Ce n'était qu'un au-revoir. [Ciàran][hot]

Cela ne fait que quelques jours que tu es de retour à Bowen et pourtant, tu te sens comme si tu n'étais jamais parti. À part cette bague qui trône autour de ton doigt, tu n'as pas changé. Tu es toujours le même homme, arrogant, violant et sans scrupules. Mais tu aimes être comme ça. Parce qu'après tout, c'est toi, ta personnalité, ta façon de vivre, toi, tout simplement. Tu décides finalement d'aller faire un tour sur la place de la ville. Cette place que tu n'as plus vue depuis un an et qui t'as tant manqué. Cette place où tu as rencontré de nombreuses personnes et fait de nombreux trafics. Cette place que tu aimes, tout simplement. Le choix a été vite fait sur ta destination, sans aucun doute.
Une fois sur place, tu te poses sur un banc, isolé. Ça t'arrive souvent, de te poser et d'observer les gens qui vivent, autour de toi. Souvent, tu te moques d'eux, mais ça, c'est une autre histoire. Ce soir, ton regard s'arrête sur une chevelure blonde que tu ne connais que trop bien. Tu dois bien l'avouer, depuis ton retour à Bowen, tu n'attendais qu'une chose, la revoir. Elle, Aisling. Cette femme que tu aimes appeler Megane car personne d'autre ne le fait. En faisant ça, t'as un peu l'impression qu'elle t'appartient. Elle, elle ne t'a pas vu, tu es hors de portée. Alors, tu te lèves et viens te poster devant elle, risquant de la faire tomber, au passage. Elle semblait courir et chercher quelque chose mais tu t'en fiches pas mal. Ta présence ici est plus importante à tes yeux. « Hey ça va pas ? » Un sourire narquois se dessine immédiatement sur ton visage en entendant son ton, glacial. Tu la reconnais bien là, cette jeune femme pleine de caractère et d'animosité. Lorsqu'elle lève les yeux vers toi, son expression change du tout au tout. Et encore une fois, ton sourire se fait plus grand. Tu savais que ta présence ici ferait l'effet d'une bombe sur elle. Après tout, tu es parti sans même laisser un mot, une trace. Tu l'as quitté, elle, du jour au lendemain. Alors, tu dois sembler comme un fantôme à ses yeux. « Ciàran. » Lorsque Aisling prononce ton prénom, tu sens tout ton corps réagir. C'est comme s'il avait besoin de retrouver le sien, irrémédiablement. « Tu n'as pas changé, Megane. » Dis-tu, en portant ta main à son visage. Légèrement, tu caresses sa joue de ton pouce puis, passes ta main dans ses cheveux. Ton visage s'approche du sien, dangereusement et alors que vos lèvres s’effleurent, tu lui glisses à l'oreille : « Tu m'as manqué. » Et d'un geste brusque, tu t'écartes, retrouvant cette distance qu'il y avait entre vous au départ.

« Et tu sais ça parce que je t'ai adressé trois mots ? » Son ton est dur, froid et sec. Elle est en colère, tu le sais, tu le sens. Tu aimes à dire que tu connais tout d'elle. Tu pourrais prévoir chacune de ses réactions s'il le fallait. Enfin, tu pouvais. Car Aisling n'a pas tort sur un point, peut-être qu'elle a changé, tu n'en sais rien. Peut-être qu'aujourd'hui, ce n'est plus la même femme. Peut-être qu'elle s'est mariée, peut-être qu'elle est tombée amoureuse d'un autre. Peut-être, peut-être (...) Toutes ces interrogations tournent en boucle dans ta tête et te donnent le tournis. Si tu n'étais pas si fort mentalement, tu l'aurais déjà embrassée, là, sur cette place avec ardeur, fureur et envie. Mais tu ne laisses rien paraître, comme à ton habitude, Ciàran. La jeune femme n'a sans doute aucune idée de toutes les peurs qui te rongent de l'intérieur la concernant. Elle ignore sans doute même à quel point elle t'a manqué. Et tu n'es pas prêt de lui dire quoi que ce soit. « Je le sais parce que je te connais par cœur. » Dis-tu, un sourire toujours planté au creux de tes lèvres. Tu lui dis, finalement, qu'elle t'a manqué, comme elle doit s'en douter. Et la réponse de la jolie blonde ne peut que te faire sourire davantage. « Pas moi. » Elle ment et tu le sais, au plus profond de tes tripes. Tu sais qu'elle a dû te chercher. Tu sais qu'elle a dû t'en vouloir, atrocement, d'être parti sans rien dire. Tu le sais tout ça parce que tu l'as vécu, toi aussi, mais dans l'autre sens. « Tu ne sais toujours pas mentir, par contre. » Rétorques-tu, en riant légèrement, ironiquement. Et lorsqu'elle reprend la parole, tu sens une pointe de jalousie dans sa voix qui te fait dire, une fois de plus, qu'elle ne fait que mentir depuis ton arrivée. « Ca devait pourtant pas être très dur de me remplacer. » Ta main se porte machinalement à ton alliance sans même que tu t'en rendes compte. La remplacer ? Tu n'as même pas imaginé cette idée une seule seconde. Hors, ton mariage pourrait le laisser penser. Lorsque tu te rends compte de ton geste, ta main jouant avec ton alliance, tu t'arrêtes brusquement, espérant que la jolie blonde n'ait rien remarqué. « Et toi, tu m'as remplacé ? » Demandes-tu, détournant son affirmation par une question, à ton avantage bien sûr.

Tu perçois toute cette fureur qui bouillit chez la jeune femme. Tu retrouvais la Aisling que tu connaissais, il y a un an d'ici. Tu aimes à croire qu'elle n'a pas changé tant que ça, qu'elle est toujours la même femme. Cette même femme qui hantait tes plus beaux rêves comme tes cauchemars, il y a quelques mois encore. Avec le temps, ceux-ci se sont estompés, un peu du moins. « J't'emmerde. » Un rictus se dessine sur ton visage. Elle t'amuse autant qu'elle t'agace. Sur le moment, tu as envie de la prendre dans tes bras, d'embrasser son cou, de jouer avec ses cheveux. Mais tu n'en fais rien. La laissant, seule, dans son monde de colère et de tyrannie. Tu lui demandes, finalement, si elle, de son côté t'as remplacé et sa réponse te rassures, quelques peu du moins. « Comme si c'était possible. » Toi non plus, malgré ta femme et ta nouvelle vie en Italie, tu n'as pas pu te résigner à l'oublier, ni même à la remplacer. Tu restes persuadé que c'est quelque chose d'impossible. Jamais tu ne pourras te détacher de cette chevelure blonde. Mais ça, Aisling est loin de s'en douter. « T'as même pas un plan cul régulier ? Un sexfriend ou quelque chose du genre ? » Demandes-tu, le ton protecteur et possessif. Rien que d'imaginer la jeune femme au lit avec un autre, ça met en éveil tous tes sens. T'aurais envie de frapper dans quelque chose mais tu ne le fais pas, restant totalement indifférent. Comme si cette idée t'importait peu. « Tu m'as fait rater le bus, je vais devoir rentrer à pied. » Tu ris, ironiquement. Cela te fait rire que, après ta réapparition, tout ce à quoi la jeune femme pense c'est à son bus. « Je te ramène. À moins que tu préfères venir chez moi. » Réponds-tu, un sourire provocateur au coin des lèvres. Tes intentions, Aisling les connaît. Il ne lui faudra pas bien longtemps pour comprendre, elle ne te connait que trop bien. Alors, comme pour appuyer tes paroles, tu t'approches à nouveau - puisqu'elle a décidé de te fuir - ne laissant qu'une courte distance entre vous.

Cette question, que tu lui as posée, concernant ses partenaires t'obsèdes depuis qu'elle est sortie de ta bouche. Tu ne désires qu'une chose, avoir une réponse. Et une vraie, cette fois, pas une réponse détournée comme tu en as le talent. Car oui, toi, tu ne réponds jamais sincèrement. Ou presque. Tu es toujours dans le mystère et dans le laisser paraître. C'est quelque chose d'essentiel, pour toi, qu'on ne te comprenne pas. Et surtout, qu'on ne puisse lire en toi. Hors, Aisling a déjà frôlé du bout des doigts cette approche. À quelques centimètres près, elle aurait été capable de lire en toi comme dans un livre ouvert. Par chance, tu as été appelé en Italie juste à temps. Si la jeune femme y était parvenue, ça aurait sans doute fait des dégâts. Beaucoup de dégâts. « Ça ne te regarde pas, avec qui je couche, quand et comment. » Tu sens la colère monter petit à petit en toi. Tes nerfs commencent à faire parler d'eux et tu dois te contenir pour ne pas lui montrer. Tu ne veux pas que la jolie blonde voit à quel point tu peux être faible devant elle. « Il s'appelle comment ? Ou ils au pluriel, peut-être ? » Demandes-tu, d'un air détaché. Si elle n'a pas répondu, c'est qu'il y a bel et bien un homme dans sa vie. Peut-être même deux. Ou plus. Et rien que d'imaginer cela, tu sens tes poings se refermer, énervé. Depuis vos retrouvailles, tu sens tous tes démons remonter à la surface et ça, c'est loin d'être une bonne nouvelle. Pour Aisling, comme pour toi. Tu proposes finalement de la ramener chez elle, ou chez toi. Ou plutôt tu lui imposes ton choix. Choix, que la jeune femme refuse, évidemment, comme tu aurais pu l'imaginer. Elle te résiste et tu dois bien l'avouer, ça commence clairement à t'agacer. « Je suppose que c'est bon pour mes jambes si je marche. » Vous êtes proches, sans doute trop proches. Mais tu aimes cette proximité, c'est comme si vos corps se retrouvaient petit à petit. Comme si, eux aussi, ne demandaient qu'une chose, être réunis, ne former qu'un. « Il est hors de question que tu retournes à pieds, toute seule, Aisling. » Ton ton est plus ferme et plus autoritaire. Tu la ramèneras qu'elle le veuille ou non. Elle sait que, lorsque tu prononces son prénom, c'est qu'elle commence à t'énerver. Et ça, ce n'est pas bon du tout. Bien que tu serais incapable de lui faire du mal, physiquement du moins. Moralement, tu es à peu près sûr de l'avoir déjà fait, tout comme Aisling a pu, elle aussi, te blesser par le passé. Finalement, la jolie blonde attrape ta main et pose son regard sur l'alliance que tu portes à ton doigt. Foutue alliance. Tu sais qu'elle a compris et ça ne jouera pas en ta faveur, bien au contraire. Lui expliquer que c'est un mariage arrangé ne changerait rien. Alors, tu poses ton regard sur vos mains, l'une contre l'autre, attendant qu'Aisling dise quelque chose. Ou fasse quelque chose.

« Qu'est-ce que tu ferais si je te donnais des noms ? » Tu réfléchis un instant à la question. D'un côté, tu penses que tu mènerais ta petite enquête et que t'irais trouver le ou les hommes qui font parties de la vie d'Aisling à présent histoire de voir s'ils la méritent ou non. Si ce n'est pas le cas, alors tu leur ferais comprendre qu'ils peuvent dégager et vite. Mais d'un autre, tu sais que si Aisling l'apprenait, elle quitterait sans doute définitivement ta vie. Alors, le choix n'est pas facile. Et tu ne trouves pas une réponse correcte à offrir à la jeune femme. « Tu sais ce que je ferais. » Réponds-tu, comme pour détourner la question. La jolie blonde te connaît plutôt bien, à présent, et elle sait comment tu es lorsque tu es jaloux. « Et je ne pense pas que ça te plairait. » Ajoutes-tu, un rictus au coin des lèvres. Finalement, tu lui ordonnes de rentrer avec toi et elle semble s'être résignée à te contredire. Ce qui a le don de te calmer et davantage lorsque tu vois qu'elle te sourit, enfin. « Tu as peur que je me fasse agresser dans la rue ? Tu sais, y a quelqu'un qui m'a apprit à utiliser une arme. » Un sourire un peu plus sincère illumine ton visage, amusé. Mais oui, tu as peur pour elle Ciàran. Comme à chaque fois que tu sais qu'elle se déplace toute seule ou qu'elle sort en boîte. Et maintenant que tu l'as retrouvée, tous tes démons refont surface. Néanmoins, tu es fier de voir qu'elle n'a rien perdu de ce que tu lui as appris. Au contraire, même, elle semble davantage habile de ses mains. Et lorsque Aisling sort ce couteau de son sac, tu la regardes avec fascination. « C'est vrai que tu as eu un bon professeur. Mais on ne sait jamais, tu seras plus en sécurité avec moi. » Dis-tu, l'air sérieux, les sourcils froncés. Lorsque la jeune femme dirige son regard vers ta main, tu sais qu'elle a compris. Elle regarde ton alliance avec détails sans pour autant en dire quelque chose. Alors tu la laisses faire, ne sachant pas comment te justifier. Car sur ce coup, Ciàran, il n'y a pas grand chose à dire. « Comparé à toi, je n'ai pas changé non, en effet. » Tu hausses les épaules, prenant un air détaché, comme si cette bague t'importait peu. Et au fond, c'est presque ça. La femme que tu as épousé est une parfaite inconnue, à tes yeux. Et même si vous vous entendez bien, tu n'es pas amoureux. Peut-être ne le seras-tu jamais ? « Ce n'est qu'une bague. » Rétorques-tu, en essayant de reprendre contact avec son regard, qu'elle semble bien déterminée à détourner du tien.

« Alors je ne te le dirais pas. » Ton regard est toujours fermé, sourcils froncés. Tu t'en doutais un peu, à vrai dire. Aisling fait toujours tout pour te résister mais dernièrement, elle semblait résignée. Du moins, un peu. Faut croire qu'avec cette année de plus, elle a appris à te tenir tête. Et si d'un côté, tu dois admettre que tu trouves ça plutôt excitant, d'un autre ça t'énerve beaucoup. « Le contraire m'aurait étonné. » Réponds-tu d'un ton sec et distant. Tu veux faire comprendre à la jolie blonde que son comportement te déplaît et tu es persuadé qu'elle comprendra bien vite en entendant le son de ta voix. « Ceux sont des gens biens. » Tu ne peux t'empêcher de rire, ironiquement. Un faux sourire se dessine alors au coin de tes lèvres. Aisling les défend et ça t'agace. Pourquoi ? Parce que ça prouve qu'elle tient à eux et qu'elle a d'autres personnes que toi dans sa vie. Et ça, c'est loin de te plaire. « Ils ne te méritent sûrement pas. » Rétorques-tu, le regard noir. Parce que toi, tu la mérites, sans doute, Ciàran ? Sûrement pas. Mais là n'est pas la question. Tu as ce besoin de garder la jeune femme pour toi et toi seul. Et ce, même si tu as disparu durant un an pour te marier. « Tu sais, en plus de deux ans de vie ici, je crois bien que je ne me suis jamais faite agresser. » Tu hoches la tête, légèrement rassuré. Au moins, durant ton absence, personne ne lui a fait du mal. Du moins, pas physiquement. « Ne me fais pas croire que tes intentions sont seulement bienveillantes. » Immédiatement, ton attention est reporté sur la jolie blonde. Aisling te connaît et sait ce que tu désires, au fond. Alors, tu ne te fais pas prier pour le lui dire. « C'est vrai que j'ai surtout envie de te prendre sur ta table de cuisine. » Rétorques-tu, le regard pétillant d'excitation. Il ne te faut pas grand chose pour rallumer ta flamme du désir avec la jeune femme. Avec elle, ça a toujours été sauvage, brute et incroyablement bon. Alors oui, tu dois bien l'avouer, tu ne demandes qu'une chose : goûter à nouveau à chaque parcelle de son corps. « Et de te faire crier comme tu ne l'as jamais fait auparavant, Megane. » Ajoutes-tu l'air malicieux, attrapant au passage son menton pour planter ton regard dans le sien. Tu veux qu'elle voit à quel point elle t'excite, là tout de suite. Tu veux voir à quel point tu attises son désir, toi aussi, à travers ses yeux. Une fois le sujet "alliance" sur le tapis, tu essaies de paraître détaché, comme si ce mariage t'importait peu. Comme si ce n'était rien, au final. Car c'est le cas, tu n'as jamais touché ta femme et tu ne le feras sans doute jamais. En un an de mariage, tu n'as jamais couché avec elle. Pourquoi ? Par respect et par manque d'envie, sans doute. « C'est de ton âge, je suppose. Je veux rentrer. » Tu soupires en entendant la remarque de la jeune femme. Tu peux voir qu'elle est blessée et même si c'est involontaire, c'est immanquable avec toi. Tu ne fais que la faire souffrir et ce, depuis que vous vous êtes rencontrés. « Chez toi ou chez moi ? » Demandes-tu, l'air interrogateur. Tu te doutes déjà de la réponse d'Aisling mais tu préfères demander, sait-on jamais.

Au fond, tu as l'impression qu'aucun homme ne sera jamais à la hauteur d'Aisling. Parce qu'à tes yeux, elle est bien trop précieuse. Bien sûr, tu ne lui diras jamais à quel point elle peut être importante dans ta vie. À quel point, à chaque minute qui passe tu as peur pour elle, qu'à chaque fois qu'elle sort tu es incroyablement jaloux et ce, depuis toujours. Non, tu ne lui diras pas tout ça, Ciàran. Parce que ce n'est pas toi, tout ça et l'admettre serait le rendre bien trop réel. Hors, ce n'est pas ce que tu veux. « C'est plutôt moi qui ne les mérite pas. » Tu secoues la tête, montrant ton désaccord à la jeune femme. Aisling a toujours eu tendance à se sous-estimer, particulièrement lorsqu'il s'agit de sentiments ou même de relations. Un peu comme toi, d'ailleurs. Tu te penses bien incapable d'aimer, après tout. Mais contrairement à la jolie blonde, toi, tu sais que ça ne changera pas. Et surtout, que tu ne mérites pas que quelqu'un t'apprécies ou pire, t'aimes d'amour. « Si tu le dis, Ais'. Et pour cette raison, tu devrais même arrêter de coucher avec eux. » Dis-tu, lançant un regard taquin et un peu trop protecteur à la jeune femme. Cela t'arrangerait sans doute, qu'elle ne succombe qu'à tes désirs mais tu sais que c'est impossible. Pourtant, ça ne t'empêche pas d'espérer que ça soit le cas, un jour, peut-être. « Ça va être difficile de battre tes records. » Ton regard change du tout au tout, laissant un regard qui en dit long sur tes intentions. Et Dieu sait qu'elles sont loin d'être chastes ou même légales. Tu la vois s'approcher de toi et effleurer tes lèvres des siennes. D'un geste brusque, tu l'attrapes par la taille, la collant un peu plus à toi. Aussi loin que tu t'en souviennes, Aisling aimait cette brutalité chez toi. Et heureusement pour elle - ou pas d'ailleurs - cela n'a pas changé. « Tu me connais, j'aime les défis. » Réponds-tu, insinuant que tu es prêt à battre tes propres records. Car après un an d'abstinence la concernant, tu dois bien l'avouer, les retrouvailles risquent d'être plutôt inoubliables. Pendant ton absence, tu as bien couché avec d'autres femmes mais rien de comparables et peu sont les femmes qui acceptent tout ce que tu fais au lit. Heureusement pour toi, Aisling adore ça. « Chez toi. » Il ne te faut pas longtemps pour rejoindre ta voiture, suivi de la jeune femme. Une fois à l'intérieur, tu démarres le contact et prends la route de ton domicile. Le trajet ne dure pas bien longtemps, ta maison étant assez proche de la place de Bowen. Tu descends de la voiture et entres sans plus tarder, faisant signe à Aisling de te suivre. « Rien n'a changé, comme tu peux le constater. » Dis-tu en posant ton regard sur la jolie blonde. Cette maison a été inhabitée durant un an et pourtant, c'est comme si tu étais parti durant un week-end. Rien n'a changé, non, c'est le cas de le dire. Et en regardant la jeune femme, là, chez toi, tu ne peux que te remémorer tous ces moments que vous avez passé ici, à tester le mobilité, entre autres.