It's my turn feat Aino (#454)

Six heures du matin je me lève, aussitôt que mon réveil sonne je suis debout. Je ne mets pas longtemps à sortir du lit comme à mon habitude. Ce qui est bien c'est que le matin il n'y a pas un bruit dans la maison au moins je suis tranquille pour faire mon yoga. Il manquerait plus que l'on me déconcentre. J'enfile mon short et ma brassière, avant de m'installer sur mon tapis de yoga pour faire mon heure exercice quotidienne. Histoire d'être en forme, car travailler la majorité de mon temps la maison si je ne fais pas un peu de sport je risquerais de perdre toute ma productivité. A sept heure dix je suis dans la cuisine a préparé mon smoothie aux fruit ultra vitaminé. Je bois mon grand verre de smoothie et je mange une pomme avant de retourner dans ma chambre, prendre mes affaires pour la douche. A sept heure trente je suis devant la porte de la salle de bain, je l'ouvre comme je le fais tous les matins. Sauf qu'à la différence de d'habitude je ne suis pas seule dans celle-ci. J'entends le bruit du rideau qui glisse et je vois la propriétaire qui vient tout juste de finir sa douche, si j'en crois sa tenue. C'est à dire complètement nue. Sans aucune gène de la voir dans sa tenue d'Ève je lui demande tout  naturellement. « Tu as fini ta douche ou je te dérange ? » J'espère ne pas avoir à attendre trop longtemps, car j'ai l'impression d'être sale. Juste tous les matins je prends ma douche à cette heure-ci et je n'ai pas l'intention de changer mes habitudes.

J'ai mal au crâne, j'ne me souviens pas de ce que j'ai fait hier soir. Je me frotte les yeux toutes les vingts secondes, mais les brides de la soirée ne m'aide pas vraiment à me dire ce que je fous dans un hôtel, toute seule. J'aurais dépensée mon argent pour loger dans une chambre cette nuit, sans raison ? Alors que j'étais à quelques pas de la maison seulement. Ma grande maison que j'avais pris soins de ne jamais quitter pour une soirée, surtout depuis que je vis avec plusieurs personnes, j'ai peur que l'on me vole quelque chose, quelque chose qui ne m'appartient pas. Tout ce qui est dans la maison de grand-mère lui appartient, même morte, elle resterait mon centre de gravité. Je marchais, en tanguant toujours un peu, mon crâne me brûlait et je riais sans doute un peu pour rien, j'avais dû faire un mauvais mélange dans la soirée, parce que j'ai l'impression d'avoir les yeux explosés alors que mon cerveau me dit d'avoir beaucoup trop dormi. Mais si je suis son instinct, je serais rentrée dans cet hôtel plutôt tôt, pour dormir jusqu'à six heures puis je serais rentré chez moi vers six heures quarante avant de sauter dans ma douche, du moins avec la lenteur la plus grande du monde. Parce que chaque pas que je faisais étaient ralentis, à cause de cette impression d'avoir des poids dans chaques jambes. J'allumais la douche, froide, pour me réveiller et reprendre conscience de ce que je faisais et où j'étais, sans doute réfléchir et trouver une solution à ce que je faisais hier soir. Il faudrait sans doute que je me calme sur l'alcool. Beaucoup. Je suis barmaid juste par mon amour pour l'alcool, pas celui des gens, je ne souris pas, alors eux ne le font pas non plus, mais je sais que certains s'accrochent, comme CJ pourrait s'accrocher à moi alors que je lui ai défoncé la gueule ─ même si au fond, je regrettais, mais pas tellement, parce que d'un côté je l'aimais bien, mais de l'autre, je ne pouvais pas supporter le fait qu'il s'approche de ma vie trop intime. J'arrêtais l'eau, puis ouvrait le rideau de douche sans me rendre compte d'abord que je n'étais pas la seule à ouvrir quelque chose. Mon cerveau avait un réveil interne, mais pas pour me réveiller pour me signaler qu'il y avait quelque chose qui clochait. Mon regard se tournait alors vers les paroles que je pouvais entendre, celle de ma nouvelle colocataire. Hải Lý. Je prenais d'urgence en quelques secondes à peine une serviette pour la foutre sur mon corps. « T'es sérieuse la lesbienne ? Casse-toi d'ma salle d'bain, t'vois pas que j'suis occupée. »  Aveugle, j'aimerais qu'elle le soit. Mais elle risque bientôt de l'être si elle n'se décide pas à quitter ma salle de bain sur le champ. « Bouge j'te dis. Si tu veux pas que j'te fasse bouffer l'pommeau. »

La lesbienne, qu'est-ce que ça peut lui faire que je le sois ou non. Ca me fait bien rire tient, j'en rigolerais presque si elle ne faisait pas sa casse pied en même temps. Elle prend même une serviette pour se cacher, enfin je ne sais pas, mais elle a pas grand-chose à cacher. Je ne dis pas que ça me dérange, franchement c'est pas comme si ça m'inquiétais de la voir complètement nu, mais sa réaction m'amuse. Je souris. « Je ne sais pas de mon point de vue tu as l'air d'avoir finis. » J'avance d'un pas toujours amusé. « Aprés tu as peut-être peur que je de saute dessus, il est vrai que tu es plutôt mon genre. » Je dis ça en la regardant de haut en bas, seulement habillé de sa serviette mise dans ma précipitation. je lève les mains en l'air quand elle me menace d'une attaque avec un pommeau de douche. C'est pas vraiment à mon goût, mais là j'ai juste envie de l'embêté, car quand le mot lesbienne est sortit de sa bouche j'ai juste pressentit que ça allait être amusant et vu que je suis de bonne humeur je vais la taquiner un peu. « Mais faut pas t'inquiéter comme ça, je suis peut-être une garce, mais je n'ai encore jamais violé personne. » Quoi c'est vrai, je suis une vraie peste et je l'assume, mais pour ça il me suffit de la parole, jamais je n'attaque les autres physiquement parlant. « Moi je veux juste me doucher rien de plus, mais si tu ne veux pas partir ça ne me dérange pas. » Ce n'est pas comme si ça me dérangeait de prendre une douche alors qu'il y a quelqu'un de l'autre côté du rideau. Tant qu'il ne s'incruste pas je ne vois pas le problème, je garde les mains levée en attendant sa réaction avec un sourire amusé.

Qu'est-ce que je pouvais bien m'en foutre de son avis, je n'avais pas du tout finie, j'étais à poil dans ma salle de bain avec une nouvelle colocataire qui était visiblement plus conne que ses pieds. Je soupirais doucement, dans l'espoir de ne pas m'énerver, mais je sentais cette boule dans mon ventre et dans ma gorge, j'lui aurais bien hurlé dessus mais j'en connais qui n'allaient pas vraiment être content, parce que vu l'heure, ils doivent faire un bon dodo. J'me retenais presque de vomir quand elle me parlait de genre. Moi être son genre ? Non merci. Je ne voulais pas être le genre d'une fille, encore moins de celle-là et, elle finirait bien part virer de la maison si elle avait trop les yeux sur moi. Une chance que j'reste un minimum gentille quand il est question d'habitation parce que j'n'aimerais pas me retrouver à la rue, alors je ne mets pas les autres dans la galère. Bien que j'sois certaine que ce serait le genre de fille qui pourrait se payer une maison dans la seconde. « On va instaurer une p'tite règle là … Interdit de fantasmer sur ses colocataires, surtout sur la proprio. »  Je passais une main dans mes cheveux encore humides, putain, elle payait rien pour attendre elle, j'lui aurais déjà cassé la gueule si c'était CJ. Mais fallait que je me calme pour ne pas arriver en prison un jour ou l'autre, je ne sais pas ce qu'eux feront de ma maison pendant mon absence, mais je ne préfère même pas répondre à cette devinette. Ils seront capables de vandaliser la chambre de grand-mère. « T'auras jamais l'temps d'me violer que tu auras déjà une fracture du nez et sûrement les yeux arrachés. »  Mais dans tous les cas, si on en arrive à là, je serais plus dans légitime défense, je n'allais pas me laisser violer par cette brunette. Par personne d'ailleurs, j'en avais sans doute pas l'air sous ma taille de crevette, mais je savais très bien me défendre. « Et tu sais pas attendre ? » Je passais mes doigts sur mes paupières, j’avais mal au crâne et elle ne m’aidait pas. « Putain, en vrai, dégage, va te laver dans l’évier d’la cuisine. »

Je rigole intérieurement, interdit de fantasmer sur les coloc, ok, c'est faisable, mais quand elle est à poil devant moi à se pavaner je n'ai pas besoin de mon imagination. Mais je vais éviter d'insister la-dessus, car elle a l'air assez bête pour tenter de me frapper. Si elle essaie de me frapper, elle va vite comprendre que c'est une mauvaise idée. Et ce n'est pas de ma faute si elle est belle et qu'elle me plaît, physiquement parlant. Je suis sortie de mes pensées quand elle me sort que j'aurais les yeux arrachés si je tente de la violer. C'est écoeurant, cette image me dégoûte. Faut qu'elle se calme un peu, ce n'est pas de ma faute si elle ne sait pas fermer la porte a clefs. « On va se mettre d'accord, je ne te viole pas et tu m'arraches pas les yeux. Ca devrait pas être trop compliqué de mon côté, vu comment t'es plate il y a pas trop danger. » Je ne suis pas forcément fan des forte poitrines, mais ça elle à pas besoin de le savoir, elle commence juste à sérieusement m'agacer.  « Pas vraiment. » Non la patience ce n'est pas mon fort et je commence vraiment à perdre mon temps, ça fait déjà de longue minute que je devrais être à la douche, je suis en retard sur mon rythme habituel. Je commence pars détacher mes cheveux et je me regarde rapidement dans la glace. Je rigole à sa réflexion. « T'es sûr de vouloir me retrouver à poil dans ta cuisine ? Je n'en suis pas sûr, mais après c'est peut-être ton délire. » En disant ça j'enlève mes chaussettes. Je peux bien faire deux choses à la fois et je suis bien décidée à la faire fuir pour que je puisse prendre ma douche tranquillement. Quitte a commencer à me déshabiller devant elle.

Je ne sais pas si c'est elle qui ne m'a pas comprise ou si c'est simplement moi qui me suis mal exprimée avec l'alcool, mais je fronçais les sourcils. Bien sûr que nous étions d'accord, de toute façon, on ne prévient pas quelqu'un quand on viol ? Je ne sais pas, je ne veux pas savoir, je secoue les têtes, elle commence vraiment à m'énerver à rester sur place comme un épouvantail, j'aimerais bien lui faire bouffer le pommeau dès maintenant, mais je devais rester calme, je jetais un coup d'œil à l'heure, il était tôt, qu'est-ce qu'elle foutait là ? Elle ne voulait pas retourner dans son pieu ? En tout ça, elle sue bien quand elle dort de ce que je peux voir et, je suis ravie de ne pas partager mon lit avec une personne comme ça ; de toute façon, jamais je ne partagerais mon lit avec une femme, jamais. « Merde t'es pas mieux toi. Arrête de me relooker, occupe toi d'ton cul. » Puis je suis certaine qu'elle va me faire une réflexion dessus parce qu'on était dans une salle de bain. Et puis même, je regrette de n'en avoir qu'une. Du moins, la deuxième fait une suite avec la chambre de ma grand-mère, celle que j'interdis à tout le monde d'entrer alors, elle n'y pouvait pas grand-chose. Mit à part attendre, mais j'aimerais qu'elle fasse ça ailleurs que là où je suis, à poil. Pas vraiment ? Je ferme les yeux et sers mon poing de libre. Elle était pas croyable, à peine le matin et elle me cassait déjà les couilles. Non mais sérieusement, je ne sais pas ce qui me retient de lui prendre par la peau du cul et la jarter de ma maison, ça aurait été tellement facile si elle ne faisait pas la même taille que moi ; du moins, c'est ce que je vois. Et ce que je vois maintenant ne reflète pas toujours de ce qui est réel. « Écoute, je ne veux te retrouver à poil nulle part. On n'est pas dans l'même délire de ... »J'arque un sourcil, passant une main sur mes yeux. Holy crap. « Wow. WOW. Fais pas ça ! Jarte ! JARTE ! »  Je ne sais pas quoi faire, je suis comme bloqué, entre mon cerveau qui ne sait pas voir si c'est un cauchemar ou la réalité, je ne pouvais même pas la pousser, la foutre dehors. À tous les coups ma serviette va tomber, comme dans une mauvaise blague puis je ne pourrais pas la virer.

J'ai bien envie de lui dire que mon derrière se porte bien, mais ça se passe de commentaire. Si elle pouvait juste se casser et me laisser prendre ma douche tranquille on n'en serait pas là. Elle à finit de se laver il lui suffit de sortir de la pièce et voilà problème réglé. Mais madame préfère déranger les autres et sous prétexte qu'on est la propriétaire on a tous les droits. Ce n'est pas ça qui l'exempte de faire preuve de respect envers les autres. et vivre dans une coloc c'est aussi faire preuve de partage et de ne pas empiéter sur le temps des autres et une fois les choses finies tu laisses ta place. C'est simple, non ? Et elle a cru que c'était mon délire je n'ai pas l'intention de me pavaner a poil dans sa cuisine. Il y a des limites à mon impudeur tout de même. Non mais j'ai enlevé seulement mes chaussettes pour le moment il faut qu'elle se calme. Et je n'ai pas non plus grand-chose de cacher sous mon short et ma brassière. Bon elle n'a pas l'air décidée à bouger de là et je perds vraiment patience. « T'a cinq minutes, si dans cinq minutes tu es encore là, je m'en fiche et je me mets à poil devant toi que cela te plaises ou non, je suis déjà en retard sur ce que j'avais de prévu et j'aimerais travailler au plus tôt. Et j'ai jsute envie de me doucher. » Je sors de la salle de bain et je retourne dans ma chambre le temps de vérifier mes mail rapidement et je retourne dans la salle de bain bien décidée à me doucher cette fois, j'ai déjà été suffisamment gentille. je tourne donc la poignée de la porte.