#454 Who is Patchi ? feat Aino

Aujourd'hui est censé être ma journée de repos, j'avais prévu de faire du sport et de faire le ménage. Et peut-être aller faire les magasins. Mais hier mes parents m'ont appelé et me demandée si je pouvais m'occuper de Patchi, leur Spitz roux, il a un an. Ils doivent aller à un évènement par rapport à l'une de leurs associations et la dog-sitter habituelle est en voyage donc ça et tombe dessus. Et vu que je peux rien refuser à ma famille d'adoption j'ai accepté, de la chance pour eux que ce soit mon jour de congé. Donc ce matin je me suis levée tôt comme à mon habitude et je suis allée chez eux, je prends toujours plaisirs à revenir dans cette maison où j'ai passé mon enfance. Quand j'ouvre la porte j'entends le chien qui aboie et quand je rentre je le vois qui sautille partout, tout content d'avoir de la visite. Mes parents ont l'air d'être déjà partie. je referme et m'agenouille pour faire ma gaga et lui faire des papouille. Quoi ? Ca vous étonne ? J'adore les chiens et Patchi est juste un chien vraiment attachant. Et vu que je suis allergique au poil de chat et bien je connais que les chiens. Bon il est vrai que personne ne connait cette facette de moi, car je la garde bien cacher. Devant les autres je préfère ignorer les chiens et faire comme s'il leurs présence m'importait peu. Je vais dans le salon et m'assoit dans le canapé et Patchi s'empresse de me rejoindre et de se poser sur mes genoux. Je regarde nos anciennes photos de famille, je souris en me voyant petite, personne n'imaginait que derrière ce visage d'ange se cachait une vraie petite peste. J'avais déjà tout ce qu'il me fallait à la maison une famille aimante un frère incroyable pourquoi faire des efforts pour que les autres m'apprécient ? Je suis tirée de mes pensées par mon téléphone qui se met à sonner. Je regarde qui peux bien m'appeler si tôt le matin, mon patron. C'est mon jour de repos que peut-il bien me vouloir. Et ce qu'il me dit est des plus agaçants, sont assistante a perdu le dossier, du contrat dont ils devaient parler à la réunion de ce matin et la seule qui ai une copie c'est moi, mais je n'ai pas mes affaires sur moi elles sont dans mon ordinateur, qui lui se trouve à la coloc. Ca m'énerve, mais je suis obligé de rentrer. Je regarde Patchi. « Ca te dis une petite promenade ? » Je le pousse doucement, attrape un sac de croquette sa laisse et sa brosse avant de retourner dans la voiture avec lui et de faire la route jusqu'à la colocation. Arrivé à la maison j'ouvre la porte Patchi rentre comme une fusée en sautillant partout trop content. « Patchi attends, pas si vite. » Je rentre et vois la proprio dans le salon, je referme la porte et la salue en même temps sans trop faire attention. « Bonjour. » la dernière fois on c'est disputé pour avoir la douche, mais cette fois-ci j'imagine qu'il n'y aura pas de problème je vois Patchi près à lui sauter dessus pour réclamer des câlins, mais n'étant pas seule, aucun sourire n'apparaît sur mon visage le laissant au soin de Aino et je fais mine d'aller chercher mon ordinateur dans ma chambre.

C'était la matinée la plus calme que j'avais eu depuis que tous les colocataires étaient à la maison, avant quand j'étais seule, c'était bien trop vide, mais maintenant j'apprécie leurs absences matinales et encore le silence. J'pourrais passer plus de temps seule, ça ne me dérangerait pas, j'avais tellement de choses à faire dans cette journée de repos que je ne savais pas comment commencer et quand commencer, parce que mon lit me retenait, mais dans un sens, je détestais dormir, c'était une perte de temps. Je me levais, allumait la musique avant de mettre des vêtements confortables histoire de m'occuper un peu du jardin, pour pas que cette maison finisse en ruine, pour ne pas que mes colocataires finissent par s'en aller un par un me privant alors d'un loyer. J'avais déjà terminé mon travail supplémentaire pour gagner un peu plus d'argent, ce qui n'était pas plus mal, je commençais à m'énerver contre beaucoup trop de clients à force de voir leurs têtes et c'est toujours Devan qui devait m'éloigner de ceux-ci. Je descendais les escaliers en courant à moitié avant de me retrouver dans le garage où il y avait assez d'outils pour me faire une cour tel le Jardin de Versailles. Après avoir pris de quoi m'occuper un peu de mon jardin, je sortais pour de longues minutes d'occupation pour me poser sur le canapé comme une loque, mon moment de détente ne durait pas plus longtemps que cinq minutes où je zieutais tout le travail que j'avais fait par la fenêtre. C'était long, comment ma grand-mère pouvait-elle s'occuper de ça seule pendant les dernières années de sa vie ? Tout ça pour pouvoir dire aux autres vieilles qu'elle savait mieux gérer son jardin que personne. Maintenant c'était à mon tour de gérer, puisque ça faisait aussi partie de mon héritage, si seulement il y avait plus. Je soufflais avant de tourner la tête vers le bruit, une voix féminine. Laquelle de mes colocataires n'avaient rien d'autres à foutre aujourd'hui ? Elle n’aurait pas pu aller ailleurs pour la journée, histoire de me laisser vivre. Je me levais, entendant un bruit bizarre, comme des griffes sur le sol. Patchi, pas si vite ? Pas le temps d’y penser avant de voir une boule rousse courir partout dans la pièce à vivre, tirant la langue et bougeant son body comme jamais. « Au revoir plutôt, oué ! Jarte moi c’te chose d’la maison ! » Mais la chose en question s’approche de moi et alors je sens mon cœur faire un bond en dehors de ma poitrine. Comment les gens pouvaient trouver ça mignon ? C’est affreux, ça bave, ça pue, ça n’a pas d’gueule. « Ouais ouais, dégage maintenant. » Je poussais le chien avec mon pied, mais ça ne semblait pas être assez parce qu’il revenait toujours à la charge et moi je ne voulais pas chialer ou hurler devant Hải Lý. Pourtant c’est ce que je finissais par faire, hurler. « J’y suis allergique, merde ! » C’était la meilleure excuse pour faire fuir des chiens, du moins que les gens enlèvent ça de mes yeux. « Pas d’animaux dans la maison, ça te dit pas quelque chose !? » Que ce chien meurt en s’étouffant entre ses poils.

Oh ? Elle a un problème avec le chien, mais si elle croit que je vais le faire sortir juste parce qu'elle me le demande elle se met le doigt dans l'oeil. Ce n'est pas parce qu'elle est la proprio que je vais la laisser me donner des autres. « Non. » La réponse est claire et précise, moi j'ai du boulot pas le temps de tergiverser à ce sujet. Mais je fais les yeux rond quand je vois qu'elle le repousse avec son pied. Elle croit faire quoi là, ce n'est pas une balle c'est, ok elle l'a pas poussé violemment, mais faire cela avec son pied c'est un être vivant. J'utilise le ton le plus condescendant que je connaisse « Fait pas cela avec ton pied, cela ne marchera pas. » Ne pas lui montrer que j'ai de l'intérêt pour Patchi, cela serait lui montrer mon point faible. Par contre, je réagis quand elle dit qu'elle est allergique. merde, je savais pas, elle m'agace. Je sais ce que ça fait je suis allergique au poil de chat. J'utilise une voix qui montre bien mon agacement vis a vis de la situation. « Et tu ne pouvais pas le dire avant ? Au pire, prends tes médicaments je n'ai pas l'intention de rester longtemps. » Ben oui si elle est allergique elle doit avoir ce qu'il faut dans la maison pour calmer ses allergies, mais le temps je regarde Patchi et l'appelle pour qu'il vienne à mes pieds il me regarde tout content dans l'espoir que je lui fasse quelque caresse ce que je ne fais pas me contenter de fixer la proprio qui pète son câble. « Pas vraiment non, tu ne vas pas en mourir, le chien reste avec moi j'en ai la garde et jusque là je peux pas m'en séparer tu vas devoir faire avec. » Je fais exprès de ne pas préciser pendant combien de temps j'en ai la garde, elle n'a pas besoin de savoir que ce soir se sera fini, mais la manière de laquelle elle a réagi ma particulièrement agacé. je ne vois pas comment elle peut osé me parler de cette façon.

Quoi non ? Elle se fout de ma gueule celle-là ? Je ne sais pas ce qui me retient de la jarter de ma maison, elle est têtue comme une mule et à chaque fois que je me dis que je dois l'apprécier, je n'y arrive pas. « Comment ça non ? Il me semble que tu vis ici, tu dois faire des concessions et suivre les règles ? »  Si chez-elle, elle avait l'habitude d'avoir un chien, chez-moi c'était interdit. Qu'importe, je regarde son chien et mon cœur est au bord du gouffre, près à sauter, m'emmenant dans un arrêt cardiaque certain. Je respirais doucement, ne faisant rien transparaître sur mon visage, si ce n'est un petit rictus quand je poussais le chien du pied, je sais que ce n'était pas cool mais je ne voyais qu'un animal une petite boule de poil qui ne cherchait qu'à être rejeté, ce que j'essayais de faire mais il revenait toujours à la charge. « Non, ça se voit pas là. »  Je grimaçais, fronçant les sourcils, la prenant clairement pour une abrutie à cette heure. « Puis merde, viens chercher ton truc, ça m'emmerde, j'ai pas envie qu'il me lèche le visage. »  Qu'il aille voir ailleurs son chien, je n'avais pas besoin de lui, je n'avais pas besoin de sa bave sur mes vêtements, je préférais largement l'odeur des fleurs que l'odeur de son chien. « Et toi, t'es trop stupide pour te dire que si y'a cette règle ce n'est pas pour rien ? »  Je grognais ma phrase, la pointant du regard comme si elle devenait ma pire ennemie, bien qu'elle ne restait pas pire que Sacha. Mais il fallait vraiment qu'elle se calme avec moi pour que j'arrive à l'apprécier. Mais qu'elle n'allait pas dans le bon sens, et bientôt elle finirait peut-être SDF.  « Parce que tu crois qu’un médoc va régler mon problème, là maintenant ? De toute façon, je n’en ai plus. Parce que personne ne doit amener d’animal ici. C’était bien clair. » J’me demande encore ce qui se passait dans sa tête maintenant ou quand j’lui disais les deux seules règles de la maison. Elle doit complètement être ailleurs. « Bah reste avec alors, mais en dehors de cette maison, parce que j’te laisse clairement pas le droit de rester dedans avec ton putain d’clébard. » Je le fixais, tout comme lui le faisait à mon égard, sauf que moi j’tirais pas la langue avec un air débile. Je soufflais, secouait la tête. « Dégage de chez-moi, Hải Lý. »

Qu'elle m'agace elle ne peut pas se taire deux minutes ? Car j'en ai vraiment assez, elle vient m'harceler quand j'arrive dans la baraque tout ça pour un chien minuscule. Faut qu'elle se détende sérieux. « Des concessions j'en ai déjà fait en venant vivre dans cette baraque, car franchement ce n'est pas le luxe, mais je ne me suis pas plainte, donc si tu pouvais garder tes réflexions alors que tu n'es même pas capable de partager une simple douche alors que tu avais fini je ne vois pas de quel droit tu me fais la leçon. » Jen rigole à sa phrase suivante elle a peur que Patchi lui lèche le visage. « Je ne sais pas si tu as vu, mais il est haut comme trois pommes il faudrait que tu te baisses pour te lécher le visage, t'a qu'à rester debout et il ne se passera rien. » Elle vient de dire que je suis stupide, non mais je rêve, elle a osé me dire cela a moi ? C'est une vraie blague. Ce n'est pas possible sinon. « Désolé si j'ai des choses plus importantes à penser que tes règles idiotes. Entre la porte secrète dont je me fiche complètement et cette histoire d'animaux, franchement ça me passe au-dessus. » Je l'écoute quand elle parle même si je me casserais bien en la laissant parler toute seule. Elela pas de médicament, mais elle est inconsciente ou je rêve. « Tu es totalement conne où je rêve ? Je me fiche bien de ta santé, mais quand on a des problèmes on a au moins de quoi se soigner, car je ne sais pas si tu as vu le monde extérieur, mais des chiens tu peux en croiser a tous les coins de rues donc si tu es vraiment allergiques tu dois avoir des médocs, animaux dans la maison ou non. Mais j'ai ce qu'il faut dans ma chambre. Après tu as intérêt à être polie, car je ne suis pas une bonne poire.  » Je la regarde mauvaise, Patchi est arrivé à mes pied, il a les oreilles baissées, il sent la tension dans la pièce. Je m'apprête à aller dans ma chambre prendre mon ordinateur pour le boulot quand elle me dit de dégager. « Non, je vais dans ma chambre, la chambre que je te paie, je suis totalement en droit d'être ici, que cela te plaises ou non. Tant que le contrat de location n'est pas terminé je suis chez moi ici. » Je marche donc en direction der ma chambre le chien à ma suite.

Je suis carrément en train d'halluciner ou elle est en train de dire que cette maison était à chier ? Qu'elle aille se faire foutre. Elle n'a pas le droit de dire ça de ma maison, de celle de ma grand-mère, rien qu'en entendre parler me faisait oublier la présence du chien, mais me rappeler celle de ma grand-mère qui devait sans doute être plus blessée que moi là-haut. J'en avais u pincement au cœur, elle avait vécu toute sa vie dans cette maison, elle avait vécu ici avec mon grand-père et tous les deux avaient travaillés dur pour que cette maison soit ce qu'elle est aujourd'hui, bien que j'avais fait quelques petites modifications pour ne pas penser trop à elle, pour oublier qu'elle ne faisait plus partie de ce monde. « J'te retiens pas, pétasse, casse-toi de chez moi s'il y a mieux ailleurs, je ne t'ai pas tenue la main pour que tu viennes habiter ici. » Je soupire avant de passer à l'étape suivante, faut croire que toutes les putains d'filles dans cette maison sont rancunières. « Parce que tu crois qu'une douche c'est juste rentrer dedans, y sortir et fini ? Ce n'est pas parce que j'suis pauvre que j'm'occupe pas d'moi. Désolée si dans le monde où on pète plus haut que son cul, ils sont tous poisseux. » Il fallait qu'elle apprenne à être patiente, puis à respecter les règles, ce qui ne semble pas lui faire plaisir, mais j'en ai rien à foutre de ça, d'ailleurs sa gueule m'énervait. « Écoute, j'm'en care complet de ta crise de la vingtaine, tu suis les règles comme tout le monde et ça se passera bien. Quoi que, attends, tu n'as plus que quelques jours à les supporter ces règles, après tu t'en créeras toi-même. » Elle me parlait ensuite des médicaments et je roulais des yeux, franchement, qu'elle s'occupe de son cul, j'en ai rien à foutre des médocs, je cherchais juste une excuse. « Désolée si entre hier et aujourd’hui je ne devais pas sortir donc, je n’allais pas croiser de chien, donc je ne pensais en reprendre que demain, madame la savante. Oh et pour ton histoire de politesse, j’pense que ça aurait dû être réciproque, t’vois. J’suis pas ta pute, t’parles pas n’importe comment et j’ferme pas ma gueule derrière, ok ? » En colère, je lui demande de s’en aller, je n’ai pas besoin de personnes comme elle chez moi, si elle voulait vivre en communauté, elle devait au moins être un minimum sociale, ce qui semblait lui manquer, comme plusieurs cases dans son esprit. Parfois, j’ai l’impression qu’elle le fait exprès d’être conne. « Oh tu sais, j’peux toujours te rendre ta caution, puis te rendre le loyer que tu n’as pas utilisé. Hein. J’ai pas envie d’voir ta gueule plus longtemps. Puis tu n’es pas chez-toi, tu es chez-moi, parce que j’peux pas dire que tu fasses grand-chose ici, juste dormir, manger ta merde, puis emmerder les autres. C’est moi la proprio, c’est moi qui décide, t’es la locataire, c’est tout. Fous-toi ça dans l’crâne. »

Je rêve ou elle viens de me traiter de pétasse quelle vulgarité dans ses propos, elle ne mérite même pas que je lui adresse la parole. Elle est inférieure à moi en tout point, qu'un moustique particulièrement vorace qui dévore mon précieux temps. Elle devrait apprendre à se taire. Et elle, après encore et encore sans s'arrêter. Elle a une chambre pour se préparer qu'elle m'embête pas avec ses histoires, je sais très bien prendre soin de moi. « Je sais pas pour qui tu te prends pour me parler comme ça, mais je ne tolère pas que tu fasses de tel commentaire à mon sujet. » Car chez moi l'hygiène est quelque chose de vraiment important, jamais tu ne verras mon lieu de vie ou moi sale. Tout est toujours parfaitement propre et je ne laisserais rien entacher mon image. Je me fiche bien de ses règles idiotes je ne fais que suivre les miennes et empêcher un chien de rentrer dans sa fichu baraque de moins que rien est des plus idiotes, point. Et s'il vous plait son excuse bidon de si elle sortait ou non je m'en fiche comme de la couleur des jupons de sa grand-mère. « Je n'ai jamais dit ça, mais c'est vrai que tu te rapproches pas mal de l'idée que je me fais des catins. » Je la reluque de haut en bas non sans juger son style vestimentaire. « Si c'est comme ça envoie moi les papier je les signerais et je partirais à la fin du mois. A toi de décider tant que je récupère mon argent pour les prochains mois. je ne fais pas dans la charité. » Et cette fois-ci je ne lui laisse pas le temps de répliquer et je vais dans ma chambre Patchi à ma suite pour faire mon travail. elle n'a pas intérêt à me suivre car j'ai déjà sacrifié trop de temps pour ses petits caprices.