C'est ce qu'on appelle se faire une frayeur

Quelle drôle de situation. Tu t'étais posé au parc pour savourer une pâtisserie et prendre ton café à l'air frais. T'aérer un peu la tête de toutes les normes de la couture, penser à autre chose. Et voilà que tu étais à l'hôpital. Certes, tu allais bien, mais tu faisais les cent pas dans cet endroit que tu appréciais que très moyennement. Les aiguilles te faisaient pâlir, les prises de sang t'évanouir et les personnels semblaient un peu trop agités à courir dans tous les sens. Tu finissais par t'asseoir dans un coin, un café à la main, essayant de ne pas paniquer. Vu l'état de l'inconnu, tu avais un peu peur. Tu avais essayé d'avoir une voix calme et rassurante quand tu avais eu sa fille au téléphone, mais elle n'avait pas pris le temps de dire quoique ce soit que la conversation avait été coupée. Tu te posais des questions, te demandant dans quelle famille étrange tu avais pu tomber. Et puis tu étais monté dans l'ambulance, sans vraiment réfléchir. Tu étais le bon samaritain qui l'avait aidé à se sortir de ce mauvais pas, en appelant les ambulances. En prenant en note la plaque la voiture. En poussant la moto sur le trottoir pour ne pas qu'elle reste sur la route. C'était lourd comme engin. Et puis tu ne savais pas si elle était en bonne état ou non, tu n'y connaissais rien en mécanique. Et tu le vivais bien ainsi. Alors maintenant, tu n'avais plus qu'à attendre que la fille se pointe, que les flics viennent prendre ta déposition et que les médecins te donnent des nouvelles.

Nate et Cosima étaient sur la voiture de la jeune fille lorsque celle ci reçu un coup de fil. Il garda un regard sur l'adolescente tout en continuant de réparer sa voiture. Elle l'avait vraiment beaucoup aidé, à eux deux ils avaient réduit le temps par deux sur le temps qu'il aurai mis tout seul. Il posa son outil quand il la vit partir dans une direction. Il la rattrapa et lui demanda ce qu'il se passa, son père était à l’hôpital, Le jeune homme attrapa ses affaires et conduit la jeune fille à l’hôpital. Une chance que la circulation était fluide, il ne faisait pas attention aux limites de vitesses, tout ce qui comptait c'était d’amener au plus vite Cosima au près de son père. Ils arrivèrent enfin, se garèrent rapidement, mais à peine que la jeune fille était déjà descendu de voiture et qu'elle courait vers l'entrée de l’hôpital. Il coupa le moteur et se dirigea à son tour, il retrouva la jeune fille à l’accueil en train de s'enerver sur le personnel. Il posa ses mains sur les épaules de Cosima, tout en offrant un sourire d'excuse aux personnels qui l'avait finalement renseigner. Elle changea de nouveau de direction mais Nate resta un peu en retrais, après tout il n'avait pas grand chose à faire là, juste s'assurer que tout allait bien. Ils entrèrent dans la chambre de papa Cosima, Nate resta quelques seconde adossé au mure près de la porte. Tournant la tête le jeune mécanicien remarqua qu'il y avait une 3ème personne dans la chambre. Il ne savait vraiment pas quoi faire, il ne savait pas du tout si il était vraiment à sa place ici, peut être qu'il devraient les laisser tous les deux ?

Tu étais assis sur un des banc de l'hôpital, un café dans la main, attendant. Un médecin fini par arriver toi en te disant que tout allait bien et te demander si la famille allait bientôt arriver. Ce à quoi tu ne pouvais pas vraiment répondre puisque tu n'en avais aucune idée. Tu espérais que sa fille finirait par pointer le bout de son nez, ça semblait assez important pour lui que tu la préviennes. Tu faisais les cent pas devant la chambre de l'homme dont tu ignorais tout lorsqu'une fille se pointait en te demandant qui tu étais. Vu sa manière d'agir, tu devais faire face à la fameuse « fille » de celui-là. Tu esquissais un sourire, prenant une voix calme et douce pour lui répondre. Elle semblait dans tous ses états. « Xavier, l'homme qui vous.. » Tu n'avais même pas pu terminé ta phrase qu'elle était entrée dans la chambre de son père. Ce qui était légitime. Elle semblait plus paniquée qu'au téléphone, pourtant tu n'avais pas eu le sentiment de dire quelque chose qui aurait pu la faire réagir ainsi. Avec le choc et l'accident, tu avais un peu de mal à te souvenir de ce que tu avais pu lui dire mais tu étais sûr de ne pas trop avoir dramatiser les choses. Tu jetais un coup d'oeil au mec qui l'accompagnait, lui aussi semblait tout aussi paumé que toi dans toute cette histoire. Et tu ne le connaissais pas.