un choc. Pas violent, mais inattendu. Une jeune femme brune se tourne face à toi, l'air pas du tout à son aise et très gênée. Elle s'excuse mais ce n'est rien, juste une bousculade. Elle semble soulagée quand tu lui affirmes que ce n'est rien de grave. Elle n'a rien, ouf, meme si elle ne parait pas totalement bien. Oh non, je n'ai rien, ce n'était qu'une bousculade, rien de grave ! tu lui affirmes encore que ce n'est rien. Tu la regardes, inquiète. Vous êtes sure que tout va bien ? Je ne voudrais pas paraitre désagréable mais vous n'avez pas l'air très à votre aise... Si je peux faire quelque chose pour vous ? Tu es un peu gênée, mais réellement concernée, elle est pâlotte et a l'air un peu paniquée.

Elle allait bien, et tu ne pouvait t'empêcher de sourire bêtement, parce que c'était idiot de t’inquiéter à ce point pour savoir si elle allait bien ou non. Elle semblait l'être, tu n'allais pas non plus l'examiner pour en avoir le cœur sûr. Tu n'étais pas médecin, enfin si mais pas trop. Sa question te prit de court. Tu ne pouvais pas vraiment dire que ça allait. Au contraire, tu commençais à faire une petite crise de panique. Ça passerait rapidement, tu pouvais en être certaine mais tu voyais mal lui expliquer la situation. Tu étais rouge de honte rien que d'y penser, mais avec la pâleur de ta peau, ça passait assez inaperçu. « Non non, ça va.. Je.. » Tu tentais de lui faire un sourire mais tu sentais bien que ta tête commençait à bourdonner, que ta vision se troublait. Signes d'un malaise en approche. Tu pris une grande bouffée d'air, tu travaillais à l'hôpital. Tu savais qu'il ne fallait pas paniquer, reprendre tes esprits doucement et de grandes inspirations. Pour laisser passer, pour que ça puisse se calmer. Mais clairement, pour le faire que tu allais bien, on repasserait une autre fois. Ce n'était plus vraiment crédible. « J'ai peur de l'eau. C'est ridicule de venir à la piscine je sais bien, mais j'pensais pouvoir me détendre un peu et j'y arrive pas. » C'était ridicule. Tu étais ridicule. D'autant plus que tu savais nager. Que tu n'avais jamais eu de vrai problème avant aujourd'hui. Mais quatre ans sans mettre les pieds dans une piscine, ça te marquait plus que tu ne voulais bien le penser. Et puis tu n'allais pas aller te mettre dans le bassin des enfants, sans Iris, ça serait tellement suspect.

Tu l'observes, cette jeune femme brune aux yeux couleur océan, comme les tiens. Elle semble pâle, peut-être sa couleur de peau naturelle ? Dans tous les cas, son regard est effrayé, elle a l'air d'être ailleurs. Elle semble aussi tendue, ses muscles sont contractés, en tant que médecin, tu peux le voir, tu remarques vite ces petits détails qui ne marqueraient personne. Mais c'est ta formation. Tu ne peux t'empêcher de la question. Elle balbutie quelques mots avant de prendre de grandes inspirations, tu t'avances d'un pas, prête à réagir. On dirait qu'elle va tomber dans les pommes. Ton regard se fait inquièt. Elle arrive à se calmer un peu et te lâche le morceau. Peur de l'eau. Tu lui souris gentiment, te voulant rassurante. Ce n'est pas ridicule enfin ! Est-ce que vous vous sentez un peu mieux ou vous voulez vous asseoir un peu ? Tu poses ta main fraiche sur son bras, en l'observant. Je suis médecin, si jamais, vous êtes entre de bonnes mains. Tu te veux rassurante, t'es pas sûre que ça fonctionne, vu ta tête d'enfant, peu te prennent au sérieux. Et avoir peur de l'eau n'a rien de risible ! Si vous le souhaitez on peut entrer à deux, dans la petite profondeur ! Tu lui souris à nouveau.

Tu sentais la chaleur s'évaporer peu à peu, et le bourdonnement disparaître. Tu reprenais un rythme respiratoire assez normal. Tu soutenais son regard et lui offris un petit sourire lorsqu'elle annonçait être médecin et que tu étais entre de bonnes mains. Ça tu le savais déjà depuis un petit moment, parce qu'elle était douce avec toi, et que ça t'avait conforté dans l'idée que tu te faisais d'elle. « Je vous remercie ! » Elle était si prévenant avec toi, que tu trouvais ça agréable. Tu n'avais pas l'habitude, surtout parce que c'était toi qui était prévenante. Toi qui aidait tes patients à passer à autre chose, à affronter leurs peurs. C'était drôle de se dire que tu n'étais pas capable d'affronter la tienne. Et sa proposition te faisait sentir vraiment nulle. « Ne vous sentez pas obligée de m'aider, mais j’apprécierais beaucoup, oui » avais-tu dit avec un léger sourire. Tu ne voulais pas être un poids pour elle, parce qu'elle avait sûrement prévu autre chose plutôt que d'accompagner une inconnue à nager. Mais le geste était là, et tu avais envie de lutter.

Elle a peur, tu le sens. Tu es heureuse d'être arrivée à temps, avant que quelque chose ne se passe, qu'elle fasse une crise d'angoisse, ou ne s'évanouisse sur ce carrelage dur et froid qui recouvrait le sol de la piscine. Elle te remercie, tu hôches la tête avec un sourire C'est normal ! assures-tu. Pour toi, ça l'est, aider ton prochain, c'est dans tes veines. Tu lui proposes de l'aider et d'aller dans la petite profondeur à ses cotés. Tu la sens quelque peu gênée. Ca ne me dérange en rien, je ne me sens pas obligée, je le fais de bon coeur ! Tu lui souris de toutes tes dents. Certes, tu avais prévu de te dépenser, mais quoi ? Ca ne fait rien, ça attendra ! Lui prêter main forte ne te dérange pas du tout, au contraire, tu te sens utile. Tu lui prends la main avec douceur et te dirige d'un pas décidé vers la petite profondeur. Je m'appelle Ondine. Ah oui, les présentations, chose légèrement passée à la trappe. Mais là, ça te semble utile de connaitre le prénom de la jeune femme.

Elle le faisait par bonté d'âme. Tu devais bien admettre qu'une fille comme ça, tu n'en croiserais pas tous les jours. La plupart serait partis après que tu te sois excusé, une autre partie t'aurait engueuler de faire attention, et enfin, les autres, ceux qui n'étaient pas trop ignorants, t'auraient proposés de t'aider, comme elle. « Merci bien, alors ! » Tu te laissais attraper la main, et la suivait. Tu lui faisais confiance, totalement. Dès le moment où elle t'avait souris, tu sentais que tu pouvais fermer les yeux et te le laisser tomber. Ce jeu stupide de confiance, pour savoir si le partenaire allait nous rattraper, tu serais capable de le faire avec elle. Elle était du genre à avoir les épaules pour gérer ça. Un peu comme toi, quand tu n'étais pas paralysée par la peur. « Et moi c'est Sunny, je suis médecin aussi. » Tu t'étais presque sentie obligée de lui dire. Elle était peut-être nouvelle arrivante et tu voulais qu'elle sache que si jamais, elle pourrait te trouver à l'hôpital. Enfin, si elle ne travaillait pas pour la petit clinique privée de la ville. Celle où tu avais passé tes 3 dernières années avant de passer à l'hôpital. C'était une ambiance différente et le salaire aussi l'était. Mais ce n'était pas pour l'argent que tu faisais ce métier. Donc ça t'importait bien peu.

Tu lui prends la main, sans réfléchir si ce contact la dérangeait, tu le fais avec tes patients, mais eux sont agés d'en dessous de 18 ans alors bon... En général, leur tenir la main vaut mieux et les rassure. Déformation professionnelle dira-t-on. Tu t'avances vers le petite bassin, et pénètres dedans, l'eau y est plus chaude, ça fait du bien, ça détend tes muscles endoloris. Courir dans tous les sens dans un hopital, ça rend tendue. Tu lui souris Enchantée ! tu fais quoi comme médecine? Tu lui laches la main, une fois que tu es totalement dans l'eau, et tu lui tends les deux, comme on ferait avec un enfant. Je te rattrapes. tu te veux rassurante.

Elle t'avait attrapé la main et tu l'avais laissé faire. A vrai dire même si c'était un peu dérangeant parce qu'on pourrait vous prendre pour un couple - et cette idée ne te déplaisait pas mais tu n'étais pas vraiment de ce bord là - c'était aussi très rassurant. Tu sentais tes peurs s'en aller, parler de toi, de ton métier, permettait de te focaliser sur autre chose et c'était ça le secret de la réussite. « Je suis kiné, et toi ? » Tu lui fis un petit sourire, avant de la voir descendre dans le bassin. Elle tenait toujours ta main et promettait de te rattraper. Tu y glissais un pied, puis l'autre, la tenant toujours, serrant même un peu sa main une fois dans l'eau. « Merci ! » Tu faisais quelques pas, avec elle, avançant à tâtons, elle avait finis par lâcher ta main, et tu la regardais, tout sourire parce que tu avais fait trois pas dans l'eau.

Te voilà dans l'eau, face à Sunny. Elle te parle de sa profession, tu espères qu'elle arrive à se focaliser sur autre chose que sa peur. Elle te répond et te retourne la question. Je suis chirurgienne pédiatrique et pédiatre. lui dis-tu avec un sourire. Tu aimes ce que tu fais ? Tu essayes de la faire parler, réfléchir à autre chose qu'à l'eau dans laquelle elle pénètre. Elle te lâche et te regarde avec un grand sourire : elle a fait quelques pas dans l'eau. Tu lui adresses un énorme sourire et un pouce levé en l'air. Tu vois ! ce n'est pas si compliqué ! C'est super ! Tu te comportes comme avec tes petits patients quand ils font des progrès, tu félicites, et tu leur offres un grand sourire. La voie de la réussite, c'est ça : être aidée, encouragée, et y parvenir malgré tout !

Une pédiatre donc, tu te demandais si elle travaillait à l'hôpital, si c'était le cas, tu aurais l'occasion de la croiser plusieurs fois, et peut-être de lier une amitié avec elle. Ce qui était sympa, on ne pouvait pas dire que depuis ton transfert, tu avais pris le temps de rencontrer les autres employés avec attention. « Oh oui ! Même si les patients ne sont pas toujours motivés, à croire qu'ils n'ont pas envie de retrouver l'usage de leurs membres parfois ! » Tu esquissais un joli sourire. Secouant doucement la tête. Tu ne comprenais toujours pas parfois le comportement de tes patients, mais tu finissais toujours pas trouver un moyen, un déclic pour les aider à surmonter tout ça, et à se dépasser. « Tu as raison, je ne sais pas pourquoi j'ai pris aussi peur, pour de l'eau.. » Malheureusement, que tu le veuilles ou non, la peur n'était pas une chose qui se contrôlait aussi facilement qu'on pouvait le croire. Elle prenait possession du corps entier, le paralysant et empêchant le cerveau de réfléchir comme il faudrait pour se sortir de cette situation. Maintenant que ta peur semblait dissipée, tu pouvais faire quelques pas en avant, glisser ton corps en entier sous l'eau. Et faire quelques longueurs. Mais ça serait dans quelques instants, pour le moment, tu te contentais de faire quelques pas en avant. « Et toi tu aimes ce que tu fais ? » demandais-tu, un fin sourire sur les lèvres.

Tu la questionnes sur son travail. Elle doit surement exercer au même endroit que toi, tu lui demanderais bien, ça fait toujours une potentielle amie de plus, ça ne court pas les rues depuis ton arrivée. Tu travailles ou ? Tu ris quand elle parle des patients, tu as déjà eu ça durant tes stages, les enfants eux par contre, ont hâte de sortir alors ils sont sages et 'obéissants' et tant mieux ! Elle pénètre dans l'eau et fait même quelques pas, jusqu'à faire pénétrer son corps entier dans l'eau, tu l'applaudis avec un grand sourire ! C'est super ça bravo ! Tu réfléchis à ce qu'elle a dit sur la peur : La peur ne se contrôle pas, elle est... juste là, et on doit faire avec. Ce n'est pas facile de la vaincre, mais là : bravo ! Elle te questionne sur ton travail : Oui, j'aime beaucoup, vraiment, c'est énormément de travail, peu de temps libre mais c'est gratifiant à un point ! Tu lui souris en faisant quelques mouvements dans l'eau.

« Je travaille à l'hôpital depuis un an, avant j'étais dans une clinique privée en dehors de la ville. » Une époque qui te semble si loin et pourtant ça ne faisait qu'un an. Depuis que tu avais choisi de quitter Tom, et de prendre le poste à l'hôpital. On te l'avait proposé quelques semaines et tu avais fait traîné la demande parce que ça te plaisait bien de ne pas avoir à conduire plus d'une heure chaque matin et chaque soir. Et puis tu pouvais organiser ton planning en fonction d'Iris, tu pouvais la récupérer à la sortie de l'école et vraiment profiter d'elle. « Et je le sais bien, avec mon travail, je suis confrontée à la peur, je les aide à surmonter ça. Et j'arrive pas à me contrôler moi-même, mes patients seraient hilares s'ils pouvaient être là ! » Oui, ils te regarderaient tous avec un regard désapprobateur en te disant que c'était pas si facile que ça. Que ça se contrôlait pas et que tu pouvais bien parler. Tu aurais été dans une position délicate, mais ce n'était pas comme si tu les forçais non plus. Tu prenais toujours soin de faire attention à eux. « Hé oui, c'est un métier prenant, mais c'est toujours très gratifiant je trouve ! » En tout cas, toi tu savais que tu aidais tes patients. Et même s'ils ne retrouvaient pas tous la mobilité qu'ils avaient avant les accidents, ils apprenaient à vivre avec et à savoir se débrouiller grâce à toi. Elle, elle auscultait les enfants et les rendait en bonne santé, c'était tout aussi bien que toi.