What do you want ? feat Willow

Aujourd'hui je suis de bonne humeur, j'ai pu voir mon frère, il est passé à Bowen ce qui est assez rare en ce moment il est beaucoup pris par son travail. On a passé la journée à se rappeler des souvenirs d'enfance et on a même eu le temps de courir un peu. Dommage qu'il soit déjà parti, mais il fallait qu'il rentre tôt. Mais vu qu'il est passé je n'ai pas envie de passer le reste de la journée à la maison, donc je me douche pour me changer et mettre une plus convenable que mon jogging de course. J'enfile un chemisier blanc et fluide avec un pantalon noir qui me met bien en valeur. J'ai vraiment de la chance, je suis belle, intelligent et riche. j'ai tout pour moi. Cette pensée me fait sourire. mon frère m'aurait charrié si j'avais dit ça devant lui, mais c'est que la vérité donc je ne vois pas où est le problème. Je vais donc en ville pour faire quelque boutique. Je tombe sur une parure sublime. Elle me va parfaitement, je ne peux pas faire sans. Elle coûte bonbon, mais tant pis, j'ai de quoi me le permettre. Après cet achat je pense que je peux me poser quelque instant dans un café. Je m'assois à une table libre et m'apprête à commander un café bien noir. On est au milieu de l'après-midis, j'ai passé la mâtiné avec mon petit frère et je me suis achetés une parure magnifique caché dans son petit sac à côté de moi que demander de plus.

Mon café arrivé je commence à le boire, mais je suis interrompu par une voix, venant d'au-dessus et une main apparaît dans mon champ de vision. Je lève les yeux vers le visage de l'intrus dans mon moment de tranquillité. J'attends quelque seconde et ignore sa main avant de parler ma tasse toujours à la main. « Non, vu que je n'attends personne. » Je pose doucement ma tasse mon regard toujours dans le siens cherchant une manière de profiter de la situation. « Enfin, normalement. » J'esquisse un sourire amusé, elle doit se sentir bête à présent. « Mais je comprends que l'on veuille écrire un article sur moi. » Il est vrai que je suis une personne tout à fait intéressante. Les Lauwrence sont connus en ville pour leurs multiples dons envers de nombreuses associations humanitaires. Ce n'est pas moi qui ferais ça, mais mes parents eux n'hésite pas à mettre la main à la poche pour aider ce dans le besoin. Et moi je suis une femme d'affaires hors pair, qui a rapidement monté les échelons dans mon entreprise. Je suis convaincue que dans quelque année je serais à la tête de cette entreprise. c'est mon objectif et personne ne peut m'arrêter.

Oh, elle me reconnaît, j'en serais presque surprise si je n'étais pas aussi parfaite. Et la perfection ça se remarque, on s'en souvient. Je souris, contente de voir que je marque les esprits. Oui elle a tapé dans le mille, elle n'est pas aussi bête qu'elle en à l'aire. C'est rassurant de voir qu'il y a quelque journaliste encore informé de ce qu'il se passe en ville. « Oui c'est cela. » Elle monte un peu dans mon estime, j'attends de voir la suite, peut être qu'elle peut révéler de bonne surprise. Je me penche un peu pour lui montrer mon intérêt.  Je fais un sourire qui est censé être gentille. Même si toutes les personnes qui me connaissent quelque peu devinerait qu'il n'a rien de gentil et qu'il est juste là pour faire bonne impression. « Non, ça va ne vous inquiétez pas. » J'attends de voir ce qu'elle va me proposer pour s'excuser, car c'est le  minimum dans ce genre de situation, surtout quand on dérange quelqu'un de mon importance. Son annonce me fait sourire. Je bois une gorgée de café en faisant comme si je réfléchissais à sa proposition. « Hum et bien, pourquoi pas, ça pourrait être intéressante. » Ça sera forcément intéressant, on va parler de moi, ça ne peut qu'être intéressant. La question ne se pose même pas. « Asseyez vous. » Que je dis en donnant un signe de tête en direction de la chaise en face de moi.

Je souris à son "tant mieux", Heureusement pour elle qu'elle ne m'ai pas vraiment dérangé sinon ça aurais mal finis pour elle, quoique, je suis dans un bon jour j'aurais peut-être laissé coulé. Mais souvent quand je peux y à gagner quelque chose, il m'arrive de rester polie. On n'a jamais rien sans rien. Et des fois je dois faire un effort de politesse, mais ça ne me coûte que peu d'énergie et ça m'amuse de voir les autres se fourvoyer sur mon véritable caractère.
Je la regarde s'asseoir sur la chaise en face de la mienne impatiente de savoir ce qu'elle allait me poser comme question. Ben oui j'espère bien avoir un droit de regard sur l'article ça me parait plus qu'évident, on va parler de ma personne, faut que je vérifie qu'elle ne raconte pas de connerie sur moi. J'ai un e image à garder moi. Je lui souris en lui répondant. « Ça me parait logique. » Si je suis prête, oui. je suis toujours prête à parler de moi. « Oui vous pouvez y aller. » Je la regarde installer son matériel, elle à l'aire de savoir ce qu'elle fait tant mieux, mais elle aurait pu me demander si j'étais prête seulement quand elle l'aurait été maintenant je suis obligée de l'attendre et j'aime pas attendre, je bois mon café en patientant. Qu'elle se presse un peu, j'ai peut-être que ça a faire mais ce n'est pas pour ça que j'ai envie de lui donner tout mon temps. « Donc ? »

J'écoute sa question, forcément, mes parents, mais bon ce n'est pas étonnant, c'est grâce à eux que j'en suis là où j'en suis, donc je ne peux que faire face à cette réalité, que leur nom passera toujours avant ma propre réussite. Et même si ça m'agace fortement je ne peux pas faire autrement. Mais un jour on me reconnaîtra à ma juste valeur. Et même si je ne m'intéresse pas vraiment à toutes les associations auquels mes parents viennent en aide la réponse me vient tout naturellement. Je lui souris et cette fois-ci à la plus grande surprise un vrai sourire. « C'est vrai qu'on ne les présente plus. Oui, il y en a bien une qui me tient particulièrement cœur que les autres. C'est l'association qui vient en aide aux orphelins du Vietnam. Car sans cette association je n'aurais jamais eu la chance de rencontrer les Lauwrence, mes parents, ma famille. En effet je suis moi-même une orpheline et mon pays natal est le Vietnam et même si je n'y ai pas remis les pieds depuis les vingts année que j'ai passés en Australie, mes racines me tiennent t'a cœur, notamment car je les partage avec mon frère. » Mes racines à moi je m'en fiche, mes parents biologiques m'ont abandonnée, j'en ai rien à faire de leur existence, mais mon frère à un peu de mal à vivre avec cette idée, j'ai même entamé des recherche pour trouver ses parents biologiques. par contre il y a une chose que je gardes secret que me mon frère ne sait pas c'est, que cette association est la seule à qui je fais des dons, mais je le fais anonymement. Car tout simplement ça ne colle pas avec l'image que les autres se font de moi. « Cette association a pour but de favoriser l'adoption d'orphelin vietnamien pour qu'il puisse avoir un foyer aimant et stable. Mais elle ne fait pas seulement ça, les dons faits à cette association permettent aussi d'aider les orphelinat de mon pays natal en augmentant la qualité de vie de ces orphelins qui ont vraiment besoin d'aide. Et j'aimerais qu'autre d'autres orphelin est la même chance que la mienne de tomber dans une famille aussi aimante. » Les dernières paroles me font bizarre, moi dire un truc pareil, j'en crois pas ms oreilles. Mais bon, pour moi ma famille c'est tout, c'est les seules à qui je ne sers pas mon sourire de connasse et avec qui je me montre gentille. Ils méritent au moins ça. Même si ces mots dégoulinant d'amour me dégoûte.

Spoiler:

Elle note ce que je dis, au moins elle ne fait pas semblant c'est rassurant de voir que c'est une professionnelle. Imaginez que sa soit une stagiaire qui fasse une interview de moi, me mettrais dans une situation désagréable. Car franchement, je vaux beaucoup mieux qu'un stagiaire.  « Oui je vous transmettrais toutes les informations nécessaire, un appel au dons serait parfait. Ce dont elle plus besoin c'est de dons et de bénévole. Et prochainement il y aura une quête d'organiser, où chacun pourradéposer des jouets pour les orphelins. »  Oui je suis au courant de ça et c'est assez surprenant, mais il m'arrive de surveiller les actions de lassos. mais il ne faut pas rêver non plus ce n'est pas comme si j'allais me montrer à ce genre d'événement. Même le début de sa question suivante m'agace un peu je reste polis.  « Comme je l'ai dit précédemment je n'y ai jamais remis les pieds. Et ce n'est pas non plus dans mes projets futur, je suis Australienne, je suis peut-être née au Vietnam, mais ma seule famille vit en Australie donc je ne vois aucune raison d'y retourner un jour. Si j'y retourne un jour ça serait seulement pour y accompagner mon frère. » Oui je ne vois pas d'autres raisons de retourner là-bas. Alors que mon frère lui c 'est le contraire. Et je ne le laisserais pas y aller seul, il pourrait se faire arnaquer ou encore être blessé si jamais ce n'est pas comme il se l'imagine. Tant que je serais envie il ne lui arrivera jamais rien, point.

Oui c'est bien, mais ce n'est pas à moi qu'elle donnera un coup de pouce, je fais pas partit de cette association, c'est juste que sans elle, ma vie aurait été vraiment différente. C'est plutôt les orphelins que ça aidera, les orphelins qui pourront peut-être quitter ces orphelinats, car plus l'association est connue plus il y a des chances que l'on se tourne vers elle. je hoche tout de même de la tête quand elle me tend la carte. Ensuite, elle me demande si je retournerais un jour au Vietnam et je lui réponds très clairement que ce n'était pas dans mes projets. Loin de la même. Je regarde rapidement la carte avant de la glisser dans le sac à côté de moi. Sa question suivante, a par contre l'intérêt d'être intéressante. Passons aux choses sérieuses.  « Et bien on ne va pas mentir en disant que le nom des Lauwrences ne m'a ouvert aucune porte, mais ce n'étais pas forcément pour les bonne raison. Qui ne voudrait pas avoir le soutien d'une famille avec une aussi bonne réputation que la nôtre. Ce n'est que de la bonne pub. A savoir si j'ai accepté cette situation, bien sûr que non. Une personne aussi doué que moi ne peut pas resté tel une plante pour faire jolie et un par un j'ai montré a ces hommes prétentieux que je méritais amplement leur place, eux qui pensait avoir trouver une jolie plante ce sont retrouvés avec un nouveau poste. En un claquement de doigt leurs places étaient mienne. Mais on ne peut pas dire que ce soit étonnant je suis ressortit première de ma promo dans une des plus prestigieuses école du pays. Cela montre bien que j'ai les capacités. Mais ce n'est pas finis, dans quelque année c'est moi qui serai à la tête de l'entreprise et à ce moment-là je ne serait plus la fille "de" mais la directrice "de". Donc mes projets, montrer a chacun que je suis la meilleur dans tous les domaines. Grâce à moi les ventes de l'entreprise on fortement augmentées, tous ce que je touche devient de l'or, je sais ce que veulent les autres et je sais comment le leur vendre. C'est simple. Si tu connais le client tu lui vends tout ce que tu veux. Mais qu'on n'aille pas dire que je me suis rabaissée a certaine pratique sous prétexte que je suis une femme, j'ai bien trop d'honneur pour ça et je n'en ai aucunement l'utilité. » J'ai beaucoup parlé, sans doute, mais j'ai dit ce que je pensais avoir à dire. Le résumé de tout ça.  « En claire, je réussis, car j'ai de l'ambition et que j'ai du talent dans ce que je fais.  » Tout simplement, pas besoin de plus. Je la regarde noter mes paroles et je bois mon café bien noir. Je sais clairement où mon avenir va me mener et je ne laisserais personne se mettre en travers de mon chemin. Jamais. Je suis Hải Lý Lauwrence et personne ne peut m'arrêter quand je veux quelque chose, je l'ai.

Ma dernière phrase à l'air de la faire réagir vu qu'elle lève les yeux sur moi, je n'ai rien d'autre à ajouter. Par contra au lieu de me poser une nouvelle question elle préfère commander un café. Elle a autre chose à faire que de boire un café, je ne sais pas par exemple continuer son interview. Je ne dis rien et boit mon café. Et se tourne à nouveau vers moi et me souris, je lui rends poliment le mien. J'écoute attentivement sa question, je prends quelque seconde pour réfléchir, je n'ai pas l'habitude de donner des conseilles aux autres, j'ai pour principe de ne jamais demander l'aide des autres donc j'estime que les autres doivent faire de même et donc je ne donne pas mon aide aux autres, qu'ils se débrouillent. Mais je prends tout de même la peine de répondre. « La réponse me parait assez simple. Travail, travail, travail. Si une personne veut réussir son sexe, son âge et son milieu n'ont finalement que peu d'intérêt, tout ce qui importe c'est sa motivation à atteindre le sommet. Donc au lieu d'abandonner pour de fausse raison alors que finalement ce n'est que de la fainéantise. Une personne motivée travaillera jusqu'à réussir alors qu'une personne qui n'est pas motivée abandonnera sous prétexte qu'elle est une femme, qu'elle vient d'un milieu défavorisé ou encore pars qu'il est trop tard. Certes, certaine chose font que c'est plus ou moins difficile je ne suis pas aveugle. Mais quand tu veux, tu peux. Il suffit de se donner les moyens. » Je termine mon café sur ces paroles. C'est vrai, je déteste les personnes qui abandonnent, ces personnes sont faibles et elle sont en échec pour la simple bonne raison qu'elles sont fainéante. Rien n'est facile, il faut travailler, c'est simple. Ce n'est pas en claquant des doigts que je suis arrivées là où j'en suis. Et que l'on ne vienne pas me dire que c'est grâce à mes parents. « Je ne suis pas connues pour ma gentillesse, mais on me confie mon travail, car on sait qu'il serat bien fait. Le contraire est valable, vous aurez beau être gentilles avec votre patron votre collègue, ect... si vous ne travaillez de la bonne manière vous ne monterez jamais les échelons. Pour réussir il faut travailler. » Je pense avoir tout dit. Je regarde la journaliste attendant la suite, pour savoir si elle a d'autres questions.