Tyler } Souffle comme un vent de liberté

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Briséis & Tyler

Elle jouait à un jeu dangereux dans le but de me déstabiliser. J’aime avoir le contrôle, et en tant que boxeur j’avais appris à faire abstraction de tout ça. C’est pourquoi, Briséis essayé sans vraiment y parvenir. Elle veut me conquérir ? Voyez-vous ça. « Voilà qui est intéressant. » Je lui lançai un regard vide tout en souriant intérieurement. En fait, la situation m’amusait à cet instant avant de ne plus me faire rire du tout. Je n’avais plus forcément envie de faire notre sport, pas après ça en tous cas. C’était juste une excuse pour rejoindre la plage. En vérité, je ne savais vraiment pas quoi dire, ni quoi faire. Elle était à mon goût, que ce soit physiquement ou mentalement. Cependant, j’avais toujours cette peur d’avancer sans pouvoir reculer. Revenant sur la plage, je répondais à sa question. « Je t’ai toujours considéré comme ça Briséis, tu sais. Tu n’as rien d’un démon. » dis-je en la regardant. J’étais naturel. Je ne me forçai pas à dire la vérité. C’était juste pas le bon moment selon moi de lui dire ça, mais l’impression que la belle brune avait besoin de ça pour pouvoir avancer. « Arrête de croire n’importe quoi, s’il te plaît. » rajoutai-je tout en regardant autour de moi. Il n’y avait pas énormément de monde. Mes yeux se posèrent alors sur Briséis qui était en sous-vêtement. Cette fois-ci, mon regard resta sur Jones, sans m’en cacher. Dieu m’a donnait des yeux, c’est pour pouvoir regarder les belles choses. Je savais quel genre de fille Bri pouvait être, et c’était pour cela que j’essayai de faire du mieux que je peux. Puis, elle prit la parole. Elle était sincère, et ses paroles me touchaient. Elle pouvait le voir. Moi qui pensait qu’elle était ainsi avec d’autres hommes, je m’étais donc tromper ? N’était-elle pas celle qui butine de fleur en fleur ? C’est bizarre parce que ce qu’elle disait, c’était exactement ce que je pensais de mon côté. Finalement, je décidé de poser mon front contre le sien avant de pénétrer mon regard dans le sien : « Toi aussi tu comptes Bri. Grâce à toi, j’ai appris à vivre avec le passé. Du moins, tu me donnes la force d’essayer, l’espoir d’y arriver. Je t’en suis reconnaissant, vraiment. Le comprends-tu, ça ? Et quoiqu’il se passe, ou se passera, je serai avec toi d’accord ? Même si cela peut être difficile à gérer ou à comprendre, il ne faut pas que tu oublies ce que je viens de dire. » dis-je sincèrement. Je finissais par la prendre doucement dans mes bras voyant à quel point elle était émue. Je n’aime pas les pleurs, surtout celle des filles. J’étais alors là, prés d’elle, en silence à présent, entrain de la rassurer. Nous avions éclairci certains points noirs de notre relation, et cela faisait du bien.

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❝ Souffle comme un vent de liberté. ❞
BRISEIS & TYLER.

Intéressant, voilà la réponse dont j'avais le droit, je ne savais pas trop quoi en penser car encore une fois, c'était un visage inexpressif qui m'avait fait face. J'étais jamais sure de la où on en était, si nous avancions ou si nous reculions, j'étais littéralement perdue face à tout ce qui c'était passé ce matin et du coup je n'avais pas du tout envie de faire du sport. Je le regardais : « Pourtant je pense, que l'on a tous une part d'ombre en nous, c'est ce qui équilibre qui nous sommes. » J'étais consciente d'avoir cette part d'ombre en moi et je l'avais exploité quand il l'avait fallu pour protéger mes proches, pour obtenir ce que je voulais dans ma vie professionnel. En plus de mon travail à la radio j'étais aussi mannequin et c'était un travail sans loi où les autres étaient prête à tout pour me mettre sur la touche. Alors que je ne savais pas du tout à quoi m'attendre après mettre livré, avoir osé lui dire ce que j'avais sur le coeur, il se contenta de me regarder. Je pouvais sentir son regard insistant sur ma personne, je crois que si il avait été plus proche il aurait pu me voir frissonner pour autre chose que le fait d'être trempée. Tyler avait provoqué un énorme changement en moi, j'avais été différente avec lui, ou bien moi-même me montrant différente avec les autres, j'avoue que j'étais plus sure de rien à cet instant. Il s'approcha bien vite de moi, collant son front contre le mien, me déstabilisant complètement à nouveau à cause de cette proximité entre nous. Ces paroles, je ne risquais pas de les oublier car j'avais besoin de les entendre, surtout en ce moment, j'étais à un passage à vide de ma vie, je ne savais plus ce que je voulais et ça ne me ressemblait pas. Je le serrais fort, comme si je me raccrochais à lui parce que je n'avais personne d'autre, parce que finalement si j'avais tout quitté pour suivre Andréa, elle avait renoué des liens avec le père de son fils et j'avais la sensation que ma présence ici n'était plus aussi importante qu'il y a un an et demi. « Je sais que quelques part derrière ta carapace, il y a un homme fabuleux qui demande à sortir de nouveau. J'ai foi en toi et en la personne que tu es, Tyler. Depuis le premier jour, je n'ai jamais cesser de croire que tu pouvais allé de l'avant. Je voulais juste que tu retrouves goût à la vie en dehors du ring. » Finis je par dire en posant de nouveau mon front contre le sien et ajoutant : « Dans les mauvais moments, je veux que tu te souviennes de ce moment, de l'instant ou tu t'es autorisé à voir devant toi et à ce que tu as ressentis. Je veux que tu te souviennes que je suis là. ».

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Briséis & Tyler

Je n’avais jamais été très expressif. Malheureusement, le temps n’arrange pas les choses, et je le vois actuellement. J’étais triste intérieurement de ne pas pouvoir être assez expressive, autant pour moi que pour Briséis. Je savais qu’elle avait besoin d’être rassurer, mais comment rassurer quelqu’un quand nous ne sommes pas rassurer soi-même ? Je pouvais voir dans son regard à quel point ma brunette était perdue. Déjà qu’elle l’était toute seule alors si moi et mes conneries je m’en mêle… Merde. Fait quelque chose Kendal ! « Oui, entre l’ombre et la lumière c’est ça ? » Sauf que parfois, certaines personnes ont davantage d’ombre que de lumière. J’en faisais parti même si j’essayai d’illuminer ma vie. Briséis m’aidait, mais parfois, ce n’est pas assez pour que l’ombre disparaisse. Elle avait besoin de moi là, et je devais faire en sorte d’être celui qu’elle veut, celui que je suis vraiment outre cette ombre sur ma tête. C’est pourquoi, je pris les choses en main en venant près d’elle. Elle était mal à l’aise avec cette proximité, comme si elle ne savait pas trop quoi faire. Posant ma tête contre la sienne comme tout à l’heure, elle me prit dans les bras et me serra fort comme si j’étais sa vie. Je pouvais constater dans ce geste à quel point je pouvais être important dans sa vie. Ce moment allait être gravé en nous pour toujours, et notre lien prenait encore plus son sens. A cet instant, j’avais vraiment l’impression qu’elle était faible et que j’étais son pilier, celui qui la faisait presque tenir debout aujourd’hui. Heureusement que je ne pensais pas plus loin, car avoir ce rôle là, c’était très impressionnant de responsabilité. Pour l’heure, je l’avais dans mes bras et je pouvais sentir son doux parfum qui m’envoûtait depuis des jours, ainsi que son cœur battant fort. Et là, elle prit la parole pour me dire des choses que je n’avais jamais entendu de personne me disant qu’elle avait cru en moi depuis le début, qu’elle n’avait jamais cesser de croire que je pouvais aller de l’avant, que j’étais fabuleux. « Je m’en souviendrai Briséis… » dis-je d’une voix serrée. Elle m’avait touché en plein cœur là avec ses paroles. J’étais presque ému de savoir qu’une personne puisse penser ça de moi, qui plus est, Briséis. Je lui déposai alors un baiser sur le front d’une intensité assez forte avant de me plonger dans son regard. « Personne ne m’a dit ça… Merci de croire en moi plus que je ne crois en moi-même. Tu es une fille géniale Bri… Et si parfois je suis peut-être maladroit, il ne faut pas m’en vouloir, je n’ai juste pas envie de te faire du mal, de nous faire du mal… » dis-je avec un regard sincère. Je faisais preuve de sagesse, puis finalement de folie. « J’ai envie de faire avec toi tout ce que je me suis jamais permis de faire, car j’en ai besoin, tu en as besoin, et je pense que nous sommes fait pour vivre ça ensemble. » rajoutai-je, car comme on dit, nous sommes plus fort ensemble que tout seul. Je l’avais bien compris, et pour être honnête, passer du temps hors du sport avec la jolie brune n’allait m’apporter que du positif, je l’espère.

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❝ Souffle comme un vent de liberté. ❞
BRISEIS & TYLER.

« Oui, c'est jamais tout blanc ou tout noir, je pense qu'il faut un mélange pour trouver son équilibre,, on pourrait alors dire qu'à nous deux, on forme le parfait équilibre. » Tyler avait plus d'ombre en lui que je n'en avais, il avait tellement de mal à s'ouvrir, à croire qu'il pouvait lui arriver de belle chose s'il le voulait ou encore à croire en lui. Je voulais être sa lumière, qu'il puisse se sortir de cette ombre qui l'entourait. Pourtant sur cette plage, je m'en rendais bien compte que c'est moi qui avait besoin de lui, j'étais perdue, je en savais plus vraiment ce que j'attendais de ma vie. Je savais seulement avec certitude que j'avais besoin de Tyler, qu'il soit prêt de moi, qu'il soit contre moi et que je sente ces bras sécurisant et son odeur devenue si familière. Lorsqu'il m'avait serrer contre lui, j'avais fermé les yeux espérant que tout ça allait durer, que la brèche qui s'était créé dans notre relation grandissent pour laisser une tonnes de possibilités à notre avenir. J'ignorais dans quoi je me lançais car il était le seul homme avec qui je disais tout sans retenu. Pour la première fois, je laissais entrevoir ma faiblesse, moi qui me montrait constamment forte pour les autres, me battant pour eux et leur venant en aide. Je pense que j'étais fatigué cette fois ci, c'est moi qui rendait les armes et qui ne tenait plus debout, j'étais fatigué. Alors, avec naturelle, j'osais dire à Tyler ce que je pensais de lui depuis le premier jour, ce que je voyais en lui. Je compris au ton de sa voix que mes mots lui avaient fait du bien et l'avait touché, il en avait autant besoin que moi, son baiser sur mon front me fit chavirer un peu plus tant il y avait d'émotions et d'intensité. Son regard dans le mien, je succombais entièrement, je ne voulais plus m'échapper, je ne voulais plus me retenir, ce que nous étions entrain de vibre était différent, tout avait changé en quelques heures. Je me mordais la lèvre inférieur en écoutant ses paroles qui m'atteignait. « J'attends le jour, où enfin tu te verras comme je te vois. Ensemble, on peut tout surmonter, on peut avancer main dans la main parce qu'on a confiance l'un en l'autre. Je veux être ton phare, la lumière qui te ramènera à la maison Tyler. » Je posais mes deux sur ses joues, le fixant avant d'ajouter. « Je ne sais pas du tout dans quoi je m'engage, je suis même effrayer parce que tu produis en moi, mais je m'en fiche je veux juste foncer et me laisser porter, parce tu vaux le coup qu'on se batte pour toi. » A nouveau, et sans doute parce que j'en crevais d'envie je l'embrassais mais différemment cette fois ci, avec force, avec sincérité comme une promesse que jamais je ne le laisserais.

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Briséis & Tyler

J’écoutais tout ce que Briséis me disait. Elle ouvrait son cœur. Cela lui faisait du bien, et cela me faisait du bien aussi. Elle avait peur, et cela se voyait. Je ne comprenais pas tout ce qui se passait, du moins, je faisais en sorte de ne pas tout comprendre, car au fond, notre attirance avait toujours été là sauf que nous n’avions jamais eu le cran d’aller de l’avant. Cependant, aujourd’hui, c’était différent et la marche venait d’être franchie. « Au fond, je pense que tu n’as pas tord Bri, mais… » Arrête donc de toujours mettre des mais partout et d’être négatif, merde. J’arrête ma phrase soudainement, et je serre doucement l’une de mes mains, comme si je me battais contre moi-même pour me taire, ou pour ne pas dire ce que je pense en négatif. Je grimace doucement avant de reprendre ma phrase, positivement cette fois-ci : « Tu sais, je n’ai jamais été ainsi avec une autre que toi Briséis… Je ne sais pas pourquoi, mais c’est ainsi. Quand je te regarde, j’ai la nette impression de ne pas être jugé et surtout, d’être une bonne personne, quelqu’un qui a de l’importance. » dis-je sans m’arrêter une seule seconde, comme si je profitais du seul moment opportun que mon instinct me laissait diriger. Nous. Ensemble. Toujours. Briséis emploie des mots très fort pour nous définir, mais a-t-elle vraiment raison de faire ? Je la regarde et je vois dans ses yeux à quel point notre relation compte. Moi-même j’en prends conscience. « Tu sais, si je suis sur la défensive, ce n’est pas parce que tu dis toutes ces belles choses, c’est parce que je pense la même chose que toi au fond, et c’est ça qui me met sur la défensive. » Je venais de dire quelque chose qui m’avait longtemps pesé et putain, ça fait du bien. J’étais comme ça naturellement, je n’avais pas envie de faire du mal au soleil de ma vie. « J’ai confiance en toi … » dis-je avant de passer ma main droite dans les cheveux de la belle brune. Je la regardai dans les yeux avec intensité. Elle voulait se battre pour moi ? Ce que je produis en elle ? Je souris simplement à ce qu’elle me dit et puis je prolonge son baiser tout en la ramenant prés de moi. Là, mon cœur s’emballe et mon cœur s’accélère. Autrement la première fois pouvait être une erreur, mais la seconde… Ce n’est pas une erreur, au contraire, c’est exactement ce que j’avais envie, et ce qu’elle avait envie. Mes mains caressent alors doucement son dos et le fait de la sentir aussi proche de moi, ça me fait frissonner. Et même si j’aimerai plus, bien plus, je décide de me détacher de ses lèvres avant de lui sourire grandement. Je suis heureux, là. Le temps n’est plus, et je ne suis qu’avec ma belle sirène. « Je crois que nous allons faire en sorte de laisser la suite pour ce soir… » dis-je en lui murmurant à l'oreille, taquinant Jones, je m’écarte d’elle. Elle semble heureuse, et je suis content de voir son beau sourire s’affichait grâce à moi, grâce à cet instant, ce beau moment. Je n’ai plus envie de sport, ni même de vivre la journée qui arrive sans elle, et pourtant, j’ai des choses à faire, il est déjà l’heure de se quitter pour mieux se retrouver ce soir. J’ai hâte, tellement hâte de la retrouver pour une soirée qu’elle n’oubliera jamais.

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BRISEIS & TYLER.

Alors que tout poussait encore Tyler à faire marche arrière en prononçant des mots qui me ferait peut être regretter d'avoir été aussi sincère, je le sentis serrer ma main. Je le regardais, comprenant qu'il était entrain de mener son premier combats contre ses ténèbres. Ce que je voyais c'était deux Tyler sur un ring, s'affrontant et essayant de se dominant, l'un ayant plus d'expérience avec la douleur, le combat et l'obstination et l'autre qui commençait enfin à s'affirmer, qui commençais à avoir ce que toute personne avait besoin, de l'espoir. Pour la première fois Tyler avait réussi, il se reprit et je voyais enfin une lueur dans ces yeux, la même qui brillaient dans mon regard à l'instant même ou je le regardais. Je sais ce que je ressens, je n'ai pas besoin de me mentir, je crois en ce que je dis et je ne fais jamais de promesse que je ne tiendrais pas, quand j'avais confiance et que je croyais en quelqu'un j'étais prête à tout. J'avais renoncé deux fois à ma vie pour suivre Andréa et je n'avais jamais regretté ce choix. Finalement, peut être que c'était le destin que nous nous retrouvions aujourd'hui ici sur cette plage. Mon coeur battaient si fort, que j'avais la sensation d'être a bout de souffle tant d'émotions passaient en moi. Je voulais vivre, vivre enfin la plus belle des aventures et sans doute la plus risqué de toute ma vie. Je voulais plus réfléchir aux conséquences, plus mettre de barrière, je voulais profiter de cette nouvelle relation. Entendre ces mots c'est ce que j'avais voulu depuis que nous nous étions embrassé dans l'eau, depuis ce rapprochement qui avait enfin révélé notre attirance évidente. Je souriais comme jamais, j'étais heureuse, j'étais comblée à ce moment précis. « Soyons ensemble, simplement. » Dis je pour conclure ce qu'il venait de dire. Je voulais juste de la simplicité entre nous, comme cette matinée que nous venions de vivre, rien n'avait laissé imaginé que nous en arriverions là. Sa main dans mes cheveux me fit tressaillir, je le voulais tellement. Ce nouveau baiser était à couper le souffle, nous le voulions tous les deux, nous en avions besoin, il me serra contre lui et je lâchais un long soupire, j'étais éprise, j'étais condamné à ce moment précis, ma sentence : Tyler m'avait conquise. Moi, la femme libre, l'indépendante qui ne savait pas croire qu'un homme pouvait avoir besoin d'elle, j'avais succombé à Tyler Kendal. Maintenant, nous sommes deux idiots heureux, à nous regarder, un large sourire aux lèvres et c'est tellement beau. « En effet. Je te vois ce soir alors. » Soufflais je en le regardant, attrapant mes affaires et déposant un baiser au coin de ses lèvres. Je quitte la plage encore des étoiles pleins les yeux, je ne veux qu'une chose être à ce soir et le retrouver, être à nouveau contre lui et découvrir encore toutes les possibilités qui s'offrent à nous. Allé espérons que le temps passent à une vitesse folle.

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