Ce n'était qu'un au-revoir. [Ciàran][hot]

Tu peux te montrer borné et têtu en présence d'Aisling. Souvent, même. Mais c'est dans ton caractère et là, à cet instant précis, tu as du mal à avouer que la jeune femme puisse être la méchante. Tu es tellement habitué à être le méchant dans l'histoire et elle la gentille, que le contraire est presque inconcevable pour toi. « Pourtant au lit, tu sais que ce n'est pas moi qui domine. » Une étincelle éclaire ton visage en quelques secondes. Rien que d'en parler, tu sens tout ton corps réagir. Là, tout de suite, tu aimerais être dominant, il n'y a aucun doute. « Certes mais tu peux te montrer méchante quand tu n'obéis pas à la soumission. » Rétorques-tu, un regard entendu et un sourire lascif au coin des lèvres. Tu complimentes finalement Aisling sur son prénom que tu aimes beaucoup, tu dois l'avouer. Même si, souvent, tu préfères l'appeler par son deuxième prénom. C'est quelque chose qu'il n'y a que toi qui fait et ça te donne l'impression que vous partagez une relation unique. Ce dont tu n'es plus certain maintenant qu'il y a d'autres hommes dans sa vie. « Tu dis ça juste pour avoir mes faveurs. » Un rictus illumine ton visage, amusé. La jeune femme te connaît trop bien, il n'y a pas de doute là-dessus. « Pas faux. » Réponds-tu finalement en approchant ton corps du sien. Votre baiser ne se fait pas attendre, tous comme vos gestes qui s'embrasent au fil des secondes. Du désir, tu en as, sans aucun doute. Sans doute même un peu trop, à cause de cette abstinence d'un an. Là, tu n'as envie que d'une chose, retrouver tout son corps entier et t'enfoncer au plus profond de son âme. Tu sens la main d'Aisling défaire ta ceinture et tu la laisses faire, pour une fois. Parce que toi aussi, tu es plutôt pressé. Tu lui viens finalement en aide, laissant ton pantalon retomber au bas de tes jambes. Tu enlèves à ton tour le bas de la jeune femme, arrachant au passage son sous-vêtement. C'est quelque chose que tu fais trop souvent dans l'excitation. Mais tu sais que ça ne déplaît pas à Aisling. Tu la retournes d'un geste assuré, embrassant son cou de tes lèvres et lui intimant de se tenir à la table de cuisine. Tu presses ton intimité contre ses fesses pour qu'elle sente à quel point elle peut t'exciter. Pour qu'elle sente à quel point elle a du pouvoir sur toi. Puis, sans tendresses et sans préliminaires - comme à ton habitude - tu pénètres en elle, laissant s'échapper un soupir de plaisir. « Putain. Qu'est-ce que tu me fais ? » Susurres-tu à son oreille tout en commençant tes mouvements de va-et-vient d'abord doucement et puis bien plus brutalement.

« Et t'aimes ça ? » Aisling connaît déjà la réponse et tu le sais. Elle te connaît, à présent, comme toi tu connais chaque parcelle de son corps et de sa personnalité. Même si tu connais davantage son corps. Bien sûr que tu aimes lorsqu'elle désobéit mais pas trop quand même. Tu aimes garder le contrôle de son plaisir et pouvoir, à tout moment, décider si oui ou non elle mérite d'atteindre l'orgasme. Tu es un dominant depuis toujours et pour toujours, sans doute. Du moins jusqu'ici aucune femme n'est parvenu à te changer ou n'en a même eu l'envie. « À ton avis ? » Préfères-tu demander pour rester vague sur le sujet. Tu ne voudrais pas que ça devienne une habitude comme Aisling sait que tu aimes ça. Il ne faudrait pas qu'elle prenne trop de confiance non plus. Tu sens son corps réagir sous tes baisers et sur l'ardeur que tu mets dans tes gestes. Lorsque tu pénètres en elle, tu sais pertinemment que vous n'avez pas besoin de préliminaires. Vous êtes bien trop excités l'un comme l'autre pour ça. Habituellement, tu aimes bien faire durer le plaisir et la faire attendre mais cette abstinence d'un an t'es insupportable. Tu as besoin de te sentir proche de la jeune femme et de "laisser une trace" de ton passage. Pourquoi ? Pour montrer que malgré tout, elle t'appartient. Lorsque tu demandes à la jolie blonde ce qu'elle te fait, tu t'attendais plutôt à une question rhétorique. Mais encore une fois, Megane te surprend par son courage et sa volonté de te tenir tête. Un rictus se dessine au coin de tes lèvres mais tu ne laisses rien transparaître à travers ta voix, ne voulant pas qu'Aisling sache que tu souris à l'instant présent. « C'est juste parce que j'ai envie de tirer mon coup. » Rétorques-tu, d'un air distant tout en continuant tes mouvements légèrement plus forts. Chacun de ceux-ci fait monter ton désir et ton plaisir. Retrouver le parfum et le corps d'Aisling c'est tout ce que tu désirais, tout ce que tu voulais. Mais tu es bien trop orgueilleux pour lui dire. Lorsque tu vois qu'aucun son ne sort de sa bouche, tu fronces les sourcils et accentues tes mouvements. Toujours rien. Tu t'arrêtes, net, sortant brusquement de son intimité. Tu la soulèves et l'assieds sur la table, écartant les jambes de la jeune femme d'un geste assuré. Tu embrasses son bas-ventre et viens planter ta langue juste au centre de son intimité, voulant provoquer le plaisir chez elle. Tu gardes ton regard rivé dans le sien, voulant voir le désir monter dans celui-ci. « Regarde-moi. » Ordonnes-tu, avant de plonger à nouveau au centre de son plaisir. Tu sais qu'elle ne tiendra plus longtemps alors tu accélères tes mouvements de langue, bien décidé à ce qu'Aisling lache prise.

Parfois, tu peux te montrer réellement blessant. Et parfois est un terme plutôt léger, le vrai mot serait plutôt "souvent" voire "tout le temps". Et ce qui est fou, c'est que tu sembles encore plus blessant en présence d'Aisling. Peut-être est-ce ta manière à toi de te protéger. Peut-être que tu te dis que, comme ça, elle fuira loin de toi et de toutes ces merdes qui te suivent depuis ton enfance. La jeune femme mérite mieux qu'un homme impulsif, menaçant et froid. Elle mérite mieux que toi, il n'y a pas de doute. Et pourtant, quoi que tu fasses, Megane revient inlassablement, à croire qu'elle aime bien souffrir. Tu connaissais ce côté de sa personnalité au lit mais tu l'ignorais dans la vie de tous les jours. C'est quelque chose que tu découvres au fil des années, même si vous venez seulement de vous retrouver. De ton côté, tu es vexé qu'Aisling te résiste. Vexé qu'elle ne daigne te montrer à quel point tes va-et-vient lui font du bien. Alors, tu réagis excessivement, comme à ton habitude. Tu la retournes et viens poser tes lèvres au creux de son intimité, ta langue jouant avec son clitoris de plus en plus vite, de plus en plus fort. Tu lui ordonnes de te regarder et heureusement pour toi, la jolie blonde s'éxécute. Pour une fois, elle a compris qu'elle ne devait pas te contrarier, ton regard jetant des éclairs de colère et de désir. « Ciàran... » Lorsqu'Aisling murmure ton prénom, tu ne peux t'empêcher de sentir l'orgasme grimper petit à petit le long de ton sexe. Alors, voulant toi aussi goûter à ce plaisir charnel, tes lèvres remontent le long de son ventre, allant trouver ses seins que tu mordilles sans doute légèrement trop fort et tu entres en elle une seconde fois. Tes mouvements s'accélèrent immédiatement, sentant le plaisir monter davantage au fil des secondes. « Vas-y... » Sussures-tu à son oreille avant de retrouver ses lèvres avec passion. Tu lui intimes de se lâcher ce qu'Aisling ne tarde pas à faire. C'en est assez pour, toi aussi, atteindre l'orgasme. Et en harmonie parfaite, vous atteignez le plaisir suprême. Vos souffles sont rapides et éreintés sous le coup de cet effort physique. Ce n'est qu'à cet instant précis que tu te rends compte à quel point tout le corps de la jeune femme t'avait manqué. Tu n'as connu nulle partenaire à sa hauteur jusqu'ici, Aisling est la meilleure, c'est indéniable. Tu te retires doucement en fronçant les sourcils. Sur le moment, tu n'as pas pensé à mettre un préservatif et maintenant que tu sais qu'elle a d'autres partenaires, tu aurais peut-être dû. Mais ce n'est pas là, le réel problème. « Rassures-moi, tu prends la pillule ? » Demandes-tu, l'air légèrement inquiet. Tu ne sais même plus quel moyen de contraception vous employiez à l'époque mais à cet instant précis, tu ne voudrais pas d'un gosse sur les bras.

« Non. » La réponse est un réel coup de massue pour toi. Pourtant, vu de l'extérieur, tu restes de marbre, comme si ses mots ne t'atteignaient pas. Comme si cela n'avait pas d'importance. Mais à l'intérieur, c'est l'inverse sans aucun doute. Tu as l'impression que tout s'écroule en quelques secondes et tu t'imagines déjà accompagnant Aisling à la maternité. Pourtant, son manque d'intérêt t'interpelle. Est-ce qu'elle s'en fiche ? Est-ce que c'est un jeu pour elle ? Ces questions tournent en boucle et heureusement, quelques secondes plus tard à peine, la jeune femme y met fin. « Mais j'ai un stérilet. Et d'habitude j'utilise des préservatifs. » Tu soupires de soulagement, tout ce poids sur tes épaules s'évapore enfin. Tu n'es pas prêt à être père et d'ailleurs, tu ne le seras sans doute jamais. Tu ne sais même pas t'aimer toi-même alors comment pourrais-tu aimer quelqu'un d'autre ? Bonne question. « Putain, j'ai été con. » Avoues-tu, tout simplement. Oui, con de t'être laissé aller sans même réfléchir aux conséquences. Le corps d'Aisling t'avait bien trop manqué tout comme ses baisers, son parfum et son odeur. Et submergé par tout ça, tu n'as même pas pensé à mettre un préservatif. Cela ne se reproduira pas, jamais. « J'espère que tu poses la questions avant, aux filles avec qui tu tires ton coup. » Tu sens une certaine vexation dans sa voix sans réellement comprendre pourquoi. « Je ne baise jamais sans capotes. Sauf avec toi. » Réponds-tu, sincèrement et plus sèchement que tu ne l'aurais voulu. Aisling devrait le savoir, tu es quelqu'un de plutôt responsable au lit. Te retrouver avec un gosse sur les bras, c'est vraiment le dernier de tes souhaits. « J'ai pas réfléchis mais c'est ta faute, tu m'avais contrarié. » Ajoutes-tu comme pour remettre la faute sur la jeune femme. Certes, elle t'avait contrarié en te résistant mais ce n'était pas la cause de ton oubli. Bref, tu remets finalement ton pantalon et attrapes la culotte d'Aisling que tu as déchirée quelques minutes plus tôt. « Dommage, je l'aimais bien celle-là. » Dis-tu en haussant les épaules avant de demander en te dirigeant vers le frigo : « Tu veux boire quelque chose ? »

« Ca me rassure. » Tu peux le comprendre même si tu es toujours énervé qu'Aisling ait pu penser que tu ne te protégeais pas avec tes partenaires. C'est quelque chose d'important chez toi et tu y fais très attention. Néanmoins, dernièrement, tes partenaires n'ont pas été si nombreuses. En Italie, tu n'en as pas eu tant que ça, trop pris par ton mariage et par ton travail. Et ici, depuis ton retour, Aisling est la première. Ce qui explique sans doute que tu t'es précipité et que tu n'as pas pensé à te protéger. Mais tu es quand même persuadé que s'il s'agissait d'une autre femme, tu l'aurais fait. Avec la jolie blonde, tu as l'impression de ne plus être maître de rien. « Parce que tu ne me contraries jamais toi peut-être ? » Tu hausses un sourcil comme si cette possibilité était impossible. Comme si tu étais trop parfait pour la contrarier. Mais au fond, tu sais bien que ça arrive. Souvent même. Et parfois, c'est plus que ça, c'est la blesser que tu fais, Ciàran. Et tu as bien conscience de tout ça mais tu ne le reconnaitras pas, trop orgueilleux pour ça. « Jamais. Je suis bien trop parfait pour ça. » Dis-tu, un rictus au coin des lèvres. Tu lui rends finalement la culotte que tu as déchirée quelques minutes plus tôt, à la fois amusé par ce constat et à la fois triste de voir un sous-vêtement si attirant disparaître à la poubelle. « T'as qu'à m'en acheter d'autres... » Tu soupires avant de répondre : « Je suis pas quelqu'un qui fait des cadeaux. Sauf en nature. » Et encore, tu peux te montrer très dur même en nature, parfois. Tu attrapes une bière au frigo que tu tends finalement à Aisling et en prends une seconde pour toi. Tu ne peux t'empêcher de l'observer, un sourire lascif au coin des lèvres. « Tu restes pour la nuit ? Je te baiserais bien une seconde fois dans la douche et une troisième fois dans mon lit. » Dis-tu en sentant déjà le désir monter en toi et ce, jusque ton regard. En un clin d'oeil à peine, on peut observer à quel point tu es attiré par Aisling. Et ce, depuis toujours.

Tu taquines Aisling en répondant que tu es parfait car tu es loin de l'être et elle le sait. « C’est ça, et moi je suis bonne à marier. » Mais sa réponse n'est pas enjouée c'est même tout le contraire. Tu ressens une certaine amertume dans sa voix et même peut-être un peu de vexation ? Tu fronces les sourcils, comprenant que tu as manqué un épisode. Tu as sans doute dit quelque chose qui l'a blessé mais tu ne sais pas quoi. Au fond, chacune de tes phrases est piquante mais tu pensais que Aisling savait passer au dessus, comprenant que c'est ton caractère et que tu ne penses pas toujours ce que tu dis. Elle doit le comprendre, elle plus que n'importe qui étant donné que c'est une des seules à te comprendre réellement. « Quoi ? J'ai dit quelque chose qui ne fallait pas ? » Demandes-tu, l'air sarcastique. Cet air qui déplaît à énormément de monde et que tu ne peux t'empêcher d'arborer, pourtant. « Ce serait plus un cadeau à toi-même en l’occurrence. » Tu hausses un sourcil, appréciant cet angle de vue. Tu ne l'avais pas vu comme ça, toi. « Pas faux. Mais je préfère quand c'est toi qui me surprend avec ta lingerie sexy. » Rétorques-tu, un sourire lascif au coin des lèvres. Tu proposes finalement à Aisling de dormir chez toi, sous-entendant une nuit on ne peut plus mouvementée. Comme à votre habitude. Mais cette idée semble plaire et déplaire en même temps à la jeune femme. « Je sais pas, j’voudrais pas me faire surprendre par ta femme, ni qu’elle se plaigne que tu sois impuissant après tout ça. » Un rictus se dessine au coin de tes lèvres. Tu es toujours étonné par la répartie d'Aisling et pourtant ça ne te déplaît pas. « Il n'y a pas d'autres femmes que toi, ici. » Réponds-tu en t'approchant et en posant tes mains sur ses hanches.